Aujourd’hui sur le pod, je jase avec Ismael Meskin, co-fondateur chez Kimoby. C’est l’enregistrement live du plus récent événement SaaSpasse, qui a eu lieu le 21 juin dernier chez Novatize.
On discute entre autres de l’histoire de Kimoby, une startup bootstrapped profitable, lancée y’a 10 ans par deux chums & co-fondateurs de 18-19 ans à l’époque. Aujourd’hui, Kimoby sont une quarantaine dans l’équipe et viennent de dépasser les 8 chiffres en revenus annuels récurrents.
On couvre :
Ah, pis vous allez voir & entendre la réaction de la foule quand Ismael et moi on se flatte les mains.
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La job du mois SaaSpasse chez Hoodi!
Hoodi est une cool startup qui aide les co-propriétaires à gérer leurs immeubles.
Pour l’histoire du fondateur, écoutez [Ep.20 - Julien Gobeil Simard : Croissance & innovation]
Hoodi sont à la recherche de deux développeurs frontend ou full-stack.
Ils ont deux différentes apps SaaS à faire grandir, une croissance forte, et un dev wizard senior prêt à vous accueillir dans la team. Si vous ou une personne dans votre réseau avez le profil, allez sur saaspasse.com/lajobdumois. Vous y trouverez aussi une entrevue sur la culture de l’entreprise et la nature du poste, avec Julien Gobeil Simard, co-fondateur chez Hoodi.
Pour appliquer directement → saaspasse.com/lajobdumois
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💜 Merci aux commanditaires de l’événement
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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Crédits musique
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François Lanthier Nadeau:What's up, folks ? C'est François Lantier Nadeau. Bienvenue sur SaaSpasse, le podcast où on jase de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. On est sur Spotify, Apple Podcasts et les autres. Allez vous abonner, s'il vous plaît, ou laissez-nous un review. Ludo, le pro du bono de Real PC4, va enregistrer des miaos pour le pod dès qu'on a trois reviews. On drop deux épisodes semaine, juste des discussions sans filtre avec des founders et employés clés en SaaS. Si vous faites partie d'un SaaS québécois, allez sur Saas bouton mauve Ajouter votre SaaS pour être indexé dans notre répertoire des SaaS au Québec. Pour les mois de juillet et août, on prend une pause vacances des événements mensuels. Par contre, on a quelque chose de gros à vous annoncer pour le retour en force en septembre pour un événement SaaSpasse à Montréal. OK, segment commandité pour le pod. La Job du mois, SaaSpasse. Pour juillet, La Job du mois, SaaSpasse chez Udi, une cool startup qui aide les copropriétaires à gérer leur immeuble. Udi sont à la recherche de deux développeurs web, Frontend ou Fullstack. Ils ont deux différentes applications SaaS à faire grandir, une croissance forte puis un dev wizard senior prêt à vous accueillir dans la team. Si vous ou une personne dans votre réseau avez le profil, cliquez sur le lien Job du mois dans les show notes ou allez sur saspasse.com slash lajobdumois S'en tirer. Vous y trouverez aussi une entrevue sur la culture de l'entreprise et la nature du poste avec Julien Gobeil-Simard, cofondateur chez OUDI. OUDI, c'est H-O-O-D-I. Aujourd'hui sur le pod, je jase avec Ismaël Meskine, cofondateur chez Kimobi. C'est en fait l'enregistrement live du plus récent événement SaaSpasse qui a eu lieu le 21 juin dernier chez Novathize. Good times. On discute entre autres de l'histoire de Kimobi, qui est une startup Bootstrapped Profitable, lancé il y a 10 ans par deux chums et cofondateurs de 18-19 ans à l'époque. Aujourd'hui, Kimobee sont une quarantaine dans l'équipe et viennent de dépasser les 8 chiffres en revenus annuels récurrents. Donc, on couvre un paquet de trucs, genre verticaliser versus horizontaliser un SaaS. Kimobee ont touché aux deux côtés. Construire une culture d'entreprise no bullshit, qui met les actions et l'équipe en premier. Le onboarding d'employés, basé sur la confiance et la lecture d'un texte commun, l'effet de la COVID sur le dev puis le produit chez Kimobi, ajouter de la friction stratégique dans le UX du produit, gérer son produit via ShapeUp, une cool méthodologie, puis finalement, le Cloud Exit et le Cloud Hybrid, c'est-à-dire l'hébergement d'applications et de data pas nécessairement juste dans le Cloud. Ah, puis vous allez aussi voir et entendre la réaction de la foule quand Ismaël et moi, on se flatte les macs. Alright, on passe au show. Let's go !
François Lanthier Nadeau: Les boys à la console, tout est beau de votre côté. Les gars sont comme Frank, man. On a fait des tournées de rock'n'roll international. On s'en calisse de ton podcast. Folks, je vais commencer justement en vous parlant de ces boys-là. Fait qu'il y a Raph, puis Malcolm. Max, il est-tu là encore ? Max n'est plus là. Ces boys-là sont de Betula, une agence de marketing puis de production de contenu vraiment tight. Ils ont aussi une expérience acoustique audio assez incroyable. Comme peut en témoigner la salle de conférence chez Snipcard maintenant Douta. Une excellente acoustique. Les boys, comme on dit, la captation vidéo, audio, toutes les gears, le setup, c'est vraiment un setup de pro. Fait que je veux juste un petit merci beaucoup. Là, dans le fond, je n'ai pas pensé à mon affaire parce que j'ai d'autres commanditeurs. Je me dis, on va-t-il applaudir à chaque fois ? On va voir, man. Malheureusement, les gens de Dash10 ne sont pas là aujourd'hui parce qu'ils sont en retraite, toute l'équipe. Dash10 c'est un vraiment cool SaaS de Québec, de reporting pour marketing digital. L'équipe de Dash10 sont, comment dites, la job du mois, SaaSpasse, dans le fond. Ils sont à la recherche d'un spécialiste des ventes. Si vous allez sur SaaSpasse.com slash la job du mois sans tirer, vous avez tous les détails, puis le lien de tracking qui pourrait peut-être me permettre de faire plus d'argent. Merci à Dash10 This. Il nous en reste deux. Novathize. Novathize, c'est tout autour de vous. C'est une estifite belle agence d'e-coms qui ont leurs propres DTC Brag aussi, avec des bureaux assez incroyables. Les boys de Novathize, merci, merci de nous avoir prêté l'espace. C'est trop cool, man. Et last but not least, on a Kimo B. Je vous jure sur ma tête que la commandite est venue après qu'Ismaël a accepté de venir sur le pod. Il n'y a pas une structure d'incentive qui vous permet de passer en premier sur le pod si vous commanditez mes événements. No shit. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup à Kimobi. Je vais laisser la conversation avec Ismaël décrire c'est quoi Kimobi.
Ismael Meskin: Je ne sais pas si tu n'es pas capable. C'est une blague.
François Lanthier Nadeau: J'ai chaud, mais... Ça c'est une autre chose, on va voir si en post-production on n'est pas capable de diminuer le grassouillet de nos faces parce qu'on a chaud les deux. Merci Charles. Ça c'est mon ancien partenaire chez Snipcard Dude une excellente personne. Les cheveux un petit peu décoiffés aujourd'hui, mais normalement c'est pas comme ça. Avant qu'on rentre dans le vif du sujet, je voulais juste dire un merci à tous vous autres. C'est comme unreal pour moi de voir... autant de beaux visages, sauf Charles, qui sont là. Ce qui est malade, je disais ça à une couple de personnes à qui je parlais, c'est la moitié du monde, peut-être le tiers, je sais pas, vous êtes qui, tu sais. Ça, c'est un bon signal pour ce qu'on fait avec SaaSpasse, que la communauté qui se build, c'est pas juste mon réseau personnel qui a entendu mes mêmes fucking histoires depuis dix ans, tu sais, puis que ça se développe plus gros. Je me trouve privilégié d'avoir la chance de faire ça, surtout d'avoir les conversations comme... On va voir ce soir. Fait qu'on est ready ? Tout le monde est prêt ? Ouais ? Sweet. J'ai un petit caprice. Dans le fond, je trouve ça vraiment cool d'entendre les sons de la foule dans l'audio du podcast live. Fait que si jamais vous voulez rire, crier de quoi, il n'y a pas de stress. Ça va bien passer dans le recording. Ah, Jess ! Ouais. Mon coach était supposé être là, mais son partner est là. Jim hyperactif, shout-out. Moi, je ne suis pas rendu à enlever mon T-shirt encore. Merci à Berge aussi qui a fait... Alex Berge mon ami qui revient des Philippines, qui vous a fait des hot dogs, un vrai chef. Merci, Alex. Yes ! All right. On passe au show, mon gars ? Je commence toujours les shows de moi-même avec un mini-recap de comment on se connaît. Moi, je pense qu'on se connaît d'une contrée lointaine. où est-ce qu'on a probablement des gènes de cet endroit-là. Je sais pas, toi, tu viens de quel bout déjà ?
Ismael Meskin: Mon père est marocain, mais ma mère, c'est une côteuse. C'est une côteuse.
François Lanthier Nadeau: On s'est rencontrés en Irlande, mesdames et messieurs, à Dublin. Puis à l'époque, c'était en 2015, on était au Web Summit. Web Summit, t'étais avec ton partner Alex, qui est là, je pense. Avec Xavier,
Ismael Meskin: un ami de longue date aussi.
François Lanthier Nadeau: Avez-vous fait de la grosse business à cette conférence-là du Web Summit ?
Ismael Meskin: Rien.
François Lanthier Nadeau: Il y avait aussi le... Ah, tu croyais qu'il est parti ? Luc, non. Luc, il est de retour là. Il était là au Web Summit. Écoute.
Ismael Meskin: La bière était bonne.
François Lanthier Nadeau: La bière était super bonne. C'était à l'époque où je buvais encore. Donc, j'ai pu en profiter absolument beaucoup. Toi, t'es qui dans la vie, dans le fond ? Fais-nous un mini-recap. Mais il ne faut pas que ça commence à genre... À 12 ans. Ouais, exact. J'avais mon premier ordinateur.
Ismael Meskin: Une poutine de limonade et tout. Non, je suis qui ? Un peu, Kimo B, c'est un peu la seule grosse chose que j'ai faite dans ma carrière, si je peux dire. C'est correct, tu l'as bien faite. En gros, fin secondaire, il y a beaucoup de honte parce qu'avec mon partenaire Alex, on a juste tout fait ensemble. Les mauvais coups d'avant 18 ans aussi, puis tout ce qui va avec. Mais sans blague, fin secondaire, on a juste commencé à... Vendre des sites web, essayer d'avoir une business. C'était au start,
François Lanthier Nadeau: tu as appris toi-même à coder.
Ismael Meskin: Au début, tu achetais des thèmes, tu changeais des mots, puis tu rendais ça à 3000$. C'est pas la même chose aujourd'hui, mais c'est ça. On a commencé à juste, je dirais, le mot bagosser sur le web, avoir une couple de revenus. Puis par la suite, après peut-être deux ans, un an et demi, on s'est dit, on est tanné de revendre, puis à chaque mois, recommencer.
