Aujourd’hui, je jase avec Simon Verville, cofondateur et COO chez Trustii Technologies, une solution pour la gestion des risques individuels dans le milieu d’entreprise ou de la gestion locative.
Trustii c’est 5 ans, une vingtaine d’employés sur le payroll, croissance YoY de 100% et 4.8M$ en capital de risque
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Crédits musique
<strong>Simon Verville:</strong> On ne veut pas être occupé, on veut être productif.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bien dit ça.
<strong>Simon Verville:</strong> On va mettre du temps, ou on doit mettre du temps. Une start-up c'est ça. J'ai un département en feu, je ne vais pas aller arroser mes plantes à droite.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up folks, bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Simon Verville, CEO et co-fondateur de Trusty, une plateforme qui automatise la vérification d'antécédents et la gestion intelligente du people risk. trusty c'est cinq ans une vingtaine d'employés sur le payroll une croissance year over year de 100% et environ 4.8 millions en capital de risque on plonge dans la thèse produit leur expérimentation go to market la gouvernance et le privacy les particularités de leur market assez réglementé puis critique et puis je demande à simon s'il a fait un background check sur moi avant de venir sur le pod all right On passe au show, let's go ! Simon Herville, bienvenue sur SaaSpasse !
<strong>Simon Verville:</strong> Merci Frank.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment ça va mon vieux ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ça va super bien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Première fois qu'on se voit en vrai, on enregistre un pod.
<strong>Simon Verville:</strong> Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est gros. Au moins, on a eu la chance de briser la glace dans un bon call il y a une couple de mois, une couple de semaines, je m'en rappelle plus.
<strong>Simon Verville:</strong> Ouais. puis je pense que t'avais un sac magique dans le cou t'avais marre ou je ne sais pas trop. C'était tellement bon. Puis là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> j'ai des lunettes oranges pour mes mots de tête. Fait que, ouais.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis tu m'as présenté ton troll aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je t'ai présenté mon troll norvégien.
<strong>Simon Verville:</strong> Absolument.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Que ma blonde me ramène de l'orange.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact. Fuck yeah. J'ai adoré.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Sim, pour le monde qui ne te connaisse pas encore, ton nom, ton rôle puis la business que tu reps aujourd'hui.
<strong>Simon Verville:</strong> Absolument. Donc, Simon Verville, je suis cofondateur et COO de Trusty Technologies. Et il y a certaines personnes qui me connaissent aussi pour d'autres ventures. Comme parce qu'il y a la tech, donc Phil et Fred, le food retail, bref, les pizzas congées, la pizza des alouettes de Montréal. Mais aujourd'hui, on vient parler de Trusty.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, puis t'as moi, on vient parler de Trusty, puis je fais jamais ça, je brise ma règle de regarder la caméra. Tu m'en es des bas.
<strong>Simon Verville:</strong> Yes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Esti de bon guest. Merci. C'est un plaisir. Je vais vous faire un peu fièrement. Ben justement, Trusty, comment tu me ferais un pitch d'ascenseur là-dessus ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, en fait, tout... Pardon, je dis de trustee.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les deux,
<strong>Simon Verville:</strong> on a de la misère. Trustee, en fait, c'est une solution qui vient faire la gestion des risques individuels dans le milieu de l'entreprise ou dans le milieu de la gestion locative. Donc, on a un volet de vérification d'antécédents automatisés. Oui. Et aussi, on a un orchestrateur pour que les gestionnaires puissent avoir un... En fait, une manière de gérer le risque humain, mais de bout en bout.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le risque humain, c'est-tu, mettons que j'essaie de l'expliquer en moldu ou en noob, c'est-tu un peu, moi je suis une business, je traite de la donnée critique, ou peut-être même, je ne sais pas, des biens importants ou des secrets gouvernementaux, je ne sais pas. Le monde qui travaille pour moi, il faut que j'aille confiance dans ce monde-là et qu'ils ne vont pas me saboter, basically.
<strong>Simon Verville:</strong> 100%. Puis, quand on parle, tu sais, en anglais, les human risks, Si on écrit « human risk » sur ChatGPT ou sur Google, ce qui va nous sortir, c'est du cyber. Oui. De savoir, est-ce qu'il y a une clé USB bizarre qui a été plugée dans son… Toutes ces tools-là, c'est du human risk. OK. Le people risk, c'est tout ce qui est rattaché à l'humain, mais on ne parle pas de cyber. On parle vraiment de le background check. On peut parler de n'importe quel document d'évidence qui est nécessaire parce qu'on a des politiques à l'interne. Les politiques à l'interne, on va se le dire, c'est souvent on t'embauche, tu signes en bas de la feuille, puis on regarde ça pendant des années. Nous, on vient de le dynamiser. On vient, toutes les politiques sont statiques, mais nous, on les dynamise. Donc, ça nous permet de suivre en fait tous les points de conformité que la politique demande. Puis nous, on est capable d'orchestrer ça. Fait que c'est vraiment, on sort du cyber, puis tout ce qui est people risk, ça vient avec, qu'est-ce que les codes d'éthique, les codes de conduite, les politiques à l'interne demandent à l'employé. puis nous on vient surveiller tout ça c'est extrêmement intéressant,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça veut dire que au lieu d'être peut-être mes vulnérabilités numériques de je sais pas je me suis fait hacker, j'ai-tu des bonnes pratiques de personal security ou whatever ce qu'on check avec trustee c'est plus je sais pas, est-ce que d'un point de vue citoyen mettons j'ai-tu des amendes ou des frais que je dois est-ce que j'ai été un citoyen modèle est-ce que ... Est-ce que j'ai été un criminel par le passé ? Est-ce que je me suis associé de près ou de loin, en ligne ou dans la vraie vie, avec des groupes peut-être un peu trop hardcore, un peu trop extrêmes ? Est-ce que tu genre ça, maintenant ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui. Tu sais, on parle en ce moment, c'est beaucoup de la réputation. Oui. Tout ce qui est le volet réputationnel, que ce soit la réputation, effectivement, on peut parler des listes de sanctions. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi ça ?
<strong>Simon Verville:</strong> Les listes de sanctions, c'est avec si Interpol. ou que n'importe quelle sanction internationale, tu vas te retrouver là-dessus, ou si tu es une personne politiquement, une personne publique exposée à un truc comme ça, je ne me souviens plus c'est quoi le terme, je vais donner un exemple, Julie Grégoire, qui était la femme de Justin Trudeau, mais elle, c'est toute une question de conflit d'intérêt, mais elle va être listée pour être en mesure de si jamais elle a un poste. ou qu'elle pourrait entrer en conflit d'intérêt, mais au moins, nous, on est capable de donner cette information-là parce qu'elle est rattachée à un politicien qui pourrait avoir une influence sur quelque chose.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Wow, OK.
<strong>Simon Verville:</strong> Bref, il y a ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Insane.
<strong>Simon Verville:</strong> Il y a aussi, tu sais, on parle beaucoup de background check. Quand on parle de background check, on parle beaucoup de criminels, des antécédents criminels, mais ce n'est pas toutes les causes qui vont être jugées. Il va y avoir des deals de corridor, mais ça peut avoir été médiatisé. Des fois, on va aller voir... On va aller voir dans les plumitifs, il n'y a rien. Mais au final, ça a été réglé hors cours. Puis, c'est quelqu'un qui, pour la réputation de l'entreprise, peut-être que ça ne nous intéresserait pas d'avoir ce risque-là à l'interne.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça l'ouvre une genre de boîte de Pandore sur la surveillance, la sécurité, la confidentialité, plein d'affaires. On va plonger ensemble dans la boîte, mais avant qu'on fasse ce plongeon-là... As-tu une couple de chiffres à me balancer pour qu'on situe, mettons, la croissance et la grosseur de la business généralement ?
<strong>Simon Verville:</strong> Trusty, ça fait cinq ans. On n'est pas loin de vingtaine d'employés. Vingt-trente, parce qu'il y a des consultants là-dedans. On ne les compte pas comme des employés, mais ils font partie de l'équipe. On va dire, mettons, vingt employés sur le payroll. On a une super belle croissance year over year de
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100%.
<strong>Simon Verville:</strong> On a un churn incroyable. Puis on va l'expliquer plus tard parce que, tu sais, dans la première plateforme qui s'appelle Verif, c'est vraiment une plateforme, tu sais, il n'y a pas d'abonnement. Ce n'est pas un modèle SaaS traditionnel, c'est vraiment du transactionnel. Donc, on l'utilise quand on en a besoin. Ça fait que ce n'est pas un day-to-day tool. Puis, mais on est quand même vraiment fier de dire qu'on est à genre 0.4 de churn.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En tout cas, on pourra creuser là-dessus, mais ça veut dire grosso modo que même si tes produits ne sont pas sous forme d'abonnement, il y a une réoccurrence de l'utilisation et des revenus. Puis là-dedans, vous avez des bonnes stats.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact, parce que tu sais, évidemment, on va convertir le lead comme un client. Tu sais, s'il a juste fait un check dans sa vie, pour nous, ce n'est pas un vrai client. Non, non. Mais ce n'est pas un vrai client, on se comprend. Il n'est pas qualifié comme... Il n'est pas qualifié dans le calcul. Mais nous, on a un minimum. Tu as fait 15 vérifications avec nous. T'en refais l'année prochaine parce que peut-être que t'avais 15 logements, mettons que t'es en immobilier, t'avais 15 logements à faire, t'en referas pas d'autres. Puis après ça, pour une raison X, tout le monde est parti, faut t'en refaire 15. Bien, c'est de la récurrence pour nous.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'es comme un client actif que ça va à peine de monitorer si tu restes pas. Oui, totalement.
<strong>Simon Verville:</strong> OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> intéressant d'autres. Puis au niveau funding, vous êtes financé par du VC, si je ne me beuse. Vous avez levé combien ?
<strong>Simon Verville:</strong> En tout et partout. Mettons, VC fundait 2,8 millions. OK. Mais on est parti du pre-seed. Si on parle du pre-seed jusqu'au dernier 2.8, on a levé à peu près 4.8. Cool.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a eu des injections de capital à différents moments dans les cinq ans. Oui. Combien de co-founders sur la cap table, mettons ?
<strong>Simon Verville:</strong> Sur la cap table, on est trois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Simon Verville:</strong> On est trois co-founders sur la Cap Table, je veux juste le dire parce qu'il y a beaucoup de monde sur la Cap Table. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je sais.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais oui, on est trois co-founders sur la Cap Table, puis on est deux actifs, donc moi qui est CEO, Jean-Simon Gaboury qui est le CEO, et Julien Cousineau qu'on connaît beaucoup parce qu'il est le CEO chez Flinks, société qui a été rachetée par la Banque Nationale il y a quelques années. Mais lui, il est chairman, en fait, sur le board. Ça fait que c'est sa place. C'est là qu'il est stratégique. Puis nous, on est dans l'exécution.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Got it. Là, avant qu'on rentre dans la boîte de Pandore puis qu'on essaie de décortiquer un peu cette industrie-là de compliance, de sécurité. En fait, première question, comment tu... C'est quoi la nomenclature ou la définition de ton industrie ? Comment tu l'appelles, ton industrie,
<strong>Simon Verville:</strong> toi ? Écoute, c'est assez spécial parce que, d'une part, c'est comme un New Market Category.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, ce qui est tough, mais… Oui,
<strong>Simon Verville:</strong> mais je te dirais que le RegTech…
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> RegTech, donc Regulatory Tech.
<strong>Simon Verville:</strong> Exactement. Donc, tout ce qui est dans le cadre réglementaire. Mais le People Risk, ça a toujours été un peu comme la Missing Piece. Donc, on est tout le temps comme, on est-tu rec tech, on est-tu screening tech, on a du mal à se positionner vraiment sur un terme précis. Mais je pense que rec tech, c'est ce qui se rapprochait le plus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Malade. Puis, y'a-tu d'autres réalités ou composantes de ton industrie qu'il faut que je comprenne d'abord pour mieux raconter l'histoire avec toi ensuite ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, en fait On peut peut-être y aller, puis je pense que ça va aider l'auditoire à comprendre si on y va par produit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, sure.
<strong>Simon Verville:</strong> Fait que commençons avec les produits Trusty.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y en a combien ?
<strong>Simon Verville:</strong> Il y en a trois. OK. Le premier, c'est Verif. Fait qu'on en a parlé tantôt. Ça, c'est notre plateforme qui vient automatiser les vérifications d'antécédents. Criminel, crédit, financier, tantôt les listes de sanctions, dossier de conduite, permis de conduire, les licences infirmières, bref, n'importe quelle vérification qui peut être demandée, c'est Vérif qui va venir s'occuper de ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Ensuite de ça,
<strong>Simon Verville:</strong> on a Horizon. Horizon, c'est l'orchestrateur.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que ça veut dire ?
