Aujourd’hui, je jase avec Julien Smith, cofondateur de Breather, auteur de trois livres dont un NYT Bestseller, et CEO/cofondateur de Practice, une plateforme pour coachs.
Practice c’est 10M$ de VC, quelques pivots & appuyé par des géants comme a16z et Tony Robbins
On retrace le parcours de Julien : son début en entrepreneuriat, commencer à podcaster au début des années 2000 et grandir dans l’industrie du coaching
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Crédits musique
<strong>Julien Smith:</strong> Il y a tellement de gens qui font un travail égal de toi, qui ont l'intelligence que tu as, qui ont le capital que tu as. You have to outwork them. C'est la seule manière d'avoir un résultat qui est comme, même pas là garanti, mais disons plus ou moins garanti qu'ils le seraient.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up folks ? Bienvenue sur SaaSpassese. Aujourd'hui, épisode live de la SaaSpassese Conf 2025, enregistré devant 250 founders et tripeux en tech, chez WorkLeap à Montréal. Je jase avec Julien Smith. cofondateur de Breeder, auteur de trois livres, dont un New York Times bestseller, et puis le CEO cofondateur de Practice, une plateforme pour coach financée par A16Z et Tony Robbins. On parle d'un paquet de trucs, podcasting dans les early 2000s, l'audience, les livres, le réseau comme levier de fou pour un founder, raiser 150 millions de VC pour Breeder pour ensuite lui step down comme CEO, le coaching de CEOs, les erreurs et les peurs récurrentes qu'il voit. Comment bâtir une culture qui fabrique des alumni qui sont tous des A-players, repartir de zéro et lancer practice, les particularités de Build Day ici au Québec, mais avec des ambitions globales. Ah, pis Julien, il répond à des questions live de l'audience à la fin du pod. Gros, gros merci encore à tous ceux qui se sont pointés à la conf. Alright, on passe au show. Let's go ! Enfin, la raison pour laquelle tout le monde est venu aujourd'hui, un live podcast avec François-Lantinado de SaaSpasse. Mesdames et messieurs, blague à part, c'est pas à propos de moi, c'est à propos de quelqu'un de vraiment intéressant qui a accepté de venir partager son histoire aujourd'hui. Fait que je vous fais un petit pitch d'avec qui je vais enregistrer le live pod pour clore la soirée. Ensuite, on va avoir un Q&A. Fait qu'on va donner roughly 45 minutes. Il y a une troisième ligne audio que vous voyez juste là. Quand on va le dire, vous allez pouvoir juste descendre, poser une question. Sachez que vous allez être comme dans notre vidéo, dans notre content. On va vous monétiser littéralement. Bon, écoute, on a des grosses chaussures. C'est des gros souliers aujourd'hui qui viennent sur le stage de SaaSpasse. Julien, pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est le gars qui a bâti une des startups les plus high profile du Québec. On parle du co-founder de Breeder qui a levé au-dessus de 150 millions de dollars. C'est un auteur de trois livres, dont un New York Times best-seller. Je suis quand même jaloux. J'ai toujours voulu écrire des livres. J'ai juste écrit de la poésie à l'université. Actuellement, c'est le co-founder et le CEO de Practice, une plateforme qui a été financée par des géants comme A16Z et Tony Robbins, qui est littéralement un géant, mais physiquement, vous l'avez déjà vu, il est en grève. Breeder. Ça a non seulement été une business d'ici, globalement ambitieuse, mais aussi un terreau fertile de talent. Si vous ne me croyez pas, checkez, cherchez Breeder et les gens qui sont ex-Breeder sur LinkedIn. Ils ont fait des trucs insane. Il y en a même ici dans la place aujourd'hui. En bonus, il a siégé sur des boards. Il a été aviseur pour la Thiel Foundation. Puis il a commencé même à poster, à poster, à podcaster early, avant que ça soit cool, dans les débuts des années 2000. Fait que mesdames et messieurs, faites du bruit pour Julien Smith, s'il vous plaît. All right. On va t'installer ça. Comment ça va, Julien, aujourd'hui ?
<strong>Julien Smith:</strong> Ça va bien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, ça se peut qu'on switch entre du français, de l'anglais. Oui,
<strong>Julien Smith:</strong> ça va être un peu comme du franglais entre nous deux, mais j'espère que ça va être correct.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Yes. Oui, écoute, Montréal oblige, puis ça fait longtemps que c'est du franglais, je te dirais, sur le podcast. Anyway, Julien, pour ceux qui ne te connaissent pas, comment tu te décrirais comme entrepreneur ? Quel genre de profil tu es ? Quel genre de débile ?
<strong>Julien Smith:</strong> Oui, mais c'est drôle parce que ma relation entre l'entrepreneuriat et moi-même, c'était vraiment comme par accident. J'ai commencé franchement ma dernière vraie job avant d'être PDG d'une couple d'entreprises en startup, c'était de travailler chez Fido dans le call center. Et là, tout à coup, d'une journée à une autre, j'ai commencé un podcast très de bonheur et mon podcast s'est fait ramasser et était sur Sirius Satellite Radio en 2005. Et donc, tout à coup, j'avais vraiment de… rien sur mon LinkedIn, rien d'intéressant qui s'était passé dans ma vie. Et tout à coup, c'est comme New York Times bestseller, speaking, gigs, tout à coup, de faire des levées de fonds avec du venture capital et de commencer des entreprises. Tout ça à cause de l'Internet. Je n'ai jamais vraiment pensé que j'avais de l'entrepreneuriat dans mon sang, mais tout à coup, j'étais entrepreneur et maintenant, je le suis, mais par accident un peu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est une doute. Tu es vraiment... Je faisais de la recherche sur toi, évidemment. le terme « internet native » , genre, t'étais early dans la blogosphère, early dans le podcasting, genre, les mécanismes d'influence sur ta bulle, ton audience, c'est des trucs que tu jasais avant que moi je starte ma carrière en tech. Fait que, ma question pour toi, c'est, qui c'est qui t'a inspiré, ça a été qui ? Tu sais, tu dis, je suis passé de Fido à toutes ces espèces de rocket ship-là, y'a-tu du monde qui t'ont poussé ? vers l'entrepreneuriat tech, vers l'Internet Life, genre ?
<strong>Julien Smith:</strong> Tu sais, au début, on avait les blogs et il n'y avait pas énormément de blogs, c'est clair. Il n'y avait pas beaucoup de podcasts, c'est aussi clair. Moi et mon genre de cohort de gens autour de quel que j'étais, c'est que t'as Gary Vaynerchuk et d'autres gens qui ont tous commencé tout en même temps. Et l'effet de ça, c'est qu'une communauté qui est un peu comme la communauté ici, qui ont tous fait commencer des affaires tout à la fois, en tout an. ils ont pu s'élever tout en même temps. Le résultat, c'est que le succès d'une personne, ça devient le succès de la communauté au complet.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Kevin Kelly parlait de « seniors » , le concept de genre pas les longs « genius » , mais actually un groupe de personnes qui se regroupent ensemble et qui font chacun leur truc de leur bord, mais qui s'élèvent, qui se tirent par le haut. On l'a vu dans les « start-up stack » , on l'a vu en sport, on l'a vu dans les artistes. On dirait que c'est comme la vibe que tu décris de début d'internet.
<strong>Julien Smith:</strong> Souvent, on... Lorsqu'on voit des nouvelles n'importe où, dans les blogs, de toute manière, on voit une personne sur un podcast, par exemple, mais ce n'est pas vraiment cette personne-là tout seul qui a eu ce résultat. C'est un network, comme tu finis de le parler. J'ai eu plein de gens, entre autres, Arnaud qui est ici avec nous, qui était à Breather et qui a été à Practice. Paki McCormick, qui était mon neuvième employé à Breather aussi et le premier employé à New York. Et c'est tous des gens qu'à cause du fait qu'on a travaillé. fort ensemble, on a pu s'élever toutes en groupe, disons.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Aujourd'hui, comment tu décrirais, mettons, en pitch d'ascenseur, juste comme deux, trois lignes sur « practice » ?
<strong>Julien Smith:</strong> C'est-à-dire que là, en ce moment, on a fait 10 millions qui a été levé par Andreessen Horowitz, Tony Robbins et plein d'autres investisseurs. Après, quelques pivots. vraiment où on a trouvé le Product Market Fit qui a marché, c'est avec des entreprises qui vendent des sessions, c'est-à-dire du tutorat, du coaching, des psychologues, etc. et des organisations là où est-ce qu'on devient un peu le OS de leur business. Et c'est drôle parce que tu ne sais jamais d'où va venir la croissance de l'entreprise. Pour nous, c'était le cold calling. C'est devenu la manière qu'on a pu communiquer avec les gens. Et donc, c'est vraiment ça. Tu ne sais jamais d'avance d'où va venir le résultat. Comme avec Breather, au début, c'était comme une salle de yoga, l'idée avant que ça devienne quelque chose de vrai. Et tout à coup, c'est devenu comme des meeting rooms et ça a grandi beaucoup, mais ça prend un effort énorme. Les gens de Gaia, les deux gars de Gaia qui étaient ici avant nous, ils parlaient de la vitesse de travail, ce qui est vraiment comme « you have to have it » . pas d'autre manière de pouvoir avoir des résultats dans le sol parce qu'il y a tellement de gens qui font un travail égal de toi, qui ont l'intelligence que tu as, qui ont le capital que tu as. You have to outwork them. C'est la seule manière d'avoir un résultat qui est comme même pas là garanti, mais disons plus ou moins garanti qu'ils le seraient.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, t'as dit genre, on est un peu le operating system pour les coachs, les thérapeutes, ce genre de ICP-là. Dans ton ADN ou dans ton héritage, Il y en a du coaching, right ?
