Aujourd’hui, on jase avec Jean-Luc Sanscartier, VP ventes & marketing chez SBI,
SBI c’est 350 consultants à travers le monde, 11 bureaux dont le plus gros à MTL et des clients comme Air Canada ou Chanel.
On retrace le parcours de Jean-Luc : son parcours en média (MusiquePlus!), créer son premier site à 16 ans et devenir une vedette de la blogosphère très tôt.
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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Crédits musique
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu es un parmi tant d'autres, comment tu te démarques ? Après ça, c'est soit que tu fais un truc super bon et que tu es reconnu, tu as un bon post sur Reddit qui peut te propulser comme c'est inimaginable et le monde ne met pas d'énergie là-dessus. Faire des conférences, ça fonctionne, one on one.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up folks ? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Jean-Luc Sancartier, VP Sales & Marketing chez SBI, une firme d'AI et Data. On parle de l'évolution du modèle d'affaires médias au Québec. de construire son réseau et son audience et de l'utiliser pour propulser sa carrière de vente enterprise, travailler chez Google et plus encore. Ah, puis on donne pas mal de tips and tricks sur comment utiliser l'AI en entreprise. All right, on passe au show.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Au revoir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Jean-Luc Sancartier, bienvenue sur Stasport.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Petite astuce, tu l'as eu ? Ouais, très très content d'être ici. Un fan.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Nice, je suis content de t'avoir, man. Pour le monde qui ne te connaisse pas déjà, ton nom, ton titre, ton profil, rapido.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Jean-Luc Sancartier, je suis Lyon-Ascendant de Lyon. Je vais à Montréal, je travaille chez SBI, qui est une compagnie de service, et à IDATA, je suis VP Marketing Finance. Non, Marketing Finance. Marketing Vente.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Marketing Vente.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Bonne idée. On va fermer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que ton background, toi, t'es un gars qui a travaillé beaucoup en sales, en marketing, sous un background de médias puis d'AI beaucoup.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça m'assure, mettons.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je te dirais un diagramme de veine. Tu peux mettre sales, marketing, puis tech. Puis tu peux choisir lequel, selon la semaine, je suis dans quel cercle.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, parfait. Puis SBI Group, mettons... le rôle que tu représentes aujourd'hui, comment tu ferais un pitch d'ascenseur sur cette compagnie-là ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> On est une compagnie de 350 consultants à travers le monde. C'est une compagnie française que le bureau de Montréal est plus gros. Yes, qu'il a un HQ. On fait tout ce qui tourne alentour du data, tout ce qui est alentour du AI, puis EPM, les gens ne savent pas c'est quoi, mais c'est performance financière. On aide les compagnies à se transformer tout ce qui est finance, côté data, choix de logiciel. Staffing, quelqu'un qui a besoin de... d'une personne pour un projet pour deux mois pour accélérer son équipe, on met du monde dans les entreprises.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis c'est qui vos genres de clients type maintenant ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Bonne question. On passe de Air Canada à Chanel à petite, moyenne PME maintenant. OK. Moyenne PME.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça fait quand même, c'est des grosses business. C'est pas...
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Non, mais je te dirais, tu sais, je suis au lard d'un étienne aujourd'hui qui a signé un client qui sont sans employés.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Donc,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> un peu de tout. C'est bon. Avant, ça s'appelait Solution BI. Qu'est-ce qui a motivé le rebranding à SBI Group ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Appellerais-tu une compagnie pour faire du AI ou du OPM quand tu t'appelles Solution BI ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Personnellement, non. Oui, c'est ça.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Voilà. C'est un rebranding pour justement pouvoir aller dans les verticaux qu'on voulait aller avec le bon nom. Aussi simple que ça. Puis Mauve, c'est plus beau que rouge.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mauve, c'est plus beau que rouge. OK, c'est bon. Hey, Doud, tu as un parcours quand même riche. Dans mes notes, j'ai... iWeb, t'étais Early, employé 8, Bell Media, TVA, Attraction Média, Move AI, Google, pis maintenant SBI. Fait que t'as eu, je pense, un point de vue privilégié par rapport à l'évolution du média et de la tech au Québec. Pis moi, spécifiquement par rapport au média, j'ai envie que tu me dises, mettons, dans les 20 dernières années, quel changement principal t'as vu arriver ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je vais commencer au début, quand tu dis Bell Media, moi j'étais chez Astral, pis avant d'être chez Astral, j'étais chez Music Plus. Music Plus a acheté... Astral a acheté Music Plus, Bell Media a acheté Astral. J'étais le premier Twitter joker, juste pour te dire, on faisait du médias sociaux à la télé. On the Edge à Music Plus, on s'entend là. Pour les plus jeunes, Music Plus, c'est comme YouTube, mais de la musique live. Je te dirais, ce qui a vraiment changé, c'est le modèle de revenu est mort du jour au lendemain. Avec l'Internet, on a vu vite la courbe où est-ce que... Il y a eu un breaking point où YouTube est devenu super populaire. Ton Musique Plus, c'est mort quand YouTube est devenu populaire. C'est mort. Pourquoi tu n'attendrais pas d'écouter ton clip ? Ou même les artistes lançaient leur nouveau contenu par eux-mêmes. C'était leur propre média. Même principe que les équipes de hockey, les équipes de sport qui sont venus leur média avant d'avoir besoin de la télé. Gros changement. Sinon, juste un changement de culture vers les plateformes. Où est-ce que tu demandes ton contenu ? Tu veux écouter ça ? C'est là, right now. puis tout Tout ce qui est télévision générique, mettons TVA ou Namet, CBS. Le switch a tellement été tard par les nouvelles plateformes. Le plus gros blâme que j'ai donné tout le temps à ces médias-là, c'est de ne pas avoir voulu prendre la vague. Ceux qui l'ont pris, Much Music, MTV l'ont pris. Sous VQ, ils font encore beaucoup d'argent. Ceux qui ne l'ont pas pris, ça ne va pas bien. Le gros problème là-dedans, c'était super simple. Le monde qui travaillait en médias, il calculait en lecteurs. Il calculait en... en cote d'écoute. Quand moi je travaillais là, j'étais vraiment un chien dans un jeu de quai. Comment qu'on s'en fout qu'il y ait un million de cotes d'écoute si ton show fait moins 10 000$ par épisode ? Il y avait quelqu'un qui doit comprendre ça, c'est ben toi. Moi je calculais vraiment, on fait quelque chose, c'est-tu rentable ou pas ? Mais eux c'était comme « Ah mais c'est bon pour la culture » ou « On va trouver une subvention pour ça » C'est pas viable. Puis après ça les autres plateformes sont venues. Ils ont vu souvent comme ennemis au début. Tu sais, j'ai une bonne histoire. À La Voix, j'avais eu une commandite de 1 million de Facebook pour mettre un logo puis faire Facebook Live. Rien, là. Ils nous ont donné un bout. On faisait une petite minute avec un gagnant. Ils nous donnaient 1 million de crédit sur Facebook.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qui c'est,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> ce que c'est ? Facebook. OK. On travaillait avec Facebook. Puis le monde me disait, on ne fera pas ça, là. Je suis comme, tu ne comprends pas. Qu'est-ce que je peux faire avec 1 million de dollars ? Gratis. C'est sûr, je peux aller en chercher 4, 5, 6, construire des plateformes, des TVA nouvelles. Sur le web, c'est une machine à imprimer de l'argent. Mais ça vient avec ces crises-là. Mais il y avait tellement une réticence, une peur des nouvelles plateformes par les dirigeants. Puis une mauvaise connaissance aussi. Puis je prends le blâme un peu. Parce qu'on n'a pas été super bons à éduquer les exécutifs. Mais il y avait une peur. Ça fonctionnait tellement bien pendant longtemps. Tout le monde s'est dit, ils vont revenir. Ils vont revenir. Les annonceurs vont revenir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le modèle d'affaires des médias traditionnels, si on avait à le résumer, c'est la publicité.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> 100 % de la pub. Juste ça, rien d'autre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis les annonceurs, dirais-tu que c'est juste fair de dire qu'ils ont suivi un peu les paires de yeux et d'oreilles qui arrivent sur les nouvelles plateformes ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Les annonceurs, tout ce qu'ils veulent, c'est vendre des choses. Ceux qui ont fait le sweat, puis souvent, c'est drôle parce que tu voyais les budgets qui tranquillement descendaient d'une plateforme à l'autre. mais tu sais le même exposure, le même résultat coûtait de loin moins cher en ligne. Mettons que le même annonceur disait, on va rester chez vous, mais on va vous donner 100 000$ online au lieu d'un million à télé. Ça fait quand même un gap de 900 000$ au bout de l'année. Pour le même résultat pour l'annonceur, par exemple. Il vend autant de shit qu'il y avait un gros frein là. Le numérique était tellement en retard sur souvent les vendeurs. Maintenant, je suis plus en vente, je peux prendre une partie du blâme. Mais il donnait le web. « Ah ben prends-moi une pub à télé, prends-moi une pub dans les journaux, pis je vais te donner 15 000$ online. » Ok. Il voyait, pis c'était un peu des valeurs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il dévalorisait.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ah vraiment, cette valeur-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Inventaire en ligne pour les médias.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Pis tu sais, souvent, le monde voulait qu'on vende ça en premium sur nos sites, pis t'avais juste un gars, un wise marketing chez Adviso ou chez whatever, qui disait « Ben, je vais acheter la même pub par Google, ça va me coûter 2 cents au lieu de te payer 2$ par mille. » C'est comme... La transformation numérique a été vraiment painful dans tous ces médias-là. La plupart ne l'ont jamais bien réussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y'en a-tu des joueurs médiatiques au Québec que t'as l'impression qu'ils ont bien progressé à travers le virage au numérique qu'on a vécu dans les 20 dernières années ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Traditionnel ? Ouais. Non. Pas full,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tout le monde a coupé TVA, il n'en reste pas grand-chose. Bell Media coupe à toutes les deux jours. Pas vraiment, Astral existe plus dans Bell Media. Je te dirais ce qui survit le plus avec une efficacité inimaginable, c'est la radio. Ah ouais ? Ouais, la radio, ça a été lean depuis vraiment longtemps. Tu sais, eux, là...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En termes de coûts, tu veux dire ? Ouais,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> ouais. Tu sais, il y a plus de 179 producteurs qui sont là, qui écoutent. C'est lean, la radio, là. Ça fait longtemps qu'ils ont débuté à couper leurs coûts. Ils survivent, là. Ils survivent, puis tant que le monde va être dans leur auto... Les gens pensent que, oui, on est un podcast, mais les gens écoutent la radio le matin.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Encore, oui.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est pas l'arc-en-ciel. C'est une machine à vendre de la pub.