Aujourd’hui, je jase avec Mathieu Baril, CEO et co-founder chez Octav Labs, une entreprise de backoffice de gestionnaire d’actifs numériques (bitcoin, ethereum, etc)
Octav Labs c’est 8 employés, 4 ans, environ 140 clients et 6.5 millions en financement au total
On retrace le parcours de Mathieu : la découverte de la crypto, son parcours en biotech en Californie et l’origine de sa fibre entrepreneuriale
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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Crédits musique
<strong>Mathieu Baril:</strong> Tu sais, Facebook, regarde, on peut pas, on est banni.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tout ça, c'est à cause du fait de la crypto.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact. Fait que tu sais, tout ce qui est crypto, tu peux pas. Fait que tu sais, il y a plein de choses qui s'adaptent pas à nous. Tu sais, le SEO, c'est bloqué aussi. Des fois, tu vas pousser du SEO, c'est comme, ah, crypto, tu peux pas. Fait que là, nous, c'est pour ça que nous, on essaie de pousser un peu le fintech, financial, reporting.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up, folks ? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Mathieu Barry, co-founder et CEO d'Octave, une plateforme d'analyse de données financières et de tracking pour la DeFi en crypto. Donc, on parle de son parcours, son passage en Californie. Il a vécu deux acquisitions, lui, en tant qu'employé là-bas. De la philosophie et du futur de la crypto. Du DeFi, donc Decentralized Finances. De la complémentarité calme et chaos qu'il a avec son co-founder Luc. Des défis fiscaux et bancaires pour les business, puis même les individus en crypto. De Pivot B2C vers B2B, vers API First et de plus encore. Puis, Matt. m'explique aussi pourquoi lui et son co-founder Luc déménagent aux îles Caïman. All right, on passe au show. Let's go ! Mathieu Barry, bienvenue sur SaaSpasse.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Merci, salut.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment ça va mon vieux ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Super bien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Première question, qu'est-ce que tu penses de la couleur bleu nuage de mon nouveau Volvo ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Hey, t'es curiant man ! J'ai vu ton Volvo, je suis un gros fan de Volvo. Bon choix.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Merci, c'était ma manière de plugger mon nouveau char. Matt, pour le monde qui ne te connaisse pas déjà, ton nom, ton titre et ton profil rapidement.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Yes, Mathieu Barry, je suis le CEO et cofondateur de Octave. Je suis ingénieur robotique en biotech de base, puis on a glissé un peu vers l'informatique et la finance.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Octave.fi
<strong>Mathieu Baril:</strong> Pour finance, à vrai dire, c'est Finland, mais tout le monde l'utilise pour finance.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Créativité.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> I like it. Ça commence bien. Puis Octave, pour le monde qui ne connaisse pas le merveilleux monde, la crypto et ta compagnie, comment tu ferais un pitch d'ascenseur ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> J'ai cherché le mot sur le chat GPT, mais c'est du back office, qui est comme system administration, de gestionnaire d'actifs, mais les actifs numériques. Donc tout ce qui est digital assets on-chain. Donc, la crypto on-chain.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour les moldus qui écoutent tout ce qui est Bitcoin, Ethereum, n'importe quel autre token, jetons, stressurs.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exactement. On les aide un peu à faire le reporting, de faire des rapports financiers, de comprendre leurs gains, leurs pertes s'il y en a aussi, de suivre leurs actifs pour comprendre où sont les actifs et qu'est-ce que tu peux faire avec. Got it.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> As-tu une couple de chiffres à me balancer ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui. On est 8 employés. On est rendu 8. Ça fait 4 ans qu'on existe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vous êtes pour la décroissance.
<strong>Mathieu Baril:</strong> En plus, on pourrait en parler. C'est une raison spéciale. On est 8. Je suis allé regarder la Harpu, qui était quand même intéressante. Je te dirais que notre licence de base est de 5000 $. Mais nos clients, ça se varie entre 25 et 30. Puis on a des gros clients comme à 200 000 par année. C'est vraiment...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, c'est un RP annuel, mettons ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, annuel, annuel. Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Par client.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Par client, exact. On a 140 clients. OK. On était beaucoup licence-based, comme SaaS license. Puis, thanks to SaaS Pulse, on va le dire plusieurs fois, mais on est rendu comme plus PLG, puis on a un API. Ça nous a vraiment changé notre track un peu, notre vision de ce qu'on s'en allait, mais c'est très cool. Très cool.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense que c'est vraiment ça le chiffre. début 22 fin 21 mois qu'on a commencé à 21 à construire 22 on a incorporé charlotte à luc qui fait aussi partie de notre communauté privée SaaSpasse exacte what's up plus peu importe où tu es all right man si tu es game pour la grosse question de opening combien de pourcentage de ton net worth de ta valeur personnelle et en crypto moi je pourrais te donner le mien si tu veux écoute je vais te répondre
<strong>Mathieu Baril:</strong> Mais avant de te répondre, je vais juste expliquer quelque chose. Oui, vas-y. OPSEC, sécurité d'opération, en fait, ça fait ça. En OPSEC, on fait attention en crypto de ne pas dire comment on fait notre sécurité, comment on contrôle nos actifs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OPSEC, ça veut dire genre...
<strong>Mathieu Baril:</strong> Operation Security. OK. Ça fait que c'est comme quand tu fais des trucs, comment tu fais pour être sécuritaire, être...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Faut te faire kidnapper au Venezuela,
<strong>Mathieu Baril:</strong> mettons. Genre, exact. Ça fait qu'on essaie de faire attention à comment on structure nos trucs. Par contre, un des gros mythes ou des trucs bizarres en crypto, c'est que le monde pense que tu as ton argent avec toi. Not your key, not your coin, comme on dit. Si tu as de la crypto, c'est que tu l'as sur toi dans tes poches, dans ton portefeuille. Ce n'est pas vrai. Ça peut être vrai pour certaines personnes si tu ne sais pas ce que tu fais. Quand tu es full-time en crypto, tu n'as pas le choix d'avoir une structure qui va te permettre d'être plus sécuritaire. Que ça. Que ça, exact. En fait, moi, la compagnie Octave... treasury, tous nos actifs sont tous en crypto principalement. 99 % sont en crypto. Puis si tu voulais ou si je voulais bouger de l'argent, je dois demander absolument à mon cofondateur, mon avocat, mon comptable. Ils doivent approuver la transaction pour que ça fonctionne. Fait que, tu sais, récemment, on a vu des kidnappings, genre, en France, de CEO, de ledger, des trucs comme ça. Puis, le monde pense que, « Hey, donne-moi de l'argent, je veux un million. » C'est comme si tu allais voir un CEO de Bombardier, puis tu lui dis « Donne-moi de l'argent. » Le gars, il va arriver à la banque. Qu'est-ce qu'il va arriver ? Ça ne marchera pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, je vais faire mon genre de gars qui connaît ça, mais que, dans le fond, je ne connais pas ça, mais je vais le faire. Puis, tu le mets du coup. Tu coules, moi. Mais mettons, je me dis, Chris Doud, moi, l'espèce de gospel que j'entends depuis que je suis rentré en crypto way back, c'est justement, not your keys, not your coins. C'est-à-dire que là... t'es ta propre banque responsabilise-toi ponctue un hardware wallet cache ça quelque part dans le fin fond du trou de cul du monde ou bien genre brûle dans ton cerveau ta passphrase ta recovery passphrase pis j'ai entendu de vraies histoires il me semble de monde qui se sont actually fait, qui en a pris pis genre gunpoint, ouvre, déborde ton hardware wallet, transverse ça à ta adresse sinon bye bye fait que Toi, ce que tu me dis, sais-tu que c'est de moins en moins vrai ? Ou c'est que ceux qui en ont le plus n'ont pas nécessairement une structure aussi centralisée ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est pas centralisé, en plus, c'est ça. Je comprends, c'est une excellente question. Le problème, je pense, c'est qu'il y a eu un peu de propagande des banques et de tout, des médias qui ne comprennent pas, puis qui disent genre « Ah, le monde en crypto, c'est chez vous » . Mais tu sais, NotYoki, NotYocoin, moi, c'est mes clés. C'est juste qu'au lieu d'avoir une clé, j'ai besoin de plusieurs clés. Je sais pas si t'as déjà vu n'importe quel film. Multisig. Exact, Multisig. N'importe quel film, t'arrives à une banque, tu mets deux clés, tu tournes en même temps, clic, ça déborde. C'est le même principe, c'est juste que c'est tout décentralisé. Donc, c'est quand même décentralisé, c'est pas centralisé. Ça roule sur le blockchain, sauf que pour bouger une transaction, ça me prend plus qu'une personne qui va dire oui. Avec le hardware.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu parles de l'Octave comme compagnie ou de toi comme individu ou de les deux ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Parce que moi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> on dirait que je me dis... En tout cas... Ouais, man, j'en connais pas tant que ça du monde qui a de la crypto, pis je les doxtrais pas ce soir, mais genre, je me dis, je vois ça un peu comme le cold wallet, portefeuille froid, je sais pas comment dire, ce qui permet d'avoir ton...
<strong>Mathieu Baril:</strong> Le portefeuille physique, ça ressemble à une clé USB. Ça ressemble à une clé USB, exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour les gens qui tiennent de la crypto, qui ont des actifs là-dedans, on dirait que je vois ça quasiment comme genre le cash en dessous du matelas.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, je comprends.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu vois ce que je veux dire un peu ? Le monde va se garder un stash. « Hey, si tout le monde brûle, puis qu'il faut que je change de pays, je vais me mettre mes fesses,
<strong>Mathieu Baril:</strong> puis je parle à la discons. » Je comprends. C'est du temps pour raison. Non, t'as raison. C'est la vision que les gens ont, puis c'est ça. Mais il n'y a pas eu le choix d'avoir des développements qui ont été faits pour sécuriser des choses plus sérieuses, comme une compagnie. Les actifs d'une compagnie, normalement, c'est une banque, puis t'arrives à la banque, puis je sais pas, mon directeur des hubs Il y a des barrières pour que ça n'arrive pas. Il a dû y avoir du développement en crypto pour la même chose. Moi, ce que je dis tout le temps, c'est que 0 000 $, fais un hot wallet. C'est dans ton web browser. 1000 à 10 000 $, ça te prend un hardware wallet, un cold wallet, donc un USB. En haut de 10 000 $, ça te prend du multisig. Comment je fais pour avoir une personne supplémentaire ? Tu peux faire des multisigs avec toi-même aussi. Je veux dire, tu pourrais faire un multisig 2 de 3. que moi j'ai une clé, j'enterre une clé à l'autre bout du monde puis je m'en vais porter une clé, je sais pas, dans une banque, dans une voie de banque, ben il y a juste moi qui contrôle tout, mais j'ai trois places à aller pour avoir, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu vas pas être sur une île quelque part,
<strong>Mathieu Baril:</strong> mettons. Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Foreshadowing. Fait que là, j'ai l'impression dans le fond que tu me fais une espèce de jambette de politicien. Parce que je t'ai demandé ton network, le pourcentage en crypto. Est-ce qu'on répond pas ? Parce que c'est sécuritaire de ne pas dire ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je peux répondre parce que je te dis pas le montant. Je te dis ce que j'ai en crypto. Chez Octave, 98% est en crypto. Et donc, on chain. Personnellement, je dois avoir à peu près 80-85% on chain.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que les bottines suivent les babines cryptographiques ici.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, p'tit... Je dis 85 parce que ma maison n'est pas en jean, parce que si je pouvais mettre en jean, j'allais mettre en jean.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Genre sur des rails, quand même. Ouais. Maison-train.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Maman est black, moving on, bro. OK, parfait. Moi, c'est plus, pour être fair, moi, c'est plus autour de... Ça fluctue en fonction du prix, entre autres BTC. Ouais. Puis c'est genre entre 20 à 30.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est excellent quand même. C'est plus que beaucoup de monde, pour vrai.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mon planificateur financier est pas down. C'est ça,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'est sûr que non. L'autre jour,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> j'ai dit, on double down. T'es comme, man, ton exposure est assez fort.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je te dirais que normalement, les gens vont parler de 2, 3, 4, 5 % pour commencer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, j'ai été chanceux. J'ai un ami qui a preaché la parole du Bitcoin en 2012-2013. J'ai fait des mauvais moves comme tout le monde, mais j'ai été là un peu depuis early, donc je l'ai vu la ride. Le genre de when in doubt, zoom out. Sur la courbe, moi, je l'ai vue genre plus de 10 ans. Puis j'ai comme une foi quelconque en cette asset-là. Il y a aussi des aspects comme... politico-sociaux qui m'intéressent dans ça aussi. On dirait que ça fait du sens pour moi.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ça a changé beaucoup. Il y a 12 ans, moi et Luc, on était des criminels, des ennemis. Maintenant, c'est cool, on est un FinTech. Je vous ai dit que j'étais un podcast de SaaS.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, exact.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Il y a même 7-8 ans, j'aurais jamais pensé ça. Même il y a 5 ans, j'aurais jamais pensé ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En fait, Doud, t'es le premier. crypto...