<strong>Julien Smith:</strong> Mon père était coach exécutif dans les années 80-90 et maintenant, je le suis aussi. Mais donc, ça fait comme j'ai grandi dans cette industrie-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça. Puis, écoute, moi, je trouve que, mettons ici à Montréal, il y a une compagnie vraiment cool qui s'appelle Third Bridge puis les trois, deux frères, une soeur sont ensemble là-dedans, sont co-actionnaires là-dedans. Je trouve qu'en tech, on n'a pas la vibe familiale nécessairement.
<strong>Julien Smith:</strong> Oui, c'est vrai.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ton bail, as-tu pu s'impliquer un peu ?
<strong>Julien Smith:</strong> C'est une industrie qui est neuve, quand même, la tech. Il y a très peu de gens, mais on remarque que, disons, souvent à Silicon Valley, c'est le cas. Tu vas trouver des gens qui travaillaient dans les années 2000, puis là, leurs kids commencent en tech. Nous, on n'a pas d'employés, on a des employés qui sont comme ça. Mais de plus en plus souvent, tu remarques encore une fois les réseaux. incluant les réseaux familiales, ont une importance en tech. Et c'est quelqu'un qui ensuite, leur kid est rentré, a pu rentrer dans Stanford à cause de je ne sais pas trop quoi, qui a pu avoir leur premier job à Google à cause de quelque chose que leurs parents ont fait. Ça existe, mais ici, on est comme une génération un peu en arrière de ça, parce que le capital n'est pas aussi évident, les résultats n'ont pas été aussi énormes qu'à Silicon Valley, mais il y a plusieurs réseaux, New York, Londres, etc., où est-ce que ça existe, puis ça commence.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme si l'espèce d'innovation ou de critical mass de tech n'est pas distribuée égale géographiquement.
<strong>Julien Smith:</strong> Et c'est des network effects aussi. C'est comme le network effect de PayPal, d'Airbnb, d'Uber. Les network effects existent dans des villes, existent dans des communautés, et les network effects, à un moment donné, développent une certaine puissance avec leurs propres capacités pour ensuite créer des résultats plus rapides. plus facilement. Évidemment, l'affaire où SaaSpasse le plus, c'est à Silicon Valley.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. D'où, tu as mentionné Tony Robbins, donc je ne peux pas m'empêcher. Tu l'as-tu rencontré ?
<strong>Julien Smith:</strong> Oui, j'ai déjà rencontré l'équipe de Tony Robbins. Et j'ai plusieurs gens autour de Tony Robbins qui sont mes investisseurs. Mais ce qui se passe, c'est encore une fois une affaire lorsque tu as les propres investisseurs, les investisseurs qui t'aident. Andreessen Horowitz était comme, on vient juste de rencontrer Tony Robbins, tu veux investir dans ta compagnie, veux-tu le faire ? J'étais comme, ben oui. Lorsque tu as comme des investisseurs de capital de risque qui sont très bien networkés, SaaSpasse un peu plus automatiquement. Je ne peux pas vraiment prendre de crédit pour ça, mais SaaSpasse un peu plus naturellement. SaaSpasse. Je l'ai fait par exprès. As-tu remarqué ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dude, il y a plein d'entrepreneurs qui sont dans la salle qui vont s'attaquer à un problème qui n'est pas nécessairement le leur. Ils vont sauver de peine d'une industrie quelconque parce que leur beau-frère travaille en assurance. Insurance. Toi, dans ton cas, vu que tu as une practice de coach exécutif toi-même, peux-tu dogfooder, practice ton software souvent, beaucoup ou pas nécessairement ?
<strong>Julien Smith:</strong> Ce que je dirais, c'est qu'il faut que le problème soit vraiment connu de manière intime par toi, par ton cofondateur, etc. OK. Parce que si tu n'as pas, pour quelques raisons, si tu commences une compagnie, c'est dur parce qu'en même temps, je pense à Jack Altman, le frère de Sam Altman, sûrement il y a des gens qui le connaissent, qui a commencé Lattice. Et Lattice, après que c'est sorti de Y Combinator, il a dit, on fait du software pour des performance reviews. Il avoue qu'au début, ce n'était pas excitant. de faire des logiciels pour du performance review. Mais lorsque ça commence à marcher, tout à coup, tu développes énormément de motivation pour que ça continue. Mais durant la phase initiale, où est-ce que tu n'es pas sûr si ça va marcher, tu n'es même pas sûr si tu travailles sur le bon problème, tu as besoin de beaucoup de motivation interne et tu as besoin de connaître avec beaucoup d'intimité le problème en question. Si tu n'as pas ça, tu ne seras pas un bon avéreur. Tu ne sauras pas où tourner quand ça ne marche pas. Dans quelle direction le vrai problème se passe ? Avec Breather, ma compagnie avant Practice, c'était vraiment, je pense, j'avais une certaine, almost like a moment, ça s'est passé dans un bar, où est-ce que j'étais comme, me semble qu'on devrait enlever les gens de les salles et juste ouvrir ça avec un téléphone comme Uber, qu'est-ce qui se passerait ? et c'était comme un flash of insight moment un peu, où est-ce que tout à coup lorsque tu découvres, c'est un peu comme quand tu as un hit, tu sais que tu as un hit, que ça soit une chanson, que ça soit un livre, que ça soit une start-up, le moment que tu as l'expérience où est-ce que tu as ce insight-là, c'est tellement clair. Et la clarté te frappe, et là, quand les gens te disent « Ah non, ça va pas marcher » , t'es comme « I know that you're wrong » . Tu as une certaine confiance que tu n'avais pas nécessairement avant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> t'as ouvert la porte sur Breeder, fait que je vais te suivre dans ce virage-là, man. Écoute, oui, on a dit que c'était une des startups les plus high-profile pis tout ça, mais moi, il y a quelque chose qui m'intéresse, qui est comme l'espèce de diaspora ou d'héritage, mettons, de talent qui sont passés dans Breeder. Il y en a qui sont encore là, mais il y en a qui font plein d'autres trucs. Tu sais, t'as mentionné Arnaud, Paki, il y a plein de monde cool. Fuck, j'ai oublié ceux qui ont fait le algo trading.
<strong>Julien Smith:</strong> Ben Roller.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, c'est ça.
<strong>Julien Smith:</strong> Le fondateur.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> comment tu fais, man, pour avoir une culture qui est comme... magnétique. Faut-tu que toi, comme founder, tu sois magnétique ? Comment tu fais pour attirer du monde qui sont aussi talents ?
<strong>Julien Smith:</strong> C'est une bonne question. Je ne pourrais pas... C'est dur de dire « il faut que tu sois magnétique » parce que ça implique que je suis magnétique. Je ne veux pas dire ça. Mais ce que je dirais, c'est qu'il faut que tu ailles une opinion forte et que ton opinion soit distincte de la majorité des autres autour de toi. Premièrement, j'étais différent de la majorité des gens des startups. J'ai pu avoir des investisseurs de très, très bonheur. Mes premiers investisseurs à Raider, comme Gary et comme les autres, à Silicon Valley. J'avais le réseau nécessaire pour pouvoir commencer très rapidement d'avoir des investisseurs quand même de renom. Mais ensuite, SaaSpasse avec… SaaSpasse avec les premiers 3-4 individus que tu vas employer. Ton corps, genre. Ton premier corps, pas les fondateurs proprement parlant, mais plutôt le founding team. Et ça, ça va être une quinzaine, peut-être une dizaine de personnes. Et chacune de ces personnes-là doivent être super excellentes et doivent impressionner le reste. j'ai rencontré une Non seulement j'ai eu la chance de rencontrer les deux fondateurs de Stripe over dinner one time, mais aussi j'ai rencontré un des premiers dix employés de Stripe. Et il m'a dit que les neuf autres, c'était tous des co-founders d'autres entreprises avant. Et donc, tu n'avais pas seulement les deux fondateurs de Stripe qui étaient évidemment des repeat founders, mais tu avais aussi les dix premiers employés qui avaient déjà commencé des startups avant ça. Donc, tu avais un système vraiment où c'est... Tous les gens avaient une certaine excellence et c'est dur à faire, mais évidemment, lorsque tu as ça, tu as une compétence interne et une capacité interne énorme comparée aux compétiteurs autour de toi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce qu'eux, ils ont le même network et eux deviennent les magnets pour ton talent. Mais tu sais, d'autres, attirer des startup builders, soit qu'ils n'ont pas encore Bloom, ils n'ont pas encore fait leur startup, mais à un moment donné, ils vont la faire. Ou en attirer certains qui l'ont faite,
<strong>Julien Smith:</strong> Oui, c'est différent, c'est sûr.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tough.
<strong>Julien Smith:</strong> Mais lorsque tu as, c'est dur à dire, en coachant des CEOs, des PDG, ce que je découvre, c'est que, c'est drôle, on m'a déjà dit, lorsque j'étais premièrement fondateur d'une entreprise, on m'a dit, founders are special. J'étais comme, non, je suis une personne normale.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Julien Smith:</strong> Fait que je me sens normal. Toutes les gens autour de moi doivent être normales comme moi. N'importe qui peut commencer une entreprise. Ce n'est pas vrai. Ça demande pas seulement une certaine tolérance de risque, mais ça demande aussi une ouverture d'esprit, un peu de... T'as quelque chose de bizarre dans la tête si tu veux commencer une compagnie, mais il y a le fait que tout le monde te dit que non, ça n'a pas de sens.
<strong>Public:</strong> C'est pas normal, c'est pas normal.