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis aujourd'hui, mettons, y a-t-il des nouveaux médias émergents ? Puis on va s'en aller vers l'intelligence artificielle puis la tech, mais y a-t-il des nouveaux médias émergents au Québec, d'une nouvelle génération qui te font triper ou qui t'impressionnent ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ben, c'est drôle, hein, parce que dans le studio ici, tu sais, il y a plein de pancartes de podcasts. Toutes ces podcasts-là... Je trouve que oui le podcast, la longue version est bonne, mais moi ce qui m'impressionne c'est les médias qui réussissent à avoir une shot de 10-15 secondes que tu l'écoutes, pis t'en referais en haut en bas juste pour la réécouter. Je pense que c'est ceux qui ont bien vraiment compris de prendre des influenceurs pis d'en faire de la télé numérique, je pense que c'est eux. Fait que je te dirais c'est plus les influenceurs, au lieu d'être un brand, C'est une personne qui t'écoute. je prends juste à ma blonde, elle trippe sur whatever, whatever, influencers cette personne-là peut faire whatever comme podcast, whatever comme story, c'est plus garantie que la vie arrête, elle l'écoute là pis North City, je te dirais North City c'est Urbania, North City Urbania est un grand fan mais ce qu'il faut savoir c'est que c'est la télé qui paye tout le reste qu'est-ce que tu veux dire ? Urbania, tout le monde connaissait les magazines tout le monde connaissait leur site web Au revoir Mais ils font aussi de la télé. Oui. Puis la télé paye une grosse partie du reste. Les subventions.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est des émissions, je ne connais pas beaucoup.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ils font quand même beaucoup de... Bon, je n'écoute pas tant la télé. Mais ils font beaucoup de shows, tout ce qui est culture, avec influenceurs 30-40 ans. OK. Donc, ça fonctionne bien. Philippe, c'est un entrepreneur vraiment bon. Survivre en média aussi longtemps dans une entreprise indépendante. Tu sais comment ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> il parlait un jour.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> J'aimerais vraiment. En plus, ils ont des beaux bureaux. Ils ne sont pas si loin. Mais Philippe, c'est un entrepreneur hors pair. Il a une bonne personne.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu n'es pas le premier à m'en parler comme ça. C'est pour ça que je te dis ça.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Le gars de North City, j'oublie tout le temps son nom aussi. On a trop de show notes. Oui, il se renouvelait comme ça à chaque année. Tu te fais frapper par l'algorithme de Facebook. Là, tu mets ton argent sur Instagram. Tu te fais frapper par Instagram. être capable d'innover, de trouver des nouveaux moyens de t'en sortir, ce gars-là a une résilience intuable. Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu as mentionné un fait intéressant, c'est que tu peux produire autant ou beaucoup plus de contenu à partir d'une source beaucoup plus petite qui est l'individu, mettons. Tu as parlé des créateurs de contenu, des influenceurs qui deviennent des marques eux-mêmes. Ça, c'est cool. Eux, ils monétisent souvent avec... du contenu sponsorisé, ils ont une offre dans le back-end, que ce soit des produits physiques ou logiciels. Il y a plein de modèles d'affaires, mais comment, si quelqu'un te dit, moi je tripe sur le média, prendre soin du contenu, diffuser des trucs, mais je veux faire du cash. Mettons que quelqu'un te pose cette question-là, tu lui dirais, c'est quoi un modèle d'affaires moderne de média qui fait du sens ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je ne voudrais pas faire ça. C'est ma première recommandation. Ce n'est pas un milieu facile, puis la compétition est énorme. Je te dirais... Elle t'intéresse,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> là ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Mais pour vrai, je dirais... De trouver une niche bien précise, essayer d'aller le moins large possible. Puis mettons, il y a un podcast, je ne me souviens plus son nom, mais le gars, c'est super précis sur un modèle financier dans une banque, des banques. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Puis je pense qu'il y a 10 000 views. Le gars, il est multimillionnaire. Parce qu'à ceux qui parlent, c'est des brokers super spécifiques qui sont vraiment bons là-dedans. Nice. Fait que tu trouves une niche, tu vas là-dedans puis tu trouves du monde qui sont prêts à te payer pour le faire. Parce que quand tu es très vague, tu vas te ramasser à vendre du BGD Everyday, puis des affaires comme ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, il y a une partie de ça qu'on fait avec Sassport, c'est de dire genre on va target beaucoup les founders, puis les professionnels en tech, puis focusser sur la qualité et non la quantité de l'audience. Mais cette qualité-là, c'est aussi, est-ce que ce sont des gens qui ont de l'argent et des incentives à s'impliquer dans ce que toi tu as à faire ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu es un bon exemple dans tes sponsors.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Le chiffre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> exact. Ils sont moins maintenant dans les startups qu'avant, mais ils ont une nouvelle offre que je ne me souviens plus comment ça s'appelle.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pourcent.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Pourcent. Oui. On les salue. Mais je veux dire, ils te donnent de l'argent parce que tu parles à leur public cible. Oui, oui. Sponsor, rien d'autre. Exact. C'est juste que c'est précis ce que tu fais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact. Puis je pense qu'une fondatrice ou un fondateur de SaaS qui est en croissance, ça a une valeur, comment dire, c'est bien plus que... plein d'autres types d'audience.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Que toutes les posters de l'autre côté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, ça dépend. Il faut que tu gauges ta qualité et ta quantité et ton modèle d'affaires en fonction de volume ou de densité.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Mais tu sais, dans ce cas-là, si tu es une influenceuse qui parle de bikini et de beach day, every day, tu es mieux d'aller vraiment en ligne avec un plus grand cible.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> c'est ça. Mais même en vente, tu fais un événement, tu es mieux d'avoir les bonnes personnes dans la salle pour leur vendre quelque chose après que d'avoir large éventuellement L'âge de Jody Hans, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est intéressant. Tu dirais-tu que, genre, c'est-tu cliché de dire, genre, chaque individu est un média ou chaque compagnie est un média ? Je dirais que je sens que c'est vrai, mais ça sonne cliché à dire, genre.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Si je prêche pour ma paroisse, je ne me considère pas comme un média moi-même en tant que tel, mais on s'entend, c'est ce que je fais. Je crée du contenu pour ma communauté. Je reçois de l'argent de compagnies pour écrire sur leurs produits. Est-ce que je suis un média ? Moi, je ne me considère pas comme un média, mais je peux comprendre pourquoi certaines personnes me considéraient comme un média. Mais je pense que si tu es un entrepreneur, si tu as quelque chose à vendre, quelque chose à dire, sans être un média, tu peux devenir une personne de référence. Je n'aime pas tant le mot « influenceur » , mais personne de référence dans ton milieu, on va dire la même chose qu'influenceur, mais dans d'autres termes. Ou une notoriété. Oui, une notoriété. Je crois à ça. Ce n'est pas tout le monde qui est un média. Il y a eu un bout où Pepsi voulait devenir une compagnie de médias avant d'être une compagnie de Coca-Cola. C'est la grosse mode de ça. Non, je dirais, ce n'est pas tout le monde qui devrait être un média. Ce n'est pas tout le monde qui doit être un média. D'ailleurs, il y en a qui sont mieux derrière la caméra que devant. Mais si tu as quelque chose à dire, c'est un des conseils que je donne tout le temps aux entrepreneurs. Même si tu as une audience de 15-20, si on est revenu au chiffre d'avant, mais tu parles aux bonnes personnes, tu t'intéresses, go for it, crée ton contenu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vu qu'on a ouvert la porte, on va rentrer tout de suite dans cette dimension-là. Parce que... D'ailleurs, toi, tu as été une des personnes qui m'avait aidé et qui m'avait conseillé un peu. Moi, j'avais été approché par une compagnie privée pour faire du contenu. Je n'avais jamais vraiment fait ça. C'est intéressant de découvrir cette relation commerciale qui existe. Je n'avais pas créé mon audience pour ça, mais on l'a essayé une fois. Ça avait marché. OK, cool, intéressant. Toi, tu crées ton audience, tu la construis, tu la nurtures, tu l'entretiens, mettons. Depuis longtemps, en pré... juste avant qu'on enregistre, tu me disais, j'avais un blog en 2002,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> je ne sais pas, je ne sais pas quoi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'était early early sur les médias sociaux, sur LinkedIn, tu as un bon following. C'était-tu intentionnel, c'était-tu parce que tu as une grande gueule et que tu as toujours de quoi dire ? Parle-moi de ça, Jean.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ça fait vraiment longtemps que je suis sur le web. Mon premier site, j'ai fait ça à 16 ans. On a vendu des sites avec mon meilleur ami, vraiment jeune. Peu importe le...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était quoi la stack ? C'était quoi l'outil pour le premier site ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'était sur cjb.net. Avant WordPress, c'était... Non, non, WordPress, c'était un twist d'un autre CMS. Mais ça, j'ai eu Drupal, Nemeth, on les a tous eus. Je te dirais, ça tourne plus loin, quand j'étais sur MIRC, je voulais être opérateur. J'ai tout le temps voulu partager des affaires. Mon premier blog, c'était un blog perso comme vraiment de la merde, mais j'avais déjà un gros following. On a eu un site qui s'appelle poil.ca, qui était le premier link dump francophone.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas un link dump.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Un link dump, c'est Reddit ou Odig ou des choses comme ça. On a fait, ça s'appelle poil.ca et c'était vraiment populaire. On avait, c'était en 2004, on avait genre 40-50 000 visites par jour. C'est calme. On l'a vendu, ça a payé des voyages. Merci à Alexandre qui a acheté ça, on le salue. On crée déjà du contenu, je crée déjà du contenu, c'est venu mon blog. J'ai été une vedette dans ce temps-là de la blogosphère. Le monde, c'est drôle, ils m'ont suivi. Sur LinkedIn, eux aussi étaient jeunes, ils sont devenus professionnels. J'ai switché mon contenu un peu plus. C'est pas si loin de ce que j'écrivais sur mon blog quand tu y penses. J'ai une touche vraiment... J'écris au parler. Oui, je parle de business, mais j'ai tout le temps une histoire à l'entour. Je me prends pas trop au sérieux. Je te dirais que c'est un pont vers mon blog qui s'appelait keg.ca, qui était geek à l'envers. C'était vraiment bon. Non, ça fait vraiment longtemps que je fais ça. Puis maintenant, je le fais pour moi. Oui, j'aime ça le reach, oui, je reçois de l'argent. J'ai un agent. J'ai un agent que je t'ai envoyé aussi. Tu sais, je reçois de l'argent pour écrire des posts, je les choisis. Ouais, je donne tout mon argent. J'ai pas besoin de cet argent là. Je le donne à des oeuvres caricatives. Mais c'est quand même fou de penser qu'il y a des gens qui sont prêts à payer pour que j'écrive sur leurs produits. À chaque fois, ça me fait capoter. Le dernier, c'était OVH. Je suis comme J'aime OVH d'amour,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> en plus. Ok, on slide dans Dami. Ah ouais ? Tinbox et OVH ? En tout cas, ça pourrait être un...