<strong>Simon Verville:</strong> L'orchestrateur, lui, parce que la pratique courante en fait en HR, c'est vraiment de faire la vérification précédente à l'embauche. Oui. Puis ensuite de ça, on retourne dans un genre de flou. On ne sait pas trop quand est-ce qu'on va leur faire. Peut-être que c'est sur la politique qu'on a signé, c'est statique, puis finalement, on n'a pas eu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça que tu disais par rapport à dynamiser les politiques d'emploi, mettons, genre d'une compagnie.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact, d'être capable de le faire. Puis Horizon, lui, va être capable de le faire. Puis ce qui est drôle, c'est que, puis c'est toujours ça qu'on dit aux clients, c'est qu'on vend un SaaS, on vend une plateforme que vous n'utilisez pas, au final. Parce qu'une fois que les risques sont identifiés, les profils de risques sont identifiés, puis tous les triggers pour être en mesure de suivre ça, les thresholds qu'on va mettre pour savoir qu'est-ce qui est une violation des règles ou pas, une fois que ça, c'est fait, tu fais que du case management. Parce que si tout est correct, tu ne seras pas averti. Tout est beau, tout fonctionne. Tu as comme un chien de garde qui est là 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 sur les récurrences que tu vas avoir établies dans ta plateforme. On n'est plus à juste faire de la vérification à l'embauche. On en fait en continu et en lien avec les politiques ou les codes de conduite de l'entreprise. Ça, c'est vraiment, vraiment cool. Et ça fait beaucoup sourire les directeurs de conformité.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, C'est le deuxième produit ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, le deuxième produit. Puis le troisième, c'est Profile. Et Profile, en fait, c'est une plateforme pour faire de l'auto-vérification. Donc, être en mesure de s'auto-vérifier et de pouvoir le partager avec quelqu'un qui demande ces informations-là. Donc, je vais donner un exemple. Profile, en ce moment, on l'utilise avec Centris. Donc, centré sur la plateforme d'immobilier au Québec, très populaire. En fait, les personnes qui vont chercher des logements à louer, ils vont pouvoir partager en amont leur information, mettons, de crédit criminel, tout ça. Ce que ça fait, c'est que ça accélère l'accès au logement. Parce que là, c'est pas... En fait, on n'aura plus de billets, premièrement, parce que c'est malheureux, mais il y en a. Oui, clairement. Là, ça va être comme, ah oui, mettons, eux, ils payent pas. Attends, on s'est pas parlé, puis regarde, je suis un bon payeur. J'ai des bons comportements financiers. Je m'en viens visiter. Puis là, on pourrait signer le bail directement. C'est ça qui est intéressant avec cette pratique-là. Puis aussi, il y a une transparence. Parce qu'on en parlait off-record. Des fois, on signe en bas de la feuille pour se faire vérifier nos trucs. Puis là, le formulaire s'en va. Mais on ne sait pas trop ce qui s'en va. Fait que là, tu sais c'est quoi tes informations. Puis tu es capable d'être transparent avec la personne à qui tu veux louer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'essaie de voir. Ça m'intéresse vraiment. Ce que je trouve cool, c'est le renversement du pouvoir ou du MP. empowerment que tu donnes à l'individu, aux citoyens, aux consommateurs pis pas juste à des compagnies. Fait que c'est comme, hé, moi je peux me vérifier pis te donner, décider si je veux te donner mon information ou pas. C'est pas juste moi qui est comme...
<strong>Simon Verville:</strong> Parce que ça t'appartient.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, exact, c'est ça. C'est à propos de toi. Fait que ça, je trouve ça vraiment nice, mais le modèle d'affaires qui fait que ça, c'est sustainable, c'est tu genre qui es tes partners comme centriste. Eux, ça leur sauve du temps et de l'argent si le monde le font par eux-mêmes ?
<strong>Simon Verville:</strong> Premièrement, c'est la personne. Il y a deux côtés et c'est intéressant. La personne ne payera pas, parce que des fois, on va chercher un loyer et le propriétaire va demander une enquête de prélocation. Des fois, ils vont dire qu'ils vont t'en faire payer deux ou trois parce que la première n'a pas fonctionné, la deuxième non plus. Le troisième, ça a fonctionné, mais au final, tu en as payé pour trois mais tu as loué un logement. Là, Le candidat locataire, s'il utilise Profile sur Centris, il le fait une fois. Puis il partage autant de fois qu'il veut, à qui qu'il veut, puis combien de temps il veut. C'est lui qui paye. C'est lui qui paye.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Vous, dans votre modèle, c'est ça. Centris, payez-tu pour ça aussi ?
<strong>Simon Verville:</strong> Non, en fait, le courtier sur Centris pourrait utiliser Vérif, qui est l'autre plateforme, puis d'y aller vraiment de la manière qu'on connaît tous, qu'on est intéressé, on fait la visite. Et la dernière formalité, c'est l'enquête de crédit pour s'assurer qu'on est solvable pour pouvoir louer ce loyer-là. Ça, c'est vraiment, tu sais, Vérif le fait. Si on ne veut pas aller de l'autre côté, Vérif fonctionne avec ça. Mais Profile, ça donne cette transparence-là. en fait, au candidat locataire de dire « Moi, je suis capable de dire que je suis un bon payeur avant même de dire que je suis intéressé. » C'est ça qui est intéressant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu vas-tu double-dip des fois ? C'est-à-dire, moi, j'utilise Profile parce que je veux louer un appart, puis le courtier veut tellement être sûr qu'il se lise Vériflo.
<strong>Simon Verville:</strong> Ça va dépendre des services parce qu'il n'y a pas tous les services sur Profile. OK. Par contre, on a les services les plus demandés en immobilier. Ça fait que c'est bien, bien rare qu'il va y avoir un double déploiement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Puis… En fait, la question qui tue, c'est genre, t'as-tu fait un background check sur moi avant de venir sur le pod ?
<strong>Simon Verville:</strong> La réponse est non, parce que la loi demande ton consentement, donc tu l'aurais su.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oh wow, le gars, il est conforme. C'est parfait. Ben, si t'avais fait un background check, tu serais pas venu sur le pod. C'est des farces, évidemment. Je veux qu'on remonte un peu à, appelons ça l'étincelle initiale, de genre, c'est Jean-Simon ? Jean-Simon, oui. C'est Jean-Simon, Simon, puis ?
<strong>Simon Verville:</strong> Julien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Julien, bon. C'est lequel de vos trois qui a eu un « haha moment » ou qui a vu un problème et qui vous a dit « Hum, il y a vraiment un peu de régler ça avec de la tech et une plateforme pour ça. »
<strong>Simon Verville:</strong> Jean-Simon. Jean-Simon a quand même un parcours assez impressionnant. Il a fait un bac par cumul, mais dans plusieurs... Comme plusieurs branches, il y en a une en enquête et renseignement, une autre en criminologie, puis une autre en cyber-enquête, un truc comme ça. Il y a vraiment un beau background scolaire juste dans l'univers. Il a été agent de la paix et il a été aussi dans l'armée, dans le psyops. Qu'est-ce qu'il y a des activités psychologiques, militaires ? il a travaillé là-dedans aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des genres de campagnes d'influence. Oui,
<strong>Simon Verville:</strong> exactement. Puis d'essayer de contrer les propagandes peut-être inhumides, des trucs comme ça. Bref, il serait vraiment mieux que moi pour l'expliquer, mais c'est vraiment intéressant. Insane.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un bon trois lapins de conspirationniste aussi. Oui,
<strong>Simon Verville:</strong> aussi. Mettons autour d'une bière,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> des fois, il vous raconte une histoire, ce qu'il peut. Je ne vais pas le mettre en dessous du bus.
<strong>Simon Verville:</strong> Ce qu'il peut, évidemment, mais c'est tellement intéressant. De vraiment comprendre, parce que c'est la psychologie, c'est la psychologie humaine. Je trouve ça vraiment intéressant. C'est tellement un raconteur hors pair. Ah oui, c'est un raconteur.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Appelle-le, on va le faire tout de suite. Non, mais OK. Ça veut dire que lui, c'est, mettons, celui de vos trois qui était plus proche de l'industrie et des douleurs ressenties là-dedans.
<strong>Simon Verville:</strong> Il l'a vu à l'université, parce que dans un premier temps, il voyait qu'il y avait des... processus, des systèmes d'enquête qui étaient... Archaïques. Archaïques.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non ? Oui, oui,
<strong>Simon Verville:</strong> oui. C'est le bon mot. Puis de l'autre côté, qu'on pouvait les automatiser. Oui, oui, oui. Mais il l'était pas. Fait que, hey, on peut les automatiser. Puis ça, c'est ce qu'on fait depuis des années.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça veut dire que l'étincelle de « il y a une opportunité » , il l'a comme trimballé dans son sac jusqu'à dans la main. Il n'a pas exécuté tout de suite l'opportunité. Il n'a pas bougé tout de suite sur l'opportunité.
<strong>Simon Verville:</strong> Non, en fait, oui et non. Parce qu'il l'a comme validé un peu. Puis, tu sais, avoir un « hé, ça prend combien de temps ? » Si ce n'est pas automatisé, ça veut dire qu'il y a de la manipulation humaine. Si il y a de la manipulation humaine, ça veut dire qu'il doit y avoir des délais qui viennent avec ça. Puis, mais au final... C'est une erreur aussi. Aussi. Mais au final, tout le monde pige dans les mêmes bases de données. Puis, ce qu'on s'est rendu compte, en fait, c'est qu'une enquête qui pouvait prendre 24, 48, 72 heures, on pouvait la sortir en moins de 10 minutes. Oui. Puis ça, ça a été un...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est là ton effet de levier sur la valeur que tu peux livrer au client. Ok, puis toi, tu arrives quand dans le décor ? Êtes-vous pote d'enfance, ami d'uni ? Comment est-ce qu'il te dit, yo, d'autres, viens donc faire ça avec moi ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, c'est une bonne question. J'ai été agent de la paix avec lui pendant 10 ans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je me demandais avec ta coupe de cheveux si tu avais...
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, c'est ça. Militaire ou police, on le choisit. Elle a droit. Oui, c'est ça. Dans le fond, on s'est super bien entendus. Je veux dire, ça part aussi. Puis lui, il avait cette idée-là. Il avait vu que j'avais déjà parti en business. J'avais un background marketing. Puis il était juste comme, « Man, attends-tu faire de la consultation juste pour monter le brand ? » Puis après ça, j'ai fait, « Man, c'est tellement hot. Je ne veux plus faire de la consultation, je veux embarquer. Je veux vraiment, je veux qu'on bâtisse ça ensemble. » Très hot. Puis Julien, il est arrivé aussi avec toute son expertise avec Flinks.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que faisait Flinks déjà ?
<strong>Simon Verville:</strong> Flinks, en fait, c'est lui qui fait le pont entre des turpoyers et des banques pour aller scraper de l'open banking. C'est ça. Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tout ce qui est des industries regulated ou genre, je ne sais pas là, des industries où il y a des gros joueurs et qu'il faut que tu passes par certains chemins ou d'accéder à certaines bases de données, il y avait de l'expérience là-dedans.
<strong>Simon Verville:</strong> Absolument. Puis, ce qui est le fun, c'est que... En plus d'apporter, parce qu'on parlait de ce qu'on a amené au marché qu'il n'y avait pas, il y avait la vitesse d'exécution, mais on a été les premiers aussi à apporter le volet financier dans les enquêtes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour soit des locataires ou des employés ? Oui.
<strong>Simon Verville:</strong> Ça a été beaucoup pour des locataires. Au début. Parce que la seule raison qu'il peut refuser un locataire, c'est s'il ne peut pas payer le loyer au final.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais le seul indicateur qu'on avait, c'est les enquêtes de crédit. Qui te donne l'information du passé ? Tout ce qui est aujourd'hui, tu ne sais pas s'il a repris ses finances en main. Il a eu une passe plus rough pendant la COVID. Il a perdu sa job et son crédit a été amoché. Mais tu n'as pas l'information d'aujourd'hui. Puis la donnée financière, c'est ça qu'elle te donne. Tu veux savoir, as-tu un revenu qui rentre ? dans une fréquence qui fait du sens. C'est quoi ce montant-là ? Est-ce qu'il est stable ou il est variable ? Puis ça, ça le permet à des gens d'avoir accès au logement parce que ça donnait un indicateur favorable, tandis que son dossier de crédit, il aurait été blacklisted et il n'aurait pas rentré.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, c'est très cool. Puis encore une fois, c'est comme pouvoir... au little guy, à la petite personne. Ça contredit un peu la narrative Big Brother que peut-être certaines personnes pourraient vous associer. Question un peu funky, mais pas funky, mais j'assume que le fait que dans les founders, il y a du monde qui ont été des agents de la paix ou des forces. Quand vous arrivez pour signer des gros deals, ça doit jouer positivement sur votre perception de crédibilité ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, parce que nous, on a été vêtés. pour être agent de la paix c'est pas tout le monde qui peut être agent de la paix effectivement ça c'est une chose c'est drôle mais il y a beaucoup de policiers à la retraite qui vont se retrouver dans des postes de conformité ou de direction c'est comme dans les banques il y a des directeurs qui vont travailler contre les crimes financiers le blanchiment d'argent il y a comme un Il y a comme une facilité parce qu'on parle le même langage, puis on veut régler les mêmes problèmes parce qu'aujourd'hui, on parle beaucoup des locataires qui veulent un loyer, c'est notre quotidien, ça fait partie de la vie. Mais à l'extrême, où on vient jouer un rôle quand même, c'est que le crime organisé essaie plus que jamais de rentrer dans l'économie légale. Fait que nous, on est quand même un chien On est un chien de garde, une sentinelle Pour être en mesure d'atténuer au maximum Des trucs qui pourraient arriver Dans les milieux professionnels
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment hot C'est vraiment vraiment intéressant Trusty, ça s'écrit avec deux i Puis le site web c'est .com.ca
<strong>Simon Verville:</strong> .co .co
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Sweet man Votre thèse, Sim, c'est Automatiser la vérification Et la gestion intelligente du people risk. On l'a défini, plutôt. C'était quoi le people risk ? Ma question pour toi, c'est, à part justement des gens en immobilier ou, I guess, des gens... OK. Quel genre de business ont les plus gros people risk ?
