Avantages
• Coop IA fondée à Québec en 2020
• Experts en IA pour PME
• 6 co-fondateurs (dont David & Dominique 🎥)
• 15 employés
Ah, pis :
• Ils rendent l’IA utile (pas juste flashy)
Tout le monde en parle, mais peu savent vraiment quoi en faire. L’intelligence artificielle, c’est pas juste un mot à la mode — entre les bonnes mains, ça devient un levier de croissance.
Baseline, eux, transforment les promesses floues en résultats concrets. Chaque jour, ils accompagnent des entreprises dans des projets qui les propulsent à la prochaine étape. C’est ce qu’ils ont fait avec la Librairie Martin : intégrer l’IA dans Slim, leur logiciel de gestion, pour que des livres qui prenaient la poussière trouvent enfin preneur. Moins de blabla, plus de ventes.
Pour comprendre où une boîte comme Baseline peut être utile, décortiquons d'abord les phases de vie d'un produit numérique :
Idéation & conceptualisation 💡
Préparation et amorçage 🛹
Lancement et validation du marché 🛴
Croissance et expansion 🏍️
Maturité et optimisation 🏎️
Sortie 💰
Baseline peut t'aider à chacune de ces étapes de croissance. Mais pour rendre ça concret, on a demandé à David Beauchemin, directeur général et fondateur @Baseline, de nous expliquer leur implication avec Slim comme exemple. (J'ai voulu faire une joke de rap sur Slim Shady, mais Frank l'a coupé en édition —Jo)
Voici nos apprentissages :
SLIM, c’est un outil créé par des libraires pour des libraires. Exit les systèmes patchés à la va-vite — SLIM centralise la gestion des stocks, des commandes et de la fidélité client dans une interface pensée pour les réalités du terrain. Résultat : Moins de casse-tête pour les employés, plus de ventes, et des équipes qui performent mieux.
Ils ont accompagné la Librairie Martin à chaque étape du virage IA de Slim — de l’idéation jusqu’au déploiement terrain. Ensemble, ils ont validé que les LLM pouvaient vraiment améliorer l’expérience en librairie, tout en étant techniquement et économiquement viables. Ils ont ensuite conçu un libraire virtuel basé sur une architecture RAG, testé en conditions réelles dans une première succursale. Au final, Librairie Martin s'est retrouvé avec un outil intelligent, facile à utiliser, et capable de prendre de l’ampleur sans une armée de libraires chevronnés. En plus, Baseline a assisté l’équipe pour cocher les cases de conformité, garder l'outil performant dans le temps et leur éviter de dépendre d’eux à chaque petit ajustement.
Pour mettre tout ça en contexte, François est allé faire un tour à Joliette pour jaser avec Luc Ayotte de chez Librairie Martin. L'objectif du voyage : Saisir l'impact réel de Baseline sur leur entreprise et l'intégration de l'IA dans leur outil de gestion Slim.
Avant même de lancer Slim, saviez-vous que l’intelligence artificielle serait une composante nécessaire?
Luc:
Non, honnêtement, je n'avais pas encore envisagé l'intelligence artificielle comme une composante essentielle au tout début. Quand j'ai commencé en 2015, mes démarches étaient surtout concentrées autour des associations et des libraires. L'idée était de développer un système de gestion cloud avec Slim, qui pourrait répondre aux besoins spécifiques de ces groupes.
C'est par la suite, en collaborant avec des associations comme l'ALQ ou l'ELIQ, que l'idée de l'intelligence artificielle a commencé à prendre forme. En fait, Baseline nous a été référé par une de ces associations pour intégrer des solutions d'IA à Slim. C’est en leur parlant que j’ai réalisé le potentiel énorme que l’IA pouvait apporter à notre système.
Quels éléments vous ont convaincu que Baseline pouvait vous accompagner de la conceptualisation à l’amorçage de la commercialisation?
Luc :
Quand David de Baseline m'a approché, il m'a tout de suite posé la question : "Connais-tu bien l'intelligence artificielle?" C'était un sujet dont on entendait parler partout, mais je n'avais jamais vraiment exploré son potentiel. Il m'a demandé si cela m'intéressait, et surtout, s'il pouvait m'aider à intégrer l'IA chez Slim.
Au début, on a commencé par brainstormer sur plusieurs idées, et à chaque fois, David revenait avec une réponse claire : "On peut le faire." C'est cette assurance et cette capacité à toujours trouver une solution qui m'ont convaincu qu'il était la bonne personne pour m'accompagner.
On a décidé de commencer par un libraire virtuel, car en région, l'accès à une main-d'œuvre spécialisée était limité. Grâce à l'IA, on pouvait automatiser les recommandations instantanées, gérer entre 30 000 et 35 000 titres édités, et s'assurer que chaque librairie avait au moins 30 000 SKU à jour chaque année, soit 90 000 titres sur trois ans. On gérait entre 5 000 et 7 000 nouveaux livres chaque semaine, sans compter les jeux et autres produits.
Ça a confirmé que l'IA n'était pas juste un ajout sympathique, mais une nécessité pour rester compétitif et viable à long terme. David et Baseline ont prouvé qu'ils pouvaient non seulement conceptualiser ces idées, mais aussi les amener à un stade de commercialisation avec succès
Y’a des erreurs que l’équipe de Baseline vous a fait éviter? Si t’as des exemples concrets, go for it!
