Aujourd’hui sur le pod, je jase avec Maxim Garant-Rousseau, Product Marketing Manager chez Amilia, un SaaS de gestion des activités en ligne.
On explore son parcours de carrière, qui passe par skateboard & cyclisme pour atterrir dans la tech & le product marketing.
J’ai trouvé ça très cool de voir comment se marketer comme athlète l’a fait tombé dans la scène tech. On a été capable de tirer de bons parallèles entre sport & carrière — ça m’a même donné le goût de faire un pod spécial avec ma soeur, shoutout ALN.
On finit par explorer les particularités et défis qui viennent avec un gig de product marketer, que ça soit dans un SaaS bootstrapped ou financé. C’est une discipline qui peut sembler floue pour certains, mais c’est ultra critique de réussir cette partie-là. Donc on geek out là-dessus en masse : lancements, updates, messaging, go-to-market, positioning, ventes internes vs. externes, etc.
Assez stoked de pouvoir highlight des belles carrières SaaS comme celle de Max — j’espère que ça va en inspirer et motiver une couple!
Ah, et Maxim me révèle tous les secrets de son implication dans la “Gravel Mafia” 😁
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Maxim Garant-Rousseau:Moi, je pouvais échouer avec eux, puis je pouvais apprendre, puis il y avait cette espèce d'ouverture et de tolérance à cette prise de risque, puis en même temps, une espèce d'audace. Vas-y, essaye. Nous autres, on a essayé plein d'affaires, ça a marché, fait que pourquoi t'essayerais pas ? Fait que, tu sais, ça, c'était vraiment, tu sais, j'appelle ça un peu les golden years de ma vie professionnelle, là. C'était fou. C'était juste, on essaye, on le fait, ça marche, ça marche pas. Moi, mais je te parle avec le sourire Ils ont un coup, on les a faits,
François Lanthier Nadeau: je repars avec mes souvenirs Je continue de vivre cette life jusqu'à mon dernier sourire What's up, folks ? C'est Frank Lanthier Nadeau. Bienvenue sur Sasface où on jase de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. Abonnez-vous et laissez-nous un review sur Spotify, Apple Podcasts ou votre plateforme préférée. Ça nous motive big time. On drop un épisode semaine minimum, juste des discussions sans filtre avec fondateurs ou employés clés en SaaS. Assurez-vous d'ailleurs que votre SaaS est licité sur SaaSforce.com Il y a un bouton mot pour ajouter votre SaaS, il y a déjà au-dessus de 250 compagnies. Si vous cherchez un emploi ou un employé en SaaS au Québec, allez sur sasface.com slash emploi avec un S, c'est notre job board. Le prochain événement SASFace aura lieu à Québec chez Spectrum et Apple 13, jeudi le 29 février. Les billets sont dispos sur Evenbright, la bannière de notre site, et dans les show notes. L'invité est à confirmer au moment où j'enregistre ça, mais on prépare quelque chose de vraiment cool. La première retraite privée pour fondateur SASFace s'en vient tranquillement en avril. On a quelques candidatures déjà. Si vous voulez soumettre la vote, allez sur saspace.com ou écrivez-nous sur LinkedIn ou à bonjourhi.saspace.com. On vous enverra le formulaire et les détails. Aujourd'hui sur le pod, je jase avec Maxime Garin-Rousseau, Product Marketing Manager chez Amelia un SaaS de gestion des activités en ligne. On explore son parcours de carrière qui passe par le skateboard, le cyclisme pour atterrir dans la tech et le product marketing. J'ai trouvé ça très cool de voir comment se marketer comme athlète le fait de tomber dans la scène tech. On a été capable de tirer des bons parallèles entre sport et carrière, puis ça m'a même donné le goût de faire un pod spécial avec ma sœur. Shout-out à ALN pour ceux qui la connaissent. On finit avec Max par explorer les particularités et les défis qui viennent avec un gig de product marketer, que ce soit dans un SaaS bootstrap ou financé. C'est vraiment une discipline qui peut sembler floue pour certains, mais c'est ultra critique de réussir cette partie-là. Donc on geek out là-dessus en masse. Lancement. updates, messaging, go-to-market, positioning, vente interne versus externe, tout le kit. Fait que je suis assez stoked de pouvoir highlight des belles carrières SaaSes comme celle de Max. J'espère que ça va en inspirer puis de motiver une couple. Ah, puis Max me révèle tous les secrets de son implication dans la Gravel Mais. Alright, on passe au show.
Maxim Garant-Rousseau: On n'est pas périssés de l'univers,
François Lanthier Nadeau: nous sommes tous les potes de la mort. Je commence tout le temps le pod avec un mini-recap de comment on se connaît. Dans notre cas, ça va être assez bref. Tu veux-tu faire le recap ?
Maxim Garant-Rousseau: Ah oui, ben t'sais, je pense que les gens vont être sur le bout de l'ancien âge, mais c'est vraiment une grosse botte. Sur LinkedIn, t'avais partagé, Ah, on va faire un enregistrement chez WorkLeap. Ah oui, oui. Simon, tout ça. Mon chum Greg, qui lui aussi est en tech.
François Lanthier Nadeau: T'es pote avec Greg ?
Maxim Garant-Rousseau: Ben oui, je suis pote avec Greg.
François Lanthier Nadeau: Ah man, what ? tellement falloir qu'on s'en parle de ça offline. J'ai tellement d'affaires à dire sur Greg. Positif, là. Mais quel personnage, je te dis. On va se le dire.
Maxim Garant-Rousseau: Mais pour le bénéfice de nos auditeurs, passons à un autre appel. Mais bref, mon chum Greg écrit Yo Max, viens-tu ? Hey, c'est chez GX, c'est chaud. Ah oui,
François Lanthier Nadeau: il m'a tagué dans le poste.
Maxim Garant-Rousseau: Il m'a tagué. Puis là, moi, j'ai juste répondu un jeu de mots de père exceptionnellement mauvais. J'ai juste dit Ça se pourrait.
François Lanthier Nadeau: Exact. Alors moi, comme... comme un marketeur opportuniste que je suis, j'ai sauté sur l'occasion de répliquer. Quand j'ai vu ton profil pis ton titre, pis que t'étais chez Amelia tu sais, j'ai fait Hey, ça tente-tu de venir sur le pod ? Fait que... Moi,
Maxim Garant-Rousseau: j'ai dit oui à tout. Moi, j'étais genre Let's go ! Ok, on y va !
François Lanthier Nadeau: Non, fait que c'est cool, man. Pis pour ceux qui connaissent pas le jeu, pis tout ça, t'es-tu game de nous faire un petit recap de ton côté, comme, plus professionnel ou une petite genèse, là, d'où t'arrives, c'est quoi tes skillset ?
Maxim Garant-Rousseau: Ouais. Oui, déjà, je suis Product Marketing Manager chez Amelia aujourd'hui. Je roule ma bosse en tech depuis 13, 14, 15 ans, je ne sais plus. Ça fait un bout, j'ai fait plusieurs entreprises tech. Là, je suis chez Amelia depuis un an et cinq mois, quelque chose comme ça. Puis avant ça, toujours, je te dirais, les deux, trois derniers mandats, j'étais en product marketing. Ça fait que c'est vraiment devenu ma spécialité. Puis c'est vraiment pour ça, je pense, qu'on se parle aujourd'hui. Veux-tu le topo, genre, de la jeunesse, vraiment ? Ben, moi, je t'écris,
François Lanthier Nadeau: dis-le-moi, des highlights académiques. Mettons, t'as gradué ou fait quoi dans tes écoles, puis, mettons, les highlights carrière, genre, t'as commencé où, ça a été quoi un stepping stone avant que t'arrives chez Amélie, là, mettons.
Maxim Garant-Rousseau: Manager. Moi, j'ai... Probablement que t'auras pas beaucoup d'invités que leurs highlights commencent au Cégep. Mais, euh... Moi, j'ai... Mon fun commence au Cégep. Je suis allé au Cégep de Jonquière. J'ai fait Art et technologie des médias. profil radio. Imagine, on est en 2006 à 2009. C'est trois ans, c'est une technique. Je quitte la ville de Québec. Je m'en vais étudier à Jonquière en communication. Je m'en vais évidemment faire le party. Mais on arrive au même moment que Facebook. Le rise de YouTube, le rise des réseaux sociaux. Ça fait que c'est passé trois années à... à expérimenter évidemment en radio, en communication, tout ça, à développer ce côté-là du jeune professionnel, mais aussi à explorer les réseaux sociaux. Puis je te dirais, ça, c'est des points fondateurs qui m'ont comme suivi par la suite. J'ai fait, je t'ai mentionné en pré-show, j'ai fait mon stage au 107.5 à Québec, rock détente pour les vrais. Puis là, imagine, j'ai 20 ans, je suis à rock détente, on m'a dit Max, t'es bon, t'as le tour pour parler aux dames. de 35-55 ans qui aime Céline Dion. Moi je fais du skate,
François Lanthier Nadeau: moi je... Oh,
Maxim Garant-Rousseau: je trippe sur le punk rock, le rap, j'pense... Pas à ma place, t'sais. Pis à la fin, ils me disent Hey Max, t'étais super bon, on aurait un job pour toi à Drummond. Mais j'suis pas à Drummond, t'sais. Shout out à Drummond, c'est une très belle place, mais moi j'm'en allais pas là, t'sais. Pis côté, t'sais genre, moi j'étais bon sur les réseaux sociaux. J'ai utilisé les réseaux sociaux pour me faire connaître comme skateboarder, puis aller chercher des commanditaires, puis tout ça. C'est vraiment devenu mon laboratoire marketing. À ce moment-là, je ne savais pas trop ce que je faisais, mais j'étais allé, j'ai fait des vidéos sur YouTube, j'ai expérimenté avec Facebook, tout ça. Puis j'aime ça les réseaux sociaux, je connais ça. Puis là, j'ai écrit, je voulais m'en aller à Montréal, fait que là, j'ai écrit dans genre JobBoom Facebook. Puis hop, je cherche un... Il y avait... pas beaucoup d'emplois, mais un de ceux-là, c'était gestionnaire de communauté au cégep Marie-Victorin à Montréal. Là, je suis comme, all right, let's go. On se lance là. Fait que je suis allé, finalement, j'ai été séduit par mon dynamisme puis ma technique. Tu sais, le seul travailleur en communication à Montréal qui n'a pas de bac. C'était pas nécessairement un gros start, mais ça m'a comme permis un peu de partir dans le monde des adultes. Ça m'a fait skipper l'université.
François Lanthier Nadeau: puis à un moment donné j'ai compris que je pouvais pas rester là fait que j'ai commencé un certificat les soirs à l'université de Montréal en publicité un début j'ai envie de dire modeste mais qui m'a comme rapidement donné un peu la pica puis fait comprendre qu'il y a de quoi faire avec l'internet puis les réseaux fait que c'est comme ça que t'as sauté un peu dans la tech t'avais comme de la self-promotion un petit peu à faire par rapport à ton côté ta carrière de skateboarder ou whatever exactement moi j'ai Après ça, tu t'es dit, côté job, ça pourrait aussi être via ça, vu que j'aime bien ça quand même, jouer là-dedans et tout. Puis après, quand est-ce que ça commence à prendre une forme plus SaaS, plus product marketing,
Maxim Garant-Rousseau: mettons ? C'est littéralement la job d'après. J'ai été travailler chez Academos. À l'époque, ça s'appelait Academos Cyber Mettons. Le logo, c'est un soleil avec un A commercial au milieu. Fait que là, je suis quand même... Qu'est-ce que c'est ? C'est qui eux autres ? J'ai rencontré les fondateurs, la fondatrice Catherine Légaré, son équipe, toute petite shop, une douzaine de personnes, qui sont comme, on sait que notre produit a du bon sens, l'idée c'est de faire du mentorat en ligne, connecter des professionnels qui font des métiers intéressants, ou pas, juste des métiers, et des jeunes qui sont dans des cours d'orientation au secondaire. C'est ça vraiment la genèse de ça. Elle est venue me chercher pour... J'ai envie de dire Hitler Whiz, de l'internet, des réseaux sociaux, de la plateforme. Mais là, j'étais comme, OK, mais ce n'est pas si sharp que ça, ce que vous faites. Ils m'ont dit, non, non, non, on va faire un pivot. On devient un vrai réseau social de l'orientation. On fait un rebranding. On fait un paquet de trucs super cool, des gros projets. qui était super excitant pour un gars de 22-23 ans qui s'ennuyait un petit peu au cégep, dans un job un peu fonctionnaire. Fait que là, j'étais genre Ok, cool, let's go Puis ça, ça m'a vraiment lancé dans le SaaS. Academos a été pris sous l'aile de Mirego, que tu dois bien connaître. Fait que là, Mirego, je te dirais, c'est eux qui m'ont donné la vraie piqûre de la tech. Fait de comprendre le SaaS, fait de comprendre c'est quoi l'acquisition. les metrics de performance d'une plateforme. Puis ça, je te dirais, c'est vraiment devenu mon... Ça a été ça, le vrai déclic. Puis ça a été une expérience hyper formatrice. Puis là, tu sais, rebranding, pivot. Commencer à hang out avec du monde en tech pour vrai, parler de ces metrics-là. Puis j'étais avec des gestionnaires qui étaient comme, vas-y, tu sais, là, j'ai dit, hey, j'ai entendu parler de Growth Hacker. Right, 2015, genre. Ah, bien écoute,
François Lanthier Nadeau: je suis passé par là aussi, même.