<strong>Simon Verville:</strong> C'est tellement une bonne question, puis je vais donner un de nos verticaux, qui est le transport.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, vois-tu, j'aurais pas pensé à ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Transport et logistique. parce que ce qu'on va penser tout de suite, People Risk, encore une fois, c'est qu'on fait les liens directs avec le cyber. On va parler, on va dire, ça doit être la finance, les banques. Mais le People Risk est partout parce que c'est le risque humain.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, j'aurais pensé à gouvernement, on dirait en premier.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, absolument.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avez-vous des clients B2G ?
<strong>Simon Verville:</strong> Non, mais en fait, le gouvernement, on a des discussions. Excuse-moi. On a des discussions avec certaines organisations, mais le gouvernement, la façon qu'on collabore avec eux, c'est qu'ils vont sortir des lois, puis en plus les lois deviennent de plus en plus axées sur la protection de la personne. Puis, indirectement, ils travaillent avec nous parce qu'eux, ils sortent des lois, puis nous, c'est nous qui permet à ces organisations de l'appliquer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce que tu es en train de dire, c'est que tu as des politiciens dans la poche.
<strong>Simon Verville:</strong> En fait, non. Parce que c'est indirect. T'imagines, je suis sur le pod. Effectivement, je peux donner les noms.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, mais c'est que tu as un vent gouvernemental ou économique. Un vent de régulation qui pousse en ta faveur.
<strong>Simon Verville:</strong> Absolument. On peut parler de la loi 45. C'était la loi sur l'intégrité des personnes dans le sport et les loisirs au Québec.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, je ne savais pas que c'était ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Cette loi-là, en fait, demande à toutes les organisations, les associations, les fédérations de loisirs ou de sport de faire des vérifications de background check criminels à tous les années. OK. Mais n'importe qui, parce que là, on est comme souvent, ça va être les coachs ou peu importe, c'est n'importe qui qui est dans l'organisation, on veut le savoir. Parce qu'il y a tellement eu d'abus, on s'entend, puis il y a tellement eu de scandales. Ça fait que c'est la ministre Charest, je ne me souviens plus si c'est un ou l'autre, mais c'est elle qui a déposé ce projet de loi-là pour venir protéger nos jeunes. Puis nous, en fait, on est partenaire avec la RLSQ, qui est le regroupement sport-loisirs Québec. Donc, toutes les associations, fédérations qu'on peut parler, que ce soit le hockey, le soccer, le cheerleading, euh... la gymnastique, ils vont passer par trustee pour pouvoir faire, pour en fait, vêter les bénévoles ou les employés qui vont travailler pour ces organisations-là pour être en conformité avec la Nouvelle-Oie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai une question weird, bro. Je t'appelle bro, c'est la première fois qu'on me dit ça. C'est correct, j'aime ça. Ma mère dirait que je me fais trop d'amis trop vite. Ça te met pas un poids sur les épaules, genre ça ? Parce qu'on dirait que je me dis... Mettons dans ce cas-là spécifique où il y a eu des comportements inacceptables envers des jeunes athlètes, tu te dis « Chris, c'est quand même ma plateforme, mon service qui est un des gardes et des checks pour ne pas que ça arrive. Si moi je l'échappe côté produit ou vérif, il peut-tu arriver des affaires de la même ? C'est-tu sur moi ? » Je ne sais pas.
<strong>Simon Verville:</strong> Moi, je te dirais que ce n'est pas une pression, c'est plus une... On a une mission.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme une responsabilité.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact. On est un acteur dans la protection du citoyen ou des jeunes, dans n'importe quelle organisation. Mais nous, comme la donnée où on va aller la chercher, on puise à la source même. Qu'est-ce que tu veux dire ? Je vais te donner un exemple. Si on vérifie le crédit, il n'y a pas un third party entre nous deux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Entre toi pis quoi ?
<strong>Simon Verville:</strong> Entre moi pis, mettons, Equifax.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, ok, ok.
<strong>Simon Verville:</strong> Nous, on est avec Equifax direct. Ok. Pour les background checks criminels, il n'y a pas quelqu'un qui me revend le background check criminel, je demande à la police directement. On a développé une plateforme avec un corps de police en Ontario.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah si,
<strong>Simon Verville:</strong> ok. Puis c'est exclusif avec eux. On a vraiment la plateforme, parce que par la loi, c'est un agent de la paix qui doit vérifier. Mais on l'a fait avec eux. Fait que tu sais... Au niveau de la crédibilité de la donnée, il n'y a pas de souci à se faire. Puis au final, on est seulement... La vérification à l'embauche, la vérification du casier criminel, c'est la première ligne de défense.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais ce n'est pas fini après.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que c'est ça ?
<strong>Simon Verville:</strong> C'est là que, mettons, Horizon va rentrer en ligne de compte.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bon, le dynamisme... Surveillance continue.
<strong>Simon Verville:</strong> Exactement. Ou la dynamisation des politiques ou des codes de conduite. Ça nous permet d'avoir des barèmes, puis de pouvoir prévenir un incident qui pourrait arriver, parce que nos barèmes n'ont pas été respectés. Ça fait en sorte que les gestionnaires peuvent intervenir. Avant qu'un incident ne survienne, on va venir gérer une violation de nos règles. On va s'assurer qu'on a peut-être eu un signaux, on a eu un red flag. Mais on a pris action avant qu'on soit capable de... Mais en fait, avant qu'on subisse un incident à l'interne.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, c'est le doute qu'on rentre tranquillement dans une vibe un petit peu Palantir-esque ou conspirat... Je veux juste dire Big Brother-ish. Ouais. Ouais, ce qui était comme... OK, bien là, ça veut dire qu'il y a un service, une plateforme qui roule en background 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui check pour certains signaux. Puis s'il y en a qui sont associés à moi, qui déclenchent une alerte chez un employeur quelconque ou une organisation quelconque. Ça se peut que, il y a quelque chose qui change dans ma vie ou dans ma carrière, mettons. Mais vous autres, vous êtes des gars straight, vous venez d'agents de la paix, etc. C'est tout légal ce que vous faites, en voulant dire, c'est tout éthique aussi. Comment vous faites, qu'est-ce que tu réponds à quelqu'un comme moi, un piment qui te dit genre, c'est un peu Big Brother ton affaire ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ben, la nuance, puis ça va venir quand tu m'as dit que tu as fait un background check sur moi avant d'arriver au pod, c'est toujours du consent base. Ouais. En fait, tu n'as pas le choix. Tu dois demander le consentement de la personne pour aller vérifier l'information, que ce soit un background check, que ce soit son dossier de crédit, que ce soit n'importe quoi. Puis cette personne-là, là, on va parler de la loi 25, cette personne-là doit savoir pourquoi tu t'en vas voir ça, quelles données tu vas aller voir, combien de temps tu vas les conserver. Tout ça, c'est expliqué également. Puis c'est vraiment dans un... C'est dans un... Comment je pourrais dire ça ? Dans un cadre, c'est exactement ça. C'est dans un cadre où c'est nécessaire de faire ces vérifications-là de par la nature de ton poste ou de tes responsabilités. Donc, quand tu prends un poste où tu acceptes quelque chose, mais tu... Je veux dire que tu acceptes que ça vienne avec ça. Mais on ne le fera pas dans ton dos, on va te le dire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais tu sais, tu me dis ça, puis je te feel, puis je comprends tout, comme on dirait qu'en théorie, puis sur le papier, ce que tu dis, c'est vrai. Oui. Mais mettons le plumitif, qui est comme une espèce de base de données des antécédents judiciaires, je pense, au Québec, c'est ça ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ouais. En tout cas... La soquiche.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais. Ben ça, tu vas-tu me dire que n'importe quel avocat, qui ont tous accès à ça, en passant, ou flics, qui ont tous accès à ça, ils demandent un consentement avant de chercher le nom de quelqu'un là-dedans, mettons ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ben, ça va dépendre. Parce que, en fait, c'est public.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est public.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait qu'à la base, la donnée n'est pas privée,
<strong>Simon Verville:</strong> mettons. Non. Puis au Québec, société distincte.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que ça veut dire,
<strong>Simon Verville:</strong> ça ? Ça veut dire que le Québec, lui, il est là, avec ses lois, puis il est vraiment société distincte. Puis le reste du Canada, je peux même pas, tu sais... Moi, je veux savoir ce que toi, Frank, t'as fait en Ontario, mais j'ai besoin de te demander de me déclarer. D'éclat, moi, ce que t'as fait, si t'as eu un casier criminel, casier judiciaire, pardon, il faut que je fasse attention à ça. Puis, si t'as fait quelque chose de criminel en Ontario, puis que tu me le déclare pas, la police me dira pas « Hey, il t'a menti, Frank, il a fait un voie de fait sur un policier. » Il va juste me dire « C'est incomplet. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Alright, folks, un petit shout-out à Léviat Légal, partenaire certifié, SaaSpasse. C'est le cabinet Tech Enabled. pour tous vos deals, transactions, du financement VC aux stock options. Basically, des programmeurs en cravate. Donc, check them out sur saspace.com slash partenaire avec un S. Puis, ne manquez pas l'épisode 73 du pod avec Guillaume, le founder. Il y a des bonnes pépites. OK, de retour au pod. C'est tellement un monde à part pour moi que c'est vraiment fascinant d'apprendre à catcher ça. Puis, il y a un bout que tu as mentionné de passage que je veux rendre plus clair. Je te l'explique avec une histoire. Moi, quand j'étais flot, je travaillais dans des job-in. Mettons, job-in d'été. Ça peut être à une municipalité. Eux, souvent, tu arrives pour appliquer tout ça. Tu as un document à remplir qui dit « Je vous autorise à faire un... » une vérification d'antécédent sur moi, tu signes un papier, tu redonnes ça à une jeune ou un jeune responsable de municipalité, il part avec ça, tu n'en entends plus parler, tu ne sais pas trop ce qui s'est passé. C'est quoi exactement qui se passe ? Le document et la vérif passent par quelle personne, quelles étapes pour qu'il fasse non, c'est beau, il est correct. Explique-moi ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Le document que tu vas signer, c'est... ton consentement. Comme tu as dit, j'autorise telle personne, puis le texte va être long de même, mais essentiellement, ce que ça va dire, c'est j'autorise telle société à faire un background check pour moi parce que moi, j'applique sur tel poste. Ensuite de ça, ce petit document-là, en fait, c'est simplement en cas de préjudice ou peu importe, qu'eux vont dire j'avais le consentement de la personne pour le faire parce qu'en HR, on ne peut pas enquêter n'importe qui. de n'importe quelle façon. Il faut vraiment que ça ait une incidence entre le rôle qu'il va jouer dans l'entreprise et les vérifications qu'on va faire. Je veux dire, on n'ira pas voir quelqu'un qui va avoir accès à de la donnée sensible ou à des valeurs dans une entreprise, mais cette personne-là, elle ne sera pas vérifiée de la même façon que le chauffeur.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a des niveaux à cette chose-là.
<strong>Simon Verville:</strong> Exactement. Donc, il faut que ça soit balancé. Mais moi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> qu'est-ce qui se passe avec mon document ?
<strong>Simon Verville:</strong> Là, ton document, toi, lui, il va sûrement aller dans une filière X. Soit qu'ils vont travailler avec un corps de police.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que quelqu'un, mettons, de la municipalité directe va appeler la police.
