Aujourd’hui, je jase avec Benjamin Valcourt, cofounder chez InSupply et product marketing manager, un outil de planification d’inventaire pour faciliter la collaboration entre tous les départements
InSupply c’était pre-revenue, aucune vente avant l’acquisition et une vente à 7 chiffres
On retrace le parcours de Benji : grandir dans le West Island, découvrir sa fibre entrepreneuriale grâce aux canettes de bière et ne pas grandir proche de sa famille
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
—
Cool SaaS peeps mentionnés :
—
Abonnez-vous à l’infolettre (de feu) :
https://saaspasse.beehiiv.com/subscribe
Suivez-nous sur LinkedIn (no cringe zone) :
https://www.linkedin.com/company/saaspasse/
Suivez-nous sur Instagram (mémés inclus) :
https://www.instagram.com/saaspasse/
Faites affaire avec nos partenaires certifiés (des kingpins) :
https://www.saaspasse.com/partenaires
Affichez une offre d’emploi sur le job board (gratis) :
https://www.saaspasse.com/emplois
Inscrivez votre SaaS au répertoire des SaaS au QC (>300) :
https://www.saaspasse.com/ajout-saas
—
Crédits musique
<strong>Benji Valcourt:</strong> Et c'est, en fait, c'est qu'on allait chercher du top of phono, t'sais, et on est bootstrap, on n'a pas le temps d'aller voir, d'avoir que du top of phono. Donc, si on arrivait à écrire des bons articles, on rankait, c'est genre, let's go, on a du volume. Rémi, Rémi, 5 000 visiteurs sur notre site web today. Combien de meetings ?
<strong>Participant 2:</strong> What's up, folks ? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Benji Valcourt, co-founder de InSupply, une solution de prévision et gestion d'inventaire pour manufacture. On parle de vendre sa compagnie tôt, donc lui a vécu une acquisition pre-revenue, de sa vision des accélérateurs et incubateurs, de sa belle relation avec son co-founder Rémi, de la perception de l'argent, d'ambition, de ses hustles avant Insupply et de plus encore. Puis aussi, Benji me révèle l'auto qu'il a acquis après son exil. All right, on passe au show, let's go ! Benji Valcourt, bienvenue sur Sassparts.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Merci de me recevoir.
<strong>Participant 2:</strong> Comment ça va mon vieux ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Écoute, ça va bien. Passer une bonne semaine, bien content d'être là aujourd'hui. Un peu nerveux, mais ça va partir.
<strong>Participant 2:</strong> ça va partir tu vas crocher ça je suis sûr puis moi je suis content parce que notre relation même si elle n'est pas profonde elle remonte à longtemps on s'est connu genre au premier show à Montréal ever que SaaSpasse à fait yes sir et tu sais je veux pas être en mode stalker mais je t'ai connu bien avant que tu me connaisses comme un bon comme un bon 2-3 ans avant que tu me connaisses ouais parce que dans mon chapitre Snipcart tu te souviens ouais puis ouais on s'est connu man c'était le premier event chez Workleap yes sir pis InSupply était la startup qui était vendue, puis on va compter, elle était jeune encore.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ils ont été peut-être trois, ben non, comme six, sept mois dedans. C'est ça, avec Rémi.
<strong>Participant 2:</strong> On dit, Charlotte, Rémi, il est juste l'autre bord du studio.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Rémi, I would not be here without you, man.
<strong>Participant 2:</strong> Benji, pour ceux qui ne te connaissent pas encore, ton nom, ton titre, puis ton profil de founder.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Cool, ben écoute, moi, c'est Benjamin Valcourt. Benji parce que Benjamin c'est quand je me fais réprimander pour quelque chose co-founder d'Insupply, présentement product marketing manager chez notre acheteur et mon profil je suis pas technique du tout je suis très vent de marketing des gens diraient plus hustler parce que c'est pas des I just do what needs to be done to get to where we need to go, c'est vraiment ça mon profil puis la fibre
<strong>Participant 2:</strong> entrepreneurial ou hustler, comme on parle, étais-tu là quand tu étais kid quand même ou est-ce que t'es arrivé après ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, ça a toujours été là quand j'étais plus jeune. J'ai été un peu poussé dans ça de temps en temps. Des projets bêtes comme le voisin me dit, hey, 20$ pour ton ma pelouse et tu fais ça avec un voisin, tu fais ça avec deux voisins ou whatever. L'ami de ma soeur, il avait des contrats avec, je pense que c'était Jean Coutu, des formats pris pour faire le landscaping. Donc, je faisais ça. J'avais toujours cette motivation de juste Merci. Faire du travail, get paid, this and that. Et après aussi, une histoire fun, quand j'ai découvert que par exemple, quand tu recycles des canettes, c'est 5 sous la canette, ma famille, c'était une assez grosse famille, j'ai beaucoup de tantes, beaucoup d'oncles, et chaque été, on faisait 4-5 barbecues. À chaque fois, les adultes finissaient avec leurs... Les bières, en plus, c'était 10 cents. Chaque fois, les gens finissaient avec les bières, les canettes, je faisais la collection de ça. Je finissais mon été, j'avais 100-200$, j'étais bien. Ouais,
<strong>Participant 2:</strong> Ça va aller bien en arrière.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Shout-out à ma mère, parce que j'ai pris la place dans son garage avec les canettes. Et ça puait. C'était pas une belle odeur.
<strong>Participant 2:</strong> C'est une grosse famille. Vous étiez dans quel coin ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Toujours West Island. Grand-sœur West Island, Kirkland. Maintenant, on est à DDO. Mais ma famille, on est un peu partout à travers Montréal. Dans l'Est, dans l'Ouest. Ma grand-die, genre. Un peu partout.
<strong>Participant 2:</strong> J'ai quand même l'impression que l'unité familiale se réduit avec les années. Toi, tu me dis, j'avais une grosse fin d'eau, il y avait des barbecues. C'est-tu un avantage comme founder d'avoir une grosse fin d'eau ou un désavantage ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est tellement une bonne question. En toute transparence, c'est la grosse différence entre moi et Rémi. Moi, je n'étais pas proche avec ma famille. Ce n'était pas de leur faute, ce n'était pas de ma faute, c'était juste que j'ai toujours été un peu dans mon coin. Je n'avais pas nécessairement des choses en commun avec eux. Quand j'étais petit, j'étais forcé à aller à des barbecues, donc tu es là, tu fais ce que tu as à faire.
<strong>Participant 2:</strong> Puis, in supply. Si t'avais à le pitcher en mode pitch d'ascenseur.
<strong>Benji Valcourt:</strong> En une phrase, c'est un outil de planification d'inventaire pour faciliter la collaboration entre les différents départements impliqués.
<strong>Participant 2:</strong> OK. Puis c'est quel genre de monde qui paye pour utiliser ça ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Principalement des PME. Donc, on parle des entreprises qui ont peut-être entre 50 à 350 employés. Ouais, des entreprises manufacturières, des entreprises de distribution principalement. Ok,
<strong>Participant 2:</strong> got it.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Donc, il faut que tu aies de l'inventaire pour que ça soit pertinent.
<strong>Participant 2:</strong> Lance-moi une coupe de chiffres pour qu'on situe la compagnie et t'es rendu où au moment de l'acquisition.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oh man, t'es prêt ?
<strong>Participant 2:</strong> Oui man.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ok. On était pre-revenue. On avait zéro dollar. Ok. On n'avait pas finalisé une vente. En fait, fun fact, on a finalisé notre première vente pendant qu'on était en train de négocier. Le exit. Oui, intéressant.
<strong>Participant 2:</strong> Parce que votre produit n'était pas assez mature ou plutôt parce qu'un cycle de vente dans cette industrie-là, c'est comme ça peut être gourmand et long ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Le cycle de vente est un peu long. Je pense que vraiment, on était rendu où on passait d'un cycle de vente entre la personne intéressée jusqu'à qui ils veulent acheter. Au début, on était plus sur le neuf mois. Une fois qu'on avait fait le messaging et aussi le produit, ça va ressembler à quoi ? Là, on était rendu à plus des cycles de vente de 4 à 6 mois. Parce qu'ils voyaient l'impact direct qu'on allait chercher, qu'on voulait aller leur fournir dans leur entreprise.
<strong>Participant 2:</strong> Cool. Dans le fond, c'est que le produit avait un bon niveau de maturité, mais le go-to-market n'était pas encore tout dénaillé.
<strong>Benji Valcourt:</strong> En toute transparence, même le produit, encore une fois, on vendait des figments, on vendait des concepts. Parce qu'on était vraiment dans la philosophie. Moi et Rémi, on n'est pas des technical founders. On n'écrit pas du code. Donc, on était vraiment dans le mindset de sell before you build. Mais avec Figma, la beauté... Yo, shout out to Figma. La beauté à Figma, c'est juste que tu peux bâtir des frameworks pour que ça ressemble littéralement à une plateforme en tant que telle. 1000%. Ouais, donc c'était là où on était rendus.
<strong>Participant 2:</strong> Puis au moment de l'acquisition, est-ce que c'était juste au premier mis ? Ça ressemblait à quoi la team ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, donc c'était moi et Rémi et des gananes.
<strong>Participant 2:</strong> Ok, ouais, ouais.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Outsourcing pour la tech ? Pour la tech, vraiment juste la tech. Après, penser au produit, comment approcher tout ça, c'était moi et Rémi. et c'était vraiment... Et tu sais, outsourcing, je dis ça comme si c'était rien, mais c'était tout un trial and tribulation. Tu vas sur des sites comme Upwork, c'était celui-là qu'on avait utilisé. Tout le monde va appliquer, tout le monde va dire, je peux vous aider, je peux faire ci, je peux faire ça. Non, tu dois filtrer, surfiltrer, surfiltrer. Et d'autres, on a eu des histoires d'horreur où la personne était excellente sur papier, elle a passé les tests, elle signe le contrat et elle ne livre pas. Elle ne livre pas pendant une semaine, deux semaines, trois semaines. Et tu sais, être humain, tu donnes la flexibilité. Là, t'es comme, « Dude, fuck, we need to move. » Tu te dis, « OK, mon coup. » Et on trouve quelqu'un d'autre et c'est repassé à travers ça. Mais oui, on a
<strong>Participant 2:</strong> OutSource. Je pense que c'est une compétence ou un art de bien OutSourcer. Genre, c'est pas magique. C'est un process. C'est pas juste écrire des specs de ce que t'as besoin et magiquement, il y a quelqu'un d'un autre pays qui va te le coder. C'est énergivore quand même, même si tu l'écris pas le code.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Et c'est intéressant parce que tu serais surpris à quel point Les gens, ils ont développé des approches, des technologies. Nous, par exemple, quand on mettait des postings, on disait toujours à la fin, si tu as lu le post complet, écris poisson. Écris whatever. Petit Easter egg. Exactement. Et malgré ça, parfois les gens ne l'écrivaient pas et tu voyais, ils écrivaient, ils envoyaient des... Le post qu'ils envoyaient, c'était vraiment hyper bien détaillé. Ce n'était pas juste personnalisé avec juste mon nom. C'était avec... littéralement les requirements qu'on voulait, les ci, les ça, j'étais là genre oh fuck, this shit was automated by AI ? Oh you could have fooled me ! Heureusement qu'il y avait ce petit truc pour circumventer ça. C'est impressionnant.
<strong>Participant 2:</strong> Ça a été principalement Upwork que vous avez utilisé ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Juste Upwork, parce que Upwork c'était une grosse flexibilité au niveau de tu peux créer ton post, tu peux faire beaucoup de choses, c'était pas juste les gens disaient « ah je fais un tel truc » , on voulait une plateforme qui allait nous permettre de faire du inbound, genre les gens venaient vers nous. On peut juste filtrer à travers ça versus aller chercher par nous-mêmes.
<strong>Participant 2:</strong> Question peut-être un peu naïve, mais pourquoi aller vers Upwork au lieu de peut-être essayer de trouver une ou un co-founder technique ici, pas loin, à qui tu peux te frotter les coudes,
<strong>Benji Valcourt:</strong> genre ? On a Bootstrap, man. Comme on a Bootstrap, les reins, c'est des... Comment dire ? On était limité en ressources. Et pas juste qu'on était limité en ressources. Ben, comme on était limité en ressources, on n'avait pas nécessairement les moyens pour payer quelqu'un de bien. On n'avait pas de l'expertise sur le marché. On n'est pas des gens qui ont fait de la supply chain pendant 10-15 ans où tu peux juste prendre un bet de confiance. On était un peu des nobodies. Donc, même si on approchait des gens, je ne pense pas qu'ils seraient accrochés. Et encore une fois, chez le co-founder, les gens vont rire, chez le co-founder non technique, genre sales, etc. Il y a un mime super populaire du gars qui fait de la vente et qui vient te voir et qui dit « I got this billion dollar idea, man » . Just write the code and we got this. Je ne voulais pas faire ça. Ça ne m'intéressait à aucun moment. Je voulais au moins faire mes preuves avant d'aller chercher du local. Okay.
<strong>Participant 2:</strong> Makes sense, mon gars. On a mentionné Rémi à deux, trois reprises déjà. Comment vous deux vous êtes rencontrés ? C'est-tu dans le cadre de WorkLeap ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Non, non. On s'est rencontrés avant Instagram. Supply, avant WorkLeap, on s'est demandé G-Soft, j'avais cofondé un événement qui s'appelait Explore Entrepreneur. Oui, c'est vrai. Et pendant la dernière année, l'avant-dernière année que j'ai faite là-bas, Rémi était rentré comme stagiaire. OK. Et c'était drôle. La première fois qu'on s'est vu, il est rentré comme stagiaire, il restait peut-être deux mois avant l'événement. J'étais en train de courir un peu partout et ça a juste cliqué depuis le jour 1. Ça a cliqué encore plus parce que dans mon quotidien, je parle anglais seulement. donc quand je parle français pas parfois, il faut que je réfléchisse un peu plus. Donc, j'oublierai jamais l'entrée dans le bureau pour la première fois. Je dis « Oh, fuck, ok. Do you speak English ? » Il était comme « Yes. » Je dis « Oh, this is great. We're gonna get along. » Et c'était juste, on est parti. Ça a cliqué à passer de l'an.
<strong>Participant 2:</strong> Puis, lui, Expo Entrepreneur, on va faire un, je pense, ça va être à peine de faire un petit mini détour sur ça, dude. T'as cofondé ça. C'était quand même un gros événement. Ça roule-tu encore ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Non, ça roule plus. Ça roule plus.
<strong>Participant 2:</strong> Moi, je suis allé une couple de fois comme participant, j'ai donné une conf et tout ça hum C'était quoi la motivation de starter ça, genre,
<strong>Benji Valcourt:</strong> grossièrement ? Oh, man. OK. Donc, mon ancien co-founder, Nima, il avait un background dans l'événementiel. OK. Il avait ses raisons, pourquoi il a commencé. Je ne vais pas parler nécessairement sur ça. Mais ma raison pour laquelle j'ai commencé, c'est parce qu'avant Expo Entrepreneur, je grossissais des pages Instagram. Donc, j'avais mes propres comptes, je faisais du growth hacking. Maintenant, c'est plus sexy de dire ça, mais back then, c'était genre, I do growth hacking. donc Qu'est-ce qui était cool, c'est que j'ai rencontré plein d'entrepreneurs dans le monde. New York, Philippines, name it, they were there. Je rencontrais personne ici. Je ne connaissais personne de façon locale. J'avais même ouvert une petite page pour essayer de hijacker et essayer de rencontrer des gens. Je leur disais, je commence une page Instagram où j'interview des entrepreneurs locaux. C'était comme ça que je travaillais mon réseau. La raison pour laquelle je voulais être double down sur Expo Entrepreneur, c'est parce que je pensais que ça allait être justement... et ça a été une source pour moi pour rencontrer plus d'entrepreneurs de façon locale faire des amis à côté de chez moi encore une fois, quand j'ai commencé j'avais 17-18 ans still poor as fuck pas de passeport, pas grand chose donc je vais être capable de prendre le métro et aller voir mes amis pas de passeport littéralement pis là ton exit,
<strong>Participant 2:</strong> peux-tu me dire à combien t'es sorti ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> je peux pas rentrer trop dans les détails mais je vais au moins dire c'est dans les 7 chiffres
<strong>Participant 2:</strong> c'est normal c'est juste moi je te set up pour faire le delta en genre dude j'étais poor as fuck j'avais pas une centaine de passeport pis là quand même tôt dans ma carrière j'ai fait un exit dans les 7 chiffres c'est drôle tu dis tôt mais maintenant
<strong>Benji Valcourt:</strong> qu'on se compare moi je vois des les gens justement avec qui je faisais des trucs Instagram et tout ça je suis resté en contact avec eux et eux à 25 ans ils avaient déjà fait 3, 4, 5, 6 millions moi je me retrouvais encore
<strong>Participant 2:</strong> explique donc au monde et à moi comment ces jeunes-là faisaient 3, 4, 5, 6 millions avec des pages instants c'était pas juste avec des pages instants,
<strong>Benji Valcourt:</strong> ils commençaient avec des pages instants et après ils commençaient des icons qui se créaient un peu un funnel exactement, c'était vraiment comme ça, six figures avec Instagram et après tu fais du icon Tu grosses à partir de là.
<strong>Participant 2:</strong> Puis le revenu qui venait des pages Instagram à cette époque-là, c'était comme du placement médiatique un peu,
<strong>Benji Valcourt:</strong> des sponsors de postes. Oui, placement médiatique, exactement. C'est 100%.
<strong>Participant 2:</strong> Puis dans le back-end, ils créaient, mettons, Shopify.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Exactement.
<strong>Participant 2:</strong> C'était-tu du dropshipping ou pas nécessairement ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Dropshipping, 100%. Dropshipping, 100%. Tu avais des niches comme, genre, comment dire, des tondeuses de pelouse, des trucs comme ça. C'était vraiment des trucs funky, mais tant que c'était des... Ils ne vendaient pas des produits cheap. C'était comme, tu vends des produits qui vont coûter genre 100, 200, 300 $. OK. pour avoir des marchandises. Oui, oui, oui. Ils ne vendaient pas de chandail ou de ceci, de cela.
<strong>Participant 2:</strong> C'est rough les marges en e-commerce. OK, ben, tu dis que ce n'était pas si tôt. Dans mon livre, à moi, c'est quand même tôt.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est tellement fair. C'est juste, encore une fois, qu'on se compare. Oui,
<strong>Participant 2:</strong> oui. Mais il ne faut pas trop se comparer. Parce que tu peux te comparer.
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'ai l'internet, mais c'est impossible de ne pas me courir.