<strong>Julien Smith:</strong> Et donc, tu dois accepter, and you have to really embrace le fait que t'es pas normal. Et tu dois te dire, non, je suis spécial, je veux pas dire que je suis meilleur que tout le monde. Mais dans cette circonstance, dans cet environnement, « I am better than other people at this job. » Parce que sinon, je n'aurais pas commencé ça. Donc, ça veut dire que tu vas reconnaître d'autres gens autour de toi qui ont cette qualité-là. Et de voir cette qualité-là, Ben Rollert en est un bon exemple, Paki McCormick aussi, je vais te raconter rapidement ces deux histoires-là. Ben Rollert était aux Philippines. lorsque je voulais travailler avec, j'ai dû le convaincre de redéménager à Montréal pour qu'il commence à travailler avec moi. Et ça a été un des employés qui a été le plus influenciel. Et Paki McCormack, c'était comme employé numéro 9. Pendant six mois, il travaillait avant moi à Bank of America. Et un de mes autres employés avec lequel j'ai travaillé pendant longtemps, Evan Perdomo, Il a dit, oui, il y a d'autres gens qui veulent avoir ce job-là, but for Packy, I think it's his dream to work here. Et je me suis dit, c'est son rêve. Ça, c'est un fucker qui va travailler fucking fort. Et donc, tu trouves des gens de même qui ont des qualités spéciales. Il y en a évidemment beaucoup d'autres que je n'ai pas encore nommés, mais ça demande qu'à c'est dur. La majorité des PME n'ont pas le même résultat. Parce que c'est fucking dur. Donc, tu dois avoir des qualités spéciales et tu dois avoir des gens qui ont des qualités spéciales pour pouvoir avoir un certain résultat.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks, un petit shout-out à Unicorn, partenaire certifié, SaaSpasse. C'est une firme d'experts en infonuagique, AWS, Amazon Web Service, qui ont les talents et les processus pour migrer, scaler, optimiser les infrastructures cloud pour les startups et les SaaS. Il n'y a pas de jargon inutile dans leur affaire, pas de solution démesurée, juste une team de passionnés devs et cloud qui peuvent vraiment vous conseiller, vous sauver des bidoux. Puis moi, je vais me construire du produit avec vous. Check them out sur sarspass.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec le founder Éric Pinet. OK ? De retour au pod. Julien, tu as « raised beaucoup money » , comme ils disent. 150 millions, roughly, avec Breeder, avec Practice, je ne sais pas.
<strong>Julien Smith:</strong> Tu as plus que 10 millions. C'est ce qu'ils disent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right. Fait que tu as vécu le fundraising highs and lows. Puis c'est une autre chose qui est difficile quand tu build une startup. Selon ce qu'on me dit, évidemment, je n'ai jamais... Raised Cash, qu'est-ce que les founders, tu penses, au Québec ou dans la salle, ont le plus de chances de mal comprendre à propos de déléguer des VCs ? Genre une erreur.
<strong>Julien Smith:</strong> Il y en a plusieurs. Le premier, c'est que si tu as fait une... Si tu as fait une levée de fonds, même si c'est impressionnant, it doesn't mean you have product market fit. Ça veut juste dire que tu as convaincu comme une personne qui a beaucoup de cash qu'ils peuvent déployer. Et ça ne veut pas dire non plus que si tu n'as pas ce product market fit-là, tu ne peux pas l'acheter, même avec 5 millions de dollars. You can't buy it. Il faut que tu travailles. Il faut que tu souffres, malheureusement. Mais une fois, ça veut dire que... Même si tu n'as pas ce cash-là, il y a manière d'obtenir du Product Market Fit malgré ça et de pouvoir l'obtenir sans avoir ce capital. Et donc, surtout, tu sais, en parlant à des gens autour ici, tu découvres des histoires où c'est que tu n'as pas eu mon cheminement, où c'est que mon cheminement, c'était « just keep raising money and keep going » et ça marche et c'est un miracle un peu lorsque SaaSpasse de cette manière. mais qui l'ont fait vraiment comme silencieusement et où est-ce qu'ils ont fait leur affaire et puis il n'y avait pas nécessairement du gros cash derrière, mais ça marchait pareil et même mieux, disons.
<strong>Public:</strong> Ça fait que ça,
<strong>Julien Smith:</strong> ces histoires-là sont encore plus intéressantes. Une fois que tu as plein de cash, c'est comme, OK, let's go, let's burn money to grow a business. Ce n'est pas super dur. Si tu n'as pas de cash et que tu es juste toi, c'est super impressionnant, encore plus que ce serait le cas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dude, c'est une belle fleur pour les bootstrappers ce que tu lances quand même.
<strong>Julien Smith:</strong> Oui, c'est ce que je crois. J'ai vraiment ce que je crois, parce que là, ce que tu vois, quelqu'un que je connais assez bien, Amjad Mossad, vient juste de faire un financement de 250 millions à la 3 billion dollar valuation. Il a commencé Replit. Replit est très bien connu. Mais ce n'est pas ça qui a causé un résultat positif. C'est le travail qu'ils ont fait. qui a causé ce résultat-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce dude-là, sur un des pods que j'écoute beaucoup, My First Million, le founder de Replit, il a dit, un des heuristiques pour vivre sa vie, c'est quand il faut que je prenne une décision, je me pose la question, what would make the best story ? Qu'est-ce qui ferait la meilleure histoire ? Puis là, il dit que ça.
<strong>Julien Smith:</strong> Pendant comme deux ans, il n'y avait pas de meubles dans son appartement. Lui et sa femme, qui travaillent aussi à Replit, et il y avait juste comme matras et une table pour travailler pendant deux ans. Parce que c'était comme, je sais pas où c'est que je vais habiter, je sais pas exactement de quoi a l'air le futur. Donc, on m'a juste me levé, m'a travaillé. La fin de cette histoire-là, c'est une compagnie vraiment qui pourrait transformer le monde.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a comme un sujet un peu épineux avec lequel je veux jammer avec toi. On en a parlé un petit peu offline quand on faisait une prep. C'est comme pain, la douleur, genre. on en a parlé physiquement on a eu des injuries powerlifting that type of stuff c'est vrai mais après ça j'ai comme banté pis je t'ai dit penses-tu que souffrir et genre pis tu sais souffrir avec un bémol on s'entend moi je suis pas trop un gros fan des analogies de guerre pis startups pis tout genre c'est pas trop mon jam mais genre souffrir genre les highs and lows le rollercoaster genre dread pis excitation c'est-tu un cynique ou un non c'est mon latin let's go mon fring wow Merci. ou je suis optionnel. Peux-tu bâtir une startup avec Equanimity comme un monde qui calme ?
<strong>Julien Smith:</strong> Ce que je te dirais, c'est que, encore une fois, en coachant des gens qui viennent de Y Combinator et qui sont rendus à Series D à peut-être 100 millions de levées de fonds, etc., et de regarder à l'intérieur, il y a toujours... We have to keep doing hard things. Il y a toujours... des trucs fous qui se passent où c'est que tu n'entends pas l'histoire publiquement. Et il y a toujours « Oh, this guy almost quit and we almost died. » Il y a toujours « Je n'ai personne pour m'aider autour de moi. » Et donc, l'effet, c'est qu'il y a toujours de la souffrance, mais la raison pour laquelle les gens font ça, c'est parce que le résultat est « wildly out of proportion » avec ce qui se passe dans la moyenne des entreprises. Les logiciels, le software, la tech, le AI, toutes ces affaires-là, lorsque ça marche, ça fucking marche. Et là, ça s'en va à l'infinité. Et voilà la raison pour laquelle il y a beaucoup de gens. Ce n'est pas un lottery ticket exactement, mais certainement, c'est une manière. Comme moi, je n'avais pas, tu sais, tout autour de moi, je remarque de ce temps-ci, people, their parents pass away and they inherit money or something. Il y a du cash quelque chose. pas « in the wings » , comme on dit souvent. Moi, j'avais vraiment rien, j'ai jamais eu rien. C'est pas un avantage. Je suis fier dans le sens que ça s'est passé, parce que j'avais pas le choix, mais... C'est une manière, l'entrepreneuriat, ça a une certaine, je dirais, une qualité éthique sur ça, où c'est que tu t'en vas et tu vas créer quelque chose qui n'existe pas. Et ça, ça a une importance pour l'humanité, même si tu réussis ou que tu ne réussisses pas, de créer quelque chose qui n'existe pas, juste à l'extérieur de ta tête. Et avec ton effort, there's just an incredible human power that I see there et pour lequel j'ai énormément de respect.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça paraît, Doud, dans comment tu l'exprimes.
<strong>Julien Smith:</strong> Je ressens, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a une force génératrice dans l'entrepreneur et tu l'as vraiment bien nailé. Tu as comme mentionné le fait qu'il y a plein d'execs, des founders que tu coaches qui struggle, qui sont sur le bord de... d'une impression ou sur le bord du gouffre financier avec leur compagnie, mettons. Puis moi, à ma petite échelle de Frank, je suis comme le thérapeute de quartier un peu. Pour certains founders, quand je les amène au casse-croûte chez Boop, tu sais, ah, puis comment ça va ton cash flow, whatever. Des fois, je trouve ça tough, man, de les conseiller parce que je suis quelqu'un de sensible, j'ai beaucoup d'empathie. Fait que quand quelqu'un a mal, j'ai quasiment le goût de dire, hé, « Viens-t'en ici, on va se tasser du feu. »
<strong>Julien Smith:</strong> Mais des fois,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> le genre de « way through » , c'est genre à travers le feu. Et comment tu fais pour bien guider ce monde-là qui struggle ?
<strong>Julien Smith:</strong> C'est intéressant parce qu'une des raisons pour laquelle je me fais engager, c'est parce que ça fait 13 ans que je suis un PDG des compagnies tech. Donc, je connais de manière très intime ces problèmes-là. Mais ça ne veut pas dire que je peux résoudre leurs problèmes ni que je peux nécessairement le résoudre comme du monde. J'aurais peut-être une solution, mais la solution, ce ne serait pas la bonne pour eux. Donc, et C'est drôle parce que souvent, tu te retrouves dans des situations, et c'est comme un thérapeute un peu, la job, mais c'est un thérapeute très spécifique pour des gens dans des situations très particulières qui sont rares. Et l'effet, c'est des fois, tu es la seule personne à qui tu parles. récemment, j'anonymise un client que j'ai depuis plus de trois ans. Et il me dit, il faut que je t'appelle sur WhatsApp. C'est une situation privée. Je suis comme, OK. Et il me raconte une histoire que je ne peux pas raconter, mais qui est quand même assez folle. et dit, je dis, à qui tu as raconté cette histoire-là ? Il dit, ma femme, puis toi, puis c'est tout. Et donc, tu reçois des informations qui semblent quand même vraiment remarquables et même des histoires de Preacher que je ne raconterai jamais à personne, certainement avec un microphone devant moi. Mais... Mais il y a certains gens qui se rappellent de ces histoires-là qui sont absolument malades. Et à qui je raconterais ça ? Je ne pourrais pas parce que c'est compliqué.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avec d'autres founders, peut-être.