<strong>Simon Verville:</strong> En fait, c'est peut-être le formulaire de la police. Ils vont vouloir avoir cette information-là. Mais ça, ça va être en Ontario. Parce que sinon, c'est toi qui vas devoir aller dans un poste de police au Québec pour pouvoir demander. tes informations. Mais ce document-là, c'est probablement juste une autorisation pour que on aille voir dans la socquiche, le registre des plus mutiles du Québec.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça peut-tu être une personne de l'organisation ou il faut qu'il passe par la police pour aller voir là ? Non,
<strong>Simon Verville:</strong> ça peut être une personne de l'organisation qui a un accès. Ok,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> quelqu'un au RH, mettons. Oui, absolument. Je savais pas qu'il y avait du monde qui pouvait faire ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Il y a des entreprises qui font leur socquiche eux-mêmes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis eux, ce monde-là, c'est là que ton produit vérif arrive. J'imagine qu'ils doivent faire ça à la main, ils doivent faire ça à longueur de journée, ils doivent des fois être fatigués et se tromper. Puis toi, tu peux le faire comme tu disais, une couple de minutes.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis écoute, c'est ça qui est intéressant. Parce que pense à des périodes de pointe. Pense à la haute saison en immobilier. où il y a plein de beaux qui signent, puis il y a plein d'enquêtes de prélocation. C'est peut-être au mois de mars, avril, mai. Ces mois-là, c'est le bordel. Imagine que c'est des humains qui reçoivent tout ça, puis que ça peut prendre des heures, des jours. Nous, au final, ça va se faire. Donne-moi du volume comme que je veux. C'est juste mes serveurs. Il va falloir que je calme mes serveurs par rapport au volume qui va rentrer d'attitre. Je te fie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça fait que c'est des goulots d'étranglement à de la business, puis des décisions que toi, tu... pète, basically. Très cool, man. Puis, tu parlais de continuous monitoring, fait que surveillance en continu. Peux-tu me donner un exemple, dans une verticale ou dans un type de client, de genre de signaux que tu monitors ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, c'est une bonne question.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je t'avais coupé, man, tantôt. Je viens d'avoir un flash sur le transport. T'étais parti,
<strong>Simon Verville:</strong> justement. Non, mais c'est pas toi qui m'as coupé. C'est moi qui n'ai pas répondu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pas de trouble, man. Quel invité humble. On est revenu. On est là, bro.
<strong>Simon Verville:</strong> Le transport. OK. Les chauffeurs, le transport aux États-Unis.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Simon Verville:</strong> Si tu savais le nombre de collectes d'évidence qu'ils doivent rapporter à toutes les années. Ah oui. C'est terrible. Au Canada, il y en a beaucoup, mais il y en a moins. OK. Je vais te donner un exemple. Mettons, la norme dans l'industrie, ce serait de vérifier les dossiers de conduite à toutes les six mois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si moi, je suis ton employé, je chauffe de la marchandise pour toi, toi, tu as quand même une responsabilité de me checker aussi moi. Exact. OK,
<strong>Simon Verville:</strong> c'est bon. Parce que je veux m'assurer premièrement que tu as tous tes points encore.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Simon Verville:</strong> Tu as des gros, comme des grosses infractions routières, puis que tu as peut-être une CAPAF. Bien oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis pour les gens, ça, c'est conduite avec facultés affaiblies. Exact.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est bon, tu le sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ma blonde est avocat.
<strong>Simon Verville:</strong> OK, voilà. Donc, c'est la première chose. Est-ce que ton permis est révoqué ? Oui. Est-ce que tu es suspendu ? Est-ce que tu as payé ? C'est plein d'informations comme ça. Parce qu'imagine que toi, tu t'en vas aux États-Unis avec un permis suspendu que moi, je n'ai pas vérifié. Puis que tu fais un accident et qu'il y a des morts. Man !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La compagnie est comme dans la marde aussi. Ah,
<strong>Simon Verville:</strong> solide. Fait que nous, ce qu'on va faire, c'est qu'on va venir orchestrer. On va mettre des récurrences dans Horizon qui va être en mesure de venir faire cette vérification-là de manière à, encore une fois, suivre le code de conduite ou les politiques à l'interne. Mais ça, ça n'en est qu'une. Je peux te parler, mettons, de la carte Fast. Dans le domaine du transport, la carte Fast, c'est ce qui donne accès à un... en fait, l'accès privilégié quand tu... Tu passes les lois. Oui, oui, oui. Il y a comme une ligne. Un peu comme... À l'aéroport. Un peu comme Nexus à l'aéroport. Même chose.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis ça, il y a une validité, je pense, c'est aux cinq ans qu'on vérifie ça. OK. Puis en fait, elle expire. Fait que t'es capable de garder ça encore. Tu sais, toi, tu vas faire ton embauche parfaite dans quatre ans. Elle va expirer. Mais tu sais, tu traques ça où, tu sais ? Puis pour tout le temps rester compliant. Puis le gros dans ça, c'est... C'est aussi, tu sais, oui, il y a toute la conformité sur l'humain puis sur les politiques, mais il y a aussi que si cette personne-là ne peut plus faire son travail, ne peut pas apporter sa charge, bien, c'est une perte financière pour l'entreprise. Tu sais, il y a un voyage qui ne sera pas fait. Fait que, tu sais, c'est tout là où il y a beaucoup de valeur qui est apportée. Puis, mais de l'autre côté, on peut aller vers, mettons, je peux te donner un autre exemple.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, un dernier point.
<strong>Simon Verville:</strong> une institution financière, on a quelqu'un encore une fois qui a des responsabilités très élevées puis on veut s'assurer que cette personne-là au niveau individuel, elle ne soit pas en précarité financière parce qu'on ne veut pas qu'elle soit sujet à de la corruptibilité ou qu'elle puisse se faire, mettons qu'elle a vraiment besoin d'argent parce que bref elle a tout flobé quelque part puis là c'est le crime organisé qui finance mettons, puis qu'elle a dit ben regarde va me chercher des informations parce que tu as accès, pis j'ai plus de dettes. Faut que tu fasses attention à ça. C'est pas nécessairement de... C'est juste de travailler en amont et être en mesure de dire, t'as peut-être une passe rough, mais on veut juste s'assurer qu'on peut t'aider et qu'on peut aussi peut-être prévenir le fait qu'elle fasse un acte criminel et qu'après ça, elle est rayée de la liste pour le reste de sa vie. Il y a comme un double bénéfice dans ces trucs-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais dans les forces, que ce soit armées ou... police ou autre, services secrets, tout ça, services d'information, il y a ça, des checks de même tout le temps, on le voit dans les films, puis c'est un real thing. Tu veux pas que, mettons, l'agent de FBI, il est bien gros d'indeptes, puis là, il veut avoir une grosse promotion, parce qu'il aurait beaucoup de pouvoir, il serait atteignable par le crime organisé. C'est juste que toi, t'es capable de faire ça pour plein d'autres verticales, puis plein d'autres business qui sont aussi exposés à ces risques-là.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais tu sais, l'armée, la police, eux, ont accès à des bases de données directes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, ils sont comme, OK, c'est la source, dans le fond.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui. Qu'est-ce qui est criminel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, ok, ok.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais, tu sais, qu'est-ce qui est crédit ? Je veux dire, c'est Equifax, c'est TransUnion, je veux dire, il n'y a pas...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Toi, tu connais du monde chez Equifax et TransUnion ? Oui. Tu leur diras qu'ils améliorent leur interface si tu les attends. J'ai le goût qu'on change de vitesse un peu et qu'on parle de votre relation entre co-founders. Tu as comme expliqué un peu le rôle de Jean-Simon, ton rôle. Fait que là, mais tu sais, CEO, ça peut vouloir dire 37 affaires différentes, CEO aussi. Oui, oui. Avez-vous une complémentarité ? Avez-vous des overlaps à quelque part, Nathan ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, c'est vraiment une bonne question. Nous, on croit, puis j'ai dit, il y a plein de monde qui sont passés sur le pod, puis ils ont des co-CEO. Oui. Puis je respecte ça, mais nous, dans notre culture, on en veut un.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, parfait.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est Jean-Simon. Par contre, on va venir se partager des tâches. que parce que si on y va dans le format le format classique le cio ben il va faire le fil va s'occuper du financement va souper de la vision va s'occuper de beaucoup de choses qui sont qui sont à l'aise bref puis le cio va des opérations qui va s'exactifier optimisation C'est un peu mon rôle quand même, mais on va se séparer des trucs. Lui, de son côté, il va avoir son rôle de CEO, mais il va être beaucoup plus « involved » dans le département des ventes. Moi, je vais être beaucoup plus « involved » en marketing, en produits, en tech. Puis lui, il va s'occuper du légal, il va s'occuper des RH. On est comme deux co-CEO, si on veut, mais au final, je demeure quand même... Dans le day-to-day, dans les opérations directes, j'ai les mains dans le produit, tandis que lui, il va beaucoup dans la stratégie, la vision et la relation avec le board, évidemment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si jamais il y avait une décision critique à prendre pour l'entreprise et que vous n'étiez pas nécessairement d'accord, toi, tu évolues en connaissance de cause que c'est lui qui va pouvoir trancher. Oui. Pourquoi tu lui fais confiance de trancher de la bonne manière ?
<strong>Simon Verville:</strong> Écoute... Premièrement, ça dépend de la décision à prendre. Parce que des fois, ça va se voter au board.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, ça peut être ce qu'on a besoin.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact. Mais cette personne-là, premièrement, je le connais. Je connais ses valeurs. Je sais aussi comment il réfléchit. Quand tu as un CEO qui réfléchit aux bénéfices de l'entreprise et non aux bénéfices de sa personne ou de quelqu'un d'autre, je veux dire euh tu as le bon capitaine. Puis nous, juste de le connaître, de voir les décisions qu'il a prises aussi, c'est pas aveuglement, je lui fais confiance. J'ai vu ce qu'il a fait, j'ai vu les décisions qu'il a prises, puis ça avait toujours du sens. Même si, à un moment donné, j'étais comme, je ne suis pas sûr qu'on irait là. Je vais jouer mon rôle de conseiller au final pour dire, as-tu pensé à ça, as-tu pensé à ci ? Mais au final, Je veux dire, c'est pas un one man army. Je veux dire, il vient chercher le consensus. Même en année, le consensus, des fois, il ralentit. Fait qu'il est capable de faire la part des choses. Puis c'est ça que je trouve le fun, parce qu'il est très pragmatique dans ce qu'il fait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, vous avez été, je sais pas si c'est policier ensemble, mais en tout cas, c'est ça ? Oui. OK. Étiez-vous collègue, étiez-vous ami en dehors de la job à l'époque ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui. Oui, oui, écoute, je me souviens, il était à l'université. Moi, j'étais à l'université aussi. Puis, c'était un peu bizarre parce qu'on est comme les deux seuls qui retournent à l'université. J'étais comme, pourquoi vous faites ça, gars ? Dans des jobs de même, tu veux dire, tu as ton fonds de pension et tout. Puis là, c'est comme, hey guys, vous avez votre golden ticket, gardez-le. C'est quoi le mien âge ? Mais nous autres, on bandait avec ça dans le sens où on se disait, hey, c'est quoi tes cours ? On a eu cette connexion-là qui est un peu unique de par le cercle qu'on avait, mais aussi les côtés humains, on connectait, on avait les mêmes valeurs. Puis au final, l'entrepreneuriat nous a donné une proximité qu'on n'aurait pas attendue.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça a-tu nuit, changé, fait évoluer votre relation d'amitié, mettons ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ça l'a fait évoluer. 100%.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis elle est encore là.
<strong>Simon Verville:</strong> 100%. Puis je suis tellement content. Je veux dire, des fois, les amis en affaires, il y a tout le temps des... Il y a tout le temps ça. On était amis avant de passer la business, on ne l'est plus. Moi, je suis vraiment, vraiment, vraiment, vraiment chanceux. On est tous chanceux, en fait, parce qu'on est trois. Puis encore aujourd'hui, on est tissés serrés. Puis on est capables de comprendre. Puis c'est important, je pense que... C'est comme un couple. La communication, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, mais explique-moi là pourquoi ça ne fonctionne pas. On va trouver des solutions, puis on n'ira pas bouder chacun de notre bord, on va régler ça. Puis au final, ce qui est important, c'est que l'entreprise continue d'avancer. Puis moi, j'ai des co-founders qui sont assez matures, qui ont de l'expérience, puis qui prennent des décisions, qui prennent des bonnes décisions quand on a besoin de les prendre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On dirait que c'est vraiment une scène d'hôte parce que je me rends compte que... Il y a plein de monde qui viennent sur le pod que je vais pouvoir leur poser une question du genre « Ok, mais t'avais une carrière confortable de consultant ou genre comme haut placé à telle place puis t'as décidé de faire le saut à l'entrepreneuriat. » Mais dans votre cas, vous aviez quand même une carrière comme policier, une carrière d'agent de la paix.
<strong>Simon Verville:</strong> Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que mon point étant que c'est un calling, je pense, faire ça quand même. Fait que ça veut dire que... Le calling, genre l'appel de construire quelque chose de plus gros, devait être fort pour que vous partiez de ce réseau-là, entre guillemets, pour retourner à l'école, pour lancer quelque chose. Ouais,
<strong>Simon Verville:</strong> c'est extrêmement fort.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est fucked up, on dirait que je me demande ça vient d'où, genre.
<strong>Simon Verville:</strong> Ouais, non, c'est... Et puis ça, quand je vais aller sur d'autres podcasts, c'est souvent ce que je dis. Excuse,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu vas sur d'autres podcasts ? Ah, excuse,
<strong>Simon Verville:</strong> excuse. C'est mon premier, c'est mon premier.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Continue.