François Lanthier Nadeau: c'est un petit mobile fait que c'est le temps aujourd'hui c'est bien de la nuit noir quand gratte le genre ce qu'un qu'une décennie en SaaS comme vous le savez c'est pas tout le monde qui qui sera là ça c'est un estime au achievement je connais pour vous juste avant que je continue j'ai oublié un de mes candidats à mesdames et messieurs donc statera Du fucking bon gin sans alcool de Québec. Merci, merci beaucoup, beaucoup pour la commandite. Moi, je ne bois pas d'alcool. Je suis un gros fan. Merci pour ça. Et voilà, le programme peut résumer, mesdames et messieurs. Moi, ce qui m'intéresse, c'est... All right, tu bagasses des websites, tu vends ça, tu fais un peu d'argent de poche, de genre, quand tu commences à être entrepreneur, ou whatever. Comment... C'est quoi la première exposition au SaaS ? À genre... OK, attends un peu, je peux faire un produit numérique avec... une charge récurrente qui va passer tout seul.
Ismael Meskin: Honnêtement, le mot SaaS, on ne le connaissait pas. On est tanné de vendre des sites web à chaque mois, puis la personne qu'on lui a fait des sites web il y a deux ans nous rappelle pour faire des modifs gratuitement. On se dit, on peut-tu vendre quelque chose à chaque mois qui est récurrent ? C'était vraiment naïf. Ça a été de même, puis après ça, l'idée de Kimobi est venue de juste… Là, on dirait que je parle de Kimobi, puis je ne parle pas de mon parcours, mais c'est encore la même chose.
François Lanthier Nadeau: Tout va être dans tout.
Ismael Meskin: Mais c'est ça. Après ça, on s'est dit, bon, on pourrait-tu vendre un software ? Honnêtement, c'était, on peut-tu vendre de quoi mensuellement ? De récurrent.
François Lanthier Nadeau: Juste ça.
Ismael Meskin: L'idée est venue de rappel par téléphone d'un dentiste. On s'est dit, y'a-t-il une meilleure manière de communiquer avec des clients ? Ça a été, les messages textes, c'est un bon channel. On est parti de ça.
François Lanthier Nadeau: By the way, aller chez le dentiste, c'est la pire expérience du monde. Quand ils m'appellent, les dentistes, ils ont genre la... version de moi-même au téléphone. Quand vous avez commencé à bagosser ou développer Kimobi, y'avait-tu un split de responsabilité ? Parce que là, je le sais qu'il y en a un clair. Alex s'occupe des ventes, il hustle, il est beaucoup out there, toi t'es beaucoup dans le produit. C'était-tu déjà là ? Ouais,
Ismael Meskin: on a essayé une semaine puis après une semaine, même une journée, je pense. Puis clairement, moi... prendre le téléphone, appeler quelqu'un, cold call, je ne suis pas capable. Puis lui, faire du code ou changer des couleurs de CSS, ça ne passait pas. Fait que jour 2, c'est à terme, mais c'est bon, on sait ce qu'on fait.
François Lanthier Nadeau: C'est fort, man. Puis comment tu... Mettons là, on a une audience qui est quand même technophile. Nice mot au QLF. Comment tu réécrirais... On ne trajouille pas le système cool. J'ai chaud, man. Comment tu décrirais Kimobi à une audience qui sont quand même techs à la vie, justement ?
Ismael Meskin: Kimobi, c'est un logiciel de communication pour les concessionnaires automobiles dans le plus simple. Mais en gros, c'est tout ce qui est l'expérience client chez le concessionnaire automobile qui n'est pas dans le... Excusez, je prends mes mots. C'est tout ce qui est dans l'expérience client par rapport à l'expérience de service. Ça fait que c'est de la prise de rendez-vous jusqu'à l'expérience client pendant que tu viens. les paiements, tout ce qui est les reviews. Puis c'est comme un... On appelle ça un peu le cycle. C'est que tu reviens aux six mois, aux ans, aux concessionnaires. Fait que tous les touchpoints, on essaie d'être présent. Tout ce qui est externe, puis aussi à l'interne. Est-ce que vous êtes tombé par hasard sur ça, les concessionnaires ? Oui.
François Lanthier Nadeau: Oui ? Par hasard ?
Ismael Meskin: Par hasard et par naïveté, encore une fois.
François Lanthier Nadeau: OK.
Ismael Meskin: Pour être vraiment transparent, on tripe ses chars. Puis... Mon père travaille encore dans l'automobile, donc la première réaction, ça a été Hey, Pac, connais-tu du monde ? Puis en dedans d'une journée, on avait rencontré trois concessionnaires. On ne savait même pas c'était quoi le département de service et de vente. C'était quoi la différence ? Ça te donne une idée ? Ça a été la partie de même. En dedans d'une journée, on avait rencontré trois, quatre clients. Il y en a un à un moment donné, c'est notre chance. Au début, c'était on envoie des rappels de rendez-vous, puis il n'y avait pas de réponse, rien. Ce n'était pas limité par la technologie, c'était limité par mes… de propres compétences. Ça te donne une idée.
François Lanthier Nadeau: Les contraintes, ça peut être très positif.
Ismael Meskin: Puis Alex était bon avant les contraintes aussi.
François Lanthier Nadeau: C'était un bon. Là, ça fait 10 ans quand ? Quand ça fait 10 ans ? Quelque part en mai. C'est quelqu'un de l'équipe qui est capable de valider dans l'Asie ? Peut-être. Merci Stéphane Écoute moi j'ai fait avec Snip on a fait 9 ans avant de vendre Charles genre pas 10 piles 9 ans de pur bonheur Il y a des hauts et des bas il y a vraiment vraiment des hauts et des bas pis toi pis moi on a eu des belles discussions offline pis tu m'en as partagé une couple fait que j'ai le goût que on se fasse un petit portrait un peu plus macro pis après ça on pourra rentrer dans des enjeux un petit peu plus micro. Mais il y en a-tu qui te sautent aux yeux, des hauts et des bas sur ces 10 années-là ? Premier haut, premier million. Premier million, oui. C'est facile. C'est 80 000 en MRR. 83 333. Oh, le gars ! Charles, on a célébré trop tôt le nôtre, man. T'es fort. Ouais, absolument. Non, euh... Combien de millions c'était que ça ? Je sais pas.
Ismael Meskin: Honnêtement, moi pis les dates, là.
François Lanthier Nadeau: Pas de trouble, mais les chiffres. 100, ouais.
Ismael Meskin: Mais 10 ans, ouais. C'est ça. Mais non, ça, ça en a... Ben, je te dirais, t'sais, c'est pas quantitatif, mais t'sais, tu rentres dans un concessionnaire, pis t'sais... tu dis pas que t'es chez Kimobi pis tu vois le software être utilisé à chaque jour pis qui c'est leur premier moyen de communication je te dirais c'est pas dans une date c'est pas dans un mais juste au début tu vois ça pis c'est comme ça te rend un peu fier on a eu la chance de le voir comme dans le vrai monde pas
François Lanthier Nadeau: le concept de c'était quelque chose dans notre tête dans notre sol dans notre whatever pis là c'est comme dans le vrai monde ça nous fait de l'argent pis on paye nos employés qui eux nourrissent leur famille whatever c'est pas Un beau feeling. Mais avant que tu te fasses de l'argent, ça a pris un bout, je pense.
Ismael Meskin: Première paye, ça a pris 4 ans, 4 ans et demi. Puis c'était pas une grosse paye. Je pense que c'était 35 000, 40 000. Puis c'était juste pour aller en appart.
François Lanthier Nadeau: Essaye d'embaucher un développeur à 35 000 par année en ce moment. Dis-moi comment ça va. C'est-tu la même chose pour Alex ? Ou Alex, il était comme, non, c'est moi qui fais les calls, je prends tout l'argent. Non, non, non. C'était toujours des 55. toujours 50-50, mais là vous avez payé des employés bien évidemment avant.
Ismael Meskin: Je pense qu'on était rendu 10-12 employés.
François Lanthier Nadeau: On avait un bon payroll et on n'avait pas un veille chez nos parents. Je suis curieux, moi j'ai le défaut de la qualité de jamais faire ma gueule d'être trop transparent, mais c'est-tu le genre d'affaire, mettons, que tu disais aux employés que nous en ce moment, on se paye, on se verse pas de paye ? Non,
Ismael Meskin: on l'a jamais dit.
François Lanthier Nadeau: C'était un héros dans l'ombre.
Ismael Meskin: Ce n'était pas dire Prenez-nous aux pitiés. Ce n'était pas dire Je ne te donnerai pas d'augmentation l'année prochaine parce que moi, je n'ai pas de salaire. C'était It is what it is. On mettait la business en avant. C'est pour le greater good du plus tard. Après 10 ans, on est là.
François Lanthier Nadeau: C'est mal à la demande. Dans l'écosystème québécois, ceux qui lèvent une business ou qui en ont levé une, il y a souvent le play ou du moins le levier des subventions. Ça fait partie de notre réalité économique je pense. Est-ce que justement quand vous ne payez même pas vous-même, vous roulez sur des subventions au niveau techno, au niveau R&D, innovation, whatever ?
Ismael Meskin: Non, rien.
François Lanthier Nadeau: Pourquoi pas ?
Ismael Meskin: 1, R&D, on n'avait pas assez de staff. Oui, ça te prend du staff pour demander de l'argent au gouvernement. Ça fait qu'il faut déjà une base. Mais non, honnêtement, CDAE, c'était quoi le minimum ? 5, 6 employés. Ça fait que c'est des employés qui sont qualifiés. Ça fait que tu arrives au point où quand tu es 12, on n'avait pas 6 développeurs. plein de détails comme ça, puis on essayait de se battre avec certaines subventions, puis à un moment donné, on s'est juste rendu compte qu'on était juste meilleur à essayer de vendre, de construire un produit, puis de faire notre propre argent. Puis c'est un peu un... à un moment donné, tu t'entends dire Ok, regarde, je vais le faire moi-même, c'est pas en essayant de gagner des concours, en essayant d'aller chercher de l'aide. Fait qu'on a juste dit Bien, on construit notre produit, on le vend, puis on... Plus. Plus. À la place de mettre cette énergie-là, qui des fois était négative, parce que soit tu ne l'avais pas ou c'était un peu dans le vide. on va mettre cet argent-là à le vendre et avoir des vrais clients qui, à chaque mois, reviennent.
François Lanthier Nadeau: Moi, j'ai... By the way, là, on n'a pas... C'est pas un bash, des subventions ou quoi que ce soit. Je pense que, dépendamment du profil de l'entrepreneur et du niveau de temps qu'il est capable d'investir dans différents trucs, ça peut faire crissement de sens d'aller en chercher. Mais je pense que, justement, quand tu le sais que tes forces, c'est peut-être pas justement cette game un peu plus administrative-là. C'est cool de double down. Vous avez fait le call, vous n'avez jamais retouché ça.
Ismael Meskin: Aujourd'hui, on a les employés pour, qui ont la patience. Pour de vrai, on le fait plus, on a raison, on le fait plus. Mais au début, on n'avait pas la patience, on n'était pas le type de personne à écrire des beaux textes. Moi, je les pète.
François Lanthier Nadeau: Ça n'a pas été ma carrière préférée. Au niveau du financement, le cash pour fonder Kimobi au départ, ou justement Surviv, ça venait d'où ?
Ismael Meskin: On avait aucune dépense. On est à 17 ans. 17, 18. T'avais 18 ? 18, oui.
François Lanthier Nadeau: Aïe, j'étais tellement pas en train d'en traiter. J'étais en train d'un sac. J'étais vraiment chiant.
