Aujourd’hui, je jase avec Vicky Boudreau, cofondatrice & CEO @ Heylist, une plateforme qui permet aux marques et agences de faire du marketing d’influence de façon ultra rapide et efficace
Heylist c’est 1 an, une quinzaine d’employés et un pre-seed
On retrace le parcours de Vicky : grandir à Havre St-Pierre, avoir un père entrepreneur qui a construit son propre bateau de pêche et aller vivre en Italie pour étudier
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<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis moi, je ne suis pas pour participer. Tu sais, c'est ma deuxième business. Moi, je veux qu'on gagne la game. Je veux qu'on bâtisse une compagnie globale.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up, folks ? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Vicky Boudreau, co-founder et CEO de Heylist, une plateforme de marketing d'influence qui simplifie le matching entre créateurs de contenu et brands. On parle de son parcours depuis la Côte-Nord jusqu'à Rosemont, jusqu'en Californie. Son pivot carrière à elle. qui est passé de l'agence Beacom à une plateforme SaaS, leur round pre-seed de 1,6 million, mais aussi le seed qui s'en vient, comment leur search by AI aide le matchmaking dans leur app, l'expérience Zoo, et puis l'incubation, ce que ça leur a apporté, ce parcours-là, comment réfléchir à sa visibilité en ligne en tant que compagnie, mais aussi en tant que founder, la réalité d'être une femme en tech, puis ce qu'elle a dû désapprendre en passant du service au produit. Ah, puis Vicky nous explique aussi pourquoi son origin story de Havre-Saint-Pierre, il a donné des réflexes entrepreneurs de feu, entre autres en racontant l'histoire entrepreneuriale de son père, qui est vraiment hot. All right, on passe au show. Let's go ! Vicky Boudreau, bienvenue sur SaaSpasse.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Merci Frank, merci de me recevoir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça me fait plaisir, on va enfin avoir plus que genre 30 minutes sur un appel ou 5 minutes sur un stage pour se parler.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, puis ça fait vraiment plaisir parce que ça fait quelques fois qu'on déplace. Oui, c'est vrai.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, on le nail pour de vrai. Vic, pour le monde qui ne te connaisse pas, ton rôle puis l'accompagnement que tu représentes aujourd'hui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, en fait, je suis CEO et cofondatrice de Heylist. Heylist, c'est une... plateforme SaaS qui permet aux marques et aux agences de faire du marketing d'influence de façon ultra rapide et efficace. Et on se concentre sur les petits créateurs, les nano-influenceurs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, c'est ça que je suis. C'est ça que j'ai appris à ta conférence. Tu t'as donné un estifit de bon talk au SaaS Pass Conf cette année. Je te remercie encore pour ça. Mais c'est là que je me suis positionné sur l'échelle de la célébrité. Puis je n'étais pas haut dans les échelons. Une couple de chiffres, peut-être ? pour qu'on catch, mettons, dans les rendus avec Haylist ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, maintenant, on est à à peu près une quinzaine dans l'équipe. La moitié des devs, comme je te disais un petit peu plus tôt, la plupart des filles en plus. C'est le fun. Puis, on est à... Ça fait un an que le produit est lancé en version pub-beta avec les clients payants, etc.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est early, quand même.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, oui. Puis là, on voit que ça commence à... Le MRR a commencé à cliquer. Dans le dernier quart, on a doublé notre MRR. Nice. Oui. Il faudrait faire ça à tous les quarts. Oui. Assez.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool. Puis, avez-vous... Vous êtes une business qui est financée par du capital de risque.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. Vous avez de Jolvin Seed.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. Pre-seed. En fait, au début, on a bootstrappé avec mon agence, ma partenaire Marie-Noël, dans Bicom, mon agence de PR et marketing.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis, à un moment donné, quand l'opportunité est devenue trop grande, on a décidé de séparer les choses puis de lever du capital pour ce projet-là, pour cette entreprise-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est pas mal.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, le staff dont tu as parlé, puis c'est vraiment cool, quand il y a une majorité de filles, c'est un contrebalancier en tech. Souvent, c'est l'inverse. De moins en moins, je guess, ce staff-là, c'est du monde à Montréal ou…
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. Oui, les employés sont ici à Montréal pour le moment, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis… J'ai une question. J'essaie de nouvelles questions avec toi aujourd'hui, ça fait qu'on va avoir du fun. En plus, on est un peu fatigué. On va juste essayer d'avoir du fun. Y a-t-il des questions où t'es rendu, mettons, dans Heylist qu'on te pose pas pis t'aimerais ça qu'on te pose ? Y a-t-il une question en particulier, mettons, que t'es comme... Personne me demande jamais ça, mais moi, ça, j'aimerais s'en parler.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ben, je trouve qu'on nous demande pas si souvent que ça, si on pense qu'on va gagner le marché, qu'on va gagner la gang.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis moi, je ne suis pas pour participer. Tu sais, c'est ma deuxième business. Moi, je veux qu'on gagne la game. Je veux qu'on bâtisse une compagnie globale.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu penses-tu que c'est parce que tes interlocuteurs ne sont pas nécessairement des viciers ou ce n'est pas nécessairement des... Je ne sais pas, qu'est-ce qui fait que le monde ne t'a pas... Y assumes-tu peut-être juste que...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tout le monde vit ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tout le monde vit ça. Peut-être.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est intéressant. Mais je trouve qu'au niveau des ambitions, Je ne sais pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu devrais juste répondre à la question sans qu'elle la pose.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Juste te dire, nous autres, on va gagner.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je l'ai fait en Californie dans un événement à San Francisco.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> J'avais pris deux verres de vin. Il nous avait dit trois jours qu'il nous coachait les femmes à comment être bold. Puis là, j'ai fait, hey, we're building a billion dollar company that is going to change the world of advertising. Et j'ai reçu un chien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Chris, let's go !
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Man, dans le cocktail, là ! Il y a quelqu'un qui est venu me voir plus tard et qui était comme, « Hey, ça m'intéresserait vraiment d'investir. » Puis là, j'étais comme, « Oh my God ! » Fait que tu sais, on dirait qu'elle... Puis à ton point, peut-être que tout le monde en tech puis en startup aspire à balancer...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est sûr qu'ils sont VC-funded, I guess. Il y a comme cette espèce de winner-take-all ou genre de « outsized return » . Il faut que ça soit gros puis que ça marche. C'est pour ce nombre côté-là, tu sais.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Peut-être.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je vois ça comme les Olympiques, moi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben oui, let's go.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ouais. Fait qu'il faut comme bien s'entourer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu faisais en Californie, Vick ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ben, j'apprenais à demander de l'argent comme une Américaine.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah oui ? C'était genre un peu...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'était un programme du gouvernement canadien, Women in Tech, dans la Silicon Valley, avec des femmes de la Silicon Valley là-bas qui nous coachaient, genre des billets, qu'on peut recevoir des VCs. Pis il y a une communauté incroyable là-bas, justement. J'adore la Californie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'y suis allée une fois dans ma vie, en vacances pendant deux semaines avec ma blonde. C'était complètement sick comme état. donc tellement de richesse, de diversité culturelle, de la bouffe, de la température, de le décor. Ah, c'est beau. Cool spot. Ça coûte cher. Oui. OK. Ça, c'est une excellente question. Puis là, on a parlé de Montréal, on a parlé que t'étais en Californie, faire ce petit learning-là, mais si, genre, on fait un time travel, puis on retourne dans le début, début, début de l'histoire de Vic, on commence à une place qui fait encore plus fraîte, on commence dans la Côte-Nord, right ? C'est jeune mabeuse, à Havre-Saint-Pierre.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, je suis tout le temps en arrière. Tu sais, j'ai un petit village de pêcheurs, mais j'ai des goûts de luxe. Fait que je fais tout le temps la joke que je suis née dans une chambre avec vue sur la mer, puis c'est pas une joke. Le putain, il est directement, il est directement sur le bord de la marche. C'est un village magnifique. Oui, puis quand j'étais enfant, la route, elle arrêtait chez nous.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est qui que je connais qui est là ? Là, je pense que c'est Élise Rousseau puis Richard... Fuck, je vais m'avoir, je vais m'avoir.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Il y a beaucoup de gens du Havre qui déménagent à Québec pour leurs études.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Typiquement,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> ils vont plus à Québec qu'à Montréal. C'est rare les gens qui viennent à Montréal.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais je ne te ferai pas le... Fait que tu les connais-tu ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Si ça se trouve, ce n'est même pas ça. C'est qu'on a deux familles encore.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tout petit. Havre-Saint-Pierre, quand toi, tu es née et tu as grandi, tes parents étaient entrepreneurs, c'est ça ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mon père, quand j'étais enfant, jeune, il travaillait à la mine, comme tout le monde. Puis il était devenu contre-maître, puis il faisait ça. Puis il a décidé de devenir pêcheur quand tout le monde crevait de faim. Puis, il est devenu d'abord inspecteur de bateaux. Fait qu'il est comme allé chercher de l'Intel en Nouvelle-Écosse, en Gaspésie, pour le gouvernement, genre à checker si les bateaux étaient légit. Je ne me souviens pas exactement des termes, mais tu sais, comme checker des approbations, tout ça. Fait que là, il est commencé à ramasser de l'Intel, puis tout ça. Puis, il a entendu parler que les gens s'intéressaient aux crabes de plus en plus. Puis, à l'époque, début 80, ils demandaient si c'était le crabe à l'eau. Ça ne se vendait juste pas. Puis là, c'est comme les Japonais, ils vont commencer à acheter ça. Fait que là, il rentre au village, puis il dit à ma mère, genre, il était full amoureux, genre, je vais construire un bateau, je me lance dans la pêche, je vais avoir comme, OK. Tu sais, les intérêts de 19 % sur la maison. Fait que t'as vraiment de l'amour profond. Puis finalement, il a bâti son bateau dans le cours chez nous. Puis il est décédé quand même jeune d'un accident, puis j'ai su il n'y a pas longtemps que non seulement il a bâti un bateau, puis il était un des premiers prêcheurs de crabes au Québec, il a bûché les arbres. Des fois, quand je me sens sur la queue, je me dis que mon père a non seulement assis le bâti à bateau pour starter sa business, mais il a effing bûché les arbres pour le bâti. Probablement avec ses frères, il était 17 enfants, donc il avait du cheap labor dans sa famille.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est complètement débile te montrer quelques photos à ton talk pendant la conf c'était quand même poignant c'était hot d'avoir un sneak peek dans l'espèce d'intimité origin story d'une founder. Fait que, tu le voyais-tu pas mal ? Il était-tu pas mal tout le temps parti sur une boat ? Non,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> l'hiver, il était là tout le temps. Il travaillait dans le garage, tout ça. Mais tu sais, il me gâtait, comme il me faisait à déjeuner. Je sais comme... Je collais ce que je voulais. J'avais tout le temps ce que je voulais. Il fallait que je développe un argumentaire, mais comme... Il était vraiment généreux de son temps. Il était incroyable. Puis l'été, c'est sûr que lui, il partait à 2h du matin. Puis quand j'étais plus grandes gens. Il partait très, je rentrais des bars. C'était moins chic. Mais ouais, il était très présent quand même. Mais tu sais, c'est un homme d'affaires tough. C'était côté HR. Il n'y aisait pas. Je pense que j'ai un petit peu ce côté-là. Je suis plus douce aujourd'hui, mais il manquait de patience.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En même temps, genre, tu es sur un bateau, dans la mer ou dans l'océan, tu ne peux pas... Il ne faut pas trop que tu fasses ça. Non, c'est ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu ne peux pas avoir du staff qui consomme ou qui niaise quand tu es rendu à l'autre bout du monde. Ça prend du monde à l'air. Il faut que tout le monde soit sérieux. C'est juste dangereux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'étais-tu trop jeune pour intérioriser l'espèce de prise de risque puis de saut dans le vide que ton dad a fait ? Ou avec les histoires qu'il t'a contées, mettons, plus vieilles, t'as intériorisé ça ? Bien,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> on n'a jamais, jamais manqué de rien. On n'a jamais manqué de rien, mais je me souviens de, genre, il construit le bateau, on n'a pas d'arbon de cuisine, on va à Disney World. Fait que, tu sais, j'ai intériorisé, je pense, je dirais, le ramp-up. de cette affaire-là. C'est vraiment fucked up. Puis que mon père était tout le temps comme super généreux avec sa famille, avec ses amis, qui n'a pas gardé ça pour lui. Oui. Parce qu'il ne voulait pas changer. Il disait souvent qu'il ne voulait pas changer de gang d'amis. Fait qu'il faisait juste comme profiter ses amis avec lui de cette chance-là d'avoir pogné un marché au bon moment, tu sais. Fait que c'est plus ces choses-là que j'ai internalisées, mais j'ai surtout internalisé, « Man, faut-tu travailler, là ? » Tu sais, des fois, je suis par rapport à... À la moyenne, c'est sûr qu'il y a des milieux que je ne connais pas ou peut-être que le monde se dit des choses dans les heures, mais ça fait 20 ans que je travaille. Mais j'adore ce que je fais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'attires dans le rôde.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est rare que je relaxe tant que ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est incroyable. Est-ce que vous étiez, avec ces risques qu'a pris cette compagnie-là qui a construit littéralement de ses mains, est-ce que vous étiez rendu, mettons... Top de la classe moyenne, riche, aisé financièrement quand tu étais rendu 18 ans. Oui, après,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> on est déménagé à Sept-Îles. Parce que ma mère, elle voulait qu'on aille à la bibliothèque, la piscine.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je comprends.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Elle voulait qu'on ait accès à plus des cours, toutes ces choses-là. Puis dans notre quartier, on a vu, aussi bête qu'on avait toutes des maisons unifamiliales, puis à un moment donné, mon père, il a racheté un étage. On avait comme la grosse maison de la rue. Ah oui, oui. Puis on est allé à Disney. Ça fait que ça, en région, quand la classe moyenne est super moyenne, bien, tu sais, t'es comme... Mais j'ai tout le temps été comme full consciente de mes privilèges. Tu sais... Vraiment, vraiment jeune. On se faisait dire presque de ne pas raconter nos vacances à l'école.