<strong>Mathieu Baril:</strong> D'ailleurs, une question que je vais te poser, si j'étais le first podcast crypto. Ce qui est bien, c'est qu'on est un fintech maintenant. La vision a changé. On n'est plus des cryptos criminels. Je peux-tu t'avouer de quoi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> bro ? La première fois que tu m'as outreach, je te connaissais pas. Pas en tout. Je pense que tu disais de quoi à propos du pod. Tu me disais, c'est cool ce que tu fais si jamais tu veux parler d'Octave. C'était beaucoup plus tôt dans mon journey. c'est ça je suis comme pressé juste checker vite mathieu barry ok je connais pas le doute j'ai cliqué octaques j'ai fait mais j'étais j'avais vraiment pas raison tu es aujourd'hui crise comme c'est comme un genre des signaux genre hôtel je pensais guillaume falardeau c'est mon pote c'est malade qui fait des clés je t'ai commencé leur check après connaître le gars finalement je veux partir la commune du privé je trouve ça une scène de la business mais genre Le stigma était là.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Le stigma était énorme. Énorme, énorme, énorme. Et on se bat contre ça depuis toujours.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça doit faire chier quand même des fois.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Eh boy, le nombre de cycles qu'on a eu, moi et Luc, puis elle s'arrachait la tête, elle se disait, voyons donc, pourquoi on continue ? C'est ridicule, genre les banques nous ferment. J'ai des amis qui sont arrivés dans une banque, je n'aimerais pas la banque, ils arrivent chez la banque, puis vous voulez quoi ? On ouvrait un compte de banque. Pourquoi une compagnie ? C'est quoi que vous faites ? quitter l'établissement. Ben pardon, tu sais. Il y a un gros stigma qui était sur la crypto, puis qu'il a encore un peu, honnêtement. Puis, c'est pas à tort non plus, parce qu'à chaque cycle un peu, on a parlé tantôt un petit peu ICO avant le pod, puis ICO, Memecoin, tout ça, il y a beaucoup d'arnaques. Il y a encore énormément d'arnaques, et comme c'est difficilement régulable, je comprends. Je comprends que ce soit... mal vu tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui mais t'as comme une asymétrie aussi des actual arnaques qui se passent puis de comment sont reportés les médias.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact, c'est tout le temps ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi je disais ça au monde genre années 2010, fin 2010, qui me parlaient de ça, j'étais comme « tu penses qu'il y a pas d'arnaque en cash genre ? » « en USD genre ? »
<strong>Mathieu Baril:</strong> La pire place pour faire un crime, c'est en crypto. Parce que la donnée est forever on chain. Tu vas toujours la voir. Fait que si tu fais un crime on chain puis que finalement à un moment donné tu fais une erreur puis on sait que cette adresse là t'appartient Je peux retourner en arrière et voir si c'était toujours correct. En fiat money, le dirty fiat qu'on appelle. Tu ne peux pas le traquer. It's gone, that's it. C'est la pire place pour faire un crime. C'est juste qu'il manque d'éducation. Il manque une compréhension de la chose.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En fait, c'était une bonne place pour en faire early, early, early on. Quand c'était tellement underground, Silk Road, des marchés noirs, que là, il n'y avait pas de régulation. Il n'y avait même pas de conscience que ça existait. Of course, ça se passait des affaires en Bitcoin. Exact. C'est chrissement intéressant, man. Justement, avant qu'on rentre dans le cœur du sujet par rapport à Octave, y'a-t-il des trucs par rapport à la crypto en général ? Tu penses que les moldus, mettons, comme moi, ou peut-être, je sais pas si moldus que c'est en crypto, en tout cas, que les moldus en crypto devraient savoir pour mieux comprendre l'histoire d'Octave ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, ben dans le fond, on en parlera un peu plus tard, je pense que... Mais moi, dans le fond, j'ai commencé à comprendre le crypto, en crypto. Puis j'ai quitté en Cali pour aller travailler en biotech, qui était mon travail initial.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu travaillais en biotech pour ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, Oris Surgical Robotics, Oris Health.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui,
<strong>Mathieu Baril:</strong> on l'a vu. Mais c'est ça, dans le fond, je travaillais avec eux autres. Ça a super bien été. J'ai eu un exit. Je suis allé chez Verve, qui est une compagnie de Google, un autre exit. Ça a été super bien. Je suis revenu au Canada pour le COVID. Puis mes actifs étaient principalement en crypto. Puis là, je me suis dit, OK, je vais m'acheter une maison. Je fais quoi pour reporter mon argent ? Fait que là, je dépose de l'argent dans une banque, la banque, elle freeze tous mes comptes. Elle est en mode, ça vient de où ? Qu'est-ce que c'est ça ? C'est de la crypto, les banques n'aiment pas ça. Fait que là, je suis comme, attends un peu, là, il faut qu'on éduque, tu sais. Fait que j'ai passé énormément de temps à éduquer des directeurs de banque. On a travaillé avec, genre, les Big Four, là, KPMG, les mythes. Puis, dans le fond, on s'est rendu compte que ce qui manquait, c'était d'avoir une transparence, même si c'est super transparent en blockchain, mais comme ce qu'on appelle « human readable » , qu'un humain peut vraiment lire et comprendre. C'est pour ça qu'on a décidé de créer Octave, c'est-à-dire, essayons de démystifier un peu cette donnée qu'est des chiffres, des 0-1 en Human-Ready-able. Puis je pense que pour les modules, pour revenir à ta question un peu, c'est que je pense qu'il faut peut-être un intérêt, il faut peut-être une ouverture d'esprit d'aller lire comment ça fonctionne et de comprendre, parce que la plupart des gens avec qui je me suis assis et j'ai vulgarisé ce que c'était. Ils ont changé leur mindset. Je parlais avec un de tes chums ici du pod. Il me parlait et il disait « J'ai jamais acheté parce que mes chums me disaient ça. » J'étais comme « Ça a l'air shady. » « Come on bro, achète ça. » Après avoir parlé, je suis allé m'ouvrir un compte live. Je lui ai dit « Pardon ? » Il m'a dit « Oui, parce que tu as vulgarisé de la bonne façon c'était quoi l'avantage du blockchain. » C'est ça, je pense, qui est important. Les modules, va lire, va comprendre. Oublie le noise. On dit souvent en crypto « Do your own research. » « Don't trust, verify. » C'est des quotes assez connus en crypto. Ça veut dire, va lire, va comprendre comment ça fonctionne et fais-toi ta propre idée. Je pense que c'est un peu un critical thinking. Ta pensée critique, si tu ne l'as pas, c'est une arnaque parce que tu vas écouter les médias. Si tu as une pensée critique et que tu vas lire un peu plus, tu vas comprendre comment ça fonctionne, c'est une innovation quand même, ça va servir à quelque chose. Il y a du plus-value dans ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi aussi, j'ai eu des expériences avec des banques que je ne mentionnerai pas parce que... peut-être bien qu'à un moment donné, ils vont sponsorer ma compagnie.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Peut-être, on s'est amis.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qui m'ont fait virer à l'envers des ralentissements ou des affaires dans le genre. Il y a tellement de choses qui m'intéressent d'autres par rapport à ça. Je veux m'assurer qu'on parle d'Octave, mais je vais quand même prendre un mini détour et te demander elle était où ta foi ou ta conviction qu'avoir autant de pourcentage de tes actifs après ces deux expériences en Californie En crypto, ça valait la peine.
<strong>Mathieu Baril:</strong> J'ai mal formulé ma phrase. Je comprends ce que tu veux dire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça venait de où ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Comment t'es exposé à ça ? C'est la genèse, je vais te parler. Seconde enceinte, Chaloun Caragua. Voyage humanitaire, très cool. 2010, ça va pas bien dans le pays. L'inflation, c'est un peu le bordel. Puis là, je suis encore un peu attaché. Je me dis, je vais aller voir ce qui se passe. Comment ça se lit sur les médias ? Je trouve pas l'information. Je trouve rien sur le Nica. Puis pourquoi l'inflation ? Je suis comme, what the hell ? Fait que je parlais avec des boys à l'université, j'étais à l'ETS, pis les gars font « Ah, on va voir sur le Darknet » . « What the hell, Darknet ? » « Ouais, c'est parce que c'est la seule place où il n'y a pas de censure médiatique. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah, je pensais que le Darknet, c'était juste Internet, mais en Dark Mode.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Non, ça aurait pu, mais non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est une mauvaise blague,
<strong>Mathieu Baril:</strong> mais je la trouvais drôle. À vrai dire, mais tu sais, le Darknet, il y a de tout, là. Fait que faut que tu fasses attention à ce que tu fais, là. Ah ouais, ben je... Je ne conseille pas à personne, honnêtement. Je suis allé chercher vraiment Nicaragua, pourquoi ? Puis là, je tombe sur Bitcoin, puis je fais, c'est quoi ça ? Parce qu'il y avait des gens qui commençaient. à acheter du bitcoin pour se sortir des pays où il y avait de l'inflation critique.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a eu ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> À l'Argentine, il y en a eu plein. Ça m'a un peu touché dans le sens que j'étais allé au Nicaragua, je savais qu'ils sortaient de là. Je me disais, OK, la crypto, ça sert à quoi ? Comment ça allait là-dessus ? Je me dis, attends un peu, je peux, moi, Mathieu Barry, petit étudiant d'université, aider ce réseau-là sans être un BMA, sans être une grosse compagnie. On a commencé à miner beaucoup, beaucoup dans mon appartement à Charlotte, à l'ETS. Merci pour... électricité gratuite, on minait énormément dans mon appartement. Puis tu sais, j'étais comme, moi, mon ordi, c'est que le réseau complet que des gens dans le monde entier peuvent utiliser pour bouger des actifs sans être bloqués jamais. J'étais genre, wow, c'est magique.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est insane. C'est un peu le... C'est parce que là, je me demande à quel point...
<strong>Mathieu Baril:</strong> On va glisser, ça va être la meilleure.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est correct. Mais genre, juste pour le monde qui ne catche pas, mettons, la crypto, qui ne comprenne pas, imagine une adresse courriel qui envoie de l'argent à une autre adresse courriel. je l'ai vulgarisé, c'est très vulgaire une fois que la transaction passe comme un protocole d'envoi d'informations ça s'inscrit genre le montant qui est envoyé qui est attitré plutôt à une autre adresse, ça s'inscrit sur un protocole qui roule sur internet mettons dans le cas de Bitcoin c'est Bitcoin Chain puis les nodes dont Mathieu faisait référence, donc les ordinateurs il y a un paquet d'ordinateurs, c'est décentralisé, partout dans le monde, qui vont rouler ce programme Bitcoin-là.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Pour confirmer la transaction.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour confirmer, oui.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Et l'enregistrer, la garder forever.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact. C'est pour ça que tu disais que c'est très traçable et que ce n'est pas une bonne idée de faire un crime. Naval avait une belle image qui m'avait toujours resté dans la tête, qui était un embryon que tu rajoutes des couches par-dessus.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est des couches d'arbres, les corses qui grandissent. Tu rajoutes tout le temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça un peu la chain. C'est une historique de toutes les transactions confirmées par un paquet de nodes d'ordi qui roulent le programme partout dans le monde. C'est pour ça que ça bypass tout le modèle mental traditionnel de l'argent doit passer par des rails de paiement qui sont gérés par des États-nations, qui sont gérés par des grosses organisations. Tout ça,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'est du middleman. Quand tu vas à la banque, tu vas envoyer de l'argent du Canada à la Suède. La banque au Canada va prendre ton argent, va se prendre une cote. Après ça, elle va appeler la banque là-bas et va dire « Hey, on est amis nous autres, on peut faire du business ensemble, je t'envoie l'argent. » Il y a plein de middlemen à travers. Le blockchain, la décentralisation, ça l'enlève le middleman, donc il n'y a pas de limite. Comme toute technologie, ça a du bon et du mauvais. Pas de limite, tout le monde peut l'utiliser. Est-ce que tout le monde devrait l'utiliser ? Peut-être pas, c'est ça. Mais la beauté du fait que tu peux développer, c'est un peu comme Linux. C'est du open source. Souvent, je dis ça, les banques, c'est Apple. Microsoft, c'est d'autres choses. La crypto, c'est Linux. C'est l'open source, c'est le « let's build together, let's try to change the market » , de changer un peu l'écosystème.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ta courbe d'apprentissage risque d'être beaucoup plus difficile.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Installe un driver sur Linux, tu peux t'arracher la tête pendant deux semaines.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis les compagnies comme Octave essaient de rendre ça le plus user-friendly possible d'utiliser Linux, c'est-à-dire la crypto.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact, exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est drôle, man. C'est tout le temps genre humanitarien, politique, quasiment anarchique. Les points d'entrée en crypto sont toujours quand même vraiment sensationnels, plus que juste comme techniques. Tu lis le white paper de Satoshi Nakamoto. le mythique créateur de Bitcoin. Puis tu fais comme, tabarnak, man. Moi, j'ai payé en deux minutes. Une fois que j'ai compris comment ça marchait, j'étais, ah, c'est insane. Ça n'a pas de sens. Malade, man. Puis OK, fait que là, toi, tu reviens au Canada, après à Californie, puis tu as beaucoup de tes actifs qui sont en crypto.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je vais m'acheter une maison.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu vas t'acheter une maison.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je ne suis pas capable de montrer à la banque que cet argent-là vient d'où. Fait qu'on part à Octave pour être capable de faire mes impôts. En réalité, c'était vraiment ça. C'est de tracker mes actifs, toutes mes transactions pour faire mes impôts, pour dire, hey, le gouvernement canadien, j'ai tout payé mes impôts, tout est bien clean, c'est de l'argent propre. Je peux-tu s'il plaît avoir de l'argent pour acheter ma maison ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks, petit shout-out aux chiffres partenaires certifiés Saspas, une firme comptable tech-enabled qui organise vos finances. De la comptabilité cloud à la paie à la fiscalité, c'est le bras droit de l'entrepreneur tech. Ils ont aidé un paquet de SaaS bootstrap ou fundé. Check them out sur saspas.com slash partenaire avec un S. Puis manquez pas le show 74 avec Jean-Gab sur le pricing. OK ? De retour au pod. Ça venait d'un désir basic de « je veux utiliser mon propre argent pour être legit dans mon pays, puis faire des moves avec cet argent-là, puis tout. » Il y avait-tu un peu une peur de « Christ, il y a du monde qui gère mal ça, puis le gouvernement va après eux autres. » Ou comme, t'avais-tu entendu les histoires d'horreur ou c'est juste moi qui fiche pour du drame ? Ah !
