Aujourd’hui, on jase avec Jerome Soucy Rousseau, Co-Founder & VP People chez FightCamp, une plateforme de boxe à la maison interactive.
FightCamp c'est 12 ans d'existence, $70M en funding, $20M revenus, 25k clients et une équipe de 16 employés temps-plein plus 4 trainers.
On retrace le parcours de Jerome : Sa passion pour l’enseignement, la création de son entreprise en Cali & son background en dance hip-hop.
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Crédits musique
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu trouves sick à propos d'avoir un modèle hybride, pis qu'est-ce que tu... t'es comme « Ah man, ça c'est plus challengeux » .
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, je pense que cauchemar, c'est le bon mot.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> What's up folks ! Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Jérôme Soucy-Rousseau, co-founder et VP People chez Fightcamp, une plateforme interactive de boxe à la maison. Fightcamp, c'est 12 ans d'existence, 70 millions de funding, roughly 20 millions de revenus, 25 000 clients, pis une équipe de 16 employés avec 4 entraîneurs. On parle de la jeunesse, de Fight Camp, de Founder, Breakup et Makeup, ce qui est quand même rare, du passage de Jérôme par YC en 2016, le défi de bâtir une business hybride, c'est-à-dire avec du hardware et du software, de l'expérience de layering qu'il a vécu pendant sa série B, puis pourquoi construire une startup, c'est tough, mais pas nécessairement inatteignable. C'est l'enregistrement de notre show à Québec Slush, organisé entre autres par Le Camp et Québec International. Merci à tous ceux qui se sont pointés. Comme j'ai promis à Jay, il va y avoir un 30 secondes awkward au début où je dis merci à une couple de personnes et de compagnie clé pour Sasspace. Je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui. On n'a pas un full pod d'une heure et demie ou whatever. Je veux juste vous dire qu'il y a des fournisseurs de services qui ont été vêtés par notre team, qui sont malades, qui sont sur sasspace.com avec un S. Je vous inviterais à aller les voir. Si ce n'était pas d'eux, il n'y aurait pas de Sasspace. Finance, légal, AWS, cloud, AI, on a des compagnies malades à aller voir, donc checkez ça. On va rentrer right into it. Jay, comment ça va ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ça va bien, ça va bien.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Cool, man. Laisse le mic le plus proche possible de ton doux visage. Puis, écoute, je voulais juste, pour les gens qui ne te connaissent pas déjà, il y a une couple de monde dans le crowd qui savent t'es qui, juste que tu me fasses un petit recap, un profil de genre, ça ressemble à quoi ton background, ton expertise, puis qu'on catch t'es qui.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Parfait. Donc, c'est ça, mon nom c'est Jérôme. Donc, je suis VP, comme tu as dit, Operations à Fightcamp. Puis dans le fond, moi quand j'aime ça me présenter, j'aime mieux parler de qui je suis et de ce que je fais parce que c'est plus facile de connecter avec moi. Donc moi, ce que j'aime vraiment faire, une de mes passions, c'est l'enseignement, l'apprentissage. J'aime vraiment ça. Un moment qui a été difficile pour moi dans ma vie, ça a été ma première break-up avec ma blonde. C'est dur à dire, mais ça m'a vraiment comme marqué. Merci beaucoup. Un moment qui a été vraiment hot dans ma vie, c'est quand on a réalisé notre Series B en 2021. C'était vraiment hot, on se sentait au top du monde. Et dernière chose, qu'est-ce que je pourrais dire ? Qu'est-ce que j'aime ? J'aime m'entraîner le matin le plus possible.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le matin, c'est super. Je pense que bouger et la forme physique fait partie un peu de ton journey entrepreneurial. Pour ceux qui ne connaissent pas la startup que tu reps aujourd'hui, Fight Camp, fais-moi un genre d'elevator pitch pour qu'on catch un peu ce que c'est.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oui, c'est ça. Donc, Fight Camp, ce qu'on fait, nous autres, c'est qu'on aide les gens qui veulent s'entraîner à la maison en boxe. OK, ce qu'on fait pour eux autres, c'est qu'on leur donne tout un service clé en main pour être capable de s'entraîner. Donc, on fournit leur hardware et on fournit aussi le software. Donc, le hardware, c'est bien entendu les gants de boxe, le sac de boxe. On a développé des punch trackers, des kick trackers. Ça, ça permet aux gens de se comparer avec les autres personnes sur la plateforme. Et ça permet aussi aux gens de mesurer contre leur même niveau de progression, dans le fond. En gros, c'est un peu comme Peloton. C'est chez Peloton, c'est au Canada maintenant. Mais pour la boxe et le kickboxing, éventuellement, on va essayer aussi de développer à travers les autres branches d'entraînement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> D'accord. Lance-moi une couple de chiffres pour qu'on catche un peu le scale et l'existence de Fightcamp.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> En chiffres, Fightcamp c'est environ 25 000 users. On fait à peu près 20 millions par année de chiffre d'affaires. Il y a à peu près 12 millions là-dessus qui sont en recurring revenue, en MR, puis le reste c'est en hardware sales.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Depuis la team est…
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oui, la team on est 16 personnes temps plein, plus on a 4 coachs qui sont des consultants, c'est des gens qui sont le on-screen talent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Malade. Puis toi, t'es basé à SF, à San Francisco ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Non, nous autres, on est à Southern California. On est à Newport Beach. Ben oui !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Newport Beach, il y a une télésérie.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, c'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je l'ai réécouté avec ma blonde récemment.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Moi, je ne savais même pas qu'il y en avait une, mais c'est ça. The O.C., ça s'appelle en anglais. Moi, je ne savais pas que ça existait, mais c'est exactement là qu'on est. C'est là qu'on est.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parfait, on va pouvoir parler de ça aujourd'hui. Sweet, écoute, toi, tu... T'étais-tu un genre de boxeur expert qui a voulu comme vulgariser, démocratiser la boxe partout ? C'est quoi le genre de genèse, le seed de pourquoi tu as fait Fight Camp,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Nathan ? Ouais, c'est ça. Fait que notre co-founder, notre CEO, Khalil... C'est lui qui boxait. OK. Lui, il a commencé la boxe, il avait environ une vingtaine d'années plus tard quand il a fait sa maîtrise en génie mécanique à l'Université de Toronto.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Puis lui,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> il s'entraînait, puis lui qui a commencé à s'entraîner sur le tard, il a dit « Ah, y'a-tu moyen de skip un peu le level puis d'arriver plus vite à être meilleur, dans le fond ? » Puis il travaillait aussi avec des MEMS, qui sont des petits éléments comme des senseurs ou des accéléromètres. dans sa maîtrise en génie, pis il dit « il y a sûrement moyen de rendre l'entraînement de boxe plus technologiquement avancé, pis me permettre de m'améliorer plus rapidement. » Pis c'est comme ça que l'idée est venue de créer, parce que Fight Camp, là je vous parle de Fight Camp qui est comme le « at home fitness » , mais Fight Camp au début, ça s'appelait XO, pis c'était des trackers de boxe pour les athlètes de haut niveau. Fait que c'est comme ça que ça a commencé dans le fond.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que c'était, dirais-tu que c'est fair de dire que genre, vous avez commencé plus « up market » dans les prosumers, Vous avez comme descendu plus mid ou bas du market dans les consumers ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Exactement, c'est exactement ça. C'est comme ça que ça s'est passé. Puis c'est quand on a fait, on va en parler tantôt, mais c'est quand on a fait YC que nos partners ont dit « Hey les boys, si vous voulez vraiment faire une grosse business, il faut aller plus consumer. » Nous, on travaillait avec l'équipe canadienne de boxe olympique, on travaillait avec les États-Unis aussi. Mais quand on a fait YC, de toute façon, on est allé un petit peu plus consumer avec ce que j'appelle les « weekend warriors » . C'est les gens qui… qui vont à la boxe, qui s'entraînent, un peu comme Khalil. Dans le fond, qui veulent vraiment devenir meilleurs. Mais même à ça, le marché n'est pas assez gros pour vraiment faire un business à la scale. C'est là qu'on a commencé. Pro-sumer, après ça, plus Weekend Warrior, puis on a fini avec Mass Consumer at Home Fitness.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans ma tête, mon imagination partait, puis je me disais, OK, vous vous êtes rencontrés sur le ring, puis finalement, vous êtes alliés, mais tout n'était pas sur le ring avec Khalil.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tout était en train de...