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À cause, justement, de la différence, un peu, de réalité ou de perception que d'autres pourraient avoir. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> puis à mon école primaire, il y avait les blocs... On appelait ça les blocs de bien-être. Les gens qui reçoivent de l'assistance sociale, les HLM, tout ça, ils venaient à mon école. Fait que moi, mes classes étaient super mélangées. Fait que ça, pour mes parents, c'était super important, genre qu'on soit inclusif puis qu'on fasse pas de différence.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme se rappeler de leurs racines puis pas péter plus haut que le trou.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Exactement. Mais tu sais, je tiens encore, disclaimer, j'ai jamais manqué de rien. Mes parents, ils ont tout le temps, ma mère, elle avait quand même, elle était enseignante, elle avait une job. C'est juste que c'était des temps... Je pense qu'en même temps, personne n'avait grand-chose. On ne se comparait même pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, je te fiole. Puis, tu es partie à quel âge quand tu es partie ? À 17 ans,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> je suis partie en Italie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vivre en Italie ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Jesus Christ ! La Dolce Vita ou la Hardcore Vita ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> La paupère Dolce, dans le nord d'Italie, je suis allée à l'école à Monza, dans une famille qui m'avait accueillie. Je suis allée... Je suis restée super proche encore aujourd'hui. Oui. C'est une expérience incroyable. Ils sont comme débarqués à mon mariage à Montréal. Oui, on est full proche. Ça a été une expérience incroyable. Moi, je rêvais de sacrer mon camp. Il y avait des... À Saint-Pierre, samedi, des fois, il y avait des klaxons parce qu'il y avait un mariage avec des voitures qui défilaient avec des rubans. Moi, j'attendais la fenêtre, qu'il se passe de quoi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je rêvais des expériences. Je voulais voir le monde. Quand on allait à Sept-Îles et que je voyais les lumières de l'usine, je pensais que c'était New York. Je rêvais de sacrer mon cœur. Dès que j'ai pu, à 17 ans, aller étudier ailleurs, mes parents, pour eux, c'était important de nous offrir cette chance-là. Si on voulait aller ailleurs, on pouvait y aller.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je peux-tu te conter une blague rapidement ? Oui, go. Au pire, on la coupera.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Pas de stress.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est une histoire. C'est Jacob Gagnon qui vient de Matane, en Gaspésie. Lui, il est co-founder. Il opère une compagnie, une startup qui s'appelle C-Cube. avant c'était Gauss-Soumission, c'est un bon pote à moi. Je pense que c'est son beau-père qui travaillait au genre de, appelle-ça quoi, un quai, un port, le port de Matane. Puis à un moment donné, il y a un navire qui venait de vraiment loin, vraiment creux, je pense en Asie du Sud-Est, je crois des Philippines, ou qui était passé par les Philippines, puis qui arrivait là, puis le monde fallait qu'il... Lui, il fallait qu'il inspecte, puis qu'il check genre tout est beau, les cargos, le monde, le staff, je sais pas quoi. C'était comme un peu un genre de contre-maître de quai, je connais pas ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Un agent de...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Permanentement. Il y a une couple de personnes qui débarquent du bateau, dont deux jeunes philippinots, qui ne sont pas capables de parler en français, pas en tout. Puis les deux, ils disent au beau-père à mon chum, ils disent « Buildings, the buildings. Where are the buildings ? » Puis là, le gars, il baragouine en anglais puis il disait « Manhattan, Manhattan, where are the buildings ? »
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oh non, pauvre chou !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il pensait qu'il allait à Manhattan, son territoire.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu vois, c'est à peu près mon histoire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ben c'est ça ça ressemble trop pis là j'étais faut que je le dise il est vraiment bon un grand très bon fait que mettons là qu'on fast forward à aujourd'hui ton environnement géographique c'est je guess Scarlett-Rosemont-Montréal mettons oui Comment tu sens de construire une startup dans cet environnement-là, à partir de cette hood-là ? Est-ce que ça te donne de l'énergie ? Est-ce qu'il manque de quelque chose dans cette place-là ? Parle-moi un peu de Rosemont Life.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Moi, j'habite dans le quartier. Déjà, depuis 200 ans, je pense que je vais travailler en vélo. Très Montréal a vu. Très zéro bon genre avant. Mais c'est comme si le fait d'aller dehors, ça coupe. Avant, j'allais en courant. Dans mon autre bureau, j'avais une douche. Le fait de passer du temps dehors, entre la job et la maison. J'adore ça, ça aide. Nous, on est sur la plaza Saint-Hubert qui était super crappy il y a une couple d'années, mais pour moi, dans mon cas, c'est le nouveau Myland. Il y a une petite galerie d'art, un café cool, cute, ce vibe-là de vie de quartier, mais qui n'est pas huppé, mettons, comme Westmount, mais qui est comme... Écoute, une anecdote, j'avais un bal, en fait, ça m'est passé pour la Fondation Les Oitiers. photos magnifiques de mon chum et moi que je pose sur les réseaux sociaux. Le monde serait comme, oh my God, ta robe ! Ma robe, c'est Jocelyne d'un petit magasin. Je ne dirais même pas combien j'en ai payé. C'est cool ça. Il y a quelque chose d'authentique qui colle avec ce qu'on veut faire aussi comme projet que j'aime vraiment de ce coin-là. Après, ce qui me manque, je dirais que c'est plus ce qui me manque à Montréal. En général,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Là, je reviens, mais c'est la vibe que j'ai avec mes amis de femme en Californie qui n'a comme rien d'impossible.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Une énergie peut-être.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, une énergie, une curiosité qui n'est pas une affaire d'âge, qui est juste un spirit de curieux des autres, de ce qui se passe, de ce qui s'en vient, de comment embrasser la technologie et le changement au lieu d'être réfractaire. Il y a comme ce vibe-là qu'une fois de temps en temps, j'aime ça aller mort. plonger là-dedans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais tu sais, la Californie, historiquement, ça a été un aimant à ambition, et peut-être même à varice, puis un rêve avec la course à l'or. Après ça, la course au silicone. Après ça, tout ce qui a été construit là. Fait que c'est un aimant à ambition, puis à rêve un peu démesuré. Fait que, of course, tu vas retrouver plein de monde de même là. Puis je trouve juste ça cool que tu aies un in puis une connexion, tu sais, puis que tu puisses échanger avec ce monde-là.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, c'est vraiment une chance. Puis c'est drôle parce que moi, j'ai... longtemps attendue avant d'y aller parce que dans mes rêves d'adolescente, j'ai beaucoup dans la communauté de skateboard et snowboard. Oui, c'est vrai. Moi, je suis une OG girl kick-ass. Il y a quelque chose dans ce spirit-là qui était comme trop mystique et mon rêve pour que j'aille là-bas et que je sois déçue et que ce soit comme ça. Finalement, pour faire une histoire recourtent, je me retrouve dans un groupe de femmes d'affaires là-bas, de Forward Thinker. Je suis comme une des plus jeunes. C'est comme des filles qui ont comme Rocky, Internet 1, Play for Angel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> j'ai comme... Je tombe une autre fille qui est membre du groupe. C'est la fondatrice du brand de snowboard pour filles que j'adorais et que je commandais des catalogues par fax. On se retrouve dans le même groupe. J'ai des frissons. Pour moi, c'est ça aussi la magie du monde. Voir des esprits qui finissent par se retrouver. Ce n'est pas une question de cash, ce n'est pas une question de connexion. Ma mère a 74 ans, elle est malade. Elle va voir des shows, elle reste allumée. C'est un spirit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Elle est plus allumée que moi. J'aime pas ça la foule et les shows. Des fois, je m'efforce, mais rarement.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Elle ne va pas dans le mosh pit non plus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi non plus. J'ai assez faute de commotions. Si je me ramasse dans le mosh pit, le podcast va fermer, ce ne sera pas trop long. Cool. Tu as mentionné en passage ton agence. L'agence Become qui roule encore et qui est à Montréal ici.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Exactement. Montréal, Toronto, Paris.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Bien plus baller. Parfait. Merci pour la correction. Explique-moi c'était quoi Become et on va tracer ton parcours de Become à Haylist après.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Comme c'est une agence que j'ai cofondée avec mon associé Marc Noël à l'époque, ça va faire 20 ans au printemps. En fait, je suis sa stagiaire. dans un autre business. C'était genre très motivé. Finalement, elle a décidé de partir puis on a comme parti ça ensemble après. Mais elle, elle venait avec quelques clients qui étaient des designers de mode local. Puis là, rapidement, on s'est retrouvés avec des plus gros clients. Puis là, ça a grossi de façon organique en ARP, événements, médias sociaux, influencer marketing. Puis c'est à travers ce projet-là qu'est né le concept qui a mené à A-List, en fait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Wow. Marie-Noël, tu l'avais connue Côte-Nord, Montréal, autre ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Montréal, c'est ma tutrice de stage. C'est insane ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment, vraiment cool.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mais t'en avais le même âge.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis vous êtes encore super proche. Oui. Super. OK. C'était quoi le genre de service ? C'est quoi le genre de service que Become offre, mettons, à ces grosses marques-là ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, bien, c'est encore les mêmes services de relations médias, de marketing d'influence, de réseaux sociaux, d'événementiel, tout ce qui est la visibilité organique.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, raconte-moi, quand est-ce que tu as commis une ampoule qui a allumé sur « il y a peut-être un potentiel pour un produit dans ce space-là,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> somewhere ? » qui était d'activer des plus petits créateurs. Fait que des nano-influenceurs, c'est comme l'idée. L'idée a commencé là, puis ça a commencé à prendre envergure. Puis j'ai été invitée par le gouvernement du Québec à aller présenter ça à ShopTalk, un trade show retail and tech à Vegas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Fait que là, j'ai un petit kiosque, puis je voulais mieux, genre, « Ah, we made it, on est aux États-Unis. » Puis là, je marche. Puis là, il y a un autre brand que je connais, Influencer, at the time, qui commençait un peu en même temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ils ont un gros, gros kiosque avec du promo people. Puis là, je vais voir les gars, puis je suis comme, « Hey, je vous suis, mettons, ça fait comme 11 mois que vous existez. Comment vous avez fait ? » Puis je suis comme, « Hey, les autres, on a levé du cash. » Puis là, ils respectent toute leur affaire. Puis là, je suis comme, « OK. » Ça fait que ça, ça existe. Après ça, j'ai des meetings one-on-one avec des brands on speed. C'est comme des cinq minutes, très américains, dans un gros warehouse.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu es assis, tu as cinq minutes par brand, puis... puis fournisseurs de services ou autres. Puis là, je me rends compte, dans le fond, que les brands, s'ils se bookent des meetings, leur voyage à Vegas est payé. Fait que, tu sais, ils sont là, ils sont pas tant à la recherche d'un nouveau partenaire, fournisseur. Fait que là, au début, on me dit, ah ouais, c'est cool ça, mais as-tu ça sur ta plateforme ? Fait que là, je suis comme, ah non, c'est pas une plateforme, c'est un service, c'est ce qu'on fait, le deuxième meeting, ouais, mais ta plateforme. Fait que là, je suis comme, hein ? Troisième meeting, je suis comme, hey, qu'est-ce que tu veux sur ma plateforme. Fait que sans joke, j'ai utilisé ces deux jours-là pour... aller chercher l'information c'était quoi le produit que ces gens-là aimeraient avoir pour faciliter leur marketing d'influence, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que c'est basically ton ICP, ton profil de client idéal qui te dit inopinément juste comme ce que tu essaies de régler, moi je m'attends à ce que ce soit dans une plateforme d'un produit et tu t'es comme fait, ah Chris, c'est peut-être un format différent pour régler le problème.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> La tech m'avait tout le temps attiré, ça m'a tout de même quand... Pourquoi ? Moi, j'aimais ça. Je pense que je l'ai dit à la conférence, mais j'avais un site web sur Géocities. J'aimais ça. J'étais MIRC, ICQ, genre toutes les communautés. J'avais des cours d'ordinateur. J'étais enfant à l'ordi, j'étais gros mime. Ma mère, pour elle, c'est important qu'on catch avant tout le monde. Pas avant tout le monde, mais qu'on soit allumé. Tout ce qui avait rapport à ça, ça m'a toujours attirée. de penser de développer un produit Ça me faisait vraiment trêver.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que t'as comme eu le flash de, oui, je peux régler le problème avec un produit, mais le double flash de, en plus, il y a du monde qui peut me donner plein de cash pour construire ça. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> on peut-tu comme pas prendre le risque seul ? C'est comme, yeah, right.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est bien dit quand tu viens de le dire. On peut-tu pas prendre le risque seul tout le temps ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ben oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que tous les exemples de business que tu avais vus et faits jusqu'à présent avaient tous été bootstrapped. Oui, complètement. Que ce soit ton dad ou l'agence. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> puis jusqu'à la fin des temps avec nos maisons en garantie. Je veux dire, à un moment donné, quand tu étais entrepreneur, c'est long avant que tout n'est pas à tu-t'a-c'là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. Fait que tu es tombé dans le monde du SaaS. As-tu été assez rapide ? As-tu pris une décision de genre, OK, moi, c'est ça que je veux faire moving forward, puis je m'en vais là-dessus ? ou de...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ce qui est arrivé, en fait, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a parlé de Zoo, l'incubateur au centre-ville.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Z-U. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> qui est financé par Guille Alberté pour les industries créatives. Fait que là, je me dis, ils m'ont dit, tu pourrais venir présenter ton projet, même s'il n'est pas encore tech, c'est une tech à développer, fait qu'on va voir comment on peut t'aider. Puis finalement, je suis rentrée dans une cohorte, j'ai eu un accompagnement. Je suis rentrée là avec un proof of concept. Je suis sortie de là avec une ronde closé, puis une équipe, puis un roadmap produit. Fait que, tu sais, ils m'ont vraiment pris par la main étape par étape, parce que je n'étais pas une personne de tech, mais j'avais quelque chose qui pouvait être super fort si je m'entourais des bonnes personnes,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu sais. Alright, folks. Un petit shout-out à Léviat Légal, partenaire certifié SaaSpasse. C'est le cabinet tech-enabled pour tous vos deals, transactions, du financement VC aux stock options. Basically, des programmeurs en cravate. Donc, check them out sur sasface.com slash partenaire avec un S. Puis, manquez pas l'épisode 73 du pod avec Guillaume, le founder. Il y a des bonnes pépites. OK, de retour au pod. OK, disséquons un petit peu Zoo, parce que tu en as parlé. C'est-tu... Un programme d'accélération, d'incubation, les deux ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Les deux. En fait, c'est un incubateur. Puis à l'époque, il y avait un programme d'accélération auquel j'ai participé. J'avais trois mentors à qui je parlais toutes les semaines.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, cool.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis eux, ils m'ont poussée, ils m'ont poussée. Écoute, je pleurais par bout, j'étais brûlée. J'avais encore les deux business open running dans ma semaine. Ça, ça m'a vraiment permis d'identifier mes priorités, de me commettre. Ça a été incroyable comme ride.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Eux, ils prennent-tu de l'équité ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Pas en tout.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non ? OK. Puis, c'est-tu payant pour participer à ça ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est un montant quasiment symbolique pour accéder à tout l'écosystème.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a du cash qui est comme, je ne sais pas quoi.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je pense qu'ils reçoivent des subventions.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais aussi gouvernementales. C'est ça. Oui. OK. C'est ça. OK. Puis, combien de temps ça a pris, ce parcours-là ? En août ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ça a été un an et demi, je pense.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Un an, un an et demi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Oui. Quand même un bout, ce n'était pas une formule accélérée de trois mois. Non,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> le gros rush d'accélération, je pense que c'était comme deux mois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mais après, il y avait des suivis. Je me suis accompagnée pour que je puisse lever le fonds. Lever le fonds, allô ? Que je puisse bénéficier du fonds impulsif en PME. OK. Eux, c'était un organisme qui pouvait recommander des compagnies. Après ça, ils m'ont permis... d'avoir accès à différents programmes, tout ça. Eux, ils sont au courant de plein de choses que si tu es tout seul chez vous, tu n'as pas le temps, surtout quand tu startes une compagnie, de voir passer. Moi, je recommande les incubateurs et les accélérateurs, pour vrai. Après, tu en fais ce que tu veux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai eu des mixed reviews, dépendamment à qui je parle. Il faut,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> tu sais, garbage in, garbage out. Qu'est-ce que tu mets comme énergie dedans, c'est ce que tu vas ressortir comme bénéfice. Si tu t'inscris à quelque chose et que tu n'y vas jamais, et tu participes pas, les gens, ils apprennent pas de conneries, pis ils vont pas dire, hé, c'est vrai, j'ai quelqu'un pour toi. Ils vont pas penser à toi pour t'aider.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si je m'en starte un, je vais appeler ça « garbage in, garbage out » . Mais, alright, fait que là, t'arrives dans ce nouveau monde de produits numériques-là, pis de tech, mais t'arrives avec des réflexes de service, I guess, right ? Pis ça faisait quoi, une dizaine d'années que t'étais avec Becom ? Quand t'es rentrée là ? Ah mon dieu,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> plus que ça. Plus que ça. Quinze ans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Bon, fait que des réflexes quand même bien installé maintenant. Qu'est-ce que t'as dû désapprendre en SaaS en premier, mettons ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Arrêter de parler au monde.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Arrête, explique si ça mesure.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non, mais c'est de... Puis en plus, nous, on a une mentalité d'overservice, de toujours être disponible.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Genre relation client.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. La relation client, là, elle est différente. Là, on a des clients en SaaS, j'aurais jamais parlé. C'est super normal, puis c'est parfait comme ça. Jusqu'au début, je vais être sûre que... Puis tu sais, je vais site sur des meetings. des renouvellements de licences ou des... Tu sais, je veux entendre le feedback du client sur l'utilisation, tout ça, mais c'est pas... Le produit, il faut qu'il soit assez hot pour qu'il auto-renew sans qu'il me trouve smart ou pas. Tu comprends ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, fait qu'au début, tu mettais trop de temps en genre de client, service client.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je pense que c'est correct parce que ça nous a... Encore aujourd'hui, tu sais, du Enterprise, je m'assois dans le meeting, là, je sais que telle compagnie, en Q1... ils vont être évalués sur les influenceurs sur telle plateforme qu'on n'a pas encore connecté. Fait que moi, je sors de là, je m'en vais voir mon CTO, puis je dis, OK, si eux s'en vont là, tout le monde s'en va là après. Il y a des moments où ça me permet d'avoir de l'information privilégiée, je dirais, mais je ne peux pas être là pour m'assurer de la satisfaction, mettons. Puis en même temps, c'est un produit, ils viennent vers nous maintenant s'ils ont un enjeu avec la plateforme. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y'a-tu des choses que t'as dû apprendre explicitement, mettons, parce que là, t'as mentionné des co-founders.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que toi, ton... Ben, commençons par cadrer ton rôle de CEO. C'est quoi que tu fais, toi ? Tu sais, les responsabilités assignées à Vic, c'est quoi, maintenant ? Eh,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> tu sais, c'est drôle parce que j'ai quand même beaucoup d'expérience en affaires. Oui. Mais là, je me retrouve dans une position où je fais plein d'affaires que ça faisait longtemps que je faisais plus parce que j'aimais pas ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. Genre, tu peux-tu... Merci.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ah, bien, genre, mettons, les affaires basic HR, tu sais, d'onboarder quelqu'un ou de, tu sais, je vais aller, ou, tu sais, comme déposer des chèques. Il y a encore beaucoup de monde qui envoie des chèques par la poste.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, oui, oui. Fait que,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> tu sais, des, tu sais, moi, j'aime ça cruncher les chiffres quand ils sont faits, mais, tu sais, de là à dire qu'il faut que j'aille m'assurer qu'il y a de l'argent dans le compte pour la paie, puis, tu sais, je suis comme… Tout ce qui est de l'opérationnel, genre de petites affaires, moi, dans ma façon de fonctionner, c'est très difficile pour moi ces affaires-là ça me demande full d'énergie, ça me fait suer, ça me démotive. Je suis pas allé en bas. Ça, pour l'instant, je l'ai pas vraiment entourcé. Mon CTO, il est malade. Alex, il m'a tout fou. Il a bien vu à un moment donné que genre, ça pouvait peut-être nous mettre à risque si j'oubliais des affaires. J'exagère, mais il est comme, genre, c'est lui. qui fait la paperasse de paye quand quelqu'un arrive. Fait que, je guess,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça, c'est de l'hygiène de business. Oui, j'aime pas tant, c'est ça. Puis, je respecte puis je comprends. Mais y a-tu des nouveaux skillsets que t'as dû développer puis qu'aujourd'hui, c'est vraiment toi qui own, mettons, je guess, qui est plus relié au SaaS. Fait que, je guess, fundraising, probablement. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> mais ça, c'est... J'allais dire, c'est facile, faut pas dire ça, là. Mais tu sais, le fundraising... Jinx, t'as pas. Non, mais le fundraising, c'est de la vente. Moi, même dans ma première business, c'était moi qui s'occupais de la vente jusqu'à temps qu'un OVP arrive puis qu'il prenne leur place puis qu'il arrive à faire rentrer plein de jobs sans moi. Mais c'est comme une autre sorte de vente. Puis, il y a une grosse composante humaine aussi dans le fundraising. Ça connecte-tu ? Ça ne connecte pas ? C'est des mariages. Il faut vraiment... Il y a beaucoup de... Tout sur papier. qu'est-ce qui... coche, mais après, si tu le sens pas, au début, ça va bien, mais je veux dire, à un moment donné, tu pourrais être dans une situation où tu penses pas comme ton investisseur, puis comment ça risque de se passer. On peut pas tout prévoir, mais je trouve que en tout cas, pour moi, la composante humaine dans le fundraising est full importante.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si t'avais à m'expliquer c'est quoi le produit entre guillemets que tu vends à DVC ? Parce que tu dis, c'est juste la vente, mettons, mais là, tu vends quelque chose de spécifique. À ce monde-là qui vont te donner des millions de dollars.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Bien, je leur vends notre vision puis je leur prouve qu'on est la bonne équipe pour exécuter.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Mais contrairement à d'autres choses que tu vends, tu as une relation avec eux longue et plus proche. Comme tu dis, mariage-ish. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> puis tu sais, je pense qu'il y a une forme... Ce n'est pas le VC qui va l'aider, ta compagnie, mais il y a une forme de respect et d'imputabilité par rapport aux gens qui croient assez en toi pour te donner leur cash. Fait que je pense que c'est comme, il y a vraiment une grosse relation de confiance qui est importante. Eux, il faut qu'ils nous trustent sur ce qu'on fait. Il faut qu'ils se rendent disponibles si on a des besoins. Mais après ça, nous, il faut qu'on livre aussi. Fait que c'est comme toute cette dynamique-là. À date, nous, SaaSpasse super bien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Est-ce que c'est mon sli de toi qui a la relation avec les vicis, à ce moment-là ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, c'est quoi l'expertise et la complémentarité ? Ça va faire du bruit, tout le monde, parce que j'ai fait l'erreur de me couler de l'eau pendant le podcast, comme un vrai poisson. C'est quoi la complémentarité et l'expertise de tes co-founders versus la tienne ? Qu'est-ce qu'eux, ils font, mettons, et qu'ils sont sharp ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, en fait, Nico s'occupe de tout ce qui est marketing. C'est son background, il vient du milieu de la pub. Il était là pendant... 15 ans, presque 20 ans. Il a eu sa propre boîte lui aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Fait que tout ce qui est, mettons, le branding, les créatifs qu'on fait, les campagnes qu'on fait, on ne pourrait pas se le payer. Fait que ça, c'est quand même hot. C'est quand même sharp. Puis, il s'occupe aussi beaucoup de tout le UX. OK. Fait que toute l'expérience sur la plateforme. On a gagné un Webby Award pour la meilleure plateforme marketing l'année passée. Félicitations. Merci. Mais ça, c'est sa vision à lui. C'est du...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Global, Internet, local, Keb. C'est quoi, Webby, déjà ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est global.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est global. Oui. C'est cool. Tu sais,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> dans notre... Pas notre catégorie directe, mais dans notre overarching catégorie, il y avait Strava, Notion puis Apple.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oh, mais ils sont pas bons, eux autres.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non. C'est quand même hot. Ben non, c'est très baller. À notre heure, même phrase. C'est très baller. Mais tu sais, ça, c'est comme un souci. Puis moi, je comprenais pas. Tu me demandais qu'est-ce que j'ai appris aussi. je ne comprenais pas le pouvoir du UX. Je ne comprenais pas pourquoi... à quoi ça servait de gosser, genre, une heure sur un pentone ou sur la grosseur d'un bouton. Mais c'est pas... Puis en même temps, moi, j'aime l'art, j'aime tout ce qui est intuitif. Le UX, c'est comme un feeling. C'est vraiment qualitatif. Ça s'explique pas. Puis quand c'est bien fait, tu le sais même pas, mais t'as comme le goût de retourner.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100 %. Puis tu sais,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> des fois, on le voit...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis Nick, il était bon, il est rendu bon.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Il a travaillé avec beaucoup dans sa... Quand il a eu sa boîte à lui, il a travaillé avec beaucoup de SaaS.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est bon. Pour leur branding, pour leur... Il y avait comme cette vision-là du UX. Puis c'est quelque chose qui a transposé. Puis là, il a appris à coder, genre dans les derniers mois, pour être sûr que son design n'est pas protégé, mais que son design est livré, uniforme, quand l'équipe va builder en dessous après. Oui, oui, oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je te fie.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est vraiment intense. Mais je ne comprenais pas la valeur de ça jusqu'à ce que... Jusqu'à récemment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Jusqu'à ce que tu shippes un produit dans les mains des users et que tu vois que...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, et puis, tu sais, nous, nos clients, c'est des marketers. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> qui veulent joindre des nanos avec l'ensemble. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> fait que si c'est lettre, c'est pas le fun.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Éditivement, ils n'auront pas le goût de revenir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, vite de moi-même, tu m'as dessiné deux personnages.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je n'ai pas parlé d'Alex.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Une fille de la Côte-Nord, bonne en ventre et en relations humaines. Un gars bon en design, en marketing et en UX. Il doit avoir une tête technique à quelque part. Ça, c'est Alex.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ça, c'est Alex.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis en hâte d'Alex.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est bon. Alex, qui a travaillé chez Unity, qui a eu aussi son studio de gaming.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, nice.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Les trois, c'est nos deuxièmes entreprises. Je te dirais que ça aide aussi sur la vitesse. Qui a travaillé chez Hayday. C'est Steve Desjardins. Oui, ça, c'était très drôle parce que Steve Desjardins est devenu un de mes aviseurs au début, puis après Observer sur notre board. C'est lui, early on, qui a dit « Je pense que j'ai la bonne personne pour vous, pour tout le côté tech. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On s'est échangé quelques courriels, moi et M. Desjardins, puis ça a tombé dans une craque. Tu lui referais un ping. J'aimerais ça l'interviewer. Merci. Vraiment. Ça, c'est une belle affaire. Parce que quand tu arrives pour lever un plus-ci-excuse, puis que t'es comme, on n'a jamais été en tech, ouais, mais on a tous eu une business, on a tous travaillé dans la tech, à notre certaine manière. Comment dire ? On est des second-time founders, même si c'est le first time qu'on raise, I guess.