Ismael Meskin: À 18, je veux dire, t'es dans le sol, j'étais parent. Fait que c'est pas... Oui, on faisait des sites web. Ça a aidé un peu au début, mais jamais au scale d'engager le premier employé. Pendant un an et demi, deux ans, on était… Je dirais un an et demi, on était juste deux. C'était Alex et moi.
François Lanthier Nadeau: Vous avez financé avec vos premières ventes, avec la banque. Nos ventes.
Ismael Meskin: Nos clients ont financé la business au complet.
François Lanthier Nadeau: Sweet, man. Puis, une des… Il y a deux trucs qui se passent quand tu scales un SaaS plus que genre 5 ans, puis avec une certaine growth, que tu sois fondé ou pas, peu importe. Un, si tu veux te rendre, il te faut des bons joueurs, il faut que tu les gardes. Puis deux, il faut que tu gères les, en français, ce serait genre les douleurs de croissance, les growing pains. J'ai le goût qu'on double-clique sur justement les growing pains. À un moment donné, tu es plus, toi et Alex dans le sol, tu es comme 12, 20, 30, 40, vous êtes combien là ?
Ismael Meskin: Une quarantaine.
François Lanthier Nadeau: Une quarantaine, bon. Là-dedans, il y a une masse critique qui s'installe. Il y a certains processus. Il faut qu'on s'organise en tant que compagnie. Comment vous avez géré ça ? Ça a-tu été tough ? Je veux en entendre plus.
Ismael Meskin: Oui. Pour être bien honnête, il y a eu une phase où on s'est cru plus gros qu'on était. Il fallait un layer de plus. Ça a fait mal. Une couche de gestion. Ce n'est pas les personnes en tant que telles. Loin de là. C'est juste comme... Tu te dis, tu te fais dire, tu lis partout que, ok, il faut pas que tu te décolles un peu de la business, mais que tu sois plus un élève. Tu sais, tout le blabla de big corp de croissance. Puis oui, on grossit, mais on s'est comme fait accroître trop vite, puis il nous fallait un layer ou qu'il fallait plus de gestionnaires. Puis honnêtement, ça a fait mal. Je veux dire, le output était beaucoup moindre qu'aux moindres personnes qu'on était. Ça fait que ça, ça a été quand même de s'en rendre compte puis de le faire. Puis c'est pas le fun à faire, mais...
François Lanthier Nadeau: pour la business c'est-à-dire laisse-toi aller ouais pis c'est pas comme je dis c'est pas les personnes c'est plus des fois tu te fais croire un peu que t'es rendu plus loin ou qu'il te faut ça pour aller plus loin je pense qu'on est tous des créateurs influençables on entend les success stories on voit d'autres entrepreneurs d'autres compagnies pis on est comme alright I guess Motu genre Motu je pourrais faire ça je suis rendu là pis je l'ai fait à plein de reprises quand on se parlait offline quand on préparait tout ça c'était plus Tu m'as dit un mot qui m'avait vraiment marqué, c'était les sauveurs externes, external saviors. Ça, c'est genre une fallacie, c'est genre un faux pas, je pense, qu'il y en a plus qui font. Tu veux-tu m'en dire un peu plus, Fassi ?
Ismael Meskin: Ouais, ben, encore une fois, c'est... Comment je peux dire ? On a des problèmes à l'interne, fait que tu penses qu'en engageant XY, personne ou persona, va t'aider à régler le problème pour de vrai. Mais en réalité, si cette personne-là a eu de l'expérience sérieuse qui est totalement différente, puis s'est lassée... C'est pas de trop faire confiance, c'est juste de penser que cette personne-là a toutes les solutions à la place de se regarder dans le miroir et de se demander si on aurait pu gérer cette personne-là ou sinon de trop avoir laissé aller la personne et que l'expérience n'est pas la même. Chaque entreprise est tellement différente que tu ne peux pas...
François Lanthier Nadeau: Parce que c'est un peu la pensée magique de l'embauche.
Ismael Meskin: Que cette personne-là va tout régler.
François Lanthier Nadeau: Le dev en react, mais qu'il rentre, tout va bien. Oh,
Ismael Meskin: il n'y aura plus de bugs.
François Lanthier Nadeau: pour ce qui est d'embaucher pis garder des bons joueurs y'a-tu ok là on est sous le spotlight toi pis moi clairement on a mal aux yeux on a chaud tout ça mais Kimobi elle-même la startup elle-même a jamais vraiment été sous le spotlight c'est-à-dire que vous étiez pas une pis c'est pas une critique c'est juste une réalité je pense vous étiez pas une coqueluche médiatique de PR de tout ça vous faisiez vos shit pendant le vote-ball. Fait que, I guess que vous n'aviez pas nécessairement genre des stagiaires ou des jeunes professionnels qui se lançaient à vos portes pour venir travailler chez vous. Comment vous avez fait pour pogner les bons joueurs, pour les garder ?
Ismael Meskin: Je te dirais, pas qu'une partie de chance. Je veux dire, oui, on postait partout. Je pense que c'est juste de choisir les bonnes personnes. Puis ça ne veut pas dire qu'ils ont le background parfait ou qu'ils sont allés aux bonnes écoles ou qu'ils ont un bac à telle place. C'était plus... Est-ce que cette personne-là a des compétences de base ? Elle veut-tu s'améliorer ? Elle veut-tu grandir avec nous ? Les A.E., je suis le premier, Alex aussi, on est des drop-out. Je ne serais pas le premier à demander que tu ailles absolument un bac. Je n'ai rien, je suis en secondaire 5. Comme Kanye West. C'est tout ce qu'on va dire.
François Lanthier Nadeau: Kanye West, il n'y aura pas de cancellation en 2019.
Ismael Meskin: Non, mais sans blague, je dirais que c'était de faire confiance aux gens aussi.
François Lanthier Nadeau: Oui, ça, tu m'en as parlé. Tu as comme une capacité où tu prends une décision. de faire confiance rapidement.
Ismael Meskin: Là-dessus,
François Lanthier Nadeau: j'étais challenge. C'était comme, non, moi, ça me prenait. Je voulais la construire un peu, prouver des affaires. Toi, t'étais comme, non,
Ismael Meskin: Vin. Ce qu'on dit aux employés quand ils embauchent souvent, c'est, on vous fait confiance au jour 1. Sinon, on ne vous engagerait pas. On leur dit, vous n'avez pas à gagner notre confiance parce que c'est comme tyrannique un peu. Puis là, ça, c'est mon opinion. Mais c'est comme de dire, il faut que tu gagnes ma confiance. Il faut que tu me flattes dans le sens du poil pour que ça aille bien. Puis là, à un moment donné, je vais peut-être te donner plus de latitude ou quoi que ce soit. Puis on dit aux employés, mais on dit, la seule chose que tu peux faire, c'est la perdre. Ça va des deux bords. C'est donnant-donnant, c'est des deux côtés. Ça fait que c'est une réalité qui est peut-être différente, mais pour nous, ça a fonctionné juste parce qu'on fait confiance aux gens, on les engage parce qu'ils ont une certaine compétence ou ils ont une attitude. Puis sinon, on ne les engagerait pas. That's it.
François Lanthier Nadeau: Mais c'était la philosophie-là, puis c'était genre de, c'est straight, puis je te le donne straight. Tu sais, on se préparait pour le pod, puis je te disais, c'est... J'ai l'impression, man, que votre culture, ça tourne autour de... Écoute, on s'en fâche pas dans les fleurs du tapis. No bullfights. No bullfights, exact.
Ismael Meskin: Tu l'as bien dit, c'est pratique.
François Lanthier Nadeau: Merci, moi. J'avais hâte de plugger cette expression-là. By the way, supposément que la team de Kimobi, ils ont demandé à... On s'est flattés, moi. Ça va peut-être avoir... Soit plus chaud, moins chaud. La team de Kimobi, ils ont supposément glissé des mots. à plugger durant le podcast. À date, t'as rien dit d'excentrique, fait que j'imagine que t'as pas réussi encore. D'autres, j'ai le goût que tu... Tu verras. Hein ?
Ismael Meskin: Tu verras.
François Lanthier Nadeau: Tu verras.
Ismael Meskin: Le temps en amont.
François Lanthier Nadeau: J'ai le goût qu'on... Tu en es là. Hein ? Ouais. J'ai le goût qu'on parle de valeur, parce que là, t'as dit no bullshit. No bullshit, c'est écrit sur les murs de Scrum. C'est quelque chose qui est, moi, dans mon héritage entrepreneurial, ça a toujours été là. Mais c'est quelque chose qui est facile à dire, mais un petit peu plus difficile à vivre, je pense. Puis à faire comprendre. C'était-tu coulé dans le ciment ? La première... Le pack de sang avec Alex, genre, premier client signé, on a écrit dans le ciment No bullshit Genre, t'avais-tu... T'avais-tu des valeurs, genre, déjà ?
Ismael Meskin: Genre, je pense que, ben, c'est une attitude, là, de... Tu sais, si tu le vis ou tu le vis pas, là, le No bullshit ou le... Le No bullshit je comprends pas. Ouais, non, mais... To keep it real Ouais. Non, mais, sans blague, ben, pour revenir à ça, c'est... On n'a jamais eu de valeur, là, chez Kimobi pendant 5 ans, à peu près. OK. Là, vous en avez ? Pas... Ouais. On avait des valeurs, excuse, on avait des bonnes valeurs. Non mais c'est en blague, on n'avait pas de valeurs écrites. Tu sais souvent, on se tente une entreprise, puis c'est quoi mes valeurs, ma mission, ma vision. Ça a pris, bon, on ne savait pas un qu'il fallait en écrire. Fait que c'était un peu dans l'ignorance. Mais honnêtement, on n'a pas eu juste parce que c'était nos agissements. Puis qu'à un moment donné, après cinq ans, on se dit, bon là, on est rendu une quinzaine, il faudrait peut-être comme se définir mieux parce que les nouveaux employés, bien... à prendre par espouse et peut-être un peu long. Fait qu'on a demandé aux employés de nous aider à les définir. Ouais,
François Lanthier Nadeau: j'ai toujours eu un certain doute.
Ismael Meskin: Fait que ça a été comme, ben, dites-nous c'est quoi que vous ressentez, c'est quoi que vous voyez dans le business. Puis après ça, on a fait deux ou trois itérations, puis après ça, on les a présentées aux employés, puis ça a été comme ça. Fait que c'est un sign-off un peu de tout le monde. OK. Fait que c'est ça. Ça a vraiment été comme à l'envers totalement, mais je pense que pendant cinq ans, c'était juste nos agissements. Ouais, c'est compréhensible. Puis qu'est-ce qu'on nous... C'était comportemental de ce qu'on faisait qui était répliqué. Dans un bureau, on date d'avant COVID, on oublie tous ce qui était avant COVID, mais on était tous dans le même bureau. Ça se diffuse plus facilement, mais dans un 12-15...
François Lanthier Nadeau: Je vais double-cliquer sur le cas, parce que c'est de la curiosité personnelle, mais aussi parce que c'est mon podcast, donc j'ai le droit. Quand tu as demandé aux employés de définir ou de suggérer des valeurs, un, comment tu l'as fait ? genre un typeforme, whatever, un Slack. Puis deux, c'était-tu anonyme ou c'était genre les vraies personnes avec leur nom ?
Ismael Meskin: Non, c'était Google Form Anonyme.
François Lanthier Nadeau: Google Form Anonyme.
Ismael Meskin: Puis on avait, en gros, on avait sorti aussi une liste d'idées, comme dire, voici nous ce qu'on vit, dites-nous oui pourquoi, non pourquoi, puis dites-nous toutes vos idées.