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est sûr qu'il a fallu que je sois tenace, mettons. Ouais. J'ai pris des deux minutes à une petite peu de place. J'ai fait ce qu'on appelle une divulgation volontaire. J'ai un avocat qui est allé voir le gouvernement qui a dit, moi, je connais un gars qui vous doit de l'argent, mais il veut un deal. C'est de la job. Ça va coûter des fortunes pour que l'avocat prenne un deal avec le gouvernement, que le gouvernement fasse OK. Puis le deal, c'était, soyez nice avec lui, il va construire quelque chose que vous allez pouvoir utiliser après. Wow. Pour rapporter. C'était quand même pas juste genre, on se part en business, il y a un problème. C'était genre, il faut que je me sorte un peu de... du trouble ou pas du trouble, mais genre, je trouve une solution à mon problème qui est j'ai de l'argent, mais je peux pas l'utiliser.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est un undertaking gigantesque quand même, de juste te mettre à nu, entre guillemets, ou genre te présenter au gouvernement avec ça, non seulement avec tes actifs à toi, mais ta vision de créer une compagnie qui va aider là-dedans, ça prend des balles. Fait que tu sais, la fibre entrepreneuriale était là déjà. Oui.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Mon père est entrepreneur depuis toujours. Fromage ? Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quel déjà ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> La fromagerie Victoria.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> victorieux,
<strong>Mathieu Baril:</strong> parfait,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je vais pouvoir leur envoyer une facture. Le seul cheat que j'ai fait récemment, c'était là, by the way. Moi, j'ai repensé à toi, tu m'avais dit, un moment donné, j'avais comme d'autres fromages, puis tu m'avais comme dit, bro, tu pourrais avoir... J'ai fait,
<strong>Mathieu Baril:</strong> qui qui a amené ça ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> L'autre fois, quand j'ai fait le cheat de mener vacances, mettons, j'ai fait, ah, c'est-tu genre... Mais, alright, dude, c'est quand même un gros undertaking de lancer Octave, prendre contact avec le gouvernement, puis tout ça. Fait que... T'étais-tu solo au départ ? Quand est-ce que Luc, ton co-founder, arrive dans l'histoire ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Non, c'est ça. Dans le fond, Luc, c'est un mineur aussi avec moi. Puis là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> un mineur, on veut pas dire en bas de 18 ans. Non,
<strong>Mathieu Baril:</strong> non, non, un mineur, un mining. En gros, back to university, vite, vite, quand j'étais là-bas, moi, j'ai vraiment trippé la crypto. Fait que j'ai commencé à acheter des machines de mining, des ordinateurs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Explique rapidement le mining. C'est quoi ? Je m'excuse, c'est juste que je veux être accessible pour le monde.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact, le mining, dans le fond, c'est que tu mets des utilisateurs au travail qui doivent essayer de trouver une solution, qui ne sert à rien la solution malheureusement, mais le premier qui trouve la solution a le droit d'écrire dans le prochain bloc de données. Donc c'est lui qui va prendre les transactions, qui va les écrire dans le bloc, puis on passe au prochain bloc. Donc le mining, c'est vraiment juste du processing power, c'est de l'électricité et des computers. Puis, il y a du hardware, il y a des entrepreneurs qui sont faits sur mesure pour faire du mining de Bitcoin. Moi, j'ai commencé à importer ça de la Chine. J'avais des bulls que j'allais sur un forum, le Bitcoin Talk Forum, qui était le premier forum de Bitcoin. Je faisais « Ok, guys, moi, je n'ai pas les moyens, je suis un pauvre étudiant, mais je vais acheter ce modèle-là, mais il vend juste en 50. 50 versions d'oeufs, 3000 piastres, mettons 50 000. » Je faisais des bulls comme ça. Luc, c'était un gars qui était sur le forum moi j'en veux deux mettons Fait que là quand c'est arrivé, j'ai shippé ça au Canada, pis là ben lui qui était à Montréal, t'es comme Hey man, rue que tu me shippe, je vais juste aller le prendre chez vous. Fait que Luc, c'était comme un de mes premiers clients de « mining gear » .
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Insane.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Puis il m'en est à force de m'en acheter, m'en acheter. Je me suis dit « on se part-tu une mine ensemble ? » Fait qu'on a construit une grosse mine. Ça a l'air bizarre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non, mais c'est ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Fait qu'on a dit « on se part une mine » . Fait qu'on a parti une mine. On avait du stock genre au Labrador, au Saguenay. Shout-out à mon ami Vincent et Croque-Mort. puis il y a des salons funéraires vides parce qu'ils fusionnent le tout puis on minait dans des salons funéraires abandonnés. C'était vraiment... C'était vraiment... Écoute, moi, j'étais jeune, je cherchais un endroit où aller déposer du matériel informatique. Je payais l'électricité, on est en business. Fait que, ouais, exact. Hey,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> dude. Shout-out à mon ami Vincent Croquemort qui nous a laissé miner dans le salon funéraire. C'est légendaire. Ouais, exact. Wow, OK.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Fait que c'est comme ça qu'on s'est connu, moi et Luc,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> dans le fond. C'est ça, parce que tu m'avais déjà dit la origin story de... je commandais en bulk des miners, mais que Luc faisait partie de ce crew-là.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je suis parti en Cali, puis quand je suis revenu, j'avais l'idée de ça. J'appelle Luc, je fais « Hey Luc, je vais lever un peu d'argent, je te garantis tant de temps de t'embarquer avec moi. » OK, on laisse ça go.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Question là-dessus, pourquoi t'as décidé de lever un peu de cash ? T'en aurais pas peut-être eu assez à flotter avec tes actifs persos ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je voulais m'assurer de garantir un salaire à Luc trois ans. c'était ça mon objectif je me disais au moins quand il prend un risque il va pas prendre un risque dans 6 mouches comme d'autres on est à côté on en m'en je voulais m'assurer qu'il lâchait pas sa job pour une histoire il avait une histoire de bonne job il était pas juste en train de shiner les miners non non non le mining c'est tout le temps comme de l'extra du sideline du passion mettons un peu moi quand j'étais là-bas lui avait une job ici en software puis là j'étais comme ok je te garantis 3 ans fait qu'on se lance là-dedans puis là tu sais On en parle souvent maintenant, on ne retournera jamais dans le marché du travail normal. On ne pourra jamais retourner comme employé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En fait, vous n'avez plus le droit.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ça va être difficile.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Écoute, veux-tu qu'on parle des îles ? On peut.
<strong>Mathieu Baril:</strong> On peut en faire un petit clou.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que là, dans le fond, tu es arrivé ici et tu m'as dit « Ouais man, on est parti à 7h du matin de Montréal, Luc et moi, on est en train de vendre nos maisons puis déplacer du stock dans notre famille à Québec, whatever, whatever. Parce qu'on déménage où ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Aux îles Caïmans. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est sûr que là...
<strong>Mathieu Baril:</strong> Il y a plein de monde qui se pose des questions.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est genre, ben là, il nous dit que c'est pas un criminel, mais au même titre que la crypto, je pense que des trucs comme les îles Caïmans, ça a du stigma ou des préjugés. Moi, j'ai été le premier à te faire des blagues là-dessus.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ben,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je te pose ça. Ouais, c'est ça. Genre, tu te mettra des gougounes quand tu marches sur la plage parce que tu vas te pogner les pieds dans des côtes roilettes d'enterrer dans le sable aux îles Caïmans. Mais... mais pourquoi vous allez oser le caïman à Doudou ? C'est ça ma question.
<strong>Mathieu Baril:</strong> En gros, tu sais, quand on est en train de venir au Canada, on a acheté une maison ici, on s'est allé, on a commencé à construire tout ça puis nos clients sont un peu partout dans le monde parce que c'est un marché super niche. J'ai des clients en Australie, il y en a partout dans le monde vraiment. On fait plein de voyages, on voyage beaucoup pour aller voir les clients, les conférences. Puis malheureusement, le système régulateur des toits canadiens, les règles canadiennes fiscales par rapport sont très complexes et pas encore claires à 100%. On a parlé avec KPMG, on a parlé avec EY, avec tous les big fours. OK, on taxe comment ? Parce que c'est genre, je me fais payer en crypto, you're easy. OK, mais ton client est où ? Je ne sais pas. C'est une adresse on-chain. Oui, mais ça me prend un KYC, je ne peux pas. Si je fais ça, je meurs. Si je fais ça, je n'ai pas aucun client.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> KYC, c'est Know Your Customer.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact. Il faut savoir, il vient d'où, son nom. À cause de ça, on se bat un peu. On ne peut pas faire de revenus. C'est quand même difficile.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pour les business que c'est plus rough les règles fiscales que les individus ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Individus, c'est tough. Mais voir un comptable qui fait de la crypto, le token expert Charlotte Simon, c'est mon seul comptable qui fait du sens. Va voir quelqu'un qui sait comment ça marche. Prends Octave, tu fais du DeFi on-chain, tu fais correct. Tu ne vas pas faire des impôts. Tout ce qui est avoir un compte de banque, faire payer un customer, comment ça fonctionne. Sinon... Tous nos clients payent principalement on-chain. On reçoit des USDC ou des USDT, qui est un stable coin. Mes factures sont différentes. On est allé voir un peu des compétiteurs ou des gens qui étaient dans notre domaine. On achetait des API, 10 piastres d'API pour voir la facture. C'était tout Cayman, Cayman, Cayman. Il y a clairement une raison pourquoi. Pour revenir sur les Caymans, je peux expliquer parce que les gens ont tout en peur. On voit ça comme un paradis fiscaux juste parce qu'il n'y a pas d'impôt sur tes incomes. Fait que tout l'argent que tu fais, ton salaire n'est pas imposé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas pareil en Suisse. C'est pas un moment fort en Suisse.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Non, c'est une différence. Never mind, continue. Il y a beaucoup de places où ton income n'est pas imposé, mais... Toi, tu coûtes trois fois plus cher. Exemple, tu veux importer un automobile aux usines Cayman parce que c'est un île, ça coûte 40 % de taxes d'importer les chars. Tu as un permis de travail qui coûte, mettons, un texte, je pense que c'est 20 000 US, mais un comptable, mettons, c'est 80 000 US qu'à chaque année, il faut que tu payes. Le monde ne comprend juste pas. Encore une fois, do your own research. Le problème avec le Cayman ou ce que le monde voit dans les news, c'est que tu es un Canadien qui habite au Canada et que tes actifs sont au Cayman. Ça, c'est de la fraude fiscale. Parce que tes actifs Prennent la valeur sans payer d'impôts Pis tu le ramènes au Canada pour vivre au Canada Là ça marche pas Moi et Luc on a dit on s'en va au Cayman On a pas dit on s'en va mettre notre argent au Cayman On a dit on s'en va au Cayman Fait que je change de système fiscaux
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est rien d'illégal là-dedans C'est une liberté fucking fondamentale De pouvoir punch out Voter avec tes pieds Sur ton système pis tout Mais On dit que c'est une liberté fondamentale, puis c'est tellement ironique parce que, c'est-tu la place où la liberté est créée le plus fort chez les États-Unis, puis quand tu te pousses aux États-Unis,
<strong>Mathieu Baril:</strong> ils double-tax partout,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ils te vont te taxer jusqu'à...
<strong>Mathieu Baril:</strong> Il y a pas beaucoup de gens qui quittent leur pays. Moi, je l'ai fait en Californie, mais c'était facile parce que Canada et les États-Unis ont des traités, ça fait que c'était plus facile. Il y a pas beaucoup de gens dans le monde qui vont quitter leur pays, puis quand tu veux le faire, tu te rends compte de bien des choses. On est comme, oh shit, tu sais, je dis souvent le Canada, c'est bien cool, J'adore le Canada, mais c'est un peu une prison. Si tu veux quitter, c'est compliqué en tabarouette.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Fait que, c'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'es fucked up, pareil. Ouais. On pourrait partir longtemps là-dessus. Eh oui,
<strong>Mathieu Baril:</strong> très longtemps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, la question la plus importante, c'est, of course, tu vas skipper l'hiver, puis on comprend, on respecte, il y en a plein qui le font déjà, anyway. C'est juste qu'ils le font six mois, moins un jour. Exact,
<strong>Mathieu Baril:</strong> exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En Floride. Mais tu vas-tu revenir nous voir ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ben oui. Parfait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100%. Ben important. puis peut-être qu'un jour, peut-être si... Tu vas nous inviter ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Une petite conférence, SaaSpasse au Cayman, on sait pas. SaaSpasse au Cayman ? SaaSpasse au Cayman, écoute.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça serait secret. All right, man, on revient à Octave. À qui tu vends concrètement ce produit-là aujourd'hui ? Puis pourquoi ils choisissent Octave versus autre chose pour régler leur problème de traçabilité,
<strong>Mathieu Baril:</strong> comptabilité,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tracking, en tout cas, de tous leurs actifs numériques ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Visite, on a commencé B2C. on s'est rendu compte que il y avait Le retail, il n'avait pas la capacité ou le vouloir de payer. Fait que là, on est vraiment plus B2B. Puis maintenant, on est plus B2, je ne sais pas comment tu appelles ça, mais genre family office, donc des offices familiales.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des bureaux de famille.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Des bureaux de famille, oui. Donc, c'est des gens qui sont très fortunés, qui vont aller déployer des actifs en digital. Fait que ça, c'est un de nos gros clients. Des hedge funds, donc des gestionnaires d'actifs, mais professionnels, c'est un hedge fund.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'eux autres, une partie de leur thèse, mettons, ça va être d'investir une partie de l'argent de leurs clients en crypto,
<strong>Mathieu Baril:</strong> en B2F. Exact. Souvent, c'est des gens qui vont gérer des actifs quand même considérables, des 100, 150 millions, 200 millions, puis ils vont mettre 5 % ou 10 % dans les cryptos. Ils ont besoin d'avoir des données pour ça. Sinon, des high network individuals ou really high network, des gens qui ont été là depuis longtemps ou qui sont des believers. Beaucoup de DAO and treasury, qu'on appelle. Des DAO, c'est des Decentralized Autonomous Organization. Des protocoles on-chain qui ont des actifs. Parce que dans le fond, quand tu lèves en crypto... plein d'actifs qui vont venir dans tes poches. Puis bien, il faut que tu fasses quelque chose avec ça, dans le fond. Fait que là, ils viennent nous voir pour avoir la donnée et comprendre qu'est-ce qu'ils peuvent faire avec ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La façon vraiment dumb de dire à qui tu vends ça, c'est-tu tout le monde qui joue en crypto mais qui ne sont pas broke ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je dirais ça un peu, ouais, mais non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je t'agace. Non, mais c'est parce que c'est des gens. C'est parce que c'est du B2C, avec des retail investors qui n'ont pas beaucoup nécessairement de moyens. ils n'ont pas toujours le même niveau d'éducation, la tolérance aux risques est très variable, influencée par les risques.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, et tu sais, tu as 1000$ en crypto, ça vaut 1200$ à la fin de l'année, tu te dis que tu as fait 200$ de profit, fine. Tu as 70 millions, il faut que tu prennes chaque transaction, tu expliques chaque transaction, qu'est-ce qu'elle fait, ce n'est pas la même game. Donc, tu as plus de... Tout comme dans la vie normale, je veux dire, tu vas avoir un comptable normal, il va te faire un redial, je ne sais pas, c'est rendu quoi, 400-500$ peut-être par année, mettons, top. Les compagnies vont voir le chiffre. Du monde qui a plus de connaissances d'autres choses, c'est la même affaire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Bouger upmarket, c'est souvent juste intelligent tant que tu es capable de régler le pain qui est plus intense upmarket. Justement, est-ce que le move de ça ne marche pas nécessairement ? Peut-être que le modèle d'affaires ne fonctionnait pas nécessairement avec juste du B2C pour vous autres. Le move vers le B2B et maintenant,