Maxim Garant-Rousseau: Puis là, ma boss m'a dit, tu peux avoir le titre que tu veux, mais il faut que tu assumes et il faut que tu ailles chercher le training. Fait que là, je me suis mis à tout lire ce que je pouvais là-dessus, les livres, les trainings, les blogs, you name it. Puis je suis devenu growth hacker pour Academos. Puis c'est vraiment parti comme ça. Puis j'avais ma métrique d'acquisition puis l'usage du produit. Puis là, je faisais bouger ça peu à peu. Puis ça, ça m'a donné le step d'après pour aller chez G-Sort, qui est maintenant à Workly. Eux aussi, à l'époque, en 2016, cherchaient encore un growth hacker. On était vraiment à la fin de la tendance. Puis après, on commençait à retirer ces mots-là de nos LinkedIn. Je ne sais pas en quelle année tu en as lu ça.
François Lanthier Nadeau: T'avais-tu lu le livre de Ryan Holiday, Growth Hacker ??
Maxim Garant-Rousseau: J'avais, oui, ça fait longtemps. J'avais toutes ces affaires-là, j'avais tout dabé. C'était marquant, mais au final, c'était comme, tu fais du marketing, tu fais de l'acquisition.
François Lanthier Nadeau: dans un produit. Ça exploite une folle psychologique, la notion de hack, la notion de raccourci, la notion de cheater un petit peu un système ou d'aller plus vite. Je pense que ça fait rêver beaucoup les entrepreneurs et les gestionnaires. Il y en a qui marchent.
Maxim Garant-Rousseau: Je pense que c'est un mindset. Je pense que c'est une lecture de genre tu vois mon parcours, je ne suis pas allé à l'école, ce n'est pas un parcours si... traditionnel que ça. Tu peux hacker mon chemin, j'ai envie de dire, dans ce monde-là en utilisant mon sport comme levier. Je comprends la lecture de dire, on regarde un problème d'un angle différent et comment on peut l'approcher, mais je n'ai pas vu souvent des hockey stick curves dans ma carrière, malheureusement. Ce n'est pas si facile que ça d'exécuter ça et de vraiment trouver le hack, la faille dans le système.
François Lanthier Nadeau: Moi, j'ai l'impression que c'est des bonnes manières de faire des espèces de sprint ou de burst d'utilisation ou de learning sur le market ou whatever. Mais c'est rare que hack rime avec scale, genre, justement, comme tu dis. Fait que, non, je te file là-dessus. Fait que là, t'as fait combien de temps chez Jsoft WorkLeap ?
Maxim Garant-Rousseau: Yeah. Fait que Jsoft moi, quand j'étais là, c'était pas encore WorkLeap. J'ai fait six ans là-bas. Puis derrière ça, c'est vraiment été... l'université de ma carrière à ce moment-là. J'arrive chez Gsoft. Eux, ça va bien quand même déjà, c'est une campagne de compagnies de produits. On fera pas l'histoire, tu veux dire, ouverte amplement avec GR. Mais bref, moi j'arrive, il me dit en entrevue, l'anecdote vaut la peine quand même, le CMO de l'époque qui est clairement en train d'essayer de me convaincre, il est comme Hey, tu veux travailler avec Maxime ? Il me dit Hey, toi, sais-tu faire ça un kickflip ? Ouais, ouais. Je te fais un skate, veux-tu une démo, quelque chose ? Puis là, il dit, on va bâtir une rampe de skate ici. OK, man, je capote. Tu sais, c'était un peu le début de cette époque-là, des Golden Years, puis ça. Donc, six ans là-bas, on part. Tu sais, je suis plus un growth hacker, mais tu sais, on va se le dire, c'était plus marketer généraliste pour le produit Office Vibe. Super. J'étais genre l'emploi. L'employé, 12 d'Office Vibe, peut-être 200 chez G-Soft rendu là. assez tôt dans nos vies, beaucoup de choses qui restent à faire. Mais moi, c'était un endroit où j'étais confortable dans une espèce de chaos, la start-up, de trouver, de faire marcher ça finalement. Là, on avait une couple de clients, on avait un peu de sens, mais ce n'était pas encore le succès que c'est aujourd'hui. J'ai fait ça une couple d'années, puis j'étais un espèce de marketeur généraliste qui un peu brassait la soupe entre les spécialistes. J'avais des designers, SEO. le dev, web, il y avait un paquet de monde compétent autour de moi, super bon gars de content. C'est comme comment on fait lever la sauce, comment on fait des campagnes pour... générer de l'acquisition et de l'intérêt pour notre produit.
François Lanthier Nadeau: Comment tu as... Est-ce que tu as décidé à un moment chez Academos, OK, j'ai fait le tour de certains trucs, j'ai envie d'essayer sur une nouvelle industrie ou des nouveaux défis, puis tu as Outreach Worklip ou c'est quelqu'un que tu connaissais là-bas qui t'a dit, viens rentrer avec nous. Comment ce boulot de carrière arrive dans ta vie ?
Maxim Garant-Rousseau: C'est ma game de SEO. J'avais Growth Hacker dans mon CV. Je suis un peu con. JSOFT cherchait un growth hacker, je pense qu'ils avaient eu la piqûre de Hey, ça, c'est le next big thing, on veut ça dans notre équipe Il y avait déjà deux gars qui faisaient Max et Guillaume, qui faisaient ce rôle-là chez JSOFT. J'avais ça dans mon CV, donc je pense qu'ils ont juste fait comme Il y a un autre dude à Montréal qui sait faire des kickflips et qui a ça dans son CV, must be good C'était quand même une sacrée entrevue, mais j'aime dire que c'est eux qui sont venus me chercher.
François Lanthier Nadeau: Très cool. Parenthèse, t'as-tu déjà écouté les séries de vidéos de Berrix, que c'est des pro-skaters qui sont en char et qui crient à du monde qui skate. Hey, do a kickflip.
Maxim Garant-Rousseau: Mon rêve, même.
François Lanthier Nadeau: C'est bon,
Maxim Garant-Rousseau: hein ? C'est malade. C'était comme un... Des fois, j'en ai rêvé d'être en Californie. Faut que Eric Kasten m'arrête pour faire un kickflip.
François Lanthier Nadeau: Je l'aime, un kickflip qui me donne des choses. Non, c'est trop nice. OK, fait que là, tu fais un bon boulot. J'imagine que tu as une tonne de learnings. Est-ce qu'Amelia, c'est le next step ? Ou tu as fait...
Maxim Garant-Rousseau: Ouais.
François Lanthier Nadeau: Tu parles de major. Donc,
Maxim Garant-Rousseau: il s'est passé un truc. Je pense qu'avant d'aller chez Amelia, il s'est passé une couple d'affaires, dont marketer généraliste à product marketer.
François Lanthier Nadeau: OK, ouais. How does that...
Maxim Garant-Rousseau: Je vais te parler de ça. Vas-y. Product marketing, un peu comme Growth Hacker l'était, product marketing devenait le nouveau... terme, qui commençait à bubble en 2018, 2019. C'était pas brand new, mais c'était comme, ça redevenait tendance, on pourrait dire. Je te vois visiter.
François Lanthier Nadeau: En fait, je me rends compte que j'ai aucune idée c'est quand la première fois que j'ai entendu parler de ça.
Maxim Garant-Rousseau: Ouais, pis là, il y a du monde qui va me dire, mais de tous les temps, on fait du product marketing, mais mettons, c'est une espèce de tendance. Faut pas. Arrivait là, pis c'était un timing intéressant, où on avait des problèmes. très normal d'une startup qui commence à scaler. On parle de 12 à 30, 40 employés. Notre acquisition stagne un peu. Plus de compétiteurs qu'avant, plus de clients qu'avant. On a plus de gens qui ont peut-être des attentes envers nous et nos releases sont un petit peu ordinaires. On ne fait pas la job de product marketing, finalement. C'est tous des symptômes, je pense, qui ont fait que moi, j'étais... Je voyais ça, je savais pas c'était quoi, j'ai googlé mes symptômes, j'ai trouvé Product Marketing, j'ai fait C'est moi ça ? C'est moi ça ? Puis j'ai proposé ça à JR, puis il a dit Ah ouais, cool ! Ok, prouve-moi que ça marche, puis si ça marche, ce sera ta job. Fait qu'il y avait l'espèce d'ouverture à ce que j'expérimente de ce côté-là, puis clairement, les symptômes, ils avaient déjà vu. Fait que c'est comme ça que ça a marché, fait que là, j'ai fait une couple d'années. en product marketing chez Gsoft. Je pense que j'ai fait un bon case pour le product marketing parce qu'on en a engagé plusieurs autres après, on a fait une équipe, tout ça. Au bout de six ans, je pense que j'avais fait un peu humblement le tour du HR tech. Je pense que là, il fallait que je passe à autre chose. Je venais d'avoir un bébé. J'ai pris une petite pause avant d'aller m'essayer dans un autre startup, une compagnie d'Ottawa qui s'appelle Relogix. J'ai fait 11 mois là-bas, je me suis ennuyé à mort. Il avait besoin de product marketing, mais il n'était pas prêt à recevoir la médecine. C'est comme si ça ne marchait pas. C'était peut-être culturel aussi. Bref, 11 mois là-bas. Puis là, Amélie j'ai un ancien collègue de chez Workleap qui m'a écrit que Slide en médium. Puis, c'est arrivé au bon moment. C'est comme ça que j'ai commencé chez Amélie.
François Lanthier Nadeau: Nice. Je ne sais pas si c'est une bonne observation, mais j'ai l'impression que, mettons que tu prends la notion de travailler en produit, ça, à la base, et après ça, tu regardes une personne qui est programmeuse, mettons. Les programmeurs risquent de se tanner de la tech stack avant autre chose. Ou, tu sais, mettons qu'il n'y a pas de problème culturel dans la compagnie ou quoi que ce soit. Tu sais, tu es toujours dans la même tech stack. ton désir d'avoir de la diversité va peut-être resurfacer par rapport à la tech stack. J'ai l'impression que les marketeurs, mettons, en contraste... Quand t'es en produit pis en SaaS, tu parles tout le temps de la même industrie. Pis c'est quelque chose que même moi, comme marketeur pendant longtemps, avant d'être CEO chez Snipcard, je commençais à être tanné même de parler des e-commerce après 8 ans, mettons. Fait que je me demande s'il y a pas un genre de parallèle là, où est-ce que maintenant t'es comme, j'adore ça le marketing, j'adore le produit ou quoi que ce soit, j'ai juste le goût de parler d'autres choses. Ça m'a comme fait penser à ça.
Maxim Garant-Rousseau: Le parallèle, je peux peut-être le faire avec le cycle de la vie et des passions. Bear with me. Tu sais, c'est une année, l'exemple du HR tech, le hack pour devenir bon, puis bien comprendre ton audience, puis avoir du bon messaging, du bon copy, des bons insights pour le produit, c'est vraiment de plonger dans l'industrie, de lire tout ce qu'il y a à lire, puis de t'étourdir avec ça. Dans mon année, je ne suis pas frontièrement un gars de HR. passionné par ce monde-là. À un moment donné, six ans, tu fais le tour. Je pense que c'est des cycles. Tu as besoin d'un certain temps pour devenir excellent et de bien comprendre une industrie. Tu ne peux pas faire ça en deux mois. Je pense que ça prend quand même un certain temps. Mais à un moment donné, le skate, je me suis tanné. Je suis passé au vélo, par exemple. Je pense que ça prend des changements dans la vie. Avec ?