François Lanthier Nadeau: C'était-tu un genre de hein, ça, ils ont dit non, j'étais sûr que tout le monde était sûr oui là-dessus ?
Ismael Meskin: Non, pas vraiment, non.
François Lanthier Nadeau: Sweet, ça veut dire que t'es cohérent, man. Puis là, vous avez fait ce que plusieurs startups puis compagnies éventuellement font avec beaucoup de fierté, puis beaucoup de PR. C'est-à-dire, vous avez fait un livre interne.
Ismael Meskin: Mais sans le PR.
François Lanthier Nadeau: Mais sans le PR. C'est un esti de pompe. Moi, dans le fond, je suis allé chez vous, dans vos bureaux, pas très loin du Costco. Puis dans le fond, j'ai vu... C'est des super beaux bureaux, c'est une belle gang. J'allais dans mon bureau, on s'est assis, puis on a préparé le pod, toi et moi. Je suis parti avec une boîte. Dans la boîte, il y avait une gourde, un gilet avec un mauvais tissu. Tu m'en avais parlé. Tu m'en avais envoyé un meilleur. Oui, c'est ça. C'est lui qui trouve que c'est un mauvais tissu. Moi, je suis super content. Puis il y avait un livre, man. Puis j'ai actually feuilleté le livre avec toi, puis j'ai fait, bien franchement, d'autres, j'aurais pensé que c'était de la bullshit, mais ça a l'air cool. Fait que veux-tu parler un peu du processus de ce livre interne-là ? Oui.
Ismael Meskin: En gros, avant de faire un livre, on faisait lire aux employés des bouts de livres. On avait comme un ramassement de plein de livres. On faisait lire ça à tous les employés. On prenait le temps que ça prenait avec tous les nouveaux employés. On reviewait toutes les sections. Est-ce qu'on avait des highlights par paragraphe ou par sujet ? Ça faisait du onboarding. Alex, on s'assisait. Ça prenait trois heures, c'est pas grave. On s'assied avec chaque nouvel employé, puis on disait, OK, un, l'as-tu lu ? Parce que ça va paraître à la première question si tu l'as pas lu. Puis on passait sujet par sujet, puis on disait, OK, bien, nous, on avait des notes sur, tu sais, c'est un peu ce qui ressortait sur chaque, puis on disait, OK, bien, c'est quoi que t'as compris de ça ? Puis c'était une discussion ouverte.
François Lanthier Nadeau: OK.
Ismael Meskin: Fait que ça, tu sais, ça aidait.
François Lanthier Nadeau: Tu faisais ça encore ça à chaque employé ?
Ismael Meskin: On l'a modifié un peu. Là, on review pas le livre parce qu'il est vraiment plus court. Mais on est en train d'essayer de changer la formule parce que oui, en 40, c'est ce qu'il y a de plus. Mais on a fait ça jusqu'à, je pense, la fin de l'année passée peut-être. Puis à un certain point, on s'est dit, OK, là, il y a des parties du ramassis qu'on dit qui font plus de sens. Il y en a qui étaient comme, moi, finalement, à ça, je ne me rappelle pas en tout. Je ne me rappelle pas vraiment. On a décidé à un moment donné de faire juste un projet interne de, bon, mais on devrait... prendre les meilleures parties ou réécrire selon nous vraiment ce qu'on vit. Ça faisait à peu près huit ans qu'Emoby existait, donc ça faisait plus de sens pour nous, on avait plus de vécu. On pouvait parler de plus de vraies choses ou plus de ce qui se passait vraiment dans l'entreprise. Tu l'as lu un peu, il y a des jokes dans le livre, il y en a un peu toutes, mais c'est des do's and don'ts ce n'est pas juste voilà nos valeurs, voilà notre histoire, on est bien beaux, on est bien fun
François Lanthier Nadeau: Êtes-vous en mode… Parce que là, je suis allé au bureau, j'ai vu tout ça, le gang… D'ailleurs, vous avez fait des ventes ce matin ? Non, mais ils ont un gant.
Ismael Meskin: Pour ceux qui voudraient essayer, c'est possible de sabrer du champagne avec un gant.
François Lanthier Nadeau: Imagine, c'est assez impressionnant. Êtes-vous juste pur office ?
Ismael Meskin: Êtes-vous pur hybride ? Hybride, oui. Ça l'a été même avant le COVID. Le premier vendeur était à Montréal Remote. On était peut-être à 14-15 employés.
François Lanthier Nadeau: À quel marché t'es plus centralisé à Montréal ? Ben,
Ismael Meskin: si, au début, quand on cherchait, c'était difficile de chercher un vendeur anglophone, bilingue, qui parlait très bien anglophone, qui était capable de vendre aux États-Unis, qui connaissait un peu le SaaS, ou qui avait l'intérêt pour. Quand il y a quelqu'un qui est à Montréal, tu le prends pareil, peu importe. Il est encore chez nous aujourd'hui, après quasiment six ans. Je sais pas. C'était même pas un genre Ah, on va prendre du monde remote parce que c'est cool. C'était juste C'est le seul qui est compétent, donc on va le prendre. Ça a été ça. Puis on a juste grossi à partir de là. On est un peu hybride à ce moment-là. Après COVID, on est à peu près 50-50, plus région de Québec, puis Québec-Ontario. Puis à Québec,
François Lanthier Nadeau: ça vient de son bureau pas mal ou ça travaille de chez soi ?
Ismael Meskin: Je dirais que c'est hybride. Les gens viennent à peu près une à deux fois par semaine. Puis c'est correct. Je vous dirais... n'ont pas des projets à gérer. S'ils viennent au bureau, c'est pour travailler en équipe ou faire des meetings. Après ça, ils sont bien responsables.
François Lanthier Nadeau: Le trois-quarts des fondateurs que je vois, c'est ça, le post-COVID, c'est hybride partout. J'ai le goût qu'on parle de verticaliser un SaaS. En le fond, si jamais c'est un sujet que vous intéresse, il y a l'épisode avec Mathieu Charles Isaac, Swain, sur le pod qui sont vraiment bons par rapport à ça. En ce moment, tu vas sur la homepage de Kimobi, c'est clair, net, précis. C'est juste des chars. Non, mais on le sait, on est où. C'est pour des concessionnaires. Ça pote tout le temps, est-il le même ? J'ai le goût que tu me fasses l'espèce de tracé de quand c'était clair, quand c'était pas clair, qu'on allait verticaliser le SaaS.
Ismael Meskin: On a commencé avec les concessionnaires puis on s'est rendu compte vite que c'était repeatable, parce qu'un concessionnaire à Québec... en Floride, en Californie, à Vancouver, c'est la même chose, c'est le même titre, c'est roulé pareil. Fait qu'on s'est rendu compte vite que c'était repeatable, puis on pouvait vendre la même solution, puis sans avoir à vraiment la modifier. Fait que ça a commencé comme ça, puis là, à un moment donné, tu tombes à un stade que, Ah, ça serait cool, tout le monde est un peu vertical. Tout le monde, excusez, est horizontal, tu regardes Intercom, tu regardes plein de grosSaaSes, tu te dis, Ah, c'est cool, ils vendent partout, dans n'importe quelle industrie. C'est agréable de faire ça. Fait que tu... Tu te lances un peu là-dedans. Pendant longtemps, on a fait le produit agnostique d'industrie. À chaque fonctionnalité qu'on avait, l'idée venait de concessionnaire. On se disait Hey, comment ça pourrait marcher pour d'autres ? Ça fait qu'on se croise un peu trop le basic. Mais ça continue comme ça. Je te dirais que ça a toujours été à peu près 90% de nos revenus, c'est les concessionnaires automobiles. Mais pendant longtemps, on a juste essayé de gather à juste plein d'industries. Des fois, avoir des clients. Des fois, en ayant des clients. C'est ça.
François Lanthier Nadeau: Des fois tu faisais des initiatives marketing pour essayer d'aller voir si ça va mordre dans cette verticale-là parce que mon produit commence en temps. Il y en a-tu qui ont plus cliqué ou pas tant que ça ?
Ismael Meskin: Par nous-mêmes, non. Le COVID a aidé à d'autres choses. Il y a d'autres industries qui sont venues vers nous, mais jamais nous, Outbound ou nous comme stratégie, ça a vraiment marché. Puis ça fait à peu près un an et demi qu'on a juste dit Ok, là on est juste 100% concessionnaire, on va arrêter de se mentir.
François Lanthier Nadeau: Moi je veux savoir parce que... C'est une discussion de podcast, c'est comme on a pris cette décision-là, on a mouvant Non, non, non. Ça a pris
Ismael Meskin: 8 ans de prendre la décision-là.
François Lanthier Nadeau: Mais pas juste ça, une fois que tu apprends la décision, il faut que ça descende dans toutes tes opérations, toutes tes équipes de genre ok, toutes les landing pages ou les feature pages qui n'ont pas rapport avec ça, il faut que ça parte. Les fonctionnalités qui sont nommées de façon générique et qu'on n'a pas besoin, il faut que ça parte. Y a-t-il eu une espèce de roll-up enlever tout ce qu'il y avait par rapport à cette verticale-là ?
Ismael Meskin: Oui, mais ça a été graduel. Ça n'a pas été un gros chunk, on enlève tout. C'est comme, OK, nous, à l'interne, on sait qu'on ne met plus d'efforts, soit pour le développement, soit pour les ventes, soit pour le training de support, soit pour le marketing. Après ça, au fur et à mesure, oui, on peaufinait des choses, on enlevait des choses, mais ça n'a jamais été, on investit un mois, deux mois, on clean tout. C'est comme si on se l'aidait à nous-mêmes. C'était pas... Oui. Ça a été communiqué comment à l'équipe ? Ça a été bien accueilli ? Je te dirais que quand le monde fait 90% déjà de leur job dans l'automobile, ils sont contents que tu leur dises le reste, on va laisser faire, on focus Ça a été… le monde ne sait pas de quoi je parle. Oui, il y a des annoncements à faire, mais ce n'est pas comme si on disait à tout le monde le navire shift à 180 degrés, on change de bord C'est comme… On se concentre sur où est-ce qu'on est le meilleur et où est-ce que le knowledge est l'internier.
François Lanthier Nadeau: Aujourd'hui, Kimobi c'est utilisé dans les concessionnaires. Moi, ma première exposition à Kimobi c'était quand j'étais encore high sur la vente de Snipcard et que j'avais fait de l'argent. J'ai décidé d'aller m'acheter une Merci AMG C43 biturbo coupée, alors que je n'ai jamais été un gars de char comme toi. Comme toi et Alex. Puis là, il y a quelqu'un du concessionnaire qui m'a envoyé un SMS automatisé. Puis là, j'ai fait. C'était genre propulsé par... C'est quoi, là ?
Ismael Meskin: Powered by KimoBee.
François Lanthier Nadeau: By KimoBee. Puis j'ai fait. C'est vrai ? KimoBee ? Ça existe ? OK. J'ai dit, Chris, il faudrait que je fasse un podcast pour les amener. Non, mais ça, c'était une erreur. By the way, vous lirez mes blog posts. Je l'ai vendu à la Merci. Il n'y en a pas de problème. Tout le monde, je suis correct. Comment ? Moi, c'était une... Moi, c'était concessionnaire à clients, c'est vraiment une communication externe. Ils me font un reminder ou un upsell ou whatever. Puis là, moi, au début, avant de te connaître et de vraiment plus chuler avec toi, j'étais comme, OK, c'est juste service client, acquisition de clients à l'externe. Tu étais comme, non, non, non, d'autres. Il y a des processus à l'interne, des communications à l'interne dans le concessionnaire qui sont powered par Kimobi. C'est quoi le ratio ? C'est-tu genre la majorité du software est utilisé pour des communications externes ? ou pour des process internes ? Genre, parle-nous du temps.