<strong>Simon Verville:</strong> Parce qu'on me pose souvent cette question-là, à savoir, et c'est normal parce que les gens sont curieux de savoir, dans la police, dans l'armée, il y a une ligne, tu la suis. l'entrepreneur c'est pas ça partout c'est ta trace toi-même la ligne il y a vraiment si tu veux aller là tu vas être malheureux longtemps donc je pense que ça c'est une des raisons puis après ça c'est toute la création de valeur je veux dire créer de la valeur que ce soit la police ou l'armée, c'est nécessaire plus que... Je veux dire, c'est ça qui nous permet de vivre dans un... Une civilisation. Exactement. Mais, je veux dire, on peut parler, mettons, de l'itinérance à Montréal. La police met un plaster sur une blessure qui nécessite des points de suture. C'est comme un peu du...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas ça qui règle tout.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact. Mais nous, de l'autre côté... Je veux dire, avec Trusty, je ne suis pas en train de dire qu'on règle tous les incidents, mais c'est un layer de plus vers est-ce qu'on peut vraiment apporter une solution concrète, permanente, pour atténuer au maximum les incidents malheureux qu'on a connus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est très cool, man. Votre dernière round seed c'était 2.8 millions canadiens en octobre 2024 quand tu lèves une round, ça vient avec un pitch puis une vision, puis tu regardes des VCs dans les yeux, puis tu te dis nous autres on s'en va là, puis voici pourquoi on va se rendre voici nos paris, mettons y'a-tu de ces paris-là depuis, parce que là on est comme un an pile, plus tard y'en a-tu que t'as l'impression que t'as perdu ? que tu as gagné, des affaires que tu ne pensais pas qu'ils se passeraient de même ? Parle-moi un peu de ça.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est une bonne question. Dans le modèle de Lean Startup, Oui, bien oui. Le OG book. C'est ça, qui n'a pas lu le livre bleu ? On parle souvent, on parle des pivots là-dedans. Puis les pivots, je pense que le meilleur exemple, c'est Slack. On commençait à faire des jeux vidéo, puis c'est devenu un chat. C'est malade. Mais les pivots, Ce n'est pas juste dans le produit, ça peut être aussi dans tes stratégies à l'interne. Puis nous, on a fait un pivot au niveau de notre structure de vente.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant.
<strong>Simon Verville:</strong> Le pivot qu'on a fait, c'est que nous, on avait commencé avec des account executives seniors. Oui. Dans le fond, qui vont s'occuper du sell cycle au complet.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Du monde qui avait déjà vendu du software, mettons.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact. Puis qu'eux vont commencer du cold call jusqu'à la signature de contrat.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, c'était comme des individus très autonomes et polyvalents dans la banque. Exact. Ok, je te fie.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis là, ce qu'on a vu, c'est que, premièrement, en fait, nous, notre time to close est plus élevé parce que c'est de la conformité.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, ça ne me surprend pas.
<strong>Simon Verville:</strong> Il faut qu'une loi te pousse dans le dos. Il faut qu'un instant survienne, tu es comme, « Man, il faut vraiment que je mette des trucs en place. » Ou pour que tes assurances disent, « Si tu rentres un tour comme ça, je baisse tes primes. » c'est un peu les trois incitatifs le tient et puis c'est que tu es perçu comme un nice to have jusqu'à temps que tu as perçu comme un must have right now fucking hell exactement puis je le veux là hier puis je
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> m'en vais dans le fond ce qu'on essaie de voir c'est comment tu as changé ta structure de vente oui c'est sûr avec ta bambouche fait que là nous on a on a commencé avec ça,
<strong>Simon Verville:</strong> fait qu'on avait des EI qui... qui était là et qui faisait le sell cycle au début, au complet. Puis, on s'est rendu compte que, un, ça prenait trop de temps. OK. Puis, ça fait en sorte qu'il n'y avait pas autant de deals qui rentraient dans le pipe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, parce que peut-être qu'ils négligeaient le début du funnel, la nourriture du pipeline.
<strong>Simon Verville:</strong> Exactement. Puis, si tes sell cycles sont longs,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> rentre-en.
<strong>Simon Verville:</strong> rendusant comme du monde parce qu'avant d'avoir le non ça a pas marché ça peut être long en crise si t'en as pas il va faire sèche longtemps c'est exactement ça on en a eu des deals que ça a pris 3 ans pis c'est pas la norme je veux quand même le dire c'est pas la norme pis y'en a qui vont super vite pis c'est des business qui roulent qui ont comme 5-6 000 employés aujourd'hui notre nouvelle structure ce qu'on a décidé de faire c'est qu'on va venir diminuer Le nombre de EI, puis account executive, puis on va augmenter le nombre d'SDR.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Sales Development Representatives. Exactement. C'est des gens plus juniors qui vont plus qualifier,
<strong>Simon Verville:</strong> trouver des lignes. Ils vont faire du call-call, booker des démos. Puis après ça, on va rentrer du monde qui vont venir faire les closers, qui vont venir faire ce qu'on va faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks. Le spotlight partenaire du mois, c'est Charbel Farah avec Digital Growth Core, une agence marketing pour startups et SaaS. Charbel, il a 17 ans d'expérience en croissance avec des passages chez Google, Lightspeed. Puis dans notre capsule, on décortique quand le paid ou le SEM c'est pas nécessairement le bon canal pour ta startup mais aussi comment remettre l'attribution pis ton analytics au propre quand tu fais des campagnes. Hop, et il nous donne aussi des pro-tips si tu veux booster ton marketing mais que t'as pas une scène. Check out ma convo avec Charbel dans les show notes ou la description pis sur saspas.com slash partenaire avec un S. Sinon, check him out directement à digitalgrowthcore.com digitalgrowthcore.com. Ok ? De retour au pod. Fait que c'est comme, ouais, c'est un, mettons, sans vouloir diminuer ton mot, c'est comme un léger pivot dans comment vous organisez vos ventes. Ouais. Pis, à date, ça marche mieux ? Ouais. Pas mal ? Ah ouais, ouais,
<strong>Simon Verville:</strong> ouais. Le top up de Fornol doit se remplir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool.
<strong>Simon Verville:</strong> Pis, je veux dire, ça jamais, on n'a jamais booké autant de démos. Nice. Parce qu'on parle à beaucoup plus de monde.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, exact.
<strong>Simon Verville:</strong> Fait que c'est une stratégie qui nous a permis de, tu sais, on l'a essayé au début, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis,
<strong>Simon Verville:</strong> tu veux dire, c'est une recette qui avait fonctionné pour d'autres SaaS.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, exact.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis, nous, de notre côté, de par la nature de nos opérations, on est beaucoup plus effectif avec la stratégie d'armée d'SDR. Puis après ça, rendu mid ou bottom of the funnel, on a nos seniors qui viennent closer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi le ratio SDR-AI ?
<strong>Simon Verville:</strong> Je te dirais qu'on est à peu près peut-être un... Parce que là, on est en embauche, évidemment, mais je te dirais peut-être un 65 SDR, puis le reste, on va l'avoir en EU.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Got it. C'est vraiment intéressant. Parlant de la commercialisation, du go-to-market, tu as comme mentionné que vous aviez plein de verticales. Ça peut être l'immobilier, ça peut être des recruteurs d'organismes plus gros, ça peut être transport. Est-ce que le sales cycle ou… La motion de vente varie drastiquement.
<strong>Simon Verville:</strong> Drastiquement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah ouais ? Mais ça, ça doit être tough, hostie.
<strong>Simon Verville:</strong> Drastiquement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que faut que t'adaptes ton playbook à chaque genre.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais. Ah ouais,
<strong>Simon Verville:</strong> absolument. Pis faut-tu être capable de parler leur langage. Parce que c'est au final, c'est comme un... Où il y a de l'humain, nous on peut jouer un rôle.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, fait que vous êtes horizontal de par la nature de votre truc, mais je parle pour la commercialisation, c'est... Ça fait que c'est tough, j'ai l'impression.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est très tough parce que, premièrement, il y a eu tous les bottlenecks que je t'ai dit. Le life cycle, pas le life cycle, mais le sell cycle les plus longs. Parce que soit j'en ai besoin right now parce que je viens de me faire, admettons, il y a eu un incident, ou bref, n'importe, tous les trucs que j'ai numérés tantôt. Mais la réalité d'un client qui est en finance, qui est une banque, ou une compagnie d'assurance, versus la compagnie de transport que eux, leur people risk, c'est les chauffeurs derrière le volant. C'est deux choses complètement différentes. Mais, puis tu sais, je veux dire, tu ne reaches pas la... Mettons, en transport, c'est beaucoup plus difficile de reacher, mettons, ces gens-là sur LinkedIn que du monde en finance. Oui. Quand on va monter un playbook pour un Industrie X, ça part de comme... Il faut comprendre le langage. Il faut comprendre ces gens-là. C'est où qu'on est capable d'y « reach » . Parce que quand on vend, mettons, du SaaS à du monde qui sont tech-savvy, je veux dire, ils sont tous sur LinkedIn ou sur Reddit. C'est comme, tu le sais que tu t'en vas là. Puis vu que nous, c'est un produit qui peut s'appliquer à différents verticaux, je pense qu'il faut avoir des playbooks qui sont plus étoffés et qui répondent à ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce que moi, je trouve challengeant là-dedans, c'est que vous êtes... Vous êtes une startup, par définition, vous avez des ressources limitées. Tu disais une vingtaine en staff et une dizaine de consultants. S'il y en a dix verticales potentiellement profitables et bonnes pour vous autres, tu ne peux pas toutes les taper, sinon tu dilues tes efforts. C'est quoi que vous avez fait comme call ? Vous avez dit que ces deux ou trois-là, on se les craint avec un playbook distinct pour chaque ?
<strong>Simon Verville:</strong> C'est parce que ça dépend aussi. Lequel qui va être worth, je veux dire on n'ira pas, on ne courra pas après des projets, même si on parle d'immobilier, si je veux aller toucher les propriétaires qui ont deux trois blocs, je veux dire on ne se concentre pas là-dessus, on va aller voir les gros, les bâtisseurs. Puis avec les Discovery, parce qu'on était en Discovery avec des clients pour développer Horizon, Oui. On a parlé avec des directeurs de conformité dans différentes industries. Puis on est capable aussi d'aller poser nos questions, à savoir, c'est quoi votre réalité de financement ? C'est quoi vos enjeux ? Y a-t-il une loi qui sont en train de vous pousser dans le dos ? Fait qu'il y a tout le temps comme un... Y a une façon d'être capable de prioriser de par leur wallet share ou... de par la réalité du cadre réglementaire de ces entreprises-là. C'est comme ça qu'on va faire les sélections, parce qu'on ne pêche pas à dynamite. On cherche le vertical qui nous intéresse, puis on s'appuie sur, on peut-tu leur faire gagner de l'argent ? On peut-tu leur payer une paix d'esprit que pour eux, ça a vraiment beaucoup de valeur ? Ou est-ce qu'on vient répondre à une loi qu'ils ont besoin d'être conformes avec ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est très cool. Une des questions qui revient beaucoup ces temps-ci dans le marché, dans l'industrie du moins de mon point de vue, c'est quels playbooks d'acquisition fonctionnent bien en 2025 pour du SaaS ? Il y a beaucoup de bruit sur Internet, il y a différentes manières de joindre différents clients. Toi, il y a-tu des canaux d'acquisition spécifiques que tu as vu qui fonctionnaient, que tu utilises régulièrement ? Tu as mentionné un peu du… Co-development avec des clients de produits, tu as comme un pied dans la place déjà, tu peux aussi le revendre, mais tu as mentionné LinkedIn, Reddit. Parle-moi un peu de ça.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est une bonne question. Moi, je suis un marketeur qui vient du B2C en plus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avant ça ? Avant. Avant d'être police ou après ? Non,
<strong>Simon Verville:</strong> en même temps en fait. OK. En même temps parce qu'on parle au début, dans le food retail, c'est comme tu essaies de pogner le monde.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans ton autre business.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> exact. C'est vrai.