<strong>Julien Smith:</strong> Justement, tu as besoin d'un autre founder. Tout à fait. Tu as besoin d'un autre founder à qui tu peux avoir des discussions ou quelqu'un qui était près de la situation, etc. Et donc, c'est un cercle qui est petit de gens. et qui se comprennent. Et il n'y a pas manière qu'une personne externe qui n'a pas eu cette souffrance-là puisse nécessairement comprendre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fair enough. Parlant de souffrance, t'as commencé à podcaster avant que ça soit cool. Non. Fait que c'était genre 2004, dude, que je pense que t'as fait ton premier podcast, c'est moi-même, avant ?
<strong>Julien Smith:</strong> Ouais, j'étais un des premiers podcasteurs dans le monde, ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, fait que là, je vais geeker.
<strong>Julien Smith:</strong> D'ailleurs, toutes tes affaires de MF Doom ici, de JD là, ça vient d'une période il y a 20 ans, it's over, man.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est cool pareil,
<strong>Julien Smith:</strong> moi je trouve ça cool.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Merci d'autres. Alright, je vais geeker un tout petit peu sur le média et l'audience avec toi. Je rentre par le podcast, mais on va finir par les livres aussi, parce que ça m'intéresse les deux médias. Podcasting, tu parlais de quoi ? Puis ça t'a-tu appris quoi que ce soit que t'as comme leveragé après sur te builder une audience, raconter une histoire ? Parce que je pense que c'est une des choses avec lesquelles plein de founders struggle. C'est vrai.
<strong>Julien Smith:</strong> Mais une des affaires, il faut que tu... tu commences avant que tu n'en aies besoin. C'est vraiment le problème avec l'audience. Et tu écoutes souvent d'autres gens, tu entends des histoires de d'autres gens qui ont des audiences incroyables. L'histoire qui me vient en tête en ce moment, c'est Lewis Howes, qui est un podcaster et qui est vraiment à côté de Oprah à cette heure-ci, avec le... le volume de son audience, qu'il y a des millions et des millions de personnes sur Instagram et sur TikTok, etc. Et lorsque je l'ai rencontré, ça fait 18, 17 ans peut-être, il vivait dans son voiture. Et il avait écrit un livre sur comment que ça marche sur LinkedIn. Et j'ai encore ce livre-là, ça fait 17 ans, lorsqu'il l'a self-publishé. Mais avant que ça devienne évident que ça marchait pour lui, ça a pris énormément de temps. Et ce qui se passe, encore une fois, c'est de l'entrepreneuriat, mais c'est un entrepreneuriat qui n'est pas un entrepreneuriat sexy, tech ou rien. C'est vraiment comme « I'm going to keep publishing » et « je vais continuer à faire des entrevues avec des gens » et à un moment donné, ça va marcher. Et tout à fait, ça a eu des résultats incroyables. Mais ça prend du temps avec de l'audience. C'est comme la même manière. Les gens me demandent souvent comment est-ce que Andreessen Horowitz s'est retrouvée à investir dans ta compagnie. La raison, c'est parce que je connaissais Andrew Chen depuis 10 ans. Donc, il me connaissait. Il connaissait l'historique de mes entreprises que j'avais commencé. Plusieurs fois, on avait discuté de deux genres d'affaires. Et je suis venu avec une levée de fonds que je voulais faire. Et il était comme, you know what ? I've always liked you. Let's do it. Et lorsque tu peux trouver un deal comme ça, c'est incroyable parce qu'ils te connaissent déjà. Pas besoin de pitcher rien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. Bien, ton best-seller, le titre, c'était Trust Agents.
<strong>Julien Smith:</strong> C'est le premier livre que j'ai écrit, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le premier des trois livres que tu as écrits. Là, j'ai l'impression que Andrew de A6 Indie, il te considérait un peu comme un trust agent. Il avait déjà une confiance. Oui,
<strong>Julien Smith:</strong> peut-être. elle disait regarde lorsque tu Tout le monde à San Francisco, tout le monde à New York, mais des gens à Londres, des gens partout, des millions de gens ont utilisé Breeder. Donc, le résultat, c'est que tout à coup, tout le monde, c'est vraiment ce qui est incroyable. Lorsque tu crées un brand, au début, lorsque j'écrivais des livres, mon impression, c'était, il faut que les gens connaissent mon nom. Quand tu écris des livres, c'est vraiment comme toi en tant qu'auteur. Ils te connaissent Julien Smith.
<strong>Public:</strong> Oui.
<strong>Julien Smith:</strong> Mais à un moment donné, j'étais comme, oh, mais le leverage que tu peux obtenir, les gens ne savaient pas que j'étais fondateur nécessairement de cette entreprise-là, Breather, mais il y avait des millions de gens qui l'utilisaient sans le savoir que j'avais rapport avec ça. Pour moi, c'est encore plus intéressant. Le leverage que tu peux avoir avec un brand est plus important que ton influence personnelle que tu peux avoir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, bien comment on réconcilie... la synergie entre les deux. C'est-tu que tu étais juste un d'eux tripeux, passionné de la plume, puis tu t'es dit, je veux toujours écrire un livre, j'ai toujours voulu faire ça, ou un moment donné, tu t'es comme dit, 1 plus 1 égale 3 avec mon book writing versus mon startup building, ça va comme réussir à s'aider ?
<strong>Julien Smith:</strong> Franchement, ça aurait dû être plus stratégique, mais j'ai juste suivi ma passion, mais ma passion commerciale. Pas juste la passion, parce que la passion, ça peut être n'importe quoi. Mais j'étais comme, hey, c'est cool comme projet. Puis souvent, il y avait une technologie connectée à ça. Fait que là, ce que le podcasting a été inventé, c'est parce qu'il y a des gens qui ont un certain âge dans l'audience ici qui se rappellent que la XML, tout à coup, tu pouvais mettre un certain attachment dans des fichiers XML et ça voulait dire qu'on pouvait télécharger un fichier MP3. Lorsqu'on dormait pour que ça soit dans ton iPad la journée suivante, c'est comme ça que le podcasting a commencé à être créé. Parce que ça prenait énormément de temps de sortir un fichier de MP3 et donc il fallait que tu décharges durant la nuit. Et donc, c'est une technologie qui a créé une opportunité. Pareil comme le AI et OpenAI, c'est une technologie créée. créer un mouvement social. Pareil comme Uber, le GPS a pu créer ensuite une compagnie. Il y a toujours un avantage technologique qui ouvre une porte, mais elle n'est pas nécessairement évidente. Le iPhone, ce n'était pas clair que le GPS allait faire ça. Mais quelqu'un qui a vu, ah oui, mais ça veut dire qu'on peut savoir où sont tous les voitures qui ont des téléphones à l'intérieur, par exemple.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme penser en second, third order effects. C'est ça, second,
<strong>Julien Smith:</strong> third order. Tu as la technologie en tant que telle et tu as l'effet secondaire et tertiaire de cette technologie-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ça, c'était pour le podcasting, sauf qu'on s'entend que la technologie de Gutenberg et l'impression de livre, celle-là, est old school.
<strong>Julien Smith:</strong> Ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est-tu juste que ça venait de... Tu avais comme un message que tu voulais communiquer. Moi, j'essaie de voir, dans le fond, Julien, je devrais-tu en écrire un livre ?
<strong>Julien Smith:</strong> Franchement, je te... J'écris un livre même en ce moment. Et ce que je te dirais, c'est qu'on est en train de faire un deal pour.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Julien Smith:</strong> Et même en faisant ce deal-là, qui va être assez majeur et important, malgré ça, je te dirais que… On est audience sur l'Internet, elle est plus importante. Le downside un peu de ça, c'est que les gens oublient ce que tu publies 48 heures après. C'est ça vraiment le challenge de créer du contenu de ce temps-ci. Tout le contenu que tu es en train de regarder sur TikTok, Instagram, c'est du contenu qui a été créé il y a 24 heures. Fait que là, fuck, il faut que tu continues à publier. Les livres ont une certaine éternalité.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Genre un staying power.
<strong>Julien Smith:</strong> Un staying power dépendant du livre, évidemment. mais lorsque tu sais créer quelque chose et que c'est une combinaison de art, commerce utilité tout à la fois ça peut avoir un certain staying power incroyable mais la majorité des livres sont pas de même parce que là dude,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> une practice de coaching pour des founders et des execs, tu runs ton propre SaaS practice, tu me dis que t'es en train d'écrire un quatrième livre t'as-tu genre un Une méthode à la Seinfeld où, genre, chaque jour, tu fais un X rouge sur ton calendrier et tu mets deux heures.