Ismael Meskin: Oui, je dirais peut-être 60-40 sur externe, interne. Un, parce que pour finir par te communiquer puis finir par t'obséler, c'est le but ultime. À l'interne, il y a de la communication à faire. Ça fait que ça soit entre le technicien, la viseur, les pièces. Il y a tout un certain workflow logique à respecter. Ça fait que c'est tout ça qui est communiqué à l'intérieur de Kimobi. Puis tout ce qui est là, il n'y a pas juste ça. Après ça, il y a le paiement. Il y a le... c'est tout là ton flou un peu ton workflow de services oui tu parles à une personne mais en arrière de la couverte puis dans le back store un peu ils sont plusieurs à travailler sur ton véhicule ou juste à devoir donner de l'information pour finalement de synthétiser et de dire hey frank tu
François Lanthier Nadeau: devrais changer tes pneus tu étais allé à la traque et tu as battu ton char mais Moi, ce qui m'intéresse, c'est la découverte des codes d'utilisation et des pains de l'utilisateur. Au début, tu disais, All right, man. Au début, c'était super straightforward. On envoyait des Reminder, that's it. Vraie externe communication. Sais-tu, à force de faire des user interviews à force d'aller acheter des chars, je sais pas, à force de juste être proche que l'app s'est développée pour aller chercher des... des use case plus internes. Comment ça c'est arrivé dans le cycle de développement de Keymovie ?
Ismael Meskin: Je te dirais qu'on a toujours été proche de nos clients. Toutes les fonctionnalités, à part des fois qu'on se dit qu'on a des idées folles, on se dit qu'il faut faire ça. On se fout totalement de ce qu'ils pensent parce qu'on sait que c'est ça qu'il leur faut. Mais la majorité des fonctionnalités viennent toujours des clients. C'est soit d'être proche au support, soit de faire des interviews, soit d'aller les voir. Chaque fonctionnalité vient d'un pain point. On n'essaie pas que ce soit un client, comme le bon SaaS. Mais c'est de un ou plusieurs clients, puis après ça, c'est de dig down puis c'est de trouver comment on peut régler ce problème-là. Puis c'est qu'ils nous font confiance. Tu sais, sur 10 ans, on a évolué, on a tout le temps deliver sur nos produits. Ça fait qu'ils nous font confiance, c'est-à-dire s'ils ont une idée, puis elle est bonne, on va la faire. Puis pas comme d'autres dans notre marché ou dans la compétition, c'est comme oui, oui, oui, on arrive avec ça puis finalement, trois ans après, il n'y a rien.
François Lanthier Nadeau: Puis à long terme, dans votre équipe, tu me dis on reste proche de nos clients, on les écoute on canalise ça dans des features sur le sens du monde. Comment cette information-là circule dans la compagnie ? C'est-tu genre, tu as quelqu'un au support qui drop quelque chose dans un Google Sweet et à chaque mois, tout le monde leur... Parle-moi un peu de ça, ça m'intéresse.
Ismael Meskin: Je dirais, Alex et moi, on essaie d'être proches des clients aussi. Soit d'aller, comme je disais, d'aller des vols, d'en parler ou d'être sur des appels. L'équipe de support nous donne beaucoup de feedback. On a un channel Slack de n'importe quelle idée, on la shoot. puis que ça soit bon ou mauvais on s'en fout on dit au monde comme envoyez là ça se peut que ça nous allume sur autre chose aussi on juge rien. Donc tu as un feed de toute notre équipe.
François Lanthier Nadeau: Comment tu décides ce que tu vas faire ?
Ismael Meskin: On le prend en considération et après ça si il faut aller plus loin on va gratter un peu l'idée ou on va regarder ça à l'interne avec un Lead Product Manager. Je dirais que c'est pas rocket science c'est juste faut tu put in the work c'est de le faire puis c'est de parler au client puis c'est d'être proche. C'est bien beau des fois de dire ah oui je parle à mes clients ou je le fais, mais si tu le fais pas pour de vrai et que t'es pas proactif et que tu redis pas, hé la feature tu me dis il y a 3 mois ou il y a 4 mois, en fait t'es en prod, là t'es le premier, tu vas better test.
François Lanthier Nadeau: On faisait ça avec Snip, mais on avait tellement pas de processus automatisé qu'on avait une story, mettons, dans notre Pivotal Tracker. outils de gestion il ya des devs qui rient à l'autre ce point whatever je rentre en arrière moi sur le poste je sais quand même passer quoi bon c'est ce qu'on avait une story à faire une fonctionnalité à livrer puis on allait commenter en texte on lit le email la personne qui nous en avait parlé quand on le sait mais l'autre chose aussi juste pour acheter là dessus on est ils
Ismael Meskin: sont ils passent sur le slack on les notes pas puis on les notes pas dans une liste parce qu'à nous ça devient ingérable puis tu fais juste gérer une liste de listes. Notre meilleur reminder c'est nos clients. Si l'idée revient d'une manière ou d'une autre, c'est comme ok, on a entendu parler, c'est beau, ok on pourrait la considérer. Une idée qui vient une fois, à moins qu'elle soit révolutionnaire, elle n'est même pas parquée dans une liste, on ne commencera pas à perdre notre temps à gérer la liste quand on reçoit 4 feedbacks, 5 feedbacks par jour.
François Lanthier Nadeau: C'est vrai que vous êtes B2B et je ne sais pas que vous avez combien de clients. Si le volume d'idées est fou ou pas.
Ismael Meskin: On est au-dessus de 1000 clients.
François Lanthier Nadeau: OK, cool. Payant. Payant. Bootstrapped je paye. Oui, oui, c'est ça. J'entends beaucoup d'échos de Basecamp dans la philosophie de comment on gère notre produit. On va pouvoir en parler un peu plus.
Ismael Meskin: J'ai un gros brag aussi tantôt.
François Lanthier Nadeau: Oui, oui, j'ai hâte. Moi, c'est le SMS Dude. Ça m'a tout le temps bugué. J'étais comme pourquoi il est genre ce stade. canal qui utilise puis je te pose la question comment ou quand est-ce que ce canal de rappel communication est arrivé dans l'app c'était une demande des concessionnaires ce vote call c'était notre corps c'est la première fonctionnalité c'était des rappels rendez vous par message texte c'était ça pour la
Ismael Meskin: raison c'était les clients qui ont parlé au début nous disait on a essayé les courriels ça marche pas le monde ne répond pas une regarde leur courriel de fois une fois ou deux jours outils leur courriel personnel sont pas pro moins proactif puis des appels ça coûte ben trop cher en temps les phares puis des clients disaient 80% du temps on prend des boîtes vocales fait que tu payes quelqu'un à parler de mots de vocales c'est vraiment plaque fait que versus le message texte je peux t'en envoyer un le maintenant plus de spam filter mais je peux t'en envoyer un le tu vas leur savoir puis tu es beaucoup plus prêt à répondre. Puis tu sais, on bague de 10 ans. Oui, ça existait, c'était peut-être moins populaire. Maintenant, aujourd'hui, WhatsApp, Meskine et autres, mais ça reste des écosystèmes plus fermés. Ils veulent tes payes aussi. Le SMS, oui, ça coûte quelque chose, mais ils veulent tes payes, ils te limitent, tu ne peux pas tout faire. Ça fait que c'est... Tu sais, en Amérique du Nord, le SMS est encore permanent pour juste contacter quelqu'un. Puis ce n'est pas out of the blue c'est pour un service, ça fait que tu t'attends. Il y a eu un opt-in. Oui, il y a eu un opt-in tacite parce que tu t'en vas, ils comblent la même chose qu'ils peuvent t'appeler ou t'envoient un courriel pour un rappel de rendez-vous. C'est beaucoup plus facile et il y a moins de friction pour commencer la conversation.
François Lanthier Nadeau: Un enfant que j'ai toujours trouvé intéressant, c'est que le client de KimoBee, son client à lui, c'est, mettons, moi qui vais faire réparer mon char. Je vais dans le conditionnement, tout ça. Puis, on parlait de la COVID, justement, un petit peu plus tôt. Puis tu m'as expliqué comment Kimobi gérait les paiements, le processing de paiements dans ces concessionnaires-là. On a abordé la notion de friction. Ça, ça m'intéresse vraiment si tu peux expliquer comment ça marche.
Ismael Meskin: En gros, le COVID, on avait déjà une fonctionnalité de paiement. Puis le but, c'est de payer ta facture ou d'acheter des pièces, faire un dépôt sur un char, peu importe. Avant le COVID, on avait cette fonctionnalité-là. Le COVID est arrivé, puis personne ne voulait voir personne, puis toucher à personne. Donc, tous les... nos clients se sont virés à OK, comment on peut faire payer le client avant qu'il arrive ? Puis c'est là que notre fonctionnalité de paiement rentrait en jeu pour eux. Puis là, aujourd'hui, on fait au-dessus de 100 millions de run rate de paiement par année. Ça fait que c'est l'optique de COVID de tellement changer l'attitude de nos clients et les clients de nos clients par rapport à cette fonctionnalité-là. Puis oui, le e-commerce est là. Puis le paradigme qu'on parlait tantôt, c'était la friction. C'est qu'ils ont ton char en otage. fait que si tu payes pas il te redonne pas ton char c'est totalement différent de je veux top sceller où je veux te vendre je sais pas n'importe quel bébé sur amazon fait que pour nous c'est maintenant dans nos paiements la friction est très élevé la friction plus de règles de fraude ou tout ça parce que on sait qu'à la fin de la ligne la personne a leur bien physique qui est chez notre client fait que nous de te mettre un 3ds dans la face ou de de 3ds 2 C'est une touche de sécurité supplémentaire à deux facteurs.
François Lanthier Nadeau: À deux facteurs.
Ismael Meskin: C'est français. Non, mais c'est ça. On a pris la décision de dire qu'on va mettre plus de frictions pour protéger nos clients, les concessionnaires, pour avoir le moins de fraude possible, parce que, justement, le client a un bien chez lui. Et le plus de fraude qu'on voyait, c'était pour des pièces aussi. Ce n'est plus la relation de je ne sais pas t'es qui C'est la relation de le concessionnaire, il est peut-être au coin de ta rue, puis ils savent c'est où que tu habites, ils ont toutes tes informations. Oui, il peut toujours avoir de la fraude, mais pour nous, c'était le moins de fraude qu'on a parce qu'on n'est pas à essayer d'optimiser notre conversion rate de vente en ligne. Ce n'est pas la même réalité. C'est d'utiliser les paiements en ligne dans un autre use case.
François Lanthier Nadeau: Pour vous aussi, la bande passante de gérer des problèmes de fraude, on l'a eu peu de fois chez Snipcard, on a été chanceux. c'est lourd le genre.
Ismael Meskin: Ouais parce que t'es le middle man mais t'es comme ben ça tu checké, t'as tu fait telle telle telle vérification, non. Bon, ça part bien mais c'est tout de ta faute, c'est de la nôtre, toute la faute était revirée vers nous, fait que nous c'était comment on peut se distancer le plus possible de c'est de notre faute, ben le plus de réflexion possible pis si le client ça marche pas, ben il est repayé en personne, c'est pas grave. T'sais, notre client perd pas de vente. Ouais.