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ça serait un bon podcast dans le datacenter. Ça serait fou. Ah,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> visuellement, t'es prêt dans le datacenter.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu fermes les lumières, t'as des petites lumières qui clignotent partout. Ça serait insane.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On n'aura pas ce clip-là, OVH.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais. Tu me donneras une commission. C'est vrai. Mais c'est fou que le monde soit prêt à payer pour être dans du contenu. Ça me... Moi... je réalise toujours pas que les gens sont...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben, si on veut faire un lay-up ou une passe au SaaS pur et dur ou au tech startup, c'est comme, man, réaliser avec tout ce qu'on est en train de dire là que l'individu a une portée pis un impact tellement fort. Fait que, tu sais, des compagnies comme Haylist de Vicky Boudreau, des services qui te permettent d'orchestrer, mettons, du marketing d'influence avec des nanogros, peu importe, influenceurs. C'est un channel, c'est un fucking real channel.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Puis t'ajoutes, si je parle d'un produit, les gens s'identifient à moi, ils aiment ce que j'écris, c'est sûr qu'ils ont une confiance en moi inimaginable quand je leur dis, au VH, c'est bon, parce que j'écrirais pas si j'y crois pas. La semaine passée, j'ai parlé d'une startup qui s'appelle Ask Aya. Ask Aya, dans le fond, c'est qu'il aide les entreprises qui ont des travailleurs étrangers avec des permis de gérer ça. Parce que, tu sais, quand tu renouvelles pas ton PVT, Mais tu t'envole. C'est fini.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La propéine végétale texturée ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Oui, exactement. C'est un permis, vacances, travail. Mais sinon, tu as les permis, tu sais, les travailleurs étrangers. Ça te prend un permis pour travailler au Canada. Oui, je le confirme. Puis quand tu te trompes, ça coûte une fortune. C'est dans les six chiffres d'amende pour les entreprises. Puis ils ne sont pas si bien bons. Donc eux, regarde ces entreprises-là. Puis je leur parle de ça parce que... Peu importe, j'aide les entrepreneurs souvent à leur donner des petits conseils. Dans mon expérience. À ma surprise, sans qu'ils me le disent, j'ai reçu sur LinkedIn une notification. « Ask Aya voudrait sponsoriser votre poste. » Juste parce que j'en ai parlé. Il y a quelqu'un d'intelligent en arrière là-bas qui s'est dit « Hey, si he's willing, on va juste mettre de l'argent pour que son poste devienne plus populaire. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tout le monde gagne.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est du génie. J'aime bien cette feature-là. Dans le fond, c'est que... Maintenant une compagnie peut sponsoriser si tu mets tes tags, tu peux, la compagnie reçoit une notification, puis tu peux choisir de sponsoriser ce post là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Check mon bon commencer à tag. Plein de grosses scale ups. Esti que c'est hot,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> shop à faire. Un bon choix. Mais c'est fou, quand il pensait à ça, j'suis comme, oh y'a quelqu'un qui comprend le marketing là-bas là. Fait que, tu sais...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu sais, tout ce qu'on dit là... le fucking stigma ou genre connotation sur influenceurs t'imagines mettons peut-être une femme qui influence des mamans ou des jeunes filles pis tout ça ou un gars qui influence des jeunes hommes qui veulent apprendre à trader en bourse c'est un truc classique mais tout ce qu'on est en train de dire là c'est B2B toi ta crowd est beaucoup B2B moi extrêmement B2B des business peuvent utiliser des petits médias ou des influenceurs Merci. En B2B,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> est-ce que... Moi, je retourne tout le temps à ça, puis c'est mon parcours en banque, mais c'est du H2H. C'est humain-humain. Oui, il y a du B2B, mais sur LinkedIn, tu parles à un autre humain, mais cette personne-là, c'est peut-être l'acheteur chez Shopify, ou c'est le gars qui s'occupe de whatever. Oui, c'est un média, LinkedIn, mais tu parles à des gens qui ont une influence à quelque part.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est le temps d'augmenter la densité de talent puis d'ambition en tech au Québec, le 10 septembre, avec la SaaSpasseseConf 25, notre première édition, c'est exactement ça qu'on va faire. Ça va être toute la journée à Montréal, chez WorkLeap. Il y a 250 places. Vous pouvez aller sur conf.saspas.com pour les détails. La programmation va être insane. Il y a des keynotes de GR de WorkLeap, Raph Parkin, Vicky Boudreau, deux des co-founders de Gaia, Marc-Olivier et Olivier. Il va y avoir un pitch party, cinq startups qui compétitionnent devant jury et public. On va closer la journée avec un live pod avec nous l'autre que Greg Eisenberg, un de mes idoles côté business que j'ai réussi à faire revenir à ses racines de Montréal. Gros Pokémon, légendaire, je suis bien content. tous les commanditaires sont insane cette année merci à ce monde-là vous pouvez aller les voir sur conf.saspas.com slash commanditaire avec un S WorkLeap Ange-Québec Capital Capital Numérique Goodbytes Studio Gaia Yak Finalta merci tellement allez voir leurs AI avatars sur le site comme je vous dis il reste des billets en ce moment mais c'est sûr qu'on va être sold out il y a juste 250 places conf.saspas.com pour acheter vos billets cheers Puis qu'est-ce qui te... Là, je prends des détours parce que ça m'intéresse trop, parce que t'as de l'expérience là-dedans, puis t'as une actual audience, puis je trouve tout ça cool. Fait que, qu'est-ce que tu penses du platform risk par rapport à ton audience ? C'est-à-dire que là, dans ton époque, Blogosphère, I guess que t'avais des email subscribers, peut-être, ou pas ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ben non. Non, mais de l'autre côté, c'était mon blog, mon pixel. Je pouvais retargeter qui je voulais, quand je voulais. Oui, j'avais leur email pour commenter. Moi, j'avais dit qu'ils étaient obligés de se loguer, donc j'avais accès à tout le monde. Il n'y avait pas tant de lois dans ce temps-là, donc je pouvais spammer qui je voulais, quand je voulais. Mais c'est une bonne question. J'avais cette discussion-là avant-hier avec Laurent Maisonave sur... Je cherche le nom de la plateforme. C'est comme... Le monde t'écrit des blogs, puis le monde paye maintenant pour te lire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Substack.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Exact. Puis là, j'avais la question... Je m'en ouvre sûr. Parce que moi j'ai le problème sur LinkedIn, c'est que c'est 2500 caractères. Moi ça me prend plus de temps de descendre à 2500 caractères que de me rendre à 2500 caractères.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, t'es verbomoteur.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais, pis j'essaie de mettre des images, j'aimerais ça. Je me dis, y'a-tu du monde qui sont prêts à payer, pis après ça, cette audience-là m'appartiendrait. Ça fait longtemps que je veux créer une newsletter, une newsletter ça t'appartient. Ça c'est pour moi le meilleur média, vous en avez une. C'est le meilleur média by far parce que ça fait moi as.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tough à builder quand tu fais pas juste ça. Nous on build la pub, on build la communauté, on a des events, on a la conf, on a le site web qu'on refait. Fait que les news et la lore, on vient de pogner 1000 subscribers pis tu sais dude,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> je l'ai grindé. Mais tu sais en long game, je pense que c'est ce que tu vas être le plus heureux. Parce que si YouTube demain matin décide qu'il change l'algorithme, c'est fini. Ah ouais. Pis quand ils vont changer l'algorithme, je vais pas dire quand ça va arriver. Ah c'est l'histoire de la vie. Le email, ça reste pour moi la valeur. pour une entreprise qui n'a rien qui vaut plus cher que ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que tu le fais pas, capturer et nurture une email list, mais t'es conscient de la valeur pis tu le considères en ce moment.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais, ça fait longtemps que je veux le faire, j'ai juste... J'ai voulu faire un podcast. Je le fais tellement pour moi-même. T'sais, oui je m'en sou...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'as cette carrière au complet.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Exact. Mais ma carrière est basée un peu là-dessus aussi. Je pense que il y a pas longtemps, t'as reçu Émile... Fugulin. Fugulin. On le salue, je l'ai pas tagué comme fou sur LinkedIn, je m'excuse. Puis qu'il disait, tu sais, ton réseau... c'est ta plus belle valeur que toi ton networking. Puis il disait, et j'adore la quote, que c'est quand tu as un bon networking, c'est comme vivre en easy mode. Pour moi, LinkedIn, c'est ça. Tu sais, je vais vous donner un truc de vente. C'est quand je veux que quelqu'un, je veux faire un call email, je vais l'ajouter sur LinkedIn deux semaines en avance. Il va voir mes posts parce que t'sais what it is, j'ai du reach. Puis quand je vais lui écrire un email, il va voir mon nom, il va savoir je qui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu réchauffes la relation via ton LinkedIn.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Exact. Très cool. Je m'en sers pour ça. C'est sneaky,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais je prends avance. C'est pas... Ouais, exact. Puis, il n'y a pas rien de mal, de mauvaise foi là-dedans.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ah, puis s'il veut répondre, il répond. Il répond, il répond pas, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que, moi-même, pour ta carrière, en sales, LinkedIn reste un solide channel.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je vais aller plus loin, là. J'ai eu ma job chez Google à cause de LinkedIn.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah ouais ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Oh yes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Explique-moi ce soir-là. On va rentrer tout de suite là-dedans.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Quand je suis parti de chez Move, J'étais chez Moovii avant. comme CRO et CPO, on a lancé un produit, ça n'a pas fonctionné, on a brûlé 1,5 million, on l'a fermé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On va quand même,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> on va le pousser à 30 mois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On va en reparler quand même.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Quand j'ai quitté, j'ai publiquement dit que je m'en allais, etc. Puis un mardi à minuit, j'ai reçu un message de Marc, qui est directeur chez Google Cloud, qui me dit « Hey, j'ai vu tes posts chez Tiki. » Je cherche quelqu'un qui est habile en communication, qui connaît l'AI et qui est bon en vente. Ça te tente-tu qu'on prenne un café ? Il m'a écrit à minuit, j'ai répondu à 2h du matin. Mes enfants étaient jeunes, ils ne dormaient pas. Deux jours après, j'allais prendre un café chez Google et c'était fini. Parce que j'avais une publicité. Il a vu qui j'étais. En plus, je ne dirais pas vulnérable, mais je cherchais un nouvel job. Je n'étais pas pressé. Je ne dirais pas que je suis indépendant de fortune, mais je peux durer un bon bout. Puis je cherchais la bonne opportunité, j'ai reçu le bon email, le bon message LinkedIn. C'était fait. Le nombre de conférences que je fais par juste le monde qui m'écrit sur LinkedIn, ça te tend dessus. Il y en a plein, genre des ventes. Hier, j'ai reçu un message, je ne vais pas le dire c'est qui, mais « Hey, on a ça en AI qu'on voudrait faire, faites-vous ça » . Je reçois du inbound sur LinkedIn par mois. J'ai eu Google.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour le business.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Pour la business, oui. Personnellement aussi, mais je veux dire, pour moi, ça a amené plein d'affaires. Mes conférences viennent de là, des ventes viennent de là. Je travaille mon réseau, vraiment. Pour moi, LinkedIn, ce n'est pas un hobby. J'ai une heure par jour dans ma journée qui est pour ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, c'est intéressant. Tu le traites comme…
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est un channel. C'est un channel. Autant je réponds en e-mail, je fais des SMS, blablabla. Mais pour moi, un écrire, moi ça me prend 15 minutes d'écrire un post, 15-20 minutes. Mais j'ai un shitload de commentaires partout. Mon contenu reach longtemps, j'ai des vieux posts qui continuent, je reçois des messages privés. Dans ma journée, j'ai au minimum une heure où je suis là-dessus, souvent dans le métro ou whatever. Puis c'est important, j'ai un... je vois le name droppé, mais Rémi de Mirego m'écrivait hier, il me disait... Le commentaire que j'ai fait sur un de tes posts a plus de reach que mes propres posts. Même moi, je fais ça sur les commentaires des autres parce que c'est le même petit construit de communauté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce qui est vraiment le takeaway ici, c'est... Ben, nourris-le et entretiens-le comme s'il était important, ce channel-là, de façon régulière. Puis c'est aussi quand tu dis moi, j'entretiens mon réseau, mais ça, c'est comme la dimension virtuelle ou numérique d'entretenir ton réseau. C'est à cette heure-là que tu investis dans, mettons, LinkedIn.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'était du réseautage pour moi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Rémi en passant, je tenais avec lui à Québec.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Rémi était dans la blogosphère aussi en 2004.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était un OG. C'est quoi son nom de famille ? Je m'excuse.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Mais on l'aime d'amour.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Chose même. belle carrière en plus chez Mirigol maintenant il est chez Premier Tech il vend des produits agricoles je pense là le monde écoute ça tout ce qu'on dit c'est comme ok sure tu peux avoir un reach ça peut créer des opportunités inbound tu peux rencontrer du monde insane avoir une fucking job chez Google si tu te crées une audience puis tu crées du contenu sur une base study mais qu'est-ce qu'on donne comme conseil au monde qui savent de quoi tu parles c'est quoi que t'écris c'est quoi que tu partages gens.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Moi j'ai comme, c'est là que je faisais un live LinkedIn là-dessus la semaine passée, sur ma stratégie LinkedIn. Moi j'ai un, faut que tu te crées, faut que tu parles de ce que tu t'aimes. Puis je reviens tout le temps à mon diagramme de veine, moi je parle de trois choses. Je parle de tech, puis on s'entend là, c'est passé de tech cloud à tech AI, tout dépendant où je travaille, tout dépendant de quoi je trouve excitant. Je parle de marketing-vente. Puis ce que je fais aussi, c'est que c'est mon style à moi, mais je parle de perso professionnel, un mélange des deux. Mais si je lis quelque chose en AI qui m'intéresse moi, dans ma tête, ça va intéresser du monde qui sont dans ma communauté. Que ? Fait que si tu lis quelque chose que tu trouves awesome, partage-le pis écris alentour. Ah,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça peut être aussi simple que ça.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je suis pas le seul Jean-Luc, t'es pas le seul dans ton... C'est sûr que tu dois lire un shitload de trucs sur des podcasts de comment grosser l'audience ou whatever. Peut-être pas assez. Je t'enverrai des liens. Mais si tu lis quelque chose d'intéressant, fais juste l'écrire. Regarde pas tes stats pour l'instant. Écris. Je finis tout le temps mes présentations genre « Don't overthink, just press post » . Si ça fonctionne pas,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est pas grave. Y'a pas quelqu'un qui va aller cogner les cheveux et dire « C'était vraiment de la merde ton post, j'ai flé pis parti. Y'a rien qui va se passer. »