<strong>Participant 2:</strong> Je suis ferme. Mais comment ta relation au cash a changé ? Tu disais, tu ne viens pas d'une famille aisée. Ah,
<strong>Benji Valcourt:</strong> du zéro. Ma mère préposée aux bénéficiaires, mon père, c'était le gars qui est en... qui travaillait chez Pure Leader, ils mettaient les boîtes dans les camions de Pure Leader. Ma relation avec l'argent, ça avait toujours été OK, dans le sens que j'avais jamais... Tout ce que je savais, c'est que je voulais... I wanted to make money. Je voulais pas rester au niveau où est-ce que mes parents étaient. Et ça a vraiment frappé. Mes parents, quand ils m'ont... Mon père m'emmenait à l'école tous les matins, il me le rappelait, genre, « Hey, tu vas à l'école parce qu'on n'est pas d'une famille aisée, il faut que tu travailles fort, etc., etc. » Et ça a jamais cliqué. Avant que j'aie eu comme peut-être 14-15 ans où je voyais mes amis, parce que mes amis, mes parents m'ont envoyé dans une école privée où je suis très chanceux. Ouais, c'est vrai. Et je voyais mes amis, éventuellement j'ai commencé à comprendre c'était quoi quand ils prenaient, chaque fois qu'on avait des vacances, ils partaient avec la famille dans Club Med, c'est ça, ou whatever, ou tous les fans. J'me disais t'es au chalet. Moi je comprenais pas. Mais back then je m'en foutais aussi parce que j'avais ma Playstation 2, ma Playstation 3, ma Playstation 4. I was just fucking gaming. So je m'en foutais. Mais éventuellement tu commences à comprendre oh shit, ça prend de l'argent pour avoir un certain niveau de vie aussi.
<strong>Participant 2:</strong> J'ai vécu la même affaire dude. Similaire du moins. Moi aussi ma mère, ma mère monoparentale m'a envoyé à l'école privée pour aider à ce que je tourne bien et que je prenne pas des mauvaises tracks que j'aurais pu normalement se prendre. J'avais un certain diff avec le niveau de vie, un bon diff avec le niveau de vie de mes pères. Tu sais, quand on accompagnait à genre 16-17 ans, on arrivait avec des Volkswagen 9. Moi, j'étais là genre, des fois, peut-être ma mère va me passer la Toyota.
<strong>Benji Valcourt:</strong> 16-17 ans, les gens étaient comme, on va aller dîner. C'était des dîners à 50-60 $. Je tombais des pelouses, man. I would make the cash so I could go out with my friends. Mais c'était très, très à chaque fois.
<strong>Participant 2:</strong> Je m'en rappelle, moi, le linge d'eau. Moi, j'étais vraiment une bibitte à guenille. J'aimais ça, essayer d'avoir du swag. Il y avait plein de mes amis qui avaient plein de linge vraiment sharp ou plus crisp. Moi, j'étais comme, maman, j'aimerais ça avoir ça, ça, ça. Puis un moment donné, elle m'a dit, check, mon homme. Si tu veux autant de guenille que ça, il va falloir que tu travailles. Elle a commencé à laver de la vaisselle, d'autres. Je m'en rappelle, d'autres, d'aller dans des Simons et de spender 800$ de linge. Là, looking back, t'es comme, t'es tellement superficiel, man. Mais tu sais, c'était comme, fallait que je le gagne si je voulais.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Keep up with the Jones, right ? C'était un peu ça. Mais je comprends vraiment ce que je l'ai vécu aussi. Puis là,
<strong>Participant 2:</strong> la star qui t'a fait un certain montant d'argent, ça a changé de quoi, tu trouves, dans ton day-to-day ? Parce que ton esprit d'entrepreneur et de builder, il est là depuis un bout. Pour t'avoir parlé avant, il est encore là, cet esprit-là. Mais genre dans ton, je sais pas, man, ton lifestyle, comment tu spends ton temps ou ton cash ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ben, tu sais, c'est drôle. Ça n'a pas trop changé, c'est juste... OK, avant, j'étais trop... Quand, dans notre parcours, avant de faire Unsupply, on avait fait un 3PL, donc un Third Party Logistics, où on voulait justement aider les e-coms à faire l'entreposage, la préparation de commandes, les expéditions. Je me retrouvais à aller dans des quartiers industriels où il n'y a pas beaucoup de bus qui passent et tout ça, et j'étais têtu. Je prenais le bus, je devais attendre une heure et demie, et tout ça. Maintenant je me suis dit, ben écoute, si je planifierais ça au monde de la logistique, peut-être que j'ai besoin d'une voiture. Peut-être que j'ai besoin d'une voiture. Mais je ne me suis pas dit Ok ben Lamborghini Let's fucking go Tu sais j'ai gardé ça simple, j'ai pris une Lexus pareil tu sais. Let's go !
<strong>Participant 2:</strong> C'est ça qu'on dit Les rappeurs qu'on admire aujourd'hui Moi j'admire en tout cas aujourd'hui Il y en a plein que dans les premiers albums C'est de Lexus C'est ça qui roule dans leur dope boy days Ça fonctionne man
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'ai pas juste acheté un Lexus Je l'ai rappé J'ai fait un sad rap pour que ça soit mon bad mobile pratiquement Tout est noir Hey, fucking king. Demandez-moi pour des photos. Envoyez-moi des demandes pour des photos. Ça me fait toujours le plaisir.
<strong>Participant 2:</strong> Je t'ai vu pull-up dans le stationnement avec la Lexus.
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'ai dit, OK, m'envoyer là. Tu vas le nuire avec des looks.
<strong>Participant 2:</strong> C'est fort, man. Je suis curieux de catcher la complémentarité entre toi et Rémi. Parce qu'on vous regarde les deux physiquement, vous n'êtes pas pareils. Mais psychologiquement, vous avez un diagramme de veine où vous avez comme un sweet spot que vous êtes genre in sync. Ouais. Décris-moi ce sweet spot-là et aussi les différences. Oui,
<strong>Benji Valcourt:</strong> mais même avant de le décrire, ça a pris du temps avant de le trouver. Ce n'était pas smooth day one. Oui, on s'entendait, on s'entendait très bien, mais travailler dans la structure d'expo où les trucs étaient plus ou moins clairs versus qu'on a recommencé de zéro, il y avait eu un peu d'apprentissage. Ça venait assez rapidement, mais je ne veux pas que les gens pensent que c'était une relation magique. Coup de foudre. Oui, non, mais c'était coup de foudre dans le sens qu'on s'entendait bien au niveau des valeurs et tout. Mais c'était pas juste genre « Oh my god, il juste comprend comment je travaille » . Tu sais, il y a eu comme ce processus-là. Mais vraiment, comment on se complimente. Moi, je suis très, encore une fois, extraverti, vendre marketing, aller chercher ça. Et tu sais, une de mes grosses faiblesses, c'est les détails. Genre, je suis vraiment pas fort. Mon mindset, encore une fois, c'est « Fuck it, I'll figure it out » .
<strong>Participant 2:</strong> « Preaching to the choir » .
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, genre « Fuck it, I'll figure it out » . Et Rémi, il est comme... On va le trouver, mais on a toujours besoin des détails. Et donc, tu sais, il va me rasseoir et dire, OK, on va drafter un Excel. Voici les dépenses, voici les ci, voici les ça. Tu sais, comme quand on a commencé le 3PL, par exemple, tu fais un petit détour. Ouais, ben oui, vas-y. Quand on a commencé le 3PL, moi, j'étais ambitieux. J'ai dit, yo, fuck faire juste un 3PL. On va faire l'entreposage, les livraisons, les ci, les ça. Il était comme, OK, cool, let's sit down. Tu sais, on va faire un Excel and let's break it down. et tu voyais les coûts, c'était comme ça, ça te coûtait comme 40 000 par mois.
<strong>Participant 2:</strong> Il n'y a rien qui peut tuer un rêve comme un Excel bien monté.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais ça te fait dire, OK, cool. Je suis forcément optimiste, donc mon mindset, ce n'était pas, ah, c'est mort. C'était juste, ah, fuck. OK, on va commencer avec tel truc. Ce n'était plus ça. Mais ouais, il me ramène à... À terre, encore une fois, il est vraiment, vraiment fort dans les détails. Il est plus stern, il est plus, en guillemets, sévère quand il faut l'être aussi. Il sent que ça, c'est une bonne discipline. Donc, éviter de plier trop quand il ne faut pas plier. Encore une fois, faire une autre parenthèse. Je lisais un livre, et je ne lis pas. Guys, je ne lis pas. J'écoute des podcasts, that's it. Des audiobooks maintenant. Il y avait un livre que j'avais lu, j'ai oublié c'est quoi. Mais tu sais, moi et Rémi, on vient aussi de backgrounds un peu différents. Tu sais, j'ai grandi plus pauvre que Rémi. Et le livre expliquait aussi que quand tu grandis en général, quand tu grandis dans un background people, devant l'autorité ou la confrontation parfois, tu as tendance à plus te plier. Oui. C'est intéressant. Oui, juste parce que tu essaies juste de survivre. Et je le vois même chez l'acheteur parfois quand je suis en train de parler avec mon gestionnaire et d'autres choses comme ça. Tu as tendance à plus te plier. Au moins parler de tes... Tu fais moins... prononcer tes besoins, tes opinions, tes cités, ça. Versus quand t'as grandi un peu plus, on va dire, de façon confortable. Ah,
<strong>Participant 2:</strong> plus privilégié.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, mais t'es à l'aise à juste dire non, je suis pas d'accord. Ou, tu sais, quand t'as des besoins ou des contraintes ou des cités, tu vas te prononcer plus rapidement. Mais, fuck, ça, ça a été un avantage pour nous parce que parfois, il y a eu des moments où, justement, il fallait cette rigidité. Ça aurait été beaucoup plus difficile pour moi de le faire. Mais, heureusement, j'ai arrivé à côté Je suis sûr que je vais me f<strong>* non plus par là. Alors, est-ce que ça marche ? I guess we're not folding.
<strong>Participant 2:</strong> Je sais pas ce que je dis. Je trouve ça beau et mature d'avoir eu cette réalisation-là de votre fit complémentaire. Je trouve ça vraiment sick. Pourquoi dans ta prep, t'as mis en majuscule American boy ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Parce qu'il est né aux États-Unis. Il est né aux États-Unis. Il est né à New York, New Jersey.
<strong>Participant 2:</strong> Il est né sur l'île de Sainte-Marie.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est pour ça que c'était important de le mentionner. L'accent français. Bien habillé, chic, t'aurais pensé qu'il vient de Paris, du 96. Mais non, non man, il vient de New York, il a l'esprit américain, je l'entends pour son père. Encore une fois, au parcours insane, migré aux États-Unis, bâti à une compagnie d'import et d'export de champignons sauvages. Rémi a grandi dans le monde entrepreneurial, il a toujours eu le bel esprit entrepreneurial. Il a autant grandi dans ce monde d'import et d'export. Mais même aux études, ce n'est pas juste limité à « je vais faire mes études et là » . Il a emmené Ted X à son école, disant « yo, fuck, we gotta do something » . Not Ted, Ted X, guys. Juste attention. Attention, Ted X, spécifiquement. Donc, c'est très cool. Ça n'a jamais été quelqu'un qui ne fait pas grand-chose. Encore une fois, il aurait pu dire « je suis aux États-Unis, j'étudie aux États-Unis et là, tu sais, il a dit « no, fuck it dude, je m'en vais au Canada, pourquoi je veux pratiquer mon français et genre, let's go, let's discover le monde » . Encore une fois, t'es américain, t'es à New York, t'aurais pu quand même juste rester là. T'as l'esprit entrepreneurial déjà. Tu vas faire des... Mais lui, il l'a dit fois que j'ai découvert un peu le monde. C'est quelqu'un que j'admire beaucoup pour ça. Sérieusement.
<strong>Participant 2:</strong> C'est malade parce que là, on peut lui lancer des fleurs, lui lancer des trolls. Il nous entend.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Il est plugged in sur les éclats.
<strong>Participant 2:</strong> Il peut rien faire. Je pense qu'il va rentrer dans le studio.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Il y a un glister, mais il passe comme ça.
<strong>Participant 2:</strong> Tu disais que Rémi c'était un Excel wizard. C'est un skill important je pense.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est un skill important, excusez mon français. Mais on ne serait pas où on est aujourd'hui si ce n'était pas pour cette expertise-là. Parce qu'encore une fois, dans le journey d'Insurprise, surtout au début, quand on vendait du forecasting, c'était des... modèle statistique genre regression j'oublie c'est quoi le terme regression linear regression linear regression des trucs comme ça donc tu sais ça prenait une certaine expertise avec Excel pour juste être capable de manipuler ça de certaines façons pour montrer des chiffres en fait aux
<strong>Participant 2:</strong> gens donc non ça a aidé énormément et tu sais après ouais vas-y ben non non allons au début d'Insupply dans le fond rentrons dans la genèse de comme comment est-ce que toi Pyramid vous faites ... Je pense qu'il y a même une machine learning prévision de la demande pour distributeurs et fabricants. C'est là qu'on va aller.
<strong>Benji Valcourt:</strong> How the fuck ? Déjà, ça, c'est la prose de la fin. Ça commence avec... OK,
<strong>Participant 2:</strong> OK, vas-y. Ramène-moi, maintenant. Oui, oui.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais ça commence, on était, encore une fois, Expo en 2000, la COVID frappe. Expo en 2020, moi et Rémi, on était, encore une fois, on a devenu beaucoup plus proches. Et tu regardais les chiffres et c'était comme, OK, où est-ce qu'on va sauver de l'argent, etc., etc. Et une des choses qu'on... n'a fait en fait. C'est qu'on s'est débarrassé de l'inventaire qu'on tenait dans un entrepôt. Et donc, pendant une journée, moi et Rémi, on était dans un entrepôt, on parlait du monde de l'entreposage, comment ça fonctionne et tout, pendant qu'on vivait à l'entrepôt. Et moi et Rémi, on a eu deux expériences qui nous ont marquées. Rémi, je pense que sa mère voulait lui envoyer un paquet de Joe Canada et les frais d'expédition étaient ridicules pour un produit petit qui n'a pas de poids ou quoi que ce soit. Et moi, je voulais supporter. La business d'un de mes amis, il vendait des bracelets. Si vous êtes sur YouTube, vous allez voir. Il vendait des bracelets et c'était comme 15$ US, mais le shipping c'était comme 45$. On était comme, ok, what the fuck is up with this, right ? Ça ne marche pas. Encore une fois, c'est très naïf, mais c'est aussi simple que juste, ils n'ont pas un centre de distribution ici, donc les coûts sont plus élevés, etc. Encore une fois, nous, on ne savait pas ça dans ce temps-là. On est juste, ah, ok, cool, est-ce qu'on ne pourrait juste pas aller taper à la porte ? de compagnies américaines dire, hey, on a un centre de distribution au Canada et on distribue leurs produits pour, on distribue les produits pour leurs clients canadiens. Fait que ça,
<strong>Participant 2:</strong> c'était votre thèse.
<strong>Benji Valcourt:</strong> That's it. That simple. Fucking ignorant. Et c'est là, encore une fois, on s'est assis devant l'Excel et Rémi m'a montré les chiffres et j'ai dit, oh shit. Mais on a réussi à valider l'idée super rapidement. je suis beaucoup sur Reddit. Je suis allé sur Reddit. Je pense que j'allais sur le truc de Ecom et j'ai juste dit, yo, qui cherchent un 3-Pierre au Canada ou dans Montréal. Et je me rappelle, j'avais juste fait le poste, je suis allé, je pense, aller jouer aux jeux vidéo. Et je reviens deux, trois heures plus tard. ding ding ding ding ding ding DM me DM me DM me DM me donc on a compris rapidement qu'il y avait un besoin pour c'est un des patterns avec toi Benji t'es pas gêné pis t'hésites pas à demander non mais tu sais je me dis les maths que je fais dans ma tête c'est que je me dis sur 100 personnes il y aura peut-être 10 personnes qui vont demander. Je veux être une de ces 10 personnes-là. Je vais tenter ma chance. Essayer de me différencier, blablabla.
<strong>Participant 2:</strong> Les premiers contrats ou les premiers prototypes, comment SaaSpasse ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'était en garage de mes parents. C'était ça le 3PL. C'était ça le 3PL. C'était le garage de mes fucking parents. Shout out to mom, shout out to dad. Parfait. Ça a commencé comme ça. Et comment on est arrivé à Insupply, c'est parce que pendant qu'on faisait partie d'un parcours à HEC, un parcours Rémi-Marcou, qu'est-ce qui s'est passé ? C'est que Rémi est devenu plus proche avec quelqu'un qui avait un e-com, qui faisait partie du parcours aussi. Elle expériençait des ruptures de stock. Rémi était comme, « What the fuck ? » « Pourquoi tu as des ruptures de stock si ça... » Et en fin de fois, Excel Will, C'est super bon avec les chiffres. etc. Donc ils comprenaient pas genre tu fais des maths rapidement tu peux éviter justement ce genre de choses. Ok. Et donc on en parle, on en parle, on en parle et pendant un séjour qu'on avait fait au Denver, à Colorado, on a décidé de faire le pivot. On a dit ben tu sais un 3PL c'est cool le garage d'un parent mais l'immobilier c'est fucking cher. Et tu sais j'ai 22 ans dans le temps, 22-23 ans. J'ai mis à 19. On n'ira jamais voir une banque et une banque va dire, tiens, 1 million, 5 millions pour aller t'acheter de l'immobilier.
<strong>Participant 2:</strong> Un entrepôt.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Un entrepôt, un espace vide qu'on allait devoir remplir.
<strong>Participant 2:</strong> C'est que c'est intensif en capex, ce genre de modèle-là. Fait que vite, t'as comme fait, ouais man, je sais pas si on a les reins pour starter ce modèle-là. Mais là, à ce moment-là, les deux, vous étiez à l'emploi à le Right IR, vous aviez un gig. Où vous aviez déjà quitté ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Donc, j'avais déjà quitté Expo. Rémi avait déjà quitté. Rémi était aussi au stud en même temps. Donc, ça, ça le gardait quitté. Je pense que... Est-ce que j'étais chez... Ouais, j'étais chez GSoft. Excuse-moi. WorkLeap. On s'est demandé ça. Ouais.