<strong>Julien Smith:</strong> C'est vrai que j'écris avec mon co-auteur pour mon livre. À tous les jours, sur mon calendrier, on met comme une heure pour pouvoir assurer que SaaSpasse, sinon ça ne se passera pas, par exemple. Et c'est vrai pour moi que de créer une compagnie, ça va passer à travers, en général, avoir des employés distanciés ou avoir... des fonds, avoir fait une levée de fonds, parce que ça crée une pression que je n'aurais pas autrement. Et moi, personnellement, j'ai besoin de cette pression-là pour pouvoir exécuter comme tu penses. Quand je n'ai pas la pression, I'm like, ah, Baldur's Gate 3, like, whatever. Tu peux faire quelque chose d'autre, mais lorsque j'ai la pression, je suis comme, OK, là, il faut vraiment que j'exécute. C'est ma manière de faire les choses.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans ma recherche, je me suis rendu compte qu'il y avait quand même du street cred de geek, le Donjon Dragon, ça... te connais. Oui,
<strong>Julien Smith:</strong> ça me dit quelque chose.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça te dit quelque chose ? Oui. Les plus grosses différences qu'il t'a vues, parce que là, t'as fait Breeder, c'était tout qu'une aventure. D'ailleurs, on peut peut-être parler même de la fin de Breeder pour toi, du moins, pour la fin de la compagnie.
<strong>Julien Smith:</strong> Oui, je suis à l'aise.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu venais de closer quand même une grosse round qui était 50 ou 60, on vient qu'on sait plus ce chiffre-là. C'était 60 millions, right ? Tu venais de lever 60 millions, mais t'es parti comme... Basically, direct après.
<strong>Julien Smith:</strong> Je te dirais que la version un peu plus réaliste de l'histoire, c'est que pendant un an avant, 18 mois avant, I was having panic attacks parce qu'il y avait tellement de pression sur moi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, on était sur une série
<strong>Julien Smith:</strong> C ? Série C à D.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, c'est bon.
<strong>Julien Smith:</strong> Et là, ce qui se passe, c'est que moi, je suis comme, I think I'm going to die.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Littéralement.
<strong>Julien Smith:</strong> Et je me sentais, j'avais tellement de pression sur moi et je me sentais... pas suffisamment entouré parce que la pression, c'était « Every 18 mois, gotta raise more cash or this dies. » Et c'est ça la pression d'une startup qui marche très, très bien et qui est en hypercroissance. Surtout lorsque il y a énormément de coûts. T'es comme « Gotta hire a COO ? They're gonna need one at the Series B. » T'es comme « Faut que je trouve quelqu'un. » Donc, constamment de la pression. Puis à un moment donné, c'était comme trop. Et donc, on a trouvé quelqu'un et bon, voilà.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un gros deuil.
<strong>Julien Smith:</strong> Comment ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un deuil, genre d'avoir à vivre ça ou pas. T'étais rendu là, genre ?
<strong>Julien Smith:</strong> Non, je me sentais plus, tu sais, du relief. Dans le sens que, mais non seulement ça, mais ma perspective a changé parce que je me sentais plus comme, ah, c'est ma one chance de créer une compagnie qui va marcher. J'étais plus comme... J'ai découvert un peu plus mon potentiel et que ce n'était pas nécessairement autour d'une compagnie, mais j'avais eu des résultats avec des lignes. J'avais eu des résultats sans capital de risque. Là, j'avais créé une compagnie, ça avait eu des résultats avec du capital de risque. Comme « Ok, I can do this again » .
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est que tu prends un genre de niveau de confiance en toi et pas juste dans les affaires qui étaient construites. Oui,
<strong>Julien Smith:</strong> c'est ça que ça crée. Lorsque tu es entrepreneur et que tu as commencé deux, trois compagnies, ça… assez bien marché au moins, t'es comme, oh, I got it. Lorsqu'au début, la première entreprise, tu sais pas nécessairement comment tu vas pouvoir le faire, les résultats que tu vas pouvoir avoir. Et t'acceptes aussi le failure plus. Parce que tu sais que la failure, ça veut pas dire nécessairement que tu vas jamais réussir. Ça veut juste dire que t'as pas réussi cette fois-ci.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est genre... Un des trucs qui avait bien fait du bien à un des founders dans notre communauté privée, c'est quand quelqu'un y avait sorti « Startups fail, founders don't » .
<strong>Julien Smith:</strong> C'est ça. Oui. Et d'ailleurs, encore une fois, la vue avec la majorité des investisseurs de ce temps-ci… qui ont beaucoup de sophistication et beaucoup de cash, c'est « I don't care if this fails, I'll fund your next thing. » Et c'est un écosystème qui est quand même unique dans ce sens-là. Dans d'autres... Parce que j'ai écrit quatre livres, à ce point-ci, je peux te le dire. Lorsque tes livres ne vendent pas, ils ne donnent pas un autre shot à un autre livre. Ça ne vaut pas la peine, tu sais. Mais, lorsque tu as une startup qui ne marche pas, ils sont comme « Bien, j'ai vu que tu as beaucoup travaillé et que tu as... » eu des bons résultats et fier de toi, let's see what you're going to do next. Et c'est seulement dans la tech qu'on fait ça et c'est une des raisons pour laquelle, premièrement, deux pieces of feedback. Premièrement, si ton truc ne marche pas, tu devrais être quand même fier malgré ça et tu devrais rester dans la scène parce qu'il va y avoir un autre phénomène, il va y avoir un autre wave, t'as manqué une wave, c'est correct, il y en a un autre qui s'en vient. et elle va probablement être plus grosse que celle d'avant et tu vas avoir un autre shot. Et donc, tous les gens qui ont eu des résultats un peu corrects en 2015, je sais pas, en 2020, they're fucking really successful. Ils ont juste resté là. Et ils ont continué à essayer et à nager.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Stay in the water, un peu comme les surfers.
<strong>Julien Smith:</strong> Stay in the water.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'aime ça, man. C'est quoi que tu dirais ? Parce que là, Julien, d'aujourd'hui, qui a... qui a bâti Practice, qui a fait une deuxième grosse startup. Il est plus vieux. I guess qu'il est plus mature. Tu as appris des trucs. C'est quoi les trucs que tu as fait ? Un truc qui est vraiment différent de Breeder dans genre, comment tu prends tes décisions ? Qui t'embauche ? Comment tu penses au produit ?
<strong>Julien Smith:</strong> Je te dirais, c'est l'affaire la plus importante. J'ai un peu dit avant, c'est la qualité des gens. C'est le truc le plus important. C'est vrai aussi pour les investisseurs parce que someone who's on your board is on your board forever. Si ce n'est pas la bonne personne. You're screwed. Et si tu engages quelqu'un, d'ailleurs, je coachais quelqu'un, j'avais comme un appel juste avant ça, et la discussion, c'était « I have to hire a developer, but I haven't found anyone that works as hard as me. » Et donc, le challenge devient trouver des gens et de pouvoir convaincre des gens qui sont suffisamment talentueux qu'ils devraient travailler pour ton affaire. Et les gens qui ont beaucoup de talent, ça demande… un certain effort et tu dois avoir une certaine présence ou tu dois être convaincant à un certain point pour pouvoir le faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si j'essaie de tease out la réponse, sais-tu que ce niveau d'être sévère sur ce qui tu sélectionnes, tu le crank up encore plus pour practice ?
<strong>Julien Smith:</strong> C'est vrai que oui, ça a été cranky, mais c'est plus parce que à Breather, je ne savais pas ce que je faisais. Mais l'autre affaire, c'est parce que tu découvres que quand tu n'engages pas la bonne personne, tu te causes un problème plus tard. Et ton problème, c'est encore le tien. You delegated to someone else. Là, t'es comme, OK, ça fait trois mois. Maybe they need more time. Maybe they're not the right person. Ou peut-être que la personne est bonne, mais pas pour cette compagnie-ci. Et là, t'as comme gaspillé trois, six mois. T'as encore une fois pas trouvé la bonne personne en question. Donc, souvent, dans une audience ici, c'est dur de pouvoir dire des affaires comme, you just need to fire them. Parce que c'est pas... beau comme phrase, mais souvent, ce qui se passe, c'est que les gens, surtout les fondateurs d'entreprises avec lesquelles je travaille, il faut que tu leur dises « It's okay to let them go » . Ils sont toujours en train de se blâmer eux-mêmes pour leurs résultats, tandis que souvent, il faudrait qu'ils disent « Attends une minute, peut-être que tu n'as juste pas la bonne personne dans ce rôle-là » .
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis il y a quelqu'un qui me disait « Je ne me rappelle plus chez qui, je ne pourrais pas te donner le crédit, mais genre... » le fait que tu te fais renvoyer, mettons. Ça veut juste dire qu'à un moment précis dans l'espace-temps, toi, une personne, n'étais pas le bon fit avec un rôle dans une compagnie. C'est ça. C'est pas personnel.
<strong>Julien Smith:</strong> Et d'ailleurs, il y a des gens avec lesquels j'ai travaillé where I fired them, mais ensuite ils ont eu des carrières incroyables. Et c'était juste que dans cette situation-là, peut-être moi, j'ai mal engagé la personne. I hired a B2C marketer when I should have hired a B2B marketer. Je ne le savais pas. Oups ! Mais ne restons pas avec cette erreur jusqu'à la fin des temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On va rentrer dans une section un petit peu plus hot takes. Je t'ai écouté, tu as des hot takes sur l'écosystème d'ici, tu as bâti à partir d'ici. Ce qui est cool avec toi, c'est que je pense que c'est une perspective qui est quand même globale. Ton ambition et le scale de ce que tu as buildé transcendent notre province. Mais tu as commencé à le construire ici, right ? Oui, bien sûr. Donc, bâtir de la tech à partir du Québec. Oui. Je veux juste que tu me dropes peut-être des avantages, peut-être des désavantages aussi.