François Lanthier Nadeau: parce qu'une fois qu'on lui envoie un paiement la vente est déjà faite tout est accepté fait que c'est pas pareil je trouve ça malade c'est tellement pas dans le paradigme que moi j'ai eu pendant plusieurs années on a parlé on a touché sur Basecamp on a touché un peu sur comment tu priorisais des feature requests qui rentraient je sais que vous utilisez ShapeUp comme méthodologie pour développer votre produit écoute ShapeUp c'est une méthodologie de Basecamp qui était anciennement 37signals, une espèce de...
Ismael Meskin: Qui est redevenue, je pense, by the way, 37signals. C'est arrivé, man.
François Lanthier Nadeau: Ça passe. Moi, je l'ai lu, le genre de petit e-book qu'il avait fait pour ça. Puis, j'étais arrivé au gars de Snip, puis j'étais comme, c'est sûr qu'on fait ça, c'est malade, genre, on a essayé ça. Puis, ils m'ont dit, Frank, tu viens de faire une formation de Professional Scrum Product Owner, puis d'implémenter, genre, du Scrum. Form ta gueule. On va faire ça, mais qu'on soit correct avec cette première méthodologie-là. On l'a jamais fait, dans ma grande tristesse. Parle-nous de ça, man. Comment tu l'as découvert ? Pourquoi tu l'as implémenté ? Shape up comme product management genre philosophy.
Ismael Meskin: Bon, mon opinion personnelle, no bullshit. Fait que Mool Scrum, juste d'entendre parler, les poils me levaient. Fait que c'est mon opinion. No stress. Non, mais sans blague, ça ne nous rejoignait pas. Fait qu'au début, il n'y avait aucune gestion de... c'était Hey, on va faire cette feature-là That's it. That's it. Il n'y a pas de card, pas de rien. À un certain point, on était juste trop pour que ça fonctionne. Quelqu'un finissait son projet, puis tout le monde était dans un autre. Quand tu essaies de... de marier ça c'est impossible. On a toujours été des fans de ce que Basecamp faisait. Soit Rails pour notre stack, soit leur livre avant aussi chez Epop. Ça a été comme Ah ok, il y a ça On l'a essayé une fois, on s'est planté. Ça a pris un cycle et on a juste arrêté de l'utiliser.
François Lanthier Nadeau: Les cycles de développement chez Epop c'est 6 semaines.
Ismael Meskin: 6 semaines, 2 semaines de cooldown.
François Lanthier Nadeau: Fait que tu te plantes. dans un bon deux mois.
Ismael Meskin: On a fait quelque chose, on a fait des features, mais la méthodologie n'a pas passé pantoute. On s'est remis de nos émotions. Ça a pris un autre 6-8 mois avant de dire comment on peut bien les réimplanter. Au 1er janvier, on a dit qu'on recommence l'implémentation. On a été plus... C'est une méthodologie rigide, mais moins que Scrum. On a été plus rigide sur l'implémentation. puis après ça on s'est dit ok, là elle a fonctionné, tu la travailles, c'est pas un livre de règles. Non, non,
François Lanthier Nadeau: c'est open source entre guillemets. Ouais,
Ismael Meskin: tu prends ce que tu veux, puis il y a des choses qu'on laisse plus aller, comme exemple mettons le design. Eux autres c'est dans le...
François Lanthier Nadeau: Au sharpie.
Ismael Meskin: Ouais, mais ils font le design pendant le cycle, mais nous on a un designer, fait qu'on peut pas se permettre, si on a quatre projets... Ouais, c'est ça, il arrive plus. Tout ça pour dire que tu le modifies pour qu'il te fit, mais ça fait à peu près trois ans, deux ans et demi, trois ans peut-être, qu'on a essayé le shape-up et qu'on ne retournerait pas en arrière. Ça nous laisse la latitude et ça donne beaucoup d'ownership aux devs aussi. T'es-tu game de nous faire un TLDR à peu près de c'est quoi shape-up pour le monde qui ne connaisse pas ça et qui veut le commencer à checker ? Oui, c'est le cycle de développement de Systeman avec des cooldowns. Le but c'est de faire des pitchs, c'est de faire un genre de one pager pour ceux qui ont déjà vu chez Amazon. C'est de faire des pitchs, c'est un peu c'est quoi les problèmes, c'est quoi les solutions, mais c'est jamais de décrire complètement la solution, c'est de laisser un peu de latitude aussi à l'équipe de dev pendant le développement.
François Lanthier Nadeau: Le pitch est fait à qui, ce one pager qui dit...
Ismael Meskin: C'est soit un product manager qui va créer le pitch ou peu importe c'est qui. Un développeur on dit si tu veux travailler sur quelque chose, fais-nous un pitch, on va le lire et on va le... on va l'implanter. Puis le but du pitch, un peu, c'est que ça soit n'importe qui dans l'entreprise peut le lire puis peut comprendre c'est quoi. Tu sais, on ne veut pas aller dans le fin détail puis on ne veut pas aller non plus dans le trop technique puis c'est parallèle aussi, on a juste décidé d'implanter chez Hip Hop dans toute l'entreprise.
François Lanthier Nadeau: Même au marketing, mettons. Oui.
Ismael Meskin: Juste pour mettre un beat que tout le monde travaille sur le même beat de cycle. Fait que quand on fait des meetings au quarter, bien c'est... C'est un peu la même logique quand on a des comités de direction, on est tous alignés sur des débuts, des fins. S'il faut travailler ensemble, on est tous sur le même beat. L'équipe de dev va faire plus de pitch en tant que telle, parce qu'on plus, mais une directrice marketing, une directrice de support peut juste faire un projet, il est assez gros parce qu'elle a du day-to-day à faire quand même, mais ça donne un rythme à l'entreprise au complet.
François Lanthier Nadeau: C'est là que tu vois. Si je résume, il y a plein de problèmes à régler dans ta compagnie, il y a des nouveaux projets ou fonctionnalités à développer. En tant qu'individu qui contribue à ça, je fais un pitch, un one-pager qui dit le problème, c'est ça. La solution, ça va ressembler à ça. Faites-moi confiance, laissez-moi la faire.
Ismael Meskin: Des no-go, des rabbit holes. J'ai un couple de trucs. Puis là,
François Lanthier Nadeau: après ça, tu te lances dans le cycle que tu devs, carrément, tu développes ces choses-là, que ce soit une fonctionnalité ou un projet de marketing pendant six semaines. Puis là, t'as mentionné de quoi ? Deux semaines de cool-down. What the fuck is that ?
Ismael Meskin: Tu fais ce que tu veux. Non, mais honnêtement, mettons plus pour l'équipe de développement, c'est... que ce soit des upgrades de dépendance ou des petits bugs fixes. Là, on donne la latitude à l'équipe de devs de se gérer. Il n'y a plus de... Mettons, notre lead pro magique va dire Là, les gars, on fait telle, telle, telle affaire. C'est eux ensemble qui se gèrent. Ils ont un backlog, ils passent à travers certains trucs, il y a une certaine gestion, mais on leur donne la latitude de décider OK, il y a ça, pourquoi tu le ferais ? Mais c'est un peu dans cette lignée-là. L'autre chose par rapport au cycle, dernière chose, pas trop s'éterniser, mais le but c'est d'arriver à... Un des principaux points de chez Pop, c'est d'arriver à shipper quelque chose à la fin du cycle. C'est le closer. Fait que c'est de dire, ok, au fur et à mesure que j'avance, si je suis pas capable d'y arriver, faut que ça rentre compte, un, mais après ça, c'est ok, je peux-tu, mon scope, je suis capable de le diminuer, je suis capable de changer un peu ma finalité pour arriver à la fin du cycle et shipper quelque chose, ou plus tôt. Sinon on finit tout le temps par ben le cycle d'après on va le refaire Ben là, je te laisse finir par faire trois cycles.
François Lanthier Nadeau: Fait que c'est arrivé de lancer quelque chose au vidange peut-être genre ? De dire ok on s'est foutu sur un cycle Ouais ou juste après deux semaines on y arrivera pas, il manque telle telle affaire. Fait que c'est un système de cool-down quand tu veux ? Non, non.
Ismael Meskin: Tu leur donnes d'autres choses.
François Lanthier Nadeau: Non c'est le cycle, pis je pense que si le monde ça les intéresse, tu google shape up webcam pis tu vas trouver tout ça. c'est moins prenant que ce qu'on dit pas de délit pas de cérémonie moi j'ai tellement hâte qu'on relisse le pod qui aille un paquet de pros ce qui m'écrivait dm c'est comme tout parce qu'il n'y a pas vraiment compris que cet artefact la danse et réunis ou alors pas un truc pour la vie de sauf temps que vous chipez de quoi avec la valeur que ça marche moins crise cloud exit même on finit avec ce moment après ça on va prendre des questions on a une excellente ligne audio de questions, là, c'est important de l'utiliser. Cloud Exit, man, parle-moi de ça. Le monde s'en va dans les nuages, qu'est-ce qui se passe ? Non, ben, un, ben, je vais en dire. Vous on a Exit du Cloud,
Ismael Meskin: c'est un très grand mot, mais tu sais, on est sortis de AWS. Pour la seule et bonne raison que même avec la plus grande optimisation qu'on pouvait faire de nos coûts avec, là, je vais éviter des termes techniques, mais on pouvait, on optimisait nos... Tout ce qui était les coûts, on payait juste beaucoup trop pour ce qu'on avait besoin. On est un B2B SaaS. On n'a pas 100 millions de personnes qui peuvent venir nous visiter. On est sujet à du dedicated hardware dans deux data centers. C'est juste qu'on a été capable de couper 70% de nos coûts d'Infra. AWS,
François Lanthier Nadeau: Amazon Web Services, c'est l'infrastructure infonuagique. Infonuagique, où est-ce que... ton code, ta logique, ton app, ça vit. C'est pour que ça soit distribué à différents devices. Puis là, dans le fond, c'est tout ce que tu nous dis. On n'est pas obligé de passer tout notre stock là-dedans. On peut aller dans des machines physiques qui sont plus près de nous.
Ismael Meskin: Plus puissantes, moins chères parce que c'est juste différent.
François Lanthier Nadeau: Comme des serveurs de dans le temps.
Ismael Meskin: Oui, dans un garde-robe tout poussiéreux. Puis c'est pas, je comprends, c'est pas dire que... tout le monde peut le faire ou que c'est bon pour tout le monde c'est une autre réalité mais un bitou bis à ce qu'ils contrôlent puis connaissent en gros je veux dire que tu peux pas de spike exponentielle mais tu peux mais si non mais qui connaît et contrôle quand même que les spasmes et du bitou bis à son centre actif c'est ça tu sais où un peu où ce que tu en es ce que tu t'en vas là moi qui deviennent virale pic autre chose mais tout ça pour dire que tout Tu contrôles ton growth, tu le connais. Fait que je veux dire, d'ajouter un serveur aux 4 mois ou aux 2 mois ou aux mois versus genre configurer un cluster Kubernetes avec de l'autoscaling, en tout cas, c'est de gérer une usine à gaz, honnêtement. Mais tu sais, c'est pas... Je veux pas me mettre trop dans la marde, mais c'est pas nécessaire pour tout le monde. Puis il y en a, je trouve, qui s'en foutent trop la tête avec leurs problèmes. C'est pas le good enough. C'est comme... un peu de high availability et tu en as assez pour grow Je veux dire, on a économisé deux salaires en coupant dans des coûts AWS. Ce n'est pas économiser 2000 piastres. Ce sont deux salaires qu'on peut investir ailleurs dans le business qu'on donnait juste à AWS pour des besoins qu'on n'avait pas.