<strong>Participant 2:</strong> Qu'est-ce que tu faisais chez WorkLeap ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> SDR. Donc, je faisais du sales development... Sales. Je faisais du sales. Et l'histoire, comment on s'est rendu chez GSoft, c'est drôle parce qu'en fait, c'était l'ancien CRO. Jean-Luc qui avait outreach sur LinkedIn. OK. Tu sais, je dis qu'il a outreach, c'est pas lui qui a outreach, c'était probablement un truc automatisé. Genre, je suis willing, t'es belle, c'est un truc automatisé. Disons genre, hey, on engage des SDRs, blablabla, est-ce que ça t'intéresserait ? Et j'ai dit, ah ben, tu sais, je veux découvrir le monde tech un peu plus parce que je commençais tout juste à devenir intéressé par le monde tech parce que j'avais découvert, ben, tu sais, j'étais déjà... familier avec Spectrum. Spectrum m'avait présenté ou montré c'était quoi, Apollo 13. Shout out Olivier Rousseau. Et ça m'a, tu sais, j'ai découvert aussi Snipcart et j'ai compris c'était quoi faire un exit. Et tu sais, genre, oh shit, c'est vers ça que je devrais me pousser. Et donc, pour moi, passer à travers du soft, c'était comme un stepping stone ou une étape pour que je puisse comprendre c'est quoi le SaaS, comment ça fonctionne. Tu sais, d'un point de vue... Ouais, ouais, tu sais, genre, d'un point de vue produit, vente, si ça... Genre, j'ai parlé avec tous les... Merci. Tout le monde de tous les départements, juste pour comprendre la bête, genre inside out. First off, WorkLeap is fucking insane. Anyway, juste en tant que machine, insane. Mais c'était ça. C'était pour ça que je me suis retrouvé là-bas et que je voulais faire ça. Et fun fact, pendant l'interview, j'ai eu la job. Et je savais, j'étais tellement sûr que je n'allais pas rester. Tu demanderas, je pense qu'ils sont encore là. Noiseux et Charles Fortin, je pense que c'était Michael avec qui je parlais longtemps, il m'a dit « t'as la job » et je lui ai dit « écoute, donne-moi la job, mais je ne vais pas rester plus que 6 mois. »
<strong>Participant 2:</strong> Ok, t'étais déjà...
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je lui ai dit « je suis là, si je prends la job... » Parce que je ne voulais juste pas boucher les non plus, je m'étais dit « si, sincèrement, je pars dans 6 mois. » Je lui ai dit « si tu me donnes la job, dans 6 mois, je suis parti. » Et il m'a regardé, il est comme « non, si je te donne la job, donne-moi un minimum, un an. » You know what ? Fuck it, I'll give you six mois extra. J'ai dit au pire les derniers six mois c'est pour préparer mon exit. Et j'ai fait un an et six mois là-bas.
<strong>Participant 2:</strong> T'as fait un bon parcours.
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'ai fait un bon parcours, la culture était solide, ça m'a donné le temps d'apprendre, de save aussi du cash. Tous mes commission checks, yo, I saved that shit. Il n'y a pas un chèque que j'ai pris pour plaisir. Une supply, c'est bootstrap, man. On a essayé de lever une round, on pourra parler de ça, mais c'est comme si c'était fully bootstrap, je devais avoir les reins en tout cas solides pour avoir un certain runway, et j'ai juste sauvé tous mes commission checks, tous mes bonus et tout.
<strong>Participant 2:</strong> Mais en rétrospective, c'est facile d'aligner les pièces, mais ce que moi je peux lire comme truc, c'est que tu t'es craqué un tampon d'économie plus... un boost d'éducation pendant un an et demi dans une business vraiment sick, puis ça t'a aidé après ça à starter. Fait que tu sais, tout le monde a gagné dans cette équation-là. C'est super legit.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Vite d'un homme,
<strong>Participant 2:</strong> c'est smart.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je suis encore en très bon contact avec mes anciens collègues, mes anciens gestionnaires. Shout-out à Gab, shout-out à Cam, shout-out à Nick, shout-out à Tristan, shout-out à Quentin. Je pourrais nommer tellement...
<strong>Participant 2:</strong> On va laisser en plus qu'à Katia. Peux-tu venir à la conférence ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais ouais, yo j'ai acheté un des Early Birds man, j'ai pas le choix, il fallait que je m'enlève. Et en plus je me disais, j'étais genre, ah shit, si j'achète pas, comme, t'sais, j'ai vu les tickets, Rémi m'a texté, il a acheté son ticket, c'était comme peut-être 7-8h du matin, j'suis encore dans mon lit, et il a dit, dude, achète ton ticket, they're flying, they're flying, et j'étais là en mode genre, ah fuck. J'ferme mes yeux, j'ouvre, y'a comme 20-30 autres tickets qui sont, j'ai dit, ok shit, I gotta buy, I gotta buy, I'm so fucked.
<strong>Participant 2:</strong> c'est apprécié mon view man Ok, donc ton départ de chez WorkLeap, ramène-moi à où tu étais rendu dans l'aventure avec Rémi, dans le fond, quand tu es parti chez WorkLeap.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, tu sais, on était vraiment dans la... Aussi, je veux juste, tu sais, une petite parenthèse de la raison aussi pourquoi je voulais aussi aller chez WorkLeap. Oui, c'était pour apprendre et tout, mais un discours populaire aussi, c'est que, tu sais, bâtis ta business. à temps partiel pendant que tu as un job à temps plein. Donne-moi un certain niveau de sécurité, blablabla. Je dis, je vais essayer d'adopter ça. Peut-être que tu l'as vu dans ma personnalité, je suis très zéro ou all-in. Oui, exact. J'ai essayé. Honnêtement, ça ne m'a pas presque mené à un burn-out, mais je n'avançais pas. Je n'avançais vraiment pas. Je me suis dit, j'ai de l'argent sauvé. Je vais prendre le risque. Je suis prêt à prendre le risque. et aussi... de point de vue personnel, je vais être très transparent, j'ai minimisé mes risques. Je suis encore chez mes parents. J'avais pas de voiture. Mes castes étaient low. J'avais pas de Netflix. J'avais pas de Netflix, man !
<strong>Participant 2:</strong> Le gars était frugal.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je gardais mes castes là parce que je voulais pouvoir prendre tes risques. Et si j'avais une hypothèque, si j'avais ça, ça aurait peut-être pris plus de temps, mais c'était très facile de juste dire, au pire, je suis chez mes parents un autre 5 ans. C'est bon. Je les aime bien.
<strong>Participant 2:</strong> Oui, d'autres. Je pense que tu as bien joué tes cartes. C'est sûr que moi, j'ai un billet pour le bootstrapping aussi. Je suis toujours content de voir quelqu'un qui se le craigne de cette manière-là.
<strong>Benji Valcourt:</strong> On a essayé de raise, mais c'est tellement... C'est un autre monde, raise.
<strong>Participant 2:</strong> Puis, quand est-ce que la première itération de vraiment in supply arrive dans le décor ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ça arrive pendant le voyage à Denver. Pendant qu'on est au Denver, on décide officiellement de faire le pivot. OK. Et la première itération, c'était littéralement sur un Excel. C'était juste, voici qu'est-ce que ça va être, tac, tac, tac. Et on était à Denver dans le contexte, encore une fois, du parcours Rémy Marcoux, où en fait, je ne sais pas c'est quoi, mais il y a comme un Startup Week au Denver. Oui,
<strong>Participant 2:</strong> j'ai commencé ma carrière là.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ah, shit.
<strong>Participant 2:</strong> Ben, comment c'est, je fais six mois à Québec, après ça, cinq mois en bas. Anyway, Startup Week.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, oui, ça va. Et c'était cool parce que... Je pense que c'est la première fois que j'ai eu un peu le goût de l'esprit américain. Parce que quand on a fait la première itération, on était resté... On a dit, OK, on fait un pivot, fuck it. Le lendemain, il fallait qu'on pitche ce qu'on allait faire. Et on est rentré avec le mindset d'on va pitcher un 3PL. Donc, on avait tout propre pour pitcher un 3PL, mais on n'avait rien, point de surprise. Donc, on a fait un bon 48 heures d'entrée. On est dans notre chambre d'hôtel, juste en train de craquer. Genre juste, on change le discours, pourquoi on fait ça, où est-ce qu'on se positionne, tac, tac, tac, voici l'opportunité qu'on a identifiée, où est-ce qu'on fait, tac, tac, tac. Et pourquoi je dis que j'ai eu un peu le goût de l'esprit américain, c'est parce que, j'oublierai jamais, pendant le dernier pitch qu'on a fait, t'sais, on pitch, et après, un des juges était comme, « Yo, when are we selling this shit ? » Et j'étais là en mode, « Oh, wow, ok, t'sais, aller chercher de l'engouement des gens comme ça. » C'était vraiment, vraiment, vraiment cool.
<strong>Participant 2:</strong> C'est des accélérants. Fait que là, OK, vous vous décidez sur, nous, la manière qu'on va aider les entreprises, ça va être au niveau de la supply chain, la chaîne d'approvisionnement, mais de façon numérique. Que ce soit avec Excel pour commencer ou du software en finissant. C'est quoi la prochaine étape ? La validation ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, donc, tu sais, validation. Donc, on essaie de vendre ça à des e-coms. Mais tu sais, on rend ça un peu plus sexy. À la place de juste faire ça sur un Excel, on va sur Data Looker, Looker de Google. ... Et juste pour que ça ait une interface, que ça soit un peu plus sexy que juste dire « je te vends un Excel » . Et tu sais, by the way, encore une fois, juste pour Benji qui était plus jeune, tu peux vendre un Excel, man. Sur le podcast « My First Million » , t'entends des histoires de gens qui vendent des Excel à genre 25 000 et 50 000. Peut-être au Québec, peut-être au US, c'est peut-être aussi mon bien, mais ça se fait. Mais en tout cas, tout ça pour dire qu'on a fait ça sur Looker. On essaie de vendre ça à des e-coms principalement. Parce que c'était ça l'audience qu'on voulait servir au début, c'était juste ça qu'on connaissait. Le gros défi avec les coms, en fait, c'est que quand on leur pitchait ça et on leur présentait ça, ils se disaient c'était cool, ça m'intéresse. Je disais ok cool, t'es prêt à payer combien ? Parce que moi je voulais vendre ça, peut-être 500$ par mois. Je voulais vendre ça quand même, je trouvais un prix raisonnable. Et ils disaient non, je serais prêt à te payer entre 50 et 75$ pour l'année. J'étais là what the fuck, 75$ pour l'année ? Yo, j'aurais mon Netflix, mais that's it. Quand je vais rester chez mes parents pour un bon moment... Je me dis genre, fuck, c'est pas fort.
<strong>Participant 2:</strong> Ce que je veux, c'est pas du Netflix money.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Shit.
<strong>Participant 2:</strong> OK. Fait que là, la valeur perçue de ton harpu potentiel, ta valeur moyenne par client était comme plus basse que ce que t'aurais voulu.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Elle était très, très, très basse. Et t'sais, encore une fois, shout out. j'ai appris de toujours demander le pourquoi et le vrai pourquoi c'était parce que eux c'est Ecomlin qui faisait entre 1 million de chiffre d'affaires jusqu'à peut-être on va dire 50 millions de chiffre d'affaires ils étaient dans un mindset de croissance donc pour eux c'était faire du revenu à tout coup, c'était pas nécessairement mieux gérer mon inventaire c'était pas ça où le stress venait le stress venait de comment je roule des meilleures campagnes marketing sur Facebook sur Google, c'était là qu'ils voulaient l'aide pas nécessairement mon truc donc On a été chanceux, même pendant qu'on était chez HEC, ils nous ont introduit à deux mentors. Donc, un mentor qui, justement, lui, travaillait avec des distributeurs et des manufacturiers. Il voyait ce qu'on faisait et il a dit « Fuck les e-coms, va voir des distributeurs, va voir des manufacturiers. » Moi, je ne savais pas c'était quoi des distributeurs. Je n'aime pas, ça voulait dire quoi. Je ne savais pas c'était quoi des manufacturiers. Rémi, lui, il savait parce qu'il a grandi dans le monde de l'export, de l'export du champignon sauvage. Donc, distribution, il est comme « Oh, ok, obviously. » Il m'a assis pendant une heure dans la cafétéria et il m'a break down, genre, c'est quoi un distributeur ? J'étais en mode, oh shit, ça, mes produits, genre, c'est IGA, genre, métro, tout ça. C'est ça, un distributeur ? Oh, what the fuck ? C'était vraiment... Quand je te dis que j'ai vraiment une place d'innocence, c'est vraiment, vraiment ça. Sick.
<strong>Participant 2:</strong> Fait que là, le premier distributeur chez qui vous cognez, comment...
<strong>Benji Valcourt:</strong> On a été chanceux. Tu sais, avec mon expérience chez Expo, un des commanditaires, c'était une entreprise privée. qui était un manufacturier dans la pierre. Il avait des magasins au US et on avait juste dit, on lui a demandé est-ce que tu serais prêt à tester notre technologie ? Maintenant, on est assez proche quand même. Même back then, on était proche et il m'a juste dit, il y a bien juste une chance mais don't fuck this up. Parce qu'il me connait comme vendeur. Je sais que tu peux vendre n'importe quoi mais don't fuck this up. Mais on est entré, on a fait des belles preuves et ça a été vraiment super bon levier par la suite parce qu'on avait finally un case study pour qu'on puisse aller voir d'autres distributeurs, des manufacturiers et dire, on l'a fait dans le passé, on pourrait le faire pour vous aussi.
<strong>Participant 2:</strong> Ils vous ont payé ou c'était plus pilote, alpha, mode ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est ça, donc c'était pilote, mais ils allaient nous payer en fait. Mais après, encore une fois, c'était une compagnie qui appartenait à du private equity, donc il y a eu des changements à l'interne, donc le deal n'a jamais closé. Mais le mindset, c'était qu'il allait payer. Mais nous, on voulait venir avec, encore une fois, le mindset de juste, on fait une preuve de concept, encore une fois, on est des nobody, on n'a pas de nom, on n'a rien On vient, on fait une preuve de concept, on vous montre qu'on est capable de livrer ce qu'on vous promet. Et après ça, vous payez par la suite.
<strong>Participant 2:</strong> Laisse-moi juste sur le terrain. Oui,
<strong>Benji Valcourt:</strong> juste toucher. De toute façon, on ne sait même pas ce qu'on faisait. Et encore une fois, Rémi, dans les détails, moi, je suis le gars qui va ouvrir les portes. Mais après ça, je regarde Rémi, je dis... Hope you got this man, cause I'm... Cause I'm fucked, I'm done, j'ai fait ma passe.
<strong>Participant 2:</strong> Mon planificateur financier m'a fait cette analogie-là qui est malheureusement pas très vegan, fait que je m'excuse pour moi blonde, mais genre... Souvent en business, tu vas avoir la personne, la chasseuse ou le chasseur qui vont te tuer, tu sais, qui va aller dans la forêt débroussailler, faire le kill, mais après ça, t'as une... paquet d'autres personnes qui vont ramener la carcasse,
<strong>Benji Valcourt:</strong> qui vont dépecer,
<strong>Participant 2:</strong> qui vont, genre, packager, vendre, genre, traiter tout ça. Puis tout, tu pognes le kill.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, c'est juste, genre, get the kill, mais après, genre, je sais plus quoi faire après. Je suis un peu...
<strong>Participant 2:</strong> Alright, folks, petit shout-out à Baseline, partenaire certifié SaaSpasse, c'est mes geeks, puis doctorant en intelligence artificielle préférée. Ils ont accompagné un paquet de SaaS en AI pour collecter puis valoriser de la donnée. mais aussi pour développer des fonctionnalités et des automations critiques. Check them out sur saspace.com slash partenaires avec un S. Puis l'épisode 41 avec David Beauchemin vaut vraiment la peine. OK, de retour au pod. La prochaine étape, on tombe-tu tout de suite à Tero X ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Non, il y a encore du chemin à faire parce qu'avant Tero X, on pourrait parler de Tero X parce que c'est là-bas aussi qu'on a un peu, pendant ce parcours-là et juste avant, on avait découvert un peu notre go-to-market. J'aimerais parler aussi de, c'est Planification d'inventaire, un peu les défis qu'on a eu. Oui, vas-y. Parce qu'encore une fois, moi, de notre point de vue, OK, cool, on fait un pivot par la planification d'inventaire. Pour moi, je pensais que c'était un nouveau concept. Parce que je voyais aussi, encore une fois, hyper naïf, mais je voyais des gens lever des rondes à droite, à gauche, disant, on a un nouvel outil de planification d'inventaire, 10 millions là, 25 millions là, etc. Donc, je me suis dit, OK, on est dans la vague. Et c'est drôle parce que quand j'approchais des manufacturers, des distributeurs, j'en ai eu un qui m'a littéralement dit, Benji, je fais ça depuis avant que tu t'es emmené. J'ai quand même 25 ans back then. C'est énorme. Si on veut se différencier, il faut que ce soit quelque chose d'intéressant. On a vraiment dû travailler beaucoup surtout au niveau du messaging parce que tu ne pouvais pas entrer et dire on fait la planification d'inventaire et that's it. On a essayé plein de trucs. Je fais la planification d'inventaire et on facilite le crunching de data. Absorber tes données, on fait ça rapidement. Les gens s'en foutaient. On est arrivé et on a dit, nous, on va chercher des données externes. Donc, on va être capable de dire quand il y a une manifestation dans un port ou des choses qui pourraient impacter la supply chain. Ils n'étaient pas nécessairement convaincus. Et c'était vraiment juste en recevant beaucoup de noms et en ayant des conversations exploratives qu'on a réussi à trouver c'était quoi notre edge qu'on pouvait offrir. Et la blague qui revenait tout le temps. Parce qu'on parlait souvent avec les équipes d'opération, soit les gens vraiment dans la planification d'inventaire, soit en logistique, soit au département des achats, qui, dépendamment de la taille de l'entreprise et qui était responsable de la planification. Mais la blague qui revenait tout le temps, c'était « Ah, tu sais, l'équipe de vente, ils ont toujours des chiffres un peu whack, ah, l'équipe de gestion, ils sont déconnectés, blablabla. » Et là, j'étais comme... Tu sais, à chaque fois, on riait, on riait, on riait. Et une fois, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme eu un « ding » . OK. Peut-être, en fait, qu'est-ce qu'on devrait leur vendre, c'est justement... faciliter la collaboration avec les différents départements. J'étais genre, OK, shit. Et on est tombé sur un concept qui s'appelle SNOP, Sales and Operations Process, whatever. J'ai oublié c'était quoi le terme. Et moi, encore une fois, je ne savais pas ce que ça voulait dire. Donc, je google, ChatGPT était nouveau à ce temps-là. ChatGPT, what the fuck does this mean ? Et d'une façon simple, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est juste... on va dire un meeting qui se passe soit la semaine au mois ou quarter ou whatever dépendamment de la structure et les différents départements se mettent ensemble et ils décident ok ben voici les objectifs qu'on va aller chercher et nous on commence dans la position de notre outil c'est ah ben si tu as une structure comme ça nous on va être le support digital pour venir supporter ces efforts là donc là dès que je disais ça ben ça résonne ils voient où est-ce qu'on est placé c'est pas juste quelqu'un qui veut me vendre un produit juste pour me vendre un produit.
