Aujourd’hui, je jase avec Simon Leroux, président-fondateur @ Optionality, une plateforme d’AI qui aide les entrepreneurs et aviseurs avec les M&A & valorisation.
Optionality c’est moins d’un an, 7 personnes, un pre-seed ainsi qu’une ronde seed qui vient de se closer.
On retrace le parcours de Simon : ses 3 startups,
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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<strong>Simon Leroux:</strong> Quand on a commencé à pivoter, c'est là qu'on a fait plein d'essais et erreurs. Puis, essais et erreurs, en SaaS, ça veut dire du churn. Puis là, à un moment donné, il faut que tu expliques ça à un acquéreur.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up, folks ? Bienvenue sur SaaS Pass. Aujourd'hui, je jase avec Simon Leroux, fondateur chez Optionality, une plateforme AI qui prépare les owners et PME, ainsi que les advisors M&A, à acquérir une business, lever le bon financement ou réussir leur exit. Optionality, c'est sa troisième startup. Avant ça, Simon a bâti Research on Investment et puis Gazelle.ai, qui a vendu à KKR. Entre les deux, il a même fait un stint comme entrepreneur en résidence chez Innovia. On parle de comment collecter, nettoyer, valoriser de la donnée, de « builder » dans le AI space avant le boom GPT, son exit, puis de ce qu'il en a appris, de la vague démographique, le silver tsunami qui s'en vient pour les entrepreneurs 50 à 65 ans qui vont devoir vendre leur compagnie. Pourquoi ça prend cinq ans de préparation avant de faire un bon M&A ? Puis, ça ressemble à quoi le off-market M&A que Optionality veut débloquer avec sa plateforme ? Ah, puis il m'explique dans le fond c'est quoi un entrepreneur en résidence chez un VC, parce que je n'avais jamais vraiment compris ça. All right, on passe au show,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> let's go !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Simon Leroux, bienvenue sur S'Asepasse.
<strong>Simon Leroux:</strong> Salut Frank, merci de me recevoir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment ça va aujourd'hui ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Très bien, merci. Belle journée.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, vraiment. Je suis content. On a eu une connexion récemment, il y a deux, trois semaines, puis tu avais du stock à raconter. Après ça, j'ai creusé sur ton histoire, j'ai fait « oui, il y a vraiment du stock à raconter » . Pour le monde qui ne te connaisse pas encore, nom, profil, titre, mettons, que tu portes, puis c'est quoi la compagnie que tu « rep » aujourd'hui ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Absolument. Simon Leroux, je suis entrepreneur de Montréal. Je suis à ma troisième startup. Je suis passionné par les données, l'intelligence artificielle, mais surtout les entrepreneurs. C'est vraiment comme ça que je me définis. aujourd'hui je suis président fondateur d'Optionality, on a une plateforme d'AI qui aide les entrepreneurs et tous ceux qui les accompagnent, donc les aviseurs, d'en prendre mieux, comprendre c'est quoi la valeur de leur entreprise, la maximiser, comprendre c'est quoi leurs options pour éventuellement vendre leur entreprise. Donc, ce qu'on veut surtout, on adresse les gens qui ne sont pas à vendre. Ça a l'air un peu contre-intuitif, mais essentiellement, ce que je voyais dans l'industrie, c'est que tout le monde était là quand des entrepreneurs voulaient vendre leur business, puis il n'y avait personne qui était là pour l'entrepreneur qui se pose des questions. qui est toute seule, pis qui sait qu'éventuellement ça va faire partie de son parcours, mais que il est pas nécessairement rendu là, fait que j'ai décidé de créer cette plateforme-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un peu weird là ce que je vais dire, mais j'ai comme l'impression que c'est pas inévitable, mais presque, en business tu vas faire faillite, faire un reprenariat, donc peut-être une vente, vente accompagnée ou aller public, fait que genre, un peu comme genre, le testament, un jour on va tous passer par là, mais c'est comme, avant de passer par là, on s'en... On ne s'en charge pas, on ne s'en soucie pas, puis on ne prend pas le temps de bien designer ces choses-là. Puis j'ai quand même l'impression que ça a même affaire avec ça, mais dans une notion un peu plus positive et life-affirming. Oui,
<strong>Simon Leroux:</strong> mais il faut que ça change. Il faut que ça change parce que c'est une énorme erreur que plein d'entrepreneurs font, dont j'en suis, parce que c'est ma troisième startup. Je suis passé par là déjà trois fois, en fait, parce que j'ai fait des acquisitions aussi d'entreprise. J'ai un fonds de private equity, on pourrait en parler éventuellement. Mais essentiellement, effectivement, les entrepreneurs, On est souvent très bon à... Gérer dans le fond le plan de croissance, on est au muscle, c'est des muscles de top line, c'est des muscles de revenus, c'est des muscles de profitabilité, mais des muscles de « ça vaut combien ma business ? Comment je crée de la valeur ? C'est quoi les meilleures choses pour moi de faire ? Faut que je prépare ma sortie éventuellement ou ma relève ? » Parce que la sortie, c'est pas juste de vendre ton entreprise une tierce partie, ça peut être aussi de vendre à l'interne, ça peut être de passer l'entreprise à la prochaine génération. Donc c'est quelque chose effectivement qu'il faut qu'on change puis qu'on développe chez les entrepreneurs, puis j'en fais ma mission.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est sick, man, vraiment. Puis, as-tu une coupe de chiffres sur Optionality que tu peux me balancer pour qu'on se situe un peu dans l'espace-temps ? Bien oui,
<strong>Simon Leroux:</strong> Optionality, c'est quand même une startup encore très early stage. La business, elle a été créée en mars 2024. Donc, c'est une business, quand je dis créée, c'est littéralement moi qui ai dit, j'incorpore la business et on part ça. On va en parler plus tard, mais étant donné que j'avais peut-être un certain track record dans l'industrie d'avoir bâti des belles entreprises puis de les avoir vendues, j'ai pu, dans le fond, lever une première ronde de pré-amorçage pour... pour partir Optionality, mais à cette époque-là, j'avais essentiellement un prototype, une vision. En mars 2024, j'ai assemblé l'équipe, j'ai trouvé mes cofondateurs. On a pris une année pour développer le produit. On l'a lancé en mars 2025. On est une équipe très agile de 7 personnes. Je suis pas mal la seule personne qui n'est pas derrière un keyboard 14-15 heures par jour. PhD en intelligence artificielle, full stack team, très, très solide. Puis, c'est ça, dans le fond, on vient de closer notre Seed Round, ça fait deux semaines, ça n'a pas encore été annoncé, mais quand le pod va apparaître, probablement que ça va être fait, donc c'est pour ça que j'en parle aujourd'hui. Donc, c'est là où on est rendu dans notre journée.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Félicitations, c'est quand même court comme laps de temps entre Pre-Seed puis Seed, puis lancement, puis Seed, c'est hot man. Ça paraît peut-être que ce n'est pas ton premier rendez-vous aussi.
<strong>Simon Leroux:</strong> Ben, tu sais, je veux dire, non, c'est pas mon premier Rodeo. Quand tu te compares, ben, tu te consoles ou tu te désoles. Il y a des gens qui vont encore beaucoup plus rapide que nous, puis il y a des gens que ça prend beaucoup plus de temps. Mais tu sais, je suis fier de ce qu'on a accompli, puis où est-ce qu'on est rendu, puis surtout, c'est quoi que le futur nous réserve. C'est assez emballant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je disais que c'était pas ton premier Rodeo. Tu l'as dit toi-même, c'est genre ta troisième startup, sans compter tous les autres trucs que t'as fait. t'as même mis un passage dans le... Côté sombre de la force comme vie ici.
<strong>Simon Leroux:</strong> Exact, moi aussi j'utilise cette expression-là. C'est vraiment le côté sombre, c'est juste que ce n'est pas mon côté, disons. Non, non,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> exact. Écoute, on n'aura pas le temps de tout couvrir en détail ces chapitres-là, mais je veux quand même avoir un échantillon de ces chapitres-là. Je me suis noté une couple d'affaires. La première business que je veux creuser, c'est ROI, Research on Investment. Dis-moi un elevator pitch de c'était quoi, ce que tu as appris sur comment, parce que tu jouais avec la donnée en fou, comment tu collectes, comment tu nettoies, tu packages et tu valorises la donnée, je pense que c'est encore plus pertinent aujourd'hui ça, parlons un peu de ROI.
<strong>Simon Leroux:</strong> Absolument, même avant ROI sans rentrer dans ce passage-là, mes 10 premières années de ma carrière c'était chez Bell. Donc j'ai été dans les équipes de marketing, vente, Puis, à ce moment-là, dans le fond, j'ai rencontré mon partenaire qui est devenu mon premier partenaire d'affaires qui s'appelle Steven. Steven avait fondé IROI. L'entreprise, quand je l'ai jointe, elle existait déjà. Ça faisait environ deux ans qu'elle avait été créée. C'était une très petite entreprise. Peut-être, on va dire, entre 5 et 10 personnes. Puis, moi, j'ai acheté, dans le fond, des parts de IROI. Puis, il y avait un deal, dans le fond. dans lequel j'avais des earn-out et j'acquierrais d'autres actions de l'entreprise. Mais essentiellement, ce que ça faisait à Airway, Research and Investment, l'entreprise, elle existe toujours aujourd'hui. On l'a vendue dans le fond à un de nos partenaires il y a quelques années, mais c'est une entreprise très nichée qui spécialisait dans l'attraction d'investissement direct étranger. Donc, qu'est-ce que ça veut dire ça pour les auditeurs ? Essentiellement, les gouvernements partout dans le monde se compétitionnent pour attirer les belles entreprises à venir investir dans leur juridiction. Puis les entreprises, elles cherchent les meilleurs endroits où investir. Typiquement pour accéder à soit des clients, soit du talent, soit des ressources, puis des fois des incitatifs gouvernementaux. Donc, à Airway, dans le fond, ce qu'on faisait, c'est qu'on avait dans le fond, nos clients, c'était ces agences de développement économique-là, exemple Investissement Québec, mais il y en a partout dans le monde. Il y a Japan Export and Trade, Invest Hong Kong, Business France, peu importe, tous les pays, puis toutes les régions également. Ça va être, admettons, Québec International ou Laval Technopole, tout ça, on a ces agences-là qui font ce travail-là. Nous, on avait développé, dans le fond, Donc, une ferme de services-conseils, on a monté ça déjà presque à 100 employés, on avait des bureaux dans 10 pays, puis on faisait dans le fond, on offrait des services de lead generation, donc ce qu'on faisait, c'était quand même du haut calibre, fait qu'on avait dans le fond tous des gens qui avaient des baccalauréats en économie ou des maîtrises en économie, puis on sondait des dirigeants d'entreprise à l'international, mais ça pouvait être des... président de très grandes entreprises. Puis la raison qu'on était capable de faire ça, c'est qu'on représentait des agences de développement économique. Par exemple, si une délégation du Japon vient à Montréal et veut rencontrer M. Godin de CGI, ça peut être le genre de mission que l'on avait. Puis dans le fond, moi, ce qui m'intéressait beaucoup dans cette entreprise-là, à l'origine, quand j'ai décidé d'investir... Bien déjà, pour être très honnête avec toi, c'est que j'admirais l'entrepreneur, mon partenaire, puis je voulais être entrepreneur aussi. C'est juste que j'ai eu quand même une très belle première carrière chez Bell. J'avais ce qu'on appelle des petits golden handcuffs, fait que c'était difficile de faire le move, mais j'ai décidé de faire le move, dans le fond, à cette époque-là, puis de rouler les dés, puis d'investir. Je suis tombé autant en amour avec le concept de devenir entrepreneur que, dans le fond, que l'entreprise. Mais dans le fond, on a bâti cette business-là, on a eu un super beau succès. Mais ce qui m'intéressait pour venir à ça, c'est dans le fond la possibilité de monétiser les données. Il faut comprendre qu'on sonde à peu près 100 000 présidents d'entreprises par année, puis de gros calibres, surtout de la moyenne et de la grande entreprise, entreprises qui ont le potentiel de prendre de l'expansion à l'international. Ça fait que c'est sûr qu'il y en a en tech, mais c'est beaucoup des entreprises manufacturières, distribution, transport, service, ce genre d'éléments-là. Dans le fond, le concept, c'est-à-dire, est-ce qu'on peut prendre ces données-là, puis est-ce qu'on peut les transformer, puis les monétiser ? Donc, au lieu de que ce soit juste, dans le fond, un projet de service conseil, où est-ce que, dans le fond, on a identifié des opportunités, puis on les a vendues à une seule personne. Je me disais, mais regarde, la donnée peut être transformée, puis peut, dans le fond, être revendue à plusieurs personnes. Puis là, évidemment, c'est ce qui est super intéressant. On a beaucoup appris avec IROI. C'était, dans le fond, aussi la genèse de ma prochaine startup. Gazelle, mais c'est de là que j'ai appris, dans le fond, à structurer des données, à monétiser des données, puis j'ai appris surtout que, dans le fond, quand tu parles de données, l'important, c'est la qualité. C'était mieux d'avoir beaucoup moins de données, d'avoir une thèse super précise, que d'avoir, d'essayer de faire tout pour tout le monde. Donc, c'est un peu ça, oui. Je peux en parler longtemps, parce qu'il y avait plein de services. On faisait de la représentation territoriale, c'est pour ça qu'on avait des bureaux internationaux. On allait dans des gros trade shows comme le Paris Air Show, le CES Consumer Electronics Show. Puis on représentait dans le fond ces agences-là pour rencontrer des entreprises et les amener chez nous. Ça fait que c'est vraiment cool comme business. Puis ça existe encore. C'est encore en opération aujourd'hui. Ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est une belle victoire quand tu vends ta business puis qu'elle continue de vivre et croître ensuite. Parce que c'est vraiment pas le cas tout le temps. Non, exact. Donne-moi un exemple de insights. que votre collecte et vente de données pouvait générer pour une agence de développement économique national à quelque part ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Bien, c'est quand même assez simple. Dans le fond, ce qu'on essaie de comprendre, c'est déjà, quand on faisait le travail chez Airway, c'est quand même un travail qui était relativement scientifique, c'est-à-dire qu'on faisait une étude économique pour comprendre, dans le fond, c'était quoi les forces et faiblesses de la région qu'on représentait. Fait que chaque région a des forces et des faiblesses. Ça peut être souvent, ça va être le pool de talent. admettons qu'on représente la région de Kitchen Waterloo quand Blackberry ou Research & Motion a fermé. Moi, j'étais dans ces années-là, on faisait ça. Au début, ça a été comme une méga crise, puis c'est devenu la plus belle opportunité que la région a pu connaître parce qu'eux, dans le fond, il y avait un pool de talent qui était disponible. C'est un exemple. Ça peut être des ressources, ça peut être des centres de recherche, ça peut être souvent des employeurs. C'est-à-dire qu'on a Airbus, on a Boeing, on a Bombardier, puis à cause de tout ça, c'est très intéressant pour des... fournisseurs de ces entreprises-là de venir s'établir. La première étape, c'est de comprendre ça. La deuxième étape, c'est de faire la recherche sur c'est quoi les entreprises qui pourraient être susceptibles de venir investir dans ces juridictions-là. Évidemment, c'est susceptible de, parce qu'on a très peu de données, on ne se connaît pas c'est quoi leur plan stratégique. L'idée, c'est de faire valoir les forces d'une région, puis de réussir à découvrir c'est quoi les plans de croissance et d'expansion d'une entreprise et d'essayer de faire ce maillage-là. C'est trouver une aiguille dans une botte de foin, d'où La création de gazelles éventuellement qu'on pourra parler. Fait que l'insight, c'est de dire, « Hey, on a rencontré, exemple, entreprise XYZ. Eux, ils veulent prendre de l'expansion dans les cinq prochaines années. Ils voudraient ouvrir un centre de distribution. Ce qui est important pour eux, c'est d'être proche d'un centre de distribution. D'être proche d'un centre d'expansion, d'un centre d'expansion, d'un centre d'expansion, d'un centre d'expansion. D'être proche d'un centre d'expansion, d'un centre d'expansion, d'un centre d'expansion. Par exemple, une voie d'accès, une autoroute à moins de 30 minutes d'un aéroport, c'est d'avoir accès à tel genre de ressources. Il y a une liste d'épiceries. Puis ces entreprises-là, dans le fond, ils ont plusieurs opportunités de prendre de l'expansion. Ils peuvent décider de dire, on s'en vient-tu au Québec, on s'en va en Ontario ou on s'en va carrément au Vermont. Donc, c'est quand même un domaine qui est très méconnu, mais qui est hyper, hyper intéressant. Surtout si tu es intéressé par les affaires, puis tout ça. J'ai été un peu chanceux de tomber sur cette entreprise-là assez early dans ma carrière.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis confus. Est-ce que... Les dirigeants d'entreprises ou les responsables de l'expansion internationale dans les entreprises, c'était eux qui payaient pour la donnée ou est-ce que c'était les agences de développement ?