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> enflammer la piste de danse exactement fait qu'elle qu'elle est puis moi puis alexandre marcotte le site you nous autres on s'est rencontrés dans le dans saille ferrer le c'est comme le cercle les gens dans les danses hip hop ou rap moi c'est ça fait que c'est là qu'on s'est rencontrés ce studio dans sa québec s'appelle paris time c'est comme ça qu'on s'est rencontrés malade c'était quand on m'ouvre préféré et j'avais moi j'avais bien air flair c'est cool c'est C'est quoi,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> fais-le donc, moi.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Il n'y a pas assez... Il n'y a pas assez de place, mais Airflare, c'est quand on passe sur nos mains, puis on fait tourner en rond sur nos mains sans que nos pieds touchent à terre. C'est malade.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, on en a sûrement vu à Révolution, dans le fond.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, j'imagine.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y avait aussi Révolution, merde. Meilleur pod. Mais ouais, il y a-tu du monde qui a fait ce show-là que tu connais maintenant ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oui, les gars de... Comment ils s'appellent, les gars ? Moi, je n'étais plus là quand ils ont commencé à faire ça, mais... Griffin, je me rappelle plus son nom, Guido Griffin, son fils l'a fait. Dans le fond, c'est tous des gars qu'il y en a que j'ai coaché, parce que j'ai coaché du breakdance part-time, puis il y en a que j'ai dansé avec. Quand je les vois, je les connais. C'est cette gang-là, dans le fond.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis mettons, c'est mon podcast, ça fait que je me permets de continuer de poser une question sur le breakdance, sur la danse hip-hop. Mais mettons aujourd'hui, tu es dans un mariage ou tu es dans un club. Tu vas-tu encore buster une couple de moves ? Es-tu encore dans ton ADN ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Tout le temps. Tout le temps. Tout le temps, tout le temps. Tu sais, avec, tu sais, au mariage, l'autre jour, un temps dans un mariage, puis tu sais, Khalil, puis moi, on commence à faire le breakdance, puis tu sais, Khalil, il déchire ses pantalons, puis... Ah oui, on est rendu vieux, man. Mais on le fait encore. T'sais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> et puis...
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis je suis content que t'aies comme parlé du break-up qui t'a marqué avec ta blonde de l'époque, je pense, au début, parce qu'un des points sur lesquels je voulais bouncer, c'est le break-up de founders. Tu m'en as comme parlé en pré-école quand on... apprenant à se connaître pis tout, c'est des histoires pas roses pis pas le fun, mettons, quand c'est la chie entre des co-founders, mais ça arrive pis je pense que c'est quand même cool d'en parler. Fait que tu m'expliquerais-tu genre grossièrement c'est quoi qui s'est passé pour le break-up mais surtout le make-up parce que t'as les deux, right ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ben oui, c'est ça. Pis comme tu dis, ça arrive fréquemment, tu sais, les stats, c'est à peu près 65% des équipes ou des projets qui finissent par mal aller à cause d'un conflit de co-founders dans une équipe. Puis nous autres, c'est intéressant que tu te poses la question, parce que nous autres, moi et Khalil, ça fait à peu près, mettons, un an qu'on sait vraiment ce qui s'est passé. Juste pour vous dire à quel point des fois, on ne sait pas vraiment ce qui se passe. Moi, ce que je pensais qui se passait, c'est que je n'avais pas remis... On était posé faire un plan d'affaires, parce qu'on faisait comme un cours de lancement d'une entreprise, une affaire comme ça. On avait des plans d'affaires à faire. Puis moi, je pensais que c'était parce que je n'avais pas remis le plan d'affaires et qu'ils n'étaient pas contents de mon rendement. Mais plus tôt, lui, ce qu'il m'avait dit, c'est que j'étais trop impliqué dans trop d'affaires. Puis que lui, il voulait quelqu'un qui était plus focus sur la business.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, on est en quelle année, mettons ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ça a été à peu près en 2013, juste au début, début, début. XO, ça a commencé, c'était moi et Khalil.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vous êtes plus jeune aussi, vous êtes dans 20 ans, peut-être moins mature.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> C'est pas mal moins mature, mon Dieu. On n'a pas maturé tant vite que ça. Je pense à mes affaires, je suis comme, mon Dieu, on a 40 ans bientôt, puis on fait encore ça. Mais ouais, on était pas mal moins mature dans le temps, ça, c'est ça. Malade.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, vous n'avez quand même pas eu la communication que vous devriez avoir à ce moment-là. Vous avez-tu, genre, officially break up ? Genre, t'es-tu sorti de l'hôpital ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ben tu sais, c'était vraiment le début, début. C'était moi pis lui. Pis c'est vraiment, ça a même pas duré, ça a duré une couple de mois à peine. Ok, ok. Avant, pis tu sais, c'était avant qu'Alexandre Marcotte rentre, qui est notre CTO là. Ben il était là un petit peu, mais en tout cas c'était vraiment au début, début, début. Fait que tu sais, il y avait pas de produit, on était beaucoup en validation. On travaillait ensemble, j'étais allé avec lui à Toronto, parce qu'il faisait sa maîtrise à Toronto. Pis on travaillait sur le projet, on est pas dans un programme, ça s'appelait Techno. à l'époque à l'Université de Toronto. C'est vraiment, vraiment, vraiment au début. Puis oui, ça a été un vrai break-up. Nous autres, on était vraiment des meilleurs amis. On se parlait tout le temps, puis on a arrêté de se parler quasiment du jour au lendemain. On ne s'envoyait pas chier sur la rue. On ne se battait pas, mais c'était cordial, mais on ne se parlait plus. Ça, ça a été pendant deux ans de temps, presque.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Une chance, vous n'êtes pas battus. C'est lui qui faisait de la boxe, tu te rappelles ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Effectivement. On aurait peut-être pu régler ça en breakdance, peut-être.