<strong>Simon Verville:</strong> Tu sais, du B2C, mais il y a du B2B aussi dedans, mais bref, il y a quand même du B2C, puis tu essaies de disrupter leur parcours, mettons, sur Facebook ou whatever. Oui, oui, oui. Mais dans notre milieu, je veux dire, tu sais, fais pas du Google Ads. Les directeurs de conformité, ils cherchent pas ça sur Google, tu sais. OK, fair. Fait que je te dirais qu'il y a tout le volet, puis je trouve que... Ça, c'est quelque chose qui fonctionne vraiment bien. C'est les side events d'un event.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Side events d'un event,
<strong>Simon Verville:</strong> OK. Fait que là, mettons, tu as le Startup Fest.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, ouais.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis toi, tu vas faire un event en parallèle. Ouais. Puis tu vas aller chercher tes ICP vraiment direct. Puis je trouve qu'on est tellement dans un monde numérique qu'il n'y a plus ça. Il n'y a plus cette proximité-là avec des clients potentiels. 100%. Puis on... Puis on est là, puis on est comme, on va vous parler, on sait vous êtes qui, on connaît votre langage, votre industrie. Puis si ça ne vous tente pas d'être trop dans le brouhaha du gros event, venez sur notre bateau, on va aller faire un petit tour.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que vous faites du trade show, de la conférence. puis vous essayez de... C'est drôle parce que c'est comme un aimant, un trade show qui amène tout plein, tout plein, tout plein de monde, mais il y a tellement, tellement de volume que c'est dur de trouver exactement le signal puis il y a tellement de bruit que c'est tough de connecter. Fait que toi, t'essaies de... Je vais pas dire leach, mais quasiment, tu sais, de trouver un autre pocket d'attention autour du gros événement. OK.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis je vais te donner l'exemple d'un commerce sur le coin de la rue. Il y a des entrepreneurs ou des propriétaires d'entreprise qui vont faire, c'est qu'ils vont tourner la pancarte qui a été écrite fermée à ouvert dans leur porte. Puis on va attendre les clients. Le trade show, c'est comme, je me suis acheté un boot, j'espère que ça va fonctionner. Il faut toujours avoir une coche de plus pour vraiment être capable de capitaliser sur l'événement. Puis c'est pour ça que les side events, ça a fonctionné. Je vais te donner un truc qu'on avait fait le jour de l'éclipse. OK. On a loué la tour vitrée dans le port de Montréal.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, oui, j'ai déjà donné une conférence.
<strong>Simon Verville:</strong> Ah oui ? Bien, nous, on l'avait louée le jour de l'éclipse. Puis, c'était notre journée de lancement pour Horizon.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah, make sense. Ça fit.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui. Puis, on avait brandé les lunettes de protection. Let's go. Parce qu'il y a une menace. pis pour nous on veut vous protéger de la menace que vous voyez au loin. Fait que évidemment le branding là il était fou.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ça c'était pas un... pourquoi c'est un side-event ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ben en fait c'est pas... non mais c'est pas un side-event. En fait on peut dire que c'est un side-event parce que...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Side-event de l'éclipse genre ?
<strong>Simon Verville:</strong> De l'éclipse, exact. Mais en fait, ce que je veux dire, c'est que oui, les side events dans des gros événements, mais tout ce qui est le marketing direct, le marketing relationnel, on dirait qu'il reprend de la vie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je l'entends beaucoup.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui. Puis cet événement-là, c'était incroyable parce qu'on a attiré le monde avec les clips. Vous allez voir les clips dans la... Je veux dire, t'es dans le tour, dans le parc où la réalité est super haut. Tu vas vivre de quoi que tu ne revivras plus jamais. Puis en même temps, nous, on l'a brandé de façon à... qu'il y ait une cohérence avec le produit de lancement qu'on envoyait. Ouais, ben oui. Fait qu'on pouvait parler avec des gens, on avait la haute direction qui était là. Il y a eu une super invitation, super exclusif. Puis on est capable de pitcher notre truc. Puis d'avoir leur écoute, parce qu'au final, les clips, ça a duré une minute et demie. C'est des trucs comme ça que moi, je trouve que ça a vraiment du sens. Et le marketing de partenariat.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Dis-moi un peu plus là-dessus.
<strong>Simon Verville:</strong> Centris, c'est un partenaire. Puis d'avoir Centris comme partenaire, mais Centris, je pense que ça couvre pas loin de 15 000 courtiers au Québec. Je pense qu'il y en a 19 000 au Québec. Ils ont quand même beaucoup de courtiers là-dessus. Mais de pouvoir parler à tout ce monde-là, one time, je veux dire, Centrisse a la possibilité de le faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ils le font avec vous,
<strong>Simon Verville:</strong> mettons. Oui. Le nombre de webinaires qu'on peut avoir fait avec eux autres pour essayer de « reach » tout ce beau monde-là. C'est très cool. Mais le marketing de partenariat ou d'intégration, je ne sais pas trop le terme qu'on veut utiliser, mais nous autres, ça nous a vraiment aidés. À RLSQ, même affaire. À RLSQ, on en parlait l'une. D'avoir accès à toutes les associations, les fédérations. On est aussi le partenaire du RQRA. Le regroupement québécois des résidences pour aînés.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pensais que ça voulait dire regroupement québécois de rugby avancé.
<strong>Simon Verville:</strong> On est encore dans la relance, c'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ils sont 10 000,
<strong>Simon Verville:</strong> je te le dis. Mais RQRA, résidences pour aînés, on veut vêter le monde qui va prendre soin de nos aînés. Ah ok,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> excuse-moi, je pensais que tu disais... Ils sont-tu assez vieux pour être là ?
<strong>Simon Verville:</strong> On les carte.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, oui, 100% d'eux de crime, ils vont être dans l'intimité de notre famille, nos aînés. Ah oui, exact. Pour que ce soit des...
<strong>Simon Verville:</strong> Puis on veut avoir des gens qui sont bienveillants, qui s'occupent de nos aînés. C'est un cool use case.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a tellement d'use case. C'est ça l'affaire avec votre business.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est fou, mais encore une fois, de s'associer à ces regroupements-là, il y a un partenariat qui se forme, puis on a accès à des bassins d'entreprises qui ont besoin de nos services.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est dope. Très cool, man. Merci d'avoir partagé une partie du Playbook. Pricing. Vous avez une des logiques de tarification qui est par vérification, par dossier, mettons. Mais c'est-tu un gros pourcentage du revenu total versus des abonnements plus steady ?
<strong>Simon Verville:</strong> Encore une excellente question. Vérif, c'est transactionnel. OK. Fait que c'est, t'en as besoin là, tu payes là. OK. Si tu savais, Frank, comment ça a été tough. De gérer le modèle. Pourquoi ? Pour projeter du usage que tu ne sais pas. Puis lui, le client veut être conservateur parce qu'il ne veut pas payer un prépaiement par rapport sur du volume qu'il ne fera pas. Ce n'est pas comme dire que la licence coûte 15 000 $ par année. Tu peux projeter ça, puis le reste, c'est du gravy. Mais la transactionnelle, c'est un casse-tête.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais en avez-vous de l'abonnement, tout court ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ça s'en vient, avec horizon.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah, OK, c'est bon. Vu que la valeur est livrée en continu, on peut se permettre de charger récurrent.
<strong>Simon Verville:</strong> Exactement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis ça, les VCs vont être contents. Oui,
<strong>Simon Verville:</strong> oui. C'est notre taille, d'horizon.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, mais ça fait du sens. Vous avez déjà un pied dans la porte avec la VRIF.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, mais on a quand même été capable de faire un modèle récurrent puis de comprendre que VRIF apporte de la récurrence. Je veux dire, ce n'est pas un one-time puis on n'en parle plus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est juste que le niveau de récurrence, il n'est pas... Il est mappé direct à votre solution, il est mappé au processus de l'entreprise ou de l'organisation. Fait que, mettons, on va avoir à réembaucher tout le temps. Il y a un cycle, un churn normal dans nos employés. Il y a de la saisonnalité des fois. C'est sûr qu'il y a des vérifs, c'est réoccurrent, mettons. Mais tout, il faut que tu te mappes à ça, puis tu n'as pas tout le contrôle sur ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact. Puis au final, la portion... OK, le pré-emploi, fine. Mais la portion en cours d'emploi, on fait quoi ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, c'est le nouveau produit. Exact. Il est launché ou pas ? Oui, il est launché. Il est launché,
<strong>Simon Verville:</strong> c'est bon. Puis, on a DSDR qui appelle au moment qu'on se parle.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mal admin. Fait que, OK, fait que, même qu'on s'en parle plus tard, tu pourras me dire, genre, OK, la partie abonnement, c'est ça, mais pour l'instant, ça vient de launché.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais, mettons, le pricing, là, d'horizon, c'est du headcount. Par siège. Oui, par utilisateur, par membre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Par membre, c'est bon. Fait que,
<strong>Simon Verville:</strong> tu sais, nous, on a... On va dire par employé, dans la nomenclature, ça va être par individu, parce que ça pourrait être des consultants, ça pourrait être...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des gens qui, eux, se loguent dans Horizon, mettons ?
<strong>Simon Verville:</strong> En fait, ils ne se loguent pas. Eux, c'est des gens... c'est comme si tu prends ta liste dans ton logiciel de HR, tu envoies ça dans Horizon, c'est tous tes employés. Puis eux, ils ont besoin de faire, mettons, les chauffeurs. Oui. Ils ont besoin de faire vérifier leur dossier de conduite. Oui. Bien, toutes les personnes, tous les chauffeurs dans le 300, sont tous les 300 sur l'horizon. Puis nous, notre pricing est basé sur le nombre de têtes que tu vas vérifier.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah, fait qu'individu, pas utilisateur. Exact. OK, c'est bon, c'est bon, c'est bon. Fait que c'est comme le volume de données que tu feeds dans Horizon. Puis, c'est quoi le mécanisme ? de communication pour s'il y a des alertes sur la surveillance continue, mettons ?
<strong>Simon Verville:</strong> En fait, c'est directement soit sur le tableau de bord, ça peut être une notification email, SMS, peu importe. C'est bon.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi la plus grosse objection, Sim, que vous voyez quand vous essayez de vendre ou de choisir le produit que tu veux, en fait ? Écoute,
<strong>Simon Verville:</strong> je vais y aller avec Vérif, puis ça va revenir un peu à... Tu sais, comme l'objection qu'on a, c'est « J'en ai pas besoin là. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comme on disait plus tôt.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact. Puis, c'est pas fou. C'est pour ça qu'évidemment, il y a eu la naissance d'Horizon. Oui. Que Horizon, ça devient à dire, on n'attend pas qu'il y ait une vérification. On fait juste... Un profit. En fait, on s'assure. Parce qu'Horizon, ce qu'il va faire, c'est qu'on va vraiment venir fractionner, comme j'avais expliqué, ta politique. On va avoir des risques qu'on va vouloir prévenir en tant qu'organisation. on va attacher les profils de risque à ces risques là tu me suis parfait puis puis on va avoir on va avoir des déclencheurs parce que si maintenant moi je dis j'aimerais ce jeu je veux prévenir que des personnes dans le département de finances soit est une précarité une précarité financière au niveau personnel c'est ben beau mais comment tu suis ce Fait que là, je veux faire une enquête de crédit. S'il est en bas de tel threshold, violation. Est-ce qu'il a contracté 50 microprès ? Avec des taux d'intérêt par rapport. Je veux dire, à un moment donné, l'eau amonte. Fait que t'es capable d'avoir ces indicateurs-là. Puis, c'est ça qui fait en sorte que t'es en mesure de... de suivre ces choses-là puis de te faire alerter.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Clairement. Très cool, man. Fait que, comment... L'exactitude de l'information puis de vos checks, vos vérifs que vous faites, ça vient avec ce que tu m'expliquais plus tôt qui est comme, on est connecté sur la source. Tu sais, mettons, dans le cas des trucs judiciaires, t'es connecté sur la BD d'un poste de police, d'un corps policier. De la GRC. De la GRC, quand même. Puis tu sais...
<strong>Simon Verville:</strong> C'est pas nous qui est connecté dedans. Non, non, non. Mais on est connecté avec... Parce que de par la loi, c'est un agent de la paix qui doit faire la vérification et d'aller vérifier. Comme je t'ai dit, si t'es pas au Québec, si moi j'ai une déclaration et que je te dis que j'ai rien, et que lui regarde et dit que t'as que deux choses, il va pas me dire que c'est ça que t'as. Il va juste me dire que c'est incomplet. Puis il va avoir un back and forth avec la personne et dire comme, hey... C'est peut-être pas tout dit, tu sais. C'est intéressant. Mais tout ça pour dire qu'au final, la connexion, elle est là, direct. Il n'y a pas un third party qui va venir. Tu sais, ma relation d'affaires est avec le corps de police. ma relation pour le dossier de crédit est avec Equifax, ma relation avec la réputation en ligne ça va être le tour qui va faire la vérification en ligne. Il n'y a pas quelqu'un entre nous deux qui pourrait faire le jeu du téléphone si on veut. votre votre donner vos vérifications c'est pas une game d'arbitrage vous vous pluggez direct sur les sources critiques puis vous acheminer cette information là exactement ok j'imagine que vous avez un paquet de certifications ou de comme tu sais ça doit être important pour vous d'avoir des genres de certificats sur votre bureau mais t'as pas le choix tu sais je veux dire mettons demain matin on peut se partir une compagnie de background check toi pis moi on est mieux de se lever tôt là tu te fais vêté quelle heure mettons Peut-être 5h30, mettons. OK. C'est pas si tôt, 5h30. Tu te l'avais qu'à l'heure. On va dire
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 3h. All right, man. Quel genre de certification ?