<strong>Simon Leroux:</strong> C'était les agences. C'était vraiment les agences. Les agences, ce qu'ils veulent, c'est des leads. Essentiellement, ils veulent savoir, dire « Ah, il faudrait qu'on parle avec M. Marc Dutille de Canam, parce qu'il y a cette visée-là. » Je donne des exemples, je n'ai aucune idée, mais un exemple quand même qui est pertinent. Fait que là, ils disent « Ah, mais on veut… » évidemment tu peux organiser une rencontre, tu peux aller faire une première présentation, dépendamment du type de service, si tu avais vraiment une offre de service assez complète, des fois on représentait carrément un bureau, parce que si exemple, je ne sais pas moi, Japan Export and Trade, ils n'ont pas de bureau à Montréal, mais ils veulent qu'il y ait quelqu'un qui ait rencontré cette entreprise-là, mais c'était un employé de Hireway qui faisait ça. Puis tu sais, je pourrais en parler longtemps, mais on a eu tout un chapitre, parce que dans notre phase d'expansion éventuellement, on s'est dit, on va offrir le même type de service pour des entreprises en train. tech, en B2B, puis ça, ça a été un échec. On reviendra à ça, mais le core business, c'était vraiment de faire ça. Fait qu'on avait plein de données sur des business qui sont en mode croissance puis expansion. C'est ça qu'il faut retenir. Puis comment on a obtenu ces données-là ? Bien, c'est en sondant ces entreprises-là. Puis comment on a réussi à avoir quand même beaucoup d'informations pertinentes, c'est qu'on était mandatés par des gens très crédibles, puis ce sont des gouvernements internationaux, donc ça fait en sorte que les gens, évidemment, veulent... partager certaines informations dans ce contexte-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était ça la pièce de casse-tête qui me manquait. Comment tu te crédibilises aux yeux des grosses compagnies pour qu'elles répondent à tes questions ? Puis là, je viens de comprendre que le chapeau que tu portes, un peu gouvernemental, certifié, il est comme... Absolument.
<strong>Simon Leroux:</strong> On est carrément mandatés, délégués par ces organismes-là. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, on a dansé un petit peu autour de Gazelle. Tu l'as mentionné en passage. fais-moi le pont vers Gazelle c'était quoi Gazelle ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Déjà, à cette époque-là on avait quand même une très belle croissance à un moment donné, on a eu on a failli vendre notre entreprise on a eu une offre qui a avorté donc on va en parler, il y a beaucoup de transactions qui n'ont jamais lieu, mais j'en suis également première aventure de penser être multimillionnaire très très rapidement puis finalement non Six mois après, le deal meurt parce que le financement de l'acquéreur n'a pas passé, puis on a fait toutes les erreurs du playbook. Mais déjà, à cette époque-là, on avait, dans le fond, l'ambition de monétiser nos données, puis d'utiliser l'intelligence artificielle. Je parle de ça, on est en 2013-2014, donc il n'y avait pas tant que ça d'IA. Quand le deal a tanké, on est parti sur vraiment une dépression d'une couple de mois parce qu'on se voyait vraiment genre... et la LSN C'est un Cinderella story, là, un peu. C'était un peu même quasiment à la limite. On aurait dû le savoir. On est un peu naïfs, mais, tu sais, les multiples étaient hors normes, tout ça. Mais longue histoire courte. On a « roll up our sleeves » , puis, tu sais, on avait... Dans le fond, c'était une transaction, c'était un multiple, dans le fond, classique. Mais on avait quand même beaucoup d'argent en banque, donc on a décidé de prendre cet argent-là puis de dire, bien, tu sais quoi, on va l'investir dans le développement d'une tech pour monétiser nos données. Puis, tu sais, au début, c'était vraiment ça, l'idée. Honnêtement, il n'y avait même pas d'intelligence artificielle, mais... Vu que, dans le fond, ce qu'on essayait de faire, c'était de prédire quelle compagnie était pour prendre de la croissance et de l'expansion. Mais c'était un bon use case pour du AI. Mais encore une fois, il faut ramener les gens à 2015. Je ne sais pas où est-ce que vous étiez en 2015, mais je peux dire qu'il n'y avait pas tant de monde que ça qui faisait du IA, puis encore moins à Montréal, même si on est un des endroits dans le monde où l'intelligence artificielle est née. Mais je te dis, nous, nos deux premiers PhD, ils n'étaient pas montréalais. C'est des Américains. Parce que nous, on travaillait beaucoup. avec dans le fond des gens aux États-Unis. Puis une petite anecdote, mon partenaire, dans le fond, qui a piloté la jeunesse de Gazelle, il avait beaucoup de contacts. Puis on travaillait avec, dans le fond, un PhD en économie. Puis cette PhD-là, Nadine, qui est encore dans le giron, si on peut dire, elle dit, bien, tu devrais parler avec mon conjoint. Parce que mon conjoint, dans le fond, c'est un PhD en machine learning. Puis il enseigne à l'Université d'Oxford au UK. Puis là, tu sais... Steve, il en rit, il dit « c'est pas du machine learning que je veux faire, c'est du AI » . On était vraiment au balbutiement de tout ça. Dans le fond, on a bâti un premier prototype. Ce qui est intéressant, c'est que dans le fond, un, c'était bootstrappé. Dans le fond, les données, les sets de données d'entraînement, c'était un set de données qu'on avait de ROI. propriétaire. Exactement, on avait des très bonnes données, c'était anonymisé mais on savait dans le fond c'était quoi les signes, ce qu'on faisait dans le fond c'était du machine learning pour comprendre c'est quoi les signaux qui sont prédictifs dans le fond d'un projet d'expansion puis ça c'était le premier use case. C'était assez cool ça. Oui c'était très intéressant. Puis bien évidemment après ça c'est de comprendre ces signaux-là, ils arrivent combien de temps en avance puis évidemment ça a évolué à travers le temps. C'était ça la genèse de... La jeunesse de Gazelle. Puis on avait, tu sais, je suis assez de donner un peu de creds à quelqu'un qui s'appelle Claude Théoret, qui est très connu dans le marché de l'IA, ici à Montréal, même au Québec. Puis lui, il était aviseur dans notre compagnie, puis c'est lui qui nous a dit « Hey les gars, vous êtes assis sur une mine d'or, vous avez des données, vous pouvez faire ça. » Puis on était comme « Really ? On peut faire ça ? » « Oh, allez-y. » Puis, fait que Claude, shout-out à notre ami Claude. Puis encore, Claude est revenu dans ma vie plus tard, fait qu'à un moment donné, il m'a dit « Man, je veux avoir Je vais avoir... Je vais avoir un retour d'ascenseur, puis il y en aura un un jour, c'est sûr. Mais c'est lui qui va me présenter mon CTO de Optionality. Donc, full circle éventuellement sur Cloud. Mais grosso modo, c'est ça. Gazelle, dans le fond, on a fait deux ans de R&D. C'était comme un side project au début.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vous continuez de rouler Research and Investment. Oui,
<strong>Simon Leroux:</strong> absolument. Dans le fond, c'était un projet de Research and Investment. On avait de l'argent, c'est une business qui était quand même profitable, Research and Investment, donc dans le fond, on réinvestissait, mais on investit quand même pas mal d'argent. C'est ça que j'allais dire,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> parce que pour avoir des résultats intéressants avec du machine learning en 2015, c'était chunky.
<strong>Simon Leroux:</strong> Quelques millions de notre propre argent, dans le fond, c'est comme si c'était n'importe quel business opérant, que tu te dis, pour les trois prochaines années, on ne se verse plus de dividendes, à la limite, on n'investit pas tant que ça dans la business opérante, c'est un choix qu'on a fait, dans le fond, on a dit, projet d'investissement de croissance. C'est Gazelle. Ça prenait un alignement de tous les partenaires. Éventuellement, on a décidé de scinder les deux organisations parce que d'un point de vue valorisation de business de AI, tech, ça ne se valorise pas de la même façon qu'une business de service conseil. Ça a été un apprentissage et ça, je pourrais y revenir parce que c'est plus ou moins vrai. Dans le fond, ça dépend de l'acquéreur. Ce qu'on s'est rendu compte, c'est qu'il y avait des acquéreurs qui, eux, auraient aimé ça avoir les deux bundlés ensemble, mais peu importe. Dans le fond, on a fait un spin-off. En 2017, après deux ans de R&D, on est allé au marché. On a dit, je pense qu'on a une solution, ça tient la route. On est allé voir des WC. Certains qui ont investi plus tard dans Optionality, mais qui n'ont pas investi dans Gazelle. Mais on n'a pas « raised » . Dans le fond, je pense qu'on était très naïfs et on n'était pas très patients. On était des entrepreneurs qui avaient une certaine expérience, qui avaient une business qui faisait de l'argent. On était comme, nous, on a bâti ça, on y croit, mais à la limite, on n'a pas tant de besoin que ça de voter. cash nécessairement, mais ça l'aiderait. Mais quand ils nous ont dit non, il apparaît à peu près 20 non, qui n'est pas tant que ça. Quand tu fundraises, on a dit, dans le fond, on va la partir de nous-mêmes. Puis on a eu vraiment une croissance assez explosive parce que pour rien nous enlever, dans le fond, cas classique d'un spin-off comme ça, c'est qu'on a vendu notre plateforme à tous nos clients de services concernés. By the way, maintenant, On a bâti un produit pour nous, puis on pense qu'il faut l'utiliser également parce que dans le fond, ces agences-là, ces gens-là sont insatiables sur le nombre de leads et d'opportunités qu'ils peuvent regarder parce que ça en prend beaucoup pour trouver un Nordvolt qui n'est peut-être pas le meilleur exemple, mais ça te prend beaucoup d'opportunités. Donc, on a réussi dans le fond à avoir une super croissance, puis même d'être profitable peut-être en dedans de gens. 12, 18 mois au maximum. Déjà, on était profitables comme business, c'était « hi » . Ça, c'est « hi » . Ça fait que c'était bon, puis c'est pas bon. Ça, je pourrais y revenir aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu veux dire ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Bien, en fait, je veux dire, quand tu veux « rescaler » une business, le but, c'est pas nécessairement de viser, de générer un million de dividendes puis de payer des dividendes, parce que si tu fais ça, évidemment, tu réinvestis pas assez dans ta croissance puis ta business, mais... tu te bats aussi, tu combats contre des gens qui, eux, sont peut-être VC-back puis qu'ils n'ont pas cette mentalité-là. Ils brûlent le cash. Exactement. Tu sais, brûler ou réinvestir du moins plus que d'essayer de viser à créer de la profitabilité. Mais en même temps, il faut comprendre qu'on était bootstrappés, on a fait plein de sacrifices pendant des années. Fait que là, quand ça décolle, tu te dis, « Hey, là, ça fait genre trois ans, on peut-tu verser un dividende ? » Fait qu'il y avait tout le temps cette espèce de dualité-là. qu'on avait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Gazelle, vous avez exit à KKR. Oui. Par contre, tu m'as dit que vous aviez scindé Research on Investment de Gazelle. Est-ce que Research on Investment a été vendu avant Gazelle ou pas ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Bien, juste pour te corriger rapidement, ce n'est pas vraiment grave, mais dans le fond, Research on Investment, on va dire que c'était la motherhood, le parent company. Gazelle, au début, c'était un produit. Éventuellement, on l'a scindé. Fait que Gazelle, c'était une entreprise. ROI, c'était une entreprise. On avait, dans le fond, nos partenaires qui géraient ROI. Puis, quand on a fait la transaction, dans le fond, on a vendu les deux entreprises. Puis, dans le fond, ROI, on l'a vendu à un de nos partenaires avec nous qui a décidé de reprendre 100 % de la business. Nous, on ne l'opérait plus. On est actionnaire, mais on ne l'opérait plus, cette entreprise-là. Il y avait vraiment une séparation entre les deux entreprises. Fait que, attends, attends,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> attends. une transaction
<strong>Simon Leroux:</strong> Deux transactions. Deux achats. C'est deux transactions. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais sont-ils à peu près au même moment ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Ah, c'est au même moment. C'est bon. C'est 100% au même moment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Deux transactions au même moment pour ces deux entités différentes-là. Exactement, oui.
<strong>Simon Leroux:</strong> OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis KKR, c'est quoi ? Pardonne-moi, je n'ai pas…
<strong>Simon Leroux:</strong> Pas de problème. Mais KKR, dans le fond, c'est, selon les palmarès, le plus gros fonds d'investissement privé de private equity dans le monde, ou le deuxième. Private equity. Donc dans le fond, c'est une firme new-yorkaise. Puis dans le private equity, ils ont plusieurs fonds. Puis pour être exact, dans le fond, oui, on a fait la transaction avec KKR, mais dans le fond, on est venu intégrer un portfolio company de KKR, une plateforme qu'ils avaient créée qui s'appelle Lightcast. Donc, tu sais, les fonds de private equity, dans le fond, comment ça fonctionne, je sais que je t'en ai déjà parlé sur ton pod, mais dans le fond, ils investissent dans les entreprises privées. Donc, dans le fond, du VC, c'est une forme de private equity, mais les private equity investissent typiquement dans des entreprises un peu plus matures. Puis le play, dans le fond, c'est un horizon de placement de 5 à 7 ans, classique, mais tu sais, il y a plein de... Il y a des « buy and hold funds » , puis il y a toutes sortes de choses qui existent. Mais l'idée, dans le fond, ce qu'ils vont faire, c'est qu'ils vont acheter une business, puis ce qu'ils veulent faire, c'est de la revendre, par exemple, dans 7 ans à profit. Pour faire ça, bien évidemment, tu as deux façons de faire des profits. Tu peux couper les coûts, tu peux augmenter, dans le fond, la profitabilité de la business, puis souvent, c'est fait via des acquisitions. Comment ça fonctionne ? Souvent, les « private equity » , ils vont créer une plateforme. Donc, la plateforme, ça va être la première acquisition qu'ils vont faire. ou en tout cas on peut rentrer dans le détail, puis après ça ils vont dire on va venir faire ce qu'on appelle des tokens ou des add-ons à cette plateforme-là pour faire grossir l'entreprise, puis éventuellement au lieu que ce soit une business de 250 millions de chiffre d'affaires, c'est une business de 1 milliard, puis évidemment il y a plein de façons, la vente c'est une option, mais aussi ça peut être un IPO. Nous, dans le fond, ce qu'ils avaient fait, c'est qu'ils avaient acheté deux des plus gros compétiteurs dans un domaine très précis, on appelle ça du labor market data, donc des gens qui ont des données sur... Tout le marché de l'emploi et des entreprises, après que ces deux compétiteurs-là, ils ont mis ensemble, ils ont rebrandé ça, ils ont appelé ça Lightcast. Nous, dans le fond, une de ces entreprises-là, c'est un partenaire de données que l'on avait, puis qu'on avait une relation existante avec ces gens-là. Puis c'est eux, dans le fond, qui nous ont amené à la table à KKR parce qu'ils étaient intéressés, mais ça a été fait dans un cadre d'un process. C'est pas eux qui nous ont approchés. Nous, on est allés au marché. Dans le marché, quand t'as un investment banker, dans le fond, ils vont te demander, ben, tu connais-tu des acquéreurs potentiels ? Ça va faire partie du speech d'Optionality. La réponse, ça devrait être oui. Mais ça ne veut pas dire qu'ils vont être intéressés à nous acheter. Mais ça a donné que finalement, cette transaction-là s'est faite avec, dans le fond, une entreprise que l'on connaissait parce que c'est eux qui ont été nos sponsors, dans le fond. Puis ça, c'est un message que je vais pouvoir lancer dans Optionality pour les entrepreneurs et tout ça. Mais l'idée, c'est que les journées, les jours que le corp dev des grandes entreprises, admettons les GAFA, puis de ce monde vont... Cognate, tu as dit « Hey, these guys avec Cooltech, ça n'arrive presque plus. » Ça, tu as un sponsor interne. Le sponsor interne, ça peut être un division head, ça peut être un gars de produit, ça peut être la fille qui gère tel genre de choses, mais il y a quelqu'un qui va t'amener au corp dev ou qui va t'amener au fonds de priorité. Il va t'écouter et dire « Hey, il y a cette business-là, il nous intéresse vraiment. Voici, on veut les acheter et voici pourquoi. » Donc, c'est très important d'avoir des relations avec ces gens-là. Nous, ça a fonctionné de cette façon-là, dans le fond, effectivement. champion champion l'acquisition potentielle c'est vraiment comme ça petit les plus grosses trade dans le fond si ton objectif c'est de vendre un acquéreur stratégique c'est comme ça souvent que ça va se passer puis si ton objectif c'est de vendre peut-être éventuellement peut-être un des compétiteurs on en parlait aussi mais souvent le président peut être un compétiteur qui va t'acheter fait que si t'as pas de relation ou une mauvaise relation ben ça tu te ferme des portes Donc, je ne suis pas en train de dire de devenir ami avec tes compétiteurs, mais certainement, je suis en train de dire de bâtir des relations avec, dans le fond, des acquéreurs potentiels hyper, hyper critiques. Puis ça, il faut le faire en avance, toi, puis ça se prépare. Ça aurait pu que, dans le fond, comme je te disais, nous, dans le fond, on a fait un process complet, donc avec un banquier d'investissement qui est allé, dans le fond, au marché avec Gazette. Je pourrais expliquer pourquoi on s'est rendu là, pourquoi on a voulu faire ça. C'était comme, tu sais, c'est toute ma vie, là, mais... Mais finalement, c'est ça, c'est eux qui nous ont acheté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks, un petit shout-out à Léviat Légal, partenaire certifié SaaSpasse. C'est le cabinet tech-enabled pour tous vos deals, transactions, du financement VC aux stock options. Basically, des programmeurs en cravate. Donc, check them out sur SaaSpasse.com, slash partenaire avec un S. Puis, ne manquez pas l'épisode 73 du pod avec Guillaume, le founder. Il y a des bonnes pépites. OK, de retour au pod. Je vais... Poser deux questions de plus sur ce deal-là pour décortiquer un peu plus ça, parce que ça m'intéresse. C'est quoi le plus gros learning dans cet exit-là à KKR ? Puis j'enchaînerai avec l'autre après.