<strong>Participant 2:</strong> Mais là, c'est ça... Tu opères sous une assumption que ce quadriciel-là ou ce modèle d'organisation de l'entreprise-là, il est déjà adopté dans des compagnies de distributeurs ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, c'était un peu la théorie et on savait que ça ne va pas être les petites entreprises qui vont l'envoier. Comme le gars qui fait 10 millions, ça va être plus rare. Ça va être plus le gars qui fait 50, 100 millions, 500 millions qui va le faire. Donc, ça rendrait la donne un peu plus difficile pour ouvrir des portes, mais pas vraiment parce qu'un autre truc funky qu'on a fait. C'est que tu sais, on savait aussi, et on a aussi découvert c'est quoi des ERP. Donc encore une fois, tu sais, juste à travers ce parcours, c'était juste découvrir, découvrir, découvrir, découvrir.
<strong>Participant 2:</strong> En fait, c'est que c'est le trou à lapin bourré d'opportunités du vrai B2B sale. Yo,
<strong>Benji Valcourt:</strong> B2B sale, tu l'as bien dit. Genre des trucs, genre des legacy systems. J'étais comme, what the fuck ? J'ai découvert des trucs où j'étais genre, oh what ? Microsoft does this ? C'était vraiment ça, j'étais sur Microsoft, je pensais que c'était juste mon Word, moi, tu sais, c'était vraiment, yeah, on est rentré dans les weeds, man. Et donc, un autre aspect qu'on a découvert, c'est que les gens utilisent différents ERP et nous, on voulait se concentrer sur le Microsoft Dynamics. Pourquoi ?
<strong>Participant 2:</strong> Explique juste vite, c'est quoi un ERP pour le monde qui connaît ça ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Enterprise Resource Planning. En fait, c'est juste une grosse base de données où tu mets toutes tes affaires. Oracle, yeah. Oui, genre Oracle, ils ont NetSuite, ils ont leur JD Edward pour tout ce qui est, je pense, pour tout ce qui est les hôpitaux et tout ça. Tu as les plus petits comme Acumatica pour des manufacturiers spécifiquement. Il y a qui d'autre ?
<strong>Participant 2:</strong> C'est une énorme pièce de logiciel.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, oui, oui. C'est une pièce de logiciel. C'est comme une pièce centrale où tu es en fait juste supposé avoir tes données, une certaine structure pour aider. Soit le département des finances, opérations, ventes, etc.
<strong>Participant 2:</strong> Donc, toi, tu es dans le trois lapins, puis tu découvres.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je découvre les différents ERP. On décide de se concentrer sur Microsoft parce que beaucoup des entreprises à qui on parle sont sur Microsoft. Oh, SAP en a un aussi. SAP et ERP, anyways. On décide de se concentrer sur Microsoft. Et quand on digue, en fait... En fait, qu'est-ce qu'on... Une des difficultés, c'est que quand tu fais de Jailreach, tu veux que ça soit le plus tailored que possible. Tu veux que ça soit un message qui montre que tu as fait tes recherches, que tu connais la personne, que ce n'est pas juste un message envoyé par hasard. Un aspect difficile, c'est de trouver c'est quoi l'ERP que l'entreprise utilise.
<strong>Participant 2:</strong> C'est difficile parce que...
<strong>Benji Valcourt:</strong> Tu ne trouveras pas ça sur Apollo, sur des bases de données. Ça n'existe pas. Tu ne peux pas filtrer par ERP de genre Intel. Tu dois avoir les...
<strong>Participant 2:</strong> Comment tu hustles ton chemin. Ah, man !
<strong>Benji Valcourt:</strong> That's where the sauce comes in ! So, qu'est-ce qu'on faisait ? Qu'est-ce qu'on faisait, c'est que j'allais littéralement voir les careers page et j'allais voir, tu sais, les jobs d'opération. Ouais. Tu sais, j'allais voir, OK, ben, soit tu dois être un expert dans, tu sais, tel ERP, tel ERP, tel ERP. Et tu sais, j'étais capable de dire, ah, ben, je sais que vous êtes sur tel truc, que vous engagez des gens pour faire tel rôle. est-ce qu'on pourrait jaser pour tac tac tac donc tu sais tu montrais que t'as
<strong>Participant 2:</strong> t'as fait tes recherches si t'es pas juste quelqu'un qui vient juste taper à la porte pour taper à la porte c'est pas vrai j'avoue que c'est les compétences publiques et affichées des employés techniques dans une compagnie c'est une source d'informations sur leur tech stack dude parfois si c'était pas sur leur career page tu vas dans le département TI parfois
<strong>Benji Valcourt:</strong> il y a des gens qui sont trop fiers de ce qu'ils ont fait leur LinkedIn c'est genre bourré de toute l'information Quand tu vas là-bas, tu... Like ça. Thank you very much. Thank you very much. Puis,
<strong>Participant 2:</strong> quand on était en prep, en dehors du studio, tu me disais, tu sais, je ne vends que toi pour creuser, puis rendre ça actionable pour le monde. Il y a une des affaires qui t'a dit qui est en ce moment pas super claire dans ma tête, fait que pour le monde qui écoute, je vais essayer qu'on creuse. Tu disais, on parlait à du monde, on parlait à du monde, puis là, on réalisait que... Comment tu faisais pour avoir un pied dans la porte ou avoir l'oreille de ces gens-là ? Comment tu faisais pour réussir à juste Merci.
<strong>Benji Valcourt:</strong> parler à du monde puis apprendre plus sur ce trois lapins de B2B ouais ben tu sais c'est intéressant j'aimerais dire qu'il y aurait comme une genre c'est une silver bullet mais c'était un mix de choses c'était la recherche donc tu sais passer du temps sur Reddit dans les subreddits de supply chain tu peux poser des questions les gens vont répondre donc tu sais ça c'est une des façons de faire deux coups de corps parfois t'appelles c'est pas un match tu poses des questions la personne prend temps de te répondre et parfois c'est juste ton réseau Est-ce que tu connais un tel qui travaille chez telle place, telle place, telle place ? Il te donne 30 000. J'ai l'occasion de parler avec une acheteuse chez Enseignement Sobeys. Pendant que j'étais chez WorkLeap, une collègue de WorkLeap m'a introduit à une de ses amies qui était acheteuse. Et ça m'a ouvert la porte pour que je puisse mieux comprendre c'est quoi les défis, c'est quoi la réalité, etc. Donc, c'est toujours juste, tu travailles ton réseau, tu études les ressources qui sont ouvertes à toi et tu essaies de creuser pour trouver. Et même, une de nos approches, GoToMarket, qui a été au final, et la meilleure qui a fonctionné pour nous, c'était à travers des partenaires consultants. Et cette idée-là, je n'ai pas été un génie pour trouver cette idée. J'ai trouvé ça grâce à SaaSpasse. Et juste pour rendre ça un peu drôle, c'était quand l'épisode d'Antoine Bisson, de Pocah, était sorti. Je trouvais son parcours hyper inspirant, mais... En plus de ça, tu sais, il travaillait avec des manufacturiers. So, j'étais là en mode, oh shit, OK, un autre qui est dans l'industrie, peut-être je peux prendre contact ou whatever. Premier réflexe, je lui envoie un courriel. Salut, j'ai vu ton pod, je trouve ça hyper intéressant, yadiyadia. En fait, on va reculer un peu en arrière. Avant d'écrire ce courriel-là, je suis allé sur Internet Archive. Pour les gens qui ne savent pas, c'est comme une ressource qui te permet de voir un site-up, ça ressemble à quoi, il y a 5 ans, 10 ans, 15 ans. Et je suis allé dans... Les débuts, débuts, débuts, débuts, débuts de Poka, ça ressemblait à quoi leur site web ? Et qu'est-ce que je vois Sur leur site web, c'était trois clients, quelques clients et une firme de consultation disant « We are proud partners of blablabla » . Et j'étais là en mode « Oh, fuck. OK, you're proud partners of blablabla. C'est intéressant. » Donc, je prends contact, je lui demande « OK, comment vous avez grossi ? » Et il revient vers moi avec genre un « Voici notre réalité. » « Tac, tac, tac, tac, tac a été fait pour qu'on puisse se rendre où est-ce qu'on est rendu. » Je dis « OK, shit. » Sur la même firme de consultation avec qui ils avaient un partenariat, j'ai rempli leur « Contact Us Form » . Disons juste bonjour, on a une petite planification d'inventaire, est-ce que c'est possible d'explorer un partenariat ? Et le même jour, j'ai reçu un oui, voici un meeting avec trois personnes clés, c'est booké dans l'agenda. J'étais comme oh shit, des retours vides, il y a de l'intérêt et c'est des personnes clés. Ok, laisse-moi faire ça x10. Je suis allé voir tous nos compétiteurs, plus d'un point de vue enterprise, et je suis allé voir leur page partner et j'ai hit up tous les partners. J'ai regardé les partners, si c'était pertinent ou pas. Non, bien sûr, en faisant un filtre initial. Et comment je filtrais ? C'est que je disais... En fait, il y avait toujours un service particulier, en tout cas, un titre de service particulier qui revenait, qui semblait fonctionner. C'était... Je pense que c'était Operational Excellence. Je pense que c'était ça, le titre. Ah non, pardon. Continuous Improvement. Continuous Improvement, qui est juste... Une façon sexy de dire qu'on va continuer à améliorer les processus. Et donc... Quand il y avait ce titre-là, et que je voyais qu'ils étaient partenaires de Conaxis, de nos compétiteurs, je disais, salut, je prends contact parce qu'on cherche des partenaires pour notre logiciel. Voici ce qu'on fait, comment on cible, comment on se positionne. J'avais déjà même le messaging sur comment on va se positionner. Et je disais, est-ce que c'est possible de prendre rendez-vous ? Et encore une fois, le taux de réponse était là. Les gens répondaient, j'arrivais à booker des meetings. C'était hyper encourageant. Au point où, comme ça bâtissait le pipeline pour nous, c'était des cycles de vente plus longs, je ne vais pas te mentir. on passe le travail à un partenaire, donc ils nous vêtent avant et tout ça, mais c'était cool. Et aussi, même avec ce processus-là, on a eu la chance d'avoir accès à des données de leurs clients pour tester notre tech et voir si on avait closé ce client-là, est-ce qu'on serait capable de livrer ? Et pour rentrer un peu plus dans le détail de tester la tech, en fait, on prenait leurs données historiques, on prenait un, on va dire, un timeline de six ans historique et on prenait la dernière année, on prenait les données, donc on prenait la dernière année, donc Si on va dire qu'on prenait les données entre 2025 et 2019, on prenait les données de 2019 jusqu'à 2024 et on regardait ce qu'on pouvait forecast pour 2025 avec quel taux de précision.
<strong>Participant 2:</strong> C'était un peu un back-testing, un stress-testing de votre modèle de précision.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Exactement. Comme ça, on pouvait leur prouver si au final, on finalise le partenariat et on va de l'avant, on est capable de livrer quelque chose d'intéressant pour vos clients.
<strong>Participant 2:</strong> Mais là, à ce moment-là, toi, tu contactes ces compagnies-là qui ont des... des partenaires qui sont partenaires avec de vos compétiteurs, mais quelle est la nature de ces compétiteurs-là ? C'est-tu des incumbents qui sont plus vieux, plus poussiéreux, mais géants ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Exact. Tu sais, les compétiteurs, je vais te donner une réponse plate, mais après je vais te donner la réponse que tu veux. Tu sais, la réponse plate, c'est notre plus gros compétiteur, c'était Excel au final, parce que souvent ces compagnies-là n'adoptaient pas ces technologies, ils restaient sur leur Excel à cause de tout ça. Mais pour ceux qui adoptaient la technologie, nos compétiteurs, c'était comme des connexions, donc des entreprises, type. publicly traded, mais tu avais aussi des plus petits, mais encore une fois qui coûtaient salement cher, comme des net stocks et des choses comme ça. Mais c'était des compagnies qui étaient là, encore une fois, depuis avant que je suis né. C'était pas des...
<strong>Participant 2:</strong> Ça laisse souvent avec le temps et l'échelle que ces compagnies-là prennent, ça laisse des surfaces, des cracks où toi tu peux rentrer.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Comme genre de nouveau. Et c'était intéressant parce que même les compagnies, encore une fois, je disais on a vu des gens qui ont raise pour la planification d'inventaire et je pensais que c'était nouveau, au moins que ça se réinventait. C'était pas eux notre compétition parce qu'encore une fois, ils n'étaient pas assez gros. Ils n'avaient pas encore la distribution pour qu'ils reviennent comme compétiteurs et qu'on ait ce show-off de genre toi versus moi. Et ce n'était tellement pas le cas qu'un autre truc qu'on a fait, encore une fois, je parle de parler pour aller chercher des données et tout ça, je parlais à nos compétiteurs. Au moins des gens dans notre espace qui faisaient la même chose. Je prenais contact en disant, je vois que tu fais de la planification d'inventaire, mais que tu vends à des government agencies ou que tu vends spécifiquement... à des magasins. Est-ce qu'on peut prendre 30 minutes pour jaser ? Ils me partagent ses difficultés, ses apprentissages. Je fais la même chose. On fait des allers-retours. Il y a des gens avec qui je suis encore en contact. C'était juste aller chercher l'information partout.
<strong>Participant 2:</strong> Je pense que reach out et demander, c'est un super pouvoir pour les founders.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Parfois, c'est tough. Surtout quand tu penses que tu n'as rien ou que tu n'es pas nécessairement... Pas que tu le mérites. Encore une fois, je ne suis pas quelqu'un de supply chain. Parfois... Richard, à quelqu'un qui est en supply chain, j'avais peur de paraître vraiment con devant eux.
<strong>Participant 2:</strong> Peut-être, d'un point de vue, mettons, connaissance technique ou connaissance de l'industrie, Tu dis, quand tu n'as rien à offrir, mais tu as toujours ton authenticité, ton honnêteté, ta vulnérabilité, ta curiosité. Ces « shit » -là, ce sont des choses que le monde respecte souvent.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Et ça m'a aidé. Ça m'a aidé énormément, mais la pensée juste avant, c'était « ouf, j'ai peur de foirer » ou de briser un pont, de juste arriver. Tu t'en es dessus, mais tu es entièrement raison. Ça n'a jamais été une faiblesse de ne pas avoir une expertise dans le secteur.
<strong>Participant 2:</strong> 100 % d'autres. Moi, j'ai vécu la même chose avec Snip. Je n'étais pas un pro en e-commerce. Je n'étais définitivement pas un dev. Puis d'autres, j'en ai séduit. J'en ai inspiré plein des devs.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Est-ce que tu es tombé en amour avec ton domaine ? Oui.
<strong>Participant 2:</strong> Je suis tombé en amour avec le fait de ne pas être la personne la plus brillante dans la pièce, la plus technique définitivement. C'était comme un peu un puzzle pour moi de réussir à comprendre. ICP, ce Ideal Customer Profile et de faire, attends un peu, si je le comprends comme il faut et que je suis capable de l'aider pour vrai, ensuite avec les communications de marketing, je pèse sur les bons boutons, je close une vente, ma business va mieux, puis eux sont contents, ils m'aiment, ils aiment ma brand. Fait que cette espèce de dopamine hit là, ça, ça m'a vraiment rendu addict au début de début. Puis l'autre chose qui m'a aidé à être passionné par Snipcart, alors que c'était pas dans mes... intérêt de base, ça a été d'impressionner pis de craquer mes collègues. Que mes collègues devs qui sont super bons dans leur travail, dans le tech, fassent genre « Oh shit, Frank a réussi à monter notre trafic de ça, pis je les impliquais beaucoup dans le marketing. » Fait que de pouvoir gagner leur respect à ces gars-là, à l'époque, on était juste des boys, ça a changé avant qu'on vende, mais ça, ça m'a vraiment beaucoup motivé pour mon estime perso.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Et t'étais jamais... Est-ce que ça t'est arrivé d'être, je pose des questions, mais d'être un peu nerveux ? Ah oui,
<strong>Participant 2:</strong> dude. Vraiment, vraiment. J'essayais de désamorcer ça en apprenant. En fait, j'ai trop essayé longtemps de désamorcer, d'éviter de... OK. Très longtemps, j'ai évité d'aller sur des podcasts, de donner des conférences, de faire un sales call, parce que j'étais là, dude, ils vont trouver que je suis un imposteur tellement vite, dès qu'ils me disent quel... back-end stack que je devrais utiliser, je serais comme, aucune d'eux. Fait que j'ai comme repoussé ça longtemps, longtemps, longtemps, longtemps, jusqu'à t'entendre comprendre à un moment donné que tout ce dev, ce web development-là s'inscrit dans une logique d'affaires, dans une logique de psychologie, dans une logique stratégique. Puis toute cette couche-là, j'étais capable de la maîtriser et d'amener beaucoup de valeur avec cette couche-là. Fait que t'as pas besoin de partager 100% des codes techniques de l'autre personne pour être un être positif dans sa vie. Une fois que j'ai cliqué là-dessus et que j'ai pris de la confiance sur mes autres couches, là,
<strong>Benji Valcourt:</strong> j'étais très public. C'est hyper intéressant. Je pense que je suis encore dans mon parcours de découvrir ça. Je pense que où est-ce que je me positionne, c'est juste d'avoir le message clair, entre guillemets, high level. Mais après ça, c'est ma partie. Et après, les détails, je ne sais pas trop.
<strong>Participant 2:</strong> Fait que là, j'imagine que c'est à peu près dans ces temps-là que vous joignez la première cohorte de l'accélérateur Tero-X.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Yes, exact. Et encore une fois, qu'est-ce qui est cool avec Tero-X ? Hyper différent. Ils ne sont pas financés par le gouvernement. C'est la ville de Laval. Ils prennent leurs propres sous, propres espaces, whatever.
<strong>Participant 2:</strong> Laval économique.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Laval économique.
<strong>Participant 2:</strong> Qui a donné naissance à Tero-X, mettons.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, exact.
<strong>Participant 2:</strong> Comment tu pîcherais Tero-X ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je dirais que c'est un... C'est un accélérateur. Donc, tu n'es pas capable de rentrer à Théroïque si tu as juste un concept ou si tu n'es pas sûr de ton idée.
<strong>Participant 2:</strong> Tu n'arrives pas avec une napkin,
<strong>Benji Valcourt:</strong> tu arrives avec un vrai prototype. Tu arrives avec un vrai prototype prêt à commercialiser. Parce que la grosse offre, c'est en deux parties. Il y a deux parties, une partie locale et une partie internationale. D'un point de vue local, il y a des maillages avec des entreprises sur le territoire de Laval.
<strong>Participant 2:</strong> Il y en a une chier.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Il y en a fucking. Et nous, en plus, pendant la première cohorte, C'était... Je me suis dit, venez parler à nos manufacturiers. Yo, j'ai pitché ma vie pour entrer dans cet accélérateur. Je tremblais, j'étais là genre, please, let me in. J'ai besoin de ventre.
<strong>Participant 2:</strong> Mais c'est smart, ça fit avec ton...