François Lanthier Nadeau: Vous, ça semble avoir été motivé par justement une optimisation de vos coûts.
Ismael Meskin: Quand tu es pas au trap je veux dire, tu te chèques à tous tes coûts et tu es comme OK, où est-ce que je peux économiser ?
François Lanthier Nadeau: Mais il y en a des gens qui font un cloud hybrid ou un cloud exit, que c'est au niveau de la confidentialité des données et de la gestion des données aussi, je pense. Est-ce que ça a joué vous autres ou pas ? Non,
Ismael Meskin: pas vraiment. Tant que les données pour nous étaient au Canada, pour nos clients canadiens, c'était l'important.
François Lanthier Nadeau: Dude, on a fait une bonne stretch. On a sué beaucoup aussi, toi et moi. On a vécu quelque chose ensemble.
Ismael Meskin: On s'est touché la main.
François Lanthier Nadeau: On s'est touché la main. C'était gros, man. J'ai hâte au highlight. No shit, man. J'ai le goût de te demander juste une question pour finir. Puis après ça, on va prendre les questions autant que vous voulez. Ça va être où Kimo dans 5 ans, Jean ?
Ismael Meskin: Toujours dans les concessionnaires automobiles. Oui. Mais non, honnêtement, on a toujours été, on disait tout le temps un peu petit train va loin. Fait que tu sais, je veux dire, croître à 30-40% par année comme banque, ça reste notre objectif. Puis c'est de continuer d'innover dans le marché où est-ce qu'on est. Tu peux peut-être dire, on va peut-être être, tu sais, je ne sais même pas ce que je vais mettre demain, ou ce que je vais faire demain, ou ce que je vais manger, fait que tu sais, je veux dire... C'est philosophique, mais dans 5 ans, on n'a jamais eu d'ambition de dire Dans 5 ans, on va être à 50 millions d'AR et on va dominer le monde. On reste plus sain dans nos... Je parle moins de mots. Mais on reste plus sain dans où est-ce qu'on veut aller. C'est de continuer de croître, de continuer d'innover dans notre marché. Ça veut peut-être dire d'ouvrir d'autres nouveaux marchés géographiques, mais pour l'instant, dans le marché où est-ce qu'on est, il y a encore beaucoup de place à croître.
François Lanthier Nadeau: Cherchez-vous des personnes. Avez-vous du monde à embaucher ? Une petite blog pour finir.
Ismael Meskin: Toupost, vente, marketing, support, dev, Toupost, SaaS, kimo.com Puis là,
François Lanthier Nadeau: il y a un onglet carrière.
Ismael Meskin: Oui. Vous pouvez downloader le e-book, le livre en e-book. Par contre,
François Lanthier Nadeau: on va vous poser des questions.
Ismael Meskin: Oui. C'est ça. Préparez-vous, vous allez avoir un questionnaire.
François Lanthier Nadeau: Dude, merci tellement pour avoir été avec nous.
Ismael Meskin: Merci, Frank. Merci d'avoir reçu.
François Lanthier Nadeau: Merci, tout le monde. Merci tout le monde. S'il y en a qui veulent poser des questions sur le mic, ça serait super cool. Ça nous donne un type de contenu qui est nice pour aller sur le pod aussi, cette interactivité-là. Hey, what's up, Gia ?
Participant 4: Salut. Hey, voitures électriques, ça change quelque chose pour vous ?
Ismael Meskin: Ce que je n'ai pas compris.
Participant 4: Les voitures électriques, ça change quelque chose au niveau de la dynamique avec les concessionnaires ? La vente, l'entretien, c'est pas tout à fait le même. Des fois, il y a moins d'entretien. Par exemple, les Tesla ou c'est plus des modèles. Ça change-tu quelque chose dans votre modèle ?
Ismael Meskin: Non. Ça peut changer la période d'entretien. On s'entend que tu vas moins au concessionnaire. Mais nous, on est vraiment juste au service. Oui, il y a une différence. Mais pour l'instant, on voit plus que les gens gardent, en tout cas, court terme, plus leur véhicule longtemps à cause des taux d'intérêt et du manque de véhicules neufs. Donc, à long terme, je ne pourrais pas dire ce qui va arriver par rapport aux véhicules électriques, mais il va toujours y avoir un service. Le but des manufacturiers, c'est quand même de ramener les clients au service parce que c'est là qu'ils ont les plus grosses marges et que c'est le plus gros pourcentage de leurs revenus. Puis, ce qu'on voit, ce qui arrive aussi, c'est que les manufacturiers veulent contrôler la vente, mais ils ne veulent pas contrôler le service. Voilà, c'est une bonne raison que c'est plus local. ils veulent vendre en ligne et avoir pas d'employés, mais le service, ils veulent pas y toucher. Vous on touche juste au service et on veut continuer de toucher juste au service pour cette raison-là, mais parmi tant d'autres. Cool, merci.
François Lanthier Nadeau: Merci, double. Phil, ciao.
Ismael Meskin: Charles, il a soif.
François Lanthier Nadeau: Charles, il ne vous pose pas une question. On va se prendre la bière. C'est ça.
Participant 5: Merci. Phil, vas-y. Salut. J'ai accroché au début sur on s'est cru plus gros qu'on était C'est quoi qui vous a amené à penser ça ? Puis c'est quoi que ça a pris, mettons, que vous avez fait redescendre sur Terre pour vous rendre compte que vous n'étiez peut-être pas plus gros que vous pensiez que vous étiez ?
Ismael Meskin: Je pense que c'est le... Oui, bonne question. C'est le... niveau de croissance un peu, puis là à un moment donné tu te dis ok, là on est rendu à 30-35 employés, ok bon on est-tu rendu à ajouter un layer de plus de management, puis c'est pas, tu sais c'était pas genre je me bombe le chest puis je suis rendu plus gros, c'était plus comme ok là on va arriver, on va avoir des problèmes de gestion, on va avoir des problèmes de scaling, il faut le gérer avant, puis tu sais on essayait de comme... anticipé beaucoup trop tôt, quand on n'avait vraiment pas de problème.
Participant 5: Les problèmes ne sont pas arrivés, dans le fond, au moment où...
Ismael Meskin: C'est ça. Puis, il y a juste plus de problèmes qui sont arrivés avec ce qu'on a essayé de régler. C'est un peu ça. Puis, à un moment donné, tu te dis, un des déclics, pour être vraiment transparent, c'est que tu regardes ton payroll, tu regardes l'output, puis tu te dis, finalement, si on a le même output, où il n'est pas là.
Participant 5: Tu as-tu eu le moment inverse où, justement, tu pensais... plus petit que tu l'étais vraiment après ça ? Ou avant ça ?
Ismael Meskin: Toujours le... Il y a toujours un plus gros fish, mais on se regarde tout le temps un peu dans le noir et on se dit c'est là qu'on est, c'est là qu'on s'en va, c'est une marche à la fois. Honnêtement, sur 10 ans, tu peux... Tantôt, Frank me demandait dans 5 ans, mais c'est comme, il y a 5 ans ou il y a 10 ans, je veux dire, oui, un objectif, c'est de se rendre à 10 millions.
François Lanthier Nadeau: Mais jamais t'aurais cru être sur un podcast, SaaSpasse. Non, ça,
Ismael Meskin: je suis tombé en bas de ma chambre. C'est un peu ça. Pour venir, je pense que c'est juste d'être un peu là-dedans. Je suis quand même perdu mon fil. Je peux poser ma question,
Participant 5: si tu veux.
Ismael Meskin: Vas-y. Attends,
Participant 5: il faut que je ressorte mon téléphone. Je n'étais pas prêt.
Ismael Meskin: Frank, il m'a juste décontracté.
Participant 5: Tu étais moins prêt que je pensais que j'étais, tu vois. Dans le fond, c'est quoi qui t'a fait redescendre sur Terre ? Puis après ça, je disais le contraire. Tu t'es-tu cru ? plus petit que tu étais plus tard après quand tu es redescendu sur Terre.
Ismael Meskin: Ah, mais tu sais, ça ne fait pas longtemps, là, ce qui est arrivé. Ça ne fait pas... Il y a un an et demi, là. Fait que, tu sais, c'est pas... On ne s'en cache pas, là. Puis c'est pas, comme tantôt, je disais un peu à Frank c'est pas... Frank en série. C'est pas contre les employés qui est arrivé. C'était plus, tu sais, nos décisions en tant que propriétaire, gestionnaire, d'essayer de trop préparer ou spader pour le futur. Mais dans la réalité, il n'est pas là. Même si on a dépassé ce qu'on pensait, on n'avait pas besoin. C'est un peu de se faire croire que. Tu te dis, je ne veux pas qu'on se plante trop, on est rendu gros. C'est un peu ça. La réalité, c'est que tu redescends sur Terre quand tu checks ta ligne de payroll et tu te dis, ça ne marche pas.
François Lanthier Nadeau: Merci. Tu as d'autres questions, Raph ? À date, c'est cool parce que je connais le nom de tout le monde.
Participant 6: Quelqu'un qui va se lever et dire Ah !
François Lanthier Nadeau: Moi, il y a le
Participant 6: 10,90, le 10 de segment de marché qui n'était pas des concessionnaires. Pendant combien de temps vous avez essayé de le développer ? Est-ce que votre but, c'était de faire en sorte que ça devienne un 30, un 40, un 50 Puis comment est-ce que l'équipe filait ? Est-ce qu'ils étaient tannés de se faire parler qu'il fallait que ça devienne un 30 ou pas vraiment, c'était juste comme ça ?
Ismael Meskin: Non, c'était plus des efforts marketing de vente aussi. Il n'y avait jamais vraiment d'objectif de dire il faut se diversifier à tant de pourcents. On avait un objectif de croissance, donc elle passe par un concessionnaire ou un autre vertical. Pour nous, ça importait peu. Si on veut grossir à 30, il nous faut autant de clients, autant de recurring. Ça n'a jamais été on parle à tout le monde, il faut arriver à 30%, 30%, 30%. Ça a plus été on met des efforts, il y a des résultats ou à un moment donné, tu te rends compte qu'il n'y en a pas. Aujourd'hui, on a encore des clients dans d'autres industries, genre Laronde, Garda, pour les RH. C'est totalement diversifié, mais on ne les mettra pas dehors pour autant. Ils continuent à payer, ils continuent à les utiliser. C'est juste qu'on ne met plus aucun effort à vendre. Oui, on met l'effort à les supporter, mais s'il n'y a plus de fit, ce ne serait pas le premier client qu'on mettrait dehors. On a déjà mis des clients dehors juste parce que... il n'y a pas de fit, puis on ne brûlera pas notre monde à l'interne à essayer de supporter un client qui n'a pas de fit. On aime mieux juste dire au client, bien, check, ça ne marche pas, bye.
Participant 6: Puis est-ce que vous avez essayé pendant longtemps de développer ces autres marchés-là ?
Ismael Meskin: Oui, je dirais peut-être pendant cinq ans, à un moment donné peut-être par acharnement.