Luc :
Honnêtement, je dois dire que le mandat était assez clair dès le départ, donc on n'a pas vraiment eu à éviter de grosses erreurs grâce à l'équipe de Baseline. Tout était bien balisé avec des objectifs précis et une feuille de route bien définie. Baseline savait exactement où on voulait aller et comment y arriver, ce qui a rendu le processus plutôt fluide et sans embûches majeures.
À quelle des étapes plus haut est-ce que Baseline a eu le plus de valeur? Pourquoi?
Luc :
Présentement, je dirais que la valeur ajoutée de Baseline se manifeste à chaque installation et démo qu’on fait. Par exemple, avec l'intégration de la RFID, deux librairies ont manifesté un intérêt marqué pour l'IA, ce qui nous a poussés à développer un API pour connecter ces librairies directement à notre système de gestion d’inventaire pour librairie : Slim.
L'objectif n'était pas de remplacer le personnel, mais d'améliorer la gestion de la librairie en la connectant à l'inventaire en temps réel. Ce qui arrive souvent en librairie, c’est qu’il y a trop de livres à connaître. Il sort près de 36 000 livres par année dans la francophonie, c’est tout simplement impossible de tous les connaître. L’outil devient donc un levier important pour rechercher les bouquins qui répondent aux besoins de nos clients car ils ont des attentes élevées en termes de conseils personnalisés. L’outil permet donc à l'IA de faire la suggestion si un livre est en stock; s'il n'est pas en inventaire mais a une fiche, aucune suggestion n'est faite, ce qui rend le système extrêmement efficace et évite des erreurs inutiles.
Quant à la commercialisation, bien que ce ne soit pas encore complètement abouti, on y arrive. Baseline va jouer un rôle crucial dans cette phase, et je prévois m’asseoir avec David très bientôt pour déterminer exactement comment ils vont nous accompagner là-dedans. On est à un stade où la commercialisation devient essentielle pour commencer à générer des revenus significatifs.
Sauver les librairies, c'est fait, mais maintenant, on doit monter le tout d’un cran pour assurer leur succès à long terme.
Est-ce qu’il y a des principes ou réflexes que vous avez adoptés à force de travailler avec Baseline? Le genre de chose qui te suit dans tous tes projets.
Luc :
Absolument, il y a plusieurs principes que j'ai adoptés grâce à ma collaboration avec Baseline et qui me suivent maintenant dans tous mes projets. Un des réflexes les plus marquants est l'importance de prendre le temps de bien comprendre les besoins réels avant de se lancer dans le développement. On a eu plusieurs rencontres avant même d'arriver à voir le logiciel en place, ce qui nous a permis de vraiment savoir comment ça marchait et de s'assurer que le produit final répondait aux attentes.
Un autre principe est de rester flexible et ouvert aux ajustements en cours de route. Par exemple, on avait deux projets en parallèle — la gestion de librairies et les recommandations automatisées. On a dû mettre l’un des projets en suspens pour se concentrer sur ce qui apportait le plus de valeur immédiate. Cette capacité à prioriser et à s'adapter est devenue essentielle dans ma façon de gérer les projets.
Grâce à l'intégration de l'IA, j'ai pu vendre des livres que je n'aurais probablement pas vendus autrement, et c'est prouvable hors de tout doute. Un exemple concret : lors de la fête des pères, une employée clé ne pouvait pas travailler, et la gérante, bien que compétente, ne connaissait pas aussi bien les livres spécifiques. Un client cherchait un livre pour son père. Grâce au système de recommandation et à la RFID, la gérante a pu trouver un livre sur l'automobile qui était en stock et le vendre immédiatement sans avoir une connaissance approfondie du catalogue.
On a vendu trois livres ce jour-là, uniquement grâce à ce système, sans que la gérante connaisse tous les titres. Ce genre de situation prouve que, quand les gens se déplacent en magasin, l'expérience client est nettement améliorée grâce à la technologie, tout en préservant la connexion humaine et en répondant à des besoins spécialisés. C’est cette combinaison de technologie et de service personnalisé qui, pour moi, représente l’avenir du commerce. Ces leçons, je les applique maintenant systématiquement dans tous mes projets.
On en a plein le feed des prophètes de l'IA qui promettent la lune avant même d'avoir construit une échelle.
Baseline, c'est l'anti-thèse de ça.
Ils prennent l'intelligence artificielle, l'adaptent à ta business, et s’assurent que ça rapporte concrètement. Dans le cas de Librairie Martin, ça vend littéralement des livres qui seraient restés sur les tablettes. C'est pas un pitch deck, c'est du cash dans la caisse.
Alors si t'es tanné du bruit et que t'es prêt pour du concret, parle à David et sa gang. Ils te diront pas ce que tu veux entendre; ils te diront ce que tu peux vraiment faire avec l'IA dans ton contexte.
Et c'est ça, l'affaire avec Baseline: ils partent pas de la technologie pour trouver un problème. Ils partent de ton problème, et trouvent la tech qui va le régler.
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