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À moins qu'il y en ait qui avaient...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Pas directement pour eux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pas directement, oui. OK, très cool. Ça, c'est le cérébaire, le chien à trois têtes.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Marie Mavneau, elle nous aide quand même pour tout ce qui est demandes de subventions et tout ça. Elle nous donne un coup de main encore là-dessus. C'est précieux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Parce qu'on est chanceux au Québec. On a beaucoup d'opportunités. Puis au Canada, avec les subs, quand tu prends le temps de te pencher là-dessus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais comment vous avez fait pour... On dirait que c'est tout le temps... Moi, j'en reçois souvent des questions sur « Comment tu fais pour rencontrer un beau co-fan ? » Herbo. un bon co-founder ou une bonne co-founder, comment tu fais pour t'assurer du fit puis genre mettre des balises au début de qui va avoir quoi, ça va être quoi les responsabilités, blablabla. L'espèce de co-founder découverte et co-founder fit, c'est quelque chose qui se teste, right ? Comment vous, vous vous êtes assuré que c'est bon de travailler ensemble ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Honnêtement, ça s'est fait de façon relative. Tu sais, d'emblée, on avait chacun nos carréables.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis on savait qu'on s'en allait tous à la même place. Puis on avait tous vraiment envie que ça marche. Puis on avait tous vraiment envie de mettre les heures. Puis je ne sais pas. Il y a quelque chose de magique d'en partir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vous connaissez déjà tous les trois ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Bien, moi et Nico, oui. Puis Alex, on l'a connu. Chaudement recommandé par quelqu'un que je trace avec ma vie, mettons. Ça, c'est sûr que ça aide.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La taille technique est arrivée. il y a un petit peu après, mettons, il nous faudrait une tête technique pour builder ça. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> mais genre, couple de mois après.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, oui, c'est ça que je comprends.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est cool. Je l'invitais tout le temps dans mes meetings stratégiques. J'étais comme, j'aimerais vraiment ça que tu m'aides à réfléchir à ça, réfléchir à ça. Puis à un moment donné, tu sais quoi, je pense que je suis vraiment bonne, puis je m'en viens. Puis là, j'étais comme, oh, le chat.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est trop. Tu sais,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est comme une responsabilité quand on te lâche l'enfer. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100 %.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mais en même temps, c'est le fun.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, absolument. Une question que j'aime poser, qu'est-ce qui est le plus... tough à propos de travailler avec toi ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Là, c'est ça, c'est super drôle parce que j'ai eu des questions d'avance, fait que j'ai demandé à mes co-founders. Premièrement, Alex est allé avec Claude avoir des grandes discussions pour...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Claude Lehigh, là. Ouais,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Claude Lehigh, qui a sorti que j'étais une super bonne vendeuse, énergétique, charismatique, que c'était bon pour le fundraise, mais que des fois, j'allais pas vouloir déplaire, fait que je vais pas compenser les clients et les investisseurs, peut-être avant autre chose. puis un des points que j'ai adoré il a dit aussi des fois tu nous garages des affaires à la dernière minute comme cette question pour demain ah wow ok mais ça c'est vrai il faut que je travaille là-dessus dans ma première business j'étais terrible tu sais j'avais un tas de process super long dans ma tête puis quand j'arrivais à l'équipe je leur vomissais ça comme si c'était normal qu'ils devraient tout comprendre mon chemin fait que J'avais tendance à demander de l'aide vraiment en dernière minute quand je voyais que je n'allais pas y arriver. Ça, c'est quelque chose à garder. Nico, il dit, c'est juste difficile d'avoir mon attention.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était un peu...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ça spinne. Ça spinne. Trop faite de snowboard. Quand on s'assoit, il faut que... Ton week-end, à moins qu'on soit en train de prendre un verre, ça ne m'intéresse pas full. Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis comme tout le temps...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je sais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> j'ai essayé de te compter ma fin de semaine tantôt, puis tu m'as crié après.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non, mais j'ai deux modes. Moi, je suis comme... J'ose ou genre je travaille.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bon.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je travaille. C'est pour ça que les RH aussi, là, je suis comme meilleure, mais...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je trouve ça trop drôle que ton CTO, co-founder Alex, il aille passer par Claude. On dirait que c'était juste une manière de mettre une distance. J'ai travaillé avec Claude. C'est l'AI aussi qui pense. Exactement.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis Nico, son AI s'appelle Bethany. Fait que là, je dis, il va falloir inviter Claude puis Bethany au partenariat.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a du monde à la messe. C'est très cool. J'ai le goût qu'on parle un petit peu plus de produits.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. Là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu sais, j'imagine que le canne va de créer un produit qui permet de mettre en relation des... qui veulent faire des Christy de Bonne campagnes pour leur brand avec des nano-influenceurs ou créateurs de contenu, les features sont infinies. En voulant dire, le nombre de plateformes qu'il y a, le type de contenu, le média, la grosseur d'entreprise, l'analytique, ça doit pouvoir builder Advitam International. Ma question, c'est, quel genre de questions vous vous posez pour... prioriser une feature versus améliorer ce que vous avez de façon existante. Parce que tu build vite au début, des fois, il y a des affaires un peu plus chambalant. Grosse question de produit.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> En fait, c'est sûr qu'on a des check-in de roadmap à chaque mois, puis d'essayer de voir si on prépare les bonnes choses, tout ça. Mais après, c'est de voir s'il y a un gap qu'on doit remplir dans les attentes du client, des clients existants. puis ce qu'on sert. Puis après ça, si je sors un nouveau feature X, combien de revenus de plus je suis capable d'aller chercher ? J'ai-tu comme au moins cinq clients que je sais que je peux upsell avec cette affaire-là ou que je peux aller chercher avec cette affaire-là ? On va en parler tantôt, mais le Search by AI, c'est un super bon exemple. Non seulement ça a bénéficié à nos clients actuels, mais ça m'a permis de closer des deals vraiment plus rapidement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, on peut en parler tout de suite. Je pense de Search by AI. Moi, je suis marketeur puis je représente une brand de skateboards. Mettons, une nouvelle brand de skateboards. Moi, je me log in sur Haylist puis là, j'imagine que j'ai un onboarding, etc. Je veux, I guess, dire on a une nouvelle brand de skate qui est faite en fibres de verre, whatever. Il faut que je trouve du monde qui fit avec ma brand. Que c'est... pas du monde, je ne sais pas comment dire, dangereux pour mon image de marque. Que c'est du monde, genre, qui sont dans ma démographique ou qui influencent ma démographique de clients. Comment je fais ? J'ai-tu, avec Search by AI, je suis rendu juste un beau slick, genre, de champ de recherche. Puis là, l'AI de Haylis me dit, Frank, pour ta brand de skate, A, B, C, D, E, check ça. C'est toujours ça ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Bien, on est rendu là, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Puis ça marche-tu bien ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. Point. Puis tu vois, avant, c'était juste l'image. Depuis une semaine, on a à Montréal de la localisation aussi. Je cherche du monde qui font du hiking au Québec. Puis là, ce qui est hot, c'est que parce qu'on est connecté à TikTok puis Meta, par l'API, puis que nos créateurs sont connectés à la plateforme, on a accès à leurs datas, même les stories. passer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très bien.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Fait que là, le AI va regarder dans l'image est-ce que je vois du monde qui font du hiking après ce que ces gens-là sont au Québec. Puis même si la personne elle n'a pas écrit hiking ou elle n'a pas écrit ni dans la caption ni tagué, bien ça sort. Fait que là, je te donne un exemple. Je parle d'une cliente dans le nord des États-Unis. Elle fait des vitamines haut de gamme, genre super chères pour les enfants. Puis là, je jase avec puis je suis comme mais c'est quoi ton persona ? À qui tu t'adresses ? Puis là, elle dit bien moi, ma cliente idéale, elle suit Gwyneth Paltrow, puis elle fait son bouillon de poulet maison pour le collagène.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> je suis comme, oh mon Dieu, elle va scraper mon affaire, tu sais, ça marchera jamais, genre, là, je suis comme en démo, puis je suis comme, oh non ! Tu sais, moi, j'ai du bouillon de poulet, j'ai du collagène que j'achète au Costco, parce que, tu sais, j'ai pas le temps de... Tu me comprends, j'ai ça... J'ai pas le temps de faire cuire des os de poulet, là, on s'entend-tu, là ? Fait que là, je suis comme, OK, là, genre, ça, c'est crazy, là, je vais jamais l'aider ça. Et là, bang ! chez des filles en train de faire leur bouillon. de poulet pour le boire en maison pour boire du collagène. Puis là, j'ai fait brouh ! Puis la cliente, elle a comme signé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis tu sais, je peux même aller voir un brand puis retrouver le logo. Je suis allée voir un brand en disant, voici cinq créateurs qui portent des chandails. Ils n'ont pas tagué. Puis eux autres aussi ont signé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est que dans le fond, la manière que tu parses, que tu analyses tout le contenu avec les Large Language Models et tout ça, ça te permet de Merci. De trouver plus de détails, plus de richesses dans le contenu textuel, dans le contenu visuel, audio. Puis là, toi, tu resurfaces ça à des marquateurs, puis tu sais qu'il y a du potentiel d'influence. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> je peux aller trouver exactement. Puis tu sais, juste avec nos 200 filtres, on a une compagnie, l'autre fois, ils cherchaient 10 TikTokers avec des pellicules. J'en avais 200, puis je le sais en 3 secondes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des pellicules ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui ! Puis du monde qui sont game de parler de leurs pellicules en ligne. Excuse-moi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des TikTokers avec des pellicules. Ça va être ça le titre de l'épisode. mais euh OK, très cool. Puis, avant, c'était plus déterministe, plus bouléen, le search, c'est genre la personne, sa location.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> On a encore tous ces filtres-là. C'est ça. Mais on peut aller plus vite. Puis, tu sais, l'autre fois, on cherchait du monde qui aime la danse en ligne, country, parce que pendant l'été, le quartier 10-30 avait une programmation estivale avec des soirées salsa, des soirées danse en ligne. On a trouvé full de monde qui danse du country, qui ont 25 ans et qui sont cool. Fait que là, on a pu puller ces influenceurs-là, les envoyer là-bas. Eux, ils ont vu de l'attraction sur leur site web, sur leurs réseaux sociaux, en gens qui se sont déplacés pour les activités, tu sais. Puis c'est rapide,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> là. c'est vraiment All right, folks, un petit shout-out à Missive, partenaire produit SaaSpassese. Missive, c'est un email client multijoueur qui réinvente la boîte courriel pour aider les équipes à mieux communiquer et collaborer. Il y a au-dessus de 3500 entreprises à travers 75 pays qui leur font confiance, dont SaaSpassese, et un paquet de SaaS. Donc, check them out sur SaaSpassee.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec Phil Lehoux, le co-founder, sur ce qui s'en vient pour Missive. OK, de retour au pod. Il y a une des questions que je ne t'avais même pas mis dans le prep. et je me sentirais mal de ne pas la poser parce que c'est un beau défi produit. C'est un peu un « two-sided marketplace » « hey list » . Je ne veux pas...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> On est en train d'évoluer, je te dirais. On a commencé comme ça, mais on est en évolution.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. À cause que c'est tough ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> À cause que l'opportunité n'est pas là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Tu peux-tu m'en parler plus ou on est comme plus dans des eaux...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> En fait, le modèle va continuer d'évoluer et je... Faire du pouce là-dessus, entamant ta question sur c'est quoi qu'on veut tester l'année prochaine.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> On veut tester de tuer la recherche pour le client. Que le client ne fasse plus de recherche.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, je te file. Je rentre, j'explique qui, boum.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. Genre. Oui. Oui, puis voici ce que je veux atteindre comme objectif, boum. Pas, elle a l'air cool, j'aimerais être son amie, donc je vais la choisir. C'est parce qu'il y a tellement de biais quand les gens choisissent les profils. Je ne sais pas pourquoi, mais elle, je l'aime vraiment, mais elle, je l'aime moins. Puis dans la même équipe d'un brand, ils n'auront pas tous les mêmes goûts.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Wow, OK, c'est fucked up, ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mais tout le monde ne sera pas prêt à embarquer là-dedans tout de suite. Je sais d'emblée qu'il y a des clients qui signent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ma question, le fond de ma question, c'était, les créateurs de contenu auxquels je peux avoir accès via Heylist, est-ce qu'ils doivent absolument, eux, de leur côté, s'être inscrits à Heylist, d'avoir été un peu vêté par... ton équipe, ton produit, avant d'être mis en relation.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, il y a ça. Fait qu'on a une base, mais après, on a un engin qui s'appelle Discovery, qui lui donne accès à 50 millions de créateurs dans le monde. Fait que tu peux aller shopper dans ce pool-là puis inviter ces gens-là à joindre aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah, c'est bon. Fait que tu...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> On a les deux. On a la communauté connectée puis on a...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu stimules le supply en montrant... En montrant une partie du supply qui n'est pas encore officiellement dans ton supply, mais que la demande peut lui dire, hé, viens-donc là-dedans. Exactement. Est-ce que c'est tout tough de venir comme « hey list vetted » maintenant ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non, ben non. On active les gens à partir de 1000 abonnés. OK, c'est ça. C'est ça la barrière à l'entrée.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La nano barrière. Oui, nano.