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, exact. Tu sais, rentrer dans un accélérateur... On prend par là après, mais tu sais, rentrer dans un accélérateur pour rentrer dans un accélérateur... First off... No, I'll keep it for later, but... Yo, fuck la plupart des accélérateurs et des incubateurs, man. Anyways. Mais oui, donc ça rentrait vraiment dans qu'est-ce qu'on voulait faire. Et d'un point de vue international, ils ont un partenariat avec Plug & Play. Donc, c'est un accélérateur aux US. Tu as des compagnies hyper intéressantes qui sont passées, plein de unicorns qui sont passés à travers. Je suis en train d'en oublier un, je suis sûr.
<strong>Participant 2:</strong> On le mettra dans les journaux, c'est pas grave. Oui.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Et en fait, ce qui est très, très cool, comme un deal sur lequel ils ont passé, c'est Airbnb. Mais c'est ce genre de compagnie, ils en parlent de ce niveau-là.
<strong>Participant 2:</strong> Puis eux autres sont basés à la base à Silicon Valley.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Exact, Silicon Valley, exact. Qu'est-ce qui est intéressant avec eux, c'est qu'eux, ils ont plein de partenaires corporatifs, donc pense, genre les Circle K de ce monde-là, sur différentes, dans différentes industries, que ce soit dans l'automobile, pharmaceutique, etc. Et eux, qu'est-ce qu'ils font ? qui prennent un bassin de start-up. Et ils les mettent en supply chain, en commerce, en whatever. Ils montrent ça à leurs partenaires corporatifs. Et les partenaires corporatifs peuvent dire, Intel a telle technologie, nous on regarde et on explore ça. On veut rentrer en contact avec eux. Donc ça, c'est hyper puissant comme genre de réseau. Nous, on avait été choisis pour aller à SF. Mais on faisait notre exit, donc on a pas.
<strong>Participant 2:</strong> OK, vous étiez déjà dans le processus de vente.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Si je me trompe pas, ouais, ouais. Parce que c'était pendant l'été, on était dans le processus de vente. Parce qu'en fait, on a été choisis avant le processus de vente, mais on n'a pas pu aller au final parce que vraiment, on était en train de vendre l'entreprise. Mais en fait, ce qui était cool, c'est que même si on n'a pas pu aller, il y a des compagnies américaines qui ont dit, on veut parler à Insupply. C'était des compagnies américaines, des compagnies même en Allemagne qui était quand même par là in supply. Ça rentre dans notre créneau. Ça, c'est insane. C'est insane que vraiment un accélérateur dise, encore une fois, on ne va pas prendre l'argent du gouvernement, on va faire ce que nous, on veut faire sur le territoire, qui est créer des entreprises locales, encore une fois, qui payent des taxes, etc. et d'autres choses, mais qui sont allés aussi chercher cet aspect international pour dire, on va vous pluguer et ouvrir des opportunités, encore une fois, aux US. The motherland of capitalism.
<strong>Participant 2:</strong> Puis, combien de temps tu as passé chez HeroX à Crémy, Jean ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> On a fait, tu sais, la première cohorte, c'était un an. Donc, on a fait un an.
<strong>Participant 2:</strong> Est-ce que leurs cohortes sont tout le temps chiffrées ou paramétrées à un an, Jean ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je pense que la première, c'était un an. Je pense que la deuxième, c'était six ou huit mois. Plus accélérée. Ils vont peut-être faire ça dans, je pense, deux cohortes par année. Mais c'est aussi, tu sais, une bonne chose. L'idée d'un accélérateur, c'est d'accélérer. C'est pas de... T'incubes pour que tu restes là tout le temps. 100%. C'est juste qu'on te donne le boost et après, débrouille-toi.
<strong>Participant 2:</strong> Puis si je peux, pas push back, mais plutôt creuser sur pourquoi la majorité des accélérateurs et équipateurs... Ah, shit !
<strong>Benji Valcourt:</strong> Non,
<strong>Participant 2:</strong> mais pourquoi t'es comme man, focus un peu ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'ai fait mon expérience avec certains... OK, let's take a step back. J'ai été du côté au BNL. Avec Expo Entrepreneur, encore une fois, peut-être pour les gens qui ne savent pas, c'était un événement qui regroupait 6 000 participants. entrepreneurs chaque année et on regroupait l'écosystème entrepreneurial donc on invitait tous les obnl autant des obnl et des partenaires privés et l'idée la promesse était en deux trois jours on va faire tout ton best-of faciliter ton best-of pour que tu puisses le faire en deux trois jours à la place de six mois et moi j'ai toujours été très pro genre oh cool tu es prêt pour ci d'accompagnement pour ça yali yali ya et Je trouvais ça très cool. Ce n'était pas juste à Montréal. On ramenait des gens du Saguenay, par exemple. Nous,
<strong>Participant 2:</strong> on venait de Québec à l'époque.
<strong>Benji Valcourt:</strong> That's it. Moi, j'étais très content avec ça. Quelque chose dont je me suis rendu compte, maintenant, je suis tombé du côté entrepreneur. J'ai fait quelques accélérateurs, j'ai fait quelques incubateurs ou j'ai même vu des accélérateurs et des incubateurs. Je me rends compte, au final, que c'était beaucoup plus in-game de juste avoir une belle image. atteindre certains objectifs pour avoir, par la suite, du financement gouvernemental, de la poche du gouvernement. Et ce n'était pas nécessairement axé sur mettre des entrepreneurs qui sont soit en mode start-up, avec des entrepreneurs soit plus matures ou du même niveau pour qu'ils puissent se propulser ensemble et aller de l'avant. C'était des académiques, c'était des gens qui avaient juste... Tu sais, j'ai eu des gens qui, en guillemets, nous accompagnaient, qui m'ont dit, « Yo, j'ai jamais fait, qu'est-ce que tu veux faire ? » Comme je ne suis pas la bonne personne à qui parler, je suis comme, « Bif ! » « Why the fuck are you in front of me ? » Avec respect, mais c'est juste genre, ça m'aide pas. Tu vois ce que je veux dire ? Et c'est juste que je l'ai vécu à multiples reprises. Je parle à d'autres entrepreneurs, ils disent la même chose. Donc, j'ai juste un assez gros dégoût pour les accélérateurs et les incubateurs. Mais c'est pas tout ce qui sont mauvais, man. C'est juste, quand tu vois que c'est juste une game d'images, de juste bien se présenter, que c'est pas axé sur l'entrepreneur, pousser une communauté pour qu'il puisse justement faire... plus de choses mais que c'est encore une fois juste à les fouer dans les postes du gouvernement c'est fucking plat c'est fucking plat parce que d'un point de vue image c'est fucking beau ça paraît bien.
<strong>Participant 2:</strong> Je sais pas si je me ferais des amis ou pas ici mais je suis d'accord en tabarnak je sais pas je sais pas quoi dire c'est juste je suis d'accord d'autres puis comme ce que moi aussi j'ai parlé maintenant des centaines de founders c'est des commentaires ce que tu viens de dire dans d'autres faits qui reviennent souvent. Faut pas jeter l'eau pis le bébé avec de l'eau.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, ouais. J'essaie de le dire en français, whatever. Sure,
<strong>Participant 2:</strong> sure, yeah. Mais c'est pour ça que t'as dit, t'sais, y'a un certain pourcentage, je pense qu'y'en a qui peuvent tirer leur épingle du jeu, pis... Ben comment tu dirais à des founders qui sont sérieux à propos de s'accélérer ou de s'incuber, dépendamment de son actuel stage, de faire une espèce de... diligence, vérification diligente de ces organismes-là.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je pense qu'il y a plusieurs façons de le faire. Si j'étais pour repasser dans un accélérateur ou un incubateur, un, j'irais voir les alumnes. Leur demander comment ça s'est passé, sincèrement. Les références. Et assure-toi que ces alumnes ne sont pas encore en contact ou en bonne relation avec l'incubateur parce qu'ils vont bien parler de ces gens-là.
<strong>Participant 2:</strong> C'est ton coach là,
<strong>Benji Valcourt:</strong> ils vont te dire que c'est malade. Ça ne vient pas à leur demander ça, parce qu'ils vont être comme, ah, bien, ouais. On est bien ici. Donc, je pense que ça, c'est le numéro un. Deux, voir où est-ce qu'ils sont entourés. Est-ce qu'ils sont vraiment entourés par des entrepreneurs ou est-ce qu'encore une fois, tu vas être entouré par des académiques ou même des consultants du monde corporel qui ne vont pas nécessairement pouvoir comprendre ta réalité et ce genre de choses-là.
<strong>Participant 2:</strong> Donc, on-staff, ça ressemble à quoi ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, exactement. On-staff, ça ressemble à quoi ? Et trois, je pense que c'est un peu aussi l'expertise. Tu sais, si tu es un incubateur qui va accepter tout petit dans tout type d'entreprise pour n'importe quel vertical, juste for the sake of avoir du monde, oublie ça, genre.
<strong>Participant 2:</strong> trop trop généraliste mettons.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui exact.
<strong>Participant 2:</strong> Parce que HeroX dans leur thèse justement, c'est des verticales spécifiques qui...
<strong>Benji Valcourt:</strong> Exactement, tu sais comme la...
<strong>Participant 2:</strong> Tu as le SilverTech... Exactement. Toi c'est comment tu te conduis ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ben nous c'était vraiment manufacturé genre supply chain. Mais tu sais c'était que ça qu'ils voulaient. Si tu n'étais pas là pour aider avec notre infrastructure, ce genre de choses là, ça prend pas.
<strong>Participant 2:</strong> Tu penses-tu Benji, parce que vous autres ce qui est arrivé c'est que vous avez été acheté quand même early, pis tu penses-tu que c'est... J'essaie de voir si je fais l'avocat du diable sur genre, tu es une jeune startup, tu te fais accélérer dans un truc comme TeroX et ou Plug & Play à Silicon Valley. Puis là, tu te fais mettre en contact avec des grosses business qui ont eux autres les poches peut-être plus profondes. Ils voient ton innovation, ils voient ton feu, ton énergie puis ils sont comme genre, tant qu'à le développer à l'interne, on va vous acheter. Ça fait que je me demande, ça peut être très cool puis ça peut être des beaux wins pour les deux côtés, mais est-ce que ça coupe ? l'herbe sous le pied de plus d'innovation puis d'indépendance de nouvelles compagnies et d'organisations, Jean ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Est-ce que tu peux reformuler ta question mais genre en quelques mois ? Parce que je pense que j'ai compris mais je m'assure que je réponds bien à ta question. Parfait,
<strong>Participant 2:</strong> t'as raison. C'est un bon point. OK. S'il y avait moins de maillage stratégique comme ça. Est-ce que tu penses qu'on verrait plus d'entreprises québécoises pérennes, indépendantes, qui ne se font pas acheter trop tôt ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est une bonne question. De mon point de vue, à la source, et encore une fois, je parle de mon expérience, ça va venir des founders. Moi et Rémi, très, très toi, même qu'on commence InSupply, ou même en commençant InSupply, c'était quoi la mission ? La mission, c'était de bâtir une entreprise qui ne sera pas notre dernière entreprise, mais une entreprise qui va nous permettre d'être solides financièrement, d'avoir les reins solides. pour qu'on puisse justement se donner les moyens de nos ambitions pour un projet plus gros. C'était ça le mindset dans lequel on avait commencé. Donc, de base, l'aspect de exit, c'était toujours top of mind. J'ai même eu du... I got shit for that from certaines personnes qui étaient en mode, genre, tu peux pas bâtir avec le mindset d'exit parce que blablabla. Non, fuck it. C'était ça qu'on voulait et c'était vers ça qu'on poussait. Mais non, je pense que ça vient vraiment des entrepreneurs. Est-ce que l'entrepreneur... justement, veut se faire un certain... va avoir une certaine fortune pour whatever, ou est-ce que l'entrepreneur cherche à, encore une fois, dominer le marché sur une certaine verticale, un certain... Donc, ça dépend vraiment de où est-ce qu'on s'en va.
<strong>Participant 2:</strong> Puis moi, la bémol que je veux ajouter à tout ce qu'il te dit, c'est des chemins, des parcours entrepreneuriaux, il y en a autant qu'il y a de saveurs de crème.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est ça, man.
<strong>Participant 2:</strong> Fait que genre, si toi, ton chemin, c'est un long game qui est plusieurs steps avec certains petits exits, pis que tu veux rebondir comme ça, man, do your thing, genre, fais tes trucs, pis du monde avec une philosophie soit trop rigide ou trop centrée sur leur parcours qui vont te dire, c'est de la merde, tu devrais pas faire ça, fais ça de même, y'en a à tous les coins de rue. T'as des hyper VC, hyper growth qui vont te dire, ta business, c'est un projet, c'est pas une business. Ça, ça me fait chier, by the way, quand j'entends ça. T'en as l'inverse qui vont te dire, non, non, une business, ça sert des clients, ça fait du profit. Puis tu veux une business centenaire qui va te survivre, right ? À l'autre base, Georges, j'ai demandé à mon ex-partner de construire des entreprises indestructibles. Fait que t'as quand même vraiment un spectre, man. Puis il n'y a pas de bonne réponse à part celle qui résonne dans tes goals, tes valeurs à toi et ton utac au founder, mettons. Fait que tu sais, vous avez fait... En tout cas, moi, je trouve ça insane ce que vous avez fait. C'est très gentil. Je veux mettre la diversité de parcours entrepreneurial. Ça attend pour que le monde arrête de penser qu'il y a une track.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, oui, et c'est hyper important parce que nous, on est tombés dans ce piège-là. Comme je disais, on voulait raise au début. Et la raison pour laquelle on n'a pas réussi à raise, c'est parce qu'on n'avait pas de partenaire technique dans le temps, donc les gens n'étaient pas confiants. Et, by the way, les gens vont trouver... Si quelqu'un veut investir en toi, ils vont investir. Parce que, guess what ? Dès que tu rentres quelqu'un de technique, ils vont dire, ah, bien, t'as pas assez de traction. et après une fois que t'as passé traction ils vont dire si donc Si les gens veulent investir, ils vont investir en toi. Je conseille à tout le monde de ne pas trop se casser la tête avec ça. Juste fais ton truc et ça va t'arriver. Mais aussi, tu as parlé de Georges. Je voulais le mentionner parce que je ne l'ai jamais côtoyé. Mais c'était ma première fois et je l'ai entendu à travers ton pod. C'était pendant le temps qu'on voulait raise et il avait dit une phrase que j'étais genre « Oh shit, that's a fucking bar ! » Je suis resté avec ça. Ma vie l'a dit. Il avait pris la phrase « The greatest trick that the devil ever played on society was » making them believe that you know he doesn't exist et il avait dit the greatest trick that VCs ever played was getting to was making the society believe that you know you need them no matter what he said oh shit he got it he fucking gets it j'étais là en mode non c'était trop fort mais c'est
<strong>Participant 2:</strong> ça il a été toujours très opinionated mettons genre pis moi tu sais j'ai grandi avec lui comme dans mon côté entrepreneur fait que j'ai été très influencé aujourd'hui avec sa sport j'ai plus de de souplesse de nuance ... Mais au moins, il vit en fonction de ses principes. Tous les business qui startent sont en fonction de ses principes. Il est bâti selon sa vision. C'est ça la beauté du capitalisme. C'est que tu as le droit de faire ça. Si tu n'es pas content, compete.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais tu as tellement raison. Encore une fois, ce n'est pas VC versus Bushaf. Je suis en train de découvrir une nouvelle verticale. La dette. tu sais pas si j'ai découvert la dette il y a vraiment pas de de juste de right or wrong
<strong>Participant 2:</strong> InSupply c'était beaucoup de ce que je comprends sales driven tu pouvais pas nécessairement juste générer des leads avec des bonnes vieilles campagnes marketing As-tu quand même essayé de faire des efforts plus marketing ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Surtout avec mon background, j'étais fucking hype. J'étais genre, on va faire du marketing, on va aller chercher les leads. Et en fait, c'est qu'on allait chercher du top of phénomène. Et on est bootstrap, on n'a pas le temps d'avoir que du top of phénomène. Donc si on arrivait à écrire des bons articles, on rankait. C'est genre, let's go, on a du volume. Rémi, 5 000 visiteurs sur notre site Web Today. Combien de meetings ? « How do I explain this ? »
<strong>Participant 2:</strong> Fait que vous êtes concentré sur les...
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est vraiment du B2B et de toute façon, c'était plus direct, c'était plus rapide. Mais aussi, je veux aussi dire, j'encouragerais d'autres entrepreneurs qui font du B2B, qui vendent des produits, même ceux qui ne sont pas trop chers, mais qu'est-ce qui est cool en faisant du B2B direct avec des appels, des rencontres et tout ça ?
<strong>Participant 2:</strong> La vente outbound.
<strong>Benji Valcourt:</strong> La vente outbound, c'est que tu vas... comprendre vraiment concrètement et découvrir c'est quoi ton messaging, comment tu vas te positionner, etc., etc. Toutes ces informations-là, tu ne vas pas pouvoir le réutiliser dans tes campagnes par la suite. Tu sais, quand tu vas écrire tes one-liners, tes sites et ça, tu vas être capable de ne pas être générique. You know what I mean ? Tu vas être capable de ne pas être générique. That's huge. Et souvent, on ne pense pas à ça. Mais je le vois même dans le monde de la planification d'inventaire. Je voyais des gens qui roulaient des campagnes, c'était « Improve your forecasting and be 99% accurate. » Je pense qu'ils ont tellement eu ce discours, ils sont fous. Mais si tu arrives avec un angle qui montre que tu comprends la réalité, ça fait toute une différence. Donc, j'encouragerais. Et tu sais, shout-out au mentor de Rémi, Raphaël, de Maxa, parce qu'on a eu un appel tough avec lui dans le temps. Encore une fois, on a essayé tout et c'était genre, « Ah, ça marche pas, ça marche pas. » Il était comme, « Guys, arrêtez tout. Les deux, pick up the phone and fucking call. » Je pense qu'on a eu comme un 3 semaines On faisait du coca C'était tough On se faisait raccrocher au téléphone Yo Il y a une histoire Il y a deux histoires Rémi Shout out à Rémi Parce que vraiment Encore une fois C'est rien d'assez introverti Mais il s'est vraiment mis dehors Et il y a deux histoires trop drôles Que je dois raconter La première c'est Rémi avait fait un appel Il appelle la personne Tu sais pensant qu'il était peut-être Trois heures de l'après-midi chez eux Mais la personne était en voyage Non « What the fuck ? Pourquoi tu m'appelles ? Fais attention ! Next time, I'm not picking up ! » OK, cool. Rémi raccroche. Whatever. La deuxième fois, il appelle une autre personne. Ça passe à la secrétaire avant. La secrétaire demande pourquoi t'appelles. Rémi dit « Ah, ben, je voudrais parler à Intel à propos d'un produit qu'on vend. » La personne dit non et raccroche. Rémi est comme « Ah, OK. » Il rappelle et il fait un accent. « Hi there, ma'am. Could I speak ? » Boum ! Il se fait transférer. Genre, let's go. Yeah, Il y a eu quand même des belles histoires qui sont ressorties en faisant des... Ça,
<strong>Participant 2:</strong> c'est le vrai assaut. J'ai écouté le Wu-Tang, An American Saga, la télésérie, l'histoire de Wu-Tang. Puis les boys du groupe, quand ils sortaient leur premier single pour Enter the 36th Chamber, le premier album, toute la famille, genre, puis eux se relaient pour appeler l'incitation de radio pour dire, what's up, I wanna hear that new Wu-Tang, genre. Puis pour brute force, quand même, la croix.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Un truc que j'aimais faire, je l'avais fait dans les appels, mais même si je suis sorti dans les courriels, j'allais voir le... Si je voulais parler, par exemple, au directeur ou directrice de planification d'inventaire ou gestion d'inventaire, j'allais voir son boss disant « Coucou, c'est à qui je devrais m'adresser pour parler de tel type de problème ? » « J'aimerais un lien. » C'est comme « Ah, parle à un test. » Là, j'ai la permission. Ton boss m'a envoyé pour te parler.