<strong>Mathieu Baril:</strong> toutes ces autres...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est ça. Toutes les autres startups ou services en crypto qui peuvent avoir besoin de la donnée qui est capturée, gérée par Octave, est-ce que ça a impliqué beaucoup de travail produit de servir ce segment-là ? Ces segments-là,
<strong>Mathieu Baril:</strong> plutôt ? Quand même. Je te dirais plus que c'est la façon dont on a expliqué le produit qu'on a changé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Du go-to-market. Oui,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'est le positionnement qui a changé. Si on a moins de clients, mais ils payent plus, on a pu passer plus de temps avec eux aussi. Le customer support est comme... tellement plus important maintenant. Avant, je me disais que je ne pouvais pas. Tu es un user, tu es un retail, tu m'as donné 200$ pour l'année. Good luck, je vais essayer de t'aider, mais on est devenu comme overwhelmed. Tandis que là, j'ai des clients qui viennent, c'est mon donné 200 000, je vais faire ce que je peux faire pour t'aider. Comme priority number one, qu'est-ce que tu veux ? C'est un peu différent. Go to market, la stratégie interne a changé un peu comment on travaille avec eux, etc.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis comment le monde réglait ce problème-là ? Redéfinis-moi le problème, puis dis-moi comment le monde le réglait avant Octave.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Le problème, c'est de tracker.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Suivre ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Tes transactions on-chain, donc tout ce qui arrive sur un blockchain, et d'être capable de comprendre ton coût d'acquisition, ton profit ou tes pertes sur chaque transaction au fil du temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À travers, potentiellement, multiples chains.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact. Le plus gros challenge, c'est ça. À la base, un Excel sheet, telle transaction, t'en faisais 4-5, fine.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça. Moi, c'est ça que j'ai fait pendant le bout,
<strong>Mathieu Baril:</strong> disons. Exact. Maintenant, moi, j'ai des clients que c'est des robots. C'est des hedge funds AI qui trade... 75 millions de transactions par année. Oui, c'est bon. Ces gars-là, ils ne peuvent pas arriver. OK, Excel sheet, ligne numéro un. Ça, ça ne marche pas. Il faut que tu automatises ça. C'est pour ça aussi qu'il y en a beaucoup de gens qui viennent nous voir parce qu'ils se font comme « OK, j'ai un Excel sheet, mais là, je vais virer fou. Aide-moi. » Et les subledgers de ce monde, les Xero, les QuickBooks, etc. de ce monde, sont zéro prêts pour la crypto. Ils ne sont pas prêts. Je n'ai pas l'impression qu'ils veulent travailler là-dedans parce que le marché n'est pas assez gros, assez comme alléchant pour eux. Coups-bénéfices ne font pas du sens pour eux, les Xero, les Cookbook. Il n'y a pas de plateforme pour ça. On n'est pas un subledger, mais on pourrait se plugger peut-être. On essaie de se plugger dans Xero, dans Cookbook parce qu'on peut envoyer notre donnée vers eux. On essaie vraiment de faire plus la couche de données. Plus tu es proche de la donnée, plus tu es proche du contrôle de tout. C'est ça un peu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu dirais qu'Octave fait de mieux que les plus simples portfolio trackers qu'on entend parler dans la recherche il avait sorti genre Nansen The Bank The Ryan ouais
<strong>Mathieu Baril:</strong> Zerion, Zerion. Dans le fond, c'est vrai, mais D-Bank, c'est un de nos API providers. On utilise leurs données. Quand on a créé Octave, moi, j'ai dit qu'on ne va pas recréer un D-Bank. D-Bank, c'est quand même la référence, je dirais, pour ce qui est de tracking. Puis, on ne va pas recréer encore ça. Ça ne sert à rien. On a créé Octave avec un mindset d'agrégation plus de données. Les Zerions, je les connais. On a les mêmes investisseurs. On prend leurs données, on prend le D-Bank. On prend des données de plusieurs personnes. Puis on a un peu se taper un algorithme d'apprentissage. Je n'aime pas ça dire machine learning parce qu'on est loin du LLM, rien de loin de là. Mais on va chercher la donnée, puis on raffine la donnée avec nos algorithmes. Et c'est ce qui fait qu'on a une meilleure donnée parce qu'on utilise RLHF. C'est Reinforcement Learning with Human Feedback. Donc, ce que ça veut dire, c'est qu'à chaque fois que nos users, les family offices, etc., vont aller changer des informations dans notre base de données, c'est « Hey les gars, moi je sais que telle transaction, ça a été fait avec tel protocole. » Mais nous, on ne savait pas. Là, il nous le dit. Bien, l'algorithme, après, on fait la mesure. Ça fait que c'est ce qui fait que notre donnée est meilleure parce qu'on a un apprentissage continu avec les données. Mais on n'aurait pas pu faire ça s'il avait fallu qu'on... ou si on fasse le tracking. Ça fait qu'on fait, OK, le tracking existe, les bars, on va tout l'apprendre. On va apprendre de ça, puis on va l'améliorer, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Bon, bien, je te flippe la question de bord de bord. Mettons, D-Bank, là. Eux, ils n'auraient pas pu juste faire le bout que vous faites comme du monde, genre ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Pourrais. Pourrais essayer de faire, mettons, oui. J'ai dit souvent que c'est une question d'exécution. Eux sont débordés à juste faire la donnée.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Puis tellement que maintenant, nous, on a un peu compris ce qu'ils font, eux. On aurait pu le faire, mais on ne l'a pas fait. Maintenant, il y a des clients qui viennent nous voir qui font « Hey, Matt, D-Bank ne veut pas le faire parce qu'ils sont débordés. Peux-tu le faire chez vous ? » Je dis « OK, oui. » Moi, je me renseigne avec quoi ? Je me renseigne avec D-Bank plus quelque chose que lui n'a pas. Là, le client est content. Je suis capable d'aller faire un peu du dev shop avec des gens qui disent « ça fait six mois qu'on demande, ils ne veulent pas le faire parce qu'on n'est pas assez gros, mais moi j'ai le besoin. » puis je vais te payer pour. OK, parfait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça fait que c'est vraiment agrégation,
<strong>Mathieu Baril:</strong> données,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> beaucoup de données.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Beaucoup, c'est énormément de données. Énormément de données.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça fait qu'être capable de tout, ça veut dire que, je ne connais pas beaucoup le monde de la crypto, mais tu dois te plugger avec Octave sur une quantité énorme.
<strong>Mathieu Baril:</strong> On roule des nodes maintenant aussi. À la base, on avait des service providers et tout ça, mais là, ils ne fournissaient pas de données. On est comme, OK, on va y aller le stack plus bas. On roule nos nodes. On indexe tout, on fait nos blocs Explorer, puis après ça, on bulle la donnée d'Octave par-dessus. Ça fait que c'est un gros stack, c'est pesant. C'est pour ça qu'on veut le pod sourcer aussi un peu. Essayer de voir si on peut comme... Y'a-tu d'autres gens qui pourraient peut-être rouler comme... « Hey, tu vas rouler 5 chaînes, je vais en rouler 5. Si j'ai besoin de données, je vais aller le voir, puis tu viendras me voir si t'as besoin d'autres données. » Partager cette information-là un peu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi que vous... Comment que vous... C'est quoi le pricing model ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> À la base, on était un SaaS model. Genre, retail, c'est 250$ par année par adresse. Au début,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> début.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Là, maintenant, on a monté... On est rendu à 5000 US pour la licence de base, comment c'est ? Puis ça te donne 5 adresses. Ça fonctionne par adresse de crypto que tu as.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Une adresse, c'est, mettons, mon adresse que j'utilise avec mon wallet Bitcoin.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact, exact. Fait que tu as une adresse, c'est celle-là que tu paies. Fait que dans le fond, la licence 5000, c'est 5 adresses. Ça couvre comme... Pas mal de monde. Puis là, tu as des disboncs qui arrivent. Moi, j'ai 150 adresses. Ça fait qu'on rajoute 500 $ par adresse supplémentaire sur la licence.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, ça va être un hedge fund, mettons.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est des hedge funds, des family offices. Ils arrivent, eux, ils vont segregate, ils vont un peu séparer leur stratégie en fonction de leur adresse, en fonction de la stratégie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que vous refusez de faire comme produit à part le portfolio tracking ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> On ne fait pas la taxe, la fiscalité. On ne veut pas aller faire les impôts. Mon père est un... CEO de bureau de comptable, je ne suis pas tombé très loin, mais je ne voulais pas faire la comptabilité. C'est différent partout dans le monde. Au Canada, chaque transaction est taxable. En France, tu es juste taxé quand tu sors de la blockchain. C'est tellement différent partout. C'est une expertise spécifique à tous. On s'est dit, non, on ne s'en va pas côté taxes, ça ne me tente pas d'en aller là-dedans. Puis quand on a commencé à checker les compagnies, ce qu'on se rendait compte, ce n'était pas le subledger, le QuickBook ou le 0 qui était le problème, c'était la donnée. Le problème était... Elle n'était pas dans le QuickBook, elle était dans la donnée. On va aller faire la donnée, puis on va travailler avec des subledgers. On parle en des grosses discussions avec des gros subledgers, qui sont des QuickBooks, mettons, juste pour la crypto, pour qu'on leur fournisse la donnée on-chain. On est vraiment plus là. On ne fait pas la taxe. À la base, puis même sur le site web, des fois, on peut vous aider pour la taxe, parce qu'il y a des comptables qui viennent utiliser Octave pour faire les rapports d'impôts.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça que je me disais. eux ils peuvent tuer devenir un genre de channel partner ou integration partner qui vont vous upsell un petit peu à des gros clients.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Un de nos gros clients, c'est Simon de Token Expert. Lui, c'est un code P2EC qui est parti et qui a fait sa propre boîte de crypto. Puis lui, tous ses clients qui arrivent, il dit pas de problème, il faut acheter une licence chez Octave. Les gars, ils viennent chez nous. Il dit,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> moi,
<strong>Mathieu Baril:</strong> pour faire ma job comme du monde et être conforme,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> il me faut la donner d'Octave.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un cri, c'est cool ça. C'est-tu un de vos plaids de commercialisation d'aller trouver des Simons comme ça dans d'autres pays ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ça marche. C'est tellement difficile, tellement niche. Simons, c'est awesome. On travaille ensemble beaucoup. Ça a été un partage de développement. C'était vraiment cool, mais ça scale difficilement. Ça scale très difficilement. Notre marché qu'on a découvert, pas récemment, mais dans 6-7 mois, c'est vraiment les Hedge Funds, les Family Office.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le Family Office aussi... Éduque-moi un peu, mais est-ce qu'eux, pour faire leur reporting de crypto, ils vont prendre un Simon ou ils ont du monde à l'interne qui va le faire ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Souvent, ils ont une équipe à l'interne. Souvent, ces compagnies-là, ils ont du budget, ils vont aller se ramasser trois, quatre ingénieurs qui vont bulldog notre donnée, qui vont construire leur propre système, et ainsi de suite.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, je ne sais pas comment, au niveau du computing power, de l'électricité, de la logistique, comment ça scale de supporter de plus en plus de blockchains différents pour que ta donnée soit toujours accurate. et utile pour tes gros clients. Parle-moi un peu de ça. Y a-t-il une tension entre que la donnée reste-tu de qualité ou que tes opérations pètent pas ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ça, c'est le plus gros challenge. Le plus gros challenge, c'est la couverture.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Est-ce qu'on couvre tout ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Est-ce qu'on couvre le marché qu'on a besoin de couvrir ? À la base, on courait un peu après notre queue dans le sens qu'on était comme, on va racheter cette chaîne-là. Il y a une nouvelle chaîne, les gars, on la rajoute parce qu'on va peut-être avoir des clients qui vont venir. On était comme, up front, on va la rajouter pour peut-être avoir des clients. Mais là, ça coûtait... Ça n'avait plus de sens, ça explosait. Fait que, un moment donné, on a fait, OK, t'as peu de time out, là. On va aller voir des clients qui veulent avoir la donnée puis qui sont sur cette chaîne-là. Puis on va leur dire, ah, tu veux cette chaîne-là ? On va l'intégrer, mais, hey, nous, tu sais, paye un upfront cost, whatever, tu sais. Fait que là, on a eu des chaînes qui sont venues nous voir qui ont payé 250 000 parce qu'ils se disaient, moi, j'ai quatre clients qui veulent avoir Octave, mais vous ne voulez pas le faire pour les clients, mais nous, on va le faire. Fait que les blockchains L'équipe de la token Exact Les équipes de la chaîne Maintenant viennent nous voir Puis là on a J'appelle ça la triforce un peu C'est super cool Nous autres avant On essayait de se battre Avec les fondations Une fondation C'est la blockchain mettons Ouais On essayait de se battre Avec les gars On va vous intégrer Mais aidez-nous Tout ça Puis il était comme Pourquoi Vous servez à quoi Vous m'amenez pas de volume Dans ma blockchain Rien Vous êtes genre Un service tool Puis là on a commencé À parler avec des hedge funds Ou des market makers Ou des gens qui vont bouger des actifs on-chain. Puis eux, ils ont besoin de notre donnée maintenant parce que c'est des professionnels. Fait que là, eux, ils vont voir les fondations puis ils font « Hey, guys, allez voir Octave, là. Moi, j'ai besoin de la donnée. Puis si j'ai pas la donnée, bien, je mettrai pas d'accès dans votre blockchain. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je vais arrêter de trader avec vous autres.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Fait que si j'arrête de trader avec vous autres, ton volume descend. Fait que là, on est capable d'avoir plus de power. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> la dynamique de pouvoir a changé.
<strong>Mathieu Baril:</strong> 100% shiftée.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment intéressant. Mais Chris, man, ça doit être... Tu sais, je veux pas que tu me révèles tous tes trucs mais genre pogner l'accès puis la confiance d'un hedge fund ou d'un bureau de famille famille office c'est tough Tu es bien beau, bien fin, tu parais bien, tu es expert, mais ton cycle de vente, ça n'a pas été...
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est super long, mais c'est un marché, puis c'est encore la crypto. Puis la crypto, comme 98% des gens la connaissent, moi je ne vois même pas combien de temps de crypto on a de temps de les faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, explique la nuance. J'aurais peut-être dit de dire ça up front, mais j'espère.