<strong>Julien Smith:</strong> Ben... Et là, ma compagnie est 100% remote, mais ce que je te dirais, évidemment, ce qu'on disait dans le temps, c'était que c'était un peu moins cher de le faire. Il y a du shred, il y a d'autres affaires québécoises, blablabla, qui causent une situation unique un peu au Québec et au Canada où c'est que tu peux avoir des résultats avec pas beaucoup de cash. En même temps, ce qui se passe, c'est que je trouve que c'est mon opinion personnelle, c'est que les gens se parlent trop. ici et ne se parlent pas suffisamment vers l'extérieur. Tu trouves des gens où ils sont en train de pitcher pour faire une certaine levée de fonds pour leur compagnie. Ils ne savent même pas qu'ils peuvent aller à New York pour le faire. Ils ne savent même pas comment le faire ou qu'ils puissent le faire. Donc, il faut que les startups, en définition, il faut que ça soit gros pour avoir un résultat. Donc, l'effet, c'est que tu dois penser globalement pour le faire. Moi, c'était par accident, franchement, parce que je ne connais pas beaucoup de... J'étais dans un écosystème de livres et de bloguages et de podcasting qui incluait des gens qui avaient eu des résultats comme Gary Vaynerchuk. Donc, très facilement, j'ai pu tourner à New York et à... Je n'oublierai jamais la situation si quelqu'un me présentait une amie, une Nicole que je connaissais du Utah. présenté à quelqu'un, et ça s'adonne que c'était un des premiers investisseurs à Uber, pas Jason Calacanis, mais un autre. Et là, je suis rentré dans la salle, il ne me connaissait pas, il ne m'avait jamais parlé. J'étais comme, « Ouais, I've got this idea, da-da-da. » Ça prend cinq minutes, le gars est comme, « OK, I'm in 150K. » J'étais comme, « Ben, ça fait cinq minutes qu'on se parle. » Il est comme, « Pourquoi ? » Et il est comme, « Well, you know Nicole, and this is a good idea, and that works for me, et je suis en 150k. J'étais comme tabarnak. Dans quel monde on est en train de vivre ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks. Le spotlight partenaire du mois, c'est Charbel Farah avec Digital Growth Core, une agence marketing pour startups et SaaS. Charbel, il a 17 ans d'expérience en croissance avec des passages chez Google, Lightspeed. Puis dans notre capsule, on décortique quand le paid ou le SEM, c'est pas nécessairement le bon canal pour ta startup, mais aussi comment remettre l'attribution puis ton analytics au propre. quand tu fais des campagnes. Et il nous donne aussi des pro-tips si tu veux booster ton marketing, mais que t'as pas une scène. Check out ma convo avec Charbel dans les show notes ou la description, puis sur saspas.com slash partenaire avec un S. Sinon, check him out directement à digitalgrowthcore.com digitalgrowthcore.com OK ? De retour au pod.
<strong>Julien Smith:</strong> C'est un peu l'histoire de... Et d'ailleurs, les personnes... Parce qu'il y a souvent des gens qui sont... Tu sais, juste... riches au point où c'est que tu peux même pas considérer, ils ont tellement de cash, c'est fou. Ici, dans un écosystème comme Québécois et Canada en général, ces personnes-là, they're from old money. Ils viennent de shipping, alcohol, tu sais, des affaires de même. Il y en a dans tech comme Dax, De Silva, d'autres, mais il y en a pas énormément. Tandis que là-bas, c'est des gens, ça fait cinq ans, ils ont du cash, ils savent pas quoi faire avec, ils sont comme like, yeah, throw it out. Et donc, il faut que, il faut que tu sois là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu sais ?
<strong>Julien Smith:</strong> Pourquoi tu ne serais pas dans ce sale-là si tu pouvais ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, y a-t-il quelque chose qui te frustre à propos de soit de notre culture entrepreneuriale ou juste de construire ici de la tech ?
<strong>Julien Smith:</strong> Une impression que j'ai, c'est que Québécois ne veulent pas reconnaître d'autres Québécois comme des succès et sont jaloux. Et est-ce que... Je vois ça en moi-même. en même temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme,
<strong>Julien Smith:</strong> why that guy ? Why not me ? But I had my shot. Donc, tout le monde a un peu leur shot. Mais, encore une fois, c'est distinct de Silicon Valley et de New York. Moins New York parce que c'est d'affaire East Coast. East Coast, c'est, fuck that guy, should have been me. West Coast, c'est comme, my time is coming. Je vais rester ici. I got another shot. I gotta keep working. Siki Chen, c'est comme un gars qui est quand même assez connu sur Twitter, etc. Et il est tellement bon angel investor. Il a commencé une compagnie, Runway, c'est comme sa quatrième entreprise. Il était VP product à Postmates. Il a fait plein d'affaires. Et je lui ai demandé, lorsque j'investissais dans sa compagnie, je lui ai dit, « But why are you still doing this ? » He said, « All my friends are richer than me. » Donc, je me sens mal. Mais c'est une motivation. Malgré, tu ne sais pas qu'une motivation super altruistique, nécessairement, mais c'est une motivation qui marche. Et donc, tu sais, il y a des affaires qui ne sont pas nécessairement super positives, mais qui créent un écosystème malgré ça. Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est intéressant, dude. Y a-tu une décision vraiment tough qui t'a prise, que ce soit dans ta carrière chez Breeder, chez Practice ou autre, qui te hante, auxquelles tu repenses souvent et que tu voudrais peut-être partager pour peut-être éviter ça à d'autres membres ?
<strong>Julien Smith:</strong> Ben, n'importe quand, quand que tu... de... pas être, même si tu restes fondateur d'une entreprise, mais de plus être CEO de ta propre entreprise, évidemment que c'est une grosse décision. Dans mon cas, il y avait tellement de pression négative sur moi et je me sentais tellement psychologiquement unstable un peu que c'était plus un relief, comme je te disais. Mais c'est sûr que je te dirais, les affaires qui sont plus importantes, qui sont plus difficiles, sont des pertes d'identité.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, dis-moi un peu plus.
<strong>Julien Smith:</strong> Parce que tu penses que I'm a good person and then you're confronted with oh, I have to let a team of 10 people go. Parce que j'ai pas le cash, je sais pas pourquoi. Ça, ça pourrait se passer à n'importe qui. Mais là, tu te dis oh non, je dois les garder, je dois trouver une manière parce que I'm a good person. Mais là, you can be a good person and your business can just be in a bad situation. That's okay. Forgive yourself and just... Let it happen. Like, bad things happen even if you did the right thing. Bad things happen even if you did everything right. Some bad thing could still happen to you. Forgive yourself. Et ça prend... Je te dirais qu'avant mes entreprises, c'est que j'ai fait des levées de fonds, j'avais pas vraiment souffert beaucoup. Là, j'ai vraiment souffert. Et là, je sais c'est quoi. Là, je suis comme, OK, c'est vraiment dur, les gars. Like, let's be kind to each other. Parce que c'est pas facile out there,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu sais. Ça va comme booster ton empathie, puis dissocier ton estime du outcome ou de la malchance. C'est comme un... Oui, c'est ça.
<strong>Julien Smith:</strong> Lorsque tu fais les levées de fonds, souvent, je parle aux gens, et c'est comme une... Évidemment, c'est une de mes spécialités parce que j'ai levé tellement de cash dans ma vie. And what I tell people is, you can't control the outcome. Mais c'est vrai pour toute l'entrepreneuriat en général. Et si tu peux contrôler le process, même si tu as un bon résultat, un excellent résultat ou un mauvais résultat, tu seras comme « j'ai fait tout ce que je pouvais et j'ai fait mon mieux pour le plus vite » . Et c'est le seul contrôle que tu peux avoir, c'est dans ta situation. les résultats de... Si on a... Un investisseur qui te rejette à ton entreprise, après, un, he's wrong. Two, they're right, but it's not the right time. Il peut y avoir une circonstance. He's getting divorced, probably true, you know. Et où est-ce que c'est hors de ton contrôle, c'est même pas ta situation. Il y a tout genre de circonstances pour lesquelles you go on a date, it's a bad date. It's like, forget about it. La vie est trop dure, les gars. La vie est trop dure. Forgive yourself and let the negative, let the shame go. Let the negative energy go.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'aime ça, man, la petite vibe gourou, ça me donne le goût que tu sois mon coach. Je viens, une mini parenthèse sur les ailes, après ça, je m'en vais sur mon closing, puis on va ouvrir le Q&A. J'ai le goût que ce soit comme, ah man, en fait, tu peux y aller où que tu veux, ça peut être philosophique, c'est un take sur les ailes, c'est un C pour les sasses, ou juste, mes gars, perso. Genre, toi, tu l'utilises comment ? Qu'est-ce que ça a comme impact dans ta vie ? Juste un goût d'entendre un peu.
<strong>Julien Smith:</strong> Mais ce que je te dirais, c'est surtout que les meilleurs, je dirais, sur le niveau startup, les meilleurs gens ont vraiment adopté le AI et une personne peut faire ce qu'une équipe faisait avant. Et donc, tu devrais voir ça dans tes personnes avec lesquelles tu travailles. Si tu ne vois pas ça, you can't train it. ou bien ils l'ont ou bien ils ne l'ont pas, sont « cracked » . C'est peut-être la phrase que les gens utiliseraient. Sur le niveau personnel, je te dirais, tu n'as plus d'excuses pour être stupide ou paresseux. Parce qu'il y a tellement d'informations autour de toi. Comme mon autre, j'ai un West Coast Place et un East Coast Place. Moi, j'habite à Tofino aussi qu'à Montréal. Et à Tofino, il n'y a pas de CAA pour ta voiture. Il n'y a personne qui va réparer ta voiture. Tu es à côté de l'océan. C'est juste toi et le chat GPT pour résoudre tes problèmes. Tu sais ? Tu n'as vraiment aucune excuse pour pouvoir... ne pas résoudre des affaires. Tu peux prendre une photo de quelque chose qui se passe. Hey, help me. I'm going to be your hands. Show me how to change the heater, the temperature on my water heater. I've never done it before.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu l'as actually fait. Tu ne fais pas juste en parler, right ? Non, ça,
<strong>Julien Smith:</strong> ça s'est vraiment passé. Mais tu peux avoir 100 affaires de même. Donc, utilise le pouvoir que tu as et que peut-être tu n'es pas... habitué à l'avoir, mais tu as ce pouvoir-là, tes employés devraient l'avoir. Toi aussi, tu dois l'avoir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Et tu penses qu'on dirait qu'il y a quelque chose qui me trigger un peu, ben qui me trigger, tu dis, si tu ne le vois pas, cette espèce de super individual contributor, je déploie l'IA pour me enhance dans ma compagnie en tant qu'employé, si tu ne le vois pas, ils ne peuvent pas l'avoir, tu ne penses pas que tu peux leur apprendre ou les prompter ou les nudger vers la développement ?