François Lanthier Nadeau: Fair enough, man. Lanthier Nadeau avait déjà dit dans un pod plus tôt qu'il était comme... C'est correct que ta vie se déroule en saison. Puis qu'en fonction de la saison, t'as besoin de différentes choses. Avant qu'on explique c'est quoi, Amelia, j'ai justement quelque chose à te demander par rapport au vélo. Parce que t'as comme mentionné à quelques reprises ces choses-là. Quand j'ai fait mon espèce de stalking de préparation pré-show, j'ai vu que t'étais affilié avec la Gravel Mais. Fait que j'aimerais juste ça que tu nous dises, mettons, y'a-tu un lien avec, c'est quoi ça, la Gravel Mais ?? Pis j'ai comme un petit traumatisme de Gravel parce que la ville du Lac-Beauport refuse d'asphalter ma rue qui est en Gravel, fait que... Ok,
Maxim Garant-Rousseau: la boîte de Pandore, toi, écoute, la Gravel Mais c'est pas grand-chose, c'est un petit projet que j'ai avec des amis pour... Attends, comment ça appart ? Le vélo ? On fait du cyclisme de gravel. Donc là, c'est un sport qui est en émergence depuis quelques années. On roule sur des routes de gravel. Il y a des courses de gravel. C'est vraiment devenu un sport. C'est plus le vélo de route, c'est le vélo de gravel. Il y a une industrie, il y a des vélos spécifiques. Il y a vraiment un monde là. OK,
François Lanthier Nadeau: c'est bon.
Maxim Garant-Rousseau: Puis deux amis à moi, Andreas et Jasmin, et moi, donc on s'est mis à triper là-dessus. Pas si tôt que ça, mais un peu early, avant que le grand public soit en adoption à ça. On allait dans la cour arrière d'un bike shop d'un de nos amis, puis on tradait des parts de gravel. On s'est nommé un peu comme ça, la Gravel Mais parce qu'on tradait des parts de vélo. Puis après ça, on voulait rider avec du monde, on voulait faire connaître cette discipline-là. On a créé la Gravel Mais plus officiellement, où on fait des rides weekly l'été, au printemps, puis à l'automne. Je dis l'été, puis c'est le printemps, puis l'automne. Pendant la saison de cyclisme, on fait des rides de vélo. C'est devenu ça. C'est comme devenu un peu notre façon d'être une voix dans le cyclisme sans devenir des espèces d'influenceurs de bicycle. C'est comme mon espèce de façon de parler de vélo sans ennuyer mes amis sur les réseaux sociaux. C'est comme ma personnalité cycliste est cachée là.
François Lanthier Nadeau: Tu as bien marketé cette partie-là de ta vie. C'est cool, man. Ça m'a fait découvrir ce sport-là tout court. Genre quand je scrollais sur ton Insta et je checkais un peu tes links et tout ça. Il y a beaucoup de high performers, mettons, en tech, qui ont soit des vies parallèles ou des vies antérieures d'athlètes. Je pense que c'est ton cas. Est-ce que t'es dans le qu'on parle un peu de justement ce que ça t'a appris par rapport à, je sais pas, mindset, croissance, défis ? Parce que t'as eu des sévères blessures, j'ai checké une couple de stories. Ouais. La plus grosse blessure que tu as eu comme cycliste, c'était ?
Maxim Garant-Rousseau: Oui, bien oui. Donc, avec plaisir, parlons-en. La plus grosse blessure que j'ai eu en cycliste, c'était en 2019. Je faisais les mordis cyclistes de la Chine. C'est pas mal la course de vélo sur route. Et humblement la plus rapide au Québec. Ça a l'air d'être du NASCAR. On part à 100-120 de route sur une ligne de départ. On fait un quatre-coings, j'imagine, le tour de... Une boucle d'à peu près 1.2 km, tu finis ta course à 50 km heure de moyenne pendant 50 km. Ça fait que c'est hyper intense. Puis je commençais à pogner la twist, c'était vraiment dur, mais j'ai finalement level up assez pour être capable de rouler avec le peloton des mordus cyclistes. J'étais pas là pour gagner honnêtement, juste le défi d'être capable de finir un mordu cycliste c'était déjà un big deal. Puis là j'étais rendu capable, cette année-là j'allais aller dans les points, j'allais commencer à foutre le trouble un peu. Puis première course de la saison, j'ai pogné la clôture à littéralement 60. Tu vois sur mon Grain sur Strava là, ça fait... 60 km heure, zéro. Puis, je te dirais que ça, ça a été vraiment le début de la fin des sports compétitifs pour moi. Ça a été l'accident de trop, probablement. Mais ouais, ça, je te dirais. Je roule encore avec plaisir beaucoup. Je veux me dépasser encore, mais ça, ça a été la...
François Lanthier Nadeau: Puis, y'a-tu, parce que t'as été, t'as fait du skateboard, t'as découvert sur la course automobile aussi, t'as fait du longboard.
Maxim Garant-Rousseau: genre downhill c'est ça c'est du longboard de downhill ça je te dirais c'est ça le sport le gros highlight le skate c'est tout le temps un espèce de référent mais à un moment donné en 2006 j'ai essayé un longboard puis là j'ai fait ok c'est hot ça va vite j'aime ça puis là à un moment donné je parle par le jorgeuse puis j'étais ah il y a des courses premier rendu en bas puis là j'ai commencé à faire des courses de ça puis j'ai fait ça pendant presque une décennie des courses de longboard puis assez pour me rendre au plus haut niveau qu'il y avait là-dedans. J'ai fait la Coupe du monde pendant une couple d'années. Tu pars, tu fais les courses au Québec, tu vas au Canada, tu vas en Ontario, Vermont. Tu es comme, je vais aller au BC, il y a une grosse scène là-bas. C'était toute mon histoire de marketing pour aller chercher aussi du sport et de l'équipement.
François Lanthier Nadeau: Exact. C'est ça. Parle-moi un peu de ça parce que, as-tu l'impression qu'il y a des MVP de tes skills en marketing ou en… en marketeur qui sont nés un peu dans la promo de ta carrière ou quoi que ce soit. Parce que, tu sais, ma soeur, c'est une athlète internationale, puis veut-veut pas, le sport, le talent brut, c'est une chose. Fait qu'au même titre que le produit, le code, les fonctionnalités brutes, ça a une valeur. Mais si c'est pas bien communiqué puis commercialisé dans le monde, puis il y a pas d'attention là-dessus, ben ça vaut pas grand-chose. Fait qu'il y a un beau parallèle là, je trouve. C'est pour ça que je décide de dig un peu.
Maxim Garant-Rousseau: Allons-y. Mais oui, je suis persuadé que j'ai bâti mon MVP de ma carrière là-dessus. Tu sais,
François Lanthier Nadeau: parce que tu vas chercher des sponsors, tu vas chercher du genre plus… Ben oui,
Maxim Garant-Rousseau: c'est ça. Tu veux de l'aide un peu, tu veux de l'équipement. C'est un sport méconnu aussi.
François Lanthier Nadeau: Fait qu'il y a une package de plus de champions du sport. Ouais,
Maxim Garant-Rousseau: c'est ça. Puis là, moi, c'est mon edge. Ah oui, c'est ça. C'est que moi, à talent égal, je suis un meilleur communicateur. C'était ça mon différenciateur dans ce marché-là. Ou, on va se le dire dans le monde du skateboard, c'était pas tout le temps les gars les plus allumés, les plus présents, on va pas dire stone. Moi, j'étais un gros différenciateur. Moi, j'arrive, je suis bilingue, je suis capable de communiquer, je suis capable d'utiliser le web, je suis capable de gagner des courses, puis je suis capable de serrer des poignées de main quand je vais dans des skate shops pour vendre ton produit. Moi, c'était mon gros différenciateur. Puis je pense qu'il y a des gars bien meilleurs que moi. qui ont eu bien moins de support que moi parce que j'ai su utiliser l'Internet et le marketing à mon avantage.
François Lanthier Nadeau: Je veux dire, marketing as a moat, puis juste avoir une share de la voix ou de l'attention dans un marché, même si ton produit est 10, 20, 30, 50 moins bon que l'autre, ça peut être game changer. Je pense qu'il y a une petite belle leçon dans le marketing pour les SaaS dans ce que tu dis là. C'est hot parce que ça te donne... de l'exposure à la communauté, mais en ligne, right ? Fait que community building, à la création de contenu, puis à la promotion de contenu, que ce soit vidéo ou texte ou image. Après ça, les partnerships, la vente, d'aller chercher. Fait que c'est important pour moi d'highlighter des moments de vie qui façonnent un peu des carrières pour que le monde puisse s'inspirer aussi, puis voir comment transposer des connaissances ou aller chercher une expérience dans X peut t'aider dans Y aussi. Fait que c'est vraiment cool, man. Puis là... Je me dis, si tu as des collègues d'Amelia qui écoutent, ils vont dire, Chris, quand est-ce qu'ils vont parler ? Quand est-ce qu'ils vont parler ? Dis-nous donc, genre, en deux, trois lignes, Amelia ça mange quoi en dehors ?
Maxim Garant-Rousseau: Amelia c'est un logiciel d'inscription à des activités. On aime dire que c'est le SaaS pour mettre en marche, gérer et vendre vos activités en ligne. C'est vraiment autant l'inscription que le back-office, le back-end, la gestion des opérations d'une... une organisation qui fait des activités.
François Lanthier Nadeau: Puis donne-moi un exemple d'une organisation puis d'une activité, mettons, pour que ça soit un peu plus concret dans ma tête.
Maxim Garant-Rousseau: OK. Fait que mettons récemment... Je vais parler d'un exemple pour un gars de Québec. La Vibe de Québec s'est rendue un de nos clients. Puis il y a quelques semaines à peine, on a fait l'inscription des cours de natation pour les gens de Québec. Il y avait 2500 places disponibles. On a mis ça en ligne. Donc, on a aidé, par exemple, les piscines locales de la Vibe de Québec à mettre en ligne le cours de natation pour les gars de 0-3 ans, 3-4 ans. Tu comprends ? Donc, on a institué, mettent leur offre en ligne. OK. Nice. Donc ça, ça permet après ça, donc on l'aimait en vente, puis après ça, toute la gestion de ça, quel enseignant s'occupe de tel groupe à tel moment, les horaires, l'inscription, la gestion des présences, dans les formulaires d'inscription, y'a-t-il des allergies, y'a-t-il des choses à savoir, donc c'est vraiment tout ça qu'on gère de A à Z, puis évidemment le paiement, puis même genre les facilités de paiement, t'sais, imagine des familles qui ont peut-être besoin de payer par versement, par exemple, on offre ces facilités-là, fait que des trucs comme ça qu'on offre, c'est assez large. Mais c'est tout relié, je te dirais, aux activités. Beaucoup pour le marché des villes. Donc, aux États-Unis, c'est le Park and Recreation, qui est le nom, je te dirais, de la niche. Plus au Québec, au Canada, c'est plus les villes qu'on va après. Tout ce qui est SMB aussi, donc les gyms, Charles Dion cours de danse, yoga, you name it. Ça, on en a fait beaucoup, beaucoup. Puis, un peu plus récemment, là, on va vers le marché des non-profits. Fait que YMCA. les JCC, Boys and Girls Clou tous ces trucs-là, c'est aussi des gens qu'on va servir. Peut-être des gens qui mettent en marché des activités et du membership. Fait que tu peux imaginer qu'on a un pas pire temps avec ça.
François Lanthier Nadeau: C'est hot, man. C'est très cool. Puis, peux-tu me donner un portrait un peu plus métrique de la chose ? Genre, juste lance-moi une couple de chiffres pour qu'on ait une idée de grandeur.
Maxim Garant-Rousseau: Ouais, donc Amelia, quand même une quinzaine d'années d'existence.
François Lanthier Nadeau: OK.
Maxim Garant-Rousseau: Donc, on a lancé en 2009, on est rendu 130 employés.
François Lanthier Nadeau: OK.
Maxim Garant-Rousseau: On a 1500 clients. Un chiffre qu'on aime un peu flexer sur notre website, mais quand même 2,6 milliards de dollars de transactions qui ont été process par notre NLU. Ils ont fait des cotonotations sur nous. C'est fou, hein ? Fait que, gars, c'est tout le temps drôle à dire, mais tu sais, il y a de l'argent dans le monde des activités puis des trucs.
François Lanthier Nadeau: Ah, puis c'est pas intuitif, man. C'est pas intrusif parce que moi, je lis la home page Amelia quand je faisais de la research pis tout ça. Pis j'ai un ami et client aussi qui est dans le domaine plus des activités. Olivier Rousseau avec Activity Messenger, Super. qui font aussi pis tout. On dirait que instinctivement tu lis ces trucs-là pis t'es comme... Ok, genre sport et loisirs, municipal, ça coûte 5$ s'inscrire à un cours dedans, what the fuck, tu sais. Mais la vérité c'est que quand tu le vois... Dans une optique, je pense, de scale. Genre, une ville, tu sais, il y a combien de monde qui habite dans une ville ? Il y en a combien de ceux-là qui vont vouloir s'inscrire ou participer à des activités ? Puis c'est récurrent, c'est sur des saisons. Fait que c'est vraiment hot de voir le business case derrière cette espèce de front-là qui est peut-être moins sexy ou intuitif que marcher pour une espèce d'entrepreneur SaaS ou whatever.