<strong>Mathieu Baril:</strong> La crypto pour moi, c'est la Bitcoin, c'est Ethereum.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les NFT,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'est de la crypto maintenant. Les NFT, c'est de la crypto, exact. Tu peux acheter ça sur ShakePay, WellSimple, whatever. Il y en a plein qui peuvent l'acheter. C'est des plateformes centralisées. Nous autres, sur quoi on se focusse, c'est vraiment la DeFi. La DeFi, c'est Decentralized Finance. C'est la finance décentralisée. Ça, c'est vraiment tout ce qui n'arrive que sur la blockchain. Rien d'ailleurs. Fait que si t'as acheté des... des Ethereum sur Wealthsimple, ne vient pas chez Octave, ça ne marchera pas. Il faut que tu sois vraiment dans le monde de la finance décentralisée. Puis cette finance décentralisée-là, c'est un peu comme le SWIFT, ou Wall Street. C'est comme vraiment le backbone du marché financier. Mais tu sais, entre toi et moi, dans le commun des mortels, qui connaît Wall Street et comment ça marche ? Pas tant de monde que ça. Pas moi, en tout cas. Même affaire que DeFi. Il n'y a pas tant de monde qui va connaître comment ça fonctionne. Il va y avoir certains acteurs qui vont rester là, les hedge funds et les families. Le marché est quand même petit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Alright folks le spotlight partenaire du mois, c'est Charbel Farah avec Digital Growth Core, une agence marketing pour startups et SaaS. Charbel, il a 17 ans d'expérience en croissance avec des passages chez Google, Lightspeed. Puis dans notre capsule, on décortique quand le paid ou le SEM, ce n'est pas nécessairement le bon canal pour ta startup, mais aussi comment remettre l'attribution et ton analytics au propre quand tu fais des campagnes. Il nous donne aussi des pro-tips si tu veux booster ton marketing, mais que tu n'as pas une scène. Check out ma convo avec Charbel. dans les show notes ou la description puis sur saspace.com slash partenaire avec un S sinon check them out directement à digitalgrowthcore.com digitalgrowthcore.com ok de retour au pod donne moi un exemple genre d'une compagnie ou d'une chain d'EFI vraiment populaire uniswap
<strong>Mathieu Baril:</strong> uniswap c'est un protocole swapper swapper n'importe quelle coin onchain ouais Ou AVE, c'est un Lending Protocol. Fait que, tu sais, mettons, quand j'achetais ma maison, j'étais comme, moi, je ne veux pas vendre mes Ethereum, mais j'ai besoin d'argent. Mets mes Ethereum en collatéral, comme une banque. J'emprunte des USD dollars, puis je paye ma maison avec ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Gotcha. On a dansé un petit peu autour de l'API. Tu as mentionné que c'est des stratégies un peu produits et commercialisation que vous avez commencé à explorer. explique un peu ce que tu veux dire par vendre l'accès à l'API de Octave, si tu penses que ce bet-là, cette gageure-là va payer ou pas pour vous.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Un shout-out de SaaSpasse for sure on this, ça je te le donne. Quand on a fait le focus group, c'était une de mes grosses questions, c'était comme « guys, la vente, c'était challengeant » .
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était le fun ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Puis on a parlé de comme même à PLG, le product like rule, peut-être que c'est une solution pour ça, fait qu'on a comme « ok, step back » , fait qu'avec lui que je me suis assis, j'ai dit « on essaie dessus » . On lance un API de données, puis on verra ce que ça donne. Ça fait pas longtemps, ça fait trois mois,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> quatre mois,
<strong>Mathieu Baril:</strong> ça fait vraiment pas longtemps. Puis dès qu'on a lancé ça, ça a été comme game-changing. Tu sais, les Edge Funds, Family Office, c'est un API que ça prenait. Parce qu'ils ont leur équipe interne. Fait que souvent, il y avait des gros clients qui venaient nous voir. Ah, c'est cool, mais t'as pas XYZ. Je dis, oui, mais je peux pas tout le temps développer. Ou t'as pas Telchain, t'as pas. Fait que c'était tout le temps, il manquait une petite chose. Puis là, les pierres... Il manque de quoi, mais au moins tu vas avoir 80 %. Là, ils prennent le 80 %, ils le mettent dans leur stack à eux autres, ils bullent autour et ils font « Octave, je veux 80 % et je vais m'arranger avec le 20 %. » Mais ils peuvent le faire. Tandis que quand on avait la licence, ils disaient « J'ai le front-end d'Octave, je vais être obligé de prendre ça, ça ne fera pas de sens. » C'était mieux pour eux autres d'avoir un API. Ça a vraiment changé beaucoup de choses. Surtout que l'API, ça se vend tout seul. Dans le sens que c'est « product-legal » là. On a un API, tu payes en crypto, ça débloque des crédits. Oups, taxé. La première fois qu'on a eu un client, on ne connaissait pas c'était qui, on a reçu 100$ d'un API, un développeur qui testait, on était comme « Oh shit, on n'a pas rien fait pour vendre ça. » C'était le premier cash qu'on n'a pas travaillé pour.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça assume que les plus gros clients qui sont quand même techniques, ils ont la capacité justement technique, puis le besoin déjà criant, puis ils cherchent pour un API qui va leur donner accès à toutes leurs données DeFi dont ils ont besoin pour prendre les meilleures décisions, faire leur reporting,
<strong>Mathieu Baril:</strong> etc.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai un modèle dans ma tête pour comparer et comprendre si tu penses que c'est un bon d'analogie ou pas. Tu sais, tu avais des tools, des SaaS qui existent encore comme Ahrefs. C'est un tool pour faire de la recherche de mots-clés pour les SEO. Tu peux dire l'intention de recherche ou le compétiteur que je vais analyser, ça c'est sa page, ou mon mot-clé que je vais essayer de linker, c'est ça. Ça te donne un paquet de data dans un UI. Souvent, par contre, eux, ils offrent un API access. Ça va être pas là où la SEO comme genre, je veux pas dire basic, mais tu sais, genre plus amateur ou plus hobbyiste, tu vas avoir des firmes de SEO, genre, qui ont des énormes clients puis qui doivent cruncher une quantité de data SEO insane qu'ils autres vont payer par épiraire pour avoir accès à toute cette donnée-là raw puis l'utiliser dans leur système. Exact. C'est-tu un bon parallèle ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Pareil, parfait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, je suis content. Puis à date, côté juste... Je sais que c'est récent.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est très récent, mais oui, nos revenus maintenant, puis même à l'interne, un de mes développeurs, Charlie, il a développé un Slackbot à tous les soirs et ça nous dit le nombre de calls qu'il y a eu, donc le nombre de profits. Comme là, on essaie de nométrer ce qu'on regarde, ce qu'on n'avait pas avant. Maintenant, le focus est vraiment beaucoup l'API. Souvent, ce qu'on dit, c'est que le front-end s'est rendu un means to an end, dans le sens que je vais développer quoi dans le front-end pour le montrer qu'un hedge fund pourrait le faire. Puis là, ils font comme, c'est hot, je peux faire ça. oui on a un API pour ça le frontend c'est rendu comme une vitrine de démonstration pour la donnée qu'on a.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mettons avec l'exemple que je t'ai donné de data sur le SEO, sur le volume de recherche pour des mots-clés, mettons. Moi, si j'avais un API Access pas trop cher, mettons, à Ahrefs, je pourrais faire mon propre tool de recherche de mots-clés SEO ou genre bundler une feature de recherche de mots-clés SEO dans mon tool, ça, c'est existant. Est-ce que c'est un use case que tu vois avec Octave un peu ou que tu penses voir ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est drôle que tu dis ça, 100%. Il y a une compagnie, je te dirais, ça fait pas Pas longtemps, un mois ou deux. C'est des anglais, je peux les caler, cérébraux. Ils ne sauront pas que c'est ça que tu as. Ils sont venus nous voir. On veut votre donnée. On ne savait pas trop ce qu'ils faisaient. Ils ont launché une copie conforme d'Octave avec un LLM qui est valu au portefeuille. 100 % de la donnée, c'est nous, en background. À un moment donné, on a fait comme, est-ce que tu es pas bon ? J'appelle Luc. Tu es dans la merde. Qu'est-ce qu'on fait ? On s'est rendu compte que dans le fond, non, parce qu'on contrôle la donnée. Demain matin, je tire sur la plage. On ne peut rien. Ça devient comme, ah, t'es un peu OK. Notre front-end, on mettait beaucoup d'efforts et je l'aime et c'était très cool. C'était beaucoup d'efforts mais pas tant de revenus tandis que là, je peux me focusser sur la donnée qui est très complexe à avoir et il y a d'autres gens qui vont créer des front-end. Go for it.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est aussi la dynamique de pouvoir. On l'a vu dans différentes histoires. Je pense que quand Twitter, à l'époque, avait fermé ses API ou tout s'est pris Reddit, C'est l'enfer, il y a des business qui meurent à cause de ça. Mais fort, c'est de constater que juste pour toi, tu as un pouvoir ou un levier très fort si tu es une source of truth, une source de vérité vraiment clé à d'autres services qui ont valeur et plus dans le front-end.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Tu ne peux plus te tromper. La donnée est importante, mais ça te donne un pouvoir de l'autre côté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact. Oui, j'avoue. Tu as plus de responsabilité.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Tu as plus de responsabilité parce que j'ai des clients qui viennent et je te paye le temps, il faut que ça marche. Moi, j'ai des clients de l'autre bord. Tu deviens comme un... Puis en même temps, ce qu'on disait avec Luc et mes employés, c'est comme on a vraiment mon client mon request Par rapport, c'est bien mieux. Comme ils s'occuperont des 40 000 users qui sont chez eux, moi, j'en ai un, c'est comme game-changing.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, parce que tu as bougé plus bas dans le stack. Oui,
<strong>Mathieu Baril:</strong> exactement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, dude, mettons avec Shopify, tu veux développer une Shopify app ou genre, je ne sais pas, tu veux créer une tierce, un third-party tool sur, même à l'époque, Snipcart, mettons, quand nous, on faisait ça. Il y avait comme un processus de validation de genre, avant de pogner notre donnée d'API et de la mettre ailleurs. T'es qui ? T'es-tu un piment ? On va te vêter un peu. Mais là, tout vu que c'est DeFi pseudonymous, tu peux pas faire ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Non, on le fait pas. Puis tu sais, c'est un risque peut-être. Pendant longtemps, je disais, on fait pas d'API maintenant, on va se faire voler notre donnée qu'on travaille fort pour. Mais la crypto, la raison pourquoi ça a explosé aussi rapidement, c'est la composabilité, c'est le fait que ce soit composable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui,
<strong>Mathieu Baril:</strong> que ça s'emboîte un par l'autre. La beauté de ça, c'est qu'en ouvrant l'API, il y a des gens qui buildent des choses sur le dessus et on se rend compte que c'est vraiment cool. Peut-être qu'on pourrait le racheter dans notre API et notre API va être meilleure maintenant. C'est plus, encore une fois, l'open source mindset. C'est comme travaillons ensemble pour builder quelque chose qui fait du sens.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Depuis que vous avez lancé Octave, tu as annoncé deux rounds ou du moins moments de financement. Il y en a un qui était un seed à 2,65 millions. Il y en a un autre, ça c'est en septembre 2023 et tu as un financement stratégique. de 4 millions en février 2024. Ma première question, c'est qu'est-ce qui a convaincu les investisseurs et quel type d'investisseurs c'est ? Parce que là, on va penser à un VC classique dans la tête, mais c'est peut-être pas ça dans ton cas.
<strong>Mathieu Baril:</strong> On a fait le CDL, Creative Destructured Lab. À Montréal ? Oui. C'est un peu partout dans le monde, mais celui-là à Montréal, c'est Web3. Je suis maintenant dans un mentor, c'est très cool pour vrai.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est malgré tout ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Puis au CDL, on a rencontré un propriétaire d'une famille office. Puis quand on a parlé du problème de la donnée, il a fait « lève la main, on se parle après, je vais investir » . Tout de suite. Parce que le problème qu'on résout, si t'es là-dedans, c'est un no-brainer. T'en as besoin. Ça fait que ça, ça a été comme une belle porte. Puis, on était quand même chanceux parce que la personne qui a investi a une bonne réputation au niveau de la finance. Paul Desmarais a décidé d'investir aussi. Ça fait que ça, c'était quand même cool. Ça nous a ouvert vraiment des belles portes. Je suis en dehors de la pole.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu te souviens sur le pod quand tu veux.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Quand tu veux. Ça nous a ouvert vraiment des belles portes parce qu'il y a un réseau incroyable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a une collection d'or incroyable aussi.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est assez incroyable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Quand on a fait un event, Christ, t'étais là avec ta blonde. Quand on a fait un event,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'était... C'était complètement... Puis moi, je suis allé au Headquarter.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis diagramme.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, je suis diagramme. Exact, exact, exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu te rappelles-tu, à la fin, t'étais-tu là avec mon gars de vidéo ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Il a accroché une pièce d'or,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> puis on a tout... Je suis là, je m'en souviens.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Excuse-moi. Ça, c'est déjà deux gars. Ça, c'est au Québec, mais ça nous ouvre des portes. Parce que, tu sais, quand je te disais, les banques, on se faisait bloquer tout ça. Ben comme... C'est plate à dire, mais quand Paul fait « Hey, pouvez-vous m'aider, j'investis » , ça aide. C'est 100% vrai, oui. Ça nous aide beaucoup. À part ça, de l'autre côté, étant donné qu'on est en crypto depuis vraiment longtemps, j'ai beaucoup de monde qui ont investi parce que c'est des anges avec qui j'investis. Moi, je fais partie d'un groupe qui s'appelle DCV Capital. C'est un groupe d'anges qu'on a investi ensemble depuis forever. Cool. Je suis managing partner de ça, donc on est comme 25 qui vont investir ensemble. Quand j'ai launché ça…
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On n'a jamais parlé de ça,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'est mon meilleur. C'est comme un peu aussi content. Mais moi, en fait, je suis un ange financier. J'ai fait à peu près 55 deals, je te dirais. Tout ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> DeFi ou crypto ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, 100 % DeFi ou crypto. J'ai eu un deal médical quand j'étais à Stanford. J'étais comme, mon premier deal, j'étais vraiment content. J'étais fier de moi de dire, je suis un ange. Puis quand je suis revenu, j'ai fait attaquer crypto. Puis souvent, je fais des deals qui vont m'aider. Pour Octa, je suis comme, toi, tu fais une compagnie de données de telle chaîne, je vais te donner ce mail. Puis ce qui est arrivé, c'est que les boys de DCV Capital avaient besoin d'Octa. Ils comprenaient très bien le problème. Puis c'est tous des entrepreneurs, c'est tous des funders dans le monde de crypto. Très cool. Fait qu'on a fait beaucoup de give-give. Genre, je mettais X montants chez eux, lui mettait X montants chez nous. Ça edge ton risque un peu. Tu te dis, si je me plante, au moins au pire, lui va réussir puis ça va être chill. Fait que j'ai beaucoup d'investisseurs qui sont des co-investisseurs, dans le sens que j'ai investi déjà avec eux autres ou que moi j'ai investi chez eux. Beaucoup de monde comme ça. Puis en crypto, ce qui est vraiment différent, c'est que c'est pas genre un lead puis trois VC. c'est genre tu veux le plus de monde possible parce que tu veux richard tu veux que tu aies un gros reach, puis les anges, c'est mieux que les VCs. Les VCs, c'est du... Je ne sais pas si ça va passer, mais du dumb money. Souvent, c'est gros chèque, « Hey, je veux du reporting, je veux ci, je veux ça. » Puis tu m'aides, « Je ne peux pas vraiment t'aider. » Tandis que quand tu as des anges qui sont fondateurs, qui travaillent dans le même domaine que toi, qui savent les mêmes challenges que toi, « Les gars, vous avez fait quoi pour ça ? » « Facile, moi, j'ai fait telle affaire. » moins de friction peut-être moins de friction C'est sûr que c'est différent, mais c'est aussi les anges, ils vont mettre, je ne sais pas, 25, 50, 100, whatever. S'ils le perdent, c'est comme, fine, le VC qui a mis 5 millions chez vous, il y en a beaucoup, mais il veut s'assurer que ça fonctionne.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, puis il y a une responsabilité envers ses limited partners qui ont investi dans son fonds, puis sa thèse, puis tout. Puis aussi, en crypto, le monde ne sont pas habitués que ça fasse hop, down.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Il y a plus de
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> D-gen. D-gen,
<strong>Mathieu Baril:</strong> exact. Fait que c'est comme ça qu'on a vu le premier 2,75 millions. Puis le 4, millions d'après la stratégie que le point d'appeler ce stratégique ça c'est honnêtement tout ce que tu fais avant un hall ouais comme tu veux un cf1 plus ici d'un ici d'un stratégique un bridge un aimé de ce que tu veux tant que tu vas à l'eau dans son fou fait qu'on avait stratégique parce qu'elle était comme on veut pas faire on n'était pas prendu pour la hausse puis c'était stratégique dans ce sens que c'était comme on va sourire avec ce plus longtemps ça fait du sens Honnêtement, c'est deux anges. C'est deux anges qui sont nus. Deux gros anges qui ont fait genre, j'ai raté sur le pre-seed, je veux embarquer là. On embarque, t'es sûr ? C'est comme, good, parce qu'avec ça, stratégique, on n'était pas obligé de faire une A rapidement. Ça a comme fait, on peut pousser la A plus tard. En poussant la A plus tard, la A pourrait être plus grande. C'est un peu l'idée. Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> pourquoi t'as besoin de capital ? Je vais appeler ça de risque, mais c'est pas du VC. C'est de l'investissement.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Des anges, c'est du capital de risque aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, du capital de risque pour construire Octave. Est-ce que tu as vraiment besoin d'aller vite ? Est-ce que tu vas brûler du capital à ce point-là ? C'est quoi la rationnelle-là ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est plus que pour montrer comme ton MVP, il coûte déjà vraiment cher.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. À cause que j'avais tous les changes.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact. Ta structure et tout ça. Tu ne peux pas dire, je vais faire ça sur le coin d'une table avec 50 000 ou 100 000 ou 200 000. Ça n'arrivera pas. Je ne peux pas te dire le montant de WS, mais c'est beaucoup. Je peux te le dire, ça coûte, je pense, 40 000 $ par mois de WS. Christ,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu ne devrais faire qu'Unicom.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, je suis à l'heure d'Unicom. Oui, mais c'est étonnant. Ça a l'air banal, mais ça coûte vraiment cher à donner. Ce n'est pas banal, bro. Ça te prend du capital de risque. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est plus resource intensive que j'avais pensé. Oui,
<strong>Mathieu Baril:</strong> vraiment plus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Juste vite pour finir sur VC, pas VC, mais sur investissement, est-ce que le reporting dans les structures plus crypto-anges, mettons, est moins lourd ce qui vient de ton site ? Il n'y en a pas.