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Il y a quand même des micros qui se joignent à la plateforme aussi. Je te dirais jusqu'à… nano, c'est entre 1000 et 10 000, mais de 10 000 à 50 000, il y a des gens qui ont joint aussi, puis qui sont contents de faire des collabs, soit en échange de produits ou… en étant payés. Les deux sont possibles.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi la thèse de pourquoi c'est mostly nano puis micro qui est regroupé dans Haylist versus, mettons, plus que ça, je ne sais pas ce que c'est.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> L'idée, c'est que si tu fais affaire avec des célébrités, tu n'en activeras pas 100 à la fois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis nous, on est vraiment là pour aider les brands à activer Atikel. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est bon.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis 84 % des créateurs, c'est des micros ou des nano. Puis personne c'est donné le trouble de structurer cette industrie-là encore. Puis de l'autre côté, les marketeurs, c'est ce qu'ils veulent de plus en plus. Puis tu sais, on le voit quand on a des discussions avec des clients enterprise, ils ont tout le tech-sac pour les autres formats. Mais celui-là, nous, on arrive à rentrer dans les conversations.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis c'est quoi l'incentive pour moi comme créateur de contenu, mettons ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu reçois de l'argent, tu reçois des cadeaux. Ça devient un side-gag si tu veux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis tu as ton dashboard, on t'apprend, on t'aide.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, ah oui ? Oui, bien oui. Genre ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> tips and tricks, on crée du contenu pour nos créateurs. T'en fais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> toi ? T'es-tu dans le contenu, des fois ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non ? T'es finie,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> ça ? Non, mais moi, je crée du contenu pour développer des affaires. Oui, c'est ça. Je vais faire des ventes puis lever du cash. Non, mais là, c'est drôle parce que j'ai reçu une opportunité de faire ma première campagne comme influenceuse.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah ouais ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ouais. Puis c'est une agence qui m'a approchée à cause de ma communauté LinkedIn.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Cool.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est-tu québécois ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Euh non. Ils sont à Toronto.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool. Peux-tu m'en parler ? En fait,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est une campagne pour le cancer du sein. C'est du awareness pour une cause.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, je comprends.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Là, je me prête au jeu de le faire de mon côté. Je me souhaite offrir souvent des collaborations sur LinkedIn pour des produits, mais je veux pas. Tu sais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je l'avais fait.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ah, pour vrai ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai été influenceur.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Pour vrai ? C'est parce que c'était des produits que je connaissais pas vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, c'était...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Faut que ça fitte, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Attends un peu. C'est un d'autre qui a une agence. Ah, man. Je pense que c'est Pilote, Copilote. Fuck. Je m'en rappelle plus d'autres. Je suis tellement désolé. Un français, Il y avait un de ses clients qui s'était Info...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, Info Bref.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, pas Info Bref, je m'en rends compte. Les Affaires. OK. Puis Les Affaires sortait une nouvelle plateforme numérique.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis de publicité. Puis là, il disait genre, « Hey, on pogne des genres de B2B influencers sur LinkedIn, des petits. Tu veux-tu faire partie ? Voici tel autre dude qui a déjà fait ça. » Puis je suis là, « What ? Hein ? C'est quoi ça ? » Puis, « Ah, bien, je l'ai fait, man. » Puis j'étais là, « Man, c'est genre... » couple de 1000$, pis je veux dire, c'est pas trop compliqué, là, tu sais, pour moi. C'est sûr que tu te dis tout le temps c'est pas trop compliqué, mais comme, OK, voici un brief des affaires qu'il faudrait pas que tu dises, ou des affaires qu'il faudrait que tu dises, il faudrait qu'on review ton contenu avant telle date, il faudrait que tu le postes au moins cette semaine-là. Fait que là, après, t'es comme, moi, actually, ça m'a pris un peu plus de temps que je pensais pour cette, mettons, 1000 quelques piastres-là. Mais ça, je sais pas, ça a quand même bien résonné, c'était pertinent. Je ferais peut-être pas ça à temps plein, mais c'était... Intéressante expérience.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Des fois, tu peux le faire avec des choses qui t'intéressent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On a fait une pub pour SaaSpasse sur les affaires. C'est vrai que j'ai angouille depuis tantôt. Je suis comme, c'était-tu vraiment les affaires ? Je pense que oui. Anyway, on va le couper. Mais c'est bon que tu le fasses, je pense, parce que tu vas te mettre dans les choses d'un paquet de users. Ah,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> complètement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right. Parlant de vie privée versus... Créer du contenu en ligne. En fait, on n'a pas parlé de vie privée. On s'apprête à parler de vie privée. Ma question, c'est ça. C'est comment tu fais pour tracer une ligne entre ce que tu te permets de partager en ligne, que ce soit comme founder ou comme influenceur ou whatever, versus ce que tu gardes un peu comme pour toi. Puis j'ai de la misère, moi, avec ça. Puis on dirait que mon thinking change pour différentes raisons. Fait que je suis curieux de t'entendre là-dessus.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Bien, tu sais, je pense que la visibilité, ça vient comme avec une responsabilité, nous.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Moi, ce que j'entends souvent, c'est des filles qui me disent « Oh my God, je te vois partout. Comment tu fais ta vie à l'âge de 100 ans ? Comment tu fais pour être tout le temps partie en voyage, dans les événements ? » Tout a l'air tellement de bien aller. Je leur dis tout le temps rien. Je braille en boule dans mon lit des fois. Je capote moi aussi. Je fais attention sur LinkedIn de partager des affaires des fois quand c'est comme... Des expériences où j'ai appris quelque chose, mais qui était peut-être moins le fun. Mais des fois, j'étais carrée de me voir. Comme Simone, mettons, ils ont l'impression qu'ils me voient tout le temps. Ils sont tout tannés, eux autres aussi. Ça vient aussi avec le fait qu'il n'y a pas tant de filles en tech aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, intéressant.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> J'ai été juge au premier événement,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> SaaSpasse au Pitch Party.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Au Pitch Party, je pense que si j'avais été un gars, je n'aurais peut-être pas été votre premier choix. tu sais je n'ai juste Je ne te mets pas under the spot.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je peux l'assumer et te dire que c'est sûr qu'on voulait une femme. C'est ça, merci.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ça m'est arrivé aussi des fois en meeting d'essayer de pousser Nico. Ils sont comme, ah, mais toi. Je suis comme, OK, mais dites-moi si vous voulez une fille, je vais y aller. Parce que ça, je prends la responsabilité qu'on soit plus visible. Ça vient à... J'avais plein d'engagement avant. Avant, je donnais des conférences non-stop. J'enseignais à l'école des dirigeants. J'enseignais à l'Institut de leadership. À un moment donné, je me suis dit que c'était une carrière de retraité. C'est pas ça que je veux faire. Je suis partie de la compagnie A-List. Je me retrouve encore avec plein d'opportunités. J'ai mes critères de sélection. C'est-tu en tech ? Ça donne-tu une bonne image pour inspirer d'autres mondes, des filles ? Est-ce que j'ai de la valeur ajoutée ? Sinon, il y a plein d'affaires aussi. La frontière entre ma vie privée, je n'ai plus vraiment de vie. C'est ce qu'on en parle. C'est un jour que je travaille. comme je vois pas vraiment mes amis. Puis c'est mon choix, c'est un coup à donner. Mais moi, ma vie et ma job ont toujours été super entrelancées.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'as des enfants ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, j'ai deux enfants.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'es-tu capable de débrancher, déconnecter, être dans le moment présent ? C'est-tu tough genre ça ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, mais en même temps, moi j'adore travailler. Je suis très psy de ma job, je suis tout en train d'apprendre, j'ai des idées. Fait que, tu sais, c'est comme... Moi, j'aime pas ça aller au spa, là, dans l'eau bouillante des autres personnes, là. Tu sais, genre, j'ai de la misère à me détendre, en général. Fait que, tu sais, avec mes enfants, je suis capable de m'asseoir puis de jaser. Puis, j'y couche quasiment tous les soirs puis ça rend du grand, là. C'est comme weird que je prenne encore le temps de, comme, découcher, là, mais c'est là qu'ils me comptent toutes leurs affaires. Puis, c'est drôle parce que, à matin, je savais que je venais ici puis il y avait eu la question de mes co-founders. Tu sais, qu'est-ce Qu'est-ce que vous trouvez... Vous aimez moins maman, puis qu'est-ce que vous aimez le plus ? Fait que là, ma grande de 11 ans qui est tout de suite, elle dit « Ah, mais maman, toi, tu sais, ce que j'aime moins, c'est que tu travailles tout le temps. Mais ce que j'aime beaucoup, c'est comme je suis fière de toi, tu sais, tu fais plein de choses. » Puis elle était comme super cute. Puis là, mon autre qui est plus jeune, elle dit « Qu'est-ce que j'aime pas de toi ? » Ben, tu sais, que tu travailles beaucoup. mais ce que j'aime de toi c'est que t'es pas sévère quand j'arrête pas là à un moment donné tu dis toujours oui pis j'étais comme fuck Fait que finalement, le highlight de mon enfance, c'est que je suis liée par plier. C'est malade, hein ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas ça, c'est vrai.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, mais non, j'arrive à passer ça avec eux autres. Je me sens zéro coupable, en fait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, mais c'est correct. Il n'y a pas de jugement built-in dans ma question. C'est juste vraiment intéressant de comprendre comment le monde réussit à faire ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> J'ai de l'aide, je veux dire. J'ai un réseau de support incroyable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, OK. Parce que moi, il y a eu des... SaaSpasse, on s'entend. Ce n'est pas un rocket ship qu'on veut amener. Dans la stratosphère, je suis financé par du VC avec l'hyper-croissance, méga-pression, c'est une petite business indépendante. Je travaille comme un chien quand même. Il y a des mois que je me dis, je ne sais pas comment je ferais si j'avais des flots.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu t'arrangerais. Les entrepreneurs, il y a-tu quelqu'un qui est capable d'aller chez le dentiste un mardi après-midi à part nous autres ? C'est sûr qu'on trahit dimanche matin.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je viens de me casser une dent. Pour vrai ? J'ai tellement le couteau dans les dents que j'en ai cassé une.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est ça. Mais ça vient avec une flexibilité aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, t'as raison. Je spirale des fois peut-être. Quand t'es fatigué, genre, tout a l'air plus gros, tout a l'air d'une montagne. Fait que là, t'es comme, je serais jamais capable de faire ça. Mais si je regarde la quantité d'affaires que j'ai faites dans ma vie, je me serais dit, je serais jamais capable de faire ça. Tout fait pareil.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est ça. Il y a des choses que tu fais aujourd'hui que ça ne t'entendra plus de faire rendu là. Puis tu vas juste faire des trades.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. All right. Côté médias sociaux ou juste... présence en ligne en général, d'un point de vue de compagnie qui essaie d'avoir la plus grande présence en ligne, pas la plus grande, la plus efficace présence en ligne, est-ce que tu suggères de façon générale d'aller plus sur un canal ou de diviser tes efforts à travers multi-canaux ? Mettons juste un IG ou un mix and match de social media ou d'autres choses.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je pense que la première affaire à faire, c'est de comprendre ton audience, que tu rejoins d'où. C'est en B2B avec des... chauffeur de truck, ce serait peut-être pas LinkedIn. Ils n'ont peut-être pas de profit. Je fais des grosses caricatures, mais c'est de comprendre ça, puis après, c'est de faire des tests. De dire, on va aller all-in sur TikTok pendant un mois. Ça lève-tu ? Non, on le tue. On va aller sur IG. Après, tu peux avoir des audiences différentes. Tu peux découper tes personas par audience. Tu rejoins X, c'est peut-être via TikTok, puis Y. c'est via Instagram. C'est une chose à faire, mais je pense qu'au tester des affaires, mais d'aller tout essayer en même temps au début, je ne pense pas à équipe petite, je ne pense pas que c'est top.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est ça, la clé dans ce que tu as dit, c'est un peu, mettons, TikTok un mois ou X un mois all-in. Genre, j'essaie pour vrai. Parce que si tu essaies les médias sociaux pendant un mois,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est comme... Oui, puis tu sais, ça prend de la récurrence, puis ça prend du contenu intéressant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis d'un point de vue personnel, même chose.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Moi, je dirais...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour par brand perso.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je choisis la plateforme où vous avez le plus de fun.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. Tu sais, mon TikTok, je n'ai pas le temps de faire des montages, des danses, des vidéos. Ma fille de 11 ans avait comme ma coach, puis j'en crée tout mon contenu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bon.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est vraiment... Mais tu sais, sur LinkedIn, c'est mon fil de nouvelles. Je suis tout le temps en train de scroller, lire les articles, regarder qu'est-ce qui se passe. Je ne suis pas du tout sur X. Pour moi, ça va être plus naturel d'alimenter ma communauté là si j'ai un intérêt à passer du temps là. À l'instant, je suis là, mais genre, j'ai 2000 abonnés, puis je regarde ce qui se passe par rapport à ma job, à mon milieu, mais je pense que personnellement, c'est la plateforme sur laquelle vous passez plus de temps naturellement par intérêt, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, je pense aussi que le type de contenu que tu crées, dépendamment du canal ou de la plateforme, ça varie, puis si tu n'as pas... le réflexe ou les skills un petit peu naturels de, mettons, vidéo.