Maxim Garant-Rousseau: C'est intéressant que tu amènes ça. C'est un des points que je voulais certainement parler. C'est vrai que des fois, en SaaS et en B2B, ce n'est pas toujours les affaires les plus sexy et tiny. Mais quand tu t'attardes deux minutes, comme tu dis, c'est d'un point de vue business model. Maintenant que je suis parent, tu comprends la valeur des cours de notation, les camps de vacances, les trucs, les dépenses annuelles que tu budgètes et que tu fais chaque année. J'entends parler de parents qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants aux camps de vacances et qui paieraient, s'ils pouvaient payer deux fois plus cher pour les inscrire à un camp, ils feraient pour qu'il y ait une place. Fait que là, tu as un client qui... hyper, j'ai envie de dire, vulnérable, qui est prêt à déployer de l'argent. Tu as des villes qui ont de la misère à offrir ce produit-là, qui n'avaient pas la tech pour soutenir autant d'inscriptions. Tu sais, c'est comme un X vraiment intéressant, puis on n'a vraiment rien vu encore. Il y a du growth possible en masse.
François Lanthier Nadeau: Je suis curieux, juste rapidement, mais on dirait que j'ai comme fait un saut quand tu m'as dit que ça faisait déjà 15 ans que ça existait. Y a-tu eu des gros... pivot qui valent la peine d'être mentionnés ou pas nécessairement ?
Maxim Garant-Rousseau: Oui, peut-être en vitesse, le gros pivot, c'est qu'au début, on était vraiment une plateforme dédiée aux danses et cheerleading. On faisait de l'inscription pour la danse et le cheerleading, très SMB, très entrepreneur privé. Il y a eu le gros pivot vers Park & Recreation il y a quelques années. Je pense que ça a été super notable. Un petit peu après, je pense qu'il y a un autre fun fact quand même. Notable, c'est qu'on a eu 30 millions d'investissements en 2022. La gang d'Investissement Québec, EDC, puis le Fonds de croissance de l'entreprise du Canada qui ont vu beaucoup de potentiel dans la médecine.
François Lanthier Nadeau: C'est vrai, Max d'Investissement Québec m'avait parlé de vous quand on était allé se promener un peu à Montréal. Ok, ça c'est super legit, je trouve, comme moment chapitre du passé. Mettons que je zoomine sur ton expérience dans cette compagnie-là. Ce que je trouve intéressant, c'est que tu viens de dire justement, bon ben récemment, je ne sais pas exactement quand, mais on a eu un 30 millions de funding. 2022. 2022, super, thanks. Puis vous êtes 130, ça a grandi, beaucoup de volume de transactions, etc. Il y a eu une certaine ampleur, je pense, à... la compagnie aujourd'hui, puis aussi une réalité de croissance qui est financée par du capital de risque, entre autres. Alors que ton autre grosse expérience marquante par le passé, c'était très bootstrap, right ? J'ai l'impression que chez Gsoft maintenant WorkLeap, ça a été long avant qu'il y ait de l'argent externe qui touche à ça, du moins de ce que j'en comprends. Je le comprends si je l'ai fait l'entrevue. Fait que... Fait que j'ai le goût de comparer un peu ces deux trucs-là. C'est-à-dire que toi, comme key player, comme product marketer ou marketer plus généraliste avant, qu'est-ce qui change dans ton day-to-day un peu dans une business funded versus bootstrap ?
Maxim Garant-Rousseau: Je pense que, évidemment, j'ai juste mon histoire. Parfait, c'est de ça qu'on parle. C'est ça. Il y a probablement d'autres réalités. Je pense qu'il y a de ma lecture. du bootstrap ou du moins de ce que j'ai vécu avec Gsoft, c'est que t'sais, on avait... Je veux dire, t'sais, t'as rencontré Guillaume, tu connais Simon, t'as vu un peu les gars, ils ont confiance, ils sont ambitieux, ils n'ont peur de rien. Et en même temps, ils étaient un peu naïfs. Ils avancent, c'est comme Hey, on va faire ça, on va faire Office Vibe, let's go. Puis Hey, on va faire du Product Marketing, GR, OK, vas-y, montre-moi ça. Fait que j'avançais, je te dirais, en même temps qu'eux. En même temps qu'eux apprenaient et développaient leur compréhension. Ça résonne beaucoup pour moi, ça. Ça ressemblait à ça. Le monde du produit. Ben, c'est ça. Moi, je pouvais échouer avec eux, puis je pouvais apprendre. Puis il y avait cette espèce d'ouverture et de tolérance à cette prise de risque. Puis en même temps, une espèce d'audace. Vas-y, essaye. Nous autres, on a essayé plein d'affaires, ça a marché. Fait que, pourquoi t'essaierais pas ? Fait que, tu sais, ça, c'était vraiment... Tu sais, j'appelle ça un peu les golden years professionnels. C'était fou. C'était juste... On essaye, on le fait, ça marche, ça marche pas.
François Lanthier Nadeau: C'est marrant.
Maxim Garant-Rousseau: JR, qui était mon boss direct, il était tout le temps game, tout le temps curieux de le faire. Puis qu'à un moment donné, je pense qu'il a développé sa compréhension du product marketing puis de ses coûts du bon product marketing. Il est devenu un gestionnaire beaucoup plus exigeant avec le temps. Puis je pense probablement que maintenant, il est encore plus exigeant parce qu'il me veut plein. Mais à l'époque, je pense que ça m'a permis vraiment d'apprendre puis de faire ma main au product marketing. Tu sais, il paye les formations, vas-y, va apprendre. Il y avait cette espèce de luxe du temps, peut-être, de l'audace.
François Lanthier Nadeau: J'ai quasiment le goût de faire copier-coller sur comment je me suis senti en développant le marketing chez Snipcard. Ça a été long, mais je catche qu'il y a une notion de ce que je faisais qui était du product marketing, tout ce qui était plus positionnement, c'était comme, je le brandais pas comme ça, mais le luxe du temps, de l'expérimentation, le sentiment d'être empowered, de genre, c'est correct, vas-y, essaie des affaires, pète-toi la gueule, we'll figure it out ensemble. C'est drôle parce que je te jure, mot pour mot, quand je parlais avec mon ancien collègue, avec Charles Ouellet, on parle des Golden Years aussi, même chose qu'il disait. Fait que c'est vraiment cool d'entendre ça.
Maxim Garant-Rousseau: Ouais, fait que bref, super belle époque. En contraste, VC Funded, c'est ça qui est drôle, ça a l'air d'être super Golden Years, super smooth, puis VC Funded, ça l'est pas pantoute. Non, c'est quand même correct. Je pense que là, il y a aussi une maturité. qui est prise par rapport au product marketing. C'est plus nouveau, c'est plus innovateur faire du product marketing. Là, il y a une lecture de c'est quoi qui marche, c'est quoi qui est important, puis c'est quoi du bon product marketing. Le board a une idée de ça, les gestionnaires ont une idée de ça. On n'a évidemment pas le luxe du temps. On a un certain runway, on a de la croissance, mais on n'a pas autant le luxe du temps. Les attentes sont plus grandes aussi. On m'a engagé comme Product Marketing Manager. On ne m'a pas engagé comme, on va lui donner une chance et on va essayer le Product Marketing avec Max et on ne connaît pas ça. On verra ce que ça donne. Il y a ça aussi, les attentes sont plus grandes. Le contrat, je pense, c'est plus grand aussi. Dans le sens qu'il y a, là, on est tout courant des enjeux, on est tout courant des choses qu'il faut régler. Max, on t'engage pour ça, on veut te chercher pour ça.
François Lanthier Nadeau: As-tu l'impression d'être plus supporté ou entouré, justement ? de par la tu sais je pense que pré-call comme tu disais on parle un peu que t'avais quand même une équipe significative en marketing autour de toi je sais que t'en avais quand même quelques joueurs chez Gsoft WorkLeap mais Moi, j'ai été tout seul tellement longtemps, puis ça a pesé personnellement. Aujourd'hui, tu te sens bien entouré dans cette business-là ?
Maxim Garant-Rousseau: Oui. Chez Officevibre il y avait du monde aussi en marketing. Je pense que j'étais cavalier seul en product marketing pendant un moment. Chez Amelia, je suis le seul product marketing manager depuis un petit moment. Mais je pense que je suis entouré parce que mon équipe comprend ça. Ma gestionnaire a le fait du product marketing avant. C'est ma complice directe là-dessus. Je reviens à ça, il y a une culture, il y a une compréhension de c'est quoi du product marketing maintenant qu'il n'y avait peut-être pas il y a quelques années. Dans ce sens-là, je suis plus entouré. Mais de l'autre bord aussi, on s'attend à avoir des choses beaucoup plus claires qu'avant. C'est peut-être plus facile du freestylement. C'est comme ça que ça me prend un dogme de positionnement. On veut des battle cards sur des compétiteurs. Il y a des requests pas mal plus spécifiques qu'avant, c'était plus comme... Connaissez-vous ça une battle card ? Il y a ça qui a changé beaucoup je pense dans l'industrie, dans ma lecture de ça.
François Lanthier Nadeau: Avant que je geek out sur des assets de PMM, comme mettant la battle card, c'est famous un petit peu le product marketing pour être une sorte facile à définir. Fait que là l'espèce de challenge ultime que je t'envoie, c'est ça, c'est selon toi Max, mettons, ton expérience, tes connaissances, ton point de vue d'aujourd'hui, si tu avais à le définir.
Maxim Garant-Rousseau: La question à 1000$. Shout-out à votre épisode sur le Product Marketing. Je l'ai écouté avant, j'ai fait mes devoirs. Je pense que la définition était quand même bonne, il y avait tout. J'étais en accord avec la plupart des trucs, mais je pense que je l'aurais construit différemment. Pour moi, c'est le Product Marketing. C'est l'expert du marché, de la compétition, du client, de l'acheteur et du produit. Presque autant que le product manager. Ça, c'est tous tes inputs que tu dois être expert à différents niveaux, mais que tu dois bien connaître. Tu ajoutes la company vision, la stratégie d'entreprise in the mix. Tu utilises ça pour écrire des mots qui aident à décrire l'entreprise ou le produit. Fait que ces mots-là, ça donne ton positionnement, ça donne ton messaging, qui peut t'aider à faire, aider ton équipe de marketing à faire du meilleur marketing. C'est très...
François Lanthier Nadeau: Max, j'ai l'impression que c'est très fondamental. Genre, c'est des bases de matériel ou de substances qu'ensuite le monde peut extrapoler ça, utiliser ça ailleurs. C'est très fondamental, c'est le mot qui me vient en tête. Je sais pas si ça résonne ou...
Maxim Garant-Rousseau: t'es pas sûr ben oui j'aime dire que je fais souvent les fondations de notre marketing de notre pitch de vente de ci de ça mais c'est pas toujours moi qui va faire la chose au final tu fais le souvent tu fais un doc de positioning tu fais l'argumentaire produit tu t'expliques pourquoi on est différent tu fais la comparaison avec la compétition pis des fois c'est le vendeur qui va prendre ça va mettre ça en mots va faire 3-4 slides ou c'est ton copywriter qui va écrire ta homepage avec ça t'es comme ah ! C'est mes idées, mais c'est pas toujours moi qui les a... Ça va dépendre de la taille des équipes. Souvent, ça va être moi qui va tout écrire. Mais oui, fondamental, je pense.
François Lanthier Nadeau: Il y a un élément aussi que tu as mentionné qui est le langage. Parce que quand tu disais être expert d'un marché, d'une clientèle, puis de la compétition, puis du produit, exactement, il y a beaucoup, beaucoup de ça qui passe par le langage. Comment est-ce que mes compétiteurs se décrivent les mots que j'utilise pour parler d'eux ? Comment est-ce que le problème de mes clients est décrit quand eux cherchent à le régler, que ce soit sur un moteur de recherche, dans une entrevue, Jobs to be done ou peu importe. Et puis comment ensuite mon produit, quel mot je vais utiliser dans mon produit pour faire en sorte que ça résonne avec ça ou que ça se différencie. Il y a beaucoup, beaucoup de langage. Je suis curieux, te considères-tu popé dans le copywriting toi maintenant ?