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ça revient à ce qu'on disait tantôt. Mettons que tu as 200 reach. C'est-tu les 200 bons ? Est-ce que c'est mieux d'avoir 200 bons ou 20 000 comme moi qui ne sont peut-être pas les bons ? Je pense que les 200, tu as un acheteur là-dedans ou quelqu'un, un contact, whatever. Après ça, quand tu professionnalises ta chose, tu regardes tes stats, qu'est-ce qui fonctionne. Au même principe qu'une page sur ton site web, elle convertit ou elle ne convertit pas. Moi, je vois ça comme un autre channel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'étais allé manger dans un libanais avec mon pote libanais, avec un founder, à Montréal hier soir, puis on a pris une marche pour revenir jusqu'à l'hôtel. C'était une longue marche, puis on a parlé de long en large. Il me disait, tu sais, LinkedIn, devrais-tu faire ça ? Un des conseils que je lui donnais, c'était comme, genre, dude, tu te rends pas compte, mais la quantité et la qualité des histoires et des anecdotes, tu me comptes, quand on bouffe, genre, c'est juste ça, c'est du raw matériel que tu peux transformer en post. Puis, le seul truc que je te disais... que je disais comme conseil, c'est si tu l'essayes, essaie-le pour vrai. Genre, si tu fais un post une fois, deux semaines passent, un autre post, pis tu te dis, c'est rien passé, ça a rien fait. C'est-tu long game ? C'est pour vrai. Essaye-le trois mois, tu fais un post par semaine. Mets-le dans ton horaire, pis comme, vas-y. Teste pour vrai. C'est plate à dire, mais c'est comme des bêtes à nourrir un peu, les algorithmes. Faut que tu continues de les nourrir.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est de la job. Moi, je vois ça comme une partie de ma job. Ça paye pour moi à long terme. Tu sais quand j'ai eu ma job, j'avais un bon réseau de C-level, etc. chez Google, mais je veux dire, je l'ai construit de chez iWeb. J'ai pris mon réseau de chez iWeb, je l'ai amené chez Bell. Mon réseau de Bell, je l'ai amené chez KB Card, de chez KB Card chez Bell.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ça paraît que tu es un marketer, vendeur. Tu as stratégisé ta carrière, je ne sais pas comment dire, tu as été smart about it.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est correct. Mon boss, s'il l'écoute, le podcast, il n'aimerait pas ça, mais... Pour moi, une job, c'est une job. C'est me, myself and I. Je dis ça à tous mes employés, à tout le monde. La compagnie, elle veut te mettre dehors, elle va te mettre dehors. Il faut que tu penses comme ça, puis il faut que tu penses à ta carrière, à toi. Pas avant la compagnie, égal, pendant que tu es là, mais je veux dire, c'est me, myself and I. Puis si tu veux, moi, LinkedIn me sert ça aussi. C'est que peu importe où je vais aller travailler, un, je deviens une mascotte, by the way, c'est ça que je fais, puis je viens avec mon réseau. Mais ce réseau-là, je l'ai construit en travaillant partout. LinkedIn, ce que ça me sert, c'est comme si j'avais mon propre CRM et je le traîne partout. Ça fonctionne. Hier, j'étais avec un de mes anciens clients de chez Google. Ce soir, je prends une bière au Wills avec un ancien client. Le contrat a reçu hier, je pense. Je traîne mes clients, mes relations, je les construis comme ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quasiment comme un talent, un acteur qui traîne son réseau, son reach. Mais je peux-tu push back sur l'affaire ? Tu me dis « Me, myself and I » , un peu ma carrière de premier avant la compagnie. Ne penses-tu pas, si tu avais trouvé une compagnie, je ne sais pas, la mission, l'objectif t'inspirait encore plus ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ça fait huit ans que je suis à iWeb. Ça m'inspirait, j'ai dormi au bureau.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> La compagnie va penser à la compagnie. Ça, c'est sûr. Si tu es un entrepreneur et que c'est ta compagnie à toi, souvent... Je ne sais plus où j'ai lu ça. Un de tes invités, c'est Sylvain Carle, qui disait que tu as ta compagnie et qu'à un moment donné, tu viens à une personne et qu'il faut que tu divises en deux. Je pense que quand tu travailles à quelque part, c'est la même chose. Oui, il y a une mission, mais tu as aussi ton patte à vivre. Souvent, pourquoi maintenant il y a du job hopping ? C'est que c'est peut-être le meilleur patte pour plein de monde. Si tu travailles dix ans dans la même agence, je crois que ça va vraiment bien. où tu es naïf. Parce que pour grandir, souvent, les meilleures opportunités, c'est quand tu changes. À moins d'être une superstar dans une compagnie. C'est sûr que moi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> j'étais de l'autre côté. Moi, j'ai embauché du monde qui voulait des fois un job hop ou qui venait de job hop. Puis moi, ma perception de ça, c'est genre, ben tu sais, si tu fais du gros job hopping, quand je checke tes références, je suis mieux d'entendre genre, il est resté juste un an ou elle est restée juste un an. Mais genre, elle nous a amené énormément de valeur. Elle est partie en excellent terme et tout ça. Parce que si je vois un an, un an et huit mois, un an et deux mois, puis tout ce parcours, je vais comme être genre, ouais, là, tu sais. Clairement, le jeu que tu joues, il est pour toi.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Mais je pense que ça se tient pas à long. Tu sais, il y a un moment à un moment donné où est-ce qu'il y a des postes, tu peux pas switcher. Tu sais, quand tu es en début de carrière, c'est facile de passer de cordeau à X à X. Mais à un moment donné, les gaps deviennent. Tu peux pas passer de directeur à VP à VP à something en deux ans, là, tu sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exact. Puis pour avoir un impact aussi.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Exact. Mais tu peux avoir un impact en peu de temps. Moi, je crois qu'il y a beaucoup de monde qui sont des mercenaires dans des compagnies, qui rentrent, qui règlent un problème et qui s'en vont. Souvent, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui prennent un employé qui dit « j'ai besoin de ce talent-là » et qui le gardent, mais que c'est plus le bon fit. Je pense qu'au même principe que je disais, la compagnie va penser à elle, ta carrière c'est aussi important. Moi, je traite ma carrière comme c'est important ma carrière. J'y crois et je fais mes moves pour moi. Quand je suis allé chez SBI, je l'ai fait parce que c'était le bon fit pour moi en ce moment. C'est le bon fit pour SBI. Je pense que SBI avait besoin de... Ça va bien les SBI, ça fait longtemps que ça roule. Ils n'ont pas besoin de moi pour que ça aille encore mieux. Mais je voulais retourner en marketing. Ils avaient besoin de quelqu'un en marketing. Ils avaient besoin de quelqu'un en vente. Ils avaient besoin de quelqu'un avec un exposure. Bon fit pour eux, bon fit pour moi. Si ça devient super gros dans 4 ans, ils ont-tu encore besoin de moi et ils ont besoin d'un opérateur différemment ? Maybe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parlons de ton passage chez Google. J'ai l'impression qu'on a dansé autour. C'était Enterprise Account Executive, ton titre ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Yes, je suis retourné contributeur individuel pour la première fois en 20 ans. Je n'avais pas d'employé pour la première fois depuis 20 ans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tes objectifs, tu les as éclatés. J'ai eu 189 puissants.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> CAV ma première année. Ma deuxième année, j'ai eu une année de CAV.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était quoi tes responsabilités ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je suis directeur de compte. Si on enlève le beau titre bien cute. Directeur de compte, Enterprise. Enterprise chez Google, super simple. Il faut que ça fasse un milliard de revenus US et plus. On est à peu près 195 au Québec. OK. Gros saut. Public qu'on sait. Il y en a d'autres, mais il y a des compagnies métalliques qui font un milliard et on ne le sait pas. On le sait, mais ce n'est pas public. Mon rôle, c'était de la compagnie. J'avais un book d'une trentaine de compagnies. En Greenfield, Greenfield c'est aller chercher des nouveaux logos. Ça fait que c'est des compagnies qui étaient... Greenfield qui a fait ça. Là, ça a changé. Maintenant, c'est Growth. Ça change à tous les deux ans parce que...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça fait que des nouveaux logos à amener dans le monde.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Moi, ma job, c'était de rentrer des nouveaux clients chez Google. Google Cloud, c'est très précis. Google Cloud est le troisième joueur. Amazon, Azure, il n'y a pas tout seul, mais Google. Non, mais Google, c'est le troisième joueur. C'est le dernier qui est arrivé. Pour moi, c'est la meilleure tech by far. Mais au Québec, il y a beaucoup de Microsoft. GCP,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Google Cloud Platform, tu vois, tu devais en vendre de tout ça.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais, n'importe quel produit. Un gros business. Ouais, n'importe quel produit là-dedans. De sécurité à AI, à vendre des VM. Whatever, mon but c'était d'arriver, il faut qu'ils dépensent X en trois mois. À partir de là, j'étais payé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça m'intéresse vraiment. Comment tu es dans ce greenfield-là d'avoir à aller se trouver des nouveaux logos ? Comment ton réseau, évidemment, I guess ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ce que j'allais dire, c'est que une des raisons pourquoi j'ai eu ma job sans vraiment que ça soit compliqué chez Google, c'est que j'arrivais avec mon réseau de C-level, puis aussi avec un exposure de dire mais j'arrive chez Google Cloud. Google Cloud à Montréal n'avait pas tant d'exposure. Il y a plein de monde qui s'affoquent genre 600 employés de Google à Montréal. dans un super bureau. Mon rôle, c'était de rentrer dans ces comptes-là. Puis c'est du long game. Tu sais, quand tu fais du enterprise, de ce niveau-là, c'est du sell cycle de 6 à 18 mois. OK. Puis à 18 mois, ça se peut que ça ne fonctionne pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'avais-tu quelqu'un qui t'aidait à sourcer des leads ou c'est toi qui faisais ça ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> On avait des BDR, mais c'est toi. C'est me, myself and I. Ça fait que c'est des lunchs, trouver la bonne personne, créer des relations. J'ai un style de vente. Un petit peu moins sales enterprise. Je suis très friendly. What you see, what you get. Si ça ne fait pas, ça ne fait pas. J'ai un nom. Si ce n'est pas le bon produit pour toi... On a déjà, avec un client qu'on a ramené chez SBI, d'ailleurs, on était dans un meeting avec leur staff, notre staff. Je reçois un message d'un customer engineer qui me dit, « Check, le meilleur produit pour ce qu'ils veulent faire, c'est Azure something. » Habituellement, tu ne vas pas dire, Prends le produit de Microsoft, t'es chez Google. Non, non, le meilleur produit pour vous, c'est ça. Allez chez Azure pour ça. This is it. Tu te fais un nom, tu te fais une réputation, le client commence à te faire confiance, puis tu rentres tranquillement. Mais tu peux pas... C'est bien rare que tu rentres avec une vente de... C'est arrivé, mais j'ai eu une grosse vente d'une couple de millions pour un premier client, mais tu rentres avec. Moi, je rentre avec le marketing, c'est ma spécialité. Fait que vu que t'es chez Google... Je rentrais en disant, je parle à l'équipe marketing, je l'évite l'équipe IT, qui est toujours un problème. Parce que tu sais, puis je comprends les VP IT, tu sais, mettons que tu es une shop qui est AWS. Puis là, tu rentres un produit Google. Mais là, il faut que tu retrain ton monde. Là, c'est compliqué. Puis là, dans ces entreprises-là, tu ne peux pas juste signer un contrat comme ça. C'est comme, il y a un CMA, un CMA, c'est le Master Agreement, c'est le gros contrat. Faire signer ça à, je ne sais pas, mettons Air Canada. Il y a 200 000 avocats de l'autre bord, 200 000 avocats de chez Google. Air Canada, c'est d'habitude d'être le bully. Là, tu as Google de l'autre bord qui dit, « It is what it is. C'est ce contrat-là où tu le signes. » Juste ça, tu n'as rien vendu. Tu as un six mois juste de signer un contrat, de dire qu'on peut travailler ensemble. Moi, je rentrais avec des beaucoup plus petites ventes. Dans le marketing, ça me switche l'IT. Ils ont déjà du Google dans leur stack. On vendait du BigQuery. On vendait du Looker.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu dis, je rentre dans le marketing, juste pour le monde qui s'en...