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À moins que ça t'intéresse, parce que tu trouves ça le fun d'apprendre. Oui. Tu sais, LinkedIn, le ratio, mettons, skills que ça te prend pour poster là-dessus versus reach que tu as, c'est pas pour rien qu'il y a plein de founders, plein d'investors qui, genre, se créent leur brand là-dessus. C'est genre, tu as quand même facilement pas mal de reach avec pas besoin de faire une pièce, une, voyons. Une pièce d'art, une masterpiece. Quand même. Il y en a-tu un, quand même, de l'acquisition que vous avez décidé de tuer pour Haylist ? Quelque chose que vous avez essayé qui n'a pas marché ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Au début, ça c'est drôle, au début, quand on a eu l'argent, tout d'un coup, on avait un budget marketing. Moi, je n'ai jamais eu ça de ma vie. J'ai tout le temps délégué les budgets marketing de mes clients, mais je n'en ai jamais eu pour moi. On était comme, OK, on fait quoi ? On a dépensé quand même en Google Ads. Honnêtement, en plus, prêchant pour notre paroisse, finalement, on a activé des créateurs avec notre gear. C'était un fou le marché. Très cool. On a fait du marketing dans les Frances, mais on a gardé un peu de Google Ads pour le référencement puis s'assurer qu'on sort quand même, qu'on ne soit pas complètement absent. Mais tu vois, c'est quelque chose qu'on a comme laissé tomber. Nous, notre place, c'est genre SEO, tout ce qui crée du contenu intéressant pour les brands, pour les créateurs, tout ce qui est aussi d'être répertorié dans les chat GPT de ce monde. Il existe des tip and tricks à ce temps-là. pour que, tu sais, ça nous arrive de plus en plus dans les demandes de démo, comment avez-vous entendu parler de nous,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tchadjipiti ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ça se travaille dans le back-end. C'est dans le PR. Je viens de ce monde-là, pour moi, c'est facile de dire, OK, ça, c'est une grosse nouvelle, on va la lancer, puis de là, toutes les conférences, le talk leadership, que des fois, ça demande beaucoup d'énergie, mais en même temps, ça me permet de rencontrer du monde, comme toi. Tu passes un bon moment que c'est comme un break dans ma semaine.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, bon, parfait. Parce que moi, je travaille. Moi, je taire le job en ce moment.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, c'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, c'est vraiment cool, je pense. Puis, clairement, tu le fais bien. Tu sais, le rayonnement, genre. Tu as une belle portée. Puis, tu es naturel. Tu es authentique. Je pense que tu prêches pour ta paroisse, of course. Mais comme, je ne sais pas, quand tu vois du monde comme toi builder une compagnie, puis du contenu, puis une présence en ligne. C'est inspirant de faire confiance au produit parce que c'est ça le résultat. Ça ne me tente pas du tout d'être avec du monde qui sont capables de jouer cette game-là sans que ce soit cringe ou que ce soit lourd. Je dérape un petit peu.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Des fois, j'ai peur que ce soit over the top. Des fois, même, je me dis, mes investisseurs vont-ils penser que je ne travaille pas ? Je suis pas sur un panneau. C'est parce que des fois, c'est des événements séparés. Je ne sais pas, un poste de ci, un poste de ça, c'est comme si...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu ne suis jamais en train de regarder Excel. Non, je regarde vite en crème. Mais tu comprends ce que je veux dire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vraiment, mais je ne pense pas. Parce que moi,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> je me méfie du monde qu'on voit trop tout le temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je ne sais pas, pas que je me méfie d'eux autres, mais je veux dire, pour la crédibilité, je ne sais pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est juste que c'est un monstre dont l'appétit ne termine jamais. Le média, là. que ce soit pour ta marque perso de créateur de contenu ou pour ta compagnie la nouveauté la fraîcheur du contenu il faut tout le temps que tu en refasses le banger que tu vas faire un mardi le jeudi, tout le monde s'en calisse tout le monde l'a oublié des fois tu mets du temps du souci, du love dans ce que tu crées mais ça reste, la majorité du monde va faire ça avec Merci. scroller puis le voir, genre, 0.5. Des fois,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est insignifiant ce qu'on fait, puis là, tout d'un coup, tout le monde... C'est difficile à apprécier. C'est pour ça que ça prend de la récurrence.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact. Exact. Mais tu peux te brûler si t'as pas une hygiène ou un rythme ou une régularité. La régularité dont tu parles, c'est pas d'être... Tu peux tout le temps faire plus du contenu, mais tu vas te brûler, peut-être que le monde va être tanné ou tu vas avoir des diminishing returns. Mais moi, des fois, je la sens, c'est un petit... de pression-là, puis là, je m'ouvre, je vois une couple de posts passer sur LinkedIn, que c'est soit des founders ou du monde sharp, puis je suis comme, c'est bon, c'est vraiment bon cette affaire-là, puis j'en ai des histoires similaires où je serais capable de parler de ce sujet-là mieux, je connais telle personne que je peux en nous... Puis là, je me dis, ça fait une semaine que je n'ai pas posté. Eux autres, ils sont...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Moi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> il faut que je build la brand de François et de SaaSpasse parce que le média, c'est ce que je vends. Puis l'attention, c'est une des parties de ce que je vends. Puis là, ça fait une semaine que je n'ai pas posté sur LinkedIn. Ce n'est pas dur pour moi de poster sur LinkedIn. Je ne vais pas trop me penser bon, mais je suis bon. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est qu'en même temps, je trouve qu'en attendant, puis j'ai la même réflexion que toi des fois. Je suis vraiment dans le jeu. Puis je suis comme, mais c'est fait justement, je n'ai rien fait. Sauf qu'en même temps, je trouve que d'attendre d'avoir quelque chose de vraiment le fun à dire ou à partager des fois... vaut mieux que repartager quelque chose qui est moins intéressant. Je ne sais pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu ne l'avais plus après la conférence. Tu n'en pouvais plus. J'ai fait un appel à tous de créer du contenu ce jour-là qui je pense a été très entendu. C'est un peu de mal. Je n'en pouvais plus. J'essayais de liker tous les enfants et je voulais me chaper.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est sick. C'est sick. C'est juste que... Mettons que tu prends un jujube, t'es comme, oh my god, explosion de saveur, mes papilles capotent. Mais quand tu passes à travers le sac de Sweet Sixteen, t'es comme, à la fin, t'es comme, ça me fait plus grand-chose. C'est fucked up parce que t'es comme, c'est du love multiplié de plein de monde pis t'es content. Mais à un moment donné, ça devient mécanique, genre, lier l'affaire, check la photo, like, comment. T'es comme même plus, t'engages plus.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je comprends.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais t'sais, c'est net positif. On a eu crissement du reach cette fois-là, puis du love. Je suis vraiment content. Mais pour ma relation personnelle avec, moi, j'ai limité ça à LinkedIn, by the way. Je ne fais plus rien d'autre. Insta n'est pas sur mon cell. Facebook n'est pas sur mon cell. Pas sur ton cell,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> X n'est plus sur mon cell le long temps été. J'ai essayé de me builder un peu un following sur X, mais on dirait que tu tombes vite dans des lignes de... C'est peut-être mon algo de cynisme, de toxique, de genre « Ah, c'est-tu que ça m'énerve ? » de pseudo-intellectualisation. Ouais, de polarisation. Puis je suis comme « Ah, c'est-tu que ça m'énerve ? » Fait que là, je veux plus être sur la plateforme. Alors que LinkedIn, c'est genre les downsides, c'est genre tu pognes du cringe de temps en temps. Ou genre du corpo beige, tu sais, beige. C'est genre « Man, ça a rien fait que je l'ai ça. » Ça m'a pas fait ni chaud ni froid. Je suis comme « Alright, move on. » Fait que tu sais, c'est comme Je ne sais pas. On dirait que l'impact négatif est moins fort. Puis de temps en temps, il y a des bangers. C'est comme, oh, Chris, man, ils ont « raise it all around » puis ils comptent un peu le store. C'est comme, oh, nice. Ah oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> il y a des trucs inspirants, c'est clair.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je m'en porte, là. Il y a une trend qui est anti tout ce qu'on est en train de dire là puis un petit peu, I guess, anti le courant que tu surfes avec Haylist qui est la trend offline, right ? Fait que tu as de plus en plus... gens influents ou genre de gens qui ont eu du succès, que le nouveau luxe pour eux, c'est un petit peu d'être offline. Ou des gens mettons qu'ils considèrent que leur santé mentale et physique est en péril quand ils sont trop sur les médias sociaux, fait qu'ils décident d'être offline. Fait que t'as des affaires genre des dumb phones, le monde est bien riche, il y en a qui n'ont pas de phone, littéralement.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ils ont 42 assistants,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> l'ordi qui a le téléphone. Exactement. T'as les digital detox. qu'on entend de plus en plus parler, les brick phones que tu peux genre, pendant un bout, barrer un paquet d'affaires sur ton téléphone. Fait que cette trend au offline-là, comment tu la perçois d'un point de vue de founder avec Halis pis juste perso peut-être ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ben moi je trouve ça super. C'est dans le sens que je pense que dans tout, il y a une balance qui est personnelle à chacun à aller chercher, tu sais. Moi personnellement, je me lève super tôt avant mes enfants pis j'essaie à part pour ma méditation qui est comme une app là. Qu'est-ce que tu lis ? Inner Now, qui est l'ancien Chopra. Ah ouais ? Ça fait 4 ans que chaque matin, je dépack. Des fois, je me réveille, j'ai une boule dans le ventre, j'ai mal au cœur, puis je fais mon 10 minutes, puis je suis comme, I got it. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> même fois, je recasse, insane.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis cette heure-là, j'essaie de ne pas toucher à mon téléphone, je ne prends pas mes courriels. C'est vraiment mon reset time. Genre, je lis un peu, j'écris des affaires. S'il faut que je me sors des affaires de la tête, je vais le faire, mais je fais comme la première heure de ma journée, comme refus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Déconnectée. C'est très hot.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Avant, je n'avais pas de celles dans ma chambre le soir, mais là, je suis comme, je mérite un épisode Netflix. Je ne réussis pas, mais j'admire des fois où je vais prendre une marche ou je vais faire des courses, puis j'avertis ma famille, genre, je ne prends pas mon téléphone. Mais c'est nouveau que je fais ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est très hot, je trouve.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tu sais, ça fait vrai. Je parle d'une heure. Comme ça fait vraiment du bien. Fait que je comprends que les gens cravent des moments de déconnexion total.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense que la manière que tu l'as amené, c'est genre doser, équilibrer. Ça n'a pas besoin d'être total. C'est-à-dire que tu peux être offline, temporairement, spontanément, ponctuellement, je peux quand même dire.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, puis au niveau de mon industrie et ce qu'on fait, on a fait un petit déjeuner l'autre fois pour les marketeurs à notre bureau. Puis on a plein de créateurs qui étaient comme « Comment, on peut-tu venir ? » Le monde crave des... de rencontrer les autres en personne. Tu l'as vu à ta conférence, les gens étaient tellement contents de se voir. Mais après, ils vont continuer de se suivre en ligne, ils vont se donner des nouvelles, ils vont s'inspirer. Fait que de faire des touchpoints en personne sans tech, ça veut pas dire que ça va tuer la tech. Au contraire, je trouve que ça build du relationship que t'as plus envie encore après de savoir qu'est-ce qui se passe pour les autres.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment intéressant ça. Puis je pense qu'une des manières de solidifier ton audience comme créateur de contenu, c'est justement d'avoir des trucs Merci. dans le monde des atomes, des vrais trucs dans le monde physique. Je pense que des vraies faces, des vrais serrements de mains, le poignet de main, ça renforcit les relations. Puis après ça... Mais ce n'est pas tout le monde qui peut se le permettre. Mettons que tu as une audience méga distribuée, tu ne peux pas faire un local meet-up. Mais moi, en ayant une audience nichée, hyper nichée du Québec, c'était dans mon plan, jour 1, c'est sûr qu'il va y avoir des live pods, un moment donné, il va y avoir une conférence. Il va y avoir des get-together physiques pour que, justement, il y ait des relations plus profondes qui se buildent que juste les likes and comments.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, puis c'est là que tu vas à la rencontre de ton audience et que là, tu as du feedback authentique. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est vrai.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Tout ça, c'est comme...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, je pogne toujours en deux minutes quand le monde me donne des compliments ou même du feedback constructif en vrai parce que je suis comme, la majorité du temps, vous êtes une métrique dans un dashboard puis je stoke quand ça va un peu plus haut, quand ça descend un mois, je suis off, je me compare à d'autres. Mais c'est du vrai monde aussi. C'est ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mettons sur les gens que tu rejoins, il y a plein de monde qui ne like pas, qui ne commente pas. Moi, le nombre de fois où quelqu'un me dit, ah ouais, quand t'as fait... t'as fait ça ou t'as dit ça en ligne. » Dans ma tête, je suis comme « Hein ? T'as vu ça passer ? » À chaque fois, je suis comme « Hein ? »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais il y a du monde qui me dit « Geneviève Tanguy, pendant que je vais en Ventures, on a fait un premier call ensemble. » Là, il y a un jeune analyste dans ma gang qui me dit « Voyons, Gene, pourquoi t'es pas si SaaSpasse ? Pourquoi t'as pas écouté si SaaSpasse ? » Elle dit « Je sais pas si tu le sais, mais tous les jeunes t'écoutent. » C'est bien sick.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mais t'en fais-tu une bonne ? M. le maire, je suis avec ma cousine et dans le même démin. Oui. Puis, elle habite encore sa côte. Non, mais son entreprise est internationale en construction.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Chris Let's Go.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Elle est malade, là. Mirka Boudreau. On te salue. Mais elle, elle m'invite tout le temps dans ses cocktails en ville quand elle vient ici. Genre, des affaires de mine, de ferroviaire. Puis là, moi, je ris parce que, tu sais, déjà que j'arrivais de la mode, puis là, j'étais en tech, puis j'ai pogné mon deux minutes de pizza fret. Puis là, j'arrive dans ses affaires de mine. Et je ne sais pas de quoi on parle, mais il y a Benoît de... J'oublie son nom de famille. Mais genre, il te suit religieusement. Lui, il est dans l'équipement. OK. Oui, puis il est en région. Il n'est pas à Québec. Il est à l'extérieur. Puis il écoute religieusement tous tes épisodes. Il n'est pas en tech, mais ça l'allume, ça l'intéresse. Ah, c'est hot, même.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que tu sais...