Maxim Garant-Rousseau: Je te dirais. correct je pense que j'ai pas le choix c'est drôle j'interview en ce moment on recrute un autre product marketing manager ok merci puis un des la personne qui me parlait qui a travaillé avec un copywriter tout le temps j'étais comme mais là es-tu capable d'écrire toi c'est ça la job au final ton superpower c'est tes mots fait que c'est souvent j'aime dire à ma mère c'est moi qui ai le dernier mot sur le tagline de l'entreprise ou du website ou du Peace. C'est toi qui as le dernier mot souvent. Oui, il faut que je sois pas pire en copywriting. Reste que je suis francophone, j'écris la majorité des choses en anglais, j'aime de temps en temps me faire review, j'aime... Ça sonne-tu correct ? Au sud des États-Unis, cette phrase-là, est-ce que ça veut dire quelque chose ? Je sais pas. Il y a des trucs comme ça, ça fait partie des défis de la job, mais oui, il faut faire du copywriting, t'as pas le choix. Qu'est-ce que ça veut dire,
François Lanthier Nadeau: Max, jouer au pompier ?
Maxim Garant-Rousseau: J'ai mis ça une couple de fois dans nos notes. Je pense que le PMM, pour l'acronyme Product Marketing Manager, c'est trop souvent le pompier de bien des entreprises. Parce que t'atteins des feux. Shit, on ne sait pas comment, on a un client, un gros pitch avec un gros client, peux-tu nous préparer un one-pager hyper spécifique ? C'est un gros deal, on va le faire. Puis là, finalement, si tu ne fais pas attention... Tu ne fais pas la fondation qu'on parlait il y a deux années. Tu ne t'intéresses pas à la base sur laquelle tu peux tout, enabler tout le monde à bâtir des trucs hyper cohérents, parce que là, tu fais des one-off, tu fais l'exemple des one-pager. Hey, peux-tu review ma... J'ai écrit des emails, puis je veux juste m'assurer qu'on mette nos bons points différentiels. C'est comme moi, des fois, je trigger, je suis comme, Man, ça fait plus longtemps que moi que tu travailles ici. Je vais te donner les tools. You got this. Envoie-moi ta V1, on va en parler. Mais oui, tu fais toujours des petits trucs, des petits one-offs qui, à un moment donné, coûtent cher en termes de productivité et de vélocité. Fait que c'est ça, je vous promis.
François Lanthier Nadeau: Ça empile aussi de la dette de messaging, de langage. Dans un endroit, te parler de telle manière de ton produit ou de ton compétiteur. Dans l'autre, c'est pas nécessairement ça. C'est pour ça qu'avoir les bases fondamentales puis constamment les mettre à jour aussi. C'est vraiment chunky comme job.
Maxim Garant-Rousseau: C'est une cible en mouvement aussi. Tu n'es jamais positionné, mais parfait. Il y a un nouveau compétiteur qui arrive, qui vient copier ton feature, qui arrive avec quelque chose de super intéressant, qui vient te rendre pas aussi pertinent. Honnêtement, c'est un éternel combat. Je ne suis pas certain que j'ai la réponse à comment tu gardes ton messaging parfait partout. Mais c'est clair que tu as la dette.
François Lanthier Nadeau: Parce que j'ai le goût de turn on du monde à ce chemin de carrière-là, parce que j'ai goûté, moi, j'adore ça, je continue d'en faire un peu avec des clients, avec Grip, tu sais, c'est fucking le fun, déjà, c'est très, c'est un mix de logique pis de cast-out, mais aussi de narrative, d'histoire, figure out c'est quoi l'histoire qu'il faut qu'on compte, qui va se tiquer le plus, tu sais, pis fait que, pour ramener ça à un exemple, pardon, de carrière, ça va, frère, qu'est-ce que... Quels sont les livrables que tu produis, mettons, comme Product Marketing Manager ? Qu'est-ce que les gens doivent s'imaginer dans ton day-to-day, man ?
Maxim Garant-Rousseau: Super bonne question. Tantôt, j'ai parlé des inputs. Ça, c'est ta matière. Je vais répéter, clients, produits, marché, compétition, you name it, ça, c'est ton input. Ça, c'est juste une partie de la job. Il faut tout le temps que tu le consommes, mais le output, c'est... On a parlé de... J'aime dire, genre, faut-tu faire des PowerPoint, faut-tu faire des pages confluences, faut-tu faire des one-pagers, faut-tu faire des recordings, faut-tu communiquer de toutes les façons possibles ton messaging.
François Lanthier Nadeau: Ce qui est doublement intéressant avec la job de Product Marketing Manager, c'est que tu veux marketer un produit à l'externe, right ? Tu veux que des gens l'achètent, l'utilisent, l'aiment. les changements que tu amènes, les assets que tu amènes, tu dois aussi les marketer à l'interne. Fait que là, tu sais, mettons, Max te dit un slide deck, un one-pager, un recording loom, une page confluence. D'ailleurs, je ne sais encore pas c'est quoi que ça fait confluence, by the way. Whatever. Ces choses-là, c'est des assets que, dépendamment à qui tu dois communiquer les changements et les orientations de product marketing que tu fais à l'interne, ça va changer le type d'asset. Tu n'envoies pas le même asset à un CEO. que tu envoies peut-être à, je ne sais pas, un copywriter ou quelqu'un qui s'occupe de la stratégie de contenu. Serais-tu d'accord avec ce statement-là ?
Maxim Garant-Rousseau: Oui, en fait, j'ajouterais même que ton public interne est probablement plus dur que ton public externe.
François Lanthier Nadeau: Explique pourquoi.
Maxim Garant-Rousseau: Ben, tu es un vendeur, tu es là depuis une couple d'années, tu as un new guy qui arrive qui dit Je veux changer ta façon de vendre le produit. Pourquoi tu me dis comment changer ma façon de vendre ? C'est un vrai défi. Oui, c'est sûr que ça fait partie du défi. Il faut que tu changes un peu ton outillage. Mais en fait, c'est ça du bon marketing aussi. C'est le bon canal, la bonne façon de communiquer à la bonne personne. Tu le fais à l'interne. Je pense qu'une chose qu'on n'a pas couverte, c'est dans les projets. On a parlé des assets, les contenants. Mais les contenus, ça va être beaucoup des launches, beaucoup des lancements, beaucoup de sales enablement. Donc, regarder le cycle de vente, regarder c'est quoi les blockers en ce moment qui nous empêchent de vendre. Puis souvent, on a la réponse, mais elle n'est pas bien communiquée, elle n'est pas bien ficelée. Comment on ficelle ça côté des ventes ? Ça va être beaucoup d'enablement aussi du côté marketing. des fois on me demande de review des keywords pour AdWords, c'est-tu les bons compétiteurs c'est-tu les bonnes affaires t'es comme les yeux du marché pour un paquet de monde dans ton équipe pour quelqu'un qui est super noble qui écoute ça,
François Lanthier Nadeau: sales enablement comment tu définirais ça ?
Maxim Garant-Rousseau: la traduction libre d'enabler le vendeur mais tu sais je pense que l'enablement c'est comment tu donnes, quels outils tu donnes à un vendeur pour succès. C'est lui qui, au final, c'est lui le chef. C'est lui qui va faire la recette, au final, puis qui va te servir un poulet incroyable. Pour le tout, tu lui donnes les bons couteaux, tu lui donnes la recette, tu lui donnes la température à laquelle mettre le four, tu lui donnes les cues. Essaye ces épices-là, je pense que ça va t'aider. Puis là, tu lui donnes tous les outils nécessaires pour réussir, finalement, la vente. Ces outils-là... Ça peut être des fois un bon slide deck ou des slides de base. Ça peut être du training sur comment parler du produit ou de messager ce nouveau feature. Ça peut être de revenir sur c'est qui nos personas, à qui on parle, à qui on vend. C'est qui que, souvent en B2B, quand t'as des gros sell cycles, c'est qui que ton persona a à convaincre à l'interne.
François Lanthier Nadeau: Ça, c'est excellent.
Maxim Garant-Rousseau: De leur expliquer un peu cette poutine-là. Puis le gars de IT qui va venir scraper ton deal quatre mois plus tard, bien, voici le one-pager à lui donner. Fait que, facile à dire, mais ça demande beaucoup de temps, beaucoup d'études, beaucoup de lecture, beaucoup d'écoute pour comprendre c'est quoi ce cycle de vente-là, quels sont ses blocs en jeu, comment finalement tu peux l'élever.
François Lanthier Nadeau: Puis on parlait de marketer tes assets puis tes learnings à ton monde à l'interne, puis les vendeurs à l'interne. C'est une chose que j'ai réalisé chez Duda aussi, c'est qu'eux, ils ont leur propre objectif, Duda. Eux, ils ont une vision de leur temps qui est plus sacrée, c'est des hustlers, c'est des go-getters, ils ont le fun. Fait que si t'arrives pis tu veux leur faire faire des trainings même qui durent genre je sais pas combien de jours ou d'heures, ils vont te dire Man, comment est-ce que toi tu me dis où tu veux là va m'aider moi à atteindre mes objectifs de vente ? Fait que faut que tu frames un peu ces assets-là que tu crées ou que tu veux leur montrer dans cette optique-là, tout, tu sais.
Maxim Garant-Rousseau: C'est absolument un défi pis je reviens à ça, c'est probablement les vendeurs pis, par exemple, ça va bien chez Amélie, c'est toujours ton crowd le plus difficile à convaincre, tu sais, parce que... Eux, comme tu dis, leur temps, leurs assets, c'est comme Hey, j'en ai vendu des deals. Je pense que les vendeurs qui struggle sont peut-être plus ouverts, les vendeurs plus confiants. Ils ont le backlog plein de deals. Peut-être vont être plus fermés à dire Pourquoi je changeais ma formule gagnante ?
François Lanthier Nadeau: Ma template d'email à la marche. Comment tu expliquerais c'est quoi du go-to-market ? J'ai l'impression qu'on mentionne GTM, go-to-market, à droite puis à gauche. Mettons, un peu pour les noobs ou le monde qui ne sont pas encore familiers avec la fonction de prof. Product marketing management.
Maxim Garant-Rousseau: Oui, la go-to market. Moi, j'aime dire que, mettons, un launch, un lancement, tu amènes ton produit sur le marché. Je trouve que c'est une belle image, mais les éléments de ça pour te faire cette stratégie-là, c'est quoi ? C'est ton marché, la quantité de personnes qui sont disponibles, qui sont potentiellement des acheteurs. C'est qui ton customer, ton ideal, ton customer profile, ton ICP. comment tu vas contacter, distribuer ta value, ton message à ces gens-là, super important. Évidemment, ton produit c'est quoi, ton positionnement, comment il est différent, comment tu en parles, comment tu le messages. Puis, ultimement, ton prix. Ça, c'est comme tous les éléments d'une stratégie de go-to-market. En vraie vie, c'est un gros doc, puis ça devient souvent des campagnes, ça devient souvent du messaging sur un website, ça devient des... Des grosses discussions à l'interne. Mais je pense que c'est ça, en nutshell, c'est ça, une GTM.
François Lanthier Nadeau: Une dernière définition, avant qu'on move on sur d'autres questions plus tactiques, mais le product-led growth, comment tu définirais ça, toi ?
Maxim Garant-Rousseau: C'est grave, je pense que j'ai comme des... Ben, tu sais, c'est la... On aime... C'était comme un buzzword. C'est encore un buzzword, je pense, mais c'est comme... C'est la croissance qui est générée organiquement par ton produit. Ouais. Je pense que c'est aussi un verbieux de beaucoup de founders et de beaucoup de gens de produits. On va pivoter à du Product-Late Growth. Ça va marcher si on met des façons d'upsell dans le produit. One does not simply PLG. Quand j'entends ce mot-là, souvent, je suis comme tout le temps un peu... On va prendre notre temps. Ce n'est pas si simple que ça. Je pense qu'on peut introduire ces concepts-là. Je pense qu'on peut aller chercher les bonnes choses de l'école du PLG, mais pas aussi facile que ça.
François Lanthier Nadeau: C'est souvent mis en contraste à... sales led growth ou marketing led, inbound led, je ne sais pas comment le dire.
Maxim Garant-Rousseau: Oui, puis comme c'est sales led, c'est ça. Oui,
François Lanthier Nadeau: je sais, ça m'énerve. Sales,
Maxim Garant-Rousseau: ce n'est pas correct. On vend des produits qui coûtent des milliers de dollars à des organisations, des milliers d'employés, ça prend des mois à vendre, ça prend un vendeur, ça prend quelqu'un à un moment donné qui est la courroie de transmission. Puis si on pouvait être Slack, Tout le monde, on le serait. Mais c'est pas si facile que ça, là, d'être un miro, tu sais, qu'un insane. Un poor guy.
