Aujourd’hui, je jase avec Hubert Côté, CEO & fondateur @ Libe Capital, une plateforme pour acheter et vendre votre entreprise
Libe Capital c’est 4 ans d'existence, 300 clients et environ 15 employés.
On retrace le parcours d’Hubert : son expérience de blogueur, l’achat de sa première machine distributrice et son parcours en tant qu’acheteur d’entreprise.
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
<strong>Hubert Côté:</strong> Chaque deal est son propre univers, c'est ça qui est fou, mais il n'y a jamais un foutu deal qui est pareil. Il y a tout le temps quelque chose à quelque part qui pète, je sens que tu le saches. Une semaine, ça va super bien, tout est beau. L'autre semaine d'après, on est sur le bord du cataclysme.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up folks, bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Hubert Côté, founder et CEO de LibCapital, une entreprise de M&A Advisors qui construit en ce moment leur propre SaaS. On parle de ses débuts comme jeune entrepreneur, de construire sa créativité. Crédibilité en faisant des gros moves, de M&A en général, donc Merger and Acquisition, vente et achat d'entreprise au Québec, des ratios pour le financement, pour l'achat et la vente de compagnie, de développer du logiciel en mode dog food, mais ensuite de pivoter de sa routine de CEO, de sport, de valeur d'entreprise, puis de plus encore. C'est toujours un plaisir d'avoir un pote sur le pod, puis de pouvoir avoir autant de fun. Hub me raconte aussi... son premier mini-exit de Small Boy Stuff, c'est-à-dire un réseau de machines distributrices. All right, on passe au show. Let's go. Hébert Côté, bienvenue sur SaaSpasse. Merci,
<strong>Hubert Côté:</strong> Frank.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment ça va, mon vieux ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Ça va bien, ça va bien. Content de te parler.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi aussi, c'est un honneur de... T'avoir à mon tour sur le pod, parce que tu m'as eu sur ton pod. Yes. Je me rappelle plus si t'as les numéros d'épisodes ou pas, mais si on monte Google François-Lantinado Live Capital... Ouais. Il m'a retrouvé...
<strong>Hubert Côté:</strong> Tu t'appelles la thumbnail. C'était quand même... Ah ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'était... C'est sûr que toi, je pense que t'es moins gêné que moi dans les thumbnails eye-catching.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ah, on est un peu plus clickbait, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Hub, pour le monde qui te connaisse pas déjà, ton nom complet, je l'ai dit, I guess, mettons titre Puis ton profil, quel genre d'entrepreneur je parle ? Oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> Fait qu'Hubert Côté, je suis le fondateur de Live Capital. Donc, on se spécialise en M&A. Fait qu'on fait de l'achat-vente d'entreprise pour tant acheteurs que vendeurs. Puis oui, that's it.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Malade. Si tu avais à me faire un pitch d'ascenseur sur Live Capital ou me donner une couple de chiffres sur genre la business est rendue où, ça ressemblerait à quoi ?
<strong>Hubert Côté:</strong> On dessert environ 300 clients en ce moment. OK. Puis on est comme pas mal la seule solution pour aider les gens à acheter puis vendre des entreprises en bas de 10 millions. Contre qui on compite, c'est un petit peu KPMG, Deloitte, toutes ces grosses entités-là aident à vendre des grosses business. Ça fait que 50, 100, 150 millions. Nous, on s'adresse à un marché où il y a littéralement presque personne qui dessert ces gens-là. Puis c'est ceux qui veulent acheter des business en bas de 10 millions de dollars.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Spécifiquement du côté... Buy side acheteur.
<strong>Hubert Côté:</strong> Buy et sell side.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Buy et sell. Oui. Mais ce dude, c'est... Comment tu pognes la demande de ces gens-là ? Comment tu captures un petit peu la demande de ces gens-là ? Tu te positionnes, tu as un brand fort, je sais que tu as un brand perso, un bon brand quand même. Comment ils te trouvent au lieu de...
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça. La façon que... Ça vient un petit peu de la jeunesse, mais moi, à la base, j'achète des business. C'était ça mon... mon « going point » au début. Au fur et à mesure que je documentais cette histoire-là de mon parcours en tant qu'acheteur d'entreprise, il y a des gens autour de moi, des amis, des gens qui suivaient mon blog qui m'ont dit « Abe, peux-tu m'aider à acheter des business ? » Ça, c'est parti de là un peu. Je sais qu'on va peut-être plus rentrer là-dedans en détail. Par la suite, quand tu as un supply de beaucoup d'acheteurs qualifiés, après ça, le côté vendeur fait plus de sens. dans le sens que là, on est comme Magic. On a un supply de 300 acheteurs pour toi. Veux-tu faire affaire avec nous pour qu'on te présente ces acheteurs-là ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis curieux. La genèse dans ta vie de... Je pense que ça pourrait faire du sens pour moi d'acheter et ou vendre des business. Ça a commencé crissement tôt. Je pense que Lipe t'a fondé ça. Tu avais alors 22 ans. Tu as eu un petit exit que j'ai amicalement nommé ton... early small boy stuff pour t'agacer un peu avec un vending machine OS, mais c'est où la première flamme de genre, je pourrais faire ça ?
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça, avec du recul, la suite a de l'air logique puis ça a de l'air réfléchi, mais pour être bien honnête, j'étais complètement clouless quand j'ai acheté cette première business-là. En gros, j'avais un blog pendant que j'étais à l'université. Je parlais de « personal finance » , de « stock » , « real estate » , tous les sujets que je trouvais intéressants dans le fond, reliés à l'investissement. Pendant ce temps-là, je lisais d'autres mondes aux States qui achetaient des business. J'étais genre « Christ, c'est donc bien cool » . À l'Uni où j'étais, à l'Université Laval à Québec, il y avait des vending machines, des machines distributrices. J'allais me chercher une ONU à tous les midis. Fait que j'étais genre... Il y avait un numéro de téléphone sur la machine. J'étais genre, ben tu sais, le gars, il est pas cave. Il achète des ONU à une pièce, il met une baie vitrée dedans, devant, pis il vend deux pièces. Elle dit, mon, elle est pas ou comme moi. Fait que j'ai appelé le numéro, pis j'ai dit, écoute, t'es-tu à la vente ? Pis il dit, ben ouais, je suis intéressé à la vente. Sans le savoir, c'est là que j'ai entré dans le monde du « M&A » , du micro-cap M&A, d'acheter des petites business. On a break-earned deal avec ce que je trouvais à l'époque d'informations online, mais clairement, j'ai été fucking chanceux. J'aurais pu avoir mis d'une façon que le deal aurait pu très mal terminer. C'était comme l'épargne que j'avais en tant qu'étudiant. J'avais comme 30 ou 40 000 d'épargne que j'avais « saved up » . different jobs. OK. Puis avec ça, j'ai fait mon premier deal, mais j'ai vraiment beaucoup appris puis c'est là que j'ai commencé à comprendre plus je m'informais de genre, OK, ça prend un avocat, ça prend un banker, ça prend un comptable, un bilan d'ouverture, tout ça. Puis là, rapidement, je me suis rendu compte que fuck, j'avais pas de mère ni de père, ni de frère, ni de soeur en affaires. J'étais clouless. Puis genre, clairement, il manque d'informations puis il manque de professionnels pour ça. Puis là, tu comprendras que la suite logique du service est née.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Insane. Si on écrit un des premiers chapitres dans ta biographie, ça pourrait être M&A via les M&M's. C'est ça que je pensais quand tu parlais de ton... Fair enough. Mais dude, ça veut-tu dire que littéralement, à un moment dans ta vie d'entrepreneur et d'étudiant, tu étais propriétaire d'une machine distributrice à l'Université Laval ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, 100%. Actually, c'était Size Location. C'était comme l'Université Laval, puis il y avait des trucs de la ville. pas aller justifier les affaires en même.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mettons que tu passais dans un corridor ou un couloir de l'Université Laval avec une fille que tu voulais impressionner. Qu'est-ce que tu disais-tu ? C'est à moi, ça. Ouais,
<strong>Hubert Côté:</strong> si tu veux une barre, tu peux te minoger un code.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est complètement insane parce que ça, c'est le début super scrappy dont tu parles. Aujourd'hui, moi, je le sais, ça ressemble à quoi ta business. Il y a une grosse composante tech de développer du software, une web app pour... gérer, faciliter tous ces deals-là. Quelque chose que tu comptes commercialiser aussi. Fait qu'il y a du chemin vraiment pour se rendre à la composante tech de ta business, mais il y a tellement de trucs qui m'intéressent along the way. Fait que je vais me permettre de prendre des détours. C'est bon ça. On est quand même un peu proches. On s'entraîne ensemble. On est devenus potes puis tout ça après le pod. Avoir des amis sur le pod, c'est genre, tu te permets le luxe de, OK, là, on va prendre le temps. de parler. Il n'y aura pas de gros Italiens qui chantent en italien au resto qui passent à côté ou whatever. Ma première question, c'est la partie blog et infolettre de ton début de journey. As-tu monétisé ça et comment tu l'as fait grandir ? Ça,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'était vraiment mon premier product de Live Capital. C'était une infolettre payante. Une pay newsletter. Quand je dis blog, réellement, c'était plus une newsletter. En gros, c'est là que j'ai fait mes premiers dollars, si tu veux, reliés à cette industrie-là ou mon parcours, si tu veux, de M&A. En gros, cette newsletter-là, à l'époque, c'était juste moi. J'étais quand même monté à 200 000-300 000 par année. En gros, c'était un membership à 100 $ par année. Ça fait que c'était 9 $ per month. C'était des plans annuels seulement. Puis la mécanique que j'avais utilisée qui faisait en sorte que ça fonctionnait bien, fait que j'avais mon infolette gratuite. Puis le mécanisme que j'avais, bon, je venais des ads pour mon infolette. Puis c'était un 30-day trials pour un dollar que les gens pouvaient essayer. Puis après ça, s'ils aimaient ça, ils pouvaient upgrade dans le fond au truc annuel. Fait que j'avais plein de ça, une pièce qui se convertissait à ceux-là à 100 pièces par année par la suite. Puis après ça, on avait comme un taux de renouvellement de peut-être un ou deux ans. Après ça, les gens « churnaient » .
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était-tu en anglais ou en français ?
<strong>Hubert Côté:</strong> En français, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était en français ? Oui, oui. Au Québec seulement ? Oui. Puis tu as réussi à monter ça dans les six chiffres ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je ne sais pas si quelqu'un t'a l'air déjà dit, mais c'est quand même « fucking insane » . Ah oui ? Oui. Moi, je trouve ça vraiment hot, le mien. Surtout que c'était quand même « early » , le genre de folie des newsletters, de genre « tu surmonétises » . C'était en quelle année ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Dans le fond, c'était un peu avant que ce soit obstacle. Nice. Ok.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que c'était-tu à l'époque de The Hustle, mettons, Sam Park, il avait déjà commencé ça, pis c'tu ? Ouais, ouais,
<strong>Hubert Côté:</strong> exact. Ouais, ouais, exact. Ça existait déjà.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que c'était quand même dans un prime. Substack,
<strong>Hubert Côté:</strong> je faisais comme, ça faisait peut-être un an, un, deux ans, avec Substack genre arrive.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était quoi, pour reprendre du lingo un peu d'industrie, c'était quoi le alpha dans ton infolette ? C'était quoi la valeur dans ton infolette ? Pourquoi le monde payait pour ça ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Nous, c'est tout ce qui est money related. C'est comme, tu veux devenir un meilleur investisseur ou tu vois, tu vas entendre parler de stock ou de choses comme ça, c'est quand même une industrie plus facile dans le sens que les investisseurs, ils ont plus le mindset un peu D-gen. Pas nécessairement D-gen, mais ils se disent, écoute, Je mets une pièce si j'ai un bon tip sur un budget tools ou sur un fichier Excel ou une analyse d'un stock. Let's do it. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça fait que c'était varié. Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'était vraiment whatever j'avais envie de parler à chaque semaine. Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> l'autre question qui me pop en tête, dude, c'est OK, moi, je te connais, je sais que tu es un dude sharp puis intègre, mais si je suis un abonné qui ne te connaît pas, comment... Comment je te fais confiance ? Tu es quand même un jeune dude à l'époque, encore plus. Même chose pour le vendeur de sa machine distributrice. Comment le monde t'a assigné de la crédibilité ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Les gens sous-estiment beaucoup juste la présence physique. Je pense juste de show-up. Je parlais à un de mes amis de connaissance qui est en immobilier. Lui, il réussit beaucoup à trouver des deals hors marché. en allant cogner aux portes. C'est con à dire, mais dans l'era où on vit, où tout le monde regarde les mêmes vidéos et tout le monde a essayé d'envoyer des cold emails ou des campagnes de marketing ou des choses comme ça, il n'y a personne qui actually just show up. Quand tu vois humain à humain, c'est vraiment plus facile de bâtir un rapport. Sans le savoir, juste appeler, je me suis pointé chez lui, on a jasé et on s'est entendu sur un deal. Souvent, les gens ne vont juste pas se show. show up en présentiel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, c'est pour ton premier deal un peu plus à M&A et tout ça, mais mettons pour l'infolettre, à quel point c'était Live Capital, une marque sans visage, ou à quel point c'était Live Capital par Uber et voici le visage d'Uber.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, c'est sûr. C'est sûr que le fait que j'étais assez open à propos de mes moves et de ce que je faisais, je pense que ça crée une certaine confiance dans le sens que quand quelqu'un est Merci. et transparent, puis il ne se cache pas derrière une entité, il y a genre un rapport qui se crée quand même facilement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça veut dire que tes moves d'argent, d'investissement, d'achat, de compagnie de vente, tu les racontais aussi dans l'info-lab ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, exact. Je le racontais aussi. Oui, c'est ça, je le racontais aussi. Mais c'est ça, en ce moment, puis on en parle un peu sur le pas de certaines transactions, mais ça reste que c'est quand même dangereux aussi dans le sens que tu ne veux pas... t'exposer à des gens qui font la même affaire que toi, puis là, ils te viennent te dire « Hey, fuck, ça n'a pas marché. Je vais t'envoyer un lawsuit. » C'est tout le temps, il faut faire attention quand on fait ça. Mais oui, c'est sûr que quand tu es transparent avec ce que tu fais, ça « builds trust » . Moi, à la base, quand je t'ai rencontré, j'ai vu ton histoire. Puis là, tu parlais de ton exit. Je trouvais ça « nice » puis « relatable » . Instantanément, j'avais une confiance plus facile envers toi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, je te « feel » . Puis... Est-ce que le rôle de la constance et de la fréquence est important pour de la crédibilité quand tu vends un produit plus média de contenu ? Oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> Honnêtement, j'étais vraiment... Encore à ce jour, je suis pas bon pour écrire. Je dis ça pas pour dire « Actually, je suis fucking bon. » Je suis capable de me comparer. Je suis pas en train de me gaslighter. Je suis pas un bon écrivain. La rédaction est pas bonne, mais j'ai... J'ai toujours été là. J'ai peut-être, je ne sais pas, deux ou trois cents éditions à tous les dimanches du matin. Tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. C'est sûr que ça, ça l'a aidé. Puis à l'un ou deux, tous les autres qui ont essayé de se lancer des newsletters, c'est juste ça qui, je pense, qui a fait la différence entre, admettons, deux ou trois cent mille de revs sur la newsletter, qui est zéro.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un peu comme les reps qui show up au gym. Ça compounde à un moment donné.