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On aurait été fucking sick. All right, folks, un petit shout-out à Unicorn, partenaire certifié SaaSPass. C'est une firme d'experts en infonuagique, AWS, Amazon Web Service, qui ont les talents et les processus pour migrer, scaler, optimiser les infrastructures cloud pour les startups et les SaaS. Il n'y a pas de jargon inutile dans leur affaire, pas de solution démesurée, juste une team de passionnés devs et cloud qui peuvent vraiment vous conseiller, vous sauver des bidoux et même construire du produit avec vous. Check them out sur SaaSPass.com. Il y a une solide entrevue avec le founder Éric Pinay. OK ? de Retropod. All right, man. On dirait que... Je me rappelle quand moi, j'étais dans ma vingtaine d'autres et j'avais Lego dans le piton et quand j'avais un falling out avec quelqu'un, c'était tough, voire impossible que ça revienne des fois. J'ai de la misère à tracer le chemin de où est-ce que la réconciliation revient et, genre, carrément, vous buildez une business épique ensemble.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oui, c'est ça. Je pense qu'à cette époque-là, la réconciliation, c'est venu de deux choses. Peut-être trois choses, mais bien sûr, il y a le temps. Le temps, ça finit par passer, puis à un moment donné, tu fais comme OK, tu te le quittes, puis bon. Puis aussi, peut-être un petit peu de boisson, on se servit dans un... Écoute, on se servit dans un party, puis bon, tu te dis, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé, blablabla, qu'est-ce que tu fais, toi, puis tu te le quittes. Puis de mon côté, moi, j'avais commencé dans ces deux ans-là, pour faire un vide topo, dans ces deux ans-là, moi, je m'étais impliqué avec le camp, mais aussi avec mes propres startups, Je voulais vraiment être dans la... dans la start-up life. Je me suis dit, OK, je pense que je suis prêt à vraiment aller dans la start-up life. Dans ce temps-là, XO, c'était vraiment une des start-up qui était une des plus prometteuses à Montréal. Mettons, Khalil a fait un nom pour lui-même avec la start-up et tout. Je pense qu'il venait de gagner le meilleur pitch à Start-up Fest cette année-là. C'est après Start-up Fest qu'on s'est reparlés justement sur cette journée-là. On a fait une couple d'activités ensemble. Moi, c'était ça. Mon but, c'était de revenir dans Start-up Game et vraiment de vivre ça. Ça fait que ça, ça a été de mon côté. Puis je pense que du côté de Khalil aussi, ça a été de dire « Regarde, peut-être de donner une deuxième chance pour voir comment est-ce qu'on peut travailler ensemble. » Puis de... C'est ça. Je pense que ça a été ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Cool. Ben, ça a bien fini, finalement.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais. Je suis encore... ça continue. Ça continue.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vous êtes potes aujourd'hui.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ben oui, ben oui. C'est un team, en fond, avec Khalil puis les gars. Ça fait 10 ans qu'on est aux États-Unis et on est vraiment assez serré. Il n'y a pas une année que je n'ai pas vécu avec au moins un de mes co-founders dans ma maison. Malade. Mais après, c'est mon appartement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je veux…
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ce n'était pas une maison, c'était un appartement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ce n'était pas un manoir à double pilier en Californie maintenant. Non. Sweet, man. Avant d'aller aux États-Unis, je veux faire un mini-déto sur un truc que tu as dit. Tu as mentionné que tu étais impliqué avec le camp. Là, aujourd'hui, tu es coach pour le camp. mais au début, tu étais dans une espèce de cohorte ou accéléré-incubé là-dedans ? Comment ça marchait ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Non, c'est ça. Au début, j'étais un facilitateur, dans le fond.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que ça veut dire ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oui, c'est une très bonne...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme le film de Jason Statham. Oui,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> effectivement. Ça serait pour dire ça. Un facilitateur, dans le fond, c'est que ça crée des programmes pour accompagner les entrepreneurs. Puis moi, ça vient du fait que quand j'étais allé faire le programme avec Khalil à Toronto, j'étais revenu au Québec. j'ai fait comme ça, mais ça me tue. La façon qu'on se fait coacher, il me semble que c'est moins à jour que ce qu'on voyait à Toronto. Je me suis dit « Ah man, je pense que je pourrais faire une bonne job à essayer de coacher ce que moi je veux me faire coacher. » C'est comme ça que ça a commencé. J'ai travaillé dans les CFP et tout. Un moment donné, on avait fait un programme avec Davender à l'époque et Sébastien. Après ça, je ne sais pas comment ça s'est passé, mais de fil en aiguille, j'ai dit à Sébastien « Moi, je fais ci, moi je fais ça. » Moi, je fais ça, puis merci Sébastien, il m'a donné une chance, puis on a commencé comme ça. C'est comme ça que ça a commencé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas tous les... Il y a beaucoup de founders qui aiment ça redonner, mettons, puis aider une couple de founders qui passent dans leur sillage ou whatever, mais de coacher puis de le prendre au sérieux comme gig, c'est pas nécessairement tout le monde qui le fait. Ma question, c'est, cette espèce de désir-là vient-tu du sport ? T'avais-tu des coachs qui ont changé ta vie dans le sport, ou t'as-tu des coachs en entrepreneuriat qui ont changé ta vie, puis t'étais comme... Je veux faire ça de moi-tout. C'est là où ça vient, c'est le feu de coaching.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Le début du coaching, je pense que ça vient de... Quand j'étais en secondaire 4, j'avais une blonde, pas la même qui m'a brisé le cœur, mais j'avais une blonde. Dans le temps, il y avait une affaire qui s'appelait les sciences, comme 436 puis 416, pour que tu fasses des sciences avancées pour aller en infirmerie. Elle avait un peu plus de misère. Moi, je n'étais pas nécessairement bon, mais je passais. Après l'école, on faisait des sessions d'extra. mentorait, coachait, puis tout le reste. Puis ça a fini que... Ça a vraiment bien fini. Elle, elle a vraiment eu des bonnes notes. Elle a été capable de faire ses trucs. Puis moi, ce que je me suis rendu compte aussi, c'est qu'en étant coach puis mentor, bien, c'est moi-même que je devenais pas mal meilleur. Fait que moi, j'ai eu vraiment des scores de débiles à mes examens de fin d'année. Puis aussi, j'aimais ça de voir les gens apprendre puis réussir, puis comme se rendre compte que c'est déjà à l'intérieur d'eux autres. Faut juste comme le sortir un peu. J'aime vraiment aimer ça et je continue à faire ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> extrêmement aphrodisiaque aussi les sessions.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> C'est sûr qu'il y avait des récompensants, ça fait partie du coaching.