<strong>Simon Leroux:</strong> Ben, écoute, il y en a vraiment beaucoup, mais tu sais, je pense que…
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Top of mind.
<strong>Simon Leroux:</strong> Top of mind, c'est d'être préparé. Puis tu sais, préparé, c'est pas genre, OK, quand je vais vouloir vendre, je me prépare pendant trois mois, puis double down on it, puis mon leader room va être prêt. De toute façon, j'ai toute mon information préparée. C'est tellement de choses, mais c'est beaucoup, je pense, d'être préparé à... T'as-tu une business qui est achetable ? Puis je pourrais revenir là-dessus, mais je pense que c'est le plus gros learning, c'est es-tu prêt à faire cette transaction-là ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y a-tu une dimension à l'époque de Gazelle où est-ce que t'as l'impression, looking back... Là-dedans, on n'était vraiment pas préparé à être acheté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Absolument. Je pense que, dans le fond, nous, ce que je dis tout le temps,
<strong>Simon Leroux:</strong> c'est qu'on aurait probablement pu vendre la business deux fois plus quand on était deux fois plus petit. Il y a une question de timing. En tech, dans le fond, autant d'un point de vue fundraising, on achète le futur et il faut que tu montes le track record et les metrics. C'est la même affaire pour un acquéreur potentiel. Quand tu es un acquéreur potentiel, nous, on avait des super metrics. On a gagné plein de prix. Tu pourras regarder Deloitte, EY, Canadian Fastest Growing Company, Fintech of the Year, tout ça. Mais à la fin de la journée, on a aussi frappé notre mur parce qu'on était bootstrappé, parce qu'on n'était pas 100 % aligné comme co-founder sur... qu'est-ce qu'il faut faire pour la business puis je pense que moi j'avais raison il y avait tort mais c'était vraiment il y avait cet élément là qui existait donc je me rappelle plus où est-ce que je vais en venir non mais en fond c'est les dimensions où est-ce que tu avais l'impression d'être pas préparé ouais fait que tu sais je pense que cet élément là c'est ça fait que j'allais dire on aurait pu vendre fait qu'est-ce qui s'est passé excuse moi je viens de retrouver mon train of thoughts Dans le fond, tout le churn. Parce que dans le fond, comment ça... Dans le fond, nous, on a notre première phase de croissance, super bien été. Après ça, notre deuxième phase de croissance, ça a quand même bien été. Puis à un moment donné, on a dit, OK, mais là, il faut qu'on sorte de notre premier beachhead, donc notre première tale de marché. Ça fait que c'est un niche product. On a dominé notre niche. Ça fait que ça, c'est un learning. C'est bien mieux d'avoir une niche super précise puis de la dominer. Ça fait qu'on a eu de l'hyper growth de cette façon-là. Mais à un moment donné... C'était un marché qui était très niché, très petit. Maintenant, tu peux t'imaginer que des clients d'agences de développement économique internationales qui veulent acheter des données, il n'y en a pas genre 25 000, quoique, tu sais, il y a plein de petits marchés connexes. Mais quand on a commencé à pivoter, c'est là qu'on a fait plein d'essais-erreurs. Puis, essais-erreurs, en SaaS, ça veut dire du churn. Puis là, à un moment donné, il faut que tu expliques ça à un acquéreur qui te dit, « OK, je comprends. » Puis ça, je le vois encore, on accompagne plein d'entrepreneurs avec Optionality aujourd'hui. Mais je le vois le big time, il faut que tu l'expliques, puis si on n'était pas assez prêts, on n'était pas prêts, on aurait pu faire les choses différemment. Big time. Intéressant. Puis en tout cas, il y a une trôlée d'autres leçons à prise.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça en est un bon, je pense, de maîtriser un petit peu la narrative derrière les métriques clés, mettons, de ton produit.
<strong>Simon Leroux:</strong> Tu te fais poser des questions, à un moment donné, c'est pour ça que souvent les bankers, ce qu'ils vont faire, c'est qu'ils vont te prendre, par exemple, tu fais une liste d'acquéreurs potentiels, ils vont te faire tes A, B, C, puis il y a plein de façons de le faire, mais tu es si laissé, c'est peut-être ceux qui sont moins hot, tu te dis, il y a peut-être moins de chances de succès, puis là, tu te pratiques avec eux autres, donc ils te posent des questions, tu te dis, ah, fuck, tout le monde revient tout le temps en disant, mettons, qui est propriétaire de tes données, c'est quoi les risques d'affaires, ton churn, explique-moi ça, tu fais des decks de cohorts pis de ci pis de ça mais ça disons que j'aurais pu préparer avant mais la préparation c'est pas tellement de dire de préparer le narratif que de comprendre c'est quoi le bon timing dans le fond pour la business je pense que on aurait peut-être ça ça prend mais ça te prend du benchmark où tu comprends ton entreprise elle est comment elle a l'air de quoi tu sais quand tu es un entrepreneur que ce soit une entreprise traditionnelle donc manufacturière distribution transport peu importe service ou une entreprise de tech ben tu te fais souvent Pis c'est dans les oreilles, excuse-moi l'expression, de genre, OK, mais ta business, ça vaut autant. Pis là, ça va être souvent, tu sais, en tech, souvent, ça va être un multiple de revenus. Fait que tu vaux 10 fois les revenus, c'est sûr. Tu sais, lui, il a vendu sa business, c'était même autre que toi. Pis non, non, non, ouais, mais pas la même compagnie, pas le même space, pas le même timing. Tu connais pas, dans le fond, oui, j'ai de la croissance, mais j'ai du change, j'ai tel, tel, tel, tel problème. Pis toi, comme entrepreneur, tu sais pas, tu sais, Je disais, j'ai-tu un 10x business entre les mains ? Parce que si j'ai un 10x business, peut-être que ça... peut-être que si je peux faire ce genre d'argent-là maintenant, ça vaut la peine de le faire. Ou écoute, force de constater que tu as un 2X business. Parce que regarde, tu n'es pas dans un space où il y a beaucoup de demandes, il n'y a pas de consolidation. Ta croissance est bonne, mais dans le fond, under the metrics, il se cache bien des petits squelettes dans le placard. Nous, on n'avait pas de données et j'en cherchais des données. Moi, je voulais comprendre ça. On voulait avoir des conversations basées sur de l'intelligence, dans le fond, de marché, et on n'en avait pas. Les aviseurs n'en avaient pas. Les aviseurs étaient difficilement... C'était dur de trouver un aviseur aussi pour une plus petite business. Anyway, tout ça a été... Je te raconte ça parce que ça a été beaucoup la genèse éventuellement de Optionality. Quand j'ai décidé, j'ai dit, garde ça. Je vais régler ça. Oui, absolument, je vais régler ce problème-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si tu peux m'en parler, le deal structure, ça ressemble à quoi quand tu as vendu Gazelle ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Dans le fond, c'était une belle transaction parce que, dans le fond, ce que je dis souvent aux gens, dans le fond, une transaction, il y a le... Il y a le headline dans le journal, sans quote, mais mettons, lui a vendu pour 200 millions, finalement c'est quand même gratté, puis c'est dans le fond, c'est comme 50% ou 80% en shares qui vont jamais nécessairement se matérialiser, ou c'est pas tout du cash. Nous, dans le fond, la particularité de Gazelle, c'était que déjà mes deux partenaires étaient plus âgés que moi, il n'y a pas ça que je dise ça, mais un a 15 ans de plus, l'autre 10 ans de plus, ils étaient rendus un petit peu ailleurs dans leur... carrière. Il y en a un qui voulait prendre sa retraite demain matin. Fait que nous, on a vu, dans le fond, une transaction où est-ce qu'un des cofondateurs pouvait « retire » , c'était important. Puis, dans le fond, on avait des offres qui étaient plus intéressantes que celles qu'on a acceptées, mais celles-là, on a eu 100 % dans cash, 90 % cash on closing, genre jour 1. Je me rappelle que ça a closé le 31 mars, puis le 1er avril, l'argent était dans le compte, puis ça fait comme « OK » . Puis on avait 10% de reps and warranties sur 18 mois, classique, pas rien de genre vraiment crazy. Puis après ça, dans le fond, on avait mis, on se place une structure de rétention pour les employés clés. Puis pour, dans le fond, moi puis mon co-founder, on était aussi sur un retention package. C'est un retention package de deux ans, mais on pouvait quitter au moment où on voulait. Fait que ça, on a appris après, dans le fond, la transaction que... Ce qu'ils voulaient vraiment essentiellement, on avait une technologie qui était assez cool et on avait des données qui étaient très cool pour eux. C'est ça qui valorisait plus que nous en mangeant. Ils étaient corrects avec le fait que même si les co-founders quittent, pour autant qu'il y ait quelques ressources dans l'équipe qui restent, pour autant que la tech a « deliver » , qu'est-ce qu'est-ce qu'on dit « deliver » , on est corrects avec ça. Si tu ne le sais pas et que tu ne le dis pas « upfront » , c'était le fun parce que post-transaction, à un moment donné, je me suis assis avec mon nouveau boss. C'est une nouvelle réalité d'avoir un patron. t'es entrepreneur presque toute ta vie. Je me suis dit, c'est quoi, genre, pourquoi vous nous avez acheté ? Puis là, il m'a montré, mettons, l'internal mémo qu'ils ont fait, puis tout ça, puis j'ai comme, holy fucking crap, je pensais vraiment pas que c'était ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ça, c'est smart, puis je pense qu'il y a n'importe qui qui se tape un earn-out ou un bout de leur carrière chez l'acheteur qui achète leur business devrait avoir une discussion de même.
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, puis c'est important, parce qu'en plus de ça, tu peux l'aider à, tu sais, lui réaliser son agenda, parce que lui aussi, tu sais, on s'entend que l'acquéreur est aussi « on the line » , il faut que ça fonctionne pour lui. Oui, grosso modo, c'était pas un gros... Non, pas 0 earn out, 0 shares. En fait, on avait dans le retention package, on avait des stock options dans une nouvelle entité. Comme un chèque qui en a parlé, un ami à moi, Merino, qui était sur ton pod, super bon gars. Après ça, il faut que tu le descantes parce que ça se peut que ça ne se matérialise jamais. Dans son cas, lui, je pense que ça s'est matérialisé en partie. Mais toi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'était des shares de Lightcast ou de KKR ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, Lightcast. KKR, dans le fond, c'est eux autres qui... Je ne sais pas, ça paraît bien. C'est eux qui ont écrit le chèque. C'est avec eux qu'on a dealé aussi. Mais ils ont été là au début et vers la fin. Pendant, c'était le corp dev guy de Lightcast qui a drive le show. On intégrait vraiment cette compagnie-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Combien de temps tu es resté chez Lightcast après ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Pas... Moi, je suis resté six mois. OK. Puis dans le fond, Steve est resté deux ans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok.
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, c'est à ce moment-là que tu as fait un passage chez Innovia ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, c'est un peu drôle, mais tu sais, dans le fond, qu'est-ce que je peux te raconter ? Mais dans le fond, même avant, quand j'ai concours de circonstances, mais dans le fond, Chris Arsenault qui est managing partner d'Innovia, je connaissais un petit peu, un ami d'un ami. Puis même pendant la transaction, avant la transaction, tu sais, je disais probablement que je vais exit. Puis, c'est ça. Puis, je ne sais pas trop ce que je vais faire après. On pourrait y revenir pour comment j'étais atterri chez Navia. Mais j'avais peut-être le goût de refaire une autre start-up. Puis, je m'en rappellerai tout de suite. Ils m'avaient dit, tu sais, Simon dit… Je ne sais pas si lui s'en rappelle. Il me dit, tu sais, KKR sont very famous for… Ou pas juste KKR, je n'ai pas les peintures. Ils ont été exceptionnels en passant pour nous. Souvent, les gens vont me poser cette question-là. Moi, je n'ai absolument rien de négatif à dire. Mais, tu sais, ils sont quand même assez famous pour Retrade ou genre… pull the plug de la dernière minute. Ça nous est quasiment arrivé, by the way, mais ça n'est pas arrivé. J'ai commencé à y parler un petit peu avant la trade, puis dans le fond, le timing faisait en sorte qu'Innovia, dans le fond, partait un nouveau Discovery Fund, qui est un fonds pour investir dans des early stage startups. Puis, moi, je devenais un petit peu agent libre, parce que moi, dans la trade, quand ils nous ont acquis, moi et mon co-founder, dans le fond, on est devenus vice-président. Lui, il est devenu SVP, moi je suis devenu VP, mais lui il était SVP stratégie, puis il avait déjà un VP stratégie, puis il n'avait pas d'employé, c'était un poste tablette. Moi j'étais VP produit, puis je n'avais pas d'employé non plus, fait que tu sais, on n'avait rien à faire, on était juste là comme une police d'assurance. Toutes nous autres, ils ont intégré 100% de l'équipe jour 1. Fait que toute mon équipe d'AI est partie dans leur équipe d'AI, toute l'équipe de marketing, marketing, customer success, vente, tout ça. Puis les keys, ce que je suis vraiment fier, c'est que tous nos keys exécutifs qu'on avait mis en place dans Gazelle, Ils sont encore là et en plus ils ont des promotions. Ils sont en train de faire des shows dans l'acquisition et je suis vraiment super fier. Je suis encore en contact avec eux autres. Mais longue histoire courte, je n'avais pas grand chose à faire. Je n'ai pas assez d'acquisition, j'ai pris un mois. J'allais voir mon boss et je lui dis « écoute, tu sais, tu as une Zakerim, moi je suis brûlé. Moi je prends un mois off. » Et quand j'ai pris un mois off, c'était partie de mon plan aussi. Je me suis dit « ben là, regarde, qu'est-ce que tu as à faire pour moi ? Je peux rester aussi longtemps que tu veux, mais... » à la fin de la journée, si tu n'as pas besoin de moi, à un moment donné, tu vas t'en rendre compte. Moi, je n'ai pas besoin du retention bonus. Pour moi, dans le fond, ma liberté de faire quelque chose de nouveau, ça vaut plus. Assez rapidement, dans le fond, je suis allé comme entrepreneur en résidence, EIR, chez Novia. Qu'est-ce que ça veut dire,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> entrepreneur en résidence ? J'entends ça dans différents contextes et c'est flou.