<strong>Hubert Côté:</strong> Par eu deadlift.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100% d'audit ok cool quand est-ce que tu t'es dit je peux faire de l'argent pas nécessairement juste avec l'abonnement à la newsletter mais avec une commission ou des services d'accompagnement qui ont rapport au M&A parce
<strong>Hubert Côté:</strong> que c'est ça juste pour mettre en contexte notre business model est un peu un intermédiaire entre un avocat et un broker Fait que... Mettons, quand tu vas faire avec un avocat, tu vas souvent... avoir des frais d'ouverture de dossier où on te demandait, mettons, un montant en escroc up front, mettons 2-3000$, whatever. Nous, on a ça dans notre composante, puis on fonctionne à performance. Un montant du financement ou la taille du deal. Si tu achètes un business à 3 millions avec nous, chez n'importe quoi, tu vas avoir 2% de frais. Ça, c'est notre business. Pourquoi on est venu à ça ? C'est parce que, essentiellement, les gens m'ont demandé de l'aide pour le faire, puis moi, ça me prenait fucking du temps. Au début, ça a varié. On a testé la variante de nous payer à l'heure comme un avocat. On a testé la variante d'essayer de package juste la formation des outils ou un toolkit qui existe encore, mais c'est une fraction de nos revenus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme la partie info product un petit peu.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, c'est ça, exact. Parce que ce qui arrive dans notre domaine et dans plusieurs domaines aussi, je trouve que c'est nous le problème, c'est le awareness dans notre industrie. Personne ne sait que tu peux acheter une business et que tu peux la financer à 95%, 100% quand tu as déjà une business. Il y a un niveau de connaissance vraiment bas. C'est sûr que le volet info est intéressant pour nous parce que ça nous permet de monétiser un peu cette connaissance-là qu'on partage. Mais en même temps, le gros core de la business, c'est vraiment de faire des deals.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce qui est hot avec ton background médiatique,
<strong>Hubert Côté:</strong> Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ta capacité à produire un produit de contenu qui est... C'est basically le top de ton funnel que tu monétises un peu. Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> exactement. Disons, divulgairement. Puis ça, c'est cool, genre. Parce qu'avoir un marketing qui est profitable, des fois, tu sais, ça peut être le fun en tabarouette.
<strong>Hubert Côté:</strong> Un SLO, un Self-Liquidating Offer. Slow. Slow.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je ne sais même pas ce que ça veut dire, un Self-Liquidating Offer.
<strong>Hubert Côté:</strong> Tu spends 10$ pour acquérir un lead, puis tu y vends un fichier Excel qui vaut 10$, ton coût d'acquisition de parler est de 0$. Et après ça, tu...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, ce monde-là qui veulent acheter des business, ou en vendre, est-ce qu'il y a un profil comme type de personne ? Est-ce que c'est méga varié ? Même chose dans le type de business qui sont achetés et vendus. Oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> Nous, au Day2Day, on accompagne un range de people. Au début, c'était surtout everyday people, dans le sens que des gens qui étaient, peu importe, gestionnaires dans une entreprise, support administratif, name it. Maintenant, ce qu'on aime surtout faire, vu qu'on monte les tailles des transactions, c'est d'aller avec des gens qui sont soit investisseurs immobiliers ou qui sont déjà entrepreneurs. Ça, c'est vraiment, je te dirais... où c'est plus facile de faire des deals, mais c'est accessible quand même à M. et Mme Tout-le-Monde. À Den of the Day, c'est comme acheter un triplex. Puis là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu as comme un petit peu name-droppé de l'immobilier comme exemple, mais donne-moi des exemples typiques, s'il y en a de type de compagnie ou d'industrie dans laquelle il y a ces M&A qui se font via l'aide.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, oui. Cabinet comptable. Je ne veux pas, j'ai acheté un cabinet comptable, ça attire beaucoup de gens qui veulent... des cabinets comptables aussi. J'ai acheté plusieurs business, ça c'est comme la dernière. Des cabinets professionnels, donc, disons, cabinet dentaire, optométrice, toute cette stack-là. Après ça, beaucoup de compagnies de transports et de distribution, puis des compagnies de construction, excavation et ces choses-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Beaucoup de services professionnels et même de choses dans le monde physique.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, quand même. On fait aussi quelques sasses, évidemment, puis on pourrait en parler aussi un peu. Mais ce n'est pas notre core. Mais c'est ça. Tout est possible.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu as comme mentionné une petite pépite que je pense que ça vaut la peine de déterrer qui est, moi, j'ai acheté un cabinet comptable. FAC, veut, veut pas, il y a du monde qui veut aussi en acheter. Si on déterre ça, il y a une partie de ta stratégie qui c'est de « put your money where your mouth is » puis de, pour vrai, acheter des compagnies puis tu es très transparent dans comment tu racontes, tu amènes les gens un peu dans l'aventure de « all right, fait que là, genre, j'ai acheté un café. Pourquoi j'ai acheté un café ? C'est quoi les marges ? Genre, qu'est-ce qui est tough ? » Fait que tu es comme un asset marketing vraiment cool, toi, pour l'aide aussi. Tu dirais-tu que c'est fair ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, vraiment. et je pense qu'il y a plusieurs... Il y a plusieurs personnes qui sont venues sur le pod, comme par exemple Marc de Gaia. Techniquement, c'est le même concept. C'était un power user de sa plateforme. Après qu'il ait vendu, il vend ça en tant qu'advocate. J'ai déjà utilisé ça et ça marche. Use it, basically. C'est la même chose ici dans le sens que je montre que ce qu'on fait, ce n'est pas juste du pelletage de nuages et on n'est pas juste un intermédiaire. On le fait. henhouse aussi au day-to-day pour montrer que les méthodes et tout, ça fonctionne.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi le nom de ton café ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Stockholm Café.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On va te faire une plug. Je suis allé au Stockholm Café. La fille était super smart, les sandwiches étaient bons, puis on a eu du bon café. Shout-out au Stockholm Café. On sait qu'on s'en va avec ça. On dirait, dans ma tête, il y a comme le côté crédibilité. C'est encore un peu... Je comprends encore un peu, pas assez, comment le monde te font confiance avec genre, oui, oui, tu vas acheter puis vendre une business. C'est-tu... Aujourd'hui, je comprends comment, mais au début, les premières compagnies, les gens que tu as aidés à acheter ou vendre des business, tu étais quand même un jeune entrepreneur. C'est-tu juste le fait que je l'ai fait, man ? Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> basically. Dans le fond, je me misais gros là-dessus. C'est comme, quand j'ai parti, j'avais acheté deux compagnies, trois, techniquement. Fait que c'était vraiment juste ça. C'est comme, je l'ai fait, ça marche, voici mes chiffres. Voici comment le faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu peux t'aider à le faire, oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> Parce que c'est vrai, à D9DD, si c'est un jeune homme de 25 ans qui n'a jamais fait de deal, personne ne m'aurait fait confiance. All right.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fair enough, man. Il y a une stat, je pense qu'il y a une statistique Canada et qui est mentionnée sur ton site, qui dit qu'il y aura environ 30 000 entreprises à vendre au Québec dans les 5 ans qui s'en viennent. Ça a beaucoup rapport avec, je pense, le vieillissement des entrepreneurs puis peut-être d'autres choses que moi, je ne connais pas. C'est beaucoup de compagnies puis c'est vraiment cool. Comment est-ce que toi, ta business puis ta marque live, vous vous positionnez pour pogner un bon pourcentage de ça ? Comment vous réussissez à être dans les yeux puis les oreilles du monde ?
<strong>Hubert Côté:</strong> On est tellement une goutte d'eau encore en ce moment dans le sens que, oui, on a un bon reach puis je pense qu'on a une très belle vélocité. on grossit et on investit beaucoup dans notre équipe. On a fait plusieurs dizaines de millions de volumes transactionnels et on a fait beaucoup de deals à chaque année. Mais ça reste qu'au dernier an, l'an dernier, il y a eu 10 000 transferts d'entreprise. Notre firme a peut-être contribué à 30 ou 50 deals max. C'est un énorme marché. Puis dans le fond, le silver tsunami qu'on appelle, c'est juste que c'est toi qu'au Québec, il y a environ 250 000 entreprises de plus d'un employé. Il y en a plus, mais mettons 250 000 vrais business, entre guillemets. Sur ces 250 000-là, il y a plus de 50 % qui sont propriétaires par des baby boomers qui ont plus de X nombre d'années. Puis sur cette statu-là, cette strate-là de personnes qui s'en vont à la retraite, il y en a près du tiers qui pensent simplement à... mettre la clé dans la porte parce qu'ils ne trouvent pas dans le fond de personne. Ce n'est pas nécessairement parce que la business n'est pas bonne, mais c'est parce qu'ils n'ont pas de personnes qui veulent acheter ce qu'on appelle un management buyout, donc racheter à partir des employés, ou que les kids ne veulent pas acheter la business. Fait qu'à mettons, Jacques a bâti un SaaS dans les années 2000, 25 ans plus tard, sa fille a été infirmière, elle ne connaît rien en SaaS, il n'y a pas vraiment de monde dans l'équipe. qui veulent la reprendre parce que l'équipe est vieille, veut, veut pas, ils ont comme 45-50 ans. Ces gens-là, c'est cool parce que toi, ça te donne un window de genre 10 ans avant de renouveler ce monde-là, tu sais. Fait que là, il est comme, OK, bien, j'ai besoin de quelqu'un. Puis souvent, ils ne savent même pas qu'ils peuvent vendre, tu sais. Fait que c'est là souvent qu'on intervient puis qu'on est comme, check. Ça a une valeur, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un peu crève-cœur, le tiers dont tu as parlé, des entreprises qui se disent qu'on va mettre la clé dans la porte, justement, parce que c'est de la valeur, productivité économique qu'on fait juste la « shut it down » . Parce qu'il n'y a pas eu soit cette connaissance-là ou ce maillage-là entre une relève et les « actual » .
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui. Vous irez voir en ligne, j'invente pas ça, le devoir, le journal de Montréal, c'est quand même bien documenté. C'est « actually » un « issue » . En même temps, ce qui est le fun, c'est que, en plus d'être une mission sociale, c'est une vraie opportunité d'affaires, dans le sens que...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> De part, je sais que tu as beaucoup de gens qui te tuent, qui sont en tech, mais le cabinet comptable que j'ai acheté, on a fait la transformation tech, on est en train de la faire. Il y a énormément de potentiel de ramener ces business-là au goût du jour.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100 %. gens qui ont fait un SaaS qui s'en vient peut-être, le SaaS un peu poussiéreux, gens sur le bord de la retraite, whatever, tu t'as dit, peut-être qu'ils ne le savent même pas, dans le fond, qu'ils pourraient vendre à d'autres mondes qui sont genre réseaux et médias, ou peu importe le type d'entrepreneur. D'un point de vue marketing, comment toi, tu t'assures qu'ils sachent qu'ils peuvent vendre et qu'ils pourraient le faire avec l'aide ? J'ai le goût que tu me parles de vraiment ton...
<strong>Hubert Côté:</strong> Bien, lui, c'est ça. Il y a une bonne partie de nos revenus qui viennent... des acheteurs qui veulent qu'on fasse de la prospection pour eux. Comme en immobilier, le défi et le noyau de la guerre, c'est de trouver ces business-là. L'enjeu, on mettrait au pire les liens dans les show notes, mais je peux vous donner à peu près 1000 listings. Acquisition.biz, monentreviseavente.com sur Centris. Tu as à peu près 1000-1500 listings de business à vendre. Vous pouvez aller voir, c'est public, c'est gratuit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les listings qui, eux, ont des centaines de business dessus, chaque.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, oui. Tout ces sites-là, mettons, sur Centris, il y a un filtre entreprises. Tu peux voir, tu as 1000 entreprises à vendre là. Sur acquisition.biz, tu as genre 500 business à vendre en ce moment. Il y en a, puis c'est public, vous pouvez aller voir. L'enjeu avec ces 1500 listings-là, c'est loin d'être l'inventaire de toutes les entreprises qui sont à vendre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme un iceberg. C'est des gens qui sont plus primés ou qui ont plus besoin de vendre. Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> exact. Ils sont déjà accompagnés et tout. Le dessous de l'iceberg, il est énorme parce que surtout dans les entreprises, tu l'as vécu avec la vente de la tienne, tu ne veux pas nécessairement que tout le monde le sache que tu es à vendre ou que tu mets une pancarte devant chez vous, « Hey, ma business est à vendre. » Une maison, les gens qui ont un peu moins, une business, c'est comme le staff va poser des questions, les clients vont poser des questions. Tu ne veux pas handle ça. Il faut quand même que tu roules ta business au day-to-day.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pour ça que sur Acquire.com, mettons, qui était Microacquire avant, je pense. À moins que tu payes activement pour un accès à la plateforme comme acheteur, c'est anonymisé. Je me rappelle à l'époque, on filtrait par Québec et on essayait de voir, les SaaS disaient un peu leur stack technique, dans quel industrie on était. On était là, je pense que c'est lui qui était avant.