<strong>Participant 2:</strong> C'est tellement smart de rentrer par en haut.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, oui. Ton boss m'a envoyé pour te parler. Tu es juste... Bon, la conversation commence. Même s'ils ne veulent pas, ils ne sont pas trop intéressés, tu as le pied dans la porte pour au moins juste jaser. Si t'as un non, tu demandes pourquoi, et après tu te réajustes. Si t'as un oui, encore une fois, tu demandes pourquoi, et t'essaies de comprendre, OK, next time, je vais rajouter ça à mon message pour que justement ça facilite l'affaire.
<strong>Participant 2:</strong> Pratico-pratique, comment tu apprenais des notes, fusionnais toutes ces notes-là, changeais ton messaging, t'es-tu juste un doute que ça brasse dans ta tête un peu comme Beautiful Mind ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Non, encore une fois, je suis quelqu'un qui n'est pas dans les détails, mais... vraiment rémis à pris l'initiative parce que, tu sais, toute l'information que je recevais, tu sais, Réunion se parle 24h à 24, donc je lui ai craché ça au téléphone et tout.
<strong>Participant 2:</strong> Ouais, ok, ok.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais c'était pas assez. Tu sais, il fallait prendre des notes ou quoi que ce soit. On a trouvé un produit que s'appelait Cani. Ben oui. Fucking amazing tool, by the way. Genre, moi qui aime pas prendre des notes, qui aime pas écrire, qui aime pas tout ça. Fuck, I loved using it. Ah, c'était, shit was fucking great. So, j'étais sur des appels avec des clients et en temps réel, je disais, faudrait penser à ça, il faudrait penser à ça, etc. Et au fur à mesure que je faisais des rencontres. Vous pouvez littéralement rank des features. Disons, ça c'est important, ça c'est moins important. Pense à ça. Tel type de profil, ça, etc. Pour répondre à ta question, je recommande tous les startups. Use Kanye. It's fucking life-changing.
<strong>Participant 2:</strong> Missive l'a utilisé depuis forever.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est ça dans la Missive.
<strong>Participant 2:</strong> C'est l'épisode où on a plus de shout-outs. Benji, il lousse sur les shout-outs.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Yo, man. Je veux lancer des flammes, mais c'est grâce à ça que SaaSpasse. J'ai découvert autant de personnes, mais encore une fois, ça a gardé la flamme allumée pour que, tu sais, on continue, on continue, on continue. Et aussi pouvoir par la suite croiser ces gens-là. Encore une fois, tu sais, pouvoir parler à Antoine de Pocah, à Samuel de Palisade, tu sais, genre, j'ai réussi à me rapprocher avec lui. Il est fucking cool et il m'a introduit à plein de fucking personnes. Donc, c'est ce type de choses-là. Mathieu Dumont, quand j'ai fait un post, tu sais, quand j'ai coué G-Soph, disons... « Oh, je peux pas faire ma job à temps plein plus une startup. » C'était un peu un « whatever » là. Je dis que c'était comme ça, mais c'était plus genre « Yeah, I'm gonna go full-time and I got this. » Et il est arrivé dans le commentaire, il a dit « Yo, si t'as besoin de quoi que ce soit, reach out. » Et c'était drôle parce que, tu sais, les gens disent ça en général et tu prends contact de « yo, ti. »
<strong>Participant 2:</strong> Lui, il met du poids derrière ses mots. Genre, quand il dit de quoi, c'est vrai, puis il va le faire.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est « sure, il va le faire. » Et, tu sais, c'est pas quelqu'un qui va... Mais je m'attendais un peu à quelqu'un qui disait « You got this ! » Non, il était genre « Où est-ce que tu t'en vas ? Comment tu t'en vas ? » Se faire challenger. Fuck, that shit was good, dude.
<strong>Participant 2:</strong> Tant mieux,
<strong>Benji Valcourt:</strong> man. That shit was good.
<strong>Participant 2:</strong> Tant mieux, mon gars. Fait qu'en octobre dernier, vous avez été acquis par
<strong>Benji Valcourt:</strong> ICS. Tching, tching, tching. Tching. C'est quand l'argent prend le compte. C'est correct, dude.
<strong>Participant 2:</strong> C'est trop drôle. Information Computing Services. Yes, sir. ICS. La question qui tue, pourquoi vendre aussitôt ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, encore une fois, le calcul, c'était, en faisant une surprise, c'était qu'on voulait faire une première entreprise pour donner les moyens et nos ambitions. Fair. Et donc, on a vu le chiffre qu'ils ont dit. On a dit que, moi et Rémi, on est en guillemets frugales. On n'a pas besoin de Lamborghini ever. Mais je suis bien en Malaxus. Je ne me sens pas stressé ou quoi que ce soit. et... Encore une fois, on a les moyens pour qu'on puisse dire « Ah, si par exemple, je veux tester un truc pendant 18 mois et que je ne peux pas me payer de salaire, c'est chill. Si je veux engager un ingénieur crackhead, que je veux lui payer 150, 200 000... »
<strong>Participant 2:</strong> Crackhead, j'ai trouvé ça drôle.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ok, crackhead, sorry, my fault. J'utilise beaucoup mon crackhead récemment. Mais un ingénieur...
<strong>Participant 2:</strong> C'est vraiment la pire idée. Je sais pas si tu voulais dire...
<strong>Benji Valcourt:</strong> Crack !
<strong>Participant 2:</strong> Dude, un ingénieur cracker. Tu penses que tu étais pas capable de raiser avec Rémi, même ? Avec les American Boys. Attends de voir le cracker débarquer dans le bureau du navire.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Non, non, arrête !
<strong>Participant 2:</strong> C'est mon dernier pod à mes vacances, je suis un petit peu fatigué bro. En pensant, pendant qu'on est dans notre milieu des raps, genre mon UX à moi de host de podcast a jamais été aussi le fun pré-pod qu'avec toi, parce que toi ça fait genre couple de jours, c'est pas plus que tu m'envoies des memes dude. Genre des hosties de bons memes pour un SMS pis à chaque fois je ris genre par rapport à ce qui s'en vient genre un bonhomme qui sue parce que tu prépares le notion plein de shit,
<strong>Benji Valcourt:</strong> en tout cas merci pour ça c'était le fun En tout temps en ce moment j'étais hyper nerveux au début je t'avais dit non j'étais genre je suis pas bien sur le mode j'étais trop nerveux mais je pense que c'est nice encore une fois comme je t'ai dit j'ai eu un vrai retour sur l'investissement en écoutant le pod j'ai rencontré des gens vraiment pertinents en même temps. Et ce ne serait pas juste de ma part de me dire, je vais me mettre dans mon coin. Si, encore une fois, il y a une autre personne non technique qui rentre dans une nouvelle industrie, qui peut-être se sent un peu nerveuse, gênée. Encore une fois, guys, just try everything. Internet archive, this, that. Just figure shit out.
<strong>Participant 2:</strong> Puis reach out.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui, exact. C'est cool de voir des profils comme ça aussi.
<strong>Participant 2:</strong> Comment le processus de vente s'est déroulé, man ? Combien de temps ça a pris, mettons ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Presque 7 mois. Ça a commencé en avril.
<strong>Participant 2:</strong> Tu pensais-tu que ça prendrait ce temps-là ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Non. Je pensais que ça allait prendre genre deux mois.
<strong>Participant 2:</strong> ta casquette naïf était encore ouais ben en fait justement parlons de casquettes pour les gens qui regardent sur Youtube vous allez avoir un petit easter egg je pense que je vais prendre une photo live pour ceux qui écoutent en audio Benji vient de se dropper un genre de bucket hat beige pâle avec en mauve écrit we are so back that's it avec ça c'est la date du exit
<strong>Benji Valcourt:</strong> La date de la signature, officiellement.
<strong>Participant 2:</strong> Let's go.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ça,
<strong>Participant 2:</strong> c'est ton exit ad, puis j'ai vu Rémi avec le même dans le stationnement. Ça clash un peu avec son swag. Oui, non,
<strong>Benji Valcourt:</strong> c'est un peu différent.
<strong>Participant 2:</strong> We are so back. C'est ça. Je ne sais pas à quel point tu vas rentrer dans ce insight-là, mais c'était comme une célébration du exit avec ce chapeau-là.
<strong>Benji Valcourt:</strong> En fait, pour que les gens puissent comprendre, If we can make it a trending meme, I would love that, guys. Moi, j'avais peur que quand tu exites, tu dois montrer tout à tes avocats. Je pensais que tu pouvais un peu filtrer si tu dis des bêtises, si tu fais quoi que ce soit. Tu coupes ça. Et dans certains courriels que j'avais avec Rémi, qui étaient des courriels officiels, j'envoyais des memes, dude. J'envoyais des memes. Et un des memes que j'avais envoyé, c'était deux gars qui se tapent d'abord. We are so back ! Les avocats ils ont vu ça et depuis Shoutout à Léviat
<strong>Participant 2:</strong> Shoutout à Léviat les gars Les gars,
<strong>Benji Valcourt:</strong> les gars, shoutout Ils ont vu ça et ils ont dit oh shit Ils ont vu ça et ça a été un running gag depuis genre de we are so back
<strong>Participant 2:</strong> C'était un beau hat man Vraiment vraiment Peut-être qu'il faudrait que tu me donnes ton fournisseur pour du swag SaaSpasse Il faut demander à
<strong>Benji Valcourt:</strong> Léviat les gars
<strong>Participant 2:</strong> C'est eux qui l'ont fait faire ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oui oui oui ! C'était un cadeau de leur part !
<strong>Participant 2:</strong> Ouais ouais ouais !
<strong>Benji Valcourt:</strong> Tous c'est les best !
<strong>Participant 2:</strong> Le skateboard qu'il y a là dude !
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oh shit !
<strong>Participant 2:</strong> Ça c'est genre une édition spéciale man de... The ZouYork Feed Ghostface Killer Genre quand il est sorti BigDoRehab
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'aurais pas regardé plus tard là !
<strong>Participant 2:</strong> Un des partners de Léviat qui m'a offert ça en cadeau Il l'a trouvé sur Ebay man !
<strong>Benji Valcourt:</strong> Guys, tout le monde qui écoute le pod, si vous cherchez les nouveaux avocats man ! C'est chez Léviat qu'il faut aller. Ils donnent des cadeaux, ils font un bon service. J'ai même une petite histoire. En tout cas,
<strong>Participant 2:</strong> c'est les buzz. Le process, il a duré 7 mois. Je ne veux pas que tu me comptes tout en détail, mais je veux quand même au moins un low light et un highlight de ce processus-là.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je pense que le low light, ça a été vers les derniers 3-4 mois parce que c'était long. Sérieusement, c'est long. Notre fiscaliste nous avait dit qu'il y a un terme qui s'appelle le deal fatigue. Si le deal s'étend, par voie avant tu disais ça j'accepterais jamais, mais t'es fatigué. Donc tu dis oui, tu commences à te plier un peu plus. 100% Et c'est pour ça que c'est important d'avoir des bons avocats. Et des bons fiscalistes qui vont dire non, tiens ferme, fais ci, fais ça. Ça aide énormément parce qu'en tant que founder t'es comme ok, on va y arriver. Et ensuite t'engendre des coûts. Rappelez-vous, bootstrap. We're fucking poor, man. If this shit goes to... En fait,
<strong>Participant 2:</strong> vous étiez en train de closer la première vente pendant le deal.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Yes. Donc, on est chez l'Aster en Floride. Et on finit le meeting. J'ouvre mes courriels. Je reçois un courrier qui dit OK, on est prêt à aller de l'avant. On veut que ça s'arrête avec notre CFO et qu'on signe. Et je regardais Rémi, genre fuck. Et c'est drôle parce que je pensais... Je suis un peu un nul. Et je pensais à des... Je pensais... C'était en mode le multiverse. C'est quoi l'autre réalité si soit le deal tombe à l'eau ou on lâche le deal, on décide d'aller de l'avant, où est-ce qu'on aurait pu se rendre aussi ? Mais c'était aussi juste en mode, oh shit, ils veulent signer. On a dit à personne qu'on était en train de vendre parce qu'on ne veut pas non plus dire, on vend et après ça, le deal coule à l'eau et on n'a plus de vente. Donc c'était vraiment un peu un stress de qu'est-ce qui vient avant ? Qu'est-ce qui vient avant que ce soit le deal ou l'autre ? Mais on était quand même fiers d'avoir closé le deal. C'était genre, OK. on vend quelque chose, on a quelque chose de sérieux. C'est le deal de client. Le deal de client, oui. Et worst case scenario, on a quelque chose, on retombe sur ça et on continue. Mais ça aurait été tough.
<strong>Participant 2:</strong> Quand ce client, est-ce que c'est eux qui vous ont approché d'abord ou c'est vous qui les avez approchés ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est nous qui les avons approchés. OK.
<strong>Participant 2:</strong> Puis là, je ne parle pas pour le client, je parle pour l'acquisition.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ah, pour l'acquisition. Donc, pour l'acquisition, comme je te disais, le GoToMarket, c'est à travers des partenaires consultants. Tu sais, Rémi aussi, il faisait comme du outreach. Tu sais, c'est le muscle, il n'arrêtait pas. Sauf qu'à la place de faire du outreach pour consultants, pendant des firmes de consultation, il faisait du outreach plus pour des gurus dans le secteur. Des gurus de forecasting, des gurus de demand planning, etc. Et éventuellement, il en a parlé avec un. Ils se sont restés en contact, whatever. Et quelques mois plus tard, il est revenu vers lui. Il a dit, tu devrais rencontrer telle compagnie. C'est une firme de consultants more or less. Et il commence à faire des produits. OK. Sure. Une autre firme avec qui faire un partenariat. Moi, je ne suis pas sur l'appel. Rémi est sur l'appel et il m'a dit en temps réel. Il me dit, ils veulent acheter. Je dis, oh ! Ils ne veulent pas de partenariat. Ils ont dit, non, ils ne veulent pas de partenariat parce que dans le passé, ils se sont fait brûler. Et donc, parce qu'ils se sont fait brûler dans le passé, ils ne veulent pas réessayer des partenariats avec des compagnies de software. Et ils commencent à bâtir leur propre software à l'interne. Ils veulent posséder la technologie, l'IP, tout ça.
<strong>Participant 2:</strong> Ouais, ok, ok, ok.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Et donc... Dans ce temps-là, j'écoutais beaucoup le podcast My First Million. Oui. Et sur ce podcast-là, c'était un podcast récent qui sortait et il disait, nous, on ne l'a jamais vécu, mais il y a des gens, ils se font approcher pour des acquisitions tout le temps. Et un conseil qu'il donnait à ses fans, c'était, si tu te fais toujours approcher et tu es intéressant à faire un exit, tu veux savoir si les gens sont sérieux ou pas à propos de ta compagnie, envoie-leur un chiffre qui ne fait aucun sens. et essaye de voir s'il serait ouvert à maintenir la conversation ou est-ce qu'il, t'sais, ça ferme directement et il veut rien savoir. Donc, c'est un conseil un peu funky, mais t'sais, ça fut annoncé, je dis « fuck it, dis-leur qu'on veut 20 millions » . Genre « fuck it, just tell them that » . Et that's what we told them, t'sais, « we want 20 million » . Et ils ont dit « ok, that's cute, that's cute that you want 20 million » . Ça va pas être ça, mais gardons, t'sais, continuons la conversation. Donc on était là en mode « oh shit » .
<strong>Participant 2:</strong> Dude, by the way... Avec l'exit de Snipcard, c'est exactement ce qu'on a fait. Oh shit ! On a lancé un chiffre dans les airs, on s'est destinés entre nous autres, on a pris le plus élevé et on a dit, dis-leur ça, on ne veut pas vendre la compagnie, ils vont nous lâcher tranquille et on dit parfait, let's talk. C'est ça. Suite après ce chiffre-là.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais c'est huge, right ? C'est mieux que juste dire, on embarque dans ça et au final, qu'est-ce qu'ils veulent ? Te faire perdre ton temps ? Encore une fois, tu engendres des frais. Ils apprennent plus sur ta technologie au fur et à mesure de ton approche. Tu deviens mieux devant eux au final. t'as plus de pouvoir au début du deal ouais ouais exactement même au milieu on commençait à burn out un peu c'est beaucoup de coûts parce que vous vous aviez pas un trésor de guerre rempli de pièces d'or on avait nos savings on a mis more or less 15 000$ chacun yo c'était tight
<strong>Participant 2:</strong> Oui, et puis, tu sais, tu veux pas des avocats pingouins, tu veux pas des fiscalistes piments. Fait que genre, les honneureurs montent pendant ce 7 mois-là. C'est ça.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Donc, tu sais, encore une fois, on a travaillé avec Léviat, on a travaillé avec Deloitte aussi. Donc, tu sais, Deloitte, s'il respire dans ta direction, ça te coûte... Quand il me dit « Ah là, ça coûte cher » , tu sais.
<strong>Participant 2:</strong> Mais moi, je vais en lancer des fleurs, parce que c'est vrai que ça coûte cher. Mais Jany, chez Deloitte, qui était ma fiscaliste pendant longtemps, pour ma... Majesco, mais aussi pour le deal de Snipkart, c'est genre une des meilleures, man. J'ai jamais vu de partout, man. Je veux juste dire ça.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est correct. J'aime beaucoup. C'est correct. Claude, moi, je l'adore. C'est Claude ? Arrête ! Ben oui.
<strong>Participant 2:</strong> Arrête ! Claude, dis,
<strong>Benji Valcourt:</strong> t'es pas sérieux.
<strong>Participant 2:</strong> Ben oui,
<strong>Benji Valcourt:</strong> man.