<strong>Simon Verville:</strong> Je vais t'en nommer quelques-unes. On est une agence de renseignement personnel au BSP. On a une licence comme agence de renseignement personnel. On est membre de DIAC, qui est en fait une organisation qui... qui fait la promotion et la régulation, en fait, de toutes les plateformes qui font du ID verification online. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vérification, disons, c'est en ligne.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, exactement. Puis, évidemment, le classique SOC 2 type 2. Puis ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> dude, genre, sais-tu littéralement, puis là, éduque-moi, parce que j'ai jamais opéré dans des trucs vraiment régulés, moi, là, tu sais. Avec Snipcart, c'était comme, genre, c'était Stripe, là, n'importe quoi qui avait un problème, mettons. D'informations ou de fraudes, on disait « check extrait » et on s'est connecté à extrait.
<strong>Simon Verville:</strong> La belle vie, ça, en plus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. Qu'est-ce que... C'est-tu un poste de dépense, carrément, genre, dans vos états financiers, genre... rester certifié A, B, C, D, E, renouveler ça. Y'a-tu du cash qui part de la business tout le temps juste pour ça ?
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, la réponse est oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis, je veux dire, ça coûte de l'argent d'avoir ça. C'est pas juste... Je te donne ton exemple.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas juste des coches.
<strong>Simon Verville:</strong> Non, non, non, ça coûte cher. Puis aussi, tout le volet... C'est une business !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, mais disons ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais je veux dire... C'est une business, mais il faut que tu sois qualifié. Dans le sens qu'ils ne vont pas rentrer n'importe qui juste pour faire du cash. Ils ont quand même une crédibilité, et il faut qu'ils demeurent avec ces crédibilités-là. Mais oui, tu n'as pas le choix. Nous, on travaille quand même avec des gros clients. Juste d'être partenaire avec Equifax, Equifax ne donne pas accès à leur barre de données pour le fun. Non, bien non. Il y a un gros processus de betting, ou mettons des clients comme des institutions financières, mais c'est la même affaire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est clair, dude. C'est du cash en temps homme ou femme. Tu as du staff qui doit taponner là-dedans. Tu as des frais. C'est quand même une charge à prendre en compte. Mais je pense que tu es dans une industrie où la douleur que tu règles est tellement critique que tu peux charger les plus gros prix. Tu essaies de t'offseter avec ça.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, c'est clair. Mais c'est nécessaire. Je veux dire, tu veux faire affaire avec des professionnels, des gens qui sont crédibles. Parce que c'est quand même des risques assez importants qu'on veut prévenir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là ça fait 5 ans pis t'es CEO, vous êtes passé de 0 à 1 pis vous êtes en train d'aller vers N, peu importe le chiffre c'est quoi. Comment ton rôle a changé ? Y'a-tu des tâches que maintenant tu refuses de faire, que tu fais plus pour que l'équipe soit plus autonome mettons ?
<strong>Simon Verville:</strong> Moi j'ai commencé comme conseiller marketing. Avant de rentrer. Exact. Avant de deep dive là-dedans parce qu'au final c'est ce qu'on m'avait demandé. Jusqu'à temps que je tombe en amour avec la vision et la mission de l'entreprise. J'ai commencé comme conseiller marketing. Ensuite de ça, je suis devenu... On se donne des termes, mais c'est juste pour le bien de savoir de quoi tu t'occupes. Soit d'être head of marketing ou CMO, peu importe. J'ai été là-dedans jusqu'à temps que je me suis vraiment perfectionné dans le produit. J'ai joué le rôle de PM quand même quelques années, avant qu'on en ait eu un vrai. Aujourd'hui, d'avoir touché aux produits, à la tech, au support, je pense que c'est des bons outils pour être un CEO. De voir tous les départements et d'avoir fait vraiment des tâches. je suis vraiment sorti de mon siège de marketeur puis je suis devenu vraiment un opérateur le marketing est-tu tout à l'interne ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> excusez de te couper d'autres vous payez pas maintenant pour des consultants des contractants, des agences ?
<strong>Simon Verville:</strong> on l'a déjà fait, mais en ce moment au moment où on se parle, on gère ça à l'interne c'est quoi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est 2-3 headcount ?
<strong>Simon Verville:</strong> c'est pas grand chose oui il y a du inbound Ouais. Mais majoritairement, ça va être du hard-bound, ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pis ton PM qui était mentionné, ça fait-tu longtemps qu'il est là ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ça fait... Je pense qu'il va en faire un an bientôt.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un an ? Ça va bien ? Ouais, vraiment. C'est rough de dire non sur le podcast aussi.
<strong>Simon Verville:</strong> Non, ça va vraiment pas bien. Non, d'ailleurs. D'ailleurs, je suis Steve. On savait pas comment te le dire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tellement... Ce que je voulais dire, c'est que c'est tellement hâte d'avoir un bon PM parce que je sais que c'est tough d'être un bon PM. Tellement. Genre, c'est... Man, comprendre les nuances, genre, justement, de commercialisation, de users, qu'est-ce qui fait triper les ingénieurs pis les designers, qu'est-ce qui fait chier ou triper les stakeholders, les VCs, t'es dans un mess, man, dude, dans Startup, là.
<strong>Simon Verville:</strong> Tu fais de l'information. Ouais. Vraiment, pis après ça, tu la redonnes, tu la digères, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu te la redonne pour qu'elle rentre bien dans les autres tu l'envoies Chez Douda je trouvais que c'était des genius men d'être capable de le plier Honnêtement c'est un talent,
<strong>Simon Verville:</strong> je veux dire 1 PM c'est pas tout le monde qui peut faire ça Pis faut que t'aies des skills sociales, faut que tu sois quelqu'un quand même d'analytique Tu t'en vas sur le market
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Et vendeurs. Et vendeurs aussi.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est vraiment un jack of all trades. Un PM, c'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des fois, dans les organisations, il y a un beau combo que c'est PO-PM, justement. Le plus analytique à ses affaires rationnelles, pour ne pas dire d'autres choses, va faire PO. Puis là, il y a un peu plus de vendeurs. plus sociable, va faire plus PM.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis il va aller jaser avec les clients puis je pense qu'on discovery puis le PO, lui, il est comme, je veux pas parler à personne. Je veux pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis dans le jura. Sors-moi pas du jura.
<strong>Simon Verville:</strong> Ouais, c'est ça. C'est exactement ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, mais c'est cool. Ouais.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais pour n'importe quelle startup, je veux dire, le PM, c'est ça qui prime. C'est pas un PO. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100% j'étais fio. Fait que là, Aujourd'hui, mettons, je demanderais à ton staff ou tes co-founders, qu'est-ce qui est le plus tough à propos de travailler avec Simon ? Qu'est-ce qu'ils répondraient, tu penses ?
<strong>Simon Verville:</strong> Ils vont dire qu'ils pensent trop. Moi, je travaille avec des gars... Moi, je suis un peu comme... Il n'y a rien d'impossible. Mais hostie que c'est impossible. C'est un peu comme, hey gang, il faut qu'on fasse ça hier. C'est important. Si on peut le faire. Ils sont comme, no doubt, on ne peut pas le faire. Mais au final, on le fait tout le temps. C'est quand même cool. Mais au final, c'est juste que ça peut créer peut-être, pas des frictions, mais un peu comme...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça challenge.
<strong>Simon Verville:</strong> Ça challenge le monde. ça change le monde puis tu sais moi je suis un peu plus un bohème entrepreneur c'est que j'aime tellement ça et je pense que c'est pour ça que mon rôle de CEO me convient j'aime tellement ça aller voir tel département puis après ça je monte dans l'autre je viens vraiment comme mettre les mains dans la farine pas juste être stratégique puis d'optimiser les processus Puis... ça fait en sorte que tu es moi donné je suis vraiment le produit parce qu'il y avait un coi donné la pression à gaïs marketing c'est peut-être un peu cette le fait d'être comme C'est ça. Je vois où est-ce qu'il y a un besoin. Mais on dirait que quand je m'en vais là, c'est comme on change tout. Mais en même temps, je me...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai lu l'article, c'est un classique, je ne me rappelle plus c'est qui qui a écrit ça, une légende de notre industrie, dont malheureusement, je ne me rappelle jamais le nom. Mais c'est genre, industrie... Excuse-moi, je recommence. C'est commando, infanterie, police. Ça décrit le type de joueurs que tu vas avoir dans une startup au fur et à mesure qu'elle scale. Tu commences avec des commandos qui sont capables de tout faire, couteau dans les dents, aller en arrière des lignes ennemies, s'arranger, patenter des affaires. Quand tu grossis et que tu prends de plus en plus de territoire, tu t'en vas avec l'infanterie. C'est comme tu déploies des ressources, du monde qui va aller, la force brute de genre on atteint de plus en plus de marché. À un moment donné, tu deviens tellement gros, tu deviens une manière d'empire ou d'étonnation que tu as besoin de police. Tu as besoin de réguler l'intérieur, que tout roule « by the book » . C'est crispement intéressant. Je te l'ai enverré et tout est clairement un commando.
<strong>Simon Verville:</strong> Ah ben, je veux dire, les co-founders et notre CTO,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est tout le temps ça. Les meilleurs founding teams,
<strong>Simon Verville:</strong> c'est ça. C'est tout le temps ça. Je veux dire, mon CTO, il est comme... Est-ce que je dors ou je me crée une side quest ? Tu sais, c'est genre ça. On est chanceux d'avoir ça. C'est là que ça a été difficile de déléguer aussi. Parce que t'es comme, on est une équipe de rockstars, on a fait ça à quatre, on était capable de tout rouler la business, mais je veux dire, c'est pas scalable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est pour ça qu'il faut que t'amènes de l'infanterie, parce que dans l'infanterie, t'as genre de la hiérarchie, t'as genre des process, pis ça, ça scale. Pis des commandos, ça scale pas.
<strong>Simon Verville:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pis c'est vraiment tough, man, parce que tu es perfectionniste, tu aimes ça avoir des gros résultats rapides, rien n'est impossible, mais il faut que tu acceptes toujours, j'ai écouté un pote qui parlait de ça récemment, c'est-tu que j'aimais ça, c'était genre, il faut toujours que tu acceptes d'en laisser un peu aller de la qualité ou de ta vision de l'exécution d'une tâche ou d'un projet, parce que si tu ramènes tout à toi, tu scales pas, ton rôle de leader, c'est de faire scaler l'organisation.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est vraiment bon, je vais aller checker là-dessus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On le mettra dans les show notes.
<strong>Simon Verville:</strong> Très nice.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'en parlais au début du pod il y a deux ans, mais là, le monde ne s'en rappelle plus, donc je peux le replugger et avoir l'intérêt encore.
<strong>Simon Verville:</strong> On le mettra après ton background check. Oui. Excellent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu as parlé de choisir entre une side quest ou dormir. Oui. Une des questions qui m'intéresse, c'est ton horaire de founder. J'assume qu'il est peut-être non conventionnel. Travailles-tu pas mal ? Est-ce que tu verrais qu'il est non conventionnel ? Ça ressemble à quoi ?
<strong>Simon Verville:</strong> Totalement. Encore une fois, tantôt, je te disais être... bohème entrepreneur, ou un bohème opérateur, mettons, dans la business. BO. BO, exact. J'adore. Dans le... On met du temps. On ne veut pas être occupé, on veut être productif.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bien dit ça.
<strong>Simon Verville:</strong> On va mettre du temps, on doit mettre du temps. Une start-up c'est ça. J'ai un département en feu, je ne vais pas aller arroser mes plantes à droite. 100%. Une start-up, c'est 24h sur 24. Quand je dis 24h sur 24, c'est que tu dors et tu rêves à ta business. C'est sûr que c'est...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Donc, tu travailles beaucoup.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, mais je veux dire, il y a une discipline à avoir parce que ce n'est pas que ça, la vie. Puis, il faut faire attention pour protéger tes deux autres sphères, qui est ta famille, tes amis. Puis, tu es juste à santé aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Physique et mentale.
<strong>Simon Verville:</strong> Exactement. Ça fait que ça, c'est vraiment important. Je ne te dis pas que moi, je suis le pro de l'équilibre, mais je suis conscient qu'il en faut un.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce qu'il est déjà bon.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, parce que même que tu peux crasher. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> exact.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis tu sais, je veux dire, si c'est vraiment ta business que tu as à cœur, bien, si tu n'es plus capable de la rouler...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact. Moi, il a fallu que je fasse un petit burn-out pour m'en rendre compte de ça, tu comprends ? Puis que là, tu n'es pas là sept mois.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis tu es comme, « Hey, deux jours, c'est long, là. » Puis après ça, tu es sorti sept mois. Ça n'a pas de sens.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100 % d'autre. Y a-tu... Là, on s'en va vers notre closing. Y'a-tu une région géographique ou une région plus sectorielle où est-ce que tu vois le plus de potentiel pour Trusty going forward ?