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> J'ai cliqué au VP Marketing, au directeur marketing qui est déjà souvent un fan de Google, ce qui est une bonne chose. Je lui ai dit, ah ben, t'as du data XYZ, l'utilises-tu comme il faut, on va le mettre dans BigQuery, puis on va t'aider à le mettre plus powerful avec XXX outils.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks. Le spotlight partenaire du mois, c'est Émilie Carignan, Fractional CMO pour B2B SaaS. Elle et moi, on a enregistré une belle capsule sur les jobs du To Be Done, donc le framework pour poser des bonnes questions clients. Puis sur comment M, elle utilise un petit hack AI avec Notebook LM qui transforme tes transcripts d'entrevues clients en rapports clairs sans hallucinations. Si tu veux catcher pourquoi tes clients embauchent ou pas ton produit, passe donc voir son profil sur saspas.com slash partenaire avec un S, scroll down un petit peu, Émilie Carignan, the letter M, ou check out la vidéo YouTube directement, le lien est dans les show notes. OK, back au pod. Fait que tu pouvais vendre des choses comme ça qui sont pas nécessairement de l'infodérat.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est une l'infogé. Ben, c'est ce qu'on est. BigQuery, c'est dans le cloud. Dans le fond, c'est que je vendais une base de données. Tu mets ton stock dedans, tu connectes ton Facebook, tu connectes whatever que tu utilises, ton CRM, pis on va t'aider avec des modèles de AI à forecaster, à checker ton churn ou tout ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pis là, une fois que t'as un pied dans la porte, mettons, avec le département de marketing qui utilise... Par exemple, BigQuery, tu attendais un certain moment pour bouger vers IT, qu'est-ce que tu faisais ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ben dans le fond, c'est que là, ça va passer par IT à quelque part. Demain ou l'an autre, ils vont être au courant, mais le marketing, ils ont souvent leur propre budget, leur propre affaire. Pis là, t'es comme, ah, tu t'écris à un gars du market, du IT, tu l'invites. L'avantage quand t'es chez Google, c'est que tu l'invites à un événement chez Google, il va venir. Ben juste pour...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Des trucs cool qui se passent pis c'est une belle brand.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu veux aller chez Google, tu veux le merch, tu veux whatever. Puis après ça, un lunch, as-tu vu ce use case-là ? Ah, si vous avez un problème ou quelque chose qu'on peut vous aider, là, tu attends aussi. Quand tu construis sur le long terme, le monde t'écrit. Quand tu essaies de pousser ça dans la gorge, tu as une chance sur deux. Ça fonctionne. Il y a In, ça ne fonctionne pas et le gars ne tréhére pas. Puis tu sais, je reviens à me myself and I. Moi, ma carrière, je tiens. Puis tu sais, je sais que le monde que j'ai chez Google, que j'ai eu chez iWeb, j'avais beaucoup de mes clients de chez iWeb qui étaient dans des grosses compagnies maintenant, chez Google, c'est un cycle. Fait que tu sais, si tu construis des bonnes relations, le monde va te faire confiance puis ils vont acheter de toi, peu importe le logo que tu as en haut.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> là je te la lance un peu en balle courbe mais Dans tout ça, que ce soit du côté des acheteurs ou de tes boss ou de tes collègues autour, qu'est-ce que tu dirais que le monde répondrait à genre, c'est quoi qui est le plus tough à propos de travailler avec Jean-Luc ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ah, je prends de la place. Je prends beaucoup de place. Je suis excité vite. Je te dirais, je viens vite excité autour d'un projet. Quand je travaillais avec soit Calipso, qui était ma customer engineer chez Google, ou Anthony, moi, ça m'excite les projets de tech. Tu as une idée de AI, whatever, je suis comme, OK, on va faire ça, ça, ça. Souvent, j'essaie d'aller vite. J'essaie d'aller super vite. Je simplifie des choses qui sont des fois compliquées. Mais moi, je parle du monde de business. Je parle du temps. Pour eux, si je mets ça super technologique, c'est un frein. Fait que je prends de la place, je fais ça. Fait que le monde en tech qui travaille avec moi, mais le monde vraiment plus technique sont comme, oui, tu connais ça, mais des fois, tu sais, laisse-moi parler.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bon. Tu as organisé le plus gros événement de marketing analytics au Canada. Comment tu t'es pris pour faire ça et c'était quoi un peu ce soir-là ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Chez Google, quand je suis arrivé, on ne faisait pas tant d'événements à Montréal. Il y a une salle de conférence qui est awesome au 13e étage, centre-ville, mais était peu utilisée. Ma spécialité, ça reste le marketing, l'AI et la tech. J'ai organisé un premier événement qui était marketing analytics plus AI, something like that. Dans le fond, c'est qu'on faisait le pont de GA4. Google Analytics fort. Tu as du AI chez Google, mets ça ensemble. Magie. J'avais la magie de la force de Google en arrière de moi. Puis mon réseau LinkedIn. Mettre les deux ensemble. Entre 30 et 35 % des événements que je faisais étaient remplis par le lien que je mettais sur LinkedIn. De facto, j'avais tout le temps 50-60 personnes. Ça a été un gros hit. On a rempli un pipeline. L'équipe de Toronto l'a repris. L'équipe de Calgary l'a repris. L'équipe de Orange County Online a repris le même événement, As-is-les, les mêmes slides.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que ça, ça devenait un peu un contenu marketing. C'est un lead gen pour Google, carrément, parce que tu prenais un peu de l'info des gens qui participaient, mettons. Ben,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> ouais. Mais tu sais, c'était des événements enterprise. Fait que tu sais, on a leur email, c'est une con. Ouais. On est Google, donc bonne manière de contacter le monde. Mais je te dirais, la magie de tout ça, c'est que l'équipe de Cloud, c'était du monde d'infra. Tu l'as dit tantôt, des VM, de la sécurité, whatever. Il y avait peu de monde qui avait une vision plus marketing. Mais la manière facile de rentrer, c'est que tu prends GA4. La plupart des compagnies dans le monde ont GA4. GA4, je suis arrivé dans la transition GA4. Puis tu ajustais ça dans BigQuery, ça faisait la magie. Puis GA4, le monde de Ads, qui est un autre département, voulait inviter leurs clients pour qu'ils voient la magie du AI. C'était comme un win-win-win. Mais tu sais, dans ces grosses compagnies-là, c'est difficile de faire travailler tout le monde ensemble. C'est compliqué. C'est gros, 180 000 personnes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> No shit. Ces événements-là qui ont été repris par d'autres équipes dans le pays, puis même aux États-Unis, c'était quoi le format ? C'était quoi le pacing ? Qu'est-ce qui faisait que c'était des bons événements et que le monde aimait ça, maintenant ? Third.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Moi, puis c'est ce qu'on fait chez SBI, un bon exemple. Moi, j'aime beaucoup le 3 à 5. 3 à 5, je trouve que tu peux... C'est pas mal vu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En tout cas, ça va être 3 heures.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> De 3 heures l'après-midi à 5 heures avec un 5 à 7, 5 whatever. Pourquoi 3 ? C'est pas mal vu de partir à 2h30 pour aller te former dans une entreprise. Tu manques pas tant de choses. Puis l'avantage, c'est que à 5, tu as 2 heures de contenu. 1h30, 2h. Un démo. Moi, je suis un gros. S'il n'y a pas de démo, on s'en fout. Des slides, on s'en fout des slides. On va moller le deck. Montre-moi quelque chose qui fonctionne en real que le monde fait comme. Oh shit, on peut faire ça. C'est sûr que quand tu es chez Google, tu as la magie. Mais chez SB, on a fait quelque chose dernièrement avec des agents. Même principe. Tu veux que le monde fasse un « haha moment » qui se rappelle de ça. Puis pourquoi ça arrête à 5 ? C'est parce qu'à 5, tu peux mettre tes vendeurs dans la salle avec un drink ou pas de drink, puis faire ta job. Oui, tu fais des événements, mais tu fais des événements au bout de la ligne pour vendre des choses. Ou avoir du rayonnement pour tes partenaires ou du rayonnement pour tes commanditaires, whatever. Je suis un gros fan de ça. Ou chez Move, on faisait les Breakfast Morning. à 8h, je trouve que c'est un bon format aussi d'une heure. Ok. Simple, simple, simple. Tu sais, tu commences à 7h30, ils vont te prendre un café ensemble. Ouh ! Une heure. C'est cool. Ouais, moi je trouvais ça vraiment tough. C'est plus un gars de 5 à 7 que le matin. Euh... Mais tu sais, une heure. Tu sais, les demi-journées là, hey c'est long là. Tu sais, à la fin là, t'écoutes plus là. Ah, ah. Fait que deux heures, je trouve que c'est le bon format. Une demi-heure d'entrée, puis une heure et demie de contenu, démo. Faites des démos, là. Ça fonctionne pas, là. C'est la meilleure histoire. Tu sais, quand tu fais le dieu du démo, qui fait que ça fonctionne jamais au bon moment, même si tu l'as essayé 277 fois, quand ça fonctionne pas, je trouve que ça crée un côté humain au démo. Ça crée que tu fais une connexion avec les gens, pis t'as une bonne manière de, pour un vendeur, « Ah ben, ça fonctionnait pas tantôt, mais tu veux-tu le voir ? »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, ouais,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> ouais. OK. C'est genre...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> de « embrace » un petit peu les imperfections. Ouais.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu sais, un bon exemple, c'est Elon Musk, que tout le monde aimait, que plus personne aime, pour des raisons évidentes. Mais tu sais, quand il a pris la boule de pétanque qu'il a mis dans la fenêtre pis que ça a cassé, le gars était bon. Au lieu de dire que c'était de la marde toute, il a juste « run on it » , Microsoft, c'est des champions là-dessus, pis ça brise. Quand il faisait les Windows avant pis qu'il y avait des fenêtres bleues, c'est arrivé à Steve Jobs. Tu sais, c'est des moments iconiques. je pense qu'on devrait faire la même chose. Ça prend du monde qui sont bons sur scène. Oui. Mais oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, tu parlais de marketing analytics dans ces événements-là. J'ai l'impression que le tracking, l'attribution et suivre ces métriques en marketing, quand j'ai commencé ma carrière en 2013 versus aujourd'hui, ça a beaucoup, beaucoup, beaucoup changé. Ça doit être un encore plus gros delta pour ta carrière. Fait que, qu'est-ce qui est le plus différent au début de ta carrière quand tu voulais tracker tes métriques en ligne versus aujourd'hui ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> On trackait deux metrics au lieu de 28. Puis, tracker 28, ce n'est pas une bonne chose. Mais je veux dire, maintenant, on a tellement d'informations que c'est dur de trouver la bonne. Avant, je te dirais, on se fiait vraiment sur visite, e-mail. Puis, tu sais, dans le temps, même au début, il n'y avait pas de pixel. Tu ne peux pas retargeter comme tu voulais. Après ça, on a switché au retargeting qui était la grosse mode. Fait que tu venais sur un site, tu te faisais harceler pendant... deux ans pour acheter un produit. Ce n'est pas encore le cas, mais un peu moins intense. Puis aujourd'hui, je pense que c'est sur la personnalisation. On est capable de... même on essaie d'avoir des lois qui empêchent de faire ça, mais de savoir qui est venu, à quel moment, puis c'est quoi son poids dans ton... ton poids, comment je pourrais expliquer ça ? Tu vas t'acheter ou pas ? Tu sais, tout tracker ça, ça devient tellement compliqué. Moi, je te dirais... Moi, mon but souvent, c'est que tu en prends deux ou trois métriques qui fonctionnent, puis tu suis là-dessus. Une fois que tu en as plein, c'est impossible. Mais tu sais, le problème, si on en parlait tantôt, là, tu commences à connecter 277 outils dans ton CRM pour voir qui est venu, on peut-tu le retargeter, y a-tu une séquence. Parce que ça complexifie les choses. Moi, j'ai un vendeur que j'adore chez nous qui prend le téléphone. Ça fonctionne. Il appelle. Oui. Puis quand tu te fais appeler, tu... Tu es un petit peu plus jeune que ma génération, mais le monde est choqué. Tu m'appelles, tu as un 5 minutes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, je pense que ça dépend de ton SCP, ça dépend de ta touche. C'est bon.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est un skill.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, je ne peux pas faire ça. Moi, je me fais appeler. Quand j'étais chez Snipcard et Douda, je me faisais appeler par des gros clous, mettons, une grosse business de product marketing. Le gars m'appelait et je disais, Douda, pourquoi tu... que je t'aimais jamais donner mon nom de téléphone. Qu'est-ce que tu m'as appelé deux, trois fois ? J'ai dit, hey, d'autres, t'es nice, t'es fun, mais genre, arrête de m'appeler, bro.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est mille touches pour réussir à faire le ventre comme ça. Mais il n'y a pas de technique magique. Puis je ne me souviens plus qu'elle a dit dernièrement, si tu trouves, je pense un ad en plus que j'ai vu, que je trouvais bon, si tu as 50 000 de budget en marketing, fais une chose. Divise-le pas, puis track juste ça. Tout le monde essaie de faire 10 000 affaires. C'est compliqué.