<strong>Hubert Côté:</strong> Flipba aussi. Oui, 100%. E-commerce, en plus, aux States.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, c'est comme accessible, crawlable, whatever, pour toi. Ça peut être une source.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. Nous, on a... c'est dans le fond toute l'infra d'un bon prospecteur. On a des cold callers, on a des campagnes de cold email, on run des ads, on a un software qui permet justement de faire cette prospection-là. Je dirais que ça, c'est la deuxième méthode. Après ça, c'est sûr qu'on a un réseau avec des cabinets comptables, des banquiers, des avocats qui nous envoient des deals hors marché aussi. C'est vraiment ça le challenge.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai changé de char récemment, comme je te disais. Je me rappelle, j'étais allé dans des concessionnaires et à un moment donné, je suis allé voir un de mes chums, Charlotte à Charlot, chez Boulevard Toyota. Malheureusement, je ne l'ai pas acheté chez Toyota. Mais anyway, Charlotte est vraiment chère. Eux autres, ils reprennent ton lit, ils reprennent ton char et ils donnent une valeur dessus. Mais il faut qu'il y ait un prix pour ça. Ils appellent tout le temps un gars. Ouais, le gars. Ouais, c'est ça. Tu es comme, j'ai un Vox, un T-Coin, un tel anin, puis là, le gars, il est du tapeur, puis là, tu l'imagines, puis t'es un anin, puis comment je peux te donner 22 000 pour ça ?
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est le gars.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'es le gars, genre, un peu.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est une idée.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais pour des belles business, genre, t'aurais-tu quelqu'un pour acheter, mettons, tel business ? Ouais,
<strong>Hubert Côté:</strong> exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est le temps d'augmenter la densité de talent puis d'ambition en tech au Québec, le 10 septembre avec la SaaSpasse contre 25, notre première édition. C'est exactement ça qu'on va faire. Ça va être toute la journée à Montréal, chez WorkLeap. Il y a 250 places. Vous pouvez aller sur conf.saspas.com pour les détails. La programmation va être insane. Il y a des keynotes de GR de WorkLeap, Raph Parkin, Vicky Boudreau, deux des co-founders de Gaia, Marc-Olivier et Olivier. Il va y avoir un pitch party, cinq startups qui compétitionnent devant jury et public. On va closer la journée avec un live pod avec nul autre que Greg Eisenberg, un de mes idoles côté business que j'ai réussi à faire revenir à ses racines de Montréal. Gros Pokémon, légendaire, je suis bien content. et tous les commanditaires sont insane cette année merci à ce monde-là vous pouvez aller les voir sur conf.saspas.com slash commanditaires avec un S WorkLeap Ange-Québec Capital Capital Numérique Goodbytes Studio Gaia Yak Finalta merci tellement allez voir leurs AI avatars sur le site comme je vous dis il reste des billets en ce moment mais c'est sûr qu'on va être sold out il y a juste 250 places conf.saspas.com pour acheter vos billets cheers hum fait que OK, laisse-moi d'abord reformuler un peu le début de ma question. Au niveau du marketing, comment les acheteurs te trouvent de bord ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Même chose, genre tu utilises toute cette machine-là de ads, de cold call pis tout pour...
<strong>Hubert Côté:</strong> L'autre côté,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais. Pour le buy side.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. On run des ads, on fait du contenu organique. La newsletter est encore a big thing là. Maintenant on est rendu à genre 45 000 subs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah ouais. Ça run sur quoi pour le fun ? Behave. Sur Behave ? Ouais. Tu utilises-tu beaucoup de features genre power features de Behave ? Attends, attends.
<strong>Hubert Côté:</strong> Je suis... ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Es-tu verrouillé ? Genre, tu peux-tu lire ta newsletter si je n'ai pas donné mon email ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Dans le fond, on n'utilise même pas le feature blog pour être honnête. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est juste l'email.
<strong>Hubert Côté:</strong> Personne ne va sur le blog. Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah oui. Puis, es-tu payante encore ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, non, non. C'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment un outil d'acquisition. Oui. Puis ça, mettons, je veux voir c'est quoi c'est sur livecapital.com honnêtement je sais même pas
<strong>Hubert Côté:</strong> pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> L'URL précise de subscribe.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est quand même un petit peu ça. On run des campagnes dessus, mais...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, je te feel. Pas trop que je le reprenne. C'est un bon signe. Ça veut dire que t'es rendu, man. Genre que t'es dédistancé des opérations. Genre nitty gritty, man. C'est vraiment sick. Alright. Combien de pourcentages, pis là c'est moi qui... Tu me dis si tu veux répondre ou pas à ça. Soit de tes costs, mettons, en salaire, ou de tes costs en cash, mettons, comme tu veux. vont à l'acquisition, à tout ça, le marketing, la prospection.
<strong>Hubert Côté:</strong> Je pense que pour, dans le fond, pour acquérir un client, il faut combien je pende globalement ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça peut être ça, mais ce qui m'intéresse aussi, c'est dans ta team. Y'a-tu genre ta masse salariale, mettons, qui est à genre, je dis n'importe quoi, un million, c'est-tu 250 000 qui va en acquisition de nouveaux clients ?
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça, on a quand même un bon payroll parce qu'on a des comptables. banquier, analyste, puis tout ça. On staff. Oui, on staff. Ok. Fait que, on est une quinzaine dans le team. Fait que je te dirais que le payroll, ça représente plus de 50% de mon coste. Ok. As a whole, peut-être 20% marketing. Ok. Puis dans mon staff, je compte l'infra pour genre les prospecteurs, puis tout ça, tu sais. Ok.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis quand tu dis 20% marketing, c'est 20% dans le salaire ou c'est un budget ?
<strong>Hubert Côté:</strong> De plus là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, de plus, c'est ça. Fait que sur tes costes total, il y a un 20% qui va aller, mettons, dans du budget de marketing.
<strong>Hubert Côté:</strong> En ce moment, on est à 30-40 % de marge.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là ? Oui. De bénéfices nets ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui. Gros. De... De bénéfices avant impôts. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> admettons. Ok. Très cool, man. Puis, le reste du staff, tu dois avoir du staff technique parce que vous avez tout buildé le software de l'AIB. Ça ressemble à quoi ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Pendant un certain temps, on avait deux devs. En ce moment, on a un dev, basically. Puis, c'est pas mal lui qui run. le dev de notre software interne qu'on utilise. On n'a pas décidé de le commercialiser encore, mais clairement, c'est un rêve de pouvoir commercialiser le SaaS qu'on développe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu veux-tu qu'on rentre là-dedans ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, j'aimerais ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui ? Bon, on va faire ça. On va faire un peu la genèse de quand est-ce que tu t'es dit ou quelqu'un dans ta team s'est dit « Je pense que ça vaudrait la peine qu'on code ou qu'on développe. » du tooling interne vraiment juste pour nous. Oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'était moi, early on. J'avais parlé à certains courtiers. Ce qui arrive, c'est que nous, ça s'appelle des M&A advisors. Ce qui arrive dans notre domaine, c'est vraiment le... Pas le Cambodge, mais c'est le Far West. Dans le sens qu'il n'y a pas d'ordre professionnel comme l'OASIC en real estate. Des courtiers immobiliers, par exemple, ils étudient pour ça. Nous, il n'y a pas de licence officielle. Ce qui arrive, c'est que la plupart des gens qui sont dans notre industrie sont quand même vieux. C'est souvent des secondes carrières de gens qui ont fait des exits et qui veulent accompagner des gens. Ceci étant dit, ces gens-là ne sont vraiment pas techsavis. C'est très old school, un peu comme un avocat. C'est un peu boomer. Word, Excel, email, c'est leur stack. Got it. C'est là que moi, je voyais l'opportunité d'automatiser plein d'affaires dans le process.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Voir l'opportunité, c'est une chose, mais décider de mettre de ton capital pour développer ces outils-là, ces automatisations-là, c'est une autre chose. Parce que ta marge dont tu as parlé, mettons 30-40 %, il y a une partie de ça que tu te dis, je ne monétiserai pas ça peut-être. Tu te dis, j'aurai plus de deals, je vais être plus efficace. Je vais sauver, je ne sais pas. Mais quand est-ce que tu as dépensé les premiers dollars sur développer du tooling ? Oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ça va faire... La business, ça fait 4 ans qu'elle existe. Ça va faire peut-être 2 ans. Deux ans. Oui. On a commencé comme plus sérieusement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> As-tu commencé à l'externe ? As-tu embauché direct parce que tu connaissais quelqu'un ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, j'ai commencé… J'ai fait affaire avec un contractor, puis après ça, c'est devenu mon main dev, basically, par la suite.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment tu l'as trouvé, ce contractor-là ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Il faisait des TikTok, man. Fait que, shout-out Alex. Il faisait des TikTok sur le dev, basically, puis j'ai juste outreach, puis j'ai dit, écoute, c'est vraiment nice ce que tu fais. J'ai une opportunité pour toi. Wow !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Donc, il a fait basically comme toi un peu. Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est ça. Il est smart. S'il fait ça et que ça marche, let's go, let's do business with him.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Puis, l'idée de commercialiser cette solution logicielle-là, étais-tu là aussi early on ou est-ce que tu es apparu une fois que tu t'es rendu compte de la valeur ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Vraiment. Notre gros enjeu dans notre domaine, c'est la récurrence des revenus. Ça fait qu'on chase un contrat après l'autre puis un deal après l'autre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme dans le service, pas mal.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Même peut-être pire.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, c'est nastie parce que notre pay cycle est genre dans un an.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> De te faire payer toi ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour la commission tu veux dire ? Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> la performance. Tu sais, admettons demain matin tu te dis écoute, je veux vendre ensemble, tu veux que tu m'aides à vendre ta business, parfait. Il y a un frais d'ouverture de dossier qui est genre fuck all, ça ne coûte presque rien. Puis après ça, moi je suis payé à la clôture, genre un an, un an et demi plus tard.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Right, ça fait que c'est… Ouais, Chris, on dirait que d'autres, j'allais même pas cliquer là-dessus. Quand toi,
<strong>Hubert Côté:</strong> tu reçois ton cash, moi, je reçois aussi ma com.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça. Puis, il y a plein de processus qui marchent pas. Ben oui. Des M&A, on le sait.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est crazy,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça. Ça veut dire que c'est vraiment rough sur ton cash flow aussi.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ouais, c'est vraiment tough. C'est pour ça qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui font ce qu'on fait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pour ça que le frais d'ouverture, c'est quasiment life or death pour toi.
<strong>Hubert Côté:</strong> Vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il faut que tu éponges une partie des dépenses tu vas engager pour un acheteur, mettons ?
<strong>Hubert Côté:</strong> On n'a pas le choix, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Hubert Côté:</strong> Puis...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Hey man, on dirait que je ne sais même pas, j'ai tellement pas beaucoup d'expérience de runner beaucoup de business, alors que toi, tu en as runné ou évalué une chier.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment tu fais pour rester cashflow positive ? As-tu gros de la marge ? Est-ce que tu as d'autres business qui sont sous le même ombrelle, qui feedent du cash à celle-là ? Comment ça marche ?
<strong>Hubert Côté:</strong> On a plusieurs sources de revenus. On a des primes de référencement, par exemple avec des cabinets comptables ou des choses comme ça concernant, mettons... Si on veut faire une business qui veut faire sa comptabilité, il y a la partie info qui nous aide un petit peu aussi. Exemple, on a un mini-bootcamp, on donne nos templates, des choses pour les gens qui veulent le faire de façon autonome. On a les frais d'ouverture de dossier. Je te dirais que ça, ça cover nos bases.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est malade.
<strong>Hubert Côté:</strong> Après ça, le reste, nos profits, on les fait sur les frais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dit de façon peut-être vulgaire, Tu monétises une partie de ton marketing pour le revenu de commission que tu vas aller chercher. Tu monétises une partie de ton réseau avec tous les avocats, les comptables, avec tes frais de référence. Puis, tu finalement monétises la soif, l'ambition, la faim. « Je suis vraiment down. » OK, paye un frais d'abonnement au début. Excuse, un frais d'ouverture. Puis ça, ça couvre tes bases. Puis tu t'assures d'encrisser en dehors du stade pour... avoir justement de la growth du profit.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, exact. Puis c'est sûr que l'hype capital, on a un umbrella de compagnies qu'on achète aussi. Ça fait que c'est sûr que ça aide aussi, veut, veut pas. Par exemple, cabinet comptable, services financiers, des choses comme ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis moi, pour t'avoir parlé offline et tout, il y a souvent des synergies entre les compagnies qui t'achètent. Puis ça, c'est vraiment cool. Tu veux-tu en parler un peu de ça ? On a comme dévié du SaaS, mais on va revenir. Ben oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est sûr que si quelqu'un écoute le podcast et que tu as déjà une business, normalement, ce que tu veux regarder, c'est une intégration verticale. Si, par exemple, tu as une compagnie qui fait des portées-fenêtres, c'est sûr que d'aller acheter une compagnie dans une verticale similaire ou d'aller acheter un distributeur avec qui tu fais affaire, c'est vraiment intéressant. Ça rentrait trop dans les détails, mais tu peux financer 100 % de l'acquisition. C'est vraiment... utile de cette façon-là. Nous aussi, on fonctionne beaucoup par synergie. Évidemment, on accompagne des entreprises à soit grossir par acquisition ou à vendre. La deuxième chose qui nécessite, après transaction, c'est de la comptabilité. Dans ce cas-là, l'achat d'un cabinet comptable fait beaucoup de sens pour nous parce qu'on est capable de référer de l'un à l'autre. Puis un cabinet comptable, mais... tous ces clients-là, un jour, vont devoir vendre. La suite logique,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est d'accompagner. C'est le côté que ça nourrit. Puis un café, si tu passes stressant, tu veux garder le monde énervisé ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Un café, c'est plus... C'était early on dans mon journey. Avec du recul, est-ce que je le ferais ? Pas nécessairement, mais en même temps, ça m'a beaucoup aidé parce que, veux, veux pas, ça fait rêver dans le sens que tout le monde... Je ne sais pas pourquoi tout le monde est comme... ainsi que cool, t'as un café. C'est vrai que c'est cool. Il est cool ton café. Mais, tu sais, je l'ai fait par passion et tout. Est-ce que c'est mon cash cow ? Absolument pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'as pas des marges de 30-40,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est ça ? Mais non, on le fait genre 10-10% peut-être.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis ça doit être bon dans l'industrie sûrement. Je sais pas, je connais pas ça. Ben,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est à peu près ça le standard.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu rentres dans un café, tu fais juste regarder puis tu vois des costes. Tu vois du monde, tu vois des meubles, tu vois de l'air-clim, tu vois de l'électricité, tu vois de la bouffe tu vois de des frigos, des machines. Des gros square foot. Oui, de l'inventaire, tu es comme, oui. Oui, oui, le pied carré, évidemment.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça. Le café, non, ça ne fait pas partie de ça, mais ça a contribué. Encore une fois, je fonctionne beaucoup par case study. Il y a tellement du monde online qui dit n'importe quoi ou qui font des faux. Tu sais, veux, veux pas, comme je te disais avant le pod, on est quand même, on a un marketing clickbait. Puis avec le futur, ça va être... moins, de plus en plus professionnel, mais ça reste ce qu'on veut s'adresser. On veut rendre ça simple. Le fait qu'on rende ça simple, c'est sûr que ça a l'air un peu plus genre, si tu as un attrape ou si tu cliques bait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On a déjà parlé de ça.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça, exact. Si on en est conscient, puis on veut transiger vers, on est fucking institutionnel, on ne peut pas être plus. By the book. C'est ça. C'est sûr que là, on fonctionne, mais dans cette idée-là initiale, d'aller acheter un café, de montrer à M. Valentin-Montre que c'est possible. puis même si j'ai jamais travaillé dans un café, tu peux acheter une business dans un domaine que tu ne connais pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment un case study, comme tu dis, qui est excellent pour ton acquisition. On va continuer sur le SaaS parce que ça m'intéresse. Je vais te poser une question peut-être un peu confrontante puis on verra si on regarde ou pas. Là, ça fait combien de temps qu'on se connaît ? Ça fait presque un an.