François Lanthier Nadeau: Tu sais,
Maxim Garant-Rousseau: c'est ça,
François Lanthier Nadeau: mais... En ce moment, chez Amelia, c'est quoi les plus gros challenges de product marketing que tu vis, que vous vivez ?
Maxim Garant-Rousseau: Fait que, tu vois, moi, je suis arrivé, on était... Tu sais, je pense qu'il y avait des bonnes choses qui se passaient en product marketing, mais il y avait, je te dirais... Je pense qu'on avait un petit peu perdu le fil de c'est quoi, je pense, les fondements d'un bon product marketing. Puis que, humblement, je tente de replacer ça du mieux que je peux. Fait que, tu sais, au début, je te dirais, un des premiers problèmes qu'on a tackled, c'était nos launches. On n'avait comme pas de séquence de launch. C'était difficile à faire. Il y avait les launches qu'on a redressées un peu. Après ça, il y avait tout l'enjeu du fameux pompier. C'est quoi vraiment ton mandat ? C'est où que ça s'arrête ? Recadrer ça. Recadrer aussi l'équipe. On a une nouvelle structure d'équipe à 3 PMM qu'on va essayer. Peut-être qu'on pourra parler après. Oui, c'est ça. Je te dirais que c'est des défis classiques aussi où ça fait un certain moment qu'on a le même messaging qui roule. On a des compétiteurs qui commencent à être un peu plus corsés. On a des nouveaux marchés qu'on va aller conquérir. Je te dirais, en gros, ça, c'est les grands défis. Après ça, il y a tout l'enjeu multi-industrie. Je te parlais public, les villes, les fonctionnaires. Ça, c'est un marché qui a ses spécificités. Puis à côté, on a le SMB, le petit entrepreneur qui vend des cours de danse. Un autre. Ça, comment tu... C'est pas pareil de faire les deux.
François Lanthier Nadeau: Ça, de façon générale, en acquisition plus tôt dans le funnel, c'est facile de segmenter puis de diversifier. C'est-à-dire qu'une campagne AdWords ou de SEO peut être... parler à des personnes différentes, viser des mots-clés différents, s'il y a plusieurs ICP qui sont visés. Ensuite, sur le site marketing, même chose. Tu peux rediriger vers des landing pages relativement verticales ou peu importe. Mais après ça, quand tu arrives dans le produit, toujours trouver ça touché, ce bout-là. Est-ce que c'est quelque chose que vous essayez ou que vous voulez essayer de faire, de customiser un petit peu, soit le onboarding ou du moins, ce qui apparaît en fonction d'un profil type ?
Maxim Garant-Rousseau: Je pense que tu mets le doigt sur un de nos gros casse-têtes et un de nos gros enjeux. Je ne pense pas qu'aujourd'hui, ça s'est nailé. Je pense qu'en ce moment, on a juste la suite de fonctionnalités idéales pour tout. Puis on a des façons, après ça, de cacher les fonctionnalités que peut-être le petit entrepreneur n'a pas besoin.
François Lanthier Nadeau: OK.
Maxim Garant-Rousseau: Finalement, réduire sa stack Amélie versus la ville, une grosse ville, par exemple. Paul-Saint-Denis. Généralement,
François Lanthier Nadeau: tout.
Maxim Garant-Rousseau: En ce moment, on le fait comme ça, mais oui, je pense qu'il y a de la place à du onboarding. On a. Par contre, on a aussi le Amelia University. C'est une espèce de cours en ligne pour aider nos ICP à adopter les bons features et la bonne approche pour chacun des cases. Mais honnêtement, on ne l'a pas nommé. C'est tough.
François Lanthier Nadeau: Comme tu dis, c'est un moving target. Mais c'est vraiment des beaux défis. J'imagine qu'à la taille que vous êtes, tu me parles de Amelia University, êtes-vous rendu à embaucher du monde style ? learning designer ou genre education 100% specialist je m'en rappelle jamais comment il s'appelle mais j'en ai rencontré une couple d'un chez Duda qui était vraiment cool ah ouais on en a littéralement 3 ah ouais nice c'est vraiment entier ouais parce que c'est tellement en fait c'est un gros insight consommateur pour nos clients beaucoup de gestion du changement il faut les accompagner il faut les tenir par la main
Maxim Garant-Rousseau: Je ne pense pas que tu instinctivement te dis je vais investir dans une université et créer un paquet de contenus pour faire des tutorials sur mon produit mais les users avec qui on a affaire... ils ont besoin d'être pris par la main. C'est des fois même des gens plus âgés qui aillent utiliser un vieux software où ils étaient sur pen and paper, puis là, ils sont rendus sur Amelia. Il y a beaucoup d'accompagnement à faire, puis c'est super clé dans l'adoption du projet.
François Lanthier Nadeau: C'est hot, man. Ça me fait m'ennuyer de travailler sur des enjeux comme ça avec une équipe, tu sais, man. C'est le fun, man. Il y a une belle énergie qui vient de ça.
Maxim Garant-Rousseau: Ben, on recrute, en fait.
François Lanthier Nadeau: All right. Fuck this podcast. Qu'est-ce que... Justement, tu sais, il y a beaucoup, je pense, ou souvent, du product marketing qui va enable puis supporter les ventes, comme on a parlé un peu, mais aussi qui va supporter l'acquisition client, tu sais, formule marketing plus traditionnelle, un mix de marketing avec des canaux quelconques. Mais je serais curieux de savoir, roughly, ça ressemble à quoi, justement, votre acquisition chez Amélie ?
Maxim Garant-Rousseau: Bien, genre, pour moi, c'est comme classique. C'est tout un peu le même. Ça ressemble un peu à l'époque Officevibre. On a du inbound marketing, on s'assure d'être présent dans les engins de recherche, on fait du content, on fait des webinars, on fait beaucoup d'inbound pour se positionner là où le consommateur nous cherche. On fait du outbound aussi, on a des BDR, des gens qui hustle, qui appellent, qui poussent en masse pour faire générer de la vente. Je te dirais qu'on a les deux approches pour générer de la business, puis je pense qu'on a besoin des deux.
François Lanthier Nadeau: C'est intéressant. Puis avez-vous du monde, tout ce qui est inbound, vous avez des gens à l'interne pour ça, fait que SEO, mettons, je ne sais pas si vous avez rédaction ou production de contenu vidéo, visuel, autre chose ?
Maxim Garant-Rousseau: On a, je dirais, on n'a pas la, on a plein de gens qui en font, mais on n'a pas, mettons, un in-house SEO. Ok,
François Lanthier Nadeau: intéressant.
Maxim Garant-Rousseau: Mais on est, tu vois, on a un petit comité SEO, dont je fais partie d'ailleurs, puis on est comme, ok, c'est quoi les gros mots clés, c'est quoi nos enjeux, comment on se positionne ?
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas si tu n'as pas le doigt sur ces chiffres-là ou ces proportions-là, si tu peux me dire non-frank, mais si tu avais à faire un wild guess ou un guess éduqué de combien de pourcentage de business rentre via l'inbound versus la outbound.
Maxim Garant-Rousseau: Je pourrais dire non-frank rapidement. Je pense que le gros de notre business, c'est honnêtement à bouche à oreille. On est dans une business super old school. C'est un peu une bande du bouche à oreille, c'est dur à mesurer, on en a quand même beaucoup de ça. On a énormément de succès en paye, notre acquisition vient par ça, mais je n'ai pas les pourcentages. Pas de stress. Pas de stress.
François Lanthier Nadeau: Et le pricing model ?
Maxim Garant-Rousseau: Pricing model, monthly fee, flat fee, trois scales en ce moment de plan. Puis, je te dirais le gros du jeu, c'est qu'on prend un pourcentage de transaction. Donc, imagine 1% de chaque. transactions de cours de danse, de cours de notation, you name it. Ça fait que c'est intéressant. On scale avec nos clients. Puis un enjeu de product marketing, c'est d'augmenter l'usage du produit puis de tout digitaliser les transactions possibles via platform.
François Lanthier Nadeau: C'est-tu si c'est réfractaire un peu ? Des fois, les clients ont un pourcentage de transactions. Nous, on l'a vécu à certains égards chez Snip, mettons.
Maxim Garant-Rousseau: Je pense que c'est best practice de douter. pour un client de faire mais tu sais on a l'exemple du COVID maintenant où quand la business a ralenti pour tout le monde en COVID, nous évidemment on leur payait, on leur chargeait pas les transactions qu'ils avaient pas fait que tu sais je pense qu'on grandit avec eux pis je pense que c'est un bon deal c'est pas le plus gros frein qu'on a de façon générale parce que là t'as parlé un peu des bases
François Lanthier Nadeau: put que tu as comme product marketer, puis il y en a un qui c'est la compétition. Tu as du marché-produit, client, etc., mais compétition. Est-ce que tu as l'impression qu'un product marketer devrait passer une majorité de son temps, une minorité de son temps sur la compétition ? À quel point ça fait partie de ton day-to-day ?
Maxim Garant-Rousseau: Je pense que dire une majorité, ce serait un faux, ce serait pas correct. On n'a pas le temps de vraiment checker la compétition assez. Je pense qu'il faudrait que dans mon day-to-day à moi, il faudrait que je la regarde plus. Parce qu'il y a des choses à faire. Tu ne peux pas l'ignorer. Je me disais, ça dépend d'où tu viens. Si ton produit est la réponse à la compétition et que ton positionnement est tout basé sur le fait que tu es différent et que tu amènes une alternative, tu ne peux pas ignorer la compétition. C'est littéralement la base de ton produit. Si tu as un produit qui arrive un peu, qui est arrivé entre guillemets sans compétition, peut-être que c'est un petit peu moins, je dirais... prioritaire, mais tu n'as pas le choix. Tu ne peux pas l'ignorer. Elle est là, puis si tu ne t'en occupes pas, elle ne va s'occuper pas.
François Lanthier Nadeau: J'aime ça. J'ai le goût de parler quasiment un petit peu de tooling. J'ai jamais eu la chance de débloquer le budget pour des tools de competition, genre analysis ou intelligence sur le market, comme c'est quoi, c'est Clou, genre ? Clou,
Maxim Garant-Rousseau: crayon.
François Lanthier Nadeau: T'as-tu utilisé un peu ces tools-là ? C'est-tu un gros net positif dans ta vie de product marketer ou pas, ça ?
Maxim Garant-Rousseau: J'aimerais ça te dire que j'ai utilisé ça. Des fois, j'aimerais ça, je pense, j'aimerais ça les utiliser, mais je les ai jamais utilisés. Je suis malheureusement content.
François Lanthier Nadeau: Tu sais à quoi ça me fait penser, Max ? S'il y a du monde qui écoute, qui les a utilisés, ils vont me dire Frank, t'as elle, ça n'a pas rapport. Je m'en fous, dis-moi dans les commentaires. Mais en ce moment, ce que ça me fait penser de dire ça, je trouve que c'est l'équivalent un peu de genre Ok, tu vas aller skier, puis au lieu de juste prendre tes vieux skis ou prendre des skis usagés ou ceux qui sont proches de toi, tu check pour du gros gear. Tu sais, si tu te dis genre Ah man, je vais aller l'eau, genre... je vais aller chercher des gros skis avec des gros specs puis genre tout ça. Puis finalement, en moins d'être genre fucking avancé, fucking élite, peut-être que t'es correct avec des skis genre un peu plus standard. J'ai l'impression que c'est comme... Écoute, je sais même pas si j'ai raison de dire ça, mais...
Maxim Garant-Rousseau: Je me suis fait pitcher un clou cette année. Puis j'étais... Mais tu sais, j'étais allé dans un pitch, genre j'ai comme fait, ah oui, rends-moi ta salade. J'ai l'impression que c'est ça que j'ai besoin. J'ai demandé, mais tu sais...
François Lanthier Nadeau: Ok, d'accord.
Maxim Garant-Rousseau: Faites le process d'achat. D'ailleurs, pro tip de product marketing, allez dans des sales calls, faites-vous vendre des affaires.
François Lanthier Nadeau: Excellent, ça.
Maxim Garant-Rousseau: Fait que tu sais, moi, j'essaie de le faire de temps en temps. J'étais curieux pour vrai, pour Clou, classique, il ne voulait pas dire le prix. Une quantité, je ne sais pas, 20-30 000 par an, c'est un truc de fou pour un genre de nice to have. Mais l'exercice, je pense, vaut la peine. Quand il m'a vendu ça, je me suis dit... C'est comme un espèce de wet dream de Product Marketing Manager. C'est comme, on va aller sur le website de tes compétiteurs, on va t'updater quand ils vont changer de démo. Puis là, j'étais là, mais montre-moi comment tes gars l'utilisent. Ah, mais mes vendeurs ne l'utilisent plus tant que ça. Une fois qu'ils ont compris la base, ils ne l'utilisent plus.