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Sweet, man. C'est vraiment sick. Aujourd'hui, grosso modo, ton gig avec le camp, il y a un art réel que je connais, c'est-tu une histoire d'une heure par semaine ou t'es une journée au complet avec ce monde-là ? Ça ressemble à quoi ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ça dépend de ce que l'entrepreneur a besoin. Des fois, ce n'est pas juste une session, on se parle de quelque chose, « bon, comment tu vois ci, comment tu vois ça » , je parle de mon expérience, je share des ressources aussi, « t'es ici, t'es ça, t'es ici, t'es ça » . Puis avec d'autres, ce qu'on fait, c'est de l'accompagnement un petit peu plus serré, comme un peu plus « hands on » , c'est vraiment « ok, là, je rentre comme dans le sprint » . « C'est bon, c'est quoi, quand tu fais ton sprint cette semaine, blablabla » . À chaque deux semaines, on se meet, on check les KPI, on check les objectifs, ça a-tu bien été, ça a-tu pas bien été, je continue à envoyer les ressources quand je vois des choses passer. Ça c'est plus le compagnement à end zone, c'est ça que j'aime le plus. Ça dépend de ce que les entrepreneurs font. Malade,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> malade. Puis là, on va y aller aux États-Unis, parce que c'est un gros chapitre dans ton histoire, ça l'est encore. Vous avez fait YC, Y Combinator, qui est l'espèce de Saint-Graal le plus populaire de tous les accélérateurs de start-up avec les fameux pôles-grammes de ce monde et tout. 2016 que vous avez fait une bête là-bas.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, c'est ça. Moi je suis arrivé le... Le 29 décembre 2015, on est arrivé et ça a commencé le 5 ou le 4 janvier. La batch Winter 16 a commencé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense que le monde connaît relativement le concept de YC, donc on ne va pas aller dans le granulaire, mais mettons, j'aurais deux questions. Pourquoi vous avez décidé d'appliquer ? C'est quoi un des plus gros takeaways ou un des plus gros coups de main que vous avez eu via ce passage-là ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Pourquoi on a appliqué ? Parce qu'avant de faire YC, on avait fait Founder Institute. Puis Founders Institute, c'est comme une espèce de pré-accélérateur, c'est comme un idea stage, puis t'aides à... Puis ça finissait avec un peu, bien, la prochaine étape, c'est fundraising, puis c'est ci, puis c'est ça. Puis ils nous ont comme dit, bien, appliquer, appliquer dans des accélérateurs. Ça a été appliqué dans des accélérateurs. Fait que c'est pour ça qu'on a appliqué à YC. C'est comme ça qu'on a fait ça, ouais. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis grosso modo, le plus beau gros bénéfice de faire ce chemin en YC ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Bien, tu sais, le gros bénéfice de YC, c'est le network. C'est vraiment, vraiment ça. C'est surtout pour... Moi, je peux parler de mon expérience personnelle. Quand tu vas à YC, si tu as un certain montant de la compagnie en tant qu'action, tu es comme un YC founder. Puis là, tu vas comme au souper le mardi et tout. Mais si tu as moins de pourcentage de la compagnie, ce qui est le cas pour moi, tu n'es pas comme dans vraiment le YC du day-to-day. Malgré que le YC, c'est vraiment hands-off. C'est très, très hands-off. C'est comme figure it out. Il y a comme 125 startups. Nous avons été avec une startup qui s'appelle Boom Supersonic, qui existe encore. Ils font des jets supersoniques. C'est comme si nous faisions des trackers de boxe. OK, whatever. C'est vraiment ça. C'est un peu le laisser à toi-même. C'est comme figure it out. Le gros bénéfice, c'est le network. C'est figure it out, mais en même temps, on a ce qu'on appelle Bookface. C'est un espèce de forum interne. Tu peux reach out à plein de personnes. C'est des personnes dans l'écosystème des plus hautes startups au monde.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça c'est un gros gros gros avantage tu sais dans le fond ma mère elle vient de revenir du Portugal tu vas voir aussi que je m'en vais avec ça ma mère a été 17 jours au Portugal j'ai trouvé ça extrêmement difficile de pas voir ma mère pendant 17 jours parce que j'étais un fils à maman pour plusieurs raisons L'idée d'aller vivre dans un autre pays, j'ai essayé. Quand je me croyais digital nomade, ça n'a pas marché. Éclair, fail. Ma question pour toi, as-tu trouvé ça tough ? T'as déraciné et d'aller rouler ta bosse en Californie pendant je ne sais plus combien d'années. Ça fait 10 ans. Ça fait 10 ans,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> oui. La chose que j'ai trouvée la plus difficile, il y a deux choses pour commencer. Quand je suis parti pour aller faire YC, j'étais convaincu que ça dure 75 jours YC. J'étais convaincu qu'il y a 75 jours, j'étais comme, OK, ça ne marchera pas, cette affaire-là. On va tout de suite revenir à la maison, ça ne va pas marcher pendant tout. Je me rappelle, je suis parti, ma mère était comme, relax, je vais revenir dans genre trois mois. Finalement, ça fait dix ans que je ne suis pas revenu. Mais je n'ai pas pensé à ça vraiment. Une chose que j'avais trouvé difficile personnellement, c'est que je travaillais avec le camp, puis c'était comme, ça commençait à bien aller, nos affaires, puis tout. Je me sentais mal de laisser un peu Sébastien en plan, puis nos affaires commençaient à bien marcher. mais sinon à part de ça, non j'étais pas comme Je ne te prends pas ce difficile que ça. Puis l'immigration, on avait un lawyer. Deux fois, mon français est la misère. On avait un avocat d'immigration puis il nous aide avec ça. Il ne faut juste pas manquer un LQ. Je me rappelle un moment donné un de nos co-founders. En tout cas, avec l'immigration, des fois, il faut que tu retournes au Canada. Il y a pas ça de faire le tour du poteau des fois. On ne savait pas et tu ne peux pas manquer ta date. Puis là, je me réveille et à un moment donné, tu dis, en passant, il faut que tu sois au Canada dans une semaine, tu étais au courant de ça ? Je fais non, mais qu'est-ce que tu fais ici ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Boom Supersonic.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Exactement. C'est ce genre d'affaires-là, mais si tu suis tes affaires, ce n'est pas trop compliqué.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Je veux dire, c'est legit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'aime ça comment tu te dédramatises. Moi, c'est ça mon problème. Mon psy me dit, tu te comptes trop d'histoires dans ta tête. Tu comptes trop des affaires.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Je vais travailler beaucoup là-dessus. Peut-être qu'on aura le temps d'en parler, mais j'ai un coach, moi aussi. On travaille beaucoup là-dessus, de dédramatiser.