<strong>Hubert Côté:</strong> Un an,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> oui. On a fait du gym ensemble, on a parlé de business, on est allé bouffer. Toi, une des raisons, justement, où le début de la relation, c'était comme, « Tu sais, Frank, moi, je suis en train d'en développer un service. Dis-moi ce que tu en penses, puis qu'est-ce que tu ferais, puis tout ça. » Fait que la question un peu confrontante, c'est, mettons, ça fait un an qu'on se connaît, ton software, il y a quand même un certain niveau de maturité. Ce n'est pas genre napkin ou genre de bricolage. Pourquoi tu ne l'as pas encore commencé à dire ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Deux choses. Fait que j'ai suivi tes dires, puis je suis allé. essayer de vendre le PowerPoint ou le projet avant même qu'il soit en SaaS. L'erreur que j'ai faite early on, c'est que j'ai bâti une solution qui était bonne pour mon équipe et qui augmentait la productivité de mon équipe, mais c'est un peu un Frankenstein dans le sens que c'est comme, ce n'est pas commercialisable dans le sens qu'on a trop, on a sur-dé-customisé. Tu as indexé,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> sur-indexé sur tes use case.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. Je me suis dit que si moi j'ai ce problème-là, il y a sûrement 1000 autres. C'est un problème là, tout le temps ce qu'on entend. Which is not the case en réalité. Fait que c'est ça. Après ça, plus on se rencontrait et on jasait, j'ai comme écrit c'est vrai, je vais essayer d'aller vendre le produit ou ce que j'en suis pour voir. Puis le problème, c'est vraiment mon marché total adressable. C'est très petit les firmes de ce qu'on fait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> M&A Advisors, mettons.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. Il n'y en a pas beaucoup. Puis, c'est des gens vraiment old school, proche de la retraite. La plupart du temps, c'est des one-man shop où les plus gros, c'est genre 10-15. On est pas mal dans les plus gros, je te dis, en termes de staff.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, ça veut dire, bro, que toi, t'es pas le genre de figure typique dans l'espace. Vraiment pas. Fait que toi, t'es super tech sa vie. On a déjà gossé sur l'AI ensemble. Puis tout ça, c'est pas nécessairement le cas à tout le monde à qui tu pourrais vendre le SaaS, le live.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est son trait Excel. très email. Là, tu arrives, tu es comme, j'ai une nouvelle solution intégrée, ditch ton Excel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est angoissant quasiment pour eux.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça. On compite là-dessus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu vas faire même ? Parce que là, c'est ça,
<strong>Hubert Côté:</strong> on pévote. On est vraiment plus, ce que je me rends compte, c'est qu'on move plus haut dans le nombre de personnes intéressées et ça revient un peu à la prospection. Puis ça, on ne s'en est pas parlé encore. Go. mais c'est l'accessibilité à des deals off-market. C'est là que je me rends compte que there's big money to be made puis que c'est vraiment plus gros. Après ça, on peut se focaliser pour des gens qui veulent acheter des entreprises, mais si ça fonctionne bien après ça, c'est facile d'aller dans d'autres verticales par la suite.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Genre ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Je veux dire, si notre infra qui te permet d'avoir accès à... je ne sais pas, des SaaS hors marché à vendre. Après ça, cette même infra pourrait fonctionner à des personnes qui veulent acheter des tours à bureau en commercial, en real estate. Le engine de prospection, ce n'est rien de nouveau, je n'invente rien. Il en existe et il y en a, mais je peux attaquer un pocket qui n'est pas adressé en ce moment en prospection, qui est pour les gens qui veulent des deals hors marché en M&A. Ce n'est pas vrai, mais il y en a. mais je pense qu'on peut apporter quelque chose qui a de la valeur. Puis avec les clients qu'on a en ce moment, ça, on est vraiment confiant qu'on est capable d'en vendre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les clients, les acheteurs ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Nos clients actuels, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Est-ce que ça voudrait dire qu'au lieu de leur vendre tes services d'accompagnement, tu leur vendrais un produit pour qu'ils trouvent leurs opportunités ?
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça. À long terme, oui, c'est ça qu'on veut faire. Parce qu'en ce moment, on fait toute cette prospection-là pour les gens qu'on accompagne. Mais c'est challengeant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans le fond, si j'essaie d'imager un peu ce que tu me dis, c'est genre, moi, Frank, il y a un paquet de monde qui vient me voir qui disent, je veux acheter une business. Mettons, concessionnaire de charges usagées ou je ne sais pas quoi. Fait que toi, tu dis, sure, pas de trouble. J'ai des humains, puis un peu de logiciel qui sont capables d'identifier l'iceberg de concessionnaire de charges usagées, mettons. Après ça, on va plonger, puis en dessous, le type de l'iceberg, tout le monde est capable de le trouver. Nous, on est capable de plonger en dessous de cet iceberg-là et te dire, check tous les deals qu'il y a là. Quel qui t'intéresse, on t'aide. Ce que tu me dis, c'est que le produit, ça permettrait de façon seamless spotter des types d'icebergs, mais aller en dessous de chaque iceberg, peu importe l'iceberg.
<strong>Hubert Côté:</strong> Il existe les Zoom Info, Apollo, ils vont scraper des leads sur LinkedIn ou des affaires de même. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais ce n'est pas tailored pour...
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je suis un acheteur avec des contraintes et un budget et des deadlines et je veux acheter tel genre de compagnie.
<strong>Hubert Côté:</strong> Nous, on approxime la taille de l'entreprise, la valuation associée à ça. On est capable de quand même aller pousser les recherches préliminaires pour savoir avant même de le caler quel genre de business tu es prêt à acheter.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, et puis d'autres. Tu peux avoir un upsell humain, géré par l'humain. Voulez-vous qu'on valide de vive voix ? certaines opportunités, on a du monde qui peuvent prospecter cold-caller, il n'y a pas de trouble.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis moi, plus j'évolue dans SaaSpasse, ironiquement, plus je suis bullish, donc favorable au modèle de business qui sont hybrides puis pas pur. Pourquoi ? Parce que la composante générer du code, générer des pixels, faire du crawling, être sur Internet, créer des choses et être sur Internet, c'est vraiment de plus en plus facile. Avoir une... brand ou avoir un modèle d'affaires, avoir une brand qui te permet de distribuer des produits numériques, c'est tough, mais c'est important, mais avoir un modèle d'affaires qui dépend pas seulement de la valeur d'un produit numérique, qui peut être de plus en plus facilement copiable, ou pire que copiable, remplaçable à l'interne. Ça, c'est une chose que je vois. Je te donne un exemple. Mettons, un de tes acheteurs s'avie, il vient te voir, puis tu y fais un... pitch un petit peu de « Hey, voici ce que Lime, le software pourrait faire pour toi en termes de prospection. » Man, s'ils se patentent à droite, à gauche des agents qui taponnent un peu avec les eyes, ils vont être capables de se faire du scraping vraiment facilement. Puis là, il fait comme « Hey, dans le fond, man, je pourrais crisser tout ça dans un UI et essayer de le vendre moi-tout. » C'est comme, ou juste l'utiliser pour moi-même. C'est de plus en plus facile de builder du tooling à l'interne. Par contre, ton avantage compétitif, toi, avec Lime, c'est de dire « Ben, dude, Nous, on sait exactement où chercher, mais on sait exactement quoi chercher, puis on est capable de te plugger avec des tierces parties que normalement, tu n'aurais pas. On fast-track ton processus à un niveau que toi, tu ne serais pas capable de faire tout seul. Je ne sais plus trop ce que je m'en ai avec mes skis, mais tout ça pour dire que la composante hybride, dans ton cas, c'est que oui, sure, tu es capable de te patenter des affaires avec des agents, des crawlers, avec Chachapiti, peu importe. Ça te tente-tu ? genre, sais-tu qui appeler ? Ça t'attends-tu, toi, de pick-up de fonds et d'appeler du monde pour voir si tu valides l'opportunité ? Comment tu vas le savoir en 30 secondes si c'est de la bombe ou pas, cette opportunité-là ? T'as comme cette composante d'expertise humaine-là on top que je pense que ça peut être un genre de mode ou un différenciateur. J'ai parlé crissement beaucoup pour essayer d'expliquer juste ça.
<strong>Hubert Côté:</strong> Non,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais c'est intéressant. Je patinais, je m'excuse.
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, mais c'est intéressant parce que nous, c'est ça. Le bottleneck en ce moment dans notre entreprise, c'est la récurrence des revenus, comme je l'ai dit. Puis le pipeline. de deals, dans le fond, de trouver des opportunités. Fait que justement, l'aspect software est attrayant parce que justement, ça vient solver nos deux main issues directement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. Pis c'est... Ouais. Alright, folks. Petit shout-out aux chiffres partenaires certifiés Saspas. Une firme comptable tech-enabled qui organise vos finances. De la comptabilité cloud à la paie à la fiscalité, c'est le bras droit de l'entrepreneur tech. Ils ont aidé un paquet de SaaS bootstrap ou fundé. Check them out sur saspas.com slash partenaire avec un S. Pis manquez pas le show 74 avec Jean-Gab sur le pricing. OK ? De retour au pod. Quand est-ce que tu penses que les premiers dollars de SaaS vont rentrer dans la compagnie ?
<strong>Hubert Côté:</strong> La semaine prochaine. Ah ouais ? T'es de sérieux ? Ouais, ouais. OK. Ben techniquement parlant, c'est ça. Là, on vend des access à celle-là. Fait que t'sais, elle est live puis elle marche.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour des M&A Advisors, mettons, en ce moment.
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, là, c'est pour des gens qu'on accompagne, qui veulent pas qu'on fasse de la prospection pour eux. Ils veulent avec une option plus abordable. Wow,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> fait que le pivot, il est pas juste... Genre, tu fabules pas juste là-dessus sur le pod. Là, c'est comme... SaaSpasse là, là.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, on est dedans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis au moment que ça sort, ça va s'être passé.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, exact. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> fuck it dude. Let's go. Je suis vraiment stoke. Très, très cool. OK, bien malade. Huub, tu dis souvent que le reprenariat peut surpasser l'immobilier et la bourse en retour sur investissement, en ROI. C'est baller quand même comme statement. Fait que tu veux-tu nous partager soit un cas concret ou juste nous expliquer c'est quoi que tu veux dire avec ça ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Petit disclaimer avant, ceci n'est pas un conseil financier. je ne suis...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100%.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ce n'est que de l'opinion investissime. Je suis un fou, ne faites pas ça. Genre, basically...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, tu pagues ton sel parce que tu me dis j'ai pris des notes pour te sortir un vrai cas pour justement pas te bullshiter.
<strong>Hubert Côté:</strong> En ce moment, je travaille sur deux deals. OK. Un personnel, un pour une personne qu'on accompagne. Je ne dirai pas lequel est lequel par souci de confidentialité. Vous comprendrez que c'est des deals qui sont actifs. Je vais être quand même assez vague dans l'industrie, mais je vais pouvoir... Puis dans les chiffres, mais j'ai gardé la même échelle de grandeur. OK. Immobilier versus achat d'entreprise.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Immobilier versus achat d'entreprise. Oui. Pour supporter le statement du reprenariat peut avoir un meilleur ROI que, mettons, de l'immobilier. Oui. C'est-tu toi, Hub et ou ta compagnie de gestion Ombrelle qui travaille sur ces délais ou c'est pour des clients ?
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça. Dans le cas, mettons, de la transaction immobilière que je veux parler, c'est pour notre holding. Parfait. Moi. Pour le deal d'entreprise, c'est pour une des personnes qu'on accompagne.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pour ça qu'on garde les choses anonymes.
<strong>Hubert Côté:</strong> Côté acheteur,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est ça.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ce qu'on veut voir, dans le fond, c'est la question combien de cash va générer un deal immobilier versus l'achat d'une entreprise. Ça, c'est la fameuse question du cash flow. Là, je vais arrondir parce qu'il y a plein de... Vous me challengerez au pire en comments si ça ne fait aucun sens. Mais, Disons que tu veux acheter une bâtisse commerciale. Fait qu'il y a, mettons, des bureaux. Tu veux acheter des bureaux. Exemple, la transaction sur laquelle on travaille, on est autour de 4 millions pour l'immobilier. Sur 4 millions, après payer, dans le fond, toutes les dépenses, ménage, nettoyage, etc., puis les revenus des locataires, on a environ... potentiellement, ici, 261 000, disons 260 000 de revenus nets. Sur 4 millions, sur 25 ans, avec un taux d'intérêt de 5 %, au moment où on se parle, on arrive avec un paiement de 289 000. Mettons, tu as 200 000 de dépenses d'entretien, 200 000 d'intérêts sur ta dette. Tu as... 570 000 de dépenses avec ton hypothèque plus les dépenses.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> L'entretien, etc. Donc,
<strong>Hubert Côté:</strong> en fait, tu perds de l'argent dans cette transaction-là, mais dans ce cas-là, si, par exemple, la bâtisse commerciale était louée au complet, elle générerait à peu près 30 à, mettons, si on est optimiste, 100 000 de cash flow après hypothèque dépense. Je sais que j'ai dit beaucoup de chiffres, c'est un peu mélangeant. Disons dans un scénario optimiste, pour une transaction immobilière de 4 millions dans le commercial, tu vas générer 100 000 de cash flow par année. Après, tu es libre d'hypothèque, libre de frais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pas la première année.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, dans ce cas. Si on est optimiste. OK, si on est optimiste.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, 100 000.