Participant 6: Puis est-ce que l'équipe a mené à… On est un peu des entrepreneurs. Est-ce que l'équipe, à un moment donné, était comme, voilà, crime, ça ne marche pas, puis on peut-tu passer à la prochaine… C'était bottom-up,
Ismael Meskin: genre,
Participant 6: l'équipe. Est-ce que vous les poussiez un peu ou pas vraiment ?
Ismael Meskin: Non, c'était juste naturel. Le produit était agnostique, c'est un peu ce qu'on disait. Mais après ça, quand 100% du temps, tu parles juste de concernant l'automobile, tu te rends compte un peu que le reste qui est à côté, c'est un peu du gravy, mais ça nous déconcentre. Puis on est venu au point, Étienne qui est là, qui est notre lead product manager, on est venu au point que là, à un moment donné, on s'est dit, ben là, cette feature-là... juste concessionnaire puis on en a besoin tout le monde l'utiliserait effectif c'est un peu un déclic en est de faire comme qui le la beauté de l'agnostic puis du l'horizontale à marche plus le fait que merci on a d'autres questions tu
Participant 1: peux me poser à job les questions je fais pas Salut Ismaël.
Ismael Meskin: Bonjour.
Participant 1: Une de tes plus belles qualités avec Alex, c'est votre authenticité. Vous êtes des gens très humbles. Tout le long du podcast, c'est ce que je ressentais. Si on te donne un 30 seconds window pour brag, quelque chose qui te rend le plus fier, est-ce que c'est d'être dans le plus gros BM au Canada, d'avoir des gros groupes aux States ?
Ismael Meskin: C'est toi qui l'as closé, c'est ça ? Non,
Participant 1: pas du tout. Non, je n'étais pas née il y a 10 ans. Brag pendant 30 secondes de ce qui te rend peut-être le plus fier ou ce qui te donne envie d'aller au bureau tous les jours.
Ismael Meskin: Je ne sais pas si je l'ai dit tantôt, M. Le Pen, mais je pense que c'est d'avoir un impact. Des fois, tu regardes la base de données et tu vois 70 millions de clients ou de customer record. Tu te dis qu'on a eu un impact sur des millions de clients au Canada. On a 25 de port de marché d'un concessionnaire. C'est juste de savoir l'impact au day-to-day. C'est un peu de se rendre compte, tu sais, il y a 10 ans, notre surf tour c'était un one-pager, puis c'était un input de texte, puis c'était basic, mais c'est de se rendre compte que les gens l'utilisent, ça change leur day-to-day, puis qu'ils se fient à Kimobi pour gérer leur concessionnaire un peu. Fait que ça c'est un gros, puis ouais. Brag monétaire, je disais à Frank, mais ça c'est 10 ans à 10 millions, c'est quand même quelque chose. Let's go !
Participant 1: Brag !
Ismael Meskin: Brag !
François Lanthier Nadeau: Je serais malade que la prochaine personne dise Bon, on va te donner un 30 seconds of shame. De quoi t'as vraiment honte. Salut, Phil.
Participant 7: Bonjour, Ismaël. Merci pour ton partage, d'ailleurs. Je pense, c'était-tu ton premier podcast ? Ever. C'est ta première conférence en public. Félicitations pour ça. Ça a été vraiment très, très hot.
François Lanthier Nadeau: C'est la magie de Frank,
Participant 7: ça. Mais t'es bon aussi comme os, honnêtement, pour mettre les gens à l'aise. C'est le toucher. J'aime votre proximité. Une question que je ne t'ai jamais posée que je trouve, je pense, ça peut être intéressant aussi pour tout le monde, avec la montée de l'intelligence artificielle. Je ne parlerai pas de chat GPT, j'en parlerai pas, on s'en calisse, mais je vais quand même te poser une question par rapport à ça. Avec la montée de l'IA, qu'est-ce que tu dirais qui est la plus grande opportunité que tu vois en avant pour vous ? À l'inverse, qu'est-ce que tu penses qui va être la plus grosse menace pour un SaaS comme vous ? Et comment tu vas tackler l'opportunité et la menace ?
Ismael Meskin: Je te dirais l'opportunité, puis on est en train de tester une fonctionnalité, puis le AI, ça va changer le monde. Tout le monde a des grosses ambitions, mais pour nous, c'est plus comment on peut améliorer la vie de nos clients. C'est soit des shortcuts, c'est soit des... Vous notre but, c'est... comment ils peuvent passer plus de temps à faire des tâches à valeur ajoutée que de juste essayer de rejoindre quelqu'un ou de faire autre chose fait que comment on peut shorten le path à juste générer de la valeur dans le software fait que c'est un peu de même qu'on le voit on est pas comme on va essayer de créer une nouvelle fonctionnalité qui est totalement out of scope de ce qu'on fait c'est comme là quelle fonctionnalité qu'on a pour l'instant parce que ça reste un peu exploratoire aussi sur tu sais on veut pas être all in c'est comme ok comment on peut test the water puis arriver avec un ou un un value proposition qui fait du sens sans passer huit mois à essayer de le builder. C'est un low-hanging fruit.
François Lanthier Nadeau: C'est un low-hanging fruit que vous êtes en train de cueillir avec des fonctionnalités que vous développez, quoi que ce soit à l'interne, mais des trucs simples Un exemple que je peux donner,
Ismael Meskin: c'est que nos clients prennent beaucoup de vidéos pour montrer le véhicule du client. Ça veut dire, voilà ton char, les breaks sont finis. ou peu importe, pour donner des preuves, c'est une question de transparence. Mais tout le processus après, c'est qu'il y a quelqu'un qui écoute la vidéo à l'interne, puis après ça, il faut qu'il crée un estimé, puis après ça, il faut qu'il demande aux pièces Hey, tout ce que j'ai mis là, l'as-tu ? Puis quelqu'un, puis il n'y a pas de transcript, c'est simple, mais c'est dire Ok, on prend la vidéo, bon, du transcript, ça existait déjà avant, mais peu importe, on transcribe la vidéo, on a les gens de... Là, c'est beaucoup d'anglicisme, on traduit la vidéo, puis après ça, on a...
François Lanthier Nadeau: Non stress, on est les 4 pierres.
Ismael Meskin: Ça passe pas.
François Lanthier Nadeau: Ouais,
Ismael Meskin: exact. Non, mais c'est ça. Puis après ça, c'est de prendre tout ce transcript-là, puis de créer un estimé de job, dire voici telle, telle, telle chose que t'as à faire. Fait que c'est juste des add-ons que ça coupe dans le temps. Fait que quelqu'un, on met un summary, fait que t'es pas obligé d'écouter 2 minutes de vidéo, on te fait juste écrire, là c'est quoi, en 4 lignes, qu'est-ce que ça a été dit, puis l'estimé créé, t'envoyé aux pièces, les pièces disent... On a-tu les pièces en stock ? C'est quoi le prix ? Envoyer au client. Fait que tu viens juste de gagner en efficacité, un peu comme tout le monde qui doit utiliser le chat GPT pour donner des résumés, crée-moi du texte, n'importe quoi, c'est un peu ça. C'est comment je peux gagner en efficacité. Oui, il va venir à plus loin plus tard, mais pour l'instant, ça reste, selon mon opinion, c'est de l'efficacité. Puis pour finir, la réponse à la question à Phil,
François Lanthier Nadeau: tu vois-tu des menaces ?
Ismael Meskin: Ou des risques ? Pour nous, non. Pas des menaces. Je veux dire, non, directement pour un concessionnaire et quand nous, on interagit avec eux, non, je dirais que non. Les menaces vont être plus, il y a-tu des nouveaux joueurs qui peuvent entrer en jeu avec des nouvelles idées, mais dans le marché qu'on a, c'est un marché très fermé. Rentrer dans ce marché-là, c'est difficile. Oui,
François Lanthier Nadeau: c'est fermé.
Ismael Meskin: Il suffit beaucoup à est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre là ? Est-ce que tu es dans des gros groupes ? Es-tu intégré ? Les intégrations, le monde demande de payer upfront. Il y a beaucoup de barrières à l'entrée. Oui, tu peux rentrer, mais c'est beaucoup d'efforts et c'est beaucoup de temps.
François Lanthier Nadeau: Quelqu'un peut rentrer, ce n'est pas un problème. Mais ce n'est pas dire je vais créer un to-do app On n'est pas là. On a-t-il une ou deux dernières questions ? Oui. Stéphane, c'est ça ?
Participant 8: C'est ça.
Ismael Meskin: Tu connais tout le monde finalement ?
François Lanthier Nadeau: Non,
Participant 8: C'est à cause que je te parlais sur Instagram, c'est pour ça.
François Lanthier Nadeau: Exact. C'est moi le gestionnaire que vous comptez.
Participant 8: Elle allait avoir à manger et à boire.
François Lanthier Nadeau: À quel point c'est bootstrap, ton Chris Deven.
Participant 8: Moi, j'aimerais ça qu'on parle de l'acquisition que Kimobi a faite il y a un an et demi, puis du développement de ça, du déploiement de ça. J'aimerais ça que tu nous en parles Ismaël.
Ismael Meskin: Oui, résumé court. Short. résumé court on a acheté un logiciel il ya un an et demi maintenant qui est un logiciel de gestion des véhicules de courtoisie puis tout ce qui est gestion des valets châteaux trailer etc pour les concessionnaires automobiles fait que ça fitait beaucoup dans notre offering parce qu'il y a beaucoup de communication du paiement puis de la gestion interne externe avec le client puis à un certain stade aussi tu sais c'était pour nous se diversifier dans le offre de services c'est d'être capable de rentrer chez un client avec un autre produit différent qui a Keymovie intégré versus juste rentrer chez un client puis ça dit bon ben j'ai déjà un taux similaire où je suis correct versus bon mais ça c'est une nouveauté puis un des trucs qui change beaucoup c'est qu'on se connecte au véhicule over the air fait qu'on a accès aux données des véhicules fait qu'on est capable de savoir le véhicule est où à place de, je peux pas rentrer dans les détails, mais à place des dongle puis de quoi que ce soit fait que ça rentre beaucoup dans la gestion d'un consommateur automobile puis comme toute acquisition des challenges fait que c'est des challenges de mise en marché des challenges par rapport aux produits par rapport à la mariage des deux fait que des deux codes base tu as acheté juste du code ? oui le IP.
François Lanthier Nadeau: il y a eu du travail à faire pour marier les deux codes ?
Ismael Meskin: oui marier les deux c'est c'était pas le même niveau de standard c'est pas le même langage c'est beaucoup de challenges reliés à ça mais ultimement, on est en train de le commercialiser.
François Lanthier Nadeau: Ça a été plus long que prévu ? Oui. Première acquisition d'eau. Mais,
Participant 8: ils ont gagné un prix grâce à ça.
François Lanthier Nadeau: Bon. Un brag. Il s'en payait, Kimo. Il take over. Comment dire, il a coûté plus cher. C'est quoi le prix que vous avez gagné ? C'était avec Porsche. Avec Porsche ? Oui, on a gagné un prix avec Porsche et EG.
Ismael Meskin: C'est un prix par rapport au véhicule connecté.
Participant 9: C'est cool.
François Lanthier Nadeau: Merci tout le monde. Je ne sais pas s'il reste des d'autres, Alex. Je ne sais pas. Oui, non, peut-être.
Ismael Meskin: C'est une bonne question.
François Lanthier Nadeau: En tout cas, on peut chiller encore un petit bout ici. Si vous voulez jaser de quoi que ce soit avec nous ou d'autres mondes, allez-y. Merci beaucoup, guys. Bonne fin de soirée.
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