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'adore ça. Vraiment sick. All right, folks. Le spotlight partenaire du mois, c'est Yak, une boîte de cybersécurité spécialisée en sécurité. offensives, tests d'intrusion, scans de vulnérabilité, red team, ils ont tout ce qu'il faut pour vous gentiment vous hacker. Que vous soyez rendu à obtenir une certification comme SOC2 ou ISO 27001, à lever du financement ou juste à vouloir prévenir les cauchemars de sécurité, YAC peut vous aider à sécuriser votre app. Tu sais ce qu'on dit quand ta sécurité est pas affectée, t'as mille petits problèmes en SaaS mettons, mais quand ta sécurité est affectée, t'en as juste un problème pis il et pas petit. Check out ma conversation avec Cindy Feltz, où on jase de tout ça et de plus sur saspace.com slash partenaire avec un S slash yak, Y-A-C-K, saspace.com slash partenaire avec un S slash yak. Sinon, vous pouvez les checker, la boîte, leur service, la gang, directement sur yak.one, Y-A-C-K point O-N-E, yak.one. OK, de retour au pod. Fait que là, votre startup, c'est comme un... C'est pas un play pur SaaS, pas en tout. C'est comme un melting pot, man, de direct-to-consumer, B2C, software, hardware. C'est comme cool sur papier. Dans ma tête, ça sonne genre un cauchemar logistique, pis comme tes unit economics, toutes ces affaires-là, ça doit être vraiment tough. Fait qu'on va essayer de faire genre bon et moins bon de ce modèle-là. Genre, qu'est-ce que tu trouves sick à propos d'avoir un modèle hybride ? Pis qu'est-ce que t'es comme, « Ah, man, ça, c'est plus challenge,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> hein ? » Je pense que cauchemar, c'est le bon mot. C'est vraiment compliqué. Mais tu sais, hum, ouais, c'est tough. Mais tu sais, le bon côté de ça, c'est quand ça va bien, puis ton acquisition va bien, ben tu peux utiliser ton hardware pour financer ta croissance, ta growth. Dans le sens que tu sais, des fois en B2B SaaS, tu as ta payback period. Tu acquiers ton customer, mais il te paye juste je ne sais pas combien par mois. Mais quand tu vends upfront, tu as fait tout ton cash, puis des fois tu en as déjà fait plus parce que bien entendu tu essaies de vendre avec une margin, donc là tu arrives dans un payback period qui est négatif. Donc là tu peux réutiliser ça pour fuel ta growth. Donc ça c'est comme le bon côté des choses. Aussi vendre du hardware, c'est quand même le fun. Je ne voudrais pas dire le fun, mais c'est cool parce que c'est un vrai produit. Les gens comprennent ce que ça fait, c'est plus simple à comprendre. C'est comme, that's what it is, tu le reçois et tu le quittes. Ça, c'est le fun aussi. C'est une partie qui est le fun. Ça, c'est les parties qui sont le fun. Pas les parties difficiles, la liste est infinie, mettons.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Plus d'une, mettons.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ça a l'air vraiment niaiseux, mais le hardware, c'est juste difficile. Dans le sens que tu ne peux pas rater ton coup. Ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça s'appelle hardware.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Exactement. Tu sais, tu peux pas comme... Là, je veux pas insulter personne qui fait du software ici. SaaSpasse, là, tu sais, mais nous autres... Alors, pas de doute. Faut qu'on ne rie pas d'eux autres, on les respecte aussi, mais tu sais, on se dit que ce n'est pas la même affaire. Tu sais, mettons, mon affaire bug, je ne fais pas juste faire, je ne sais pas, un git commit, git whatever, puis c'est réglé. Tu sais, nous autres, on retourne en Chine, là, mettons. Tu sais, quand ça ne va pas bien, tu prends l'avion, puis tu t'en vas en Chine. Tu sais, je me rappelle vite, vite, une bonne histoire, ça c'est, on avait, oh my god, ça c'était l'enfer. On avait fait notre première batch, OK, notre première batch, c'est 3000 units, mon gars, J'avais quasiment tout l'argent de la compagnie là-dedans. On reçoit les premiers, mettons, 10 prototypes. Même pas les prototypes, c'est fini, ça en boit tout. On l'envoie à un journaliste de Forbes, on a travaillé beaucoup pour avoir son PR. Puis là, il l'essaye, puis là, il nous appelle, il nous écrit au courriel, il dit « Hey, les boys, il marche pas votre affaire. » On fait comme « Hum, OK. » Fait que là, on ouvre les boires d'eux autres qu'on a reçues, puis là, on avait 10 en tout, puis on avait 5 sur 10 qui marchaient pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que ça veut dire, il marche pas ? C'est un sac, tu peux fesser dedans ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Non, non, non, excuse-moi, excuse-moi, excuse-moi, le tracker, ouais. Ouais, merci. My bad. Non, c'est correct. Les trackers marchent pas. Ok, ok, ok. Y'en a 5 sur 10 qui marchent pas. Ça veut dire que, mettons, ta production, évidemment, de 3000 units, y'en a 1500 qui marchent pas, pis là, ça fait comme... F<strong>* man. On peut pas leur faire, on a pas assez de cash pour le faire. Fait qu'on est comme dead. Si ça marche pas, on est dead. Fait que là, on a fait... Je m'en rappelle encore, on était 6 dudes, on avait pas une scène. Kayna, le CEO, il fait « Ok boys, à ce soir, on reste au bureau. » il est allé chercher une 6 de bière, parce que le seul argent qu'on avait, c'était pour 6 bières, une chaque, puis il a dit « Bon, qu'est-ce qu'on fait ? » Puis là, Alexandre, notre CTO, il dit, ben là, il faudrait y aller. Fait que là, fuck, man. Fait que là, on n'a pas d'argent. Puis le collège dit, allez, les gars, les 6, on y va. T'es sûr ? Pas juste d'être 6 là. Les 6, on y va. On va trouver quoi faire, mais tout le monde y va. Fait que là, tu sais, juste les billets d'avion, c'était quasiment, je ne sais pas, peut-être 25% de notre renouée. Tu sais, c'est les billets d'avion pour se rendre là-bas, tu sais. Fait que là, on part. Là, c'était le mercredi. genre le vendredi on était dans l'avion Pendant qu'on était dans l'avion, Alexandre Marcotte, notre CTO, il code non-stop, non-stop, non-stop. Il code l'espèce de software qui m'a aidé à déboguer les trackers. Puis là, on arrive à Hong Kong. C'est le nouvel an chinois. Fait que là, il n'y a rien qui se passe. Il n'y a rien qui se passe. Fait que là, il a fallu comme soudoyer quelqu'un pour lui payer, le payer pour qu'il ouvre la shop. Puis là, pendant, mettons, trois jours de suite, presque non-stop, on a passé au travers de nous autres, nous-mêmes, 3000 units. on les a ouverts, on les a testés, on les a refermés, on les a ouverts, on les a testés, on les a fermés, c'est comme 12 heures non-stop, 3 jours de temps, pour se rendre compte que, finalement, ils marchaient presque tous. Fait que là, on a fait « Oh shit, c'est dommé, là, ça » , fait que là, on a fait le party comme des Mongols pendant 3 jours de temps à Hong Kong.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avec le CCP. C'est une joke de communisme, j'arrête. Sweet, man.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> C'est ça, le hardware, dans le fond. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais, ouais. Mais je veux dire, c'est comme... Des fois, c'est... Ça n'a pas besoin d'être sophistiqué, la solution à un problème. Des fois, c'est juste le brute force avec l'énergie.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ah, il y a beaucoup de ça, oui. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est quand même de l'huile, man. Puis, juste vite, le price point, ça ressemble à quoi ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> On a un price point qui range entre 300 et 700 parce qu'on a différents packages. Fait que là, juste pour faire vite ton package, c'est que, pour mieux expliquer, pour pas qu'on se perde, t'as les trackers. Puis là, nous autres, on a une deuxième génération de produits qui est aussi une console. C'est vraiment comme... une console, tu as des trackers et une console. Ça c'est si tu as déjà ton sac de boxe, ton équipement, tes gants, tu es déjà tout équipé mais tu veux juste faire les workouts interactifs et t'entraîner avec la solution interactive. Ça peut être environ 300 à 500$. Si tu veux tout le kit, monter ton propre gym, tu peux rajouter des accessoires. Bien entendu, il y a le sac, le tapis, tout le kit. Ça monte environ à 1000$. Notre average order value est à peu près à 1000$.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, pis y'a... il y a un recurring sur le soft après ? Oui,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> c'est vrai, merci. Il y a un recurring sur le soft qui est 39 $ par mois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Ça veut dire qu'up front, ça te coûte presque 1000 $ ? Oui,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> ça me coûte à peu près 1000 $ up front.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Après ça, j'ai une app mobile et web dédiée.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oui, c'est ça. C'est un app, pas web. On a le dashboard, mais tu ne fais pas les workouts dans l'app, dans le web.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu es avec ton cell.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> C'est pour ça qu'on a une console.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je ne comprends pas c'est quoi que ça veut dire,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> une console. C'est ça. Je vais t'expliquer ça vite, vite, pourquoi on a une console. parce que dans le fond, au début, la première version de Fight Camp, c'était sur ton téléphone. Puis tu avais tes trackers qui connectaient à ton téléphone. Puis là, tu connectais ça, tu connectais ton téléphone à ta TV, soit avec un HDMI cable ou avec un stream. Puis c'était vraiment une expérience tout croche. En fait, la vérité, le plus qu'on en parle, c'est que la première version de Fycam, c'était vraiment... C'est un MVP. C'est vraiment broche à foin. Ça a été rabroché un peu de tout. On a des trackers, puis on est capable de filmer. Puis là, je pourrais rentrer dans l'histoire pourquoi on a fait le switch. Puis on s'est dit, OK, bon, on a des trackers, on est capable de filmer. mais l'expérience cliente est vraiment mauvaise. Il ne faut pas oublier que tu as des gants de boxe sur ton téléphone. Fait là, si tu te fais appeler... Le stream arrête, tu fais quoi ? Tu enlèves tes gaffes. La deuxième affaire aussi, c'est que les trackers se déchargent. On avait un petit espèce de module pour charger les trackers. Mais là, à ce temps-là, avec la console, c'est vraiment plus smooth. La console, dans le fond, c'est vraiment une console. Tu mets tes trackers dessus. Ça se plug dans la TV, ça stream pas mal mieux. Il n'y a pas d'interruption si tu te fais appeler. Avant, on pouvait juste faire deux trackers en même temps. Là, on peut en faire quatre. Ça permet de tracker les coups de pied. Les coups de poing, bien entendu. Puis deux personnes à la fois peuvent faire un workout sur le sac. C'est pour ça qu'on a fait une deuxième version de notre produit. Ça a diminué le churn de moitié du jour au lendemain.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Malade, man. Il y a tellement de data points que tu ne peux pas sûrement tracker comme dans une software. C'est-à-dire comment la personne interagit puis vit dans son lieu physique, les appels qu'elle a, la lumière qui rentre ou je ne sais pas. Ça me fascine, man, parce que je n'en ai jamais fait.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oui, mais ça aussi, c'est un défi du hardware dans le sens que, tu sais, en ce moment, on a détecté un problème qui est comme l'électrostatique. Mais ça, l'électrostatique, on l'a testé, peut-être. Ça a l'air de bien aller dans le lab. Mais tu arrives chez des personnes, puis c'est un événement qui n'est pas contrôlé tout le temps. Fait que des fois, il y a de la statique, des fois, il n'y a pas de statique. Fait que là, on a des trackers qui ont un problème de statique. Fait que qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on fait les trackers ? Est-ce qu'on fait que c'est ça, le hardware, en fait ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Malade. En 2021, vous avez closé une série B de 50 millions US. C'est le jeune Mabuse. Explique-moi un peu ce process de layering et comment tu as vécu ça.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> J'aime ça en parler parce que ce n'est pas quelque chose qu'on parle souvent en tant que founder. C'est quoi un layering ? Le principe du layering, c'est quand la compagnie grossit, grandit plus vite que l'entrepreneur est capable d'absorber en tant qu'expérience. Quand la compagnie grossit et que tu as des clients et que ça devient super compliqué, ce qui se passe, c'est que le board ou même si les entrepreneurs sont… assez self-conscious, pas self-conscious, mais self-aware. Self-aware. Merci. Ils vont être capables de dire, OK, il faudrait que j'engage quelqu'un qui a vraiment plus d'expérience pour me remplacer dans mon rôle, pour que la compagnie puisse commencer à grandir. Puis moi, ce qui m'est arrivé, c'est que j'étais aux opérations. Fait que j'étais le Chief Operating Officer. Fait que c'est quand même un title qui est assez prestigieux. Mettons, c'est le fun d'être un CEO, c'est le fun. Puis la compagnie grossissait trop vite. J'ai moi-même proposé à un moment donné qu'on avait engagé une CFO qui allait amener des compagnies 750 millions de revenus sur le kit pour qu'elle vienne me remplacer. C'est quelque chose que j'avais proposé au début de l'année. Mais quand je me suis fait « layerer » , ce qui avait été difficile pour moi, c'est que quand la décision a été faite, je n'ai pas été consulté. Ça, c'est ça qui a été le plus difficile. Ce n'est pas le fait d'être « layeré » en tant que tel, parce que je savais que c'était la bonne décision. C'est de ne pas avoir la conversation. C'est ça qui a été le plus difficile pour moi dans cette histoire-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a une partie de...