<strong>Hubert Côté:</strong> Je suis avec toi. Transaction de 4 millions qui génère 100 000 de net dans tes poches. Got it. Tu dois réinvestir un peu quand même dedans pour...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour que ça ne tombe en ruine.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. mais mettons... On fait des coins ronds.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, 4 millions pour une bâtisse commerciale, c'est comme réaliste. C'est le genre d'affaires que tu vois... C'est pas une tour immense, sûrement. Non, non,
<strong>Hubert Côté:</strong> non. C'est réaliste. On est ici, là, tous ces calculs-là, pour les gens qui sont plus savants en real estate, c'est genre un cap rate de 9 %, qui est quand même vraiment pessimiste.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je comprends rien de ce que ça veut dire, mais je veux pas le comprendre.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça, exactement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Bouge à l'eau.
<strong>Hubert Côté:</strong> Entreprise, dans ce cas-là, on a une transaction, exemple de, disons, 9 millions, dans l'industrie du transport.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, parfait.
<strong>Hubert Côté:</strong> J'ai trouvé des comparables plus proches, mais pour l'instant, c'est le mieux que je peux faire avec des taux d'intérêt approximatifs actuels.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Taux d'intérêt pour le financement ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, pour les deux cas. On est toujours taux de la Banque du Canada plus prime. Oui, oui, oui. Taux de risque. Pour une transaction, exemple, de 9 millions, puis je vais le sortir juste ici. Pour une transaction... De exemple, 9 millions. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça fait que cette business-là est peut-être réelle.
<strong>Hubert Côté:</strong> Tu payes 9 millions.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu payes 9 millions pour. C'est dans le monde des transports. OK.
<strong>Hubert Côté:</strong> Tu payes 9 millions pour, mais ce qui devient intéressant, c'est quand tu payes dans le fond la dette, tous les frais, le staff et tout ça, tu vas cash flow entre, mettons, 700 000, entre 700 000 et 800 000 à ton année 1.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ça te donne une magnitude. Littéralement...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Quand tu dis payer la dette, c'est parce que la compagnie a déjà une dette ou c'est la dette que tu as encourue pour acheter la compagnie ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui. Exemple, tu achètes une maison, on va faire des chiffrons de 10 millions. En général, ce qu'on voit en ce moment sur le marché, c'est que la banque va financer 80 à 90 %
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> du deal.
<strong>Hubert Côté:</strong> Quand même, OK. Mettons, règle du pouce, le conservateur, on dit 8, 10, 10. C'est 80 banques, 10 % vendeurs, 10 % acheteurs en mise de fonds.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 10% vendeur, ça veut dire qu'il y a des balances de prix de vente. Le vendeur finance une partie de la transaction.
<strong>Hubert Côté:</strong> 90%
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> du temps. Sur combien de temps, mettons, que tu vois ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Souvent, ça va être sur 5.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 90-10.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui. OK. 90-10.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est intéressant, je ne savais pas ça pendant tout.
<strong>Hubert Côté:</strong> Là, peut-être que le monde va être en commun. C'est une règle du pouce. Nous, c'est ce qu'on voit sur le terrain. Après ça, il y a plein de cas où, par exemple, tu peux financer 100% d'un deal aussi. où tu peux financer 95 % puis 2,5 vendeurs-acheteurs. Ça se fait quand tu as déjà une business et tu as déjà des assets. Tu peux financer 100 % d'une acquisition, d'une entreprise.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que des profinettes que tu vois sur l'état des résumés.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'était dans mon cerveau.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un genre de son dans le studio. Tout est beau. Je pensais que c'était genre une mouche, mais gigantesque. All right,
<strong>Hubert Côté:</strong> no worries.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est mon tunnel carpien qui est en train de péter à cause du taux d'intérêt. Non, OK, let me get back to it. Fait que genre, mettons que tu regardes les états financiers d'une compagnie que tu veux acheter puis qu'il y aurait genre un profit net justement à une couple de centaines de milliers de dollars. Ben toi, il faut que tu te dises, moi, je rajoute une dette à cette compagnie-là. Cette compagnie-là va prendre une dette puis je dois rembourser cette dette-là. Fait que ça coupe dans mes profits. Mais là, de la manière que tu parles, la dette n'est pas assez hardcore pour couper. non c'est ça repêche sur combien de temps jean souva ça va être dit ok c'est en 5 et 10 ans l'achat d'une entreprise c'est bon fait que vous taille genre la motivation les reins la vision pour au moins renaissait un gros design tu peux toujours le petit musée puis la vente deux ans après mais
<strong>Hubert Côté:</strong> ça donne un range des faits qu'exemple pour une business qui se vend 10 millions on va faire exemple en deux et trois millions de profits Sur ces 2 millions de profits, tu vas payer entre 50 à 70 % de dettes. C'est ton ratio. Tu fais 2 millions de profits, l'année 1, tu vas devoir payer 1 million, tout dépendant du prix de l'achat. Tu comprends, ça va faire varier ça. Tu vas payer 1,2 millions en dettes, puis le reste, c'est des profits que tu peux re-investir. En gros, ce que ça veut dire, c'est que le multiple que tu payes pour tes revenus en immobilier est vraiment plus élevé que les multiples que tu payes... en achat d'entreprise.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ça, ça vient avec le niveau de risque.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exactement. Ça fait que c'est la deuxième partie qui est obvious, évidemment, mais c'est qu'il y a un risque associé à ça qui est plus élevé qu'en immobilier. Ça fait que c'est ça. Risk to reward ratio.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais toi, des fois, il y en a des transactions immobilières que tu fais. Est-ce que tu aides à broker ça aussi ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Nous, dans le fond, comment ça fonctionne, c'est qu'on va avoir des courtiers immobiliers commerciales partenaires. OK. Dans le roadmap, l'objectif, c'est de pouvoir faciliter aussi ces transactions-là parce que souvent, il y a une grosse partie de la valeur dans une transaction, des fois, qui est immobilière. Par exemple, je veux un garage. trois portes, la bâtisse vaut 1,5 million, la business vaut 1 million.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce n'est pas juste un acqui-hire pour l'expérience de Marcel.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vraiment un cycle d'autres. Le walkthrough, mettons, moi, je suis passé à travers un seul M&A, c'est très anecdotique. Toi, tu es passé à travers plusieurs, ça va être un petit peu plus scientifique, du moins statistiquement pertinent. Pour une business, en général, dans ce que tu vois, le temps de... Je signifie mon intérêt, mettons, à l'aide que je vais acheter. On prospecte, on explore des deals, on envoie des LOIs, des letters of intent, on close un deal, je prends possession, mon financement est closé, je prends possession de la compagnie. Le genre de cycle comme ça, ça peut prendre combien de temps, genre ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Je dirais entre 6 et 8 mois, quand les choses sont bien faites, ça se fait. Le plus court qu'on a vu, c'est comme deux mois. Le plus long, un an et demi. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça donne un range. C'est pas la fin. OK. Le monde sent-tu impatient ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, vraiment. Puis toi, tu l'as peut-être vécu, puis je pense qu'on en était parlé la dernière fois, mais ça reste que la relation que tu bâtis avec l'acheteur ou le vendeur, c'est 50 % du deal. Du moment où ça commence à s'effriter, c'est vraiment tough de conclure le deal.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Es-tu encore la face, la main serrée sur la majorité des deals ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Ça dépend, sur certaines transactions. Les plus grosses, souvent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les plus grosses, oui, c'est ça. Tu as quand même du staff de confiance qui peuvent inspirer confiance dans tes acheteurs.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans tout ce cycle-là de signifier un intérêt, genre prospecter des compagnies, en acheter une, faire l'intégration, c'est où qu'il y a le plus de friction ? Donne-moi un exemple de la technologie, le software que vous avez bâti, comment a réduit les frictions.
<strong>Hubert Côté:</strong> L'avant, avant de plonger plus dans l'univers de la prospection, parce que c'est ça le plus gros bottleneck, c'était toute la chaîne de production d'un deal. Il y a énormément d'intervenants dans une transaction, un achat d'entreprise comme tu l'as vécu. Avocat, tu as un banker, tu as, mettons, le courtier souvent acheteur. Des fois, il y a un courtier vendeur. L'acheteur a ses avocats, le vendeur a ses avocats. Ça prend des comptables aussi pour les bilans d'ouverture, toutes ces affaires-là. Fiscaliste aussi. Beaucoup de gens. énormément de documentation, on parle d'un do-deal, tu l'as vécu, beaucoup de documents, une data room à gérer, etc. Fait que nous, dans le fond, la prémisse du software, c'est de dire, OK, bien, on va faire un software qui permet de simplifier le process puis de notifier les gens tout au long du processus puis identifier les bottlenecks dans le deal. C'est souvent ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vous l'avez fait,
<strong>Hubert Côté:</strong> ça. Oui, c'est ça. On l'a fait. On l'a utilisé à l'interne. Très cool. Mais c'est de se dire, OK, bien, où est-ce que le deal bloque ? Parce que souvent, c'est... Il y a eu une conversation entre une personne et l'autre, puis l'information a été mal handover. Puis là, ça tombe. Puis là, tout d'un coup, on perd une semaine. Ça va vite.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tout le temps ça.
<strong>Hubert Côté:</strong> Il y a un avocat qui n'a pas dit quelque chose à l'autre personne, puis là, on perd une semaine. Puis là, what's up avec cette partie-là ? Ah, c'est bon, je te reviens. Une semaine après. Juste là, tu viens de perdre 7 jours dans le deal. Puis là, ces 7 jours-là s'accumulent. C'est ça qui fait en sorte qu'il y a un deal qui se close en 6 mois ou en 1 an.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ou qui ne se close pas. Ou qui ne se close pas. C'est pas... Ouais. Pas surhub.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. C'est vraiment sick, man. Parce que tu m'avais fait un petit walkthrough du software. J'avais trouvé ça bien... Mais tu sais, c'était juste une fois puis ma mémoire faillit, malheureusement. Tu as parlé de la banque qui finançait souvent jusqu'à genre un 80, des fois peut-être 90 % des deals. Toi, mettons, personnellement et ou avec ta old co, ta holding company, comment tu finances les deals ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Ouais. Moi, personnellement, je l'ai fait à deux reprises, financé à 100 %. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avec la banque ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Une fois, c'était avec la banque, puis une fois, c'était avec une balance de prix de vente à 100 %.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Fait qu'une seule source de financement qui couvre 100 %, là, OK.
<strong>Hubert Côté:</strong> 100 %. Avant, je parlais pas vraiment de ça, parce que je me faisais lancer des roches puis des tomates. Tout le monde disait que j'ai un scam, parce que c'était... Tout le monde disait que c'est impossible de financer 100 % d'un deal. Après l'avoir vécu, puis fait, puis fait faire pour d'autres personnes, puis vu par d'autres personnes aussi. Maintenant, je suis assez confiant de pouvoir en parler. Ça prend des conditions particulières, par contre. Monsieur, madame, tout le monde qui n'ont pas de business acumen ou qui n'ont pas de business background, vont être quasiment impossibles de qualifier pour un financement à 100 %. À l'inverse, si tu as déjà une business, un software par exemple, puis que tu veux acheter une autre business ou une autre SaaS, il y a moyen de venir financer 100 % basé sur le cash que ta business génère, basically. Dans le fond, ils vont se dire, « Check, cette business-là, j'en ai un tas de profits. Si jamais il y a un problème avec l'autre business et les ratios d'endettement sont bons, on finance 100 % et on cautionne avec l'autre business. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça veut dire que tu as utilisé ce levier-là dans ta « old co » pour dire, « Regarde les différentes business que je possède. Regarde leur cash flow, leurs états. » Penses-tu que ça peut être quelque chose qui te permet de me financer au complet parce que tu as ça en genre de collatéral ? Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est ça. Une caution.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Caution, oui. OK. Vraiment cool. Puis le monde te... Parce que le monde te lançait des... Premièrement, c'est vraiment mieux recevoir une tomate qu'une roche. Moi, j'ai beaucoup de commotions cérébrales, d'ailleurs. Je me suis rendu photosensible pour ceux qui se demandent pourquoi il y a des calices de lunettes oranges. Ça m'aide avec la lumière. Mais, oui. « Fuck ceux qui lançaient des rushs. » Mais mettons, pourquoi le monde te lançaient des tomates ? Parce que ça fait comme un gourou qui vend du rêve de « Ah, t'as pas à sortir une scène de ta poche, mais tu peux acheter une business, genre. »
<strong>Hubert Côté:</strong> Ben c'est ça, c'est parce que quand j'en parlais, mettons, publiquement, ça attirait des gens qui n'avaient pas nécessairement d'argent et qui voulaient acheter une business sans mise de fond. Mais c'est malheureux, mais c'est pas de moi qui dit que ça marche. c'est pour des gens qui ont déjà un succès.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'étais-tu avec ton téléphone comme ça en avant de ta lambeau ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'as pas de lambeau, c'était une blague. Je fais juste trop de rire.