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est vrai que c'est compliqué. Tu as été conférencier dans 23 événements sur l'intelligence artificielle 2022-2024 à peu près, en tout cas, peut-être plus. Qu'est-ce qui t'a poussé à devenir un évangéliste de l'IA ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je te dirais le retard de la productivité du pays en général. C'est bizarre à dire, mais je crois que l'IA peut vraiment aider à bien des places. Moi, à loin des docteurs, je le vois à tous les jours dans le système de santé où est-ce que ça pourrait être. de loin aidé à 1000 places. Fait que j'essaie de... Pis pourquoi... Mes conférences sont pas techniques, là. J'ai un mini-parti technique, c'est surtout business pour essayer de... d'enlever la peur aux gens, de comprendre qu'est-ce que ça peut faire pour vrai. Je n'oversell pas que tu mets deux agents demain matin et on a enlevé tous les fils d'attente à l'hôpital. C'est compliqué, mais je crois vraiment que ça peut faire une différence dans nos business et rattraper le retard qu'on a pris en productivité au Canada, au Québec, ou à l'autre. Encore plus pour les PME. Je pense qu'avec tout ce qui est le... Il y a beaucoup de business à vendre, il y a du reprenariat. Je pense que ceux qui reprennent et qui comprennent qu'ils peuvent automatiser ou utiliser du AI, je pense que ça va être magique. Mais ces gens-là, ils ne baignent pas dedans. C'est dur de comprendre ce que ça peut faire pour vrai quand tu ne le vois pas. Toutes les conférences sont souvent techniques. Oui, c'est awesome de connecter des choses ensemble, ça fait de la magie. Mais pour le gars qui a une business, une PME, de comprendre pour vrai combien ça coûte. Souvent, on a le mythe. C'était moi un médecin. Le souvenir que, il y a 5 ans, faire un modèle de forecast, ça coûtait 1 million à 2, 3, 4 millions de dollars. Faire ça aujourd'hui, tu vas dans n'importe quel modèle de garden, tu prends un modèle de forecast pis good enough sur ton data.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi un modèle garden ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ah excuse-moi, un modèle garden, c'est comme un app store de modèles. Ok. Fait que tu prends un modèle qui fit, mettons tu prends un Google, tu prends un Microsoft.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Est-ce que c'est un peu comme Hugging Face ou ça ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Même principe, c'est simple, Tu prends un modèle, tu en essayes une couple, puis tu checks si ça fonctionne sur ton data, ton forecast. C'est de loin moins compliqué. Puis avant, ce qui était compliqué, c'est de maintenir ces modèles-là, de voir qu'ils driftaient, qu'ils avaient du biais, whatever. Maintenant, c'est maintenu par des grosses compagnies. Ils sont fiables. Puis ça vaut la peine de l'essayer, puis ça ne coûte plus. Ça coûte quand même cher parce qu'il y a du data à checker en arrière et tout, mais je veux dire, on n'est plus dans le million. On est « early » si je chiffre, mais moins petit que ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans ces conférences-là, tu vulgarises, tu inspires, tu donnes des exemples un peu de comment utiliser l'intelligence artificielle pour des exemples des PME au Québec ou au Canada. Quel genre de use case ou d'exemple tu donnes qui résonne à quel monde ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> PME, je dirais tout ce qui est forecasting. Il n'y a pas une PME qui n'a pas un problème de forecasting, un problème d'inventaire, whatever. Forecaster tes revenus, tu dois avoir ce problème-là aussi. Tu n'as aucune idée de combien tu vas faire sûrement dans ces 6 mois. Hum hum. It is what it is. Fait que tu sais, de montrer que c'est rendu plus simple, c'est quelque chose que j'essaie de démontrer. Que, pis pas qu'il y en ait pas de qui peut le faire, mais pis aussi un modèle que j'essaie de montrer là c'est d'utiliser Chargé Pitié, Gemini, whatever, avec ton data pis de te poser des questions là. Tu sais moi ce qui me fait capoter là c'est quelqu'un qui est qui est client d'une agence et qui y croit aveuglément. pour une campagne ou whatever. Je suis comme, prends le résultat que tu as envoyé, mets-le dans Gemini, pose-le la question, qu'est-ce que tu aurais changé, qu'est-ce qui ne fonctionne pas là-dedans, puis repars dans ton agence après. Tu n'auras pas le même résultat. Juste des quick use cases. Je fais beaucoup de formation en entreprise où je fais juste dire c'est quoi votre plus gros problème, puis on le fait live. Les gens, ils overthink plein de choses. On a fait la dernière fois à Ottawa pour, je vais dire le client, mais eux, Il fallait qu'il fasse... En tout cas, ils sont régis par des lois. Il y avait une nouvelle loi. Là, il allait payer, genre, trois avocats pour lire cette loi-là, faire un résumé, voir comment ça s'applique. Mais mêlé dans notre boucle LM, demander de te résumer ça, puis faire un résumé. Puis that's it, là. C'est pas aussi bon. C'est pas aussi bon qu'un avocat. C'est quand même 8 000 $ moins cher. Pour une PME, là, il fait une différence.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans une de ces conférences-là qui s'appelle le Sommet IA et Créativité 2025, t'as dit « Mieux vaut se concentrer sur quelques outils pertinents et les maîtriser à fond que de vouloir tout essayer. » Elle aborde un peu parce que moi, je suis le genre de gars qui en essaie trop.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> The new shiny thing. Je suis un gros fan de devenir bon. Il y a des familles. Mettons, ChatGPT, c'est OpenAI. Si tu veux faire des images, utilise Sora. Si tu veux faire du son, utilise Sora. C'est le truc vidéo de ChatGPT. Même chose pour Google, prends une famille, viens bon, prends un outil. Viens vraiment bon en Gemini, ça va être awesome. N'essaie pas de genre être bon avec Claude, Gemini, puis prendre whatever, Lama, Deep Seek. Viens bon, trouve comment il fonctionne, setup-le pour toi, it's enough. Même chose pour les vidéos, n'essaie pas de... J'adore Audrey Gagnon, il fait plein d'affaires awesome, mais on n'est pas des Audrey Gagnon. Notre job, ce n'est pas d'essayer 8000... tools. Le temps que tu as monté en compétences dans un nouveau outil. Tu vas te perdre tellement de productivité par rapport à ce que tu vas avoir fait avec l'autre qui est souvent good enough. Puis tu sais, la place où je trouve que le monde n'est pas très bon, c'est dans les SaaS. Toutes les compagnies maintenant ont du AI. Il y a tout le temps un petit icône qui bouge. Puis le monde n'utilise pas ça. Tout le monde veut utiliser le nouveau shiny thing. Checkez dans les outils que vous avez. Qu'est-ce que ça peut vous améliorer dans votre processus d'un matin ? Dans Hotspot, moi ça me fait capoter. Le monde qui n'utilise pas ce outil-là, c'est « Ok, tu veux créer une audience, whatever. » Là, habituellement, ils vont cliquer là. Je cherche. Maintenant, tu peux juste l'écrire. Crée-moi une audience de tout le monde qui font ça, ça, ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça le genre de module Breeze ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais, exact. HubSpot ? Ouais, pis t'sais, t'en as plein comme ça dans tous les outils. T'utilises BigQuery. Maintenant, il y a le Gen AI dedans. T'as Copilot. Whatever ce que tu utilises, prends le AI qui est dedans, tu vas déjà augmenter ta productivité. Tu l'utilises aussi, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un bon conseil, man, parce que j'ai l'impression que souvent... Moi, mon réflexe, c'est d'aller soit sur Cloud ou ChatGPT. Puis là, je vais... Soit j'ai des connexions, des intégrations, genre avec des MCP servers ou whatever, qui vont ramener de la data de l'externe vers mon ChatGPT puis travailler dedans. Mais ce que tu dis des fois, c'est genre, tu as une suite d'outils existants, mettons ton CRM ou tes outils de productivité. Most likely, ils ont shippé, livré des features, des AI là-dedans.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Qui est de loin meilleur souvent même.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Essaye-les, genre. Ouais. Fais juste les essayer. Ouais, tu paies déjà pour moi.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> On avait fait la joke, je vais regarder Joël, mais combien de 15$ il dépense sur des sous-produits ? Ou beaucoup ? Je suis pas mal sûr que dans les tools que vous utilisez au quotidien, ça fait déjà la job. Parce que le monde ne cherche pas. Jean-Luc a parlé d'un new shiny thing sur LinkedIn, on va l'essayer. Désolé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans cette même conférence-là, on a parlé qu'il y avait comme... quatre piliers à l'intelligence artificielle. Aide à la décision, optimisation, création puis SaaS. On dirait que j'y comprenais tout sauf SaaS.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est-tu ce qu'on vient de dire ? Dans les SaaS, il y a les tools. C'est pour inventer la roue. Je le vois, les gens ne l'utilisent pas. Dans Hotspot, tout le monde essaie de connecter plein d'affaires. Hotspot l'a développé. Hotspot, c'est le même principe que Shopify. Si tu penses que tu as besoin de X, Y, Z pour rentrer ton data dans Shopify, Shopify l'a fait de loin mieux. Puis le dev chez Shopify, il est bon.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est fou parce que ça devient un job de découvrabilité de features pour les product marketers ou les product managers dans ces grosses compagnies-là de faire comme genre, le monde est tellement habitué d'utiliser notre UI de telle, telle, telle manière qu'ils ne prennent pas le temps de voir tout ce qui est les autres choses. C'est un vrai défi. Oui,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> puis c'est-tu hier que j'avais cette discussion-là avec ma blonde ? On cherchait l'option dans, je ne me souviens plus quel logiciel, mais on cherchait... l'option de faire c'est un truc c'est un affaire médecine mais l'option était là c'est juste qu'il fallait le chercher là c'était comme tu cliquais là tu cliquais là tu faisais deux tours sur toi même tu tapais des mains tu descendais pis c'était là le UX c'est pas super bon en général alright
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> folks un petit shout out à léviat légal partenaires certifiés SaaSpasse c'est le cabinet tech enabled pour tous vos deals transactions du financement VC aux stock options basically des programmeurs en cravate Donc, check them out sur saspace.com slash partenaire avec un S. Puis, ne manquez pas l'épisode 73 du pod avec Guillaume, le founder. Il y a des bonnes pépites. OK, de retour au pod. C'est pour ça qu'il y a des produits qui sortent tranquillement. C'est comme des assistants en contexte qui ont la doc, mettons, puis les références de l'outil que tu utilises. Puis, ils te disent, clique, ils te parlent. Alors, clique-le, fais ça, fais ça.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Dans Pspot, il y a ça. Dans Pspot, le petit chat à droite. Je vais utiliser Pspot. Tu peux juste dire comment je fais ça. Oui. Un, ils ont souvent fait une vidéo, mais souvent, c'est comme, tu vois, dans le fond, c'est juste une fac que tu as posé une question dans le chatbot, mais ça existe. Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais N8N, ZPU, Gumlow, ils le font tous, mais ils n'ont pas le choix. Oui,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> mais ça te rend aussi un doctorat, 300 heures de YouTube pour apprendre comment ça fonctionne. Puis c'est drôle, parce que j'avais déjà présenté mon N8N. N sur mon agent que je fais pour mon contenu, après une seconde, le monde était comme « What the fuck is that ? » J'avais des schémas qui montaient qui allaient connecter à un autre API. C'est beaucoup trop compliqué pour la crowd à qui j'essaie de parler.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi ça ? Parle-moi ça.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est un agent que j'utilise plus parce que j'avais moins les résultats, mais j'avais construit un agent qui était connecté à Feedly AI. Feedly AI, c'est ce que j'utilise pour un RSS Reader. OK. Mais qui prend toutes tes feeds. et qui va te dire ce que tu aimes, ce que tu n'aimes pas selon ce que tu as cliqué. Tu peux ajouter tes newsletters dedans aussi. Tu as tout en même place, tout ton contenu. Ça dit la popularité dans le monde. Mettons un article, je ne sais pas, MIT a été lu par 1000 personnes et que c'est dans ce que tu aimes d'habitude, ça va te le suggérer. J'utilisais l'API pour me dire, sur quoi je devrais écrire aujourd'hui, qu'est-ce qui est trendy. J'avais tous mes stats de tous mes posts LinkedIn dans BigQuery qui se connectaient. J'étais capable de dire, bon Si je parle de ça, c'est-tu un succ où, puis après ça, j'avais tous mes posts, tous les sujets. J'ai dit, « Ah, j'ai-tu déjà parlé de ça ? » Parce que je publie quand même 3-4 fois par semaine, ça m'a amené mon cerveau. Puis je pouvais me dire, « Ah, j'écris là-dessus. » Puis là, ça me dit, « Ah, bien, la dernière fois que tu as écrit là-dessus, mon gars, tu as eu 5000 de reach. Ça ne vaut peut-être pas la peine d'écrire là-dessus. » Donc, je ne l'utilise plus. Je trouvais que ça amenait moins d'intuition à mon contenu. C'était très machinal.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est hot, le système, juste de réfléchir en système à propos de tous ces outils-là. Mais comme on disait offline, je pense que c'est facile de se over-engineer. Surtout à cette heure. Moi, des fois, c'est ça qui me paralyse quasiment d'autres. Je suis comme, je le sais que ce que je m'apprête à faire, ça peut être fait de 37, si ce n'est pas 1000 manières différentes. J'ai comme une intuition de comment je pourrais le faire, mais je ne veux pas le faire à mi-temps, je ne veux pas le faire manuel, je ne veux pas le faire comme avant, je veux le faire gléaille. pour m'accélérer, pour utiliser de nouveaux outils. Des fois, ça finit que je taponne tellement longtemps que j'aurais pu juste le faire à mi-temps.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je fais souvent ce parallèle-là, c'est pour les reviews. Tu sais, tu vas acheter un produit, tu vas en lire 284 avant d'acheter ton produit. On vient à overthinker la chose. Quand on peut juste mandater chez GPT, c'est pas la meilleure manière de faire ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'as été, par le passé, dude, mentor chez Google for Startups. Ouais. Y'a-tu des erreurs communes que tu voyais que les entrepreneurs faisaient en matière d'intelligence artificielle ou sinon, t'as-tu un conseil pour les entrepreneurs tech en matière d'intelligence artificielle ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Deux choses. Pas parce que t'as le meilleur produit que tu vas gagner. Les gens pensent qu'on va faire la meilleure tech de la Terre. Puis je faisais tout le temps cette analogie plate. Mais un arbre qui tombe dans une forêt et qu'il n'y a personne pour l'entendre, est-ce que ça fait du bruit ? Même chose.