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> T'es fine. Non, mais c'est vrai. Des fois, il ne faut pas sous-estimer le nombre de gens qu'on peut toucher puis inspirer,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu sais. Oui. Non, mais tu as raison. C'est un beau rappel. Mais là, il ne faut pas trop qu'on parle à moi, parce que sinon, je vais être... Oui, t'es gêné. Ben,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est pas gênant,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> juste, je vais quand même... Je veux faire ma job de host, puis parler de toi, puis ton histoire. OK. Par rapport à l'AI, on en a parlé d'un point de vue produit. Vous avez une belle feature qui s'appelle Search by AI. Je suis curieux, par contre, de savoir, dans vos opérations chez Halis, que ce soit ton day-to-day ou celui de l'équipe, est-ce que l'AI joue un rôle ? Y a-t-il des workflows, des outils que tu peux me parler un peu maintenant ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui. En fait, c'est sûr que du côté de tout ce qui est développement de produits, le code, les équipes tech, Eux sont ultra sévilles. C'est comme naturel pour eux. Je te dirais que dans le reste de l'équipe, tout ça, on a testé des choses. On utilise certaines choses. Mais je te dirais un exemple, les messages automatisés sur LinkedIn. Il y a eu un moment, ça fonctionnait super bien. Puis aujourd'hui, il y en a tellement que c'est comme on est retourné à envoyer des messages nous-mêmes, personnalisés.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Wow. Oui. Quand tu dis message, c'est, excuse-moi, le messaging, genre les DMs, ou tu parles de les comments ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Les DMs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les DMs. OK, vous aviez un tool qui vous a aidé à...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, ça, à l'époque, ça m'a permis de outreach beaucoup, beaucoup de marques. Ah, c'est bon, je te fie. Oui. Puis là, maintenant, on le fait plus de façon crafty, one-on-one, sur nos targets vraiment hot, je te dirais. OK. Puis, toutes les... messagerie de courriel automatique aussi. On utilise HubSpot, mais dans une certaine mesure, c'est comme si dans la vente puis le service, il y a toujours besoin d'une certaine composante humaine quand même. Sinon, ça ne marche pas. On le sait, quand on met le courriel, on flashe par jour parce qu'on voit bien que... Si tu peux te désabonner de mon courriel, si tu ne me l'as pas écrit. On s'entend-tu ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai une des affaires. Tu sais,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> à l'accord par là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> moi j'ai une infolette pis il y a du monde qui unsubscribe tout le temps c'est juste normal tu prends ça personnel ? non, vraiment pas parce que moi je suis un master unsubscriber genre il s'agit que je sois dans une mauvaise passe ou que je sois fatigué ou que tu fasses un email genre que je trouve plate parce que mon inbox est tellement pollué que genre je me dis qu'il faut que je le protège, je protège mon attention fait que je suis comme On subscribe, SaaSpasse good job. Ça veut dire que le monde qui va en lire, ça les intéresse, puis toi, à la limite, ça te gossait. J'ai pas besoin d'être dans ta tête. Mais je m'en retiens parce que dans Beehive, dans mon software, je peux tout aller voir qui qui a un subscribe, quand.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Moi, je fais ça avec mon newsletter d'Investor.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu le fais ? Non,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> mais tout,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est pas pareil. Investor. Non,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> mais je le fais ça au début. Puis là, j'étais comme la croise en ville pour ne pas la nommer la personne. Faites comme A.L.A. et abonnez-vous à sa chaine. sac de ce que je suis en train de vendre. Elle ne me supporte même pas. Je suis comme,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> faut le dire.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Les dernières fois, je ne le demande plus. Je suis en science.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, je ne veux pas checker justement parce que je suis comme, ça leur appartient. Je veux écrire pour une vague audience, mais je ne veux pas écrire pour du vrai monde.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Imagine-toi à quel point les VCs en reçoivent des newsletters. Je veux dire, s'ils ne le feront pas, le deal est correct. Je débarque, mais je suis comme, je prends ça personnel. C'est vraiment bien ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu as parlé de VC un petit peu, j'ai le goût qu'on parle de la Pre-Seed. La Pre-Seed, c'était 1,6 million. Ça fait roughly une année et demie que vous avez closé ça. Qu'est-ce qui, à ce stade-là, est le plus gros argument ou la chose la plus convaincante pour aller chercher des chèques, des capitales de risque ? Est-ce que ça a été le produit, votre marché, les fenders ? Parle-moi un peu de ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je pense que nous, on avait la chance d'avoir un proof of concept avec des super grosses marques. qui avaient comme... Signifié que ça les intéressait de faire ça puis de faire ça à Tickel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très bien. Genre L'Oréal ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On peut le nommer ? Oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Parce que les premières campagnes ont été faites à l'intérieur de Bicom. Les campagnes de nano-influenceurs, les premières, c'était vraiment comme avec ça. Ça, c'est bon. Après ça, d'être capable de prouver qu'on avait été chercher les autres cofondateurs le kick qui complémentait l'équipe. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> une vraie team complète. Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> qui sont prêtes à lâcher leur affaire pour venir faire cette affaire-là. Fait que l'équipe de cofondateurs, puis de s'entourer aussi. Quand je suis entourée, c'est que dans mon premier deck, j'avais Sophie Boulanger de Bon Look qui est maintenant chez ShareText, qui acceptait de me donner des conseils une fois de temps en temps. Ce n'était pas une aviseur formelle, mais elle m'aidait à l'époque. J'avais comme mis un espèce de roaster de... d'aviseurs informels avec leur permission, of course. Tu sais, de montrer qu'il y a d'autres qui croient dans notre produit que nous. Tu as les clients, tu as comme du monde qui sont de l'industrie, qui appuient ce que tu es en train de faire. Puis là, dans notre cas, c'est sur le track record d'avoir fait d'autres business avant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que vous aviez un niveau de preuve sociale puis de crédibilité full élevé.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> On n'était pas le deal le plus risqué cette année-là, je te dirais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Bien, c'est ça. gros client, gros logo des second-time founders, des gros aviseurs. Je vois la notion de crédibilité très forte, mettons. OK, cool. Ça a-tu été long, une pre-seed ? Moi, je n'ai jamais levé de cash. J'en avais sûrement jamais.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je ne veux pas jinxer mon affaire, mais nous, on a reçu un term-sheet.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, pour une seed ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non, non, non. À l'époque, je veux dire, on ne raisait pas. Je cherchais de l'information. J'essayais de comprendre comment ça marchait, puis on a reçu une offre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était stratégique ? C'était-tu genre playing hard to get un peu ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non, pas du tout.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est bon. Ça, je trouve ça dur. Parce que je suis authentique. Tu me connais un peu. Genre, je te dis ça, toi, ça. J'aime ça, ces affaires-là. Fait que je suis tout le temps comme... Peut-être qu'un jour, on me blâmera d'être trop vraie, mais au moins, je n'aurais pas menti. Je te fie. Fait que là, c'était vraiment genre, je veux savoir comment ça marche les WC. Ma business, je tasse ça un peu à gauche, un peu à droite, parce que ça se peut que dans 6-8 mois... on lance une ronde et qu'on a besoin de cash, je veux juste comprendre comment ça marche. Je me suis acheté le livre Venture Deals que j'ai détesté. C'est un livre, c'est comme une petite bible qui explique tout, comment pas te faire avoir. Puis c'est écrit par des gars de WC et tu as tout le temps à l'encadrer de l'entrepreneur qui dit, OK, ça, les avocats vont se chicaner, laisse-les faire, ce n'est pas important. Ça, tu peux vraiment te faire avoir, j'en check ta patente.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pourquoi tu n'as pas aimé ça ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est technique, ça explique des affaires de notre convertible. puis de share, prefer share. Ça me fait pas très bien. Mais au moins, je me sentais comme outillée avec cette affaire-là. Je me levais comme, c'était dans ma période matinale, après ma méditation, j'étais comme, ok, il y a un autre bloc d'Aventure Deals. Fait que tu sais, j'ai posé beaucoup de questions. Je suis allée voir du monde de WC que je connaissais d'ailleurs ou que je connaissais de nombre. J'étais juste comme, moi, je commence ça, mais genre, je veux comprendre. Fait que tu sais, je l'ai eu facile, dans le contexte.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Parce qu'après ça, eux, Axélia, ils ont mis un montant. Je l'ai dit, c'est public, je pense. Accélérant, ils ont mis un montant. Écule, j'avais allé chercher un autre petit montant, puis Écule matchait le truc. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est souvent ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> On s'enlignait pour 1.5, puis on a oversubscribed à 1.640.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Une couple d'anges là-dedans ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, trois anges d'Anges Québec, puis des anges de la communauté d'affaires, des amis, qui étaient dans mon deck, puis qui étaient comme, « Hey, t'as qu'à prendre ma face, prends mon chèque. » C'est ça aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> « T'as qu'à prendre ma face, prends mon chèque » , c'est très hot. C'est comme France.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> En fait, c'est drôle parce que c'est ché. C'est une de mes amies, entre autres, qui m'a dit, « C'est une opportunité que tu m'offres. Change de mindset. Je ne te fais pas un cadeau. » Moi, je n'osais pas demander. Je ne voulais pas demander à du monde que je connais. Je connais du monde de toutes sortes de situations financières que pour eux, ce n'était pas significatif. Mais je n'oserais jamais demander. Elle était comme, « Non, c'est une opportunité. J'embarque. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Une chose qui m'avait le plus shaké là-dessus, c'était Rodolphe Barère de... potluck, le CEO, puis il m'avait dit « Moi, quand je vais pitcher avec un VC, puis il y a comme un accent français vraiment le fun, quand je vais pitcher avec un VC, c'est genre, moi, j'étais avec ma charrette, puis ça se transforme en fusil, puis je m'en vais. Salune, tu veux-tu venir ? Il reste de la place un peu, mais si tu viens pas, pas de stress. Moi, je suis parti, le body, tu sais, avec une confiance, man, tellement genre béton. J'étais comme « Ouais, j'avoue, c'est un cool mindset. » Ouais, c'est clair.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis, tu sais, je pense que c'est... On choisit une équipe, je le disais au début. Il faut que tu aies du monde qui va te challenger, qui va te pousser et qui va triper avec toi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment tu fais pour... Je trouve tellement ça hot dans ton histoire, la partie « je suis allé me médiquer » . Je ne suis même pas allé demander de quoi, je suis juste allé me médiquer. Le monde sous-estime le temps que les gens vont te donner quand tu vas juste apprendre et que tu es honnête et naïf.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, et le jour où tu as besoin de... de réaliser pour vrai, aussi bien savoir qu'est-ce qu'eux, ils veulent de l'autre bord de la table. Exact. Puis que ce soit cette personne-là en particulier ou un autre VC, genre moi, je voulais comprendre, tu sais, je leur disais comme dans six mois, c'est quoi que tu veux voir ? C'est quoi un bon deal ? C'est quoi les metrics ? Sur quoi tu évalues ? Puis à ce point-là, je fais un parallèle avec l'agence. Quand j'étais plus jeune avec l'agence, il y avait des concours genre Agency of the Year, puis tout ça, Strategy Award à Toronto, mais tu sais, on commençait. Puis moi, j'allais tout le temps imprimer les critères d'évaluation des business. Puis je me disais, c'est ça que mon industrie évalue. Comment, nous, on peut s'assurer que c'est ça qu'on track ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Même pas pour gagner, juste pour savoir c'est quoi la game, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est très intéressant. Puis, as-tu des pro-tips ou juste des viki-tips de passer d'un… Comment tu fais pour arriver dans les DMs, puis autour d'un café avec des VCs, tu sais, pogner des warm intros, genre, pour le monde qui veut le fundraiser, mettons ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, bien, tu sais, l'incubateur, c'est sûr que c'est un point d'entrée où eux peuvent te faire des intros. Dans mon cas, je ne suis pas gênée, je suis allée voir du monde direct que je connaissais un petit peu d'ailleurs ou que je connaissais d'un autre. Puis, tu sais, il y a beaucoup, c'est dans leur, les vices, il faut qu'ils rencontrent des business. Fait que, tu sais, c'est comme dans leur tâche de faire des meetings de 30 minutes, tout ça. Puis, à Montréal, à Toronto, puis même en Californie, ce que j'ai trouvé incroyable, c'est que rapidement, si tu ne fêtes pas leur thèse. C'est eux qui m'ont fait les meilleures intros.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ils passent la...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Eux autres, ils se partagent tout leur deal flow. Si t'es pas un bon fit pour eux, ils peuvent te référer et ils sont pas gênés de le demander. T'as-tu une ou deux autres personnes à qui tu penses que je devrais parler à ce stade-ci ? Moi, ça m'a surpris. Ça a déboulé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool. À ce temps-là, t'es en train d'en résoudre ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Dans les prochaines semaines, on va lancer... C'est excitant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> More money, more problems.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, mais more opportunities.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, 100 %, 1000 %. Maintenant, tu le sais un peu plus, je pense, que les VCs veulent, right ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mais c'est un autre stade, par exemple, c'est différent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu as raison. Ramenons-nous de bord au stade Pre-Seed. Quelle preuve ou quel élément tu dirais à une founder, mettons, qui écoute ou un founder, il faut que tu ailles ça, genre, prêt, parce que même que tu leur demandes du cash, ils vont te demander ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je pense que... Oui, c'est une chose d'avoir ton SamPic, machin, les calculs de marché.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Serviceable, addressable, market.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Il n'y a rien comme des lettres d'intention ou des entrevues clients. Un proof que même si tu n'as pas de produit encore et que tu n'as pas de vente, un proof qu'il y a des gens qui sont prêts à payer pour ça. Parce qu'au final, le meilleur cash que tu peux avoir, c'est le cash de tes clients. 100%. Et le cash des investisseurs. Gentil.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> on en a parlé brièvement offline puis je voulais ouvrir une porte là-dessus aussi sur le pod mais comme être une femme en tech c'est pas comment dire la majorité des founders sont pas nécessairement des femmes fait qu'il y en a moins je pense mais il y en a plein des killers puis des vraiment impressionnants puis on en a eu sur le pod on continue d'en avoir y a-tu des rapidement mettons des avantages versus des désavantages dans ton expérience à toi d'avoir d'être une femme en tech mettons