<strong>Hubert Côté:</strong> Dans la boue orange.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Hey, what's up, folks ? Just closed another deal. OK, vraiment, vraiment cool. Puis si, mettons, le vendeur n'est pas prêt à financer ou la banque n'est plus frileuse, whatever, as-tu comme, avec ton réseau et les années que ça fait, que tu fais ça genre un espèce de fonds ou genre de... Le réseau d'investisseurs qui peuvent poter pour financer des transactions.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est là que la loi est claire dans le sens que tu ne peux pas associer deux personnes ensemble qui ne sont pas des investisseurs accrédités. Nous, on ne peut pas poter cinq personnes qui ont 100 000 et dire « mettez-vous ensemble, achetez cette business-là. » Ça, c'est illégal, on ne le fait pas et on en est conscient.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je ne sais même pas d'où.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, exact. Nous, par contre, on a un pool d'investisseurs accrédités qui est comme une autre affaire. Le pool d'investisseurs accrédités.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est que l'AMF te dit, c'est beau, tu as assez d'argent pour... Tu peux être un DJ,
<strong>Hubert Côté:</strong> tu as assez d'argent. Basically. Fait que... Fait que c'est ça. Fait que nous, on a un réseau d'investisseurs accrédités avec qui on peut référer pour des deals. Puis que c'est comme ça. C'est sûr qu'on a contemplé l'idée d'avoir un fonds. Je me suis fait pitcher l'idée par plusieurs personnes. Pourquoi tu ne fais pas un fonds d'investissement, etc. Mais c'est une autre... ball game. C'est ça, tu prends l'argent des gens et tu dis, écoute, je vais aller faire un deal, faites-moi confiance. Si ça go down, ta réputation go down.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Serge Beauchemin, il est en train d'écrire un livre sur le VC. Il m'a fait réviser les deux premiers chapitres et il expliquait ça. Moi, comme VC, j'ai des clients. J'ai du monde à qui reporter qui sont mes LPs. Mes Limited Partners, eux autres, me font confiance. Je ne peux pas être YOLO avec le cash. Je leur dois une certaine... transparence ou du moins rigueur. Il faut que je fasse fructifier leur cash. Puis toi, en plus, ça ne serait même pas du capital de risque. Ce serait juste un fonds d'investissement sur du M&A en général.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est le Private Equity Fund, basically.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il faut que tu le raise, ce fonds-là. Il faut que ce monde-là te fasse confiance. Il faut que tu les gères. Il faut que tu en raises un une fois que tu l'as épuisé.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui. Moi, ce qui me passionne vraiment plus, c'est le produit, faire mes propres deals, faciliter les transactions. C'est ça que je tripe. Je n'ai pas... À court terme, je n'ai pas envie de prendre le cash des autres et d'investir dans d'autres business.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu verras aussi dans le futur si c'est un défi qui te fait triper. Y a-t-il un deal que tu as vu ou que tu as fait qui t'a vraiment marqué ? Ça peut être dans le bon sens ou le mauvais sens aussi, si c'est plus crunchy.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, j'essaie de penser. Chaque deal est son propre univers. C'est ça qui est fou, mais il n'y a jamais... un foutu deal, ce qui est pareil. Il y a tout le temps quelque chose à quelque part qui pète. Je sens que tu le saches. Une semaine, ça va super bien, tout est beau. L'autre semaine d'après, on est sur le bord du cataclysme. Je ne sais pas si tu l'as vécu, mais c'est fou à quel point c'est un domaine qui est tough et que c'est ça, une petite affaire peut déclencher vraiment un cataclysme. Il y en a plusieurs des exemples. C'est sûr que ceux-là que j'ai faits, personnellement, c'est eux qui m'ont le plus marqué aussi parce qu'émotionnellement, c'est eux sur lesquels je suis involt. Ce que j'ai retenu de mes transactions personnelles, c'est qu'il y a de un, jamais prendre dans le fond, la communication. Il y a souvent, l'acheteur ou le vendeur ont deux réalités vraiment différentes. Ils ont deux volontés différentes. Nous, souvent, il y a un age gap qui est important. Je suis dans ma vingtaine, je deal avec quelqu'un qui s'en va à la retraite. Fait que veux-veux pas, de la façon qu'ils communiquent, qu'ils envoient leur email, genre, c'est vraiment différent de la façon que nous, on communique. Fait qu'ils te créent après, mais tu gardes ton calme parce qu'eux, c'est comme ça qu'ils s'exprimaient dans le temps. Ils te créent après.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme ça qu'ils font de la business.
<strong>Hubert Côté:</strong> Littéralement, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis...
<strong>Hubert Côté:</strong> Il y a ces défis. Je pense qu'à retenir, c'est de vraiment pas négliger la relation et la communication aussi cheesy que ça puisse paraître. Je vous jure, c'est 50 % du deal. Si la personne t'aime et que tu cares pour elle, ça va vraiment t'aider. Puis, également, attache-toi pas trop à ton offre d'achat. Dans le sens que ton offre d'achat est signée, mais c'est loin d'être coulé dans le béton et c'est souvent pas ce qui va ressortir à la fin du deal. Si les gens célèbrent les offres d'achat, c'est bien correct. C'est un super beau milestone. Mais la réalité, c'est que c'est bon, tu sais, tu as les expectations à l'autre côté de la table. Il va y avoir des ajustements. C'est inévitable à quelque part. Sois prêt. Laisse-toi du lousse. Parce que ça va bouger, c'est sûr.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour répondre plus précisément à la question, ce qui t'a vraiment marqué, c'est la fois qu'un boomer t'a crié après au téléphone.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> oui. Non, mais c'est bon parce que t'as donné des actionable tips. Ah oui. t'offre beaucoup plus de valeur dans ta réponse ben oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> tu vas crier après à cause de quelque chose qui change dans une clause absolument tu sais on parle souvent de founder marketing dans notre domaine genre ok,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> soit tu veux embaucher des gens talentueux, tu veux lever du capital, tu veux atteindre des clients, des gros clients fait que tu te market, tu racontes ton histoire tu racontes ta vision de produit genre t'es transparent, whatever, sur LinkedIn tu sais en SaaS on le voit beaucoup beaucoup toi tu l'as fait beaucoup avec comme founder toi, genre comme personne, tu l'as fait sur... Mais d'autres réseaux, tu sais que moi, je suis moins habitué, genre ton Insta, tu as été beaucoup là-dessus, Facebook, LinkedIn aussi. Fait que, est-ce que tu es capable de dissocier la valeur de ta marque personnelle de celle de l'Aïb, ou c'est trop fusionnel ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Mais souvent, je... Je challengeais ça beaucoup, tu sais, à un certain temps. J'étais comme, écoute, je veux juste m'effacer, puis je veux que Live Capital soit, tu sais, a brand of its own.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, une entité...
<strong>Hubert Côté:</strong> Ouais, exact. Il n'y a pas d'Uber. Ouais, ouais. Ça, c'était comme le goal initialement, de juste me retirer. Je suis quelqu'un qui est introverti. Je ne trippe pas de faire des vidéos, des TikTok. Si ce n'est pas mon core, c'est pas là que je vibe. Ouais, ouais, ouais. That being said, je me rends compte que pour l'avoir essayé, C'est si. C'est vraiment tough de juste faire rayonner une marque. Ah,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est tough.
<strong>Hubert Côté:</strong> En ce moment, je te dirais que je suis rendu à l'opposé. Je suis comme, écoute, ça va juste être même face. Ça va être ça, for the foreseeable future. Puis j'ai l'impression que même tous les gros business font ça. L'autre fois, je voyais une vidéo de le CEO de McDo. Il fait un taste test des nouveaux wraps McDo qui viennent de sortir. Tu sais, tu dis comme, OK, les Fortune 500 companies, ils mettent beaucoup leur CEO de l'avant, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un exemple puissant quand même de dire, hey, le CEO de McDo fait des taste tests.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ouais, ouais, non, mais c'est ça, il a le plateau, puis genre, il goûte au nouveau rap, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, fait que là, t'as comme, ouais, t'as comme, je veux pas dire abandonné, t'as comme accepté, t'as comme laissé aller dans genre, hey, man. Mon visage, ma voix, je pense ma personne, c'est un avantage compétitif, je vais l'utiliser.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ce que les gens veulent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis moi, c'est ce que je fais aussi énormément que SaaSpasse.
<strong>Hubert Côté:</strong> Toi, tu avais-tu déjà pensé à comme...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai des moments d'autres que je me dis, je m'ennuie, man, que genre Snipkart, ça soit genre un blog, je ne suis même pas le CEO, puis genre, je peux juste... Des fois, je mettais même... J'écrivais des blog posts pour le SEO, puis je mettais un autre auteur que moi, tu sais, genre... Évidemment que mon égo... toujours content quand j'ai des tapes dans le dos puis t'es bon, t'es beau, t'es reconnu. Mais genre, il y a quelque chose à propos de genre... Puis tu sais, le monde, si SaaSpasse à toi, fait que s'ils veulent faire de la business avec SaaSpasse, souvent, ils veulent dealer avec toi. Ou souvent, si on a du contenu à promouvoir ou des choses à faire, c'est avec ma face qu'il faut le faire. Fait que tu deviens un goulot d'étranglement. Puis aussi, bro, man, je sais pas si t'as vu la vélocité de contenu qu'on fait, mais genre, le volume, excuse, de contenu, man, faut que je... pince le piton rec, puis que genre je mette ma face en avant d'une caméra, souvent en tabarnak, puis tu sais, le monde, genre, le monde me connaisse, Biden, mais genre, j'ai des humeurs changeantes, le mot, des fois j'ai pas le goût, d'être fucking smart, puis d'être comme, hey man, what's up ? Mais je me force tout le temps, parce que j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup de respect pour les gens qui me donnent de leur temps ou de leur argent, fait que je suis comme, je show up, puis ça fait partie de la job, c'est genre, show must go on, Peu importe que tu aies la tête dans le cul, bro, let's go. Mais oui, il y a beaucoup de moments où je suis comme, ouais. J'ai voulu l'avantage d'avoir un humain attachant ou engageant qui m'aide ma marque, ça vient avec des désavantages. Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est ça. Mais je te comprends vraiment. Je pense que c'est un struggle que plusieurs founders vivent. À The End of the Day, c'est ce que les gens veulent et ce que les gens ont besoin.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est le vieil adage super classique que je répète tout le temps. People want to do business with people. C'est vrai que c'est bien plus le fun avec des vraies personnes. Justement, parlant de vraies personnes, vu que tu travailles activement sur ton SaaS et que tu avais un super beau succès dans tous les autres business que tu avais fait, je t'ai invité sur la communauté privée de SaaS Boss et je t'ai joint et je t'ai participé et j'étais vraiment stoked. Qu'est-ce que tu dirais, mettons, si ça t'amène dans la communauté privée, si SaaSpasse, mais qu'est-ce que je pourrais améliorer aussi, peut-être,
<strong>Hubert Côté:</strong> dans ça ? Moi, ce qui m'a marqué, c'est vraiment la mentalité et la qualité des gens dans le club. Dans le club !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'ai changé ça pour club,
<strong>Hubert Côté:</strong> bro. Dans le club. C'est vraiment... Moi, j'ai beaucoup d'amis qui sont entrepreneurs, mais dans d'autres styles de venture. Je n'ai pas beaucoup d'amis qui sont en SaaS, des compagnies de distribution, whatever, name it, OK ? Puis on dirait, c'est comme un autre planète. Les gens sont vraiment nice, resourceful, puis vraiment, je ne sais pas, le genre de personnes que tu as regroupées, je trouve qu'elles sont vraiment connaisseurs d'un paquet de trucs. Je ne sais pas, pour moi, c'est comme une nouvelle partie de la map entrepreneuriale qui a été unlock. Je suis comme, OK, il y a du monde vraiment fucking smart qui sont là. Puis, c'est sûr que moi, ce que j'aime beaucoup en ce moment, c'est les monthly, je ne sais pas comment tu les appelles, les monthly... Les tables rondes. Les tables rondes, c'est ça. Les tables rondes, je trouve ça vraiment nice où on règle un issue par mois pour quelqu'un. Moi, c'est sûr qu'en ce moment, j'apprends énormément parce que je suis un peu un newbie dans cette industrie. D'avoir la chance de voir des gens qui sont deux ou trois steps ahead. C'est vraiment, vraiment helpful. En ce moment, j'essaie d'absorber le plus possible dans ces rencontres-là. Tu l'as vu, je ne parle pas tant. Je suis juste malade. J'apprends en fou.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense qu'il y a une chier de ce monde-là qui pourrait apprendre toute ton expérience en M&A aussi, en médias, puis tout ça. Quand j'avais fait ton intro, j'avais dit ça, je me rappelle. Mais OK, oui. Qu'est-ce que je pourrais améliorer ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Ce qu'on peut améliorer, je pense que c'est deux choses. Mais en même temps... Vas-y. La première chose, c'est justement ces tables rondes-là, dans le sens que là, c'est nice une fois par mois. Ce qui va arriver avec une certaine taille, plus il va y avoir de gens, plus ça va être tough d'avoir la parole ou de pouvoir discuter. Parce que là, à un moment donné, je ne me rappelle plus combien, mais quand on va être 80, ça va être le jour. Il va falloir arranger ça éventuellement. Puis sinon, l'autre truc... puis je vais le vivre. Dans le fond, je fais un jugement sur quelque chose que je ne connais pas tant, mais c'est le in-person event dans le sens que ces monthly-là, c'est le fun vu que c'est sur Zoom, c'est fonctionnel et tout. Je ne suis plus jamais allé dans un événement physique encore. C'est pas vrai. J'en ai fait un. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu es venu en arrière.
<strong>Hubert Côté:</strong> J'en ai fait un, mais ce que j'aimerais, c'est voir le merge de l'événement physique puis des tables rondes virtuelles où on peut assess peut-être un issue en live. Puis avoir un deck de présentation sur la situation. Je trouve que le rapport physique unlock souvent beaucoup d'affaires.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vrai, tu n'es pas venu à saluer Sherbrooke.
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, c'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On a eu des bons insights, mettons, pour dire ça comme ça, du deal d'Agent Rick. Ils ont raconté leur histoire, ce qu'ils pouvaient raconter.