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Philosophique, c'est une question.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Les App Store, c'est des cimetières à app. Hugging Face, c'est un cimetière à modèle. Le monde ne mettait pas assez d'énergie à parler de leurs produits, d'aller « on the front » . C'est souvent en AI, c'est souvent plus quelqu'un vraiment tech, le CEO. Il n'essayait pas d'aller tout de suite au marché. On veut développer la meilleure tech de la Terre. Fait commercialiser. Oui, commercialiser. Ce n'est pas facile le métier de... Le SaaS, le vendre des choses, tu l'as fait. Tu es un parmi tant d'autres, comment tu te démarres ? Après ça, c'est soit que tu fais un truc super bon et que tu es reconnu ou tu as un bon post sur Reddit qui peut te propulser comme c'est inimaginable. Mais le monde ne met pas d'énergie là-dessus. Faire des conférences, ça fonctionne one-on-one, mais le monde pense que d'avoir la meilleure tech, ça va te changer. Ils mettent des heures inimaginables à développer un produit parfait que personne n'utilise. Désolé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben oui, c'est un classique conseil, mais je pense que ça vaut la peine de le répéter tout le temps. De pas juste builder du produit, mais builder un go-to-market motion.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Pis d'avoir des revenus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> ouais. La mode de la BC est un 6. C'est sauf un peu, là. Qu'est-ce que tu sens ou ce que tu vois ? Ouais, je le voyais vraiment, là, où est-ce que le monde... Les plus vieux entrepreneurs essaient d'avoir des revenus. Les plus jeunes avaient le rêve encore de lever. La ronde Pre-Seed, classique. Pre-Seed, ronde A, B et C. On déménage en Californie, on est bien excités. Je viens de te donner un segway pour ta prochaine question,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je pense. Comment tu penses que le Québec se compare en tech en général, peut-être pas juste sur l'intelligence artificielle, juste sur nos startups tech versus, je ne sais pas, Toronto ou Silicon Valley ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je pense qu'on vit dans une belle période de... Montréal, ça reste encore une place. Tu sais, une grosse compagnie dans le monde de tech va avoir des bureaux à Montréal. Il y a une bonne raison. C'est qu'il y a du talent. Je pense que tu peux lever de l'argent ici, que ce soit avec VC, que ce soit... On a la BDC, on a des angles Change Québec, qui donnent beaucoup d'argent. Il y a du financement qui n'est pas ailleurs. C'est des PQ. Oui, c'est des PQ. Name it, il y a toutes les options. Après ça, c'est quasiment une job de juste faire ça. On s'entend, la job de CEO en startup, c'est de trouver de l'argent. Je pense que... Pour moi, c'est simple, je ne vois plus l'avantage de la Californie comme c'était avant, où est-ce que tu devais absolument aller. Est-ce que Hopper aurait été aussi bon s'il serait resté juste ici ? Moi, je pense que oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était un bon statement.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Il avait le talent. Shopify a des bureaux immenses ici. Il pourrait être à San Francisco à 100%, son restaurant à Ottawa, son restaurant à Montréal. Lightspeed, pas très loin ici. J'allais dire GSOF, mais WorkLeap qui a reçu de l'argent justement encore parce qu'ils sont ici. Je pense qu'on a tous les leviers pour réussir. On a le talent. En plus, on a le MILA, on a l'université. On a du talent international débile mental.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> bullish sur Montréal et sur le Québec.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Oui, aucune raison que ça ne fonctionne pas ici. En plus, on parle deux langues. Je te fie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense que le seul, si je veux push back un peu, avocat du diable, je pense que la seule affaire, c'est que la densité capitale est moins élevée qu'ailleurs. Pour raiser vraiment du cash à bon terme, de ce que j'ai entendu des founders.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Le bon produit va trouver la bonne vie ici. Après ça, pour moi, c'est une job. Un CEO rendu quand il cherche le précis, La moitié de ta vie, c'est de trouver de l'argent. Trouver la bonne VC. Pis les VC, si t'as un bon... Pis avoir un bon pitch, c'est compliqué, on s'entend là. Ils vont donner de l'argent partout. Mais oui, on a moins de grosses VC. Thunderfuel, c'est bien cool, mais... Après ça, t'as Diagram qui donne de l'argent maintenant, Tandem, le monde le savent pas. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tandem, c'est cool, c'est vrai. J'étais supposé de l'avoir émis sur le pod.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tandem, c'est Rocket Science qui font là. Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Du hard tech, deep tech, je ne sais pas comment le dire.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est rare que tu commences, mettons, diagramme, il cherche un CEO avant un CTO. Tandem cherche le contrat, le CEO le plus technique, puis un CEO pour la compagnie à côté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis curieux, pourquoi tu as bougé de Google vers SBI ? Y a-tu quelque chose dans la compagnie ou dans le rôle qui t'a attiré ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> J'ai deux enfants, maintenant. Je travaille beaucoup. Je suis... Je pense que j'en ai parlé l'autre jour en plus, mais... Passé de... Ma carrière est super importante. Ouais. Carrière maintenant deuxième dans ma vie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Got it.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Puis j'ai une blonde qui est médecin. Fait que je sais pas... Je peux pas juste dire... Ouais, ma blonde, c'est la personne la plus intelligente de la Terre. Elle a un MBA, c'est une avocate, puis elle est un docteur.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> That's cool.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Fait que je l'ai pris pour les gènes. La blonde, elle aimera pas cette joke-là. Écoute-les pas. Je te dirais, je voulais retourner au marketing aussi. Google, c'est magique pour plein d'affaires, mais changer de job chez Google, c'est compliqué. Si tu penses que c'est compétitif rentrer dans une job, oui, le marché est compétitif pour n'importe quel job. Rentrer chez Google, c'est stupidement compliqué. Puis quand tu te bats pour une job à l'interne, je ne me mets pas là-dedans, mais il engage, il dirige entre le 1 et le 3 % des meilleurs au monde. Mais là, quand tu te bats contre l'autre personne à l'interne pour une job, Tu te bats contre le 5% qui veulent des promotions chez Google qui sont dans le 1 à 3%. Tu sais, j'avais appliqué sur une job comme directeur produit pour Gemini. Puis le gars qui l'a eu, c'est le VP AI de Microsoft chez Singapour, à Singapour. C'est pas la même compétition.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas un pingouin.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Non. C'est de la politique avec ce que j'appelle tout le temps une parade de mode politique aussi pour réussir à avoir les promotions. C'est compliqué. Puis moi, je veux le retourner en marketing. Je fais souvent le produit-vente-marketing. Switch, mon hopping, c'est ça, parce que je ne sais pas ce que je vais faire quand je vais être grand. Je veux le retourner en marketing. Je veux le retourner en plus petit. Tu es ton numéro quand même chez Google, mine de rien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis SBI, comment si... Je reste que j'ai de la misère à comprendre exactement ce que ça fait. On dit genre 300 plus experts, 11 bureaux mondiaux. Non, Vous vous battez contre qui, genre, pour des mandats ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> On est une compagnie de service. On se bat contre... Dans un mandat, on peut se battre contre CGI. Dans l'autre, on peut se battre contre une plus petite firme de service. On est à la grosseur où est-ce qu'on peut frapper, mettons, chez Air Canada, qui est un client public, on a dit, on a Bar Alex, on a le client US Chanel, où est-ce qu'on fait, mettons, l'implantation de Fabric, on fait l'implantation de... snowflake on les supporte etc on prête du staff on les prête pas on les vend mais puis on développe des mettons des modèles de AI pour des compagnies surtout en forecast on est dans le gen AI on fait beaucoup de trucs de transformation financière t'sais on voit une compagnie dernièrement ils font 100 quelque chose millions puis ils étaient encore sur une excel pour leurs finances c'est quelque chose que tu pousses loin en tant que startup Puis à un moment donné, le chiffre, c'est plus assez. Fait que t'as ta propre équipe, mais le monde ne build pas de stack parce que c'est pas sexy de construire ton stack pour les finances. Ça apporte pas de nouveaux revenus. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est tout le temps pousser plus loin. Fait qu'on fait ça, on a des beaux bureaux. Venez nous voir. On est une compagnie française, fait que tu seras pas surpris qu'on est sur le plateau. Voilà.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Nice. Je vais garder ça en tête. Je vais juste passer et je vais dire Jean-Luc m'a dit que tu pouvais venir.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> C'est au 4e étage, à côté de Practic. On est dans les anciens bureaux de l'émanéal.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Nice, man. Comment tu... tu as été exec, tu as été gestionnaire, tu as fait un bout à ICI comme tu disais, mais comment tu fais dans les grosses compagnies, comment tu fais pour motiver les troupes quand tu as un projet ou quelque chose que tu veux amener en arrière de la ligne début, comment tu craignes ton monde ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu sais moi, je pense beaucoup à la carrière de mon monde en général. Ok. C'est quelque chose que je... oui tu travailles à quelque part, mais je pense que de dire ok, si tu fais ce projet-là, on le réussit, tu sais... Tu vas gagner en expérience, tu vas apprendre ça. Je pense que le monde sont personnellement curieux. Fait que tu sais, de trouver ce qui les motive, tu sais, le bouton apprécié pour dire, « Hey, on va faire ça, tu vas devenir un expert en ça, tu vas faire ça, tu vas pouvoir le présenter au board. » Tu sais, il faut vraiment trouver, je pense, pour chaque personne, leur but. Je ne crois pas vraiment à la solution « One size fits all » en entreprise. Fait que tu sais, le bouton pour m'exciter, moi, n'est pas le même que toi, c'est sûr et certain. Fait que de bien comprendre son staff, de bien savoir leur ambition, d'avoir un plan de carrière pour eux, puis assez de dans un projet. Bon, mais toi tu veux, whatever, devenir Product Owner de XYZ. Et on va essayer de t'enligner là dessus. Je pense que c'est des humains à la fin qu'il faut juste trouver sur quoi ça les motive. Puis ça peut être d'aller faire du vélo puis que le vendredi finit à 4h.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant. Prendre le temps de les comprendre, voir c'est quoi les carottes qui les excitent. Ouais. T'as fait 20 ans au moins dans l'industrie. J'ai pas la haie quand même.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Des cheveux gris. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais t'en as. Ouais,
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> j'en ai.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans ces 20 ans-là, Jean-Luc, tu dirais que c'est quoi la décision la plus tough, professionnelle que t'as prise ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> J'ai-tu le droit à deux ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, vas-y.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Quitter iWeb.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Quitter iWeb a été émotionnellement vraiment, vraiment difficile. J'ai vécu le rêve de tout le monde en start-up. Je suis arrivé là, on était 8. Je suis parti, on était 204 choses. Ça a été vendu 150 millions US. On est allé public. J'étais dans le premier bureau. J'ai construit le plancher flottant dans le premier data center. J'ai dormi au bureau quand le système d'alarme ne fonctionnait pas. J'ai des amis. J'étais en charge du club. Ma carrière s'est construite là. Sylvain Leclerc, c'est un mentor inimaginable. Mais à un moment donné, où est-ce que... Je voulais essayer autre chose. Je devenais de meilleur en meilleur en médias, puis en médias sociaux, puis je voulais écouter. Mais ça m'a déchiré le cœur. Je suis allé au Partenariat encore. De trouver une entreprise que tu es en... Tu l'as dit tantôt, comment motiver les trucs. Eux, ils avaient trouvé toute la manière avec moi, mais ma carrière, j'étais comme... Ça reste une petite startup. 250 entreprises, c'est pas une petite startup, mais je veux dire, il n'y avait plus d'opportunité pour moi. Puis de quitter, ça m'a déchiré le cœur. Puis l'autre, c'était chez Attraction. Je vais m'en souvenir tout le temps, j'étais en Chine le 8 août, l'algorithme de Facebook a changé. On a perdu à peu près 30 à 40 % de notre trafic du jour au lendemain. Tout le monde en média va comprendre cette analogie-là. Puis une semaine après, il a fallu que je me décide, je protège tout mon monde ou je protège mon PNL. Puis en une journée, j'ai mis 22 personnes à la porte. Puis là, c'est compliqué parce que... Avant, c'est un peu moins, mais à 11 personnes, il faut t'écrire une lettre au gouvernement pour dire que tu fais des mises à pied. 20 personnes que tu travailles avec au quotidien, nous, on était flat. On travaillait dans une grande table, tu mets 20 personnes à la porte du jour au lendemain et tu gardes ton monde motivé après. Ceux qui réussissent à faire des gros lay-offs, ça te prend une carapace immense. 20, ça m'avait baisé le cœur du monde. C'est ça. C'était...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, c'est vrai.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais. Tu sais, une personne ou deux personnes pour performance, je suis rendu assez vieux là, c'est moins tough. 