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> ton esprit qui était comme fuck it i'm out ou genre non non non non non non non non non non pas parce que tu sais comme c'est pour la business c'est pour la grosse puis ça fait partie de la game j'ai pas le temps d'en parler trop trop mais j'ai pas si gros ego que ça fait c'est comme garde à la rave tu dis ouais ça peut se faire parce que le la dans le fond de toi tu
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> es devenu vp opération opération puis là il y avait une ou un nouveau si au mettons qu'ils rentrent en situation à peu près exactement c'est une si f au a fait des finances puis aussi les opérations l'alphabet exactement tu rajoutes des lettres d'ailleurs tantôt j'avais une jo quand il était notre mvp vu que vous faites la boxe minimum variable punch quand même passé mais j'aime ça pas grave mais il ya pas de groupe peut être parler ton ego même c'est un travail constant pour plusieurs fondateurs pour tuer auprès de multiples fondateurs-fondatrices, moi, à travers les années. C'est ça, c'est un thème récurrent. Ma question pour toi, c'est, tu me dis de quoi en pré-call qui m'a vraiment shaken un petit peu, t'as juste dit, « Tu sais, man, j'ai aussi le goût de parler sur le pod pour montrer au monde d'avoir un succès, puis de passer dans YC, puis de lever du cash, puis de faire une belle business comme nous autres, c'est accessible. » C'est pas facile, mais c'est accessible. Puis t'as genre dit de quoi, style, « Je suis pas genre surdoué ou exceptionnel talent, ou whatever. » Tu le hônes, ça, tu le penses, mettons.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ah ouais. Ah ouais, absolument.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que sais-tu juste, d'abord, c'est quoi le trait de caractère, dans le fond, qui va avoir le plus d'impact sur ton succès comme founder si c'est pas cette espèce de talent génie technique ou commercial, là ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, ben moi, je peux parler pour moi-même.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100 %.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Parler pour moi-même, je pense que... Puis c'est drôle parce que c'est une des qualités que j'ai que j'aimerais ça me débarrasser le plus. Mais, tu sais, je suis quelqu'un qui aime ça aider. Je suis quelqu'un qui aime ça apprendre. Puis aussi, je suis quelqu'un qui est comme facile à... comme facile à vivre, dans le fond. Ce que ça fait, ça, c'est qu'avec l'humilité, d'être capable de dire, « Hey, ça, je le sais pas. » Ou d'être capable de dire, « Hey, ça, faudrait que j'apprenne ça. » Ça permet de grandir, dans le fond, puis de pas être boqué, parce que si... Encore une fois, pour moi, si je rentre et que je me dis que c'est moi le meilleur, que je suis capable de faire ci, de faire ça, la réalité va te rattraper. Ce n'est pas le fun de se faire rattraper par la réalité, tu es mieux d'être en avant de la réalité. Je pense que c'est ça qui m'a beaucoup aidé. Aussi, je pense que ça aide aussi à me rendre plus accessible. Quand tu es plus facile de travailler avec, les gens veulent plus travailler avec toi. Ils sont capables de mettre peut-être l'heure de plus pour faire de quoi. C'est comme... C'est comme du low-key leadership. C'est comme genre...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est low-key leadership.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> C'est comme genre, moi, je vais huiler la machine pour que tout aille bien. C'est un peu ça, mon rôle dans l'équipe. Je vais huiler le moteur, les relations de travail. Les relations de travail, pas avec les employés, mais vraiment l'interaction entre co-founders. Je fais beaucoup, beaucoup de ça. C'est un peu ça, les qualités que je pense que moi, moi, j'ai, en tout cas, à arriver.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est intéressant d'autres, parce que j'ai une thèse ces temps-ci où est-ce que le sport, puis si tu as été un athlète ou pas, ou pas, ça peut influencer beaucoup ton parcours de founder, de par deux affaires. La capacité de dépassement, genre, tu sais, souvent, t'as comme David Goggins, te dirait, genre, que t'es à 10%, man, ou quelque chose de même. Pis moi, c'est ça. Je pense que les athlètes ou le monde qui ont fait du sport quand même compétitif, ils ont appris à péter cette barrière-là de dépassement, pis de « je peux dépenser de l'énergie plus que j'en dépense en ce moment » , pis à prendre des risques, pis à avoir un peu de courage. Fait que ma question pour toi, c'est, as-tu l'impression que le côté athlétique ou genre sport, ça a joué ou pas nécessairement dans ton cas ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Pas nécessairement, non. Pas nécessairement. Je fais pas le lien avec le sport. Des fois, tu sais, je me rappelle que, tu sais, t'apprends, puis que, tu sais, quelque chose que, ben, le seul lien que je préfère avec le sport, c'est que, tu sais, on devient pas, les choses deviennent pas plus faciles. On devient juste meilleur à dealer avec des choses plus difficiles. C'est ça l'affaire. En fait, quand tu avances dans ton parcours, tu n'es pas nécessairement meilleur. Les choses avec lesquelles tu deals sont plus tough, mais tu as tellement dealé avec des affaires avant que tu étais rendu habitué à apprendre, rendu habitué à deal avec les challenges. Ce ne sont pas les choses qui te viennent plus facile, c'est toi qui deviens meilleur à deal avec les challenges.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un peu comme quand tu benches ou que tu lifts, genre la charge est rendue plus lourde, mais tu es habitué.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Exactement.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi ton PR au bench ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Je pense que peut-être 145 livres.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Solide, écoute, solide, c'est legit. Quoi, tu demandes le mien, c'est quoi ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> C'est pas legit, ok. Je veux juste faire sûr que tout le monde le sache, c'est pas legit, pantoute. C'est mon plus weak, pis je sais pas pourquoi je travaille...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ton meilleur lift ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Mon meilleur lift, c'est Deadlift.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Deadlift ? Ouais, je me suis fait une entorse lombaire cet été, c'était malade. C'est ça Deadlift, je le recommande à tout le monde, si vous êtes jamais... Hum, alright man. En rafale pour finir, il nous reste 5 minutes que je vois du coin de l'œil. J'ai le goût de savoir l'acquisition de clients chez Fightcamp, ça fonctionne comment ? Grossièrement, les canaux qui marchent pour vous autres,
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> c'est quoi ? Oui. Nous autres, on fait beaucoup de paid. À peu près 50 %, notre truc, c'est paid. C'est paid social, paid search. OK. Paid social, paid search, c'est Instagram, Facebook et Google. Comme les gros noms. Pas mal ça. On a de l'organique un peu. Une organique sur YouTube. OK. Avec l'organique. En gros, nous autres, on a une chaîne YouTube qui a beaucoup quand même, qui est rendue avec pas mal de followers. Puis YouTube, c'est un gros engin de recherche. Puis souvent, c'est un peu comme oublié que c'est un gros engin de recherche. Fait que quand les gens cherchent, mettons, entraînement de boxe à la maison, meilleur sac de boxe, c'est là qu'ils nous voient, ils convertissent. On a à peu près 15 % de bouche à oreille. Fait qu'il n'est pas super, mais on essaie de l'augmenter. Fait que c'est pas mal ça notre attribution. Puis tu sais, notre challenge en ce moment chez Fakim, c'est vraiment le... Le Customer Acquisition, le marketing. Nous autres, on a commencé à l'époque à le pré-iOS 14. iOS 14, c'est la privacy. Ça, ce que ça a fait, c'est que ça a vraiment diminué l'efficacité du paye. Mettons paye, c'est Facebook Ads. Ça a fait mal à toute la direct-to-consumer catégorie. Puis tu sais, quand on était un peu... Tu sais, le paid, là, souvent, j'entends parler, c'est comme un peu comme une drogue. Tu sais, t'es comme addict à la drogue du paid. Mais quand le paid, ça arrête, ben, c'est vraiment difficile. Puis le paid aussi, le challenge du paid, c'est que plus tu payes, plus que ton cost acquisition monte. Tu sais, fait que c'est comme... Tu sais, tu comprends ce que je veux dire, dans le fond ? Tu sais, je comprends,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais j'ai pas assez fait de paid pour... Ah ! Vraiment être honnête quand je...