<strong>Hubert Côté:</strong> Parce que c'est ça, il y a tellement des trucs confidentiels qu'on se partage. Même le fait que ce soit fait sur Zoom. il y a du monde autour je te feel t'es sur zoom il y a du monde qui me record je te feel c'est quand même sketchy pour ta affaire tu laisses tes selles à l'entrée let's go on y va j'aimerais ça d'autre j'y ai pensé souvent c'est genre phone off genre SaaSpasse à huis clos briques genre on a rien pas de crayon pas de papier pas
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> de vêtements rien tu dors Juste Hein ? Non, c'est de l'excellent feedback. Je suis content. Tu as parlé un petit peu du silver tsunami récemment. Ça, c'est pour le monde qui ne sont pas aussi cultivés que moi, mettons. Je l'ai appris il y a trois semaines avec Valérie de Eugéry. C'est cette vague d'âge d'or ou de cheveux gris, entre guillemets, qui s'en vient dans notre société. Ça va fesser au niveau de l'entrepreneuriat, du reprenariat, mais ça va fesser aussi au niveau de la santé. C'est des gros enjeux, mais il y a des enjeux et des opportunités avec ça. Entre autres au niveau du reprenariat, puis tout est bien positionné pour encapter une partie. Ma question pour toi, c'est, est-ce que ça a un impact comme social, at large ? Le gouvernement ou les instances publiques font-tu des trucs pour aider des incitatifs pour le reprenariat ? C'est ça,
<strong>Hubert Côté:</strong> ce qui est à risque, c'est des dizaines et des dizaines de milliers d'emplois. Si, admettons, tu as 20 000 business qui ferment d'un matin, tu perds des centaines de jobs. c'est sûr qu'il y a une mission importante social noble, entre guillemets, qui est comme, OK, bien, check, la société en a vraiment besoin. Puis en plus de ça, tu peux profit from it. Fait que pour les gens qui voient plus loin que l'argent, ça peut être un super beau venture.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est vrai. Après ça, pour le gouvernement, bien, c'est sûr que, tu sais, je suis un peu en faveur que, justement, le gouvernement... Ils développent des programmes qui vont faciliter ça parce que ce qui arrive, la réalité, c'est qu'il y en a un peu, mais pas assez. Dans le sens que tu as les MRC, c'est comme dans les régions qui contribuent, qui facilitent le financement. Il y a des programmes qui couvrent certaines parties des frais de transaction pour faciliter ça. Parce que c'est ça, à The End of the Day, moi, j'aimerais ça driver le cost à zéro. Mais ça risque que la réalité, c'est que nous, on a des costs à cover de l'autre bord pour notre service. Puis ça ne peut pas juste se faire. Il y en a quelques enveloppes en ce moment, des subventions, mais c'est sûr qu'il n'y en a pas assez pour le volume transactionnel qui s'en vient dans les prochaines années.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> As-tu vu une partie, aussi infime soit-elle, de ces enveloppes-là flower dans tes deals ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, surtout pour des frais légaux. OK, je comprends. Des transactions, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Aujourd'hui, man, quand tu veux closer un deal, Oui, les états financiers, ça va être profitable. Tu parlais genre le free cash flow à la fin de l'année, tout ça. Mais tu as aussi genre la partie humaine ou culture de la compagnie qui va se faire acheter. Fait que tu as un acheteur qui veut renaître une nouvelle compagnie, OK, mais dans quel genre d'environnement il l'aide ? Tu le parachutes-tu dans un espèce d'environnement hostile, toxique ? de macho, puis lui, c'est un genre d'hypersensible comme moi, ça ne marchera pas. Comment tu fais pour faire une espèce de... Comment tu as appelé ça ? HR due deal, vibe due deal ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Il y a plusieurs... Quand tu as une offre d'achat d'accepter, tu t'en vas en période d'inspection comme dans une bâtisse ou en due deal.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vérification de diligence.
<strong>Hubert Côté:</strong> Pendant ce temps-là, tu veux juste t'assurer qu'il n'y a pas un guise sous roche et qu'il n'y a rien sur le bord de pété. Moi, ce que j'aime faire, c'est une due deal en comme cinq axes, quatre ou cinq axes. La première, c'est la due deal financière. Ça fait que c'est assurer que tu as les relevés de compte de banque, qu'il n'y a pas de fraude, les profits qui déclarent, c'est des vrais profits. Après ça, il y a la due deal que tout le monde connaît, la due deal légale. Ça fait qu'on regarde s'ils n'ont pas de poursuites ou des choses comme ça, que tous les papiers sont en ordre. Ce que j'aime bien faire, c'est vraiment aussi la due deal, j'ai dit financière, mais l'autre, c'est plus comptable. tu accèdes au logiciel comptable et tu vas voir chacun des postes de dépense et tu te fais un peu un plan de match de comme qu'est-ce que tu peux optimiser avant même que la transaction se close.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comme si tu checkais mon poste de dépense logiciel en ce moment, SaaSpasse,
<strong>Hubert Côté:</strong> tu serais dans mes marges,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> j'ai le double.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. Fait que ça, on regarde ça. Ensuite de ça, on va faire ce que j'appelle la do-deal marketing. Fait que voir qu'est-ce qui se fait en ce moment en termes d'initiatives marketing. pour voir c'est quoi leur canot d'acquisition, c'est quoi leur coût d'acquisition client si on a cette stat-là. C'est excellent. C'est quoi le potentiel aussi de marché. Les compétiteurs font quoi, quel genre d'advertisement, puis nous, qu'est-ce qu'on pourrait faire pour agrossir les ventes. Puis après ça, c'est la do-deal HR.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça revient à la vibe,
<strong>Hubert Côté:</strong> à la culture. Puis là, ça, c'est touché, puis c'est tough à faire parce que du moment où tu as un offre d'achat acceptée, tu n'auras pas été en contact avec l'équipe. Même avant et même après l'offre d'achat.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, parce que c'est « privé » . Nous, on ne l'a pas dit à la team avant, tard.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça, exact. Près de la clôture. Souvent, c'est ça qui arrive. Je ne sais pas toi comment tu l'as vécu, mais c'est une grosse barrière émotionnelle sur laquelle passer par-dessus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100 %.
<strong>Hubert Côté:</strong> Tu te capotes. Qu'est-ce que mes employés vont penser ? Ils vont-ils tous quitter ? Ça va-t-il faire collapse la business ? What is going on ? Qu'est-ce qui va se passer ? C'est un sujet qui est sensible, mais il existe des mécanismes qu'on peut faire pour voir un peu quel genre de personne. Souvent, dans une business, exemple de moins de 20 ou 30 employés, qui est souvent le genre de transaction qu'on fait, bien, veut, veut pas, le propriétaire de l'entreprise est quand même une bonne réflexion de son équipe. Ses valeurs, la façon qu'il parle, communique, va être quand même une bonne représentation de sa team. Le monde dans mon équipe veut, veut pas. Il se base quand même sur mes valeurs. Puis tu parles à quelqu'un dans mon équipe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est un proxy, mettons.
<strong>Hubert Côté:</strong> Il y a quand même ça. Ça, c'est la chose. Tu te renseignes vraiment beaucoup, beaucoup sur le propriétaire puis tu essaies de bâtir une relation pour comprendre vraiment comment il fonctionne puis comment il a bâti son équipe. C'est quoi sa fondation de values puis de trucs comme ça. L'autre chose qu'on peut faire, c'est de faire visiter... Si il y a des bureaux ou une place physique, d'aller visiter pendant les office hours comme un client potentiel déguisé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un mystère.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. Un client mystère. Exact, exact. Fait que là, tu te promènes, puis là, tu peux vraiment voir le vibe. Tu achètes une manufacture, tu rentres là, si tu as un zoo, il y a du monde qui se frappe dans la face, puis il y a du monde qui...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Est-ce que c'est vrai que c'est de la merde de travailler ici ? Tout le monde lève la main.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact. Tu peux le voir, tu visites une manufacture, une usine, tu te pointes pendant les jobs, il y a-tu du monde qui se craperait, qui s'insulte ou whatever, tu sais, ça te ça te donne une idée de la culture. Après ça, tu peux regarder au niveau de la CNSST, y'a-tu eu des claims, y'a-tu eu des risques ou des blessures, des choses comme ça. C'est plus sécurité au travail qui rentre en ligne de compte. Mais pareil, c'est tough de assister vraiment à la culture de l'entreprise. Parce que tu te dis, OK, toi, Frank, c'était quoi ta culture chez Snipcart ? Tu vas te nommer un set de values. Après ça, tu isoles l'équipe. Tu te dis, hey, guys, selon vous, c'est quoi les valeurs de Snipcart ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est souvent différent.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Utilises-tu des sources ? je ne sais pas si c'est orthogonal, c'est le bon mot, mais genre Google Reviews.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, exact. C'est con, mais ça aussi, c'est quoi la réputation de l'entreprise ? Si tu vas voir certains compétiteurs, ils ont quoi à dire de cette compagnie-là ? Tu dis, je magazine pour un plugin pour un e-commerce. Évidemment, ça reste des compétiteurs, mais ça reste que tu peux avoir un bon Intel. Puis des fois, c'est subtil. Ce qu'il y a sans HR, c'est... Autant que j'aime avoir des données claires, c'est jamais vraiment clair. C'est con à dire, mais c'est vraiment un vibe. Tu t'analyses comme au meilleur des connaissances. L'autre affaire que tu peux regarder, par contre, s'il y en a, c'est si t'es chanceux, mais mettons des rapports annuels de performance de l'équipe. Ça, par contre, ça peut être un asset super intéressant à look into. C'est quoi la org chart de la business que t'achètes en termes de HR ? Puis c'est quoi les reviews annuels, les postes d'amélioration, ce qu'ils font bien pour chacun des rôles ? Ça, c'est nice de les avoir, mais honnêtement, c'est rare que les entreprises aient tout ça à jour. Vu que c'est des business d'une autre époque.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, soit d'une autre époque ou soit juste pas assez gros,
<strong>Hubert Côté:</strong> sous-structuré pour avoir tout ça. Exact. Puis après ça, l'autre affaire aussi qu'on peut faire, c'est qu'il y a des professionnels qui font juste ça, gestion des changements à HR. Puis peut-être un tips qui est important de savoir et que moi, j'aime bien faire, c'est que Day One, quand tu achètes la business, c'est que tu fais un... ce qu'on appelle un assessment de la culture. Puis c'est un livre à Anne Rhodes, Anne Rhodes, Built on Values. Elle explique un workshop là-dedans qui est vraiment nice. Puis même si t'as déjà ta business, tu peux le faire. C'est vraiment un bel exercice. Dans le fond, nous, on a pris toute l'équipe quand on a, exemple, dans le cabinet comptable, il y a comme une quinzaine, entre 10 et 12 employés. On les a tous assis ensemble dans une conference room. On a fait un atelier. Normalement, tu fais ça sur deux jours. On l'a fait en cours de danse. Puis on a « built » la nouvelle charte des valeurs de la business. Puis genre, c'est quoi les comportements qu'on veut encourager.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était pas « wouhou » ou genre « l'eau » .
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, non, non. On est un « one pager » genre. Voici nos trois valeurs. Voici ce qu'on encourage. Puis voici c'est quoi un « high player » . Voici c'est quoi un « mauvais player » . Puis voici ce qu'on veut genre taper dessus. Puis voici ce qu'on veut encourager.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Toi comme CEO, leader là-dedans, tu le références-tu des fois cette charte-là ? Big time. Ah ouais, OK. Fait que c'est ça. Tu t'es pas juste fait un poster pour tes bureaux.
<strong>Hubert Côté:</strong> Tu fais ça. Mais tu fais un comité. C'est ça, c'est ça, le twist. T'as élu trois personnes dans l'équipe, puis c'est un comité roulant à chaque trimestre. Puis tu dis, à chaque trimestre, vous vous rencontrez, puis vous listez cinq comportements, genre cinq actions, genre, que Frank a faites, ou genre que quelqu'un dans l'équipe a faites, qui est genre, ça, ça live up à nos valeurs. Puis des comportements, sans nécessairement le nommer de nom, qui sont wrong. Genre, il y a un client qui est arrivé, tu l'as traité comme de la marde, c'est pas là-dessus qu'on a acquiescé, genre. puis en plus de ça ce qui est vraiment cool avec le one pager des values C'est de se dire, OK, tu le fais construire avec l'équipe. Puis après ça, tout le monde est comme, OK, guys, vous êtes tous d'accord. Parfait, on la signe, on s'entend là-dessus. C'est notre convention.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ou la signer physiquement.
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, idéalement. Ah, OK. Tu la signes, tu es comme, OK. Ta culture, tu ne veux pas, tu vas vivre la moitié de ta vie à ta job. Nous, le pitch, c'est comme, Jack, tu veux un environnement de travail que tu trouves nice, on va la construire live ensemble.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, oui, oui. Mais mets la main à l'ouvrage.
<strong>Hubert Côté:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ton quotidien de CEO aujourd'hui, Hub, il y a plusieurs business, il y a la Old Co, t'es ton café.
<strong>Hubert Côté:</strong> T'es barista.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'es barista. Je suis curieux de voir si t'avais à me splitter un petit peu les postes de dépense de temps de Hub, sur une semaine ou sur un mois. Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> il faut vraiment, dans ma to-do, il faut que je fasse un vlog, est-ce que ça me tente pas ? Non, non, non. Genre un vlog day in the life. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui me posent cette question-là, justement. Ça ressemble à quoi ? Avoir plusieurs business. Je dors là-dessus pas mal. Je suis comme... J'ai vu ça des vlogs fucking cringe. Il se lève dans son lit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu vas-tu le faire dans ton lit ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Je pense pas. Je sais pas jusqu'à où je vais le faire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Si tu le fais, tu vas l'enlever.
<strong>Hubert Côté:</strong> Mais non, mon day-to-day... C'est assez...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment je pourrais dire ? Éclectique ou...
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, quand même. Tu sais, j'ai... Bon, la création de contenu, veut, veut pas, ça prend quand même un certain... Je dirais, mettons, peut-être 10 à 20 % de mon temps, peut-être. OK. Tu sais, HR, hiring, trouver du talent. Oui. 40 %.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Quand même. Oui.
<strong>Hubert Côté:</strong> Finance, genre 20 %.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Hubert Côté:</strong> Puis, comme, development. 10-20% peut-être sales, développement, c'est surtout ça mon background, je te dirais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Rességérer ton monde, genre, un peu. Tu travailles beaucoup avec une bras droit, je sais pas comment le dire. Exact, un bras droit. Ça t'aide, tu sais.
<strong>Hubert Côté:</strong> Vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu as toujours fait ça ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Non,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça s'est fait il y a un an. Ouais ?
<strong>Hubert Côté:</strong> J'avais fait le switch.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que ça a changé ? Tout, basically.
<strong>Hubert Côté:</strong> Je run a lot dans mes emails, j'arrivais pas à mes fins de journée, puis genre... Ça faisait juste stacker, la to do faisait juste grossir. Fait que j'adore Steph qui est là pour m'épauler dans le fond, dans le day to day, m'assurer que je suis en time sur mes deadlines, qu'elle me rende accountable sur les choses que j'ai à faire et qu'elle m'aide à déléguer aux bonnes personnes les tâches-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, c'est insane. Moi, j'ai Fatima qui est...