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Euh... Des avantages, tu sais, il y a une grande femme d'affaires des banques à un moment donné que j'avais eu en petit comité à qui on pouvait poser des questions. Oui. Puis elle, elle avait dit, elle venait de la finance. Puis elle avait dit, tu sais, être une femme en finance, c'est une chance. Si tu fais bien, tout le monde s'en souvient. Si tu as un autre gars qui fait bien, genre ça passe dans le bar. Fait que tu sais, il y a une façon de se servir de ça pour marquer les gens. Oui. Fait que ça, c'est une chose. Oui, c'est une chose. il y a beaucoup de... Au Canada, il y a Full Died pour les femmes en... tech, pour supporter le petit programme que j'ai fait en Californie pour nous coacher à demander plus puis tout ça, je veux dire, c'est quand même il y a quand même un support de ce côté-là. Puis après, je pense que les faits puis là, je ne veux pas faire des genres de généralité, mais tu sais, je te parlais de mon authentité, tu sais, moi je ne veux pas comme, je ne veux pas dire quelque chose que je ferai peut-être un jour puis que quelqu'un va reprouver ça dans les internets, mais tu sais, je serais moins dans ma personnalité genre de Pogner un premier term sheet pour aller dire aux autres que j'ai eu un term. Il y a comme quelque chose de comme, qu'en lettre que c'est peut-être moins stratégique, puis je n'irai pas chercher le plus, puis tout ça, mais il y a comme une authenticité puis une vulnérabilité qui fait en sorte qu'on va combattre des relations plus authentiques, transparentes, puis qu'on perd moins de temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était-tu fauve ou je ne me rappelle plus. Je pense que c'était fauve quand il m'a parlé de leadership féminin. Oui. L'importance de, mettons, l'empathie, l'intelligence émotionnelle, la relation, le relationnel. Pas juste dans... que c'était un edge, ça. Puis qu'il fallait le voir comme un edge, puis pas juste faire... Essayer d'avoir des femmes qui ont un leadership full masculin, agressif, combatif, shark, whatever. Puis qu'il fallait que tu blends comme un petit peu les deux. Puis on dirait que c'est une partie de ça, cette espèce de... leadership féminin que tu as mentionné. Anyway.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je trouve ça super beau. On l'a dit plus tôt, mais moi, j'ai beaucoup de filles dans mon équipe, même mon équipe de tech. J'ai une de mes développeuses designers cette semaine qui m'a dit, « Hey, Vicky, tu es partout. Tu fais plein d'interventions dans les médias. Tout ça, je voulais te remercier. Je sais que tu vas au bas et que tu fais tout ça pour que notre prochaine ronde soit hot. » C'est comme si elle me disait, je reconnais le travail que tu fais après 5 heures.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, oui, oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Mais tu sais, j'étais comme, ça va full toucher. C'est hot. Moi, si vous n'êtes pas là, la gang, moi, je n'ai rien à montrer. C'est un teamwork, mais je pense que c'est des... Je ne sais pas. Puis j'ai une de mes investisseurs qui m'a appelée à un moment donné et qui m'a dit, elle disait, hier, au board, tu avais l'air fatiguée. Tu avais l'air stressée. Là, c'est hot où est-ce que vous êtes rendu. Puis là, je me dis, « Hey, y'aurait-tu un investisseur, un gars, qui pourrait appeler pour me dire ça ? » Ben, c'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Cette espèce de proxysme de l'intelligence. Là,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> je suis en off-site avec toute ma gang. Je prends l'appel, stressée. Je retourne dans mon off-site, même si j'ai craqué tout le monde. Genre, « Ah ! » Fait qu'il y a comme, je sais pas. Je veux pas faire des clichés non plus, mais c'est sûr que c'est sûrement différent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, mais je trouve que c'est un beau partage. c'est de reste que je voulais avec cette question fait que On peut m'ouvrir à notre round de mitraille. Rapid fire. Je t'en envoie vraiment, genre, basically, trois. C'est là que je bouge mon micro,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> comme on m'a indiqué que je pouvais faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact, professionnel. OK. First, une chose que tu pourrais changer à propos de l'économie des créateurs.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je pense que c'est ce qu'on est en train de faire. C'est de la démocratiser et de changer le mindset plus que tu as de followers. plus que ça vaut la peine, parce que c'est pas ça du tout.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, dis-moi un petit peu plus là-dessus.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> En fait, plus t'as d'abonnés, mettons les gens qui ont des millions d'abonnés, leur taux d'engagement est microscopique. Alors que les plus petits créateurs ont conversé 10 fois plus, leur taux d'engagement est beaucoup plus élevé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> SaaSpasse, c'est...
<strong>Vicky Boudreau:</strong> T'as une niche incroyable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, vraiment. Puis j'en ai parlé sur le podcast de Poche et Fils qui va sortir bientôt ou avant que ça sorte, je sais plus trop. On est allé creux là-dedans, puis... On est dans le rapid fire, donc je ne peux pas compter un autre histoire. Parfait, solide. Une fonctionnalité dans ton produit que tu refuses encore de builder ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Les look-alike physiques.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. C'est quoi que ça veut dire ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Bien, c'est j'aime cette blonde fitness influenceuse, trouve-moi 5D pareil. Bien, ce serait facile à le faire. On produit je ne sais pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je veux juste des... Ça, c'est les compagnies néo-nazis probablement qui font ça. Non, mais tu sais,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est comme... Non, mais c'est des look-alike physiques. Au lieu, nous, on fait des look-alike de performance. Tu rejoins cette audience-là. Voici cinq autres créateurs qui vont t'aider à rejoindre exactement ce metric-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, y a-t-il un monde où, genre, il y a du positif avec un look-alike physique de genre, ben, moi, je veux de la diversité, fait que fais-moi des look-alikes, mettons.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> C'est des grosses scènes qu'on a à l'intérieur. C'est tough, hein ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> parce que moi, ce que je fais aux data scientists à maison, c'est, moi, je veux pas qu'on ait de biais, je veux que ce soit full inclusif, puis il était comme, ouais, mais ça va te prendre un biais favorable. Puis, j'étais comme, hein ? Ouais, ouais. Je connaissais pas ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis convaincue.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Fait que, ouais. Pour moi, d'avoir un feature qui...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Juste vite, les deux, on s'est tournés de même pendant tout un truc. Rapid fire. On va mettre une épaule.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Bon, all right. Ce feature-là, à ton point, il pourrait être utilisé pour promouvoir la diversité, mais en tout cas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ça cut both ways, ça fait que c'est challenging. Qu'est-ce que tu fais pour te craquer à travailler ou avant quelque chose de gros, un pitch, whatever ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> J'essaie d'avoir quelques minutes de silence dans ma tête. Puis des fois, je me force.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans ta tête.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Oui, mais mettons, je me dis, OK, je vais aller marcher un dix minutes. Mais là, d'habitude, j'écoute un livre. Moi, j'écoute des livres en courant. Je fais tout le temps 14 affaires en même temps. Puis là, je me dis, OK, je vais être comme, je me fais violence pour être dans le silence de ma tête.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouf, c'est beau ça, j'aime ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Puis là, je reprends mon énergie. Puis tu sais, prendre des petits breaks aussi, je serai dû bientôt.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On achève.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Non, non, pas là. Tu sais, je vais être, dis-le-moi, mettons, 24 heures, pas d'enfant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> À juste lire des livres.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai quatre, voilà, du puits que tu connais. Oui. Elle me disait, sur le pod, justement, qu'elle a des moments que c'est genre offline des connexions pis c'est, mettons, son chum qui s'occupe des enfants pis elle part dans la forêt toute seule.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ah, wow.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Elle coupe des arbres, elle build une... Elle fait un bateau,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> ou en partenariat de notre business.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Malade. Puis pour célébrer, tu fais quoi ? Moi,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> je suis pas l'unité. Ça, je suis bonne, par exemple. On a gagné une grosse, grosse marque de nourriture. Vraiment le fun.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, nice.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Via leur agence cette semaine. J'ai callé le lunch à toute l'équipe pour qu'on célèbre ça. C'est très cool. Depuis que je travaille, j'ai comme le don de célébrer les petites affaires. Parce que je me dis tout le temps que... J'ai tellement entendu le monde me dire, une fois qu'ils ont fait leur exit, ou une fois qu'ils ont... Ah, j'aurais dû comme profiter. de ces petits moments-là. Moi, je suis toute à... C'est vraiment... Je trouve tout le temps des affaires à célébrer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment... Y a-tu un SaaS que vous utilisez à l'interne qui vous amène du bonheur ou qui vous aide pas mal, mettons ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ben moi, Slack, au début, j'étais comme pas sûre de comprendre qu'est-ce que j'envoie par courriel, qu'est-ce que... Pis là, je suis complètement accro. J'adore Slack.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça t'aide ?
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Ah, vraiment. Vraiment. Pis là, j'ai demandé à l'équipe la permission de partir un channel optionnel de courbe motivationnelle. J'adore ça. Je ne suis pas un gourou, je suis juste votre CEO, mais si ça vous intéresse, vous irez voir mes cours de méditation le matin.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est mon dream que tu m'invites à ça.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je vais t'inviter sur mon channel. J'ai de l'inspiration.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est très hot. Vic, pour terminer, as-tu des shameless plugs, que ce soit du fundraising, des jobs que tu as d'ouvertes, le produit, peu importe.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Je te dirais, on va raiser dans la prochaine semaine notre seed. On va avoir besoin d'embaucher, de grandir l'équipe. Fait que tu sais, des talents, j'ai pas les titres exactement devant moi en ce moment, mais en dev, en vente.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le site web,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est ? www.heylist.com .com,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> puis il y a une page carrière qui va être garnie. Exactement, oui, oui.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Fait que faites-moi un signe. Là ou sur LinkedIn, je suis vraiment active. Vous allez me trouver facilement puis je réponds à mes DM.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce qui est fucké, c'est que là, tu es en fundraising, puis quand ça close, ça start dans le fond. Parce que là, tu as du cash, puis on ne fait pas juste célébrer le fundraising. Non,
<strong>Vicky Boudreau:</strong> c'est ça. Moi, j'appelle ça un bench. J'aime tout le temps ça, avoir du monde sur le bench. Du monde que je trouve trippant, que là, ils sont peut-être full heureux dans ce qu'ils font, puis c'est cool, puis qu'à un moment donné, ça peut changer. Tu peux aller piquer de ton bench. À un moment donné, je suis comme, « Hey, t'es-tu dans un monde d'où tu bougerais ? »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est très cool, ton personal bench. Écoute Vicky, on peut-tu poser des questions sur LinkedIn ? Ah, complètement. Vicky Boudreau sur LinkedIn. Ça a été un honneur et un plaisir. Honnêtement, merci. Je te fais un poignet de main comme ça de princesse. Cheers.
<strong>Vicky Boudreau:</strong> Merci.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> SaaSpasse, c'est une business d'amour, une business indépendante. Il y a un paquet de choses que vous pouvez faire pour nous supporter dans notre croissance, pour qu'on puisse continuer de créer du contenu de feu, d'organiser des beaux events, puis de mousser et de tirer par le haut cette communauté. techs-là qu'on a au Québec. First, si vous n'avez pas ajouté votre SaaS sur notre plateforme, allez sur SaaSpass.com. Il y a un gros bouton mauve pour faire juste ça. Vous pouvez check out le Job Board. Si vous avez une offre d'emploi quelconque, c'est gratuit. Un outil super cool pour toute notre audience et notre réseau. Si vous ne nous suivez pas déjà par rapport au pod sur Spotify, Apple Podcasts, allez faire ça s'il vous plaît. Puis vous pouvez aussi nous laisser un review. Ça nous aide vraiment beaucoup. Vous pouvez nous suivre sur YouTube, qu'on investit de plus en plus là-dedans. On met des shorts, le plus de contenu possible, que ce soit organique ou avec des partners. Fait que, check this out. Si vous voulez venir aux événements, pis pas manquer de billets, parce qu'on est souvent sold out, vous devriez nous suivre sur Eventbrite. Fait que, vous allez sur Eventbrite, vous écrivez ça à ce pas, vous pouvez vous abonner, pis avoir des notifications. On fait ça roughly à peu près chaque mois-ish. Pis, last but not least, suivez-nous sur LinkedIn pis Instagram. on met du beau contenu, du contenu souvent drôle donc je pense que ça vaut la peine je veux finir cette outro custom là un petit peu en remerciant les partners certifiés de SaaSpasse on a des compagnies de fous qui nous supportent financièrement, stratégiquement des fois même psychologiquement dans mon cas pis sans ces compagnies là la majorité du revenu de SaaSpasse ça existerait pas pis on pourrait pas faire ça fait que je veux que vous preniez le temps d'aller les regarder SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. Ils sont tous listés là, ils ont une belle fiche avec du contenu, avec des liens, des détails. Je vous les nomme rapidement. Léviat Legal, des avocats qui sont tech et founder friendly. Le Chiffre, des comptables et fiscalistes qui sont calés en tech aussi. Baseline, des gros geeks pour innover avec les haies. Unicorn, des experts cloud AWS pour optimiser et scaler votre infrastructure. Puis on a aussi cette année des partners produits. Donc Vasco, une plateforme RevOps pour votre go-to-market. Missive. Un inbox collaboratif pour vos teams, pour vos communications de team, pardon. Puis Apollo 13, un studio no-code pour construire des MVPs et des side projects. Vous pouvez tout aller voir sur saspace.com slash partenaire avec un S. Puis moi, du fond du cœur, je vous dis juste merci de nous suivre et de nous supporter. C'est insane comme aventure ce qu'on a lancé là puis je suis bien privilégié de pouvoir faire ça. Cheers !
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