<strong>Mathieu Baril:</strong> J'imagine que tu leur fais des... Tu vas rire, mais moi je fais des monthly newsletters. C'est drôle parce qu'on sort le rapport d'Octave Monthly. de notre trésorerie, je l'envoie à mes investisseurs, je vais voir si nos actifs, puis là j'ai un budget, mon run win, mon restant de temps, voici Prologue, Update, Newsletter, le Ask si je peux en avoir, je l'envoie ça tous les mois. Puis moi j'ai investi dans 55 compagnies, je n'ai pas une qui me fait un Newsletter. Zéro.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que t'es comme plus by the book.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je suis plus Web2 parce que je viens de l'autre monde, j'ai fait de la qualité. Chez Verb, chez Horace, j'ai vu cette affaire-là, j'ai regardé ce que ça prend. tout le monde c'est comme investi, tu te calmes aux impôts dans six mois, je te reviens peut-être.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est YOLO un peu plus.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est beaucoup plus YOLO.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Justement, c'est un peu YOLO, un peu D-Gen, pour le meilleur et pour le pire. Les cycles rock'n'roll dans la crypto de up and down, de boom and bust, de bear and bull. Grosse line. Est-ce que ça affecte ces cycles-là, Octave ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Non. OK. Côté Octave Pure, non. Parce que quand la crypto descend, tout le monde a besoin de savoir comment de pertes qu'ils ont faites pour pouvoir les rapporter, pour pas payer la dette. Quand la crypto monte, le monde veut savoir leur profit puis ils sont bien contents de payer. Fait que c'est sûr que dans le bear, le paiement, il fait plus mal parce que tu perds de l'argent, fait que t'es comme, ah, faut en plus que je paye pour reporter. En fait,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> un retail churnerait à ce moment-là.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, exact. Mais t'as pas le choix pareil. Ben, H-Fun, Family Office, les gars, ils sont... Les résultats ? Puis à l'inverse, quand ça pompe, le monde se dit « J'ai de l'extra money, je fais de l'argent, c'est beau, je vais te payer la licence, pas de tout. » C'est pas super.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais sur ta trésorerie en crypto, c'était un master trader, puis tu navigues.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Non, mais on est beaucoup en stable. Je vais pas y aller en mode « Je vais pas acheter des bitcoins ou de l'Ethereum pour ma trésorerie. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pourquoi pas ? Parce que c'est trop
<strong>Mathieu Baril:</strong> « yolo » .
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est « yolo » .
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est « reckless » . C'est très volatile, oui. C'est de l'argent du renouer. Je ne voudrais pas dire à mes investisseurs dans deux mois « Hey guys, j'ai fait liquider, désolé, on a-tu perdu ? » Ça ne serait pas professionnel. Nous, on fait ça, on a du reporting, etc. On fait attention, mais on gère quand même des actifs avec notre trésorerie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Quand tu dis « stable coins » , comme du
<strong>Mathieu Baril:</strong> USDT, ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est des coins qui mimiquent un peu le dollar américain et qui gardent une valeur qui suit celle du dollar américain, qui sont considérés stables.
<strong>Mathieu Baril:</strong> et plus sécuritaire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moins volatile.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Moins volatile, exact. Puis on peut les... Tu sais, quand je te disais tantôt sur Aave, j'ai mis des déteriums, j'en prenais des USD ici. Bien, moi, je peux aussi... Ça peut être moi qui prête les USD à des gens qui font ça puis en échange des rendements.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ça fait que c'est ça un peu qu'on fait avec. Ça nous permet de générer un peu de revenus. C'est ça. Ça fait que c'est ça. Mais après ça, c'est sûr que le côté bearable, côté revenu ça va côté business à l'interne C'est sûr que le monde, on dit des JGEN ou des gars de crypto, quand c'est le bear, les gars sont un peu moins motivés. C'est un peu moins l'euphorie au bureau, mettons. Quand on est en boule, on est comme « Hey les gars, let's go ! » On est plus « Hey, on peut faire ça, tel projet. » C'est sûr que ça fait une différence au niveau du moral de l'équipe. Ça, ça fait une différence.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans le cycle de vente ou le processus de commercialiser Octave, y a-tu quelque chose qui t'a surpris ou qui a été plus tough que prévu ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, ouais. On ne peut pas fou l'utiliser les outils standards. Tu sais, j'adore SaaSpasse. J'écoute tout le temps. Puis là, les gars sont comme, le meilleur CRM, whatever, c'est HubSpot. Ah, OK. Bien, nous, on ne peut pas l'utiliser. Pourquoi ? HubSpot, c'est juste des emails. Tu ne peux pas créer un compte d'une personne si tu n'as pas un email.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah, puis les ID en crypto, en DeFi, c'est tout des...
<strong>Mathieu Baril:</strong> On utilise Telegram. On se parle 100 % sur Telegram. mon business ça passe sur Telegram
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ta vie numérique d'autre est tellement différente de ma vie numérique.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est un gros challenge aussi. Quand j'engage quelqu'un en marketing, elle fait « Hop spot ! » « Non, on ne veut pas. » « De quoi ça parle ? » « Tu n'as pas le choix. » « C'est moi le marketing. » « Non, je ne comprends pas. » « Ça ne marchera pas. » Tous les outils ne sont pas encore adaptés. on crée des outils à l'interne tout le temps
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça c'est cool au moins parce qu'avec l'AI ASTAR tu peux faire du tooling interne plus sur le sens du monde.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ça c'est le plus challengeant. Là on utilise une Telegram, là on a Pipedrive qui est quand même correct pour vrai parce que tu peux créer un compte avec un Telegram.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis un ID Telegram c'est genre...
<strong>Mathieu Baril:</strong> Un username là. Frank, at Frank Potato, whatever. J'aime ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, puis y'a-tu d'autres outils de même que tu peux pas utiliser genre ? Eh boy. Ma voix a quasiment devenu aiguë.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Écoute, il y en a plein. Tu sais, Facebook, regarde, on ne peut pas, on est banni. Ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est à cause du fait de la crypto.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact. Tu sais, tout ce qui est crypto, tu ne peux pas. Il y a plein de choses qui ne s'adaptent pas à nous. Tu sais, le SEO, c'est bloqué aussi. Des fois, tu vas pousser du SEO, c'est comme, ah, crypto, tu ne peux pas. C'est pour ça que nous, on essaie de pousser un peu le fintech, financial reporting. Donner, donner. On ne dit pas crypto, on dit digital asset. Il y a comme des trucs autour de ça. ça va se placer j'espère figure cross mais ouais c'est pas évident
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Récemment, vous avez annoncé un partenariat financier slash comptable avec un tool qui s'appelle Bifi. Explique-moi, c'est quoi Bifi ? Ça change-tu de quoi, un partnership pour vous ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Bifi, c'est un gros protocole en crypto où tu lui laisses un peu… C'est un peu comme un gestionnaire d'actifs. Tu lui laisses gérer des actifs et lui, il va juste générer du yield. C'est vraiment ça, générer des actifs. Du retour.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Du retour. Autrement,
<strong>Mathieu Baril:</strong> oui. Puis, Jack… qui est le CFO, plusieurs rôles, à Bifi. Ils nous voient et ils disent « Nous, on fait vraiment des beaux rapports quarterly pour notre communauté. » La crypto, c'est décentralisé, tout le monde peut y aller dedans. Eux, ils font des rapports de leur trésorerie, qu'est-ce qu'il leur reste d'argent. Est-ce que le projet va mourir ou pas ? C'est full transparent. Puis, les transactions qu'ils ont faites, on a envoyé, mettons, 1000 piastres parce qu'on avait besoin de payer le serveur AWS. Leur finance est 100 % décentralisée et transparente.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quand même une scène,
<strong>Mathieu Baril:</strong> ça. Oui, c'est une scène. Ça, c'est les DAO, Decentralized Autonomous Organization. C'est comme des organisations publiques qui sont transparentes. C'est vraiment intéressant. Fait que Jack est venu nous voir et il est comme, « Hey, je pense qu'Octave pourrait nous aider pour simplifier les trucs. » Puis on a commencé à construire beaucoup de choses avec lui. C'est comme, « Hey, Matt, pourrais-tu faire ça ? » « Oui, OK, d'accord. » Puis là, on s'est rendu compte que c'est un bon acteur dans le marché, le monde le connaît, etc. On a annoncé un partnership avec eux parce qu'on est comme ça avec Jack finalement maintenant. Des partnerships en crypto, c'est super important parce que justement, comme on disait tantôt... Je ne peux pas parler sur Facebook, Ad ou Google, ça ou whatever. Mon terrain de jeu, c'est Twitter, 100 %.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Discord.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Discord, oui. Mais Discord, tu n'as pas beaucoup de publicité. Discord, le monde est déjà rendu chez vous. Je comprends. Ils te connaissent déjà. Moi, si je veux le reach out du monde, c'est sur Twitter.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'aurais cru des Discord, justement, des DJs, des investors. Mais toi, en même temps,
<strong>Mathieu Baril:</strong> ce ne sont pas les DJs On est sur 400 Discord, mais pour vrai, c'est insane. Mais quand tu es sur Discord, c'est que tu connais déjà le produit de chez nous. Puis tu peux pas vraiment aller... Sur ton Discord. Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Sur un Discord populaire de DeFi.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Les Discords sont souvent par produit, par projet, mettons. OK, gotcha. C'est pas un Discord genre DeFi général.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Gotcha.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Fait que c'est ça. Fait que Bifi, ça nous donne une belle visibilité. Fait qu'on essaie de faire des partnerships comme ça. Puis tu sais, c'est win-win, là. On est deux petites compagnies. Lui, c'est comme, on est professionnels, on utilise Octave comme plateforme. Fait que genre, on est sérieux. On n'est pas une arnaque, tu sais. puis nous autres on est comme on travaille avec ça puis il bouge ça fait du sens très cool
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que les canaux d'acquisition qui fonctionnent le mieux, si tu ne peux pas faire du Facebook Ads, de tracker les e-mails du monde, leur faire des campagnes d'e-mails.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Twitter. C'est vraiment dans le playground, le number one. Puis les conférences.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Fait que beaucoup de face-à-face.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Est-ce que c'est ça tough, ça ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> J'aime ça. Je suis quand même quelqu'un de... Comme ça me booste, les conférences. OK. J'ai plus 20 ans. C'est sûr que des fois, je suis un peu brûlé. Je voyageais beaucoup. Ça a l'air jet-set, mais c'est comme si c'était le travail. Oui, j'aime ça, mais c'est surtout très dispendieux quand tu y vas en multi-sponsor. Tu veux avoir un bout et tout ça, ça vient vite, cher, mais tu n'as pas le choix. C'est vraiment Twitter et les conférences, puis on target les bonnes conférences.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment tu mesures tes rendements avec les leads que tu pognes là et les leads que tu closes ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> On a des listes de gens qu'on a rencontrés là. Souvent, je te dirais que ça prend du temps. Comme tu disais, Edge Fund, Family Office. Là, s'ils nous ont vus dans six conférences de suite, là, ils vont aller nous parler. Ils sont comme « Hey, je t'ai vu l'autre fois, là. Je t'ai vu l'autre fois. » Tu gagnes la confiance tranquillement, pas vite, de la personne, puis là, ça marche.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant, man. C'est encore principalement toi qui fais ça dans ton équipe ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Moi, j'y vais à tous, à toutes les conférences. Le CEO, c'est toujours le meilleur vendeur. Je peux prendre une décision, on le spot, si jamais il y a quoi qui arrive, tandis que j'ai un vendeur qui est comme « Je te reviens, je vais lui parler. » C'est le temps de prendre une décision là, c'est à chaud. On va le faire quand il est chaud. Je vais à toutes, mais j'ai une équipe qui vient avec moi. Mon chief of staff vient souvent avec moi, puis j'ai un vendeur qui est avec moi aussi. Puis là, tu vois, avec la team qui a un peu devenu plus petite, on part en Argentine en novembre pour une grosse conférence, le DevConnect. Je pars toute l'équipe. Je suis comme, les gars, ils vont ensemble, on va aller voir la place. Très cool.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très, très cool. Puis c'est quand même un berceau fertile d'influenceurs évangélistes de crypto, l'Argentine, si je ne m'abuse. Il y en avait un big que je ne m'en avais plus.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Énormément. Maker Doubt, qui est un gros projet, ça vient de l'Argentine. C'est vraiment énorme, l'Argentine, parce que leur économie a crumbled. Le monde, en fait, sait quoi la solution, mais la crypto.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y a-t-il des Black Swan ou des Grey Swan ou des menaces existentielles ? Oui. de régulation qui vous attendent comme compagnie ? Y'a-tu des choses qui te... Des épées de Damoclès, peut-être, qui te gossent la nuit,
<strong>Mathieu Baril:</strong> genre ? Ouais. Mettons, il y a deux ans, demi-trois ans, je t'aurais dit, genre, est-ce que la crypto va exister encore, mettons, yé, je sais pas. OK. Mais je te dirais que maintenant, tu sais, ça va rester forever, là. C'est rendu trop implémenté dans tout. Puis tu sais, comme là, y'a des BlackRock, puis y'a des Fidelity, tous les VanEck qui sont comme on est in. ça c'est réglé, ça en était une grosse puis c'est comme ok, we're good now, pas de stress Il y a beaucoup de gens qui disent « Ah, j'ai abandonné la donnée, la LLM va comprendre ça. » Nous, on joue dedans. On a un genre de RLHF que je disais plus tôt. On comprend un peu les limites quand même du LLM sur la donnée. Puis l'LLM, c'est bon sur du texte. C'est bon sur lire des trucs, des articles. Mais la donnée financière, on est loin de là. Ça ne me stresse pas trop. Après, c'est une question d'exécution. S'il y a une compagnie qui arrive et qu'il y a un génie CTO qui fait comme… Ils ont pu indexer beaucoup plus rapidement, etc. Fine. Mais je pense que c'est une question d'exécution de business, beaucoup. Puis, d'être genre... Comment tu dis ça ? Your mouth, your boots ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Faut que les bottines suivent les babines.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est d'être dans le marché, le non-stop.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si t'avais à me donner un apprentissage que t'as eu en... C'est quand ? 2019 que t'étais en Californie ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, de 2017 à 2021.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 2007 à 2020.