20 personnes parce que ça va moins bien. Je pense au founder qui, du jour au lendemain, ton cash flow descend pis là tu te dis bon ben ils vont le choix, tu es capable de payer les payes. C'est une des raisons pourquoi moi je suis jamais venu entrepreneur. C'est que j'ai jamais eu ce courage-là de dire « Hey, mon meilleur ami est entrepreneur depuis 20 ans. » Je me souviens à ses débuts, il y avait des journées où il n'y avait pas de paye. Des semaines parce que, pensant à son staff, je n'ai jamais été capable d'avoir ce courage-là entrepreneurial. De dire, le monde dépend de toi. Tu te rends compte, il ne mange pas la semaine prochaine. Ouais. C'est aussi ça, mais ou peu. Je suis en outre au monde des entrepreneurs, c'est des héros.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben man, c'est un beau témoignage. Merci. C'est quand que tu as eu le doute ? le plus profond, la période la plus difficile dans ta carrière ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je te dirais, quand je suis allé être chez Virtuoso, qui est une... Compagnie de virtualisation, c'est eux qui ont inventé un peu les containers, puis toute cette technologie, c'est une vieille, vieille, vieille compagnie. J'ai travaillé là, je suis parti d'attraction en janvier, je travaillais là un an, puis je te dirais en COVID, que la COVID ne ferait pas en mars, c'était un gros step dans ma carrière. Puis il y a un moment où est-ce que, tu sais, on travaillait beaucoup, tu sais, moi, mon CEO était à Londres, mon staff était en Russie, mon staff était à Seattle, je travaillais là. Je travaillais. J'avais des QBR à 4h du matin, j'avais des meetings à minuit, pis à un moment donné, j'ai comme... là j'ai brisé. J'ai comme, je peux plus faire ça. Pis tu sais, ma blonde, elle finissait son externat à l'hôpital, fait qu'elle était pas beaucoup là non plus. J'ai juste, j'ai comme, je peux plus là. Du jour au lendemain, j'ai juste écrit à mon boss, j'ai dit je te donne un mois, je vais trouver mon remplaçant, mais je peux pas travailler comme ça dans un... Tu sais, c'est un... avec un art star là, c'est un... Du grind, j'adore grinder, mais il y a un moment donné que j'étais comme j'ai plus l'énergie de faire ça. J'étais payé, j'ai jamais gagné autant d'argent après Google. J'étais comme l'argent c'est plus assez pour me motiver, pour me lever le matin, la nuit, matin et nuit. Fait que là j'ai douté que je suis encore capable d'être la personne que je veux être. Je veux être un super performer dans ma vie, c'était super important pour moi. Puis à ce moment-là, je suis comme bon mais... Peut-être que je ne l'ai plus. Peut-être que je ne peux pas aller jouer dans la game des compagnies à Seattle et à Londres. Je me suis juste rendu compte après que ce n'est pas la vraie vie. Ce n'est pas travailler 90 heures par semaine sur les câbles. Il y a un Elon Musk, et c'est bien pour lui. Mais la balance est beaucoup plus importante. En ayant des enfants aujourd'hui, je me rends compte que...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu n'en avais pas à ce moment-là ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Non, pas encore. Je respecte beaucoup les gens qui mettent leur carrière de l'avant, même avec des enfants et tout, mais je suis comme, c'est tough là. Tu veux de sacrifier un pour l'autre. Fait que ouais, moi j'ai décidé de briser là, de quitter. Puis je vais donner un beau shout out à Guillaume Leclerc qui est chez MoveEye, qui m'a pris comme ça chez Move, qui m'a dit « Check » . On commençait en tant que consultant, ça a tenté de travailler avec nous, puis MoveEye côté culture c'était awesome. pour cela. C'était tout du monde qui ont été brisés aussi. J'allais dire où ils ont travaillé, mais vous ferez vos recherches, puis ça va, ça va,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça va. Il y a de l'empathie.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais, vraiment. Fait que, ouais, ça m'a reconstruit. Après ça, après ça, je me suis dit je vais réessayer Google.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que t'avais JC par le passé.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Non, j'avais jamais réessayé, mais je veux dire, je vais réessayer une compagnie. OK. Tu sais, une place que tu sais, faut que tu... Tu sais, chez Google, je le dis tout le temps, tu sais, tu es tout le temps le plus caden. tant pis assouplie montre moi je prends pour acquis je te tout le temps plus cave c'est les expectations sont sont folles tu peux pas juste dire je vais prendre une semaine off le type qui je vois juste surfer tu peux pas faire ça parce que le gars en arrière de toi ou en avant toi il est
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> craqué le fait que c'est hot man ben merci pour le pour le partage on s'en va voir notre closing, mon vieux. On s'en va dans notre closing pis j'ai... petites questions qui me restent que j'ai vraiment envie de te poser. On a parlé de l'intelligence artificielle comme at large qui t'a donné un peu d'exemples de comment tu peux l'utiliser ou comment toi tu l'utilises mais mettons je te demande aujourd'hui dans les use case les manières de l'utiliser les plus récentes pour toi personnellement, ça ressemble à quoi ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Moi j'utilise Gemini à côté pour vendre mes affaires. C'est bizarre à dire, mais je vais t'expliquer ce que je fais. Maintenant, on veut ouvrir... On a un bureau au US, etc. Mais on veut ouvrir l'Est. Boston, New York, Philadelphia, tout ça. Habituellement, il faudrait que tu payes Zoom Info. Il faudrait que tu payes plein d'affaires pour te construire un plan qui fait du sens et te trouver qui parlait, etc. Je te dirais, quand tu utilises Deep Research, tu peux dire, tiens, je fais une telle business, je fais ça, les clients que je cherche chez ça. Peux-tu me dire... Puis là, je suis comme, OK, mais sors-moi la liste des 100 clients potentiels pour le type de business qu'on est, qui tu penses fit avec blablabla. Mon gars, ça sort de la magie. Tu as des noms, des compagnies. Qu'est-ce qu'ils ont, mettons, sont-ils publics ? Qu'est-ce qu'ils ont fait dernièrement ? Faire ça avant, ça te prenait 8 analyses, un mois. Ça coûtait, tu sais, Zoom Info, ça doit être genre 2500$.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour ceux qui ne connaissent pas.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ah, Zoom Info, excuse-moi, Zoom Info, c'est... euh... Une base de données où tu as toutes les entreprises, les produits qu'ils veulent acheter, leur hot, cold sur tel produit, nombre d'employés, qui est VP, whatever. Tu peux te créer des listes, tout ça, ça coûte. C'est powerful.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Souvent, quand tu te fais appeler par un vendeur de ce logiciel, c'est parce que ton info personnel est dans Zoom Info.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ton info est disponible. Moi, je ne parle pas à qui que mon numéro de téléphone est à quelque part. Je ne m'en sors pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> D'ailleurs, ton numéro, c'est...
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Non. Mais d'utiliser ces tools-là juste pour... Je veux faire ça et voir ce que ça donne. Chaque jour, ça me flabbergaste. Ça me flabbergaste comment c'est puissant. Puis
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Jean-Luc, as-tu une raison pourquoi tu es plus dans la famille Gemini ? Est-ce que c'était une relation Google, d'amour ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Oui, de l'amour. Puis je l'ai dit tantôt, tu choisis une famille et tu te maries avec. Moi, j'utilise BigQuery, j'utilise Gemini, j'utilise Google, j'utilise Gmail. Tout ça ensemble, ça devient powerful. J'avais pas longtemps, j'avais encore mon téléphone Google, j'avais mon MacBook. Ça ne fonctionne pas ensemble. Puis une fois que tu ramasses ton iPhone, pis que tu prends ta caméra directement de ton hype. Fait que pour moi c'est la même chose, choisir une famille pis j'ai mis là. Mais tu sais, les images sur ChatGPT c'est meilleur, mais les histoires que je fais à mon gars sont dans ChatGPT. Ok,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu fais ça ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ouais, c'est un truc de parent. Tu peux dire, ben, crée-moi une histoire de dodo de trois minutes ou peu importe le temps. Celui que je fais c'est Jules pis Chardin, mes enfants. Tu sais, mes enfants c'est ça. Ces temps-ci ils trippent sur... les dinosaures, puis je veux que l'histoire soit sur le courage ou pas avoir peur du noir. Fais-moi des images avec ça, puis on prend l'iPad, puis on lit l'histoire, puis il y a des images de Jules avec un dinosaure où il y a un dragon qui met de la lumière dans un truc de papa. Truc de papa inimaginable, ça prend une seconde, puis tu as l'air d'un héros parce que tes histoires ne sont jamais pareilles.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très cool, j'aime mes potes.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu peux le faire en son aussi maintenant. Oui ? Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu utilises pour faire du son ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> SORA. Dans le fond, j'utilise en SORA mes gars tripes sur les écureuils des Montréalais. Puis quand je suis en voyage, je leur fais des clips d'écureuils qui leur disent bonne nuit. C'est niaiseux, mais je suis comme... Puis les gars, ils trippent, ils sont comme super contents. Pour ça, la tech, je m'excuse, j'allais dire à Émilie de Diagramme qui disait qu'on ne l'utilisait pas rien, des fois, le AI, puis que je vais tuer la planète. Désolé, mes enfants dorment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans les sasses que tu utilises le plus, les outils tech, es-tu pas mal sur là ? Y en a-tu d'autres que tu veux faire des shout-outs ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je suis vraiment le poche dans mes sasses. Je dirais Hopspot. J'adore Hopspot. Damo, c'est FunSelfForce, c'est bien gros, mais Hopspot, c'est agile. J'utilise Feedly. Moi je dirais que Feedly AI, c'est... Les RSS, d'avoir tous les accessoires à la même place, on se sauve tellement de temps. Je te dirais, j'utilise Cloud pour le développement web. J'essaie des affaires avec ma blonde, des apps. Si vous voulez essayer quelque chose de fun, ayez une idée et développez-la en couple. Bizarrement, ça rapproche plus que la nouvelle série de Netflix. Je vais arrêter là. Ouais, je suis pas... J'utilise pas tant de choses. Mais je dirais d'aller à la conférence SaaS. Je ne sais pas si tu as entendu parler de ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La conférence SaaS PASSE.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Oui, c'est quand déjà ? Tu es-tu ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le 10 septembre.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Ah, OK, OK. Puis il reste des billets ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, sur conf.SaaSpasse.com.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Mais il en reste moins, c'est ça ? Faut se dépêcher. Faut se dépêcher, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben toi, merci pour la plug. Mais je m'en allais juste un peu demander si toi, tu en avais d'autres plugs. Est-ce que c'est ça que tu veux plugger par rapport à ta carrière, la compagnie que tu représentes ?
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Tu veux que je vienne sur LinkedIn ? 14 first j'en ai déjà parti yes on fait chez SBI on fait pas mal de webinar avec rien à vendre, c'est bizarre, ça change mon profil. Mais on fait Data for Finance le 20-21 août. Vous pouvez checker sur LinkedIn. Puis on fait agent pour Power BI. Tout le monde utilise Power BI au Québec. Fait qu'on met des agents là dedans. Je pense que c'est Rocket Science. Moi, quand j'ai vu le démo, puis les gars m'ont montré comment ça fonctionne, j'ai comme mais moi je peux le faire. On fait du bon contenu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, c'est cool. J'imagine que tu le postes ou tu le republies sur LinkedIn.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Of course. Consultez du contenu, je dirais, de partout. Ça, ce serait mon conseil. Lisez le plus. Soyez curieux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Écoute, soyez curieux, c'est un excellent principe sur lequel finir, dude. Merci. Je suis vraiment reconnaissant pour ton temps, dude.
<strong>Jean-Luc SansCartier:</strong> Je suis excité. Moi, je suis un fan. Je suis content d'être là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Merci pour tout, mon vieux. All right, folks. Avec SassPost, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS, vraiment pour t'aider à prendre des meilleures décisions, que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien, j'adore ça écrire, donc d'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks et curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie, puis qu'on se rende à 1000, puis qu'on se rende à encore plus que ça. Bien franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint qu'à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Fait que si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis, eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extras que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur saspas.com. Il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez SaaSpassese puis BeHive. C'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir. Ça me tient à cœur, donc check it out. Si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le shooter. All right, folks. Un petit shout-out à Missive, partenaire produit SaaSpassese. Missive, c'est un email client multijoueur qui réinvente la boîte courriel pour aider les équipes à mieux communiquer et collaborer. Il y a au-dessus de 3500 entreprises à travers 75 pays qui leur font confiance, dont SaaSpassese et un paquet de SaaS. Donc, check them out sur SaaSpassee.com. Il y a une solide entrevue avec Phil Lehoux, le co-founder, sur ce qui s'en vient pour Missive. OK, de retour au pod. SaaSpassese, c'est une business d'amour, une business indépendante. 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