<strong>Simon Leroux:</strong> En fait, c'est flou parce que dans le fond, ça a la définition que la personne veut bien lui donner. Mais dans le fond, EIR en plus de ça, c'est utilisé autant pour executive in residence qu'entrepreneur en résidence. C'est quand même assez classique dans les fonds de VC. Ça vient comme dans bien des choses de VC des États-Unis. Mais dans le fond, executive in residence, ça va être souvent des gens qui vont avoir des postes d'exécutifs dans des assez grandes entreprises. Puis que dans le fond, soit qu'ils ont quitté et qu'ils sont entre les deux. Puis pour les VC, ça leur permet d'avoir des gens de très haut calibre. puis de placer ces gens-là comme aviseurs ou même sur des conseils d'administration ou même comme dans le fond d'aller faire des mandats temporaires. Fait que tu sais, j'ai un exemple, ça mettons chez Innovia, ils disent, puis là c'est un exemple, c'est pas exactement ça, mais mettons l'ancienne CTO de Google au Canada est disponible, bien elle vient comme Executive in Residence, je vais te parler d'entrepreneur en résidence après, mais Executive in Residence, puis là dans le fond, tel business qui est rendu... late stage, série C, va avoir besoin d'un temp CTO parce que leur CTO est un petit peu comme overwhelmed. Ça arrive souvent dans les startups. À un moment donné, ton CTO qui était ton super CTO en série A, il n'est peut-être plus la bonne personne pour série C. Ça leur permet de faire ça. Ça leur permet de mettre des gens sur des boards. Ça, c'est executive and residents. Il y en a des exceptionnels. Je pense que tu reçois c'est quoi ? C'est un GP de...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> JD de Saint-Martin.
<strong>Simon Leroux:</strong> JD de Saint-Martin. Je pense que... qui a été exécuté en résidence chez Innovia à un moment donné, je peux me tromper, don't quote me, mais Manon Brouillette, par exemple, qui a été chez Innovia. Fait que super gens, super expérience de côtoyer ces gens-là. Entrepreneur en résidence, un peu le même concept, mais entrepreneur qui a vendu. Puis là, l'idée, souvent, c'est de venir aider l'équipe d'investissement parce qu'on a une expérience comme entrepreneur, souvent dans un secteur d'activité. Fait que moi, j'étais quand même assez bon en monétisation de données, puis tout ça, donc c'est quand même beaucoup mon expérience. Puis en même temps, moi, comment on m'a le présenté, ça a été, tu peux travailler sur ta prochaine startup. Viens au bureau, on te demande de venir une ou deux journées par semaine, tu peux venir cinq jours par semaine. Puis tu côtoies du monde très smart, qui est le cas chez Innovia, que moi j'ai trouvé ça exceptionnel d'être là pendant quelques mois. J'étais là peut-être huit, neuf mois. Puis, travaille sur ta prochaine startup.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais es-tu salarié pendant ce temps-là ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Ça dépend. Dans mon cas, moi, j'avais un petit genre de retainer, exactement. Mais il y a des plus petits WC qui n'auront pas de rémunération. Il y a toutes sortes de modèles de fonctionnement. Mais dans ton cas, tu ne vis pas avec ça, on va se dire. Je pense qu'il y a des executives en residence qui peuvent avoir… Moi, je connais juste ma réalité. Moi, je n'aurais pas vécu avec mon retainer de EIR. en même temps. Je pense que c'est une bonne façon quand même de dire, bien, regarde, ton temps, il y a de la valeur, on veut que tu sois là. Puis bien, tu sais, moi, finalement, j'étais là cinq jours par semaine. Mais en même temps, je travaillais sur ma startup, je rencontrais du monde, puis je ne savais pas ce que j'étais pour faire. Honnêtement, je ne savais surtout pas que j'étais pour en faire une aussi rapidement que ça. Mais assez rapidement, je me suis rendu compte que c'est sûr que je ne serais pas un VC. Pourquoi ? ben Pourquoi ? Bien, un, je respecte beaucoup les WC. Je trouve, mon expérience, encore une fois, je ramène ça à moi, c'est que, tu sais, dans le fond, pour être un bon WC, il y a toutes sortes de WC, puis il y a toutes sortes de stages de WC, mais il faut que tu sois un bon investisseur. Puis moi, dans le fond, bien, tu sais, je suis un bon entrepreneur, puis j'aime des entrepreneurs, puis je tombe en amour avec les entrepreneurs, je tombe en amour avec les business, puis je pense qu'il faut que tu gardes une petite gêne, une petite réserve si tu vas investir. Fait que déjà... Il y a ça, puis je suis un builder, honnêtement. Comme je te dis, ça m'est arrivé même, ça faisait un mois que je parlais avec un entrepreneur, puis il me disait, viens comme co-founder avec moi, juste pour te donner une idée de comment je peux connecter avec des gens, puis que je vois des opportunités, puis tout ça. Puis, à un moment donné, en étant là, à côtoyant du monde vraiment smart, puis aussi, ça dynamise, honnêtement. Je trouve que, tu sais, un EIR, autant pour un VC qu'un entrepreneur qui a fait un exit et qui ne sait pas trop quoi faire, c'est la meilleure affaire. Je pense qu'il devrait en avoir encore plus. Intéressant. Parce que, écoute, tu sais, quand on est un entrepreneur dans un space, on devient comme genre expert en monétisation de données, en machine learning pour le développement économique. Je rencontrais des gens que c'est très humiliant aussi, dans le sens pas humiliant. Humbling. Humbling, exactement. J'essaie d'utiliser les mots français. Parce que tu te dis, moi je suis smart, j'ai fait tel exercice. Finalement, tu es comme quelqu'un de Stanford qui vient pitcher. Puis là, tu es sur un comité qui pitche. L'équipe, c'est genre ex-NASA. Ils envoient littéralement des fusées sur la Lune ou des trucs, des satellites. Mais en même temps, ça t'éveille sur un paquet d'affaires. J'ai un autre startup en dedans de moi. Je l'ai comme... Ça a bouillonné en dedans de moi. J'ai dit, OK, je fais quelque chose d'autre. Puis là, je me suis mis à travailler là-dessus. Puis les astres se sont alignés.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que c'est vraiment chronologique. Le passage chez Innovia comme EIR. Ensuite, c'est Optionality.
<strong>Simon Leroux:</strong> Exactement. C'est même né, dans le fond, quand j'étais chez Innovia. et puis... Les gens qui connaissent bien Innovia savent que Chris Arsenault, c'est le managing partner, il parlait beaucoup du concept d'optionalité. Lui, il utilisait l'optionalité, il a sa définition, j'ai ma définition. Mais lui, dans le fond, ça faisait quelques années déjà qu'il avait ce concept-là, ce mot-là, qui est un peu un mot qui est un peu revenu à la mode à un moment donné. Je pense que Chris a contribué à le populariser. Mais l'idée, quand lui en parlait, c'était de dire, « Regarde, dans le fond, je veux que nos startups bâtissent du optionality. » Puis avoir des optionnalités, c'est d'avoir des options, d'être en contrôle de ta business, de comprendre ta valeur, de savoir qui peut peut-être t'acquérir, de savoir qui tu pourrais acquérir, d'avoir assez de runway pour pas être pogné à la gorge, plutôt que juste de prendre un term sheet que t'as pas besoin. lui c'était cette définition d'optionalité moi comment c'est venu me rejoindre c'était ben regarde, moi comme entrepreneur effectivement d'avoir des options de comprendre ma valeur d'être en contrôle ben Je pense que c'est ça qui est la différence entre un exit qui est réussi et qui n'est pas réussi. Puis en plus de ça, on parle beaucoup d'exit, mais c'est aussi avoir des optionnalités. C'est aussi de dire, la meilleure affaire pour moi actuellement, c'est de lever du capital, de lever de la dette. C'est un autre mot que les entrepreneurs sont allergiques, mais ça ne devrait pas. Ce n'est pas evil, la dette. Ou c'est de faire une acquisition. Donc, moi, ça me rejoignait à 100 000 $ comme idée. Puis là, je suis parti sur ce concept-là. Il a terré, terré, terré, et honnêtement, j'ai dit « Ok, je pars là-dessus, je pense que j'ai une idée de comment le faire. » En tout cas, ça ne fait pas tellement longtemps, mais en même temps, j'ai l'impression qu'il y a tellement d'eau qui s'est écoulée sous les ponts depuis que j'ai eu cette espèce d'éclair là, mais voilà, c'est comme ça que c'est né.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense que ça fait longtemps que tu vis des pains que maintenant tu règles dans ton produit aussi comme entrepreneur en série. On va en parler du produit, puis au pire, on reviendra un petit peu plus sur l'industrie, mais on va rentrer dans le concret. Mettons-le, aujourd'hui... Question pour commencer le produit. Pourquoi ça a besoin d'être un produit ? Pourquoi générer de l'optionalité, comprendre ma valeur, savoir c'est quoi mes options comme entrepreneur, pourquoi régler ce problème-là, ça se fait via un produit puis une plateforme, selon toi ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Ben non, c'est une bonne question. C'est dans le fond une partie de la façon d'évaluer une entreprise puis de bâtir une optionnalité, c'est dans le fond quelque chose qui est... traditionnellement réservé, on va dire à l'élite des entrepreneurs, des entreprises de plus grande taille, ça coûte quand même relativement cher de faire une évaluation d'entreprise, d'avoir les bonnes firmes d'aviseurs pour te dire qu'est-ce que tu dois faire pour maximiser ta valeur, de faire du M&A. Ça fait que c'est des concepts qui n'étaient pas démocratisés dans le fond à l'entrepreneur de PME, québécois, canadien, nord-américain, peu importe. Je pense qu'il y avait vraiment un besoin de ce côté-là. Puis, dans le fond, l'intelligence artificielle permet de démocratiser ça. Donc, comment ? Bien, l'automatisation. L'automatisation permet de scaler, dans le fond, quelque chose qui était fait traditionnellement de façon très manuelle. Donc, je pense qu'il y a vraiment eu cette espèce de déclic-là de dire, moi, dans le fond, ma mission, c'est de faire en sorte que les entrepreneurs qui ont pris toute leur vie à bâtir leur business, c'est pas juste des entrepreneurs de tech, c'est Martine à... Je ne suis pas de Ramonville qui a une business d'injection de plastique qui fait 10 millions de chiffre d'affaires, 1 million d'ébites d'as, ça fait 25 ans qu'elle a pris ça ou qu'elle a pris la relève de l'entreprise familiale. Elle travaille dedans 80 heures par semaine. Puis tu vas me dire que Martine, dans le fond, si elle ne bâtit pas du optionality, puis elle ne va pas dans notre produit ou qu'elle ne travaille pas avec des aviseurs, puis elle ne fait pas ça de façon proactive, bien ça se peut qu'elle ne vende pas sa business. Ça se peut qu'elle laisse beaucoup d'argent sur la table. Ça se peut que dans le fond les conditions de la transaction ne soient pas favorables. Donc moi, pour moi c'est inacceptable. Le moteur de l'économie canadienne, québécoise, nord-américaine, c'est les entrepreneurs. Puis malheureusement, on l'a dit tantôt au début du pod, dans le fond on est comme entrepreneur, on n'a jamais développé ce muscle-là. On n'a jamais eu accès à l'information. Les aviseurs sont très... Tu me posais cette question-là plus tard peut-être, mais... Je ne lis pas dans tes pensées, tu m'as envoyé quelques questions à me préparer pour le pod. Mais l'idée, c'est souvent, mettons, l'entrepreneur comme ça, on n'a pas accès aux ressources. Nos aviseurs, donc qu'est-ce que j'entends par aviseur ? Comptable, avocat, banquier, ça peut être un autre founder, mais souvent, ces gens-là sont très transactionnels parce que toute l'industrie du M&A, c'est une industrie très transactionnelle. Tu fais de l'argent quand tu vends la business. Faire beaucoup d'argent quand tu vends une business, mais tu es intéressé, dans le fond, à rencontrer des gens qui veulent vendre leur business demain matin, mais si tu fais ça comme entrepreneur, c'est là que tu fais des erreurs, que tu laisses beaucoup d'argent sur la table parce que tu n'es pas préparé. Puis, ce n'est pas vrai que ça prend six mois de préparer une sortie, ça prend pas mal plus de temps. Puis, encore une fois, c'est pas, tu sais, de créer de la valeur aussi, optionnalité, c'est pas juste de vendre ta business, mais de créer de la valeur, tu devrais faire ça jour 1. Moi, je suis plus ou moins d'accord avec les gens qui disent que tu devrais, dans le fond, planifier ta sortie la journée que tu crées ton entreprise. Je pense que c'est un peu fort. Mais je pense qu'il faut que tu y penses quand même assez tôt. Mais certainement, il faut que tu aies le réflexe de bâtir des optionnalités tout le temps. Ça, c'est jour 1. Jour 1, il faut que tu aies des options. Il faut que tu comprennes ta valeur. Il faut que tu comprennes comment maximiser la valeur. Qu'est-ce que le marché, comment le marché me valorise une entreprise comme la tienne ? Qu'est-ce que tu pourrais faire pour maximiser ta valeur ? Tu pourrais-tu faire des acquisitions ? Y a-tu du capital qui est disponible pour tous. toi ? Y'a-tu des programmes gouvernementaux qui sont disponibles pour toi ? Comment tu devrais t'entourer ? Tout ça, c'est optionality. Donc, ça prend un produit pour guider l'entrepreneur dans ce processus-là. Je pourrais te parler de comment on est allé au go-to-market au début. On n'a pas bâti le produit pour les entrepreneurs, ça c'est intéressant. Mais clairement, ça prend un produit pour faire ça. Puis, nonobstant ça, on deal avec des données, dans le fond, confidentielles, de l'état financier. On deal avec, dans le fond des sciences. extrêmement importante. On doit guider la personne là-dedans. Puis, dans le fond, ça prend une traçabilité des données puis des sets de données qui sont propriétaires que nous, on a bâtis. Il y en a d'autres qui existent. Mais tu ne peux pas aller dans un chat GPT, un black box, puis dire, « What's my enterprise value and what should I do ? » Il va te sortir de quoi ? Ça peut être plus ou moins pertinent, mais ça peut te faire faire des grosses erreurs aussi. C'est pour ça qu'on a décidé de bâtir le produit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Alright folks, la job du mois de décembre, SaaSpasse chez Matador AI, une plateforme d'AI conversationnelle pour concessionnaires auto qui automatise les échanges, donc appels, SMS ou campagnes, pour générer plus de leads, de rendez-vous et de ventes. Matador cherche un ou une marketing manager. C'est une business de Montréal, bootstrappée, qui va super bien, qui double de taille chaque année. Son remote first, avec une équipe qui est aussi distribuée à travers 10 fuseaux horaires, donc c'est global. Une grosse présence sur le marché aux US. Ils ont une stack AI maison plus qui utilise les LLMs modernes. Selon moi, si tu veux travailler sur un produit en forte croissance, qu'il y a du vrai AI appliqué dans le produit, c'est ta shot. Donc, check l'offre d'emploi et mon entrevue avec le co-founder et CEO Nick sur saspace.com slash lajobdumois. saspace.com slash lajobdumois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK ? De retour au pod.