François Lanthier Nadeau: Ouais.
Maxim Garant-Rousseau: Fait que là, j'ai comme catché que...
François Lanthier Nadeau: Ouais.
Maxim Garant-Rousseau: C'est un peu getaway. Je pense que c'est un outil intéressant, puis ça professionnalise la profession. Ça, c'est cool. Ouais,
François Lanthier Nadeau: ouais. Je pense que c'est ça.
Maxim Garant-Rousseau: Mais, peu vif ça.
François Lanthier Nadeau: Fair, man. Puis, t'as parlé, tu sais, qu'un des livrables dans ta vie de product marketer, c'est les lancements, que ce soit des nouvelles fonctionnalités, une nouvelle version du produit ou des initiatives de collaboration avec XYZ, mais est-ce que t'as des conseils à donner au monde, mettons, ceux qui get started ou qui sont là-dedans puis qui geek avec nous sur le PMM au niveau du lancement ?
Maxim Garant-Rousseau: Yeah. Oui. En cas de lancement, j'aurais fait Un puis un autre, avec des succès relatifs dans le monde. Puis j'ai appris une couple d'affaires. Puis je pense que le premier conseil que j'ai... La première leçon difficile que j'ai eue, c'est Nobody cares Tout le monde se fout de ton lunch. Puis là, c'est quand même... On travaille là-dessous depuis des mois. C'est gros, ça révolutionne. détail dans notre industrie, dans notre... Le monde, je pense, t'es pas Apple, t'es pas Tesla, t'es pas Slack, nobody cares. Fait que je pense qu'il faut être plus humble par rapport à ça, pis ça fait que, t'sais, on se calme. C'est important, un lunch, moi je suis pas contre la pratique, au contraire, je pense que c'est super important, mais, et je m'en dure pas, autant que...
François Lanthier Nadeau: C'est tout le temps le biais de proximité, pis de récence, c'est-à-dire que toi... toi t'as tellement travaillé là-dessus, t'es tellement proche de ces choses-là, pis c'est tellement meaningful pour toi, ton équipe, tes patrons, tes collègues que t'es comme, ben là mec, je mets ça out there, tu sais, le monde va faire wow, mais man, y'a tellement de bruit sur Internet, là pis même si t'essaies de jouer sur les Product Hunt de ce monde, etc, les subreddits, dude, ça les chances que ça stick sont minces pis même quand ça stick, c'est éphémère là, t'es burst, là, fait que hacker news, toutes ces choses-là. J'en ai vécu plein avec Snip, des trucs de home. Mais, ma question pourrait être de vos advocates un peu pour poursuivre la discussion sur le lancement, c'est, alright, comment tu fais pour qu'il y en ait qui ne s'en crisent pas et qui care ? As-tu d'autres conseils à part des lancements ?
Maxim Garant-Rousseau: Ouais, ce que je dirais, ça reste un exercice important, je pense, de launcher. Déjà, tes clients carent, c'est déjà beaucoup. ton actual business pis que tu veux qu'il reste avec toi. C'est genre, tes modifications au produit viennent souvent de leur feedback. Pour moi, une grosse partie, c'est tes clients. Pis je pense qu'il y a des nouveaux value propositions que tu peux utiliser pour faire J'aime pas ça dire care, c'est le seul mot. Tu te soucies peut-être ? Faut que les gens se soucient exact de ta nouvelle fonctionnalité. Mais bon, ça reste un exercice important. Je pense que tu prends toutes les opportunités que tu peux pour communiquer sur ton produit, pour aligner les équipes aussi sur comment ça a changé, puis garder la cohérence à l'intérieur. Ça reste, je pense, une mécanique hyper importante. Un autre lancement, ou un autre tip que j'ai pour les lancements, c'est que j'aime ça les voir comme... C'est peut-être mon côté journaliste ou... Vous êtes un peu la jonquière, mais ton produit et comment tu communiques sur ton produit, c'est un peu un magazine. Tu as une édition de Noël, tu as une édition de la Saint-Valentin, tu as une édition d'été, une édition de printemps. Tu as comme tout le temps des opportunités. Le magazine fait le jour. Je ne sais pas quoi. Il communique tout le temps. Puis tes launches, ils devraient être relativement prévisibles. Avant, je lançais un peu au rythme du product manager, toutes ses émotions. Évidemment, ça ne l'était pas. Là, j'étais genre, OK, moi, je prends le contrôle de la situation. C'est moi qui décide quand on launch. C'est-à-dire que la feature disponible dans ton produit, moi, je communique quand ça fait du sens. J'ai établi un espèce de calendrier de lancement hyper simple à l'interne. Puis comme j'étais solo PMM, je ne pouvais pas en faire trop. J'étais comme, on va launcher une fois par année, quatre fois par année. On a quatre grosses histoires où là, on met le paquet, on fait des biais. que j'appelais mes lunchs saisonniers. Puis, à chaque mois, on a quand même notre courriel, notre release note qu'on fait à nos customers, qui est comme un touchpoint peut-être un petit peu moins important, un petit peu, on met un peu moins de love. Puis, je te dirais, la troisième tier, c'est on a Beamer, qui est un outil de notification dans ton produit pour annoncer quand t'as des nouveautés. Ça, c'est cool aussi, juste des petites release notes. Ah, on a changé tel détail, tel tab, dans tel form. Fait que, j'ai comme trois... level de communication que j'utilise.
François Lanthier Nadeau: In product, release notes, genre, mettons, documentation, ouais, fact, courriel,
Maxim Garant-Rousseau: ouais.
François Lanthier Nadeau: Puis, je suis public, plus avec peut-être des pages uniques dédiées ou...
Maxim Garant-Rousseau: Exact. Webinar,
François Lanthier Nadeau: content.
Maxim Garant-Rousseau: Fait que là, je me crée quatre grosses opportunités de communiquer.
François Lanthier Nadeau: Ouais.
Maxim Garant-Rousseau: Fait que ça, ça fonctionne bien puis ça m'aide à avoir une relation avec l'équipe de produit où je suis capable de dire, hey. ça c'est cool je vais mettre ça dans mon lunch d'hiver ou ah ça c'est nice c'est parfait timing avant Noël récemment on a launché nos gift cards ils étaient déjà disponibles mais on les avait pas comme vraiment annoncés juste avant les fêtes on avait une fenêtre de lancement j'ai dit on va relaunch nos gift cards puis là c'était trop cool tu vois la adoption curve on a vendu de la gift card au bout fait qu'il y a des façons aussi de jouer avec tes timings
François Lanthier Nadeau: J'ai l'impression... En fait, question pour toi, as-tu déjà vécu des intérêts opposés qui se battent pour avoir un lunch en premier, mettons ? Je ne sais pas comment l'expliquer. Tu as différentes équipes qui font différentes fonctionnalités clés, puis ils ont des KPIs, des OKRs, il faut qu'ils atteignent des objectifs très stéréo annuels. Ils sont comme, genre, fuck man, on a besoin de lunchs puis de couvertures, genre marketing plus vite, puis... As-tu eu de la misère à gérer cette espèce de cédule-là ou ce n'est pas vraiment ?
Maxim Garant-Rousseau: Bien, c'est une bonne question. Je pense que le lunch trimestriel, par exemple, qui est là où on met le plus de love, ce que je ne t'ai pas dit, c'est que souvent, c'est deux, trois fonctionnalités. Deux, trois solutions. Non, j'essaie au contraire. C'est cool d'avoir deux choses pour communiquer. Puis tu vois, mon lunch d'hiver, je te parlais, en fait, d'automne avant Noël, c'était online activities et gift card. Ça fait que c'était comme, online activity, ça fait du sens de faire, tu sais. Le produit était prêt pendant l'été. Il y a personne qui fait de l'activité en ligne quand il fait chaud. On l'a timé pour l'hiver, tu sais, puis c'était...
François Lanthier Nadeau: Puis comment tu...
Maxim Garant-Rousseau: Ça fait que oui, on est capable de faire ça.
François Lanthier Nadeau: Puis comment tu gères les, je ne sais pas comment l'appeler ça, les mises à jour, disons. Parce qu'une fois qu'il y a quelque chose de core qui change dans ton produit, soit de nouveau ou qui a changé, qui est existant, bien, man, il y a des pages marketing, il y a de la doc, il y a des assets de vente. Il y a plein d'affaires qui doivent être comme updatées. Ça fait-tu partie de ton process ?
Maxim Garant-Rousseau: Tu n'as pas le choix. Tu ne peux pas les ignorer. Je pense que c'est là où c'est mon process, mais c'est je m'entoure. Je m'entoure des personnes clés. Donc, souvent, on fait des kick-offs où on se parle. C'est quand on va launcher cette fonctionnalité-là ou on va faire un revamp, par exemple, de cette fonctionnalité-là qui est core. C'est quoi nos touchpoints ? C'est quoi les endroits où on en parle ? Puis on... Tu fais du project management. C'est quoi la liste des choses qu'on a updatées ? C'est quoi qui est prioritaire ? C'est quoi qu'on peut attendre ? C'est quoi qui doit être prêt en launch day ? Tu n'as pas le choix, il faut que tu couvres tes bases.
François Lanthier Nadeau: Pouves-tu que le launch day, justement, la journée de lancement, c'est quelque chose de critique ?
Maxim Garant-Rousseau: Je pense, de mon expérience et de mes learnings, c'est la chose la moins importante au monde.
François Lanthier Nadeau: Intéressant.
Maxim Garant-Rousseau: Je pense que quand je commençais, c'était quand il fallait que tout soit parfait. C'était un peu justement l'époque Prada Crime. On voulait que tout soit en ligne. On voulait faire un feu d'artifice de notre feature. En fait, ça revient de tout le monde s'en fout de ton lunch. C'est un peu comme ça, mais c'est comme... Là, t'enlignes toutes tes flûtes, pis là, t'es comme, t'as une telle journée, le 15 janvier, on met la switch à un, let's go. Pis là, il se passe patate, pis là, t'as stressé tout le monde, t'as botché des affaires, que tout, tout, tout, tout, tout soit prêt. T'as un risque technique même qui est grand, de mettre la switch à un. T'envoies ton email à tous tes clients. C'est comme hyper risqué, hyper stressant, pis au final, c'est comme, c'est pas pareil, là. T'as comme... Ce qui est market facing, c'est une chose. Ce qui est client facing, c'est une chose. Tu peux faire des cohortes, tu peux launcher ça tranquillement. Moi, j'aime qu'il y ait un moment que c'est ton launch deal, tu envoies ton email. C'est aujourd'hui qu'on met la switch à on, mais j'essaie que ce ne soit pas un big deal, que ce soit un launch week ou deux semaines, trois semaines, prendre le temps de communiquer sur plusieurs semaines. Je pense que c'est absolument safe.
François Lanthier Nadeau: C'est quoi le meilleur timing, tu penses, pour... embaucher un PMM dans un SaaS ?
Maxim Garant-Rousseau: Oh ! Tu vois, j'ai vécu des moments où j'ai été embauché dans un SaaS où le SaaS n'était pas prêt pour moi, puis où j'étais. C'était pas le bon timing pour m'engager, puis j'ai vécu où j'arrive peut-être un peu sur le tard, mettons chez Amelia, où je suis comme Ah ! J'aurais aimé ça être là plus tôt dans ma vie, tu sais. de PMM, d'être là, mettons, un an, deux ans avant, il y avait pas des affaires bien pratiques qui m'éviteraient du travail maintenant. Fait que j'aime penser qu'il faut que tu sois là plus tôt que tard. Puis j'aime dire aussi qu'au début, tout le monde fait le rôle de PMM, puis c'est correct. C'est simple, tout le monde s'intéresse à la compétition, tout le monde s'intéresse au marché. Ton product manager, il en ratisse large de ce côté-là. C'est correct, tes vendeurs sont curieux, ils veulent savoir ça. Tout le monde se partage des insights, puis c'est beau. dans une startup de 10, 15, 20, 30 personnes, tout le monde geek sur ça, puis cette espèce de fine compréhension du marché, bien, c'est frite avec le temps. Puis je pense que c'est généralement ça, c'est ton déclic pour dire, OK, là, on est en train, on a du nouveau monde qui rentre, on a des OG qui sont partis, là, on a besoin, à un moment donné, de centraliser ces savoirs-là, de systématiser. 20, 30, 40 personnes, on t'accompagne, c'est peut-être le moment où, à un moment donné, tu... bien le temps de trigger un PMM. Mais c'est, je dis pas pour toi, que ça entende. C'est quand que toi, tu engagerais un PMM ?