<strong>Mathieu Baril:</strong> 2020,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> oui. OK. Ça fait qu'un gros 3 ans, mettons ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> 3 ans et demi, oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est ça. OK. Oris Health, Verb Surgical, ces deux compagnies-là ont été achetées. Oui. Right, par Johnson & Johnson.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Yes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À 10 000 pieds dans les airs, mettons. Y'a-tu des leçons sur préparer un exit ou vivre un exit en tant que compagnie qui se fait acheter que tu voudrais me partager ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est de la politique. Beaucoup ? C'est long. Puis genre, tu ne feras plus de produits, tu ne feras plus rien, tu vas juste faire ça. Quand ça arrive, tu l'as vécu. C'est comme « nothing else exists » , puis là, tu es comme « yo, la business, il faut qu'elle roule encore » . C'est comme « qu'est-ce que je fais ? » . Mais si tu veux un « exit » , il faut que tu passes du temps dessus à fond.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un gel d'énergie, genre, quasiment, sur plusieurs personnes dans la compagnie.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Puis tu ne veux pas trop bouger de trucs, parce que là, si tu bouges trop de trucs, le date que tu es en train de te signer, ça ne marche plus parce que ça a changé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> As-tu augmenté ton network à travers ces acquisitions-là, toi ? Oui. Tu avais des options d'achat, des actions.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact. J'avais des stock options chez Horace. C'était super. C'était le plus gros deal médical qu'il y avait jamais eu. La beauté de la chose, c'est que moi, j'ai quitté la compagnie deux jours avant l'acquisition. Au lieu d'être un employé qui a été acquis par Johnson & Johnson, j'étais un investisseur. C'était vraiment très cool. Sur le coup, je pleurais. J'étais en mode « What the hell ? Qu'est-ce que je viens de faire ? » Je viens de perdre un... L'argent incroyable. Le Chief, ça a déjà fait ça, il m'avait appelé à 6h du matin, la journée de l'annonce, il m'a dit « Matt, t'es parti il y a deux jours. » Parce que je n'étais pas là, parce que je signais le deal à Cincinnati, chez Johnson & Johnson. Mais finalement, ça a été cool parce que j'étais un investisseur. La raison pourquoi je suis allé chez Verve, c'était un peu pour ça aussi. J'avais quitté Horace pour aller chez Verve. Quand je suis arrivé chez Verve, deux jours après, Johnson & Johnson sont venus chez Verve parce qu'ils donnaient déjà une partie de Verve. c'est un joint venture entre Google et J&J moi je travaille chez Google Plex One Mais c'est une compagnie qui était détenue par J&J et Google. Fait que deux jours après que j'ai quitté Oris, puis qu'ils travaillaient chez Verve, ils ont acheté Oris. J&J sont venus, puis ils ont fait, qui travaillait chez Oris ici ? Trois gars qui l'avaient la main, parce que c'était des compétiteurs. Fait que je l'avais la main, ouais, fait que il est venu me voir. Puis là, toi, quand tu as six mois, OK, va-t'en. Toi, quand trois ans plus tard, OK, va-t'en. Toi, trois jours. Il fait, ouh, mais dingue, moi, tu sais. fait que finalement mon rôle j'étais project manager on paper mais mon rôle c'était un peu d'aider pour que J&J achète Google au complet la partie de Google de Verb pour merger Verb et Oris pour devenir la division chirurgicale de Johnson & Johnson. Les deux compagnies ont été achetées par Johnson & Johnson parce que c'est devenu une compagnie dans le fond. Wow ! Moi, j'ai travaillé pour Oris. J'ai juste quitté un peu avant, puis ça a juste comme timing de mort. Puis Verb, ils étaient comme « Yo, dans six mois, ils agètent. On sort de Google. » Moi, j'avais six mois pour aider. Puis ce qui est arrivé un peu, c'est que je travaillais comme project manager, mais souvent, le CEO, il venait me voir, puis il disait « Bon, Là, tu connais le VP ingénieur de Shaper ? Tu connais le VP ingénieur de Horace ? Lequel que tu penses qui ferait la job ? Là, j'avais genre, je sais pas, 27 ans. F<strong>* top. T'as le CEO de JNG qui fait lequel qu'on garde. Lui, il est très bon pour ça, puis lui, il est très bon pour ça. Regarde qui tu veux, tu sais. Fait que six mois après, quand ils ont vendu, moi, je pouvais pas retourner chez J&J. Parce que j'avais quitté Horace, c'est un peu bizarre. J'ai eu un parachute, j'ai eu un autre exit aussi chez Verb, ce qui était quand même très cool.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Épic timing.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui, vraiment. Sur le moment, je capotais au début, mais après ça, avec du recul, j'ai tellement été chanceux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi, de cette période-là, appelons-la le chapitre Californie, y a-t-il un truc, mettons, que tu regardes avec appréciation ou affection ? Qu'est-ce que t'as aimé le plus ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Juste le pool d'intelligence, le pool de smart people. C'est tellement motivant T'étais où en Californie ? Moi j'habitais à Foster City Qui est comme entre Silicon Valley Puis Palo Alto Puis j'habitais à San Jose North San Jose Qui était Palo Alto Il y avait une densité de talent C'est insane Tu vois des 5 à 7 Tu parles à du monde Que genre T'es qui toi ? Moi je me suis parti Dans une petite business J'ai fait T'es tout le temps motivé T'es tout le temps C'est dynamique T'es stimulé non-stop J'ai quand même eu Un blues quand je suis revenu T'es arrivé Tu es revenu l'hiver en plus ? Je suis revenu à COVID-13. Tu es revenu à COVID en plus, tabarnak. Je suis arrivé au Canada la journée qui fermait les borders. C'était quand même tough, mais la qualité, c'est ça. C'est tellement dynamique. C'est moi que ça allait moins. Même moi, je l'ai vu de 2017 à 2020. C'est devenu vraiment moins. Les montres sont allées à Austin ou des trucs comme ça. Les montres partent un peu. Même après, quand je parle avec du monde là-bas, c'est plus la même chose.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis des M&A, comme tu as vécu, mais mettons en crypto.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y en a-tu pas mal ça ? C'est une game de roll-ups ou de private equity ? Il n'y a pas ça.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Pas tant. Bien simple, c'est facile. Tu connais peut-être le temps des ICOs. Les gens qui ont une business en crypto, trois ou quatre mois après, ils font un TG, token generating event. En gros, ils launchent leur token, ils launchent leur stock option, leur IPO. Leur currency. C'est comme un IPO, dans le fond. C'est comme tu fais ton IPO. Mais ils font un IPO à une valeur qui n'a aucun sens. L'aunch, ça vaut 100 millions, les gars ont zéro revenu. Ça fait pas de sens. Comment tu veux qu'une compagnie qui est sérieuse, un BlackRock ou un Bloomberg, on va aller acheter cette compagnie-là. Là, il faut qu'elle jette tous les tokens à une valeur qui n'a fait aucun sens. L'exit, ça fait pas de sens. Je pense que dans le passé, ça s'est pas arrivé. Récemment, Stripe a acheté 2-3 gars, ils ont acheté Preview, mais ils ont acheté des compagnies où il n'y avait pas de token. Nous, chez Octave, on n'a pas de token parce qu'on est comme une data company. si il n'y a pas d'utilité on n'en fera pas un Fait qu'il n'y a pas beaucoup de money. OK. C'est limité.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis si toi, tu devais acheter une compagnie qui n'est peut-être pas tokenized, ça serait quel genre de compagnie, tu penses ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Des data. Du monde ultra smart data. Puis tu sais, c'est l'équipe. Ce n'est pas la compagnie que je vais acheter, c'est l'équipe. Puis ça me prend du monde en crypto. Du monde qui comprenne la crypto. Parce que c'est vraiment un monde différent. Comme quand on a grandi un peu l'équipe, on était rendu quasiment une vingtaine. il y avait des gens au début on était comme crypto crypto only le gars Le pool de crypto au Québec n'est pas aussi gros que ça. Lui, il est cool. Gros développeur, telle grosse plateforme. Je ne suis pas l'Icepeed ou whatever. On va l'engager. Super cool sur le code. Mais la lacune de crypto fait en sorte que tu ne sais pas ce que tu codes. Il faut que tu comprennes comment la donnée arrive, comment ça fonctionne. On crée une base de données avec une blockchain. Si ce n'est pas la blockchain, comment elle fonctionne ? Tu as un gros gap.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Ça veut dire qu'il y a l'interopérabilité entre les compétences de dev, Web2.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Puis Web3,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est pas nécessairement là. Non,
<strong>Mathieu Baril:</strong> loin de là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Même chose pour les autres rôles, genre marketing, growth,
<strong>Mathieu Baril:</strong> la photo-art. Exact, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est parce que la bête, l'industrie, est trop particulière pour juste...
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ça va changer. Ça va se développer tranquillement, pas vite. Mais tu n'apprendras pas le code Solidity, comment tu fais pour coder. Tu n'apprendras pas Solidity à l'école. Mais tu vas apprendre, par contre, comment faire une database SQL. Ça fait que ce gap-là est trop énorme pour que tu sois juste... peu de software puis tu viens chez nous.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça veut dire que là, c'est dans tes critères de recrutement, genre ? Oui. Il faut que tu catches puis que tu comprennes la crypto. Il faut que tu tailles même les orteils dans l'eau ou le pied dans l'eau de la crypto, genre, idéalement.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Si ça m'arrive puis que tu me dis « Ah, je fais de la crypto, j'ai acheté des bitcoins, je vais faire. » Non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il faut que ça soit un DeFi plus pur.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Il faut que tu viennes puis que je fasse ça. J'ai fait une Uniswap, j'ai swappé ça puis j'ai déposé dans la vie. OK, là, on peut se parler.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je vais jeter mon CV. Y a-t-il des erreurs de jeunesse que tu referais ? quand même.
<strong>Mathieu Baril:</strong> On va vendre des bitcoins.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, t'as fait l'erreur de vendre des bitcoins.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Mais je leur ferais pareil.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais tu leur ferais pareil.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Pourquoi ? Tu sais, du recul des fois, moi plus qu'on regarde nos factures parce qu'on a acheté des machines avec des bitcoins. Faut pas faire ça, gros. On est comme, holy shit. Faut pas faire ça, gros. Mais je leur ferais parce que, tu sais, le but d'une currency, c'est que ça serve à quelque chose. Sure. Si tu fais juste order et qu'il y a juste 10 personnes qui ordent... ça va pas être utile, pis donc ça sera pas utilisé, pis si c'est pas utilisé, pourquoi le monde l'achèterait ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ça peut servir à store ta valeur à long terme aussi. Fair,
<strong>Mathieu Baril:</strong> fair ! Mais moi quand j'ai commencé il y a très longtemps, Bitcoin valait rien. Je me rappelle j'avais mis un petit iPad genre au Amir en face de l'ETS, pis là il avait accepté Bitcoin, pis à toutes les fins de mois j'allais acheter les Bitcoins au Amir. Pis le plus gros client d'Amir qui achetait en Bitcoin c'était moi, fait que je me rachetais mes Bitcoins pis je faisais le loup, mais c'était comme... Il faut que ça soit utile, il faut qu'il bouge. S'il reste à la même place... Je te feel, je te feel. C'est pour ça que je pense que je le ferais vraiment faire. C'est aussi une question de timing.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si tu les avais vendus, pourquoi ce n'est pas indiscret ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Souvent, ce qu'on faisait, c'est qu'on minait, on prenait des bitcoins, puis on rachetait des nouvelles machines plus efficaces, ou pour grosses non-mines, avec des bitcoins. C'est juste que des fois, quand on regardait ça, tu disais que cette machine-là, c'était 1000$, puis j'ai mis un bitcoin pour l'acheter.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça faisait mal un peu ça c'est une erreur entre guillemets mettons de jeunesse Tu as dû en faire plusieurs erreurs dans ton parcours d'entrepreneur, comme on en fait toutes. Y'a-tu des fois où t'as des gardes fous qui t'ont aidé à soit revenir d'une erreur ou éviter une erreur, genre ça peut être des mentors, des conseils d'administration, des podcasts au Québec ? On n'a pas de board.