<strong>Participant 2:</strong> Oh, j'ai... Il est sick, Claude,
<strong>Benji Valcourt:</strong> là. Il est fucking dope, lui. Ben oui, il est sick. Son parcours est insane. Il a commencé comme comptable sur le Cèble du Soleil, donc il allait faire les shows, les cils et ça. c'est vraiment un profil vraiment funky et down to earth tu sais c'est Les avocats de Léviade vont s'en souvenir. Tu sais, je suis vraiment innocent. Donc, même quand on parlait de comment on va structurer l'idée et tout ça, je disais juste... À un moment, je posais des questions et j'étais juste... En fait, eux, ils me posaient des questions en disant qu'est-ce que tu veux parce que c'est moi qui dois faire la décision et je leur disais Juste, j'étais un peu overwhelmed, je leur disais juste, je veux juste pas finir en prison. Genre que la structure, le ci, le ça, le ça, c'était rendu juste, faites un truc qui est intéressant, mais juste pour que ça passe.
<strong>Participant 2:</strong> Mais je pense aussi que, écoute, à moins que t'ailles été un étudiant du M&A, ou que t'ailles orbiter autour de gens qui achètent et vendent des compagnies, le niveau de complexité, pis juste de variables qu'il y a dans un deal, dude, c'est tellement exorbitant, c'est intimidant.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est quoi les trucs ?
<strong>Participant 2:</strong> de ton côté genre qui était la quantité de virgule man pas sur le montant je vais dire oh shit on s'est beaucoup hostilé sur presque en masse non non mais moi c'était la quantité de détails par rapport aux propriétés intellectuelles aux dépendances technologiques ensuite les des contingences pour des scénarios si on vend la compagnie et que finalement et que ça arrive mais pas Y rec. Qu'est-ce qui se passe ? Qui split le bill ? En quoi ? Puis, juste la quantité, le nombre de pages, d'incrises de PDF et de Word documents, j'étais là, man, c'est éternel. Ça finit jamais, man. Puis moi, honnêtement, on a été bien accompagnés justement avec Deloitte. Puis Deloitte, on a été capables de structurer fiscalement, mettons, des gestes courts, puis s'assurer que juste comme que le deal soit le mieux fait possible pour tout le monde fiscalement. Puis, Et... Tout ça, man, pour moi, c'était du charabia. Tu comprends ? J'appelais d'autres founders des fois, puis j'étais comme, dude, qu'est-ce que toi t'as fait quand tu l'as fait ? Qu'est-ce que tu ferais à ma place ? Puis c'était fucked up, parce que c'est là aussi que tu vois la tolérance au risque du monde. Il y en a qui sont vraiment, oui, ils ont beaucoup de succès, mais ils sont peu tolérants au risque. Ils vont te dire, non, on signe ça, puis ça, c'est normal. Il y en a d'autres qui sont là, dis-y va chier genre pis comme prends-en plus fait que t'as cette négo là avec l'acheteur, mais nous, on avait ces négos-là entre nous autres, des fois, parce que je voulais moins vendre. Oui, oui, oui. C'était tellement éprouvant.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Même moi, juste en allant dans tout ça, je ne m'étais pas rendu compte à quel point c'est important d'être prêt avant en termes de structure. Encore une fois, ça date à Rémi, parce qu'il y avait une structure qu'il avait mis en place. Quand les avocats demandaient la documentation, notre Google Drive était propre. Donc, c'était juste tac, tac, tac, tac, mais dans un monde de start-up, UC-backed ou pas, whatever, mais en général, c'est go, go, go. Donc, à un moment comme ça arrive, oh shit, ça c'est où, ça c'est où, ça c'est où ? Tu vois ce que je veux dire ?
<strong>Participant 2:</strong> T'es pas en train de faire le ménage d'un beau data room que tout le monde va pouvoir piger dedans s'ils veulent t'acheter demain. Ouais. C'est rough. Puis, qu'est-ce qui a été le plus dur à négocier ? Le côté earn-out, tu peux-tu en parler un peu ? Tu nous as parlé, c'était dans cette chiffre.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, c'est achieve. Tu sais, en toute transparence, donc pas de faux cash ok la compagnie yes wow la compagnie qui nous a acheté it was good man j'ai besoin d'attendre qu'eux ils vendent aussi ou qu'ils font un fucking IPO anyways qu'est-ce qui était cool c'est que en fait oh shit qu'est-ce que j'allais dire shit ben là je te demandais les structures du earn out ah oui oui ça c'est faux cash on a eu une bonne partie au closing ouais et c'est pendant et t'sais il y a une partie de earn out pendant 3 ans
<strong>Participant 2:</strong> Est-ce que c'est mappé à des objectifs ou juste à du temps ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Juste à du temps. OK. Donc, ça, c'est fucking cool pour nous. Oui. Parce que je ne suis pas... Et c'est cool pour nous, c'est cool pour eux. C'est gagnant-gagnant. Parce que s'il y avait des objectifs mappés, honnêtement, moi et Rémi, on aurait pu juste dire, on regarde ces objectifs-là et on bâtit en conséquence, on vend en conséquence et that's it. Mais comme c'est justement juste avec le temps, nous, encore une fois, on aime ce qu'on fait. on peut prendre le temps de s'asseoir avec les clients comprendre c'est quoi la réalité aussi peut-être un peu de contexte sur l'acheteur. ICS, c'est une compagnie qui fait 200 millions de chiffres d'affaires US, qui travaille principalement dans l'ERP NetSuite. Et donc, c'est une réalité complètement différente, les entreprises qui sont sur NetSuite versus nous d'où est-ce qu'on vient, qui était justement Microsoft Dynamics. Une nuance, par exemple, c'est que sur NetSuite, tu peux customiser, donc tu peux vraiment personnaliser ton ERP. Donc, si tu as, par exemple, des données que tu veux rentrer, des CID et ça, qui ne sont pas nécessairement des valeurs que tu peux entrer à la base, tu peux faire des trucs vraiment sur mesure. C'est aussi un des... C'est le seul ERP que j'ai rencontré, et je n'en connais pas mieux non plus, mais c'est le seul ERP que j'ai croisé où, justement, l'équipe TI est super ancrée dans l'opérationnel aussi. Donc, ils vont savoir qu'est-ce qui se passe au niveau de l'inventaire, qu'est-ce qui se passe au niveau des finances, etc., parce qu'ils font tellement de manipulations de données tout le temps qu'ils n'ont juste pas le choix. Donc, ouais, tout ça pour dire, tu sais, acheteurs de 100 millions dans l'écosystème NetSuite, et comme leur réalité est différente, bien, le pitch devant qu'on avait, nous, il n'était plus bon. Il n'était plus bon, c'était un nouveau pitch devant qu'on a dû réadapter, le produit a dû être réadapté aussi. Tu sais, tout a changé, mais si on avait des objectifs rattachés à cette exécution, une exécution prédéterminée, bien, tu sais, il y aurait un misalignment,
<strong>Participant 2:</strong> un petit peu overoptimiste. pour des objectifs au détriment d'autres dimensions de la compagnie.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Leur fucking client, dude. Ouais. Leur fucking client et leur poche personnelle aussi, mais leur fucking client. Oh, aussi, un autre fun fact de cette compagnie, Fully Bootstrap. OK, wow. Ils n'ont jamais pris de dette, ils n'ont jamais rien fait, c'était un père et son fils.
<strong>Participant 2:</strong> C'est vraiment cool,
<strong>Benji Valcourt:</strong> ça. Ouais, c'est fucking cool. Genre quoi, de l'année 80 à genre 2010, c'est le père, il grossit la business à 30 millions. Après, t'as le fils qui reprend la business et pendant ce temps-là, t'avais Oracle qui venaient tout juste acheter NetSuite. Ouais, ouais, ouais. Et donc, tu sais, c'était pas un gros écosystème, mais ça commençait. Donc, ils ont commencé à vendre très tôt chez NetSuite. Donc, au fur et à mesure que NetSuite grossissait, ils ont grossi avec eux. Ouais, ouais, ouais. C'était très,
<strong>Participant 2:</strong> très... C'est comme un peu un poisson qui s'accroche une baleine.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais. Mais ils me faisaient beaucoup penser à WorkLib, je vais pas mentir.
<strong>Participant 2:</strong> OK. C'est intéressant.
<strong>Benji Valcourt:</strong> C'est autant en termes de taille, en termes de, tu sais, encore une fois, bootstrap, etc. Donc, c'était vraiment, vraiment cool.
<strong>Participant 2:</strong> Très cool. une des choses que j'ai regretté moi j'avais 3 ans d'earn out, je suis parti à la moitié une des choses que j'ai regretté je pense c'est les apprentissage non cumulé. Genre, il y a beaucoup d'apprentissages que j'aurais pu avoir, que j'ai pas eu, parce que je suis parti tôt, puis je pense que même pendant la moitié de cet un an et demi-là, j'étais pas nécessairement dans le bon état d'esprit pour accueillir des apprentissages. Comment tu te sens à propos du côté, genre, apprentissage, as-tu l'impression que ça step up ta carrière un peu, de passer un bout de là ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, mais avant même de répondre à ta question, je suis curieux, comme c'était quoi le... Dans ce cas, ton problème. C'était quoi ton...
<strong>Participant 2:</strong> Allô, t'as-tu deux heures ? pourquoi t'étais pas dans le bon mindset c'était quoi qui buguait au début j'étais pas abasourdi j'étais étourdi par la logistique de la transition il y avait beaucoup d'admin, de changement de communication, d'adaptation à faire c'était même pas une période où t'apprends sur la nouvelle compagnie, c'est plus une période où tu t'assures que ta tech, ta team tout s'intègre comme du monde au début c'était ça, à la fin La raison pour laquelle je n'étais pas dans une bonne période, c'était que j'étais exténué. J'étais proche du burn-out, j'étais démotivé, ce n'était pas ma compagnie. J'avais comme mes vieux problèmes contre l'autorité qui ressortaient. Je n'étais pas dans un space constructif.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Dans le milieu,
<strong>Participant 2:</strong> j'ai appris pas mal plus dans le milieu.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Comment tu es sorti de la partie burn-out slash je ne suis pas trop bien, ça va mieux, qu'est-ce que tu as fait ? Oh shit !
<strong>Participant 2:</strong> Avec une démission. J'ai dit, I'm out.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Voici mon notice. Donc en fait, où ça allait bien, c'était comme peu la transition period, genre la période de transition avant que tu partes ?
<strong>Participant 2:</strong> Non, c'était dans le milieu. Pendant que je préparais le go-to-market, le plan de positionnement de notre produit qui s'appelait Duda e-commerce, qui était powered par notre technologie dans le fond, quand je préparais le positionnement de ça, que je le pitchais, j'étais sur un high, j'apprenais beaucoup, j'étais bien connecté avec beaucoup d'espoir. Puis après ça, le début de « Ok, je vais être VP chez Douda, je vais essayer de mettre ce plan-là en marche, apprendre de nouveau. » Le début, c'était cool. Puis rapidement, ça, essayer d'être VP, ça m'a brûlé.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je n'étais pas capable. Être VP, c'est à brûler. Moi, quand je pense à des VP, no disrespect to VPs, mais c'est un peu un « cushion job » . Tu regardes et les gens viennent vers toi avec des rapports et c'est « chill » .
<strong>Participant 2:</strong> J'aurais aimé ça que ça soit ça dans mon cas. Dans mon cas, j'étais VP de deux branches, deux départs. Il y en avait un qui avait… Une petite équipe, mais le tireur quittait pendant que j'arrivais, fait qu'il fallait la reformer. Puis il y en avait une qui était basically non existante. Il y avait un d'autre, puis il était sur le bord de s'en aller. Fait qu'il y avait une portion de construire les équipes qui reportaient à moi. Puis l'autre pression que j'ai sentie, c'était comme plus latéral. Les autres départements dans la compagnie, il y avait beaucoup d'attentes envers, entre autres, ma branche product marketing. Puis moi, je n'avais pas beaucoup d'expérience, puis pas beaucoup de... patience pour leurs attentes. J'étais comme genre « Man, laisse-moi juste figure out what the fuck je suis en train de faire. J'ai besoin d'embaucher une équipe. » Tout ça, ça n'a juste pas été un bon mix. Je n'ai pas d'expérience d'exec qui travaille avec du monde, mettons, Latam, Israël, États-Unis, Québec, différentes time zones, une compagnie qui a 12 ans d'expérience, plus de monde. C'était un playing field auquel je n'étais pas en équilibre là-dessus. Je ne sais même pas si j'aurais eu, même avec l'énergie, si j'aurais eu ce qu'il fallait pour le faire, mais définitivement,
<strong>Benji Valcourt:</strong> j'ai passé à autre chose. Dernière question, après je réponds à la tienne. Je sais que ce n'est pas ton épisode. Je suis curieux.
<strong>Participant 2:</strong> Ça ne me dérange pas.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je suis curieux de savoir, ok, sure, tu n'es pas content dans où est-ce que tu es présentement. Tu savais éventuellement que tu allais t'en aller. Tu n'allais pas faire 10 ans chez un.
<strong>Participant 2:</strong> Exactement ça.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Il te restait un an et demi. Est-ce que tu n'aurais pas pu prendre ce un an et demi pour éparer la suite ? et tout ça, est-ce que t'as été pas un peu... Est-ce que cette idée-là de juste préparer la suite, ce n'était pas vraiment dans ton optique ?
<strong>Participant 2:</strong> Je pense que ça aurait été la chose rationnelle à faire parce qu'un an et demi, ce n'est pas si long. Ça représentait quelques centaines de milliers de dollars pour moi en actions que je n'irais pas chercher et en bonus salariés. C'était quand même du money. Puis, mettons, tu avais mon plan financier ou un môme ou certains amis. plus conservateur, moins risk taker qui disait ben...
<strong>Benji Valcourt:</strong> On dure. Ouais, on dure.
<strong>Participant 2:</strong> Pis c'est une suggestion rationnelle et saine, je crois. Par contre, j'avais fait plus de cash que je pensais faire ever dans ma vie. J'avais un coussin à ce point-là. Pis ce cash-là me criait aussi un peu aux oreilles. Ben là, si tu fais pas ce que tu veux pis tu prends pas de risque, là, j'en dis, qu'est-ce que tu fais ? Qu'est-ce que tu fais ? Ouais, ouais, ouais. Pis moi, malheureusement, dans la vie, je suis pas nécessairement le gars le plus posé, calme, rationnel. Je suis assez impulsif. je suis assez émotif hum Fait que quand il y a des choses qui me gossent, ça me gosse beaucoup, fort plus que les autres. Fait que je me crée trop une grosse histoire autour de ça. Puis maintenant, je prends une décision, man. Je pète une note.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Dude, fucking fair, man. Fucking fair.
<strong>Participant 2:</strong> C'est ça qui est arrivé pour moi.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, mais comme tu as dit, t'avais le coussin. T'étais genre... T'étais pas genre... Oh, shit, si je quitte maintenant, je serais trop à l'aise, tu sais. Non, je comprends.
<strong>Participant 2:</strong> Fait que pour en venir à toi, as-tu l'impression d'apprendre en ce moment ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ah, doute pas beaucoup. Je vais être très transparent. C'est très transparent. Rémi, il apprend beaucoup parce que, tu sais, c'est... Sur le produit, le ci, le ça. Moi, je suis en train d'apprendre à...
<strong>Participant 2:</strong> Comme accumuler ses points de air miles.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Il voyage en tabernacle. Moi, je voyage un peu, mais pas trop. Mais tu sais, le gros truc que j'apprends, je me dis, un, j'apprends c'est quoi être dans une structure. Je regarde tout ce que j'aime et tout ce que je n'aime pas. Je prends le temps de faire ça. Dis-le avec des personnalités qui sont différentes de celles de Rémi ou la mienne.
<strong>Participant 2:</strong> Si tu avais un conseil à donner à des startups qui se ramassent dans une croix des chemins qui ressemble à à celle que toi et Rémi, vous avez eue, et qui pensent vendre early, ce serait quoi le conseil ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Retourner à la source. C'était quoi l'objectif ? Est-ce que vous aviez mis un chiffre pour dire, si on vend, il faut qu'on le fasse. Il faut qu'on vende pour 7 millions, 10 millions, 20 millions. Retourner à la source. Regarder aussi les opportunités. Est-ce que tu es fatigué ? Et l'objectif, c'était justement de faire du cash et pouvoir passer du temps avec ta famille, tes amis, vivre bien.
<strong>Participant 2:</strong> Sonder tes motivations. Oui,
<strong>Benji Valcourt:</strong> oui, oui. Et tu serais surpris. Pas beaucoup de gens le font. En général, tu bâtisses que c'est genre « fuck it, I love building » , tac, tac, tac. Et je fais partie de ce bateau-là. C'était un mentor à nous qui a littéralement, comme fois je suis une personne très go, go, go, mais il nous a dit « on s'assoit, on prend deux steps back aussi » . Et oui, je savais que je voulais exit, mais il a dit concrètement « tu fais ça, est-ce que tu veux exit ? Est-ce qu'il y a un chiffre ? Est-ce qu'il y a un signe ? C'est quoi les conditions que tu veux ? » Je pense que c'est important d'explorer ça. Et un autre conseil aussi, « Take as much as you can upfront » . Essaye d'avoir le plus upfront parce qu'encore une fois, tu vas peut-être pas durer les 3 ans, tu vas peut-être pas durer les 2 ans, tu vas peut-être pas durer l'année, dude.
<strong>Participant 2:</strong> Tell me about it.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Take as much as you can up front et après ça, t'es good.
<strong>Participant 2:</strong> Ouais, 100%.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Encore une fois, genre, ah fuck, je sais pas, genre, regardez l'acheteur, leur force, leur faiblesse, est-ce qu'ils sont vraiment ouverts avec leur force et leur faiblesse, ce qui te manque un peu, ça aide quoi un peu les attentes, tu sais, s'ils se sont dit acheter une compagnie, comment ça s'est passé, genre, je sais pas, essaie de fouiller le plus que possible, parce que Au début, tout ce que tu vois, c'est du cash et genre... on est bien, on arrive à bon pas, mais parfois le port, ça pue un peu.
<strong>Participant 2:</strong> C'est tellement bien dit. On arrive à bon port, mais ça pue. Nous, on disait ça, Georges était fort là-dessus aussi, faire notre propre vérification, demander leur des chiffres, parler à des gens qui ont travaillé avec eux, parler à leurs investisseurs si t'es capable. Nous, on avait un CEO qu'on connaissait à SF qui était sur le board. C'est une belle discussion. Tant qu'il y a des petites... Évidemment que tu discountes le fait que lui, il a la compagnie à intérêt. Mais tout ça, c'est un bon conseil.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Oh, aussi, fucking... Oh non, never mind.