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mettons, en ce moment, c'est des entrepreneurs et certains aviseurs de M&A qui l'utilisent, le produit ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Ouais, ben en fait, là, tu sais, comme je te dis, je suis... je te disais en pre-pod, petite entrevue de préparation, mon premier réflexe, quand j'ai bâti la optionnalité, c'est de dire, bien, pour accéder aux entrepreneurs, je vais bâtir une solution pour les aviseurs. Donc, dans les... Exactement, tout ce que j'ai nommé tantôt, puis tu sais, il y en a d'autres, ça peut être un wealth manager, ça peut être, peu importe, un investisseur institutionnel, un private equity, peu importe. Puis eux, dans le fond, ils ont déjà des relations établies avec des entrepreneurs, puis ils vont être intéressés, puis ça va leur permettre d'être un « trusted advisor » , puis de créer de la valeur, puis tout ça. Puis, tu sais, comme moi, je me convainquais que ça faisait plein de sens pour mon affaire. Donc, puis en plus de ça, ça me permettait de dire, bien, si la solution est bonne pour l'expert qui est dans un « big four » ou qui est dans une grande banque ou peu importe, bien, tu sais, ça va donner une énorme crédibilité sur la solution pour l'entrepreneur. nos premiers... la première solution qu'on a développée, c'était pour ces gens-là. Puis c'est encore pour ces gens-là, par ailleurs. C'est encore, tu sais, quand je disais, on est pour les entrepreneurs et les gens qui les accompagnent, c'est ce qu'on veut dire. Mais ce que je me suis rendu compte, dans le fond, en travaillant avec ces gens-là, c'est que l'adoption était quand même assez longue. Puis, il n'était pas si, je ne veux pas généraliser, mais il n'était pas si intéressé que ça à travailler avec l'entrepreneur qui se pose des questions. Il était plus intéressé à travailler avec l'entrepreneur qui veut vendre. mais moi je me suis dit c'est ça que je veux changer si je veux changer ça, qu'est-ce qu'il faut que je fasse puis je l'apprends à la dure parce que moi je veux bâtir quelque chose je veux bâtir quelque chose de gros, j'ai pas peur de le dire je peux bâtir un nice business avec Optionality si je vends mes solutions à les aviseurs, puis il y en a d'autres qui le font puis il y a des gens qui se sont spécialisés dans le upper market, en AI, puis tout ça des belles solutions, mais le vrai game changer c'est que si je suis capable de dans le fond de déployer ma solution directement aux entrepreneurs Puis, de leur permettre, dans le fond, de maximiser leurs valeurs, de comprendre leurs options. Puis oui, s'ils sont prêts à vendre demain matin, ils peuvent utiliser notre plateforme. S'ils pensent qu'éventuellement, ils vont devoir vendre, mais qu'ils ne sont pas à vendre, encore mieux. Souvent, admettons, quand je fais de la prospection ou quoi que ce soit, les gens me disent « Ah, je ne suis pas à vendre. » Hey, perfect timing, c'est à toi que je veux parler. Parce que c'est là que ça se prépare du optionality. Fait que là, on a décidé d'ouvrir la plateforme, dans le fond, aux entrepreneurs. On a fait des tests. Il a fallu simplifier le produit parce que le produit, c'est un produit expert. Dans le fond, ce qu'on est venu faire dans la première mouture d'Optionality, c'est qu'on est venu automatiser une partie de très important. Tu travailles avec un analyste M&A, on va appeler ça dans le fond un junior banker, un investment banker analyst. Dans le fond, on va faire dans une banque d'investissement, modélisation financière, génération de pitch book, recherche de comparables, transactions, ce genre d'éléments. On l'a tout automatisé. dans le fond tu as Tu as besoin de très peu d'informations, mais pas besoin d'état financier. Je pourrais revenir là-dessus parce que c'était une curveball qu'on a eue dans le développement du produit. Puis essentiellement, je suis capable de générer un pitch book. Un pitch book, je simplifie, mais essentiellement, c'est un document qu'un banquier ou un aviseur à mener va utiliser pour rencontrer un prospect ou un client et pitcher des idées. Ce n'est pas juste de vendre ta business, c'est de dire, voici tes options. Tu peux vendre, tu peux lever de la dette pour investir dans ta business, tu peux faire des acquisitions. Puis là, tu vas te faire des recommandations. Si tu veux vendre, tu pourrais vendre à ces gens-là. Voici pourquoi on pense que c'est un bon acquéreur. Si tu veux lever de la dette, voici combien de dettes que tu pourrais lever et comment tu pourrais, dans le fond, t'en servir pour optimiser ta business, créer de la valeur. Ou si tu veux faire des acquisitions, voici un line-up d'acquisitions potentielles. Nous, dans le fond, on a tout automatisé ça avec nos propres sets de données. Dans le fond, tu peux rentrer et tu as une traçabilité.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ils venaient d'où ces données-là ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Il a fallu que, dans le fond, mon background à moi, dans le fond, c'est les données. Fait que dans le fond il y a des... Il y a des sources de données qui sont existantes. Alors, ça, il faut les entraîner. Donc, c'était pour ça que, dans le fond, entre autres choses, on est rentré avec Google, on est rentré avec Career Startup Program pour pouvoir, dans le fond, avoir des LLM, des ressources pour pouvoir entraîner ces données-là. Mais c'est ce qu'on a fait. On a bien réussi. Ce n'est pas parfait, honnêtement. On a fait plusieurs itérations.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est jeune aussi ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, c'est encore assez jeune, mais on a vraiment des très beaux clients, puis des très bons clients aussi qui donnent du feedback, puis tout ça. Je suis assez vocal sur que je pense que le Canada, le Québec, a besoin de plus de grands joueurs qui sont des clients zéro pour les startups, pour les SaaS. Moi, je dis tout le temps, regarde, tu peux donner, tu peux investir, ça amène dans une business, mais ça vaut encore. mieux si tu fais un contrat de 100 000 à une startup, ça va valoir beaucoup plus pour l'entrepreneur, puis en plus de ça, ça va être juste gagnant-gagnant pour tout le monde. Moi, j'ai été chanceux d'avoir quand même des très bons clients avec lesquels on a appris, on a itéré, on a amené le produit à un niveau de maturité qui est quand même très bon, puis on veut continuer à desservir ces gens-là, mais on veut aussi desservir des entrepreneurs, puis éventuellement pouvoir faire le maillage entre les deux, fait que c'est là qu'on est rendus, puis c'est pour ça qu'on a levé notre cible pour accélérer ça. Puis vraiment aller all-in sur le marché des entrepreneurs. Pas juste au Québec, soit qu'on est Montréalais, Québécois. Très fier de l'être. Je veux aider les entrepreneurs d'ici, mais mes clients sont partout. Ils sont tous aux États-Unis, ils sont au Canada, tout ça. Puis c'est ce qu'on fait avec Optionality.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que comment tu convains un entrepreneur qu'il doit investir du temps puis un peu d'énergie dans construire son optionnalité, puis... d'utiliser carrément une plateforme qui est dédiée à ça. Genre, as-tu un top du funnel qui est comme de l'éducation, cibler des gens qui ont un potentiel de peut-être vendre un monnaie, puis après ça, tu fais du cold outreach. Comment tu t'assures que ces entrepreneurs-là, ils sign up, ils mettent leurs données là-dedans, puis ils ont les conseils. Puis c'est encore, en fait, bien franchement, c'est encore pas exactement clair pour moi. C'est quoi que je vois, mettons. Quand je me log in comme entrepreneur, mon onboarding ça ressemble à quoi ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Dans le fond, la première étape c'est qu'on peut générer une première analyse de ta business sans avoir accès à aucune de tes données. Donc simplement à partir de ton nombre d'employés et de ton site web, on est capable de venir mapper pour toi. On va générer des états financiers synthétiques qui sont quand même assez précis. Donc on va dire d'après moi, ta business fait tel chiffre d'affaires, a tel genre de débit d'A. C'est le genre de croissance, puis je pourrais revenir à comment on a développé ça. Ça fait partie de la R&D qu'on a faite de notre côté. Mais après ça, dans le fond, on va venir te mapper ton plan d'optionnalité. On va générer une évaluation d'entreprise qui est basée, puis ça c'est, tu sais, il y a plein de gens qui essaient de faire des évaluations d'entreprise ou qui en font, à la limite, mais très financières. Donc, on va faire ce qu'on appelle un discounted cash flow analysis. Donc, basé sur tes idées financières, je peux te faire une évaluation. Mais moi, comme entrepreneur, quand j'ai une business de AI à Montréal en 2020, et que je veux vendre. Je ne viens pas me parler de ma DCF. Je veux dire, je n'en fais pas de profit. Moi, je vais avoir des données de marché. Puis, je trouvais que c'est ça qui manquait dans le marché. On a bâti, on a nos propres transactions, on a les acquéreurs, les private equity qui font des acquisitions, les stratégiques qui font des acquisitions. C'est qui qui ont acheté, pour quelles raisons. Fait qu'on est capable de te mapper tout ça. Fait que tu comprends, c'est quoi ta valeur ? Tu te benchmark. Donc, tu veux savoir où tes forces et tes faiblesses. Tu veux comprendre le marché valorise quoi dans ton industrie. Tu veux comprendre qui sont les acquéreurs potentiels pour ta business. Tu veux comprendre qu'est-ce que tu devrais faire pour maximiser ta valeur. Il y a tous les endroits que ça tient. Moi, je dis tout le temps, ça ne sert à rien que tu continues à travailler là-dessus. Tu es déjà très, très bon. Par contre, là, tu as tel genre d'affaires. Ou au contraire, tu as tes forces. Si tu continues là-dessus, tu vas être first quarter, tu vas être très valorisé. Puis aussi, tu peux lever combien de financement. C'est quoi le capital qui est disponible pour toi ? C'est quoi des cibles d'acquisition que tu peux faire ? C'est ce que ça fait Optionality. Ça te permet de gérer ça. Actuellement, c'est ce que ça fait. Puis de plus en plus, on est en train de développer des fonctionnalités qui permettent de faire le suivi de ça. Donc le suivi, ça peut durer plusieurs années.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un monitoring un petit peu ça ? Bien, en fait,
<strong>Simon Leroux:</strong> le suivi, c'est un, actualiser ta valeur, faire le suivi de ton plan d'action.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, toi, t'es rendu où ? Les métriques ont été, la growth a-tu changé ? Exactement.
<strong>Simon Leroux:</strong> Puis toi, est-ce que tu devais faire tel, tel, tel move pour ta business ? Il y a des moves qui sont propres à ton entreprise. Puis il y a une des affaires qu'on ne parle pas assez souvent, il y a des moves qui sont propres à toi comme entrepreneur parce que c'est une décision hyper émotionnelle. Il y a des choses que tu dois mettre en place, puis il y a des éléments qui sont d'ordre, on va dire, administratif, fiscal, préparation comptable, les chiffres, l'équipe, etc. Imagine-toi que tu as un genre de checklist de choses à faire Tu peux le faire avec ton aviseur qui peut être un client d'Optionality par ailleurs Ça se peut que dans le fond, comment tu rencontres Optionality dans ta vie comme entrepreneur c'est ton aviseur, je te le souhaite qui est un bureau comptable, qui est un aviseur amené, qui est un exit planner qui dit, moi, j'utilise cette solution-là. Puis, cette solution-là va te permettre, dans le fond, de faire un diagnostic de ta business, d'établir un plan. Puis, même si tu ne veux pas vendre maintenant, on peut commencer déjà à bâtir des options parce que, encore une fois, ce n'est pas juste pour vendre ton entreprise, c'est peut-être pour aussi créer de la croissance et tout ça. Pour revenir à ta question sur comment on approche les entrepreneurs, On vient parler à ton podcast, mais il faut faire beaucoup de l'évangélisation parce que c'est un concept, je te l'ai dit, c'est un muscle que les gens n'ont pas. Par contre, il y a beaucoup de bruit sur le transfert d'entreprise, le reprenariat, c'est un sujet d'actualité, ça va nous aider, je crois. puis bien évidemment dépendamment de ton âge puis d'où est-ce que tu es rendu dans le fond de ton entreprise si tu penses de vendre dans les 5 prochaines années tu es peut-être plus susceptible de nous écouter c'est sûr que l'entrepreneur qui dans le fond est pas à vendre, puis il y a 40 ans, 35 ans, même plus jeune, quoi que ça veut, peu importe, l'âge c'est pas vraiment important, mais le time to exit est plus loin devant, bien il y a plus d'éducation à faire. Puis pourquoi il y a de l'éducation à faire, c'est que moi j'en vois tous les jours, je sais qu'on va en parler, mais des entrepreneurs qui étaient pas à vendre, finalement ils étaient pas prêts, parce qu'ils étaient pas à vendre, j'ai pas besoin de comprendre ça, de regarder ça, mais ah, il y a quelqu'un qui a cogné à la pote puis qui me fait une offre qui est super intéressante, le timing est bon, ou... Dans notre industrie, on parle des 4D. Fait que, tu les connais ? Je vais essayer de m'en rappeler. Vas-y, vas-y, j'ai un petit quiz.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que t'as décès, genre ? Décès, ouais. Décis, divorce.
<strong>Simon Leroux:</strong> Ouais. une maladie,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> puis la mort.
<strong>Simon Leroux:</strong> Debt. C'est quoi ? Dis-moi les dons. Dans le fond, tu as debt, qui est la mort, divorce, dispute, c'est lui que tu as manqué. Dans le fond, une chicane d'actionnaire, ça arrive tout le temps. Tout va bien jusqu'à ce que ça n'aille pas bien. Moi, je rajoute le prochain, ce n'est pas un D, mais c'est un offre qui vient du left field. Ça arrive beaucoup en tech. Ça arrive beaucoup en tech. actuellement. Puis moi, j'ai des entrepreneurs qu'on accompagne ou des amis à moi qui ont des entreprises puis là, ils se disent « Ah, j'ai cette offre-là, c'est-tu une bonne offre ? » Là, je ne suis pas prêt fiscalement. Mes actions sont détenues au perso. Je n'ai pas de IP release clause avec mes employés. Tu sais, ma business, je l'ai scalée puis c'est ça. Puis écoute, moi, je ne pensais pas la vendre mais là, le fait c'est d'avoir mais j'ai Google qui veut m'acheter ou j'ai Telpi qui veut m'acheter. Fait que... C'est pour ça que je pense que les entrepreneurs, de façon générale, devraient au minimum avoir cet exercice-là, cette chose-là qui est mise en place.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Clairement.