<strong>Hubert Côté:</strong> Tu l'as vécu aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben ouais, je pense pas qu'elle a un rôle aussi exécutif que Steph, du moins pas pour l'instant. Mais comme chargé de projet, comme executive assistant, genre être en gestion des courriels, du calendrier, que je peux y déléguer un paquet de communications, le CRM, on s'est buildé un CRM récemment pour nos ventes.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ça t'a-tu enlevé un poids quand même ? C'est fou,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> le poids que ça m'a enlevé.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ça m'a redonné le goût même de...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais moi, ça m'a enlevé un poids, puis je me suis dit, si je ne l'avais pas fait, puis j'avais encore ce poids-là, je ne sais pas comment je ferais.
<strong>Hubert Côté:</strong> J'ai rien à dire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que oui, non, c'est cool. Puis j'aime la partie qu'elle traîne, qu'elle agit un peu quasiment comme ta coach. Genre des fois, là, déjà.
<strong>Hubert Côté:</strong> Genre là, tu vas t'asseoir dans le Zoom puis on ne sort pas du Zoom tant que tu n'as pas appelé telle personne. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> oui. C'est vraiment sick. Très sick. Est-ce que... Comment tu réussis, ou pas, à te débosser puis te décrocher de la job puis te reposer ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Je dirais que, clairement, ma femme, ça l'aide.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'es-tu sérieux ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Chris, let's go ! Je ne savais pas, man. Tu as sorti une bague ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, non, non. Je pensais que tu étais rendu là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Non,
<strong>Hubert Côté:</strong> non, non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pensais que tu m'annonçais. On flippe la table. Let's go !
<strong>Hubert Côté:</strong> Ça aide beaucoup. Je suis proche. J'ai beaucoup d'amis proches. Ça aide. Évidemment, le gym, c'est à travers ce qu'on s'est rencontrés aussi. Ça m'aide. Puis honnêtement, lait. yoga show. Ça paraît con, mais c'est le truc qui me permet vraiment de reset. Je ne sais pas pourquoi exactement, mais ça marche.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Quand on allait au gym ensemble, moi, j'étais en petite camisole, puis toi, tu t'habillais en drill rapper, de la tête aux pieds, quasiment avec des gants. Quand tu fais du yoga show, dis-moi au moins que tu ne t'habilles pas avec des vests et du long. Non, c'est pas super. Je t'ai jamais vu en short. Ça fait un an que je te connais.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est vrai. Je t'ai jamais vu en short.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais dude, c'est drôle que tu me parles de yoga. J'en ai parlé à ma blonde récemment. J'étais comme, il y a une détente puis un soulagement physique et psychologique. Quand je faisais du yoga, j'en avais fait comme deux, trois mois une fois. De plus en plus, je me dis, Christ, peut-être que j'aurais essayé une fois par semaine. C'est ça que tu fais ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, exact. C'est une fois par semaine. Yoga, on dirait que je ne suis pas capable de décrocher. il faut que j'aille il faut que j'aille de la musique vraiment forte et qu'il y ait une température insoutenable. C'est vraiment le seul moyen de... Complètement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme pour buffer tous tes sens, ta conscience. Il y a tellement d'affaires qui se passent que si ton dos est chaud et que tu ne te concentres pas, tu vas t'évanouir. Oui,
<strong>Hubert Côté:</strong> c'est ça. Ton brain est tellement... Il est juste en mode survie. C'est vraiment le best. Au gym, c'est momentanément, tu délivres cinq plaques. Pendant une fraction de seconde, tu oublies et tu vois des étoiles.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Juste pour être clair, tu ne délivres pas en tout cinq plaques.
<strong>Hubert Côté:</strong> Non, là. Mon PR, c'est 4 plates. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Je parlais pour toi. One rep. J'ai essayé de faire 5 plates, mais ça fait une entorse lombaire. J'étais là, qu'est-ce qu'il fait à me sortir de 5 plates ? OK, puis quand tu vas en vacances, parce que ça, c'est une histoire que tu m'as racontée, puis je te feel. Récemment, je n'ai pas eu le choix de décrocher. Ma batterie physique et mentale étaient tellement dead, que mes deux dernières semaines, j'ai même fait un genre de staycation, je n'ai rien fait. Je suis reposé, je suis avec ma blonde, vu ma mère. Basically. Puis j'étais allé porter mon ordi à ma mère.
<strong>Hubert Côté:</strong> C'est un gros commitment. Ben oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> il y a la conf qui s'en vient, il y a plein d'affaires qui s'en viennent. Puis j'avais comme dit à mon staff, « Alright folks. » téléphone, that's it. J'ai supprimé mes apps de travail. Puis s'il y a une urgence, appelez-moi. Ça, c'est vraiment tough, mais c'est beau en même temps parce que tu te rends compte, la business roule. Pendant deux semaines, je n'ai pas eu d'appel, pas de texto, rien. Ça a marché. Il y a des petites affaires qui ont glitché et quand on revient, il faut que tu adresses. Mais somme toute, j'ai buildé quand même une équipe des process. Mais toi, en vacances, tu me disais que t'amenais ton laptop pareil.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ouais, c'est crazy.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis qu'avant que ta blonde se réveille, parce qu'elle voulait pas que tu travailles, tu ouvrais ton laptop, tu pétonnais un peu. T'es-tu capable d'écrocher au complet ou pas ? Là,
<strong>Hubert Côté:</strong> bientôt, on s'en va justement en Europe. Je pense que je vais être capable.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense.
<strong>Hubert Côté:</strong> Je pense que je vais être capable en Italie. Très cool,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> man.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ouais, deux semaines. Fait que, à ce jour... Dès que je pars de chez nous, quelque chose dans mon char ou n'importe où où je vais, mon laptop est dans le coffre. Il est tout le temps à portée de main, dans la valise. On s'en va au chalet un week-end, je slipe le laptop. C'est tout le temps. C'est vraiment mon crack. C'est vraiment un challenge. Mais maintenant que l'équipe a une certaine ampleur, je pense que je peux vraiment me permettre de passer deux semaines sans... J'ai 100 % de confiance en mon équipe qu'on peut délivrer un service exceptionnel. Mais j'aime encore trop ça. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y a-tu... C'est une question en mitraille. On s'en va sur notre closing, mon vieux. Des livres, des mentors, des frameworks qui ont façonné un peu ta vision de la business ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Le truc de valeur, je trouvais tout le temps que c'était du cheesy stuff. Pas tant nécessaire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Redis-donc, c'est quoi le truc ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Anne Rhodes. « Built on Values » . C'est un vieux book, pas tant connu que ça. Mais elle était... C'est quoi la compagnie américaine super aimée en aviation ? Je pense que c'est WestJet Airlines.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça se prouve. En tout cas,
<strong>Hubert Côté:</strong> une des meilleures cultures des plus grosses compagnies. Puis elle était comme l'architecte derrière tout ça. Puis ça, ça m'a vraiment beaucoup marqué. Puis je me rends compte que... Si tout revient sur ton bureau, que les choses pètent, que tu as des comportements que tu ne veux pas avoir, c'est l'enjeu de valeur et de culture. Je ne le comprenais pas tant, mais maintenant que je fais du M&A, je le vois parce que ce qu'on transige, oui, des compagnies, il y a de la brique, il y a de l'inventaire, mais ça reste qu'il y a du monde impliqué dans le process et ça change énormément la donne. Fait que veux, veux pas. J'ai comme « dived in » là-dedans. Puis là, j'étais en train de relire BE 2.0, « Beyond Entrepreneurship » de Jim Collins. OK, je connais pas. C'est un vieux book qui était sorti il y a plusieurs années. Puis là, ils ont refait une version récemment, genre début 2020, 2021, BE 2.0. Puis j'ai lu justement, j'étais en guest music avec ma famille, puis là, je leur lisais les premières 50 pages. Puis ça parlait justement énormément de ça, mais aussi de l'individu qui drive la business. Puis je trouve ça intéressant de, oui, mettons, travailler sur la culture, les valeurs. Puis pour avoir du concret, je vous invite à checker le livre. Il y a « Actually » , genre un vrai playbook pour comment mettre une culture en place. Mais ce que je trouve intéressant, c'est l'évolution de l'individu à travers la croissance de ta business. Tu sais, le Uber, il y a un an, était complètement différent. le CPI J'étudie beaucoup ça, sur comment j'agis et je prends mes décisions au fil du temps. Je dirais que ces deux livres-là ensemble, c'est quand même intéressant. C'est là-dessus que j'ai appris le plus cette dernière année.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce qui a le plus changé entre le Hubert d'il y a un an et celui d'en avant de moi aujourd'hui ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Je crois vraiment que c'est de comprendre comment les autres réfléchissent et de « care » . vraiment davantage sur les gens, mettons, qui m'entourent. OK, cool. Avant, j'avais plus tendance à pas nécessairement être selfish, mais de focaliser beaucoup sur moi et tout ça. Puis en comprenant, bien évidemment, ça va de soi de passer de... On a eu quand même une croissance rapide. On a « grow » plusieurs centaines de pourcents les revenus après à chaque année. À un moment donné, la team a « expand » et je me suis rendu compte que clairement, il faut que je sois up. C'est bien plus open-minded about everything.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant.
<strong>Hubert Côté:</strong> Puis je dirais que c'est là que ça a comme... aidé, tu sais. Mais, ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très... J'apprécie l'humilité là-dessus, man. Moi aussi, c'est quelque chose qui, il y a plusieurs années, tranquillement commencer à me sortir la tête de mon propre cul, comme j'aime dire, puis je pense que ça aide.
<strong>Hubert Côté:</strong> Vraiment, vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Où tu vois Live dans cinq ans, mettons ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Oui, on aimerait ça être la plateforme numéro un au Canada pour vraiment l'achat puis la vente d'entreprise. Fait que quand quelqu'un pense acheter ou vendre une business, il pense à Live Capital. Sérieux ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le but,
<strong>Hubert Côté:</strong> dans dix ans, c'est d'être le Remax. de l'achat-vente d'entreprise, basically,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> worldwide. Let's go, man. Ambition, on adore ça. Pour finir, est-ce que tu as des shameless plugs, n'importe quoi que tu veux plugger ?
<strong>Hubert Côté:</strong> Si vous voulez en savoir plus ou genre rentrer en contact avec moi, mon adresse courriel,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est uber at livecapital.com Si vous avez des questions sur whatever,
<strong>Hubert Côté:</strong> l'achat-vente d'entreprise, ça va me faire plaisir de répondre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Cool, man. C'est toujours un plaisir, mon vieux.
<strong>Hubert Côté:</strong> Merci, Frank.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Merci, vieux.
<strong>Hubert Côté:</strong> Ciao.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> It's a wrap ! All right, folks. Avec SassPost, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS, vraiment pour t'aider à prendre les meilleures décisions, que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100 % moi-même. Ça fait du bien. J'adore ça, écrire. Fait que d'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks puis curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie puis qu'on se rende à 1000 puis qu'on se rende à encore plus que ça. Bien franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint qu'à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. en fait Si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis, eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extra que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur sasspals.com. Il y a un pop-up. Il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez « SaaSpasse » puis « BeHive » , c'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir, puis ça me tient à cœur, fait que check it out. Si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le shooter. All right, folks, un petit shout-out à Missive, partenaire produit « SaaSpasse » . Missive, c'est un email client multijoueur qui réinvente la boîte courriel pour aider les équipes à mieux communiquer puis collaborer. Il y a au-dessus de 3500 entreprises à travers 75 pays qui leur font confiance, dont SaaSpassese, et un paquet de SaaS. Donc, check them out sur SaaSpasse.com. Il y a une solide entrevue avec Phil Lehoux, le co-founder, sur ce qui s'en vient pour Missive. OK, de retour au pod. SaaSpassese, c'est une business d'amour, une business indépendante. Il y a un paquet de choses que vous pouvez faire pour nous supporter dans notre croissance, pour qu'on puisse continuer de créer du contenu de feu, d'organiser des beaux events. puis de mousser puis de tirer par le haut cette communauté tech qu'on a au Québec. First, si vous n'avez pas ajouté votre SaaS sur notre plateforme, allez sur SaaSpasse.com, il y a un gros bouton mauve pour faire juste ça. Vous pouvez check out le Job Board si vous avez une offre d'emploi quelconque, c'est gratuit, un outil super cool pour toute notre audience et notre réseau. Si vous ne nous suivez pas déjà par rapport au pod sur Spotify, Apple Podcast, allez faire ça s'il vous plaît. Vous pouvez aussi nous laisser un review, ça nous aide vraiment beaucoup. Vous pouvez nous suivre sur YouTube, qu'on investit de plus en plus là-dedans. On met des shorts, le plus de contenu possible, que ce soit organique ou avec des partners. Fait que check this out. Si vous voulez venir aux événements puis pas manquer de billets, parce qu'on est souvent sold out, vous devriez nous suivre sur Eventbrite. Fait que vous allez sur Eventbrite, vous écrivez ça à la spalle, vous pouvez vous abonner puis avoir des notifications. On fait ça roughly à peu près chaque mois-ish. Puis last but not least, suivez-nous sur LinkedIn puis Instagram. On met du beau contenu, du contenu souvent drôle. Je pense que ça vaut la peine. Je veux finir cette outro custom-là un petit peu en remerciant les partners certifiés de Sasspace. On a des compagnies de fous qui nous supportent financièrement, stratégiquement, des fois même psychologiquement dans mon cas. Sans ces compagnies-là, la majorité du revenu de Sasspace n'existerait pas et on ne pourrait pas faire ça. Je veux que vous preniez le temps d'aller les regarder. Sasspace.com slash partenaires avec un S. Ils sont tous listés là. Ils ont une belle fiche avec du contenu. Avec des liens et des détails, je vous les nomme rapidement. Léviat Legal, des avocats qui sont tech et founder friendly. Le Chiffre, des comptables et fiscalistes qui sont calés en tech aussi. Baseline, des gros geeks pour innover avec l'AI. Unicorn, des experts cloud AWS pour optimiser et scaler votre infrastructure. On a aussi cette année des partners produits. Donc Vasco, une plateforme RevOps pour votre go-to-market. Missive, un inbox collaboratif pour vos communications de team. et Apollo 13, un studio no code pour construire des MVPs et des side projects. Vous pouvez tout aller voir sur sasports.com. Je suis partenaire avec un S. Du fond du cœur, je vous dis juste merci de nous suivre et de nous supporter. C'est insane comme aventure ce qu'on a lancé là et je suis bien privilégié de pouvoir faire ça. Cheers !
Updates sur le podcast, la cie, les events IRL. Contenu premium pour les abonnés SaaSpal — éditorial de Frank, Q&A, roadmap du pod.