<strong>Simon Verville:</strong> Man, c'est large parce que, encore une fois, on a du people risk un peu partout. Ouais, c'est vrai. Tu sais, mettons aux US, OK ? Parce que nous, on développe aux US actuellement. Je ne me souviens plus si c'est au début du pod que je disais ça ou off record, mais tu sais, toute la vérification des évidences pour, mettons, un chauffeur américain dans une compagnie de transport américaine, man, c'est trois fois ce qu'on va avoir au Canada. Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est le fait que ça, c'est du potentiel pour tout.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est du potentiel parce que l'industrie du transport, c'est vraiment concentré sur le comportement, en fait, la gestion du comportement. OK. Puis au niveau de la gestion de documentaire. Donc, les permis, les licences, les récurrences, la revalidation, tout ça, c'est tout archaïque encore. C'est vraiment, les Excel sheets, il y en a énormément dans ces industries-là. Puis, l'industrie du transport est une industrie conservatrice. Donc, nous, on apporte ça en disant, tu n'as pas besoin d'être texte à vie. On va travailler avec toi, on va le monter. Mais une fois que c'est fait, le logiciel, tu ne l'utilises pas. C'est pas comme si je te demandais d'utiliser Salesforce qui est comme... C'est tough.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il me faut une maîtrise.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, exactement ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour bien utiliser Salesforce.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est pour ça que, pour revenir à ta question, Vérif a vraiment été un produit to lend, puis Horizon, c'est vraiment le produit to expand. Parce que Horizon va vraiment être le hub de la conformité du People Risk. Parce que tu vas pouvoir acheter... Oui, on a Vérif pour les antécédents, mais c'est une autre compagnie. que tu utilises pour faire du background check, mais je veux dire, tu la plugues dans Horizon, puis ça le fait, là. Tu sais ? Fait que tu vas être capable de venir intégrer tout ça, puis nous, en pression, on va avoir des tools, des haies, en fait, qui vont être capables d'aller chercher l'information de ton background check, qui vont aller le pousser dans tes règles pour faire trigger tes violations. Tu n'es pas obligé d'utiliser nos tools à nous pour faire la vérification. Ça peut être n'importe lequel. Fait que... On peut aller aux États-Unis, puis on n'est pas obligé de dire « Ah, mais là, s'il faut aller aux États-Unis, il faudrait qu'on ait une plateforme de vérification qui permet de voir les vérifications d'antécédents américaines. » On n'est pas là pour tout. Nous, on se connecte avec qui vous voulez, avec qui vous utilisez déjà.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que j'avoue que, d'un point de vue de UX, d'expérience utilisateur, si tu vas au bout du chemin utilisateur de « je reçois des notifications sur s'il y a des risques dans... » de non conformité dans mes politiques d'emploi, je suis le directeur qui doit recevoir ça, un Large Language Model, le langage naturel, ça serait une bonne interface pour parler. Pour me faire dire, « Yo, moi je suis l'agent qui, à la fin du processus, pis en arrière de moi, il y a toute la donnée pis les checks de trustee, je peux te dire, hey man, dernière semaine, all good. » « Hey dude, je pense qu'il faudrait que tu ailles voir ça, il y a telle règle d'affaires qui a été pétée à cause que telle personne a ça. » Il y a quelque chose de nice pour polish ou automatiser encore plus, mettons, l'expérience, I guess, via l'AI.
<strong>Simon Verville:</strong> Totalement. C'est un peu le même principe. C'est comme demander à l'intelligence artificielle, tu lui fais un prompt à savoir comme « Hey, je veux que tu me sors moi les données. » de ce document-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact.
<strong>Simon Verville:</strong> Puis après ça, nous, lui va faire comme, OK, parfait, je te les donne. Nous, on les isole.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis après ça,
<strong>Simon Verville:</strong> on rentre ça là-dedans. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> parce que c'est tellement fucked up, on a tellement de dettes d'expérience utilisateur dans nos vies numériques qu'on a créé des click fest, des festivals du click, où est-ce que des fois, si ton SaaS, tout ce qu'il fait, c'est diminuer de moitié ou de 10 fois le nombre de clics qu'un employé doit faire dans une entreprise, ça vaut des 19 000 $ par année.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est bon. C'est vrai.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai parlé avec un founder récemment qui veut joindre la communauté privée. Il m'expliquait une partie de la valeur qu'il amenait et c'était juste diminuer les clics. Si, via un agent AI, tu peux justement avoir un back and forth plus fluide, plus naturel, qui diminue tous les clics, plates, loading, blablabla, ça peut être intéressant.
<strong>Simon Verville:</strong> Imagine, nous, c'est vraiment vers où rallye que les aïeux soient capables de parce que tu es là le gros travail d'implémentation d'horizon ouais c'est vraiment de l'adapter à ta réalité puis de mettre les bons très chaudes à bonne place puis tu es politique c'est quoi tu es les lois c'est quoi mais je ne peux pas imaginer que les ai deviens vraiment un risque agent ok qui est avec toi puis qui t'aide à faire ce que lui il ya fait qu'il ya eu lieu les lois il ya lu des politiques qui soit capable on s'entend là on est On est loin d'un...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Minority report.
<strong>Simon Verville:</strong> Ou d'un juriste. En fait, on est loin d'avoir... Les gens en charge sociale ne seront pas imputables.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, ça va être toi et moi.
<strong>Simon Verville:</strong> Oui, c'est ça, exactement. Mais il y a quand même le fait qu'on peut aller là, puis effectivement, ça va venir diminuer le clic encore.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il me reste trois questions très légères en rapid fire. Yeah. On s'était parlé un peu de musique, la première fois qu'on a eu un call. La question, c'est les top 3 chansons de rap pour courir plus vite.
<strong>Simon Verville:</strong> Parce que je sais que tu cours. Je cours depuis 7 années, en fait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En plus, t'es grand, man. Tu dois faire des grandes enjambées, man. C'est le weird comment.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais le cœur est grand aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pis c'est ça qui pompe,
<strong>Simon Verville:</strong> man. C'est ça qui pompe l'huile. Moi, je vais te donner des rappers, man. Parce que n'importe quel... Chansons qui vont faire pour moi c'est... Pis là je vais être très mainstream, je suis désolé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bien correct man.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais... Eminem. Ouais, classique. Il te fait courir vite man.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah ouais man. Il rappe vite en plus.
<strong>Simon Verville:</strong> Ah ouais. Rap God là, tu viens de monter ton pace là. Après ça... Tupac.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. 100%, on a un skateboard de Tupac en plus,
<strong>Simon Verville:</strong> c'était cool pis en ce moment je suis très Tupac Biggie en ce moment trop bon pis moi j'ai toujours été un fan fini de T.I. hé man,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça c'est le flash c'est comme hé T.I.
<strong>Simon Verville:</strong> what you know c'est vrai que j'étais jeune c'est vrai que c'est ça je te dirais que ces trois là ça spin Euh... Ça spin sur repeat.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour ceux qui sont intéressés, ça va être un infime parti de l'audience, mais j'ai fait une playlist sur Spotify que je t'ai envoyée par courriel hier, je pense. Ça s'appelle Font en majuscule et c'est une playlist de rap quand même intense, agressif, que quand je vais au gym...
<strong>Simon Verville:</strong> On veut du gangsta rap.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y en a pas mal. Je vais me mettre ça dans les show notes même, s'il y en a qui s'intéressent. Dernière petite question avant les plugs. Y a-tu un SaaS que tu utilises ces temps-ci ou un tool, un produit numérique qui t'apporte soit du bonheur ou de la productivité ? Ça peut être les deux. Ça peut être du bois, ça, possible.
<strong>Simon Verville:</strong> Ah écoute, moi j'ai découvert OOP.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi ?
<strong>Simon Verville:</strong> Il y en a sûrement 4 qui font la même affaire, mais moi j'ai découvert OOP. Dans le fond, ils volent tes courriels, ils vont regarder ce que tu fais sur Slack, ce que tu dis dans un meeting Google Meet, whatever, puis ils vont te faire ta to-do.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oh, nice !
<strong>Simon Verville:</strong> Puis ça mon gars, genre H-O-O-P ? H-O-O-P, oui. Puis, tu sais, moi, je suis le genre de gars, TDAH, dans le tapis, puis je suis le genre de gars qui va acheter un agenda puis qui va oublier qu'il a acheté un agenda. Tu comprends ? Mais OOP, lui, me permet de dire, genre, puis il m'envoie une notification, puis il me dit, hey, d'où ? Aujourd'hui, tu as ça à faire. Très cool. Au final, je n'ai pas pris de notes à rien. Les étudiants artistes, ça va nous rendre peut-être un peu plus abrutis. Parce que maintenant, on commence à lâcher les trucs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je offload tellement de ma mémoire dans l'intelligence artiste. C'est terrible. Mais ça marche tellement bien. Quand j'ai préparé notre pod, le sim, j'ai juste rentré le grano qui avait roulé dans le background pendant qu'on se parlait. Puis j'ai comme dit... Il me semble qu'on a ri une couple de fois dans le call. Sors-moi les bouts où on a ri. Quand on parlait de rap, de sport, je me disais que c'est vrai, on a parlé de ça. Ça me permet d'avoir une plus belle conversation avec toi. Ça marche tellement bien. 100%.
<strong>Simon Verville:</strong> Mais il y a l'effet caméra de recul.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah oui, c'est 1000% Tu comprends ? Enlève-moi ma caméra de recul, je tue tout Ah man,
<strong>Simon Verville:</strong> pis t'arrives dans un char t'es comme une vieille minoune pis là tu le mets sur reculon pis là t'es comme what ? Comment il le faisait à l'époque pour reculer ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Google Maps c'est époustouflant genre moi j'ai de la misère à naviguer ben toi t'as peut-être un meilleur sens parce que t'as été policier pis tout ça, mais genre si j'ai pas Google Maps L'autre jour, de mon hôtel jusqu'ici, tu sais, en 10 minutes de char, c'était une aventure d'autre parce que j'avais pas Google Maps, j'avais pas de service, whatever.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est tellement bon que tu dis ça parce que tu sais, les livreurs de Pids à l'époque, c'est comme, hey, ça c'est mon adresse, bonne chance. Tu sais, c'est genre, c'était ça, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tellement vrai, puis c'était juste normal, man. Tu sais, ils arrivaient, ils cognaient à la porte, ils rentraient chez vous, tu leur donnais du change sale dans leurs mains. Hey, on a vu ça de notre vivant. C'est f<strong>* top quand même que ça a bougé.
<strong>Simon Verville:</strong> C'est fou. Puis là, on ne veut même pas ouvrir la porte parce que... Un humain. C'est fou. C'est fou, fou, fou.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Te rappelles-tu de MapQuest ? T'as-tu vécu ça, toi ? Ben oui. Tu rates un tournant, d'autre, t'es f<strong>*. Faut que t'en retournes dans tes... En tout cas. C'est malade. Je ne veux pas trop te rappeler. Sim, on est done, man. T'as-tu n'importe quel plug, des choses que tu veux promoter, c'est le temps.
<strong>Simon Verville:</strong> Ah, écoute. on parlait de course tantôt ouais puis je vais refaire le promo ultra peut-être qu'on va être rendu là on ne le sera pas mais tout ça pour dire que si la sortie du pod s'est rendue les sorties avant venez me donner du cash on ramasse de l'argent pour plein de belles fondations tu me donneras un lien ou quelque chose embauchez-vous en ce moment on embauche beaucoup en fait on va toujours avoir d'ouverture que ce soit en tech, que ce soit en vente.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On va sur trustii.co Il y a un onglet carrière ou job, quelque chose.
<strong>Simon Verville:</strong> En fait, on va aller venir sur LinkedIn.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est plus simple.
<strong>Simon Verville:</strong> Venez sur LinkedIn. Venez m'écrire. Venez écrire à n'importe qui. Nos carrières sont tout le temps là-dessus. On utilise LinkedIn pour avoir notre job listing.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Toi, sur LinkedIn, Simon Verville, on peut te poker ?
<strong>Simon Verville:</strong> 100 %.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dude, ça a été un blast. Ça a été un plaisir.
<strong>Simon Verville:</strong> Merci, Frank.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> super gentil alright alright folks avec SassPost on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun moitié fond à notre sauce il y a des hot takes des expérimentations que je fais des histoires vraies de SaaS vraiment pour t'aider à prendre des meilleures décisions que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière pis c'est une place où je peux être 100% moi-même ça fait du bien j'adore ça écrire fait que d'avoir ce outlet là c'est complètement motivant pour moi Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks puis curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie puis qu'on se rende à 1000 puis qu'on se rende à encore plus que ça. Bien franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. en fait Si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extra que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur sasspals.com. Il y a un pop-up. Il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez « SaaSpasse » puis « BeHive » , c'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir, puis ça me tient à cœur, fait que check it out. Si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le chouiner. All right, folks. Un petit shout-out à Vasco, partenaire produit « SaaSpasse » . Vasco, c'est la plateforme RevOps pour optimiser votre commercialisation de SaaS. Ça aligne les ventes, le marketing et le customer success. Pour que tout le monde avance dans la même direction, mais surtout que les revenus suivent. Check them out sur saspass.com slash partenaires avec un S. Il y a une solide entrevue avec leur architecte de revenus, Alexis Boucher. OK, de retour au pod. SaaSpasse, c'est une business d'amour, une business indépendante. 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