<strong>Simon Leroux:</strong> Puis de développer ce muscle-là. L'autre chose que je vois souvent, c'est les gens qui vont bâtir une business, puis ils ne comprennent pas ce que le marché valorise, puis quand même le marché est en train de changer. Puis regarde, ce ne sont pas tous les business qui sont vendables. Puis, tu sais, si, par exemple, tu es dans une industrie où est-ce que les multiples sont en déclinaison, si tu n'es pas dans la « emerging industry » , s'il y a plein de « si, si, si, si, si » , puis tu ne te préoccupes pas de ça, bien, la journée où est-ce que tu vas vouloir vendre, tu ne seras peut-être pas vendable ou tu vas laisser de l'argent sur la table ou tu vas vendre pour moins que tu pensais ou tu vas avoir moins d'options, moins d'acquéreurs potentiels. Donc, c'est sûr que où est-ce qu'on crée le plus de valeur actuelle ? à court terme, actuellement avec notre produit, c'est l'entrepreneur qui dit, écoute moi, genre 5-7 ans, c'est sûr qu'il va falloir que je commence à regarder ça, il va me dire, regarde, il faut qu'on se parle maintenant, parce qu'on peut faire le reverse engineering d'une transaction, tu sais, je dis tout le temps, dans 7 ans, tu as-tu les deux pieds sur le pouf ou dans 7 ans, tu vends ? Mettons que c'est les deux pieds sur le pouf, tu sais, l'expression québécoise, je suis retiré, mais tu sais, mettons que c'est dans 5 ans, juste pour que ce soit encore plus pertinent, dans 5 ans, tu as les deux pieds sur le pouf, mais tu sais, se mettre un deux années post-exit à rester comme entrepreneur dans la business pour transitionner. Puis c'est peut-être souvent attaché à un earn-out ou une balance de prix de vente. Fait que t'as tout intérêt à être là. Après ça, dans le fond, le process, il y en a plein sur ton pod qui en ont parlé, mais moi je te parle dans des entreprises, on va dire de moyenne, des PME, mais tiens, on va dire 5 millions de chiffre d'affaires à 50 millions de chiffre d'affaires. Fait que cette entreprise-là, en tech, c'est un petit peu plus petit, mais le processus, c'est comme... C'est pas vrai que c'est six mois, pis c'est pas vrai que c'est trois mois. Ça, c'est pas vrai. Ça peut arriver, comme n'importe quoi, mais on va dire que c'est un an. Fait que là, dans le fond, t'es deux ans pas sexy, t'as un an de process, fait que là, t'as comme deux ans devant toi pour préparer ta business, préparer tes chiffres, mettre en place une équipe de direction qui peut survivre à une acquisition, mapper tes acquéreurs potentiels, bâtir des relations avec ces gens-là. Écoute, ça va freaking vite. Ne serait-ce que juste dans un use case de exit, il y a cette réalité-là. Évidemment, nos clients qui sont des aviseurs, qui accompagnent ces gens-là, eux, à tous les jours, ils rencontrent des entrepreneurs. Ils sont dans notre plateforme à tous les jours. À chaque fois qu'ils calent un entrepreneur existant, ils veulent arriver avec leur rapport optionnalité et bâtir cette espèce de roadmap avec eux. Je pense que c'est mon message dans le marché, c'est de dire, si tu veux être un trusted advisor, il faut que tu sois là proactivement. Tu crées de la valeur. Tu peux monétiser ça. Le conseil, c'est pas gratuit. Les entrepreneurs qui sont sérieux, qui veulent vraiment faire un exit et qui comprennent que s'ils préparent leur exit, ils vont peut-être vendre leur business des dizaines, des centaines ou des millions de dollars supplémentaires. Ils vont te payer, dans le fond, des frais pour les aider à se préparer. Guess what ? Qui c'est qu'ils vont appeler quand ça va être le temps de la vendre, leur business ? La personne qui les a accompagnés dans les trois dernières années ou ils vont faire un beauty contest et faire venir genre 4-5 investment bankers. Moi, en tout cas, c'est sûr que je suis très biaisé, mais c'est comme ça que je vois ce marché-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment intéressant. Une des affaires que j'aime, c'est qu'au début, avant de te connaître et de creuser plus, je pensais que c'était vraiment une plateforme juste pour préparer une vente. Mais quand tu creuses au cœur du terme « optionality » , c'est une plateforme pour comprendre ta valeur et les actions concrètes que tu dois faire pour pouvoir prendre les meilleures décisions stratégiques. Puis les trois grosses veines, c'est genre acheter une autre business. lever plus de financement ou bien te faire vendre ta compagne. Exactement. Fait que c'est comme... omniprésent, c'est comme tout le temps pertinent que l'hygiène qu'Optionality me suggère, puis les signaux de market qu'Optionality me pousse, c'est tout le temps pertinent que j'aille check-in là-dessus, parce que c'est pas juste pour la vente de ma business.
<strong>Simon Leroux:</strong> Exactement, puis là, c'est évidemment dans le produit puis dans ma vision, parce que je suis pas à court d'idées, mais il va y avoir plein d'autres raisons pour lesquelles tu veux retourner dans la plateforme, autre que de monitorer ce plan d'action-là puis comment ta valeur, elle augmente ou elle diminue. Parce que tu sais, il y a des choses ce qui est plate, dans le fond, la nabole La valorisation d'une entreprise, c'est qu'il y a plein d'affaires que tu ne contrôles pas. Tu peux avoir ta meilleure année à vie et le marché n'est pas bon. Ta valeur a diminué. Tu te dis que tu n'as pas compris. On a fait telle affaire. On a fait des investissements dans le business. Ça va payer plus tard, mais ça ne paraît pas dans tes états financiers. Au contraire, ça a l'air d'être négatif. C'est hyper important de le monitorer, de le suivre. Aussi, je pourrais en parler. Il y a tout le concept de... Aller valider au marché vraiment combien qu'on vaut, parce que la valeur d'entreprise, c'est un concept qui est très théorique. Maléable. Exactement, maléable, mais ultimement, il y a une différence entre enterprise value, equity value, puis price. Puis ton prix, c'est le marché qui va le dicter. Je peux te dire que ton entreprise, en théorie, elle va être probablement entre temps et temps, chose que l'on fait. Nous autres, ce qu'on amène qui est vraiment intéressant, qui est assez unique, c'est que vu qu'on est donné de benchmark, donner de transactions, on est capable de dire, by the way, dans ton football field, c'est un terme qui est souvent utilisé pour les gens qui font de l'évaluation dans l'entreprise, c'est qu'ils vont te donner une braquette, une fourchette. Ils vont jamais te dire, ta business vaut 12 millions de dollars. Ils vont te dire, elle vaut entre 8 et 16. Je l'exagère, mais honnêtement, pas tant que ça. Là, tu te dis, je vaux 16 ou 8 ? Parce que c'est une méchante différence. Moi, à 16, je vends peut-être tout de suite. à 8 je continue parce que encore une fois il y a Ce n'est pas parce que ta business, ça vaut 8 millions que l'entrepreneur, il se met 8 millions dans les poches. Souvent, c'est l'autre affaire. Les headlines, les gens, on se dit, ah, il a vendu sa business pour 50 millions. Oui, mais il y avait genre une dette de 10 millions. L'équité n'était pas à 100 %. Il a fallu qu'on laisse un fonds de roulement dans l'entreprise. C'est un autre sujet qu'on pourrait parler. Mais l'idée du prix, de la validation du marché est super pertinente pour l'entrepreneur. Parce que souvent, l'entrepreneur va se dire, OK. J'ai une évaluation d'entreprise, puis là, il y a un financier ou une plateforme comme OptionalD qui m'a sorti, dans le fond, des chiffres, puis des braquettes, puis m'a donné des données pour appuyer cette recommandation-là, puis tout ça. Mais si j'allais au marché, c'est quoi mes chances de vendre, puis qui serait intéressé par ma business, puis est-ce qu'eux seraient prêts à payer davantage parce qu'ils voient, dans le fond, du potentiel dans mon entreprise, ou il y a un mécanisme de compétition d'enchaire pour plusieurs acquéreurs pour cette business ? sur cette business-là. Puis, tu sais, ça, c'est ce qu'on appelle du off-market deal. Fait que, dans le fond, c'est-à-dire, même si je ne suis pas à vendre, moi, c'est ma définition à moi, mais, tu sais, mettons, off-market deal, c'est les meilleures transactions vont souvent être des business qui ne se rendent pas sur le marché, right ? Ça va être les entreprises qui ne sont pas à vendre ou qui, dans le fond, qui ne sont pas représentées puis, finalement, bien, gardent parce qu'ils ont rencontré un bon acquéreur. potentiel, ils vont décider de faire la transaction. Il n'y aura pas de processus d'enchaînement. On ne va pas aller au marché pour offrir l'entreprise au meilleur acquéreur. On va décider de dire, on va faire la trade de gré à gré ou on va la transférer au management ou on va la transférer dans le fond à des employés, donc un management buy-out. Donc, tout cet élément-là, c'est du off-market deal et ça, c'est quelque chose que je veux également adresser avec la plateforme. On l'adresse déjà en partie. Mais ça va être encore de plus en plus visible pour nos clients. Ils vont être capables de tester le marché et de voir de façon anonyme, confidentielle, évidemment. Tout ce que l'on fait, c'est le point d'ancrage numéro un. Mais d'être capable de tester, de dire, si j'allais au marché pour mon business, qui pourrait être intéressé à m'acquérir ? Je suis capable de fournir cette information-là. Il faut aller plus loin qu'hypothétique. Il faut vraiment le tester. Donc, voilà.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est intéressant. Tu as mentionné rapidement comment vous avez développé votre propre AI model. Oui. Je pense, je vais jouer le rôle un peu du naïf, puis je vais te poser une question qui te permettra d'expliquer pourquoi vous avez décidé de le faire comme ça. La question naïve, c'est... Hey, Sim, man, il y a genre des Cloud, puis des Gemini, puis des Chachapiti qui deviennent de plus en plus intelligents. Tu peux les raguer, tu peux créer des agents avec ces trucs-là. Pourquoi, moi, en tant qu'entrepreneur, j'aurais besoin d'une plateforme dédiée, mettons, plus verticalisée dans gérer l'optionalité de ma compagnie, au lieu de me faire un projet avec un agent qui va écouter des signals, puis me faire... Pourquoi j'ai besoin d'un modèle qui est plus spécialisé, mettons ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Bien, déjà, il y a une partie qui est relative aux données. C'est-à-dire qu'un de nos motes, un de nos avantages, c'est les sets de données qu'on a développés, qui sont propriétaires, qui sont entraînés. Puis, ces sets de données-là sont importants parce que c'est ça qui donne la traçabilité. Quand je te donne une évaluation d'entreprise, quand je te fais une recommandation sur... Bien, pas une recommandation sur ce que tu devrais faire, mais parce qu'on ne veut pas aller dans le conseil, mais on veut dire, voici des choses que tu pourrais faire. Voici les meilleures pratiques d'affaires pour une entreprise qui performe comme la tienne, pour lesquelles les forces sont celles-là, vers où le marché s'en va. Dans le fond, tu vas avoir une traçabilité. Tu vas être capable de ramener ça et de dire, c'est quoi ta source ? Tu me dis, ma transaction, c'est basé sur quelle transaction ? C'était quoi les multiples ? C'était qui les acquéreurs ? Pourquoi les mises ont été achetées ? Puis ça, tu peux aller dans Cloud, tu peux aller dans ChatGPT, tu peux aller dans toutes sortes de choses, mais ce n'est pas possible de le faire. Déjà, il y a une partie qui est relative aux données qui est extrêmement importante. L'autre partie, c'est un outil. Je pourrais dire la même chose de Wealthsimple. Wealthsimple, je vais te dire, pourquoi Wealthsimple, ils ont développé un outil alors que je peux très bien aller dans Cloud et dire, bain Parce qu'il y a une interface, il y a une simplification de concepts qui sont quand même assez complexes pour qu'ils soient actionnables. Puis, il y a une interface visuelle puis une façon d'interagir avec cette application-là qui fait en sorte qu'un concept qui était quand même complexe, qui est celui de vendre ton entreprise ou d'acheter une business ou de payer du financement, on est capable de le simplifier. Donc, je te dirais que c'est les deux concepts. Mais effectivement, l'IA a changé énormément dans les dernières années. tout ce qu'on avait fait, c'est un wrapper de ChatGPT, on aurait dit, on m'a dit un modèle financier, ça aurait pu faire très, très mal, mais aujourd'hui, dans le fond, ce qui nous permet, dans le fond, d'avoir énormément de valeur, c'est qu'on a packagé ça dans une solution puis ça repose sur nos propres données puis nos propres frameworks aussi. On a des workflows, on a des frameworks propriétaires, donc des frameworks qui sont au cadre de générer une évaluation d'entreprise, générer un rapport d'entreprise, générer un pitch book, générer un teaser. C'est toutes des choses que nous, on a développées de notre côté. Évidemment, à partir de données qui sont 100 % traçables avec notre propre taxonomie, donc on est capable de générer les bons comparables, de benchmarker des business pas juste sur la description sémantique de cette entreprise-là, mais c'est quoi les produits, les services, les marchés, le modèle d'affaires. Donc, c'est un peu ce qu'on a fait. Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> pourquoi Cohere plus un mix de Gemini, je pense,
<strong>Simon Leroux:</strong> versus autre chose ? Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je pense qu'à travers ça, tu vas pouvoir m'éduquer un peu plus sur Cohere. Je suis quand même noble par rapport à ce qu'il offre.
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, c'est une très bonne question. En fait, je pense que l'affaire qui est super importante quand on deal avec, dans le fond, des entrepreneurs, des entreprises, une transaction qui est hyper confidentielle, dans le fond, c'est l'anonymisation des données. Puis nous, dans le fond, notre première réponse à l'anonymisation des données, Ça a été, dans le fond, d'être capable de bâtir Optionality et que ça fonctionne même si tu ne rentres pas de données financières. Ça a été la première réponse. Mais pourquoi on a choisi Coir ? Il y a comme une réponse très, genre, très hot. « They're so smart. » Puis, il y a aussi une autre réponse qui fait aussi partie de la réponse. Une partie de la réponse, c'est que, dans le fond, j'ai été exposé à Coir via Innovia. Dans le fond, Innovia baquait Coir. Coir, c'est une entreprise canadienne. Puis, je pense qu'on veut avoir, on va être souverain d'un point de vue d'intelligence artificielle au Canada. Je pense que ça pourrait être une très grosse force. Mais surtout, Courier, par définition, quand ils ont bâti leur modèle, à la base, ils ont voulu le bâtir pour le enterprise space. Puis, ils ont voulu aussi bâtir leur modèle, dans le fond, ils sont surtout utilisés par les banques puis les compagnies financières parce que c'est un modèle qui est, dans le fond, 100 % privé. Dans le fond, c'est un embedded model que tu peux déployer dans ton propre cloud. ou dans notre cas, nous, notre propre GCP. Ça permet de faire en sorte que tout reste de façon sécurisée et confidentielle. Puis en plus de ça, par définition, on pourrait argumenter là-dessus, mais en plus de ça, par définition, par contrat, par façon de procéder, Courier, dans le fond, n'entraîne pas, dans le fond, leur modèle sur les données, l'input des clients.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, oui.
<strong>Simon Leroux:</strong> Ça a des avantages et des inconvénients, par ailleurs, parce que, dans le fond, évidemment, il y a peut-être des éléments où est-ce que c'est moins performant que d'autres. C'est le fun d'avoir un. Un chat GPT pis du jaser pis que finalement à un moment donné, t'as l'impression qu'ils te connaissent plus que ta conjointe ou tes enfants. Mais la réalité c'est que « co-heard » des fois, pis là je fais une grossièreté, mais t'sais, y'a peut-être moins de performance sur certaines choses, mais l'affaire qui est non négociable, c'est ça. Puis ça, on était capable de le faire avec Courier. Après ça, Gemini, dans le fond, on a utilisé Gemini pour plein d'affaires, pour entraîner des sites de données. Mais on fait partie, dans le fond, il y a des programmes pour les startups. Il y a Google's First Startup. On a accès à des crédits. Puis aussi, c'est important, dans le fond, quand tu génères, surtout au début, dans le fond, on a un copilote aussi dans Optionality. Dans le fond, ça, c'est le genre d'affaires qu'on s'est fait un peu dépasser par les LLM. Au début, quand on a commencé à bâtir, on s'est dit, on va bâtir notre propre copilote, finalement. On a quand même mis du temps et du cash là-dessus. Aujourd'hui, je pense que les personnes qui voudraient le refaire pourraient le faire en genre un one afternoon. Mais l'avantage d'un copilote, c'est qu'il est entraîné sur notre knowledge base. Encore une fois, nous, on est toujours du contrôle, tu as une traçabilité. Mais pour Gemini, pourquoi je reviens à ça, c'est que dans le fond, à chaque fois qu'on va générer un rapport ou on va générer du texte, on va générer du insight, une analyse, quoi que ce soit, il y a toujours une validation qui est faite. dans le fond avec un autre modèle de Gemini pour dire est-ce qu'il y a de l'hallucination, est-ce qu'il y a des choses qui ne font pas de sens dans ce qui a été généré. Nous, on utilise selon le use case. Des fois, c'est aussi niaiseux que selon où est-ce qu'on a des crédits. On va utiliser un modèle versus un autre. Puis notre plateforme, dans le fond, elle pourrait fonctionner avec n'importe quel modèle. Mais pour l'instant, pour les raisons que je t'ai expliquées, c'est pour ça qu'on a bâti comme ça. Je trouve ça super génial, autant Google que Coir, qui a des programmes pour, dans le fond, accompagner les startups. Puis, tu sais, conseils, tu sais, ça va tellement vite, sérieusement. Fait que, tu sais, juste d'avoir comme quelqu'un que tu peux appeler chez Google et dire, hey, on a ce problème-là. Tu as sûrement un tool, quelque chose qui existe que tu pourrais... Fait que ça, je trouve que c'est une grosse valeur ajoutée de ces deux choses-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que vous avez une... une portion de dépendance américaine quand même, avec le stack que vous avez en ce moment, right ?