<strong>Participant 2:</strong> OK, pas trop. Dans ton journey in supply... Dans ton journey in supply, c'est quoi la décision la plus difficile que t'as eu à prendre, Benji ? Hum.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Tu sais, encore une fois, in supply, la... Ça va. Il y a eu des moments hauts, il y a eu des moments bas, ça va. Mais un moment qui a été difficile dans mon parcours d'entrepreneur en général, c'est quand j'ai quitté Expo Entrepreneur. Ah, ok. Oui, oui. Et si je peux entrer dans ça, il n'y avait pas de bad blood en moi et les mains. C'était juste, je ne voyais pas où est-ce que j'allais croître plus. Encore une fois, je ne viens pas d'un background super aisé. Target number one is cash, right ? Et c'est pas malsain de le dire. C'est correct de dire que tu veux de l'argent pour te donner témoin de tes ambitions, vivre une vie saine, etc. C'est pour ça. Et je voyais pas comment j'allais y arriver. Donc, tu sais, c'est comme une relation de couple. Comment t'arrives devant la personne et tu dis, « Hey, je sais qu'on est stable, tout va bien, mais je me sens pas à mon plein potentiel, je sens pas que je vais arriver à où est-ce que je veux me rendre. Je voudrais rompre. » ça c'était pas facile c'était vraiment vraiment vraiment tough fair enough man qu'est-ce que tu dirais qui a la chance la plus dure à propos de travailler avec toi oh shit j'ai posé la question à Rémi parce que c'est la personne avec qui je travaille le plus et il était fucking excité de répondre il m'a dit Benji on va dire pour la ligne de départ c'est A la ligne d'arrivée c'est Z moi je suis toujours à ZZ Je passe de A à ZZ, même pas Z, ZZ. Et il a entièrement raison parce que je vais dire, OK, je veux qu'on va bâtir une compagnie de planification d'inventaire. Comment on va le faire ? I don't fucking know, we'll figure it out. Mais voici où est-ce qu'on va être, voici la structure, voici le ci, voici le ça. Et lui, encore une fois, il me ramène, il est comme, OK, c'est quoi l'étape A ? Après, c'est quoi l'étape B, C, D ? Mais vraiment, c'est juste que je suis trop poussé, je suis très, très peu dans les détails. Mais encore une fois, il me permet de me rendre là. Donc, ouais, c'est vraiment...
<strong>Participant 2:</strong> J'ai comme l'impression que t'es une espèce de bête avec une énergie forte ou un véhicule avec une énergie forte pis lui il t'enligne dans le bon track.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ouais, ça m'aide énormément mais je peux comprendre comment c'est difficile pour lui parce que dans ma tête je vois quelque chose, j'envisage quelque chose et lui il est là en mode comme « J'suis pas en tête de comment... » « J'peux pas voir qu'est-ce que tu vois genre. » « Tu vois les millions, moi je les vois pas. » « T'es en vue sur qu'il y a des finances genre, notre compte de porte est fucking vide. »
<strong>Participant 2:</strong> Benji, on s'en va vers nos questions de closing, plus en mitraille. Comment tu utilises l'intelligence artificielle sur une base quotidienne intéressante ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Moi, principalement, j'ai beaucoup d'amis qui travaillent avec des LLMs et tout ça. Mon truc préféré maintenant, c'est... Les gens de la sécurité vont me détester pour ça, mais tu feeds tes documents à GPT, tu dis « ingest this » , ils te recrachent ce qu'ils ont compris. et après ça, tu peux justement avoir un vrai back-to-back avec lui. Tu sais, dire tu remontes l'information, tu penses quoi de ça. Sur les trois documents que je t'ai envoyés, est-ce que tu peux me ressortir ça ? Une autre façon que j'utilise ChatGPT, c'est plus pour le fun, mais c'est vraiment d'un point de vue business aussi. J'ai commencé à utiliser le voice feature de ChatGPT et au début, je trouvais que c'était goofy. Je me disais, pourquoi tu parlerais à ton... On parle à des bots, maintenant, on vit dans quel monde ? C'est vraiment bizarre. J'ai vu sur Twitter, le CEO de Flexport, il disait Merci. Ah, parfois je fais de la bicyclette et je me promène et je parle au GPT, je lui pose des questions sur différentes choses. J'ai dit « Ah, that's goofy » , mais j'ai fait la même chose. Et donc, qu'est-ce que je fais ? C'est que je demande à chat GPT « Hey, je veux que tu sois, que tu aies un esprit cynique, que tu me ressors des chiffres, des sources, etc. » Et je fais genre un back and forth en disant, je pose une question comme par exemple « Qu'est-ce que ça prendrait pour faire ça, sachant que j'ai accès à XYZ ? » Et on fait genre un back and forth.
<strong>Participant 2:</strong> C'est un partenaire de joute. intellectuel ou de réflexion stratégique. Moi, je l'utilise beaucoup pour ça aussi.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais t'as-tu utilisé le voice ou t'as-tu écrit ?
<strong>Participant 2:</strong> Quand je prends une marche ou quand je fais beaucoup de voitures, par exemple, Montréal-Québec, souvent, je vais juste ouvrir le voice. Puis je vais dire un exemple que je donne souvent, c'est « Yo, cette semaine, j'ai envie de parler de comment bien choisir son co-founder. J'ai comme des idées un peu brouillons. Toi, tu vas être mon sparring partner. Tu vas me poser des questions. » Je ne veux pas juste que tu me dises que c'est bon et que ça a été une bonne infolette. Il faut que tu le dises parce qu'il est un peu trop psychophantique. Je ne sais pas comment qu'il le dise. Puis là, à la fin, tout ça, ça te fait un genre de transcript. Après, quand tu fermes le voice mode, dans le window de chat, tu as le transcript. Je poncte ça et je le pipe dans d'autres outils d'AI pour commencer à travailler mon infolette. Il y a ça que je fais.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Tu es gros sur les outils d'AI. Tu touches à beaucoup.
<strong>Participant 2:</strong> Oui, j'en essaye beaucoup parce que j'aime ça. On dirait que c'est comme pour moi un petit peu un unlock de... Tous les outils de web dev et de web tech, je n'ai jamais été assez technique pour les leverager. Mais les outils d'AI, c'est juste assez accessible pour que je puisse avoir un estime d'impact sur ma propre business. Le site de la Conf, toute la direction artistique, tout le contenu. Tout le site web, le déploiement de tout ça, c'est tout l'AI, puis moi, personne d'autre. That's insane. Tu sais, genre, il y a eu un moment dans ma carrière où ça a été des dizaines de milliers de dollars. Ouais,
<strong>Benji Valcourt:</strong> ouais.
<strong>Participant 2:</strong> Puis des mois.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais c'est insane. C'est juste... Mais comme moi, encore une fois, tu sais, j'ai juste chat GPT, parfois Gemini, parfois Cloud. Tu sais, toi, tu as beaucoup de trucs. Tu n'es pas en train de burn out un peu, genre... Et comme tu n'es pas overwhelmed un peu avec la quantité d'outils, la quantité d'options, genre, tu n'es pas un peu comme...
<strong>Participant 2:</strong> Ouais, pis je pense que t'as une... Faut que tu sois intentionnel sur est-ce que t'es en mode productivité ou t'es en mode curiosité. Pis si t'es en mode productivité, je pense que t'es mieux de choisir des outils auxquels tu reviens souvent, qui ont quand même un bon backing, une bonne crédibilité, que tu sais qu'ils vont pas mourir dans deux semaines après être top 1 sur Product Hunt. Mais quand t'es en mode curiosité, sure, je me sois intentionnel à propos de ça. Pis moi j'ai le luxe de pouvoir me mettre en mode curiosité. et transformer ça en contenu qui feed ma core business. Oui,
<strong>Benji Valcourt:</strong> je sais.
<strong>Participant 2:</strong> C'est pour ça que je suis peut-être plus que la moyenne là-dedans. OK,
<strong>Benji Valcourt:</strong> très cool. Je n'avais pas pensé à ça comme ça.
<strong>Participant 2:</strong> Hey man, en tant qu'acteur de l'écosystème startup québécois, qu'est-ce que tu penses que je pourrais faire pour rendre SaaSpasse plus utile ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Écoute, avant même d'entrer dans ça, j'aimerais encourager d'autres entrepreneurs qui écoutent, pas des consultants qui m'amènent des services, des entrepreneurs qui écoutent, à prendre contact avec des entrepreneurs qui sont passés sur le pod. que ça soit parce qu'ils ont dit quelque chose d'intéressant qui résonne avec avec toi ou tu es quelque chose qui traîne dans le même domaine ou à laver ça permet d'étendre ton réseau donc j'encourage les gens à faire ça c'est pas toi qui le fait mais tu sais je pense que il faut prendre ces initiatives de faire ce genre de choses c'est un marché pour toi en tout cas ah fuck dude c'est j'ai pas fait and I'm not done bro Samuel Poirier je t'écoute I'm coming for you dog
<strong>Participant 2:</strong> Je vais te le kipper.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Mais qu'est-ce qui serait cool de voir... Tu sais, tu as commencé avec la conférence, c'est déjà hyper cool. Ce serait le fun d'avoir justement plus de ça, tu sais, des petits regroupements communautaires avec des entrepreneurs, en guillemets, qui se ressemblent, je veux dire, que ce soit au niveau du AR ou de l'industrie ou whatever, pour qu'ils puissent juste réseauter entre eux, se donner des tips, des tricks, etc. Tu as regroupé une... Une audience vraiment intéressante dans le sens que ce n'est pas nécessairement des gens qui vont juste être un peu... Ils ne font pas l'entrepreneuriat pour prétendre ou juste pour paraître beau. C'est des gens qui sont vraiment dans l'action. C'est ça que j'apprécie énormément. Ce serait le fun de justement avoir des petits regroupements de ces gens-là. Pour qu'ils puissent être un peu à la Hamptons. Encore une fois, je prends l'exemple de My First Million. C'est ça qu'ils font. Ils prennent des entrepreneurs qui sont à peu près au même niveau, qui se ressemblent. Que ça soit autant pour s'aider en affaires, mais après en guillemets... de façon thérapeutique. Moi et Rémi, on a des gens qu'on rencontre de façon régulière et on voit l'avantage de comme... Ça aide de pouvoir échanger avec un entrepreneur parce que t'es toujours dans ta fucking bulle. Même si vous êtes deux, vous êtes dans la bulle que vous avez créée ensemble. Oui,
<strong>Participant 2:</strong> absolument.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ça aide justement de pouvoir péter ça et de s'entraider. Donc, ça serait vraiment cool de voir plus de ça, des petits noyaux.
<strong>Participant 2:</strong> T'es pas le premier à me dire ça. Puis la communauté privée qu'on a montée à date, c'est cool et tout, mais justement, vu que c'est notre première itération, une communauté privée j'ai jamais fait ça je me suis concentré sur un segment spécifique Je savais qu'il y avait du budget et de l'intérêt pour des communautés comme ça. Mais là, c'est paramétré. Il y a des critères pour entrer. Il y a une couple de personnes qui m'ont dit ce que tu dis. « Hey man, what about d'autres pods différents ? » Comment tu ferais pour structurer ça ? Il faut que je réfléchisse en mode plus stratégique, moyen-long terme. Ça pourrait être dope, je le prends.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Écoute, MVP, tu l'as fait. Je pense que c'est cool. Peindre des paramètres, faire ça payant. I don't think that's crazy. Pay to play. Juste pour que... les gens soient sérieux, les gens se présentent, ce genre de choses-là.
<strong>Participant 2:</strong> Il m'en reste deux en mitraille avant les vlogs de la fin. Quelle sasse tu utilises, ce qui t'apporte soit du bonheur ou de la productivité ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Je vais donner les deux. Pour le bonheur, Spotify. Je n'arrive pas à croire qu'il n'y a pas quelqu'un qui a dit ça encore. Tout le monde écoute la fucking musique. Maintenant, j'ai commencé à écouter des audiobooks, des fucking podcasts. J'en suis sur mon top 2 chaque année.
<strong>Participant 2:</strong> Thanks bro
<strong>Benji Valcourt:</strong> Donc c'est pas le feuille pour le plaisir Et pour le travail C'est CRM J'en avais deux, j'ai fini par choisir Clay Mais c'était en Clay HubSpot pour le travail Ok, intéressant Je suis pas quelqu'un d'organisé mais je suis capable de rentrer Contact, informations Syncher ça avec mon Slack et après que ça me rappelle Tu dois reparler à un tel à telle date Si vous avez parlé quoi la dernière fois Et être en mode genre bizdev bizdev bizdev Bruno Marchand qui est un pro en growth pour
<strong>Participant 2:</strong> qui travaille plein de startups il a fait une petite vidéo sur Clay récemment pis avec son studio Goodbye Studio il sponsorise la con fait que je lui donne un peu de love aussi en même temps pis ça va l'air vraiment dope comme produit même mais je l'ai jamais utilisé encore faudrait que j'essaie je commence parce qu'en fait ils m'ont eu avec un de leurs ads qui disait genre run ton
<strong>Benji Valcourt:</strong> CRM genre personnel genre pour tes relations d'affaires et j'étais genre fuck you guys C'est genre, you got me. You got me.
<strong>Participant 2:</strong> Si tu devais te décrire, sans parler de ta carrière, tu en dirais quoi ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Ça a tellement représenté ma vie. Je dirais pas.
<strong>Participant 2:</strong> Dans les notes pour le monde, t'as juste écrit The Goat. Juste Goat.
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'ai pas écrit The Goat, j'ai écrit Goat. T'as écrit Goat, ouais. Non. Je suis quelqu'un de... Je suis là. Je joue avec mes amis, on joue à D&D. Je suis gros sur les jeux vidéo. Guys, si quelqu'un joue à Mario Kart, fucking Smash, Tekken, 1v1 me.
<strong>Participant 2:</strong> Fait que t'es un bon nerd aussi. Sure,
<strong>Benji Valcourt:</strong> sure, yeah. Come get fucked up, bro. I'll whoop your ass. You whoop my ass. Whatever, mate. Ouais, gros nerd dans mon temps plein. JRPG, je suis très très gros aussi sur tout ce qui est Japanese role-playing.
<strong>Participant 2:</strong> As-tu fait Sea of Stars ? Non. Non, tu checkas, c'est Sabotage Studios. C'est des potes à moi à Québec. Non, fuck it, man. Ils ont fait un... Game of the Year Award.
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'ai commencé à jouer à plein de indie games à Montréal et tout ça. Tout le jeu, ça dit « Munchausen » . « Fucking God ! »
<strong>Participant 2:</strong> « It feels good,
<strong>Benji Valcourt:</strong> man ! » On n'en parle pas assez, mais on a vraiment du talent dans le monde des jeux.
<strong>Participant 2:</strong> Benji, tu avais l'ambition de nous faire faire un 120 minutes. Je pense que tu l'as eu, on va voir en sortant. Benjamin Valcourt sur LinkedIn ou Benji ? Benjamin Valcourt sur LinkedIn. On peut te poker là-dessus ?
<strong>Benji Valcourt:</strong> Yeah, poker moi là-dessus.
<strong>Participant 2:</strong> Doudjit tellement eu du fun. Merci, man.
<strong>Benji Valcourt:</strong> J'espère que l'enregistrement va sortir OK parce que, man, j'ai un café avant, je bois même pas de café, je suis genre
<strong>Participant 2:</strong> C'est un excellent stand-off pour mes vacances. Merci, Benji.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Let's go, dude ! Yes,
<strong>Participant 2:</strong> cheers ! Alright, folks. Avec SaaSpasse, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de ça. Vraiment pour t'aider à... prendre les meilleures décisions que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien. J'adore ça, écrire. D'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks et curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie et qu'on se rende à 1000 et qu'on se rende à encore plus que ça. Franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint. à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Fait que si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? en fait euh Pense à, mettons, des updates extra que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur saspace.com. Il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez Saspace puis Beehive. C'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir. Puis ça me tient à cœur. Fait que check it out. Puis si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le shooter. All right, folks. Un petit shout-out à Vasco, partenaire produit SaaSpasses. Vasco, c'est la plateforme RevOps pour optimiser votre commercialisation de SaaS. Ça aligne les ventes, le marketing et le customer success pour que tout le monde avance dans la même direction, mais surtout que les revenus suivent. Check them out sur SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec leur architecte de revenus, Alexis Boucher. OK ? De retour au pod. SaaSpasses, c'est une business d'amour, une business indépendante. Il y a un paquet de choses que vous pouvez faire pour nous supporter dans notre croissance. pour qu'on puisse continuer de créer du contenu de feu, d'organiser des beaux events, puis de mousser, puis de tirer par le haut cette communauté tech qu'on a au Québec. First, si vous n'avez pas ajouté votre SaaS sur notre plateforme, allez sur saaspass.com, il y a un gros bouton mauve pour faire juste ça. Vous pouvez check out le Job Board, si vous avez une offre d'emploi quelconque, c'est gratuit, un outil super cool pour toute notre audience et notre réseau. Si vous ne nous suivez pas déjà par rapport au pod sur Spotify, Apple Podcasts, allez faire ça s'il vous plaît, puis vous pouvez aussi nous laisser un review. Ça nous aide vraiment beaucoup. Vous pouvez nous suivre sur YouTube, qu'on investit de plus en plus là-dedans. On met des shorts, le plus de contenu possible, que ce soit organique ou avec des partners. Fait que, check this out. Si vous voulez venir aux événements, puis pas manquer de billets, parce qu'on est souvent sold out, vous devriez nous suivre sur Eventbrite. Fait que, vous allez sur Eventbrite, vous écrivez ça à la spalle, vous pouvez vous abonner, puis avoir des notifications. On fait ça, roughly, à peu près chaque mois-ish. Puis, last but not least, suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. On met du beau contenu, du contenu souvent drôle. Je pense que ça vaut la peine. Je veux finir cette outro custom-là un petit peu en remerciant les partners certifiés de Sasspace. On a des compagnies de fous qui nous supportent financièrement, stratégiquement, des fois même psychologiquement dans mon cas. Sans ces compagnies-là, la majorité du revenu de Sasspace n'existerait pas et on ne pourrait pas faire ça. Je veux que vous preniez le temps d'aller les regarder. Sasspace.com slash partenaire avec un S. Ils sont tous listés là, ils ont une belle fiche avec du contenu, avec des liens, des détails. Je vous les nomme rapidement. Léviat Legal, des avocats qui sont tech et founder friendly. Le Chiffre, des comptables et fiscalistes qui sont calés en tech aussi. Baseline, des gros geeks pour innover avec l'AI. Unicorn, des experts cloud AWS pour optimiser et scaler votre infrastructure. Puis on a aussi cette année des partners produits. Donc Vasco, une plateforme RevOps pour votre go-to-market. Missive. Un inbox collaboratif pour vos teams, pour vos communications de team, parlons. Puis Apollo 13, un studio no code pour construire des MVPs pis des side projects. Vous pouvez tout aller voir sur saspass.com slash partenaire avec un S. Pis moi, du fond du coeur, je vous dis juste merci de nous suivre pis de nous supporter. C'est insane comme aventure ce qu'on a lancé là pis je suis bien privilégié de pouvoir faire ça.
<strong>Benji Valcourt:</strong> Cheers !
Updates sur le podcast, la cie, les events IRL. Contenu premium pour les abonnés SaaSpal — éditorial de Frank, Q&A, roadmap du pod.