<strong>Julien Smith:</strong> C'est simplement que les startups doivent aller vite.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, fair.
<strong>Julien Smith:</strong> Et donc... Pour toi, que tu éduques quelqu'un, ça prend du temps que tu n'as pas. Ça prend du cash que tu n'as pas. Souvent, les meilleurs gens l'ont déjà. Tu vas juste les rencontrer et les convaincre de travailler avec toi. C'est vraiment la manière. J'étais judgmental à Breather et je suis toujours judgmental. J'étais judgmental et stupide, mais ça marchait pareil parce que simplement d'avoir une basse tolérance Pour les gens avec lesquels je savais que je ne pourrais pas travailler, c'était comme, OK, that's good enough. No, they don't have it. I don't know what it is. Je ne sais même pas comment ça marche, cette industrie-ci, mais quand tu rencontres quelqu'un, you're like, they got it. I feel like they got it. Et tu as souvent raison.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu crois à ton intuition. Oui,
<strong>Julien Smith:</strong> mais ton intuition, c'est vraiment une combinaison de ton IQ, ton intelligence que tu as pour vrai.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Julien Smith:</strong> ton expérience, les mauvaises expériences que tu as, the same way il y a un très bon livre anglais qui s'appelle The Gift of Fear and it's about trusting your instinct. Specifically, it's written for people that are high risk. Like, if you go on the subway and il y a quelqu'un qui est comme weird dans le métro, comme tu peux juste te déplacer, tu as probablement un bon instinct. Ton instinct animal a de la valeur. Et pareillement, une combinaison d'instinct animal, expérience et ton intuition et ton IQ, tu peux savoir lorsqu'une personne est incroyable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme un compounding de plein de sensors ou de types d'intelligence différents qui vivent dans toi comme personne, qui vont cristalliser une décision ou un feeling.
<strong>Julien Smith:</strong> Souvent, au lieu de croire à ces intelligences-là, collectives, que tu as à l'intérieur de toi, ce n'est pas « wou-wou » ce que je dis. C'est vraiment une affaire comme tu vas reconnaître le talent lorsque tu le vois. Et si tu te demandes, est-ce que cette personne-là ou non, elle l'a pas ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, d'où, honnêtement, j'ai des enjeux d'estime depuis que je suis jeune et tout ça. Je me rappelle quand j'ai commencé ma carrière en tech, il y a un dude que moi, je me trouvais nul. J'y connaissais rien à la tech. Puis, il continuait de bêter sur moi et de me dire, non, non, man. Et puis,
<strong>Julien Smith:</strong> comment et comment ça a marché ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Aujourd'hui, man, j'ai le podcast le plus sick en ville. Non, mais mon point, c'est que je pense que lui voyait un certain niveau de talent que moi, je n'étais même pas capable.
<strong>Julien Smith:</strong> Et tu as juste besoin d'une personne de même.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. Tu parlais de IQ. Toi, ton IQ, c'est combien ? Non, je ne sais pas. Je ne sais pas. D'autres, j'ai pris déjà beaucoup de ton temps. Je veux en donner un peu pour les questions. La dernière que j'ai pour toi, c'est si tu avais un conseil à donner aux founders, aux crinquettes tech dans la salle, ce serait quoi ?
<strong>Julien Smith:</strong> Si c'est les fondateurs de SaaS. Oui. Ce que je te dirais, c'est l'effet, souvent, moi, j'avais 25, 30 clients, tout CEO. J'ai toujours que cinq clients dans une période. Comme coach ? En ce moment, comme coach. OK, c'est bon. Et donc, là, j'en ai cinq. J'en ai toujours eu cinq depuis comme les dernières cinq années. Et j'ai toujours dit, OK, bien, je ne sais pas qui va réussir ou qui ne va pas réussir. En avance, je n'ai pas vraiment l'information. Mais là, ça fait 54 ans que je travaille avec certaines personnes. Some businesses have gone out of business. Some businesses have succeeded. Les gens qui ont les meilleurs résultats travaillent plus fort et plus rapidement. C'est tout. Tu travailles plus fort et plus rapidement. Si tu travailles plus fort et plus rapidement, that's it. Tout le reste, ça va être correct.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dude, ça a le mérite d'être simple. T'as-tu des shameless plugs avant qu'on ouvre les questions ? N'y a pas de quoi que tu veux plugger ?
<strong>Julien Smith:</strong> Non, ça va. C'est correct comme ça. Merci.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dude, merci tellement. Alright. Alright, il y a une troisième ligne qui est juste là. Si on a quelques questions, on peut en prendre easy, je dirais trois, peut-être monter à cinq, dépendamment du rythme. La chose qui est super importante, guys, c'est de ne pas nous raconter votre tendre enfance. Juste dire, mon nom, c'est ça, ma compagnie, c'est ça, voici ma question. Je sais qu'il va sûrement y en avoir beaucoup pour moi, mais vous pouvez les adresser à Julien. Principalement, merci. Je vois qu'on a quelqu'un qui descend. Let's go ! C'est ça. Allons-y.
<strong>Public:</strong> Deux questions.
<strong>Julien Smith:</strong> Pardon, je sais que tu as un masque, mais je n'entends pas comme du monde. De lire tes lèvres, ça va m'aider.
<strong>Public:</strong> Je ne veux pas contaminer le micro. Deux questions. Première, tu parlais des personnes que tu choisissais. Ces personnes-là, est-ce que, tu sais, parce que des fois, tu as un feeling à l'intérieur que ce n'est pas un all yes. Est-ce que ces personnes-là qui sont vraiment des A players, je ne sais pas comment tu les appelles, sont tout le temps un all yes ou des fois, sont un petit peu no ? Oui,
<strong>Julien Smith:</strong> c'est une bonne question. Il y a des gens qui sont constamment A players et lorsque tu les vois ou que tu as une chance de... les engager ou de travailler avec. Tu devrais juste accepter n'importe quelle circonstance. Mais il y a aussi des A players qui sont pour un certain rôle et pour un autre rôle, ils ne l'accepteraient pas et ils ne seraient pas du tout bons. Et donc, de la même manière, il y a souvent des gens qui sont juste D players. They're never good at anything. Donc, premièrement, recherche quelqu'un qui est bon et qui t'a montré qu'ils ont fait quelque chose d'avance. Un exemple que moi, je fais souvent de ce temps-ci is I look for amateur athletes. Des gens qui ont travaillé fort dans le powerlifting ou dans la natation ou dans le football ou je ne sais pas trop quoi. Et ça veut dire qu'ils savent travailler fort, ils savent faire un effort avec une équipe souvent. Mais il y a aussi des gens qui sont circonstanciels. They just care a lot about SaaS ou je ne sais pas trop quoi, quelque chose en particulier. Et pour ça, c'est une situation unique où ils savent uniquement et d'une manière très efficace travailler avec toi en particulier. Ça, il faut que SaaSpasse. Mais lorsque tu commences à avoir des doutes, une des affaires comme fondateur, c'est comme, « Oh, but is this person good ? I'm not sure anymore. » Là, à ce moment-là, just fire them. Oh,
<strong>Public:</strong> all right.
<strong>Julien Smith:</strong> OK ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Merci, Raph.
<strong>Public:</strong> peux-tu poser ma deuxième ou non ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Real quick, mettons.
<strong>Public:</strong> OK. Network effect, comment tu l'as créé ? Parce que tu as dit que tu as rencontré Andrew Chan. C'est quoi ? Tu as été aux States ?
<strong>Julien Smith:</strong> Oui, je dirais que tous les network effects, tous les réseaux que tu peux avoir dans ta vie se développent d'une manière unique. OK ? Mais premièrement, il faut que tu sois, de ce temps-ci, spécifiquement, il faut que tu sois en personne. Donc, ça ne marchera pas virtuellement de la manière que ça marcherait en 2020, en 2021. Ce n'est pas pareil. Là, c'est comme, il y a des gens qui ont entendu 996, 9 a.m. to 9 p.m., six days a week, en personne. C'est ça que les gens veulent, vraiment, voir les autres en personne. Mais il faut que ça soit du contenu ou que ça soit en personne que tu saches rencontrer les gens. Et encore une fois, le talent se reconnaît le talent. Donc, lorsque tu te présentes à quelqu'un, Andrew Chen, j'ai rencontré, franchement, je ne me rappelle pas, mais ça fait 10, 12 ans au moins qu'on s'est rencontrés. On a pris un café, rien de spécial s'est passé. J'ai créé une compagnie entière. Il était comme « wow, I missed that » . Oups. Et là, la prochaine compagnie, il était comme « ok, moi, je travaille avec » , par exemple. Ça prend du temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Merci beaucoup. Une autre question. Ton nom, ta compagnie, ta question, s'il te plaît.
<strong>Public:</strong> Nicolas, Third Bridge, merci pour le plug. Tu dis que tu as un step down sur le rôle de CEO parce que tu étais plus bien, il y avait la pression. Puis je me demandais quand est-ce que ça a switché de motivant, start-up, c'est nice, à c'est plus nice puis je suis sûr que j'aime ça faire ça. Est-ce que tu peux ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans le fond, la question, c'est vraiment à quel moment c'est nice, c'est une start-up, je suis craqué.
<strong>Public:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, ça a switché à... « Man, dans le fond, je ne suis plus bien. Je pense peut-être qu'il faut que je m'en aille. » Oui.