<strong>Simon Leroux:</strong> JCP, Gemini. Trouve-moi une business qui n'en a pas une, mais oui. Non, non,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais c'est parce que tu faisais l'argument un peu, genre, avoir une souveraineté canadienne avec un truc comme Coeer.
<strong>Simon Leroux:</strong> Je pense que dans le fond, mon point que je faisais par rapport à ça, peut-être que je l'ai mal exprimé, mais c'est de dire, je pense que c'est intéressant qu'au Canada, on ait quand même une business comme Coeer, qui est un leader mondial, qui fait de l'intelligence artificielle, qui a un modèle que moi, comme entrepreneur canadien, je peux utiliser. ça pèse dans la balance c'est sûr, puis tu sais je trouve ça cool. Oui vraiment. Puis je comprends pourquoi que le gouvernement puis que il y a d'autres, tu sais il y a des institutionnels puis ils ont levé du cash puis tu sais moi je suis très pro ça, fait que tu sais tant mieux si en plus de ça, ça s'adonne que c'est un bon modèle pour nous de par le space dans lequel on est puis qu'est-ce qu'on essaye de faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que vous avez un modèle d'AI cohere qui est, c'est un large language model.
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Par-dessus ça vous avez fait votre propre RL, Reinforced Learning.
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, exactement. On a entraîné un des modèles de courrier, dans le fond.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Grâce, entre autres, à de la donnée propriétaire, en tout cas, de la donnée que vous avez agrégée de source fiable, que vous avez les...
<strong>Simon Leroux:</strong> On peut dire, dans le fond, les données, la donnée devient propriétaire quand tu la transformes et tu l'enrichis. Donc, on pourrait en parler longtemps, mais essentiellement, oui, c'est ce que l'on a fait. Puis, dans le fond... Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> après ça... Avec les capacités et les outputs, mettons que ce training data-là, ce reinforcement learning-là, puis le modèle, toute l'espèce de puissance que vous avez créée avec ça, vous en canalisez une partie, mettons, avec Gemini pour faire de la génération de certains trucs dans la plateforme. C'est vraiment sick, man.
<strong>Simon Leroux:</strong> C'est du rag. On va caler, dans le fond, des données. On a bâti, mettons, un modèle qui sert à, comme je te dis, générer des comparables. par exemple. Après ça, on a bâti un modèle qui est capable d'identifier des cibles d'acquisition potentielles. Après ça, dans le fond, ces modèles-là sont capables de caler des frameworks qu'on a développés pour générer une évaluation d'entreprise, générer un pitch book.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Votre expertise d'industrie et d'affaires est comme, elle canalise encore plus la value dans la plateforme. C'est vraiment hot. À quoi ressemble le go-to-market aujourd'hui Simon ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, c'est sûr que ça commence là honnêtement. Moi j'ai été Founder's Lead de Growth depuis que j'ai créé. J'ai été assez vocal, caler des gens. La première phase de croissance c'était du Enterprise Selling. C'était beaucoup ça honnêtement. C'est cogné à la porte. Exactement, cogné à la porte. Trade Show, je suis allé à mettons… d'ilmax à vegas des trucs comme ça dans notre industrie puis là dans le fond c'est un faux plg motion pour les entrepreneurs dans le fond ce qu'on a fait on va le lancer peut-être même quand le pot va être live ça va être là mais on a un nouveau site web avec dans le fond un outil que tu peux juste rentrer ton site web puis tu génères un exit snapshot fait que tu sais c'est un exit snapshot évidemment c'est pas accès à toute la plateforme mais ça te dit ben voici ta valeur voici les transactions parce qu'une des affaires que j'ai testé dans le fond sur les les médias sociaux cet été, c'est-à-dire qu'est-ce que... Les entrepreneurs voulaient, tu sais, qu'est-ce qui les intéressait plus ? Puis, à la limite, de savoir ma business, ça vaut combien, c'est intéressant, mais ce que les gens voulaient savoir, c'est, hey, c'est quoi les transactions similaires à ma business qui existent ? Qui a acheté ces business-là ? Pour quelles raisons ? C'était quoi les multiples qui prévalaient ? Fait que, dans le fond, tout ça, dans notre exercice de snapshot, l'entrepreneur, fait que c'est bâti pour un entrepreneur. Tu peux le faire une fois, tu as un snapshot, tu as un point de départ. Moi, j'appelle ça, dans le fond, de donner un peu de clarté. puis de t'ouvrir les yeux, puis là, j'espère que suite à ça, tu te dis, bien, regarde, là, je veux creuser davantage. Donc, creuser davantage, bien, c'est d'accéder à notre produit. Dans le fond, notre produit permet, dans le fond, de paramétriser la plateforme pour toi, de faire... Puis c'est un human in the loop. À la fin de la journée, je te génère, mais vu que j'ai une traçabilité, tu peux retourner voir, puis dire, bien, Liam a dit que c'est une bonne transaction pour moi. I disagree, tu l'enlèves, ta valorisation est recalculée, ton plan d'action est recalculé. Donc, tu peux upgrader sur le produit. tu peux décider de dire, moi j'ai besoin que tu me présentes un aviseur potentiel. Pour l'instant, en tech, souvent quand tu bâtis un produit, il y a des composantes qui sont pas là, tu le fais plus manuellement. Le matchmaking, on le fait manuellement. Mais la visée, éventuellement, c'est de dire, regarde, dans le fond, tu rentres avec le PLG, tu essaies le produit. D'ailleurs, n'importe qui sur le pod qui veut, tu me dis, je peux faire une shameless plug à un moment donné, je la fais tout de suite. N'importe qui, à vendre ou pas à vendre, Tu veux avoir juste une idée de c'est quoi ta valeur, tes options, c'est qui les acquéreurs potentiels. Puis ça, c'est l'autre affaire aussi. Le pool d'acquéreurs potentiels est beaucoup plus élevé qu'il l'était il y a même quelques années. Il y a de plus en plus. Là, on commence à avoir des fonds ETA, Entrepreneurship Through Acquisition. C'est très populaire aux États-Unis. Ils ont des search funds, des searchers. Il y a plein de termes. Je vais un peu les vulgariser. Il y a ça, il y a une manne comme ça, tes employés, il y a des trucs qui sont en train d'être faits de manière fiscale pour favoriser le transfert aux employés. Ça peut être ta famille, ça peut être tes compétiteurs, direct, indirect, mais la réalité, c'est que oui, c'est vrai que souvent, l'entrepreneur va savoir, peut-être, il va avoir une idée de qui pourrait l'acheter, mais souvent, ce n'est pas cette personne-là qui va t'acquérir. Ça peut être peut-être quelqu'un qui est dans une business, dans une industrie complémentaire à la tienne. Aux États-Unis, en Ontario, qui dit je veux rentrer sur le marché du Québec, où je fais des clôtures, puis je veux dans le fond me diversifier dans des rampes. Fait que le pool d'acquéreurs est beaucoup plus gros. De comprendre qui sont ces acquéreurs potentiels-là, de potentiellement bâtir des relations avec ces gens-là, c'est intéressant. Fait que dans le fond, le PLG te permet d'avoir une espèce de, de mettre un petit peu la grosse orteille dans l'eau, puis de dire, OK, mais finalement, c'est possible que ça donne du « price value » . Je veux comprendre davantage. Ça tombe bien, les optionnalités sont là pour m'aider. Tu peux parler avec quelqu'un chez nous et il va te walk you through ce qui peut être fait. On n'est pas des aviseurs M&A. Nos clients sont des aviseurs M&A. Moi, je suis dans le fond... J'ai fait des trades dans ma vie, mais je dis tout le temps maintenant que j'en ai fait 5, mais ton banker en a fait 50 et c'est son métier. Travaille avec un expert. C'est pour ça que les aviseurs nous adorent. En plus de tout ça, on arrive avec un message de dire, écoute, ici. les aviseurs, vous voyez la même chose que moi et vous vous dites, si je commence à travailler plus en amont puis je peux me faire rémunérer pour la valeur que je crée en amont, je vais être celui qui va être retenu pour la transaction, tant mieux, j'utilise ma plateforme pour faire ça, puis j'aurai un plus grand mouvement de gens qui utilisent le produit. J'essaie de l'attaquer des deux côtés. On verra.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, mais c'est cool. Puis, tu sais, ça fait un acte, non, même pas un acte de lancer le produit. Probablement que ta motion de commercialisation va évoluer, puis même qu'on se reparle dans un an.
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, mais tu sais, je cherche les top, dans out of marketing growth on est en recrutement t'embauches là ? oh absolument j'embauche le suite à la seed round marketing on n'engage pas 10 personnes non plus mais on a 4 personnes qu'on veut recruter 2 dans l'équipe d'ingénierie puis 2 de la commercialisation parce que la commercialisation c'était comme que moi jusqu'à présent fait que là j'ai comme besoin un peu de un peu d'aide.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est ça, juste Simon, puis t'as le réseau de Simon, puis le reach de Simon, il faut que ça soit une fonction. Exact. Vous mettrez ça sur le job board de SaaSpasse ? Oui, j'ai pensé,
<strong>Simon Leroux:</strong> puis j'ai dit à quelqu'un, en plus récemment, je pense que c'est Vicky qui est passée sur ton poste, j'ai dit, tu l'as-tu mis à leur poste de CRO aussi, si jamais ça passe ? Oui, c'est vrai, elle a dit ça. Elle a dit, je suis belle business, Vicky, j'adore comme entrepreneur Nico toute la gang puis je lui ai dit mais allez sur le job board de sa sport que je fasse ça ben oui oui On ne l'a pas encore poussé, mais l'année prochaine, on va essayer de pousser ça un peu plus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bon. Tu sais, tu as dit, il y a de plus en plus d'acquéreurs potentiels pour ta business. En tout cas, ça augmente la value prop d'Optionality d'avoir un outil qui te permet de faire un peu de veille et de catcher ces différentes options-là. Mais en prep, on avait parlé aussi du fameux Silver Tsunami. En gros, il y a de plus en plus de compagnies à acheter. aussi, parce que le monde vieillisse, le reprenariat qui kikine pis tout ça. Comment tu vois ça pour le Québec, mettons, grosso modo, pis peut-être plus en tech ? Genre, y'a-tu beaucoup d'opportunités ? On devrait-tu racheter nos propres business ici au lieu de les vendre ailleurs ? Parle-moi un peu de ça, man.
<strong>Simon Leroux:</strong> C'est une bonne question, pis c'est un sujet qui me tient beaucoup à cœur. Moi, je pense que pour les entrepreneurs, C'est une énorme opportunité. Ça peut être super intéressant. Encore une fois, ceux qui veulent vendre, il faut se préparer parce que sinon, tu peux être bien déçu. Mais les entrepreneurs qui veulent faire des acquisitions, ce n'est pas un muscle qu'on a au Canada, au Québec même, de faire des acquisitions. Il y en a qui en font, mais c'est un muscle que si tu développes, ça peut être très puissant pour développer ton entreprise. t'es pas obligé de le faire mais c'est une corde à ton arc Puis moi, je pense que les meilleurs repreneurs pour les business, à la limite, ça devrait être les employés et dans le fond, d'autres entrepreneurs qui opèrent, qui sont compétiteurs directs ou indirects dans un marché connexe. Ça va avoir une manne. Puis souvent, moi, c'était un peu drôle quand j'ai validé dans le fond Optionality pour les entrepreneurs au début de l'été. J'avais plein d'entrepreneurs qui me disaient, écoute, je ne suis pas à vendre, ça ne m'intéresse pas. Puis moi, ce qui m'intéresse dans ta plateforme, c'est... Tu n'as rien à me dire que tu es capable de m'identifier, je peux m'en servir pour identifier des cibles d'acquisition potentielles, je peux m'en servir pour comprendre cette business-là, si je la jetterais, elle vaudrait combien. Je peux m'en servir pour comprendre, je peux lever combien de financements pour acheter cette business-là. Ça, ça m'intéresse. Il y a des endroits qui veulent faire des acquisitions, mais ce n'est pas encore assez gros. Je pense qu'il y a des gens, il y a un mouvement qui s'organise en entour du reprenariat au Québec. On est chanceux au Québec parce qu'on a des institutionnels. des caisses de dépôt, des fonds de solidarité FTQ, des banques qui sont actifs, etc., etc., qui veulent faire un mouvement. Mais moi, ce que j'ai le goût de dire à ces gens-là, c'est que si tu veux vraiment avoir un mouvement, il faut outiller les entrepreneurs. Je suis très biaisé. Il faut aussi, dans le fond, développer ce muscle-là et ce réflexe-là de dire, écoute, tu ne veux pas que les entrepreneurs s'en aillent ailleurs, ben, tu sais, bâti des gens qui sont capable de faire des acquisitions puis, ben, on va s'acheter entre nous autres puis on va bâtir des belles business parce que pour ne pas se le cacher, On est quand même, dans notre industrie, on parle souvent de G. C'est une G1, une G2, une G3. Je ne sais pas si vous êtes familier avec le concept. Mais une génération 1, génération 2, génération 3. On est encore beaucoup une économie de G1. Donc, de première génération d'entrepreneurs qui ont bâti des business. On est beaucoup une économie de PME. 5 à 25 millions de chiffres d'affaires. Même nos business de 25 millions de chiffres d'affaires, c'est comme deux PME qui sont bien ensemble. Ce n'est pas des business les plus sophistiqués pour rien leur enlever, au contraire. Mais je pense que dans le fond, le nerf de la guerre, c'est de se dire, qu'on veut créer dans le fond des business qui veulent devenir la business à 50 millions. Ça, ça a un gros avantage parce que déjà, les business restent ici, on crée des champions. Puis aussi, comme entrepreneur, ce que tu comprends assez rapidement quand tu fais des acquisitions, puis c'est les private equity qui sont arrivés avec ce concept-là, ils appellent ça la pyramide du pays, c'est que dans le fond, à un moment donné, quand tu fais des acquisitions, tu es rendu assez gros, mais tes acquisitions ne coûtent presque rien, entre guillemets, parce que toi, tu es valorisé un multiple beaucoup plus. plus élevé que les acquisitions que tu fais. Parce qu'un des drivers de la valorisation d'une business, c'est ta taille. Il y a la taille, il y a la croissance, il y a le secteur, il y a plein de drivers, mais un des drivers, c'est la taille. Exemple, en tech, on va parler de revenus. Dans une business traditionnelle, on va parler des bids d'or. Si c'était une business, admettons, qui fait n'importe quoi, tu fais 5 millions des bids d'or, puis tu es valorisé à, je vais faire les maths faciles, à 10 fois les bids d'or, puis tu achètes une business qui fait 1 million d'ébais d'obtus, 4 fois les bédas. Ça coûte 4 millions. Mais ce million-là, il est valorisé à 10 fois les bédas quand il rentre dans ton PNL. C'est un concept. J'explique ce concept-là, puis je la vulgarise. Il y a peut-être des gens qui vont dire, c'est simple, puis vous avez raison. Ne pas m'écrire pour vous plaindre. Mais l'idée est que c'est des muscles que tu peux développer. Si tu développes ça, bien, regarde. Tu peux avoir beaucoup de soucis. Puis au Québec, en particulier, on ne l'a pas assez cette musculature, mais en même temps, on a tellement des modèles exceptionnels. Tu regardes les plus belles business au Québec actuellement. Moi, mes héros, il y a des joueurs de hockey quand j'étais petit, mais moi, c'est Serge Godin, c'est Alain Bouchard. Récemment, l'école d'entrepreneurs de Beauce a félicité ces gens-là. C'est des business qui ont grossi par acquisition. À un moment donné, c'est comme...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça devient le levier.