François Lanthier Nadeau: Tout. Je pense que la notion de voir la fonction PMM comme distribuée à travers les cofondateurs et premiers employés clés, c'est excellent. Parce que je pense pas que c'est legit d'embaucher un PMM quand t'es 6, 7, 8, 9, même 10. Je pense qu'au fur et à mesure que l'équipe scale, la fonction continue d'être distribuée, mais se concentre plus dans les équipes de marketing et de produits. Je pense qu'au-dessus de ça, je ne sais pas c'est quoi le chiffre magique, mais 30, 40, 50, là ça commence à être genre qu'ils ont une fonction dédiée, avec des embauches, avec ces titres-là, puis tout ça. C'est genre mon modèle mental en ce moment pour penser à ça, mais ouais. Mais ça revient, il faut que ça soit là dès le départ, mais ça veut pas dire que c'est un titre dédié dès le départ.
Maxim Garant-Rousseau: On est d'accord avec ça, puis même je pense qu'au début, faut pas qu'il y en ait un pour pas déresponsabiliser les gens.
François Lanthier Nadeau: J'aime ça, ça.
Maxim Garant-Rousseau: Faut que ton équipe se motive, faut qu'ils soient curieux. Faut qu'ils veulent apprendre,
François Lanthier Nadeau: pis pas qu'ils dépendent d'une personne qui à chaque semaine dans un weekly leur dit, voici le marché, voici les clients, voici la compétition.
Maxim Garant-Rousseau: Non, c'est ça, ça se calme pas. C'est comme tough. puis de l'autre côté s'il arrive assez tôt il peut mettre des bonnes bases tu sais j'aime j'imaginerais un profil marketeur généraliste qui a un bon sens du product marketing c'est probablement super intéressant d'engager ça tôt ça devient ultimement compréhensible c'est peut-être une approche qui se défend est-ce que le
François Lanthier Nadeau: AI a changé quoi que ce soit dans ton day-to-day toi dude Parce que moi, je me rends compte, moi, j'ai parti l'année passée, l'année 2023, en commandant 13 livres, en en lisant, genre, 100 pages de un seulement, puis en étant comme, OK, toutes les tâches qu'il faut que je fasse, j'y passe dans ChatGPT en premier, puis j'essaye de voir ça avec des agents, puis finalement, c'est genre... J'utilise ChatGPT de temps en temps pour m'aider créativement ou rédiger des trucs qui sont pas génériques, mais qu'il n'y a pas de valeur ajoutée à ce que Frank et la sauce de Frank soient par-dessus. C'est bizarre. Grosso modo, utilises-tu l'AI dans ta carrière ?
Maxim Garant-Rousseau: Oui, absolument.
François Lanthier Nadeau: Je l'avoue, j'utilise l'AI. C'est juste smart.
Maxim Garant-Rousseau: Non, non, c'est ça. En fait, tu sais, c'est comme... Dans une couple d'années, on va regarder ça, puis on va dire, hey, tu te rappelles-tu, à l'époque, on faisait des maths, pas de calculatrice. Je pense que c'est un levier, c'est un outil, puis t'es compétiteur à l'utiliser. Fait que si tu l'utilises pas, puis tu trouves pas de façon d'accélérer ton travail, puis que l'AI devienne, tu sais, ta raquette, là, de tennis, là, qui a un long fond de main, tu sais, t'as besoin de ça. Est-ce qu'on a tout... Moi, je pense qu'on n'a pas tout vu encore. Je l'utilise souvent, comme tu disais, pour créativement m'aider, pas être pris avec la page blanche. Tu sais, écrire des affaires, des fois, des petits mails, des petits trucs. Tu sais, ça m'aide à faire mon travail.
François Lanthier Nadeau: Les résumés, les textos, les takeaways, c'est quand je commence de plus en plus à être un fan. Je ne l'avais pas utilisé beaucoup, mais je commence un peu plus. Oui,
Maxim Garant-Rousseau: mais... Surtout, des bons meetings en anglais, avec un anglais impeccable. Tu sais, que tu as le transcript Tesla que tu peux extraire. C'est-à-dire, au moins, un récapitulatif de ça. Pas pire. Ça, c'est... Hey,
François Lanthier Nadeau: on a enregistré des calls pour... C'était-tu pour Grip ou SaaSpasse ? Je m'en rappelle plus. Mais en tout cas, on a enregistré des calls en français franglais à Québec. Puis, Grain, le tool Lanthier Nadeau avait travaillé avant dans le temps, puis tout. Man, ça sortait quand même spécialement bien pour l'espèce de franglais que j'avais de la misère à faire sortir dans d'autres tools de transcription, puis tout. Fait que, anyway. Food for thought. On s'en va vers notre wrap-up, mais y'a-tu des trucs que t'as appris dans les dernières années, que t'aurais aimé savoir au début de ta carrière ?
Maxim Garant-Rousseau: C'est ça, tu sais, tu m'as envoyé cette question-là pis j'y pensais beaucoup. J'ai appris. À un moment-là, je me suis dit c'est ça J'ai écrit le monde, personne ne sait ce qu'il fait Nobody knows what they're doing Pis c'est pas vrai. Les gens sont bons, mais surtout en tech et en startup, ça va vite. Beaucoup de monde qui m'impressionnait en début de carrière, je me rends compte que c'était la première fois qu'ils faisaient la dite chose. C'est la première fois qu'ils essayaient un outil qui vient de sortir. C'est la première fois qu'ils faisaient quelque chose. Je pense que j'étais impressionné juste parce que c'était comme, ah oui, c'est le boss, c'est le gars qui a le plus d'expérience, tout ça. C'est le hypo dans la pièce. Mais au final, non, c'est la première fois ou la deuxième fois qu'ils font quelque chose. C'est un exercice de pricing. C'est comme, ils ont winé ça comme tout le monde puis ils ont été chercher de l'aide pour faire ça comme il faut, mais au début, c'est ça. C'est ça mon mot. La chose,
François Lanthier Nadeau: j'aurais bien le temps d'accord. Puis, je rajouterais, mettons, que j'essaie d'ajouter de la sagesse par-dessus ça en plus. Tout le monde qui sait ce qu'ils font ou qui a l'impression qu'ils savent ce qu'ils font, il a fallu qu'ils le fassent une première fois puis il n'y avait aucune doute de ce qu'ils faisaient. Just fucking do it. juste comme le mouvement l'essai l'expérimentation genre let's go surtout quand c'est des décisions qui sont réversibles pis pas existentielles c'est comme just try philosophiquement parlant bon personnellement ou professionnellement en fait c'est vraiment comme tu veux y'a-tu quelque chose sur quoi t'as changé d'idée dans les 5 dernières années yeah une autre question une autre question intéressante pis oui
Maxim Garant-Rousseau: 100% Je pense qu'il y a une couple d'années, tu m'aurais demandé Ah, je veux faire quoi dans la vie ? C'est quoi ton... Puis là, tu sais, j'aurais dit Ah, man, moi, je deviens VP, je deviens CMO, je deviens... Tu sais, je voulais devenir le boss, tu sais. Puis il y a une couple d'années, j'ai eu le rôle de gestionnaire. Puis j'ai réalisé que je ne faisais plus ma job. Je gérais du monde, je gérais des opérations, je gérais des émotions, je gérais le growth de jeunes milléniaux ambitieux. alors que j'en étais moi-même un, puis c'était ce genre-là, c'était mes collègues et amis il n'y a pas si longtemps. J'ai trouvé ça hyper challengeant, le rôle de gestionnaire, puis une expérience super humbling que j'ai vécue, puis qui m'a fait donc apprécier peut-être le rôle de contributeur individuel, puis réaliser qu'il y a de la valeur dans ce job-là, puis que c'est bien correct de ne pas être directeur de whatever.
François Lanthier Nadeau: Des artisans qui continuent de parfaire leur craft, c'est... Tell me valuable. Puis il en faut plein, puis tu le vois aussi dans les énormes compagnies, l'espèce de fork des fois dans la carrière, que dépendamment de la statue ou de la grosseur de la compagnie, tu peux avoir un overlap. Mettons, plus c'est des petites compagnies, plus tu peux être gestionnaire et opérateur. Mais à un moment donné, dans les plus grosses, tu le vois le split, puis si tu veux être world class, ou genre vraiment vraiment talentueux dans ce que tu fais, si t'en fais pas au day-to-day, moi, l'SO, mettons, je suis encore bon en SEO, tu comprends ? En SEO... technique, mettons. J'étais pas mal meilleur quand j'en faisais le jour le jour. Aujourd'hui, je relâche beaucoup sur le do. Fait que, ouais, non, j'aime ça. Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour rendre SaaSpasse plus utile pour toi et ou ta team ?
Maxim Garant-Rousseau: Yeah ! Super bonne question. J'avais une couple d'idées. Un truc qui m'a frappé, Frank, pas beaucoup de femmes sur ton podcast. Je me disais, peut-être un move... Bye,
François Lanthier Nadeau: man ! plus de fans ? C'est une belle remarque, je pense. Que ce soit clair, c'est pas par design et intentionnalité. Évidemment pas. Au contraire, cette année, on a fait... On a porté une attention plus particulière à essayer justement d'amener plus de fans sur le pod. Puis là, au moment que ça sort, je pense qu'en théorie, il va y en avoir eu au moins une qui est sortie. Puis j'en ai... J'ai deux autres... Dans le Q1, j'en ai trois et... trois femmes vraiment hot, pis qu'elles ont des parcours vraiment sick qui s'en viennent, pis il y a deux personnes qui m'avaient dit ça dans un event aussi, pis j'étais comme man, damn right Je pense aussi qu'évidemment, dans notre industrie, il y a comme une sous-représentation, genre numérique, là, dépendamment de la compagnie, mais ouais, pis moi, dans les personnes qui m'ont le plus influencé dans ma carrière, justement, c'était, dans certains passages, ça a été des femmes, fait que 100% down avec cette critique-là, ben, critique, avec ce feedback-là, je le prends.
Maxim Garant-Rousseau: Cool, bien, let's go ! Une autre idée que j'avais pour toi, c'était... J'imagine que c'est ton cas aussi dans ton ancienne vie, mais j'ai énormément de collègues anglophones qui, je pense, bénéficieraient d'écouter ces conversations-là. Puis en même temps, je me dis, je veux pas te dénaturer, je voudrais pas te dénaturer que SaaSpasse, puis de le faire en anglais, puis tout ça, mais je me dis, y a-tu quelque chose à faire pour spread...
François Lanthier Nadeau: C'est drôle, man, ça fait 12 autres fois à part toi que je l'entends, celle-là. Puis j'y... pense, mais tu sais, ça fait aussi partie de l'âme de Chris. On a décidé de le nicher en français parce qu'on est plein de builders francophones. Mais en même temps, tu sais, je sais, à Montréal, il y a plein de monde talentueux que j'aime qui sont en anglais, qui travaillent ou qui parlent en premier. Ouais, man, c'est comme l'éternelle espèce de dichotomie anglais-français du Québec, surtout de Montréal. Ouais.
Maxim Garant-Rousseau: Ouais, pis en même temps, je voudrais pas que tu changes la formule. C'est ça qui est rafraîchissant. Alright, so thank you for coming on the Sarsposs podcast.
François Lanthier Nadeau: D'accord. Anything else ?
Maxim Garant-Rousseau: Non, man, ça fait le tour. Ça a été un plaisir de pouvoir parler.
François Lanthier Nadeau: As-tu des shameless blogs avant que je te laisse filer ?
Maxim Garant-Rousseau: Ben, j'ai mentionné. On cherche un PMM très sharp pour joindre mon équipe. Pis si... très shameless, mais si jamais vous voulez m'entendre faire des hot takes sur le monde du cyclisme avec Gravel, il m'arrive de participer au podcast de mon chum sur deux roues.
François Lanthier Nadeau: Ça s'appelle sur deux roues. Je le mettrai. C'était Gravel Mais dans le fond. Je mettrai ça dans les show notes. Et aussi l'offering, la job. D'ailleurs, si vous ne l'avez pas mis sur le job board, SaaSpasse. Vous irez.
Maxim Garant-Rousseau: Oh, je vais parler...
François Lanthier Nadeau: Ben, c'était un plaisir de geek out avec toi pendant... tout ce temps-là sur le PMM pis sur ta carrière j'espère qu'on va pouvoir se serrer la pince en vrai à Montréal pis chiller dans le monde physique pis juste comme merci de ton temps pis ton expertise mon gars ben ça fait plaisir je viendrai faire un tour votre
Maxim Garant-Rousseau: émission le chiffre c'est à côté c'est le même étage qu'Amelia ben oui pointe-toi c'est très cool on va dire bonjour à Jean-Gab salut mon gars t'es qu'un salut merci Ok, moi, je suis très,
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