<strong>Julien Smith:</strong> Regarde, toutes les startups et tout l'entrepreneuriat demandent un certain sacrifice. Mais à un moment donné, tu es comme, je ne suis pas juste en train de me « burning out » là, mais je suis en train de me « burning out » pour les années qui s'en viennent. Fait que, si je peux comme mettre un autre angle à ta question. C'est le fondateur. Le fondateur doit pouvoir rester dans la compagnie, effectivement. Si tu burn out trop, ça veut dire à un moment donné, you're going to bounce. Et lorsque tu pars, that's it, the business is fucking over, man, right there. Et donc, tu dois pouvoir rester afloat presque indéfiniment parce que le fond, moi, vraiment, ce qui est important et ce que je crois qu'il y a de plus en plus, surtout au tech, que les gens réalisent, c'est founders are special. Et donc, les fondateurs doivent rester avec une certaine bonne santé mentale dans leur entreprise the whole time. Et donc, tu dois trouver manière, quoi que ce soit, pour pouvoir faire ça. Et si tu commences à « burn out » pour le futur, tu découvres que ça va te prendre, je vais être 100% franc avec toi, « panic attacks » for like two years after I left my company. Au hasard, pour aucune raison. Donc, à un moment donné, tu peux travailler trop fort. C'est possible. Tu dois découvrir pour toi-même où est cette situation-là, où c'est que, OK, c'est « too much » . et encore une fois, pour retourner à l'idée qu'il y a des gens autour de toi qui peuvent être excellents, le plus de gens que tu as autour de toi qui sont excellents, le plus sustainable que ça va rester. J'espère que ça t'aide.
<strong>Public:</strong> Yes. Merci. Ok, merci.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right. Ton nom, ta question, quick. Allons-y.
<strong>Public:</strong> Bonjour, Steven de RBCX. Bravo pour le bel échange et la belle journée aujourd'hui. C'était vraiment, vraiment apprécié. Je vais poser la question en anglais. Salesforce a annoncé récemment des lay-offs d'environ 4000 personnes à cause de l'AI. Je suis curieux de vos pensées sur la positionnement de la transparence quand il s'agit de l'impact et des implications de l'AI. impactant sur l'emploi spécifiquement ?
<strong>Julien Smith:</strong> Franchement,
<strong>Public:</strong> c'est une bonne question.
<strong>Julien Smith:</strong> C'est par rapport à La transparence par rapport à comment est-ce que l'AI va affecter toi, ton emploi, toi spécifiquement ou à votre équipe. J'ai vu, je parlais récemment au président de Shopify, Harley Fingalstein, et il était comme, « We don't want AI capable, we want AI native. » Et pareillement, Toby, le CEO de Shopify, était comme, « We're starting over. » Si tu as besoin de plus de ressources, AI first. Dualingo, encore plus frappé, incluant leur stock price, parle AI parce que c'est juste de la traduction en fin de compte. Ce n'est pas super complexe comme logiciel. Il faut absolument réinventer la manière que les entreprises font les choses. Marc Andreessen a été très public et a dit qu'il croit, et leurs fonds croient, que... Toutes les compagnies existantes vont être bouleversées et une nouvelle compagnie va être créée dans toutes les catégories qui sont plus AI connected. Donc, si c'est vrai, et franchement, Mark a été souvent, et Andreessen Horowitz a souvent été très correct par rapport à cette affaire-là, tous les employés devraient le savoir. Et c'est comme un peu malhonnête de ne pas leur dire. Il faut que tu aies une compassion. Je sais des fois que j'ai pas de compassion. T'as l'impression que j'ai pas de compassion ici dans ce siège en disant des affaires comme « just fire them » , OK ? Je sais que c'est pas le fun de l'entendre. Mais c'est comme un peu la réalité que lorsque t'es en train de créer une compagnie et que cette compagnie-là, c'est ta vie, faut que t'aies la meilleure compagnie possible. Il faut que ton standard soit clair pour tes employés. Si le standard est pas clair et que... Tu te retrouves à dire, cette équipe-là, we didn't make our numbers and we're going to have to fire this team of 10 people. Je ne sais pas trop quoi. Et que tu ne leur as pas donné la clarté nécessaire. L'autre devrait vraiment te dire, I didn't do the right thing. They deserve clarity about what the CEO's standard is. Even if that standard is very high, which it should be, they deserve, your employees are trusting you with their mortgage. J'espère que ça te donne la réponse nécessaire. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> merci.
<strong>Julien Smith:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right. On aurait le temps pour une dernière question. S'il y a quelqu'un qui veut... All right. Ton nom, ta question, Rapido.
<strong>Public:</strong> Patrick Saint-Louis, Let's Warp. Ma question est très claire, pas très claire, mais très précise sur l'utilisation de l'intelligence artificielle. On aime ça, on dit « move fast, break things, use AI » . Mais la confidentialité de l'information, le « move fast, use AI » , once it's out, it's out. Mais c'est quoi « it » ?
<strong>Julien Smith:</strong> Qu'est-ce que « once it's out »
<strong>Public:</strong> dans ta question ? C'est quoi « it » qui est « out » ? Je te donne encore une histoire d'un autre client que j'ai en ce moment,
<strong>Julien Smith:</strong> qui est entre Series A et Series B en ce moment. Eux sont en train de croître fucking rapidement. Et une des raisons, c'est qu'ils voient... un bug qui se passe, on voit un error message, on voit ça sur Slack, and they go in, they just go straight in with AI, they're like, fix this, c'est fixé en 20 minutes. Là, ils vont montrer ça aux clients, ils sont comme, nous, on fixe nos affaires en 20 minutes, et dans l'industrie dans laquelle ils le sont, le résultat de ça, c'est qu'eux, ils peuvent toujours faire des pilots, ils peuvent toujours montrer le logiciel aux gens, parce qu'ils fixent tout super rapide, et les autres équipes dans d'autres compagnies n'ont pas cette vitesse-là. Même si la réaction n'est pas parfaite, une réaction qui est rapide est meilleure pour le client, de mon opinion. You know, we just fixed this, but we did a hot fix. Je pense que si tu dis hot fix à tes clients, ils vont comprendre et que tu leur dises, c'est pas nécessairement parfait. Si tu vois quelque chose, dis-le-moi, mais nous avons réparé ça en 20 minutes. C'est beaucoup mieux que ça va prendre deux semaines. C'est mon opinion personnelle. Et je pense que la majorité des humains... et des clients pour quelque chose qui est 95 %, c'est mieux que quelque chose qui est 100 % mais dans deux semaines. Ce qui était l'ancien standard. L'ancien standard, c'était deux semaines, on va fixer dans le cycle. Tu ne peux pas vivre de même. Les clients ne peuvent pas baser leur business dans ton affaire. Quelque chose va prendre 14 jours pour se faire shipper, c'est fou.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si on résume, tu dis qu'il y a un trade-off, que tu es game d'accepter entre peut-être... La confidentialité ou l'externalisation de certaines données, puis la vitesse qui est dans ta compagnie, genre, pour revenir à sa question.
<strong>Julien Smith:</strong> Si je comprends bien ta question, c'est simple.
<strong>Public:</strong> It's not the customer data. That's one thing. Non,
<strong>Julien Smith:</strong> non, c'est autre chose.
<strong>Public:</strong> My line of code, at one point, if I want to use a proper prompt, those needs to be out there, like they needs to be part of what ChetGBT will look at to help me out. Well, once they're with ChetGBT, my understanding is they're out. Like, not to be copied.
<strong>Julien Smith:</strong> Mais l'autre affaire, je te dirais, c'est, je pense que ça affecte la manière, la télévision type d'ingénieur que tu vas engager où c'est que les junior engineers, like AI is sort of like 80% of a junior engineer, dans le sens que they're overly confident and they make mistakes, but they don't think they're mistakes. C'est ça un AI agent qui va coder pour toi. Mais les senior engineers ont l'expérience pour pouvoir se dire à ta minute, we got to do this the right way, et de pouvoir corriger le AI engineer. pour que ça ait la bonne direction et que ça soit fait comme du monde. Donc, mon impression personnelle et ce que je vois dans l'industrie, c'est qu'on engage des gens qui ont plus d'expérience, des junior engineers qui ont plus de difficultés, et que ces ingénieurs-là deviennent des petits engineering managers de des équipes d'agents. C'est ça qui se passe un peu dans le monde. Oui, ça va ? Merci. Merci.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On est rendu au souper, c'est ça, Gilles ? Parfait. C'est quoi les choses qu'il ne faut pas que j'oublie de dire en ce moment, mettons ? Souper, bar open, on va avoir Yac qui va faire une intervention. Il y a de la bouffe là-bas, c'est ça ? Puis, on va avoir du fun. Ça va être chill. Je vais venir chiller avec tout le monde. Moi, je n'ai pas eu le temps de parler à personne. Une dernière fois, juste comme merci, Julien. C'était dope comme conversation. Merci à tout le monde. Merci beaucoup. Merci. All right, folks. Avec SaaSpasse, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS. Vraiment pour t'aider à... prendre les meilleures décisions que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien. J'adore ça, écrire. Fait que d'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks puis curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie puis qu'on se rende à 1000 puis qu'on se rende à encore plus que ça. Bien franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint qu'à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Fait que si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extra que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, pis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur SaaSpasse.com, il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie, pis sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire, sinon vous googlez SaaSpasse pis BeHive, c'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir, pis ça me tient à cœur, fait que check it out ! Puis si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le shooter. All right, folks. Un petit shout-out à Apollo 13, partenaire produit SaaSpasse. C'est un studio no-code, low-code, spécialisé en MVP qui look good puis qui scale pas pire pas en tout. Basically, ils bâtissent des killer MVPs rapidement puis à moindre coût avec des outils qui sont très user-friendly. Donc, check them out sur sasspas.com slash partenaire avec un S. 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Updates sur le podcast, la cie, les events IRL. Contenu premium pour les abonnés SaaSpal — éditorial de Frank, Q&A, roadmap du pod.