<strong>Simon Leroux:</strong> C'est pas le seul levier. C'est pas le seul levier, mais c'est un levier. Je pense qu'il y avait Simon Deben qui est venu sur ton podcast qui disait que ça fait partie d'une de leurs axes de stratégie. C'est pour ça qu'ils se sont mis, je pense, avec la caille. Si je ne me trompe pas, je ne vais pas donner de fausses informations. Faut mal ça. Je l'écoute ton pote quand même, je suis un bon fan. Mais c'est ça. Je pense que ça prend ça, ça prend ces histoires-là. Puis si on fait ça, bien oui, on va avoir des belles excites. On va avoir des beaux repreneurs. dans le fond des business qui sont en santé pis c'est ce que je souhaite ben hopefully justement ça va pouvoir faire resurfacer tous ces potentiels d'hier là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ce que tu build avec Optionality on va aller vers notre closing pis je veux être respectueux de ton temps pis je le vois passer ça passe vite je t'en shoot en mitraille de questions mettons que tu look back sur ton journey aujourd'hui c'est quoi ton unfair advantage comme founder d'Optionality ben j'espère que ça l'a paru sur le podcast
<strong>Simon Leroux:</strong> passionné par le problème que j'essaie de résoudre. Tu l'as vécu aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je l'ai vécu,
<strong>Simon Leroux:</strong> c'est ma mission, je suis très pro-entrepreneur. Ce que je veux, c'est que les entrepreneurs réussissent, qu'ils ne laissent pas d'argent sur leur table. C'est tellement facile pour moi de me lever le matin. By the way, en passant, ça a été, avec mon équipe, ça a été quand même un chemin de croix parce que au début, on a commencé à bâtir pour les aviseurs et la mission était comme moins... Puis quand on a commencé à dire « Hey, we're doing that for the entrepreneur » , puis Maxime, CTO, Maxime Martineau, puis Dean Mendez, excusez-moi, deux confrères d'art, je vais les nommer au minimum, les gars sont super, sont sharp, puis on bâtisse ensemble. Maxime, pendant un bout de temps, on dirait une couple de semaines, à tout le matin, il était comme « Hey, on fait ça pour qui, les entrepreneurs ? » Puis c'était comme, ça a l'air niaiseux, mais c'est devenu tellement limpide puis clair, juste ce petit bout-là. Fait que mon unfair advantage, c'est ça, c'est la passion pour le problème que je... Je veux résoudre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce qui est le plus dur à propos de travailler avec toi ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Je suis étourdissant un peu quand même, beaucoup d'énergie, beaucoup d'idées, il faut que je me fasse ramener continuellement. Je travaille là-dessus, mais j'aime ça les gens qui sont en train de me challenger et me dire « wow, c'est bon, wow, wow, c'est comme... tu vas juste défocusser tout le monde. Moi, je fais écoute... » Je me retiens encore ce matin. Je me suis retenu, j'ai dit, si j'envoie ce Slack message-là, je peux faire derail la business au premier moment dans une semaine de temps. Je me suis réveillé avec une idée. Ça, je pense que c'est... Puis les attentes sont quand même assez élevées.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu as un beau parcours. Tu avais déjà des succès en arrière de la cravate quand tu étais arrivé pour fonder Optionality puis Raise. Y a-tu quand même quelque chose qui a été paradoxalement dur par rapport à Raiser du cash que tu n'aurais pas vu venir ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Oui, Raiser, c'est difficile. Puis aussi, il y a le timing. comme de vendre ta business, mais aussi de fundraiser. Il y a des cycles. Moi, c'était la première business que je fundraisais aussi. J'avais quand même l'avantage d'avoir vu un peu comment ça se passait dans un des plus beaux VC canadiens, même international, qui est Innovia. Donc, j'étais comme, OK, mais c'était dur. Je vais prendre un podcast numéro deux, mais c'était une aventure de fundraiser. Honnêtement, c'était dur. beaucoup de non beaucoup Beaucoup de gens challenge Valo, challenge PMF, pas encore là, challenge, challenge, challenge, challenge. Mais c'est sûr que ça l'aide aussi d'un autre côté, je ne vais pas te le cacher, d'avoir quand même un track record. Ce n'est pas plus facile la troisième fois. Je le dis tout le temps, mais moi, j'aime ça. Je ne suis pas dans des bureaux, dans ma tour de verre. On est reparti vraiment from the ground up. puis « we're building » , puis tu sais, je dis tout le temps à mes cofondateurs que c'est à leur première vraie… tu sais, les deux, ils ont été dans des startups avant puis ils ont eu des excès, tu sais, Dean, il était avec moi chez Gazelle, puis Max, il était dans une business qui était vendue aussi, dans le fond, c'était le CTO, cette business-là, mais tu sais, je leur dis tout le temps, tu sais, comme, moi, « I enjoy that moment » , tu sais, c'est le moment où est-ce que tout est encore possible, puis oui, c'est difficile. Mais c'est super rewarding aussi. C'est hot,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> man. Si je te disais, « Sim, il faut que tu m'envoies 3-4 bullet points comme founder, puis ça va être le minimum viable optionality. » C'est quoi que je devrais optimiser, au moins monitorer et penser pour construire de l'optionalité comme startup founder ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Je pense qu'en fait, on parle de tech, SaaS, puis de façon générale, pour moi, la fois la plus importante, c'est quelque chose qui est à la portée de tous, mais c'est d'avoir une équipe solide. la redondance humaine mais aussi comme genre surtout ceux qui veulent vraiment aller loin, d'avoir genre un world class team, puis ça ça veut dire qu'il faut que tu fasses de la place à la table puis tu fasses peut-être des concessions d'un point de vue rémun, équité mais ça je l'ai vu, c'est comme ça vaut beaucoup, ça rassure les acquéreurs, ça te permet d'être désirable fait que tu sais Oui, c'est une game de chiffres la fin de la journée, mais « team is numbers » , donc je pense que c'est une des affaires qui est super importante. L'autre affaire, je te dirais, que je dis tout le temps, c'est mapper vos acquéreurs potentiels et bâtir des relations avec ces gens-là. Souvent, à la limite, si vous recevez des cold calls d'un private equity qui veut vous acheter et qui vous dit n'importe quoi, des fois, il y en a qui disent « mon Dieu, il n'a pas fait de recherche sur moi, je vais le voir, ça se couche » . des fois, il y en a qui sont plus ou moins sérieux. Juste faire un petit appel avec l'autre. Tu vois comment le marché, c'est du fact-finding. Peut-être, moi, j'ai un de mes très bons amis, Nicolas, qui, j'espère, va se reconnaître. Ce n'est pas dans l'industrie des techs, mais lui, la première affaire qui fait qu'il engage une business, il a quand même beaucoup de succès, c'est un private equity aussi qu'il a fait, qui est occupant, qui a déjà des business manufacturing ici au Québec. Je ne le nommerai pas sur full name. au cas qu'il ne voudrait pas que je le nomme, mais long soit court, ce qu'il m'a dit, puis qu'il m'a marqué, puis qu'il a vraiment un lesson learned, c'est que lui, à chaque fois qu'il ajoute une business, qu'il rentre dans une business, la première fois qu'il fait ce qu'il fait, il appelle ses compétiteurs. Il appelle les CEOs de ses compétiteurs, puis il dit, « Hey, tu sais, regarde, j'appelle juste, je veux me présenter. Je suis Nicolas. Je suis le nouveau président de telle entreprise. Tu sais, je veux juste que tu saches que je suis là. C'est mes coordonnées. Si jamais tu veux, genre, il y a un problème, il peut se passer n'importe quoi I'm there, je suis parlable Puis ça, il a créé des opportunités dans sa vie incroyables, des acquisitions. Hey, you're a good guy. Puis nous autres, cette business-là, on veut peut-être s'en départir. Fait que tu sais, bâti des relations avec ton acquéreur, même si à la limite, c'est un compétiteur. Puis là, évidemment, il faut prendre ça avec un grain de sel, il faut adapter son contexte, etc., etc. Mais d'avoir des champions dans tes acquéreurs potentiels, puis le champion en tech, c'est souvent un product owner, un product manager, un quelque chose. Fait que ça, tu sais, les trade shows, puis tu sais, moi, à un moment donné, tu sais, comme quand je parlais dans la transition avec Gazelle, à un moment donné, Steve, il est dans un trade show, il a dit à ceux qui sont venus aux accueillir, ah, vous devriez nous acheter à un moment donné.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, des jokes ou des...
<strong>Simon Leroux:</strong> À un moment donné,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça ouvre des portes. Tu sais, des boules,
<strong>Simon Leroux:</strong> comment tu fais ? Écoute, honnêtement, j'aimerais ça te dire que c'est plus sophistiqué que ça, mais c'était genre, tu sais, un verre dans le nez, puis tu devrais m'acheter à un moment donné. d'être là, d'être visible, de bâtir des relations puis après ça, il y a toute la partie équipe aussi, t'entourer, t'entourer. À un moment donné, tu ferais offrir un offre pour ta business, puis t'as pas déjà, tu sais même pas si ça va être ton aviseur ou ton avocat. Ok,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> équipe dans ce sens-là. Ben oui,
<strong>Simon Leroux:</strong> une équipe dans le fond d'aviseur. De voir un minimum, de dire je m'éduquais. Hey, ça coûte combien acheter une business ? Ça va coûter combien de fees ? C'est quoi les success fees des bankers ? Fait qu'il y a un paquet de travail de préparation, puis évidemment, après ça, il y a tout ce que nous autres on fait qui est... c'est le classique de comprendre ta valeur maximisée et tes acquéreurs. J'en ai assez parlé, mais les affaires très pratico-pratiques, c'est comme je t'ai dit, vraiment team-mapper les acquéreurs, comprendre sa valeur, ce genre d'élément-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y'a-tu, on s'en va vers notre closing, y'a-tu des SaaS ou un SaaS qui te fait triper ces temps-ci, qui t'amène genre du bonheur ou juste qui te sauve du temps pis du cash ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Ben, t'sais, je veux dire, c'est pas super sophistiqué comme SaaS, mais t'sais, nous on utilise Success.co qui est dans le fond la méthodologie au EOS. Ouais. Pis dans le fond, c'est juste comme, t'sais, on bâtit dans un SaaS, mais c'est bien fait, c'est simple pis t'sais, EOS, ça donne tellement de clarté sur ta business. C'est une façon... simple de gérer, de ramener. En fait, souvent, comme SaaS Founder, on veut faire plein d'affaires, puis ça te dit, « Wait a minute, c'est quoi tes rocks pour le corps ? » Puis, c'est quoi tes priorités ? Puis ça, c'est un issue. Ça, il faut que ça soit mis de côté. Ça fait qu'ils ont bâti un beau petit SaaS. Il y en a un autre aussi qui existe. Il y a comme deux solutions dans le marché, mais nous, ça, c'est comme mon petit genre de dashboard de CEO pour gérer la business que j'aime bien. Ça va être celui-là. être celui-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Sim, pour finir... Y'a-tu quoi que ce soit que tu veux plugger, des emplois, le produit, du monde, tu veux rencontrer n'importe quoi ?
<strong>Simon Leroux:</strong> Ben j'aimerais ça que n'importe quel entrepreneur qui écoute ça, que ce soit un entrepreneur en tech, que ce soit un entrepreneur dans une entreprise traditionnelle, que vous ayez un beau frère, une belle soeur, un oncle, une tante, qu'il y a une business qui est entrepreneur, qui est pas obligé d'être une grosse entreprise, pis qui veut comprendre c'est quoi ses options, qu'il y aille sur optionnalité, pis qu'on a un produit, tu peux faire un free trial, tu peux avoir un exit snapshot sur ta business, pis évidemment même après ça tu peux... Décider ce que tu fais avec ça, soit tu t'assis sur l'information ou soit tu prends action. Ça c'est numéro un. Numéro deux, ben, moi je le dis, on veut bâtir quelque chose de très ambitieux, puis ça prend les meilleurs talents. Si j'ai communiqué un peu de passion sur ce qu'on essaie de « build » puis ça vous intéresse, je ne vais jamais dire non à quelqu'un qui est un « rock star » , « superstar » ou qui a l'ambition de l'être puis qui veut « ping » pour un café. Moi, j'ai tout le temps dit, je donne beaucoup, mais je reçois encore plus. c'est très rare que je dise non des fois on va trouver un petit timing mais s'il y a du monde qui sont comme forts soit en tech, soit en marketing en growth pis qui veulent bouncer contactez moi
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Simon Leroux sur LinkedIn,
<strong>Simon Leroux:</strong> on peut t'écrire là-dessus The best place c'est LinkedIn, je suis quand même assez actif sinon email simon commercialoptionality.ai
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Insane Écoute Simon, t'es un vrai crain qui est un vrai passionné ça paraît Puis je pense qu'il y a une place, man, dans le market pour ce que tu es en train de builder. Puis j'ai hâte de voir comment ça va évoluer. Écoute, pour ta troisième, man, je te souhaite un autre succès et un vrai tour du chapeau, mon gars.
<strong>Simon Leroux:</strong> C'est bien gentil. Merci, mon chum. Salut.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks. Avec SaaSpasse, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS, vraiment pour t'aider à prendre des meilleures décisions, que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien, j'adore ça, écrire. Fait que d'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks puis curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie, puis qu'on se rende à 1000, puis qu'on se rende à encore plus que ça. Bien franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions. d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Fait que si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extras que je fais avec personne d'autre qu'avec eux. des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur saspace.com, il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez Saspace puis Beehive, c'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir, puis ça me tient à cœur, fait que check it out. Puis si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le shooter. All right, folks ! Un petit shout-out à Apollo 13, partenaire produit SaaSpassese. C'est un studio no-code, low-code, spécialisé en MVP qui look good pis qui scale pas pire pas en tout. Basically, ils bâtissent des killer MVPs rapidement pis à moindre coût avec des outils qui sont très user-friendly. Donc, check them out sur SaaSpassee.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec leur associé et directeur, M. Olivier Rousseau. OK, de retour au pod. SaaSpassese, c'est une business d'amour, une business indépendante. Il y a un paquet de choses que vous pouvez faire pour nous supporter dans notre croissance, pour qu'on puisse continuer de créer du contenu de feu, d'organiser des beaux events, puis de mousser, puis de tirer par le haut cette communauté de tech qu'on a au Québec. First, si vous n'avez pas ajouté votre SaaS sur notre plateforme, allez sur saaspass.com, il y a un gros bouton mauve pour faire juste ça. Vous pouvez check out le Job Board, si vous avez une offre d'emploi quelconque, c'est gratuit, un outil super cool pour toute notre audience et notre réseau. Si vous ne nous suivez pas déjà, Par rapport aux pods sur Spotify, Apple Podcasts, allez faire ça s'il vous plaît. Puis vous pouvez aussi nous laisser un review, ça nous aide vraiment beaucoup. Vous pouvez nous suivre sur YouTube, qu'on investit de plus en plus là-dedans. On met des shorts sur le plus de contenu possible, que ce soit organique ou avec des partners. Fait que check this out. Si vous voulez venir aux événements, puis pas manquer de billets, parce qu'on est souvent sold out, vous devriez nous suivre sur Eventbrite. Fait que vous allez sur Eventbrite, vous écrivez ça à la sphère, vous pouvez vous abonner, puis avoir des notifications. On fait ça roughly à peu près chaque mois-ish. Puis, last but not least, suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. On met du beau contenu, du contenu souvent drôle. Je pense que ça vaut la peine. Je veux finir cette outro custom-là un petit peu en remerciant les partners certifiés de Sasspace. On a des compagnies de fous qui nous supportent financièrement, stratégiquement, des fois même psychologiquement dans mon cas. Sans ces compagnies-là, la majorité du revenu de Sasspace n'existerait pas et on ne pourrait pas faire ça. Je veux que vous preniez le temps d'aller les regarder. saspass.com slash partenaires avec un S. Ils sont tous listés là, ils ont une belle fiche avec du contenu, avec des liens, des détails. Je vous les nomme rapidement. Léviat Legal, des avocats qui sont tech et founder friendly. Le Chiffre, des comptables et fiscalistes qui sont calés en tech aussi. Baseline, des gros geeks pour innover avec les haies. Unicorn, des experts cloud AWS pour optimiser et scaler votre infrastructure. Puis on a aussi cette année des partners produits. Donc Vasco, une plateforme RevOps pour votre go-to-market. Missive, un inbox collaboratif pour vos teams, pour vos communications de team, pardon. Puis Apollo 13, un studio no-code pour construire des MVPs et des side projects. Vous pouvez tout aller voir sur saspace.com. Je suis partenaire avec un S. Puis moi, du fond du cœur, je vous dis juste merci de nous suivre et de nous supporter. C'est insane comme aventure ce qu'on a lancé là. Bien privilégié de pouvoir faire ça. Cheers !
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