<strong>Mathieu Baril:</strong> On n'a pas de board. Pas de board. La crypto. Je n'ai eu plein. Honnêtement, je n'ai eu vraiment beaucoup. Je suis à l'heure de Charles chez Kinova, qui est un CEO incroyable, qui a vraiment starté ma carrière. Je suis allé chez Horace à cause que Kinova est un fournisseur d'horizons. Ok. Oui, j'ai eu des mentors. Au fur et à mesure, j'en ai eu en Californie et tout. Je pense que le plus gros support ou mentor, c'est pas un mentor, mais un support, c'est mon co-menteur, Luc. C'est comme, I'm chaos. Je brasse l'affaire, j'arrive vite. Les employés, c'est comme, ah, Matt arrive. Puis Luc est comme, guys, I'm in charge. Il y a un problème, il me voit. C'est plus calme. Il est pas bien plus vieux, mais un peu plus vieux que moi. J'ai l'impression que c'est de la sagesse ou je sais pas. Vraiment plus peace.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vous avez pas la même énergie,
<strong>Mathieu Baril:</strong> mettons. Non, c'est ça. Vraiment différent, mais comme c'est un parfait match. C'est un match parfait parce que si on était deux Mathieu, ça ne marcherait pas, puis deux Luc, ça ne marcherait pas. C'est comme, ça prend le... Je vais défoncer des portes, je vais aller aux conférences, mais quand il y a un problème qui arrive et que la database ne marche pas, même si tu me crées après, je vais juste m'en occuper et de moi me taquer. Tu comprends ? Ça fait que cette collaboration-là, c'est game-changing. Puis une business, ça va être cheesy, mais on dit toujours que c'est un mariage. Amen. C'est plus qu'un mariage.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> on déménage ensemble exact une belle formulation que tu m'as dit quand on était en prep off pod il y a comme une complémentarité entre son calme pis mon chaos chaos et calme on va lui donner le shoutout aussi Thomas Louis Lafleur sur le pod wartime,
<strong>Mathieu Baril:</strong> peacetime moi je vais le dire comme chaos et calme moi je suis solo founder dans le fond
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> pis y'a juste du chaos tout le temps fait que c'est tout le temps de la marde c'est pas vrai tough life c'est pas vrai man j'ai des points de des points d'équilibre pour mon calme mais pour vrai pour vrai chapeau pour le solopreneur pour vrai chapeau ouais man honnêtement dude pour avoir vécu 4 partners ben à la fin du mois dans Snip dans les dernières années ça me manque man pas mal moi je suis quand même un dude t'as des dents des fois t'as des dents t'as un dente que t'es comme hey man aujourd'hui là
<strong>Mathieu Baril:</strong> L'autre gars, il est comme, c'est beau, I got it.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des fois aussi, quand tu es down, down, tu ne veux pas let down tes co-founders. C'est comme, let's go.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Pick it up.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Anyway, je suis content de voir que vous avez une belle relation. C'est vraiment dope, man. Je t'en avais parlé de la crypto comme important dans les profils intellectuels ou de compétences des gens. Je vais juste skipper ça. On parlait justement de ta relation avec Luc. Si je demandais à Luc ou à quelqu'un dans ta team qu'est-ce qui est le plus tough à propos de travailler avec toi, tu penses qu'il répondrait quoi ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je ne mets pas de gants blancs. Je suis direct. Je suis transparent. No bullshit, je n'ai pas le temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> As-tu toujours été de même ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui. Oui ? Je suis tellement tout le temps de même que quand mes amis, mettons, outside of crypto, veulent avoir une vraie réponse, ils savent qu'ils m'appellent. OK. C'est comme... J'ai bien de la misère à chocer côté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce qui fait que c'est tough, tu penses ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ben c'est tough parce que je vais avoir un employé qui va me dire « Hey man, j'ai fait ça, j'ai pété ça, je vais faire bien. » « Qu'est-ce que t'as fait ? Pourquoi t'as pété ça ? T'as pensé à quoi ? » Le lieu qui arrive, ça arrive. T'as raison. Je suis direct. Je ne vais pas sugar-coater.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok. Décision la plus difficile que t'aurais eu à prendre chez Octave ou ailleurs ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Mais du bon à la porte.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Toujours, ouais, ouais.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ah, c'est tellement tough.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben, parle-nous-en donc, là, du...
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, ben, on a quand même grandi... Ben, pas rapidement, mais tu sais, comme dans la dernière année, je dirais, il y a peut-être 14 mois, on était 8-9, puis on est montés, mettons, à genre presque 20. Parce que, comme, ça va bien, puis là, c'est comme, OK, ben, j'ai besoin de vendeurs, j'ai besoin de marketing, j'ai besoin de, comme, grow, On était rendu avec trois vendeurs. C'était cool, c'était rendu chaotique. J'étais rendu un peu plus CEO, product developer. J'étais rendu CEO, je manage le monde. C'était comme, OK, une autre étape. Puis à un moment donné, le déménagement au Cayman, plusieurs choses ont fait qu'il faut qu'on réduise la team parce que ça ne fait pas de sens. Surtout, on change l'API, le monde a des crédits directs. OK, plus besoin de tant de vendeurs que ça. Tout le fait qu'il fallait... Ce n'était pas comme, je ne les aimais pas, ils ne faisaient pas leur job. C'était juste le produit, la vision changeait un peu. Fait que, ouais, mais dis-moi, dans la porte, là, ça, c'est... Ouais, moi, j'étais un brailleur pour ça. Et qu'on s'appelait, moi, pis Luc, le soir, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que t'as des gants blancs, mais des larmes dans les yeux.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ah oui, ça, pas de gants blancs, mais des larmes dans les yeux en tabarouette. parce que tout le temps tu leur donnes leur paycheck
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La bouffe sur la table, c'était... Il faut faire attention. On a tendance à sauver, culpabiliser aussi. Tout le monde entre dans une relation transactionnelle que si cette personne-là avait une offre insane dans une autre compagnie crypto, ça se pourrait qu'elle s'en aille et qu'elle ne se dirait pas « C'est moi qui ai aidé au bottom line à Matt.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je ne peux pas. » Il y a plein de désemployés qui ont déjà un autre job. On leur parle et ils sont comme « Matt, ça va super bien. » Après coup, tu es comme fine, mais le faire, ça, c'était tough.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est l'estimant. peu souvent. Je te disais avant le poste, j'ai des fois de la misère à donner du feedback comme rel. Oui,
<strong>Mathieu Baril:</strong> direct.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Quand c'est un renvoi, je patine comme Wayne Gretzky, bro, man. Je le fais, c'est important. Tu veux le honner.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Il faut que tu le fasses bien aussi. Il faut t'expliquer comme il faut. Moi, je me mets dans leur bottine. Je te mets à la porte, mais pour une raison claire et précise.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans cinq ans, Octave, tu veux que ça soit où ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> J'aimerais ça qu'on regarde comme le power qu'on a, pas le power, mais le positionnement qu'on a, parce qu'on a vraiment un beau positionnement dans la DeFi. Par contre, je pense que le marché va exploser. Fait que j'aimerais ça qu'on garde cette position-là, qu'on continue à grandir. Qu'on soit peut-être un peu plus proche d'un Bloomberg. Dans 5 ans, let's go, soyons aussi gros qu'un Bloomberg, grandissons vers là, puis voyons voir ce qu'il y en a.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Une source de vérité universelle pour la DeFi.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact, la source.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La source. C'est nice, man. C'est une belle vision, puis peut-être une autre round d'ici là.
<strong>Mathieu Baril:</strong> À suivre. On fait quand même des bons revenus. On est comme, pourquoi aller chercher de la dette ? Du VC, c'est de la dette pareille un peu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y a-t-il un pari contrarien sur le marché de la crypto ou du DeFi que tu penses qu'il va payer ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Je suis un true believer. Je pense que 15-20 ans, 80 % du monde financier va être en DeFi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> De l'économie en général ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Oui. Je suis ultra optimiste là-dessus. Mais je pense que ça va accélérer. L'AI va accélérer les choses, le monde va comprendre. 15-20 ans, je dis que 80-85 % du monde financier va être là. On ne sait pas, mais mettons Apple Pay, apparemment, ils ont une blockchain permission. C'est une blockchain. Leur settlement, c'est une blockchain. Mais tu ne le sais pas. Tu n'as pas besoin de le savoir, tu l'utilises pareil. C'est comme,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je n'ai pas besoin de savoir TCPIP.
<strong>Mathieu Baril:</strong> Exact, TCPIP ou HTTP, tu n'as pas besoin de savoir ça. C'est ce qui va avec la crypto, mais le monde ne le sauront pas. Mais moi, je pense qu'à 15-20 ans, 80 % de tout est on-chain.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il n'y aurait plus pas un même place aux îles quand même, bro. Pour finir, il me reste deux petites questions en mitraillement. Y'a-tu un ou des SaaS, des outils que vous utilisez, qui vous apportent du bonheur ou qui vous sauvent du temps ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Ouais, les devs, CodeRabbit. C'est quoi ? Ça revoit tout ton code au complet. C'est un code de AI qui revoit ton code quand tu pousses pour, OK, je veux push ma pull request, whatever. Ça revoit tout et ça clean vraiment beaucoup de trucs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK,
<strong>Mathieu Baril:</strong> ça fait que c'est au moment de push.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas genre en prélude à ton code. Non,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'est comme tu fais pull request, puis avant que le gars le revoie et accepte ça, ça va tout revoir le code, ça fait des commentaires. Fait que tu sais comme les devs, ils haïssent ça de se faire des commentaires, CodeRabbit, il le fait. C'est vraiment très nice. Fait que c'est quand même très cool pour les devs. OK, cool. Puis non-dev team, c'est cloud, cloud, cloud, cloud. À fond, on essaie d'automatiser plein de trucs. Vu qu'on n'a pas de hotspot, tout ça, c'est comme Google, let's build it.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je t'en reparle, ça. J'ai pu utiliser MCP Servers comme du monde encore.
<strong>Mathieu Baril:</strong> C'est vraiment hot. C'est vraiment powerful.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, on s'en reparle, certains. On est pas mal à la fin, mon vieux. Y a-t-il n'importe quel shameless plug que tu voudrais faire ?
<strong>Mathieu Baril:</strong> Écoute, c'est en défaille. Viens nous voir. Ça me fera plaisir. C'est un shameless plug. On essaie de travailler avec le gouvernement, avec les acteurs qui vont prendre les décisions, les KPMG de ce monde. Si on est capable d'avoir Les personnes qui prennent des décisions sur la réglementation et les choses comme ça, venez nous voir, on leur dit souvent. Travailler avec les acteurs, les vrais qui sont là-dedans, on veut travailler avec eux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense que la majorité d'entre eux écoutent le podcast. Exact,
<strong>Mathieu Baril:</strong> c'est pour ça que j'ai besoin de chat d'ordre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les portes vont s'ouvrir. Ma doute, j'ai eu tellement de fun et appris beaucoup de trucs. Ça a été un ostifie de plaisir. Merci d'être venu,
<strong>Mathieu Baril:</strong> Matt. Merci pour l'invitation, c'est awesome.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Cheers ! It's a wrap ! Alright, folks. Avec SaaSpasse, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS. Vraiment pour t'aider à prendre les meilleures décisions, que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien, j'adore ça écrire. D'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks et curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie et qu'on se rende à 1000 et qu'on se rende à encore plus que ça. Franchement, ça me craint. au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint qu'à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là, ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Fait que si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extra que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur saspas.com. Il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez Saspas puis BeHive. C'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir. Ça me tient à cœur, fait que check it out. Puis si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le chouiner. All right, folks. Un petit shout-out à Apollo 13, partenaire produit Sasspace. C'est un studio no-code, low-code, spécialisé en MVP qui look good, puis qui scale pas pire pas en tout. Basically, ils bâtissent des killer MVPs rapidement, puis à moindre coût, avec des outils qui sont très user-friendly. Donc, check them out sur sasspace.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec leur associé et directeur, M. Olivier Rousseau. OK, de retour au pod. SaaSpasse, c'est une business d'amour, une business indépendante. Il y a un paquet de choses que vous pouvez faire pour nous supporter dans notre croissance, pour qu'on puisse continuer de créer du contenu de feu, d'organiser des beaux events, puis de mousser, puis de tirer par le haut cette communauté tech qu'on a au Québec. First, si vous n'avez pas ajouté votre SaaS sur notre plateforme, allez sur saspass.com, il y a un gros bouton mauve pour faire juste ça. Vous pouvez check out le Job Board, si vous avez une offre d'emploi quelconque, c'est gratuit, un outil super cool pour toute notre audience et notre réseau. Si vous ne nous suivez pas déjà par rapport aux pods sur Spotify, Apple Podcasts, allez faire ça s'il vous plaît. Puis vous pouvez aussi nous laisser un review, ça nous aide vraiment beaucoup. Vous pouvez nous suivre sur YouTube, qu'on investit de plus en plus là-dedans. On met des shorts sur le plus de contenu possible, que ce soit organique ou avec des partners. Fait que check this out. 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Léviat Legal, des avocats qui sont tech et founder friendly. Le Chiffre, des comptables et fiscalistes qui sont calés en tech aussi. Baseline, des gros geeks pour innover avec les haies. Unicorn, des experts cloud AWS pour optimiser et scaler votre infrastructure. On a aussi cette année des « Partners Produits » . Donc Vasco, une plateforme RevOps pour votre go-to-market. Missive, un inbox collaboratif pour vos teams, pour vos communications de team, pardon. Puis Apollo 13, un studio no-code pour construire des MVPs et des side projects. Vous pouvez tout aller voir sur saspace.com slash partenaires avec un S. Puis moi, du fond du cœur, je vous dis juste merci de nous suivre et de nous supporter. C'est insane comme aventure ce qu'on a lancé là. Bien privilégié de pouvoir faire ça. Cheers !
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