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. Ben, en gros, là, tu sais, en principe, là, c'est que, tu sais... plus tu dépenses, plus ton coût de Customer Acquisition va augmenter parce que tu vas chercher de plus en plus de clients qui ont moins ton... Ah, faire ton... Rassure-toi de l'âge. Exactement. Ça fait toujours pas coûter plus cher. Fait qu'éventuellement, il faut que tu sortes de ce loop-là. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais, ouais. Pis t'as comme mentionné genre bouche à oreille, pis... Ça m'a fait penser à Network FX, l'effet de réseau. Y'a-tu un mode multijoueur ou un mode réseau social d'incruster dans l'expérience Fight Camp ou pas full ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> On a un leaderboard. Quand tu fais ton workout, tu vois que t'es où dans le leaderboard pour les gens qui ont fait le workout. C'est pas live, mais on a un leaderboard pour ça. Notre multijoueur aussi est un vrai multijoueur parce qu'on peut faire des workouts à deux maintenant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comme le Couch Co-op quand on était jeunes.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Exactement. Mais on n'a pas nécessairement de... Comment tu dis ? C'est pas comme d'antan, il y avait Battle.net avec Starcraft et tout le kit. T'étais-tu en Starcraft ? J'étais pas bon, mais j'aimais ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, j'ai toujours voulu être plus nerd que je suis vraiment. Tu comprends ? Fait que j'ai jamais vraiment... Mettons, Elden Ring et Dark Souls, les jeux trop durs. Je me fâche. Le seul que j'ai fini, c'est Sekiro. En tout cas, c'est terminé là-dessus.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Je ne connais aucun de ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, tu vois qu'il y a quelque chose. Je vais explorer ça en thérapie, man. Pour finir, j'ai le goût de te poser deux questions. La première, c'est, y'a-tu une erreur, on en fait plein des erreurs, etc., qui est top of mind, qui a des games de partagé pour peut-être essayer que le monde l'évite, cette erreur-là ? Je te poserai l'autre question après, dans le fond, parce que même ça marche.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, parfait. Fait qu'il y en a deux. Il y en a une, c'est dans l'exécution, puis l'autre, c'est dans les dynamiques d'équipe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Exécution, la première ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, fait que l'exécution, c'est... L'erreur d'exécution, c'est de perdre de vue un peu nos units économiques.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Explique un peu ce que tu veux dire.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ce que je veux dire, c'est que quand on grossit, on grossit, on grossit, on grossit, puis on travaille beaucoup en VC, parce qu'on a envie du VC, surtout dans le temps 2020-2021, c'était comme « growth at our cost » . Donc, ton « customer acquisition cost » monte beaucoup, beaucoup, mais tu es comme assez cool parce qu'on fait de l'argent, parce qu'on fait de l'argent, puis ça grossit, puis ça grossit, puis on s'attend à ce que la prochaine « raise » soit quelque chose de même. Mais si on ne fait pas attention à nos unités économiques, on se rend compte qu'avec le « churn » et tout le kit, c'est que nos cohorts, des fois le « churn » le payback period est tellement long qu'on ne revient pas dans notre argent. Mais ça, tu ne t'en rends pas compte tout de suite. Puis c'est aussi, c'est que, il faut que tu rentres aussi un peu dans les détails de comprendre ta business, tu sais, de segmenter ton churn, de comprendre tes cohorts, quel genre de clients. Ça fait que tu sais, c'est ça, c'est quelque chose que, si tu avais à faire, on ferait ça vraiment différemment. Puis au niveau, tu sais, interpersonal dynamics, on l'a entendu souvent, mais tu sais, c'est de faire attention à, c'est quand on a un feeling en dedans qu'il y a quelque chose qui ne va pas bien qu'elle soit un partenaire, surtout que nous employés. c'est de passer avec ça rapidement et de faire les moves qu'il faut pour changer la dynamique de l'équipe. Ça veut dire souvent laisser aller la personne.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il y a quelqu'un sur le pod qui me disait « J'ai jamais entendu quelqu'un me dire qu'il regrettait d'avoir renvoyé quelqu'un trop tôt. »
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ah, c'est sûr, c'est sûr,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est sûr. Which is comme une autre manière de juste dire « fire fast » .
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ah ouais, c'est sûr, c'est sûr, c'est sûr.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Joey, pour finir, man, y'a-tu un SaaS ou un outil web quelconque qui te fait triper, qui t'amène du bonheur, c'est ton site ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Ouais, c'est ça. Fait que tu sais, c'est Perplexity pis GPT.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok. Fait que t'es là-dessus pas mal ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Tout le temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Quel genre de conversation t'as avec GPT ?
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Oh, ça vient... Je vais enlever une couple dans mon historique, là, pis je vais te l'éteindre juste ceux-là qui ont un rapport avec la business. Mais, tu sais, souvent, c'est des conversations pour m'aider à mieux présenter des idées. Perplexity, je fais beaucoup de deep search. Ce que je fais beaucoup aussi, c'est que... Je résume des sondages, par exemple, des gros datas. Mettons, je le garoche dans GPT ou dans Perplexity, puis il me ressort des résumés, puis ça me permet de fact-checker puis de double-checker mes affaires.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Malade. On est pas mal on-time, mon vieux. Je veux juste te dire un gros merci. Si le monde veut te parler, ils peuvent te pigner sur LinkedIn. Quand il y aura le temps, tu checkeras. C'est Jérôme Soucy-Rousseau sur LinkedIn. C'était un honneur, man, de t'avoir sur le pod.
<strong>Jerome Soucy Rousseau :</strong> Merci,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mon vieux. All right, folks. Avec SassPost, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS, vraiment pour t'aider à prendre les meilleures décisions que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien, j'adore ça écrire. D'abord, ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks et curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie, puis qu'on se rende à 1000, puis qu'on se rende à encore plus que ça. Bien franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint qu'à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Fait que si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis, eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extra que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur saspas.com. Il y a un pop-up qui va vous apparaître en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez « SaaSpasse » puis « BeHype » , c'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir. Ça me tient à cœur, donc check it out. Si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le shooter. All right, folks, un petit shout-out à Missive, partenaire produit SaaSpassese. Missive, c'est un email client multijoueur qui réinvente la boîte courriel pour aider les équipes à mieux communiquer et collaborer. Il y a au-dessus de 3500 entreprises à travers 75 pays qui leur font confiance, dont SaaSpassese, et un paquet de SaaS. Donc, check them out sur SaaSpassee.com. Il y a une solide entrevue avec Phil Lehoux, le co-founder, sur ce qui s'en vient pour Missive. OK, de retour au pod. SaaSpasse, c'est une business d'amour, une business indépendante. Il y a un paquet de choses que vous pouvez faire pour nous supporter dans notre croissance, pour qu'on puisse continuer de créer du contenu de feu, d'organiser des beaux events, puis de mousser, puis de tirer par le haut cette communauté de tech qu'on a au Québec. First, si vous n'avez pas ajouté votre SaaS sur notre plateforme, allez sur saspass.com, il y a un gros bouton mauve pour faire juste ça. Vous pouvez check out le Job Board, si vous avez une offre d'emploi quelconque, c'est gratuit, un outil super cool pour toute notre audience et notre réseau. Si vous ne nous suivez pas déjà par rapport au pod sur Spotify, Apple Podcasts, allez faire ça s'il vous plaît. Puis vous pouvez aussi nous laisser un review, ça nous aide vraiment beaucoup. Vous pouvez nous suivre sur YouTube, qu'on investit de plus en plus là-dedans. On met des shorts sur le plus de contenu possible, que ce soit organique ou avec des partners. Fait que check this out. Si vous voulez venir aux événements, puis pas manquer de billets, parce qu'on est souvent sold out, vous devriez nous suivre sur Eventbrite. Fait que vous allez sur Eventbrite, vous écrivez ça à ce poste, vous pouvez vous abonner, puis avoir des notifications. On fait ça à peu près chaque mois. Et, la dernière chose, suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. On met du beau contenu, du contenu souvent drôle. Je pense que ça vaut la peine. Je veux finir cette outro custom un petit peu en remerciant les partenaires certifiés de SaaSPass. On a des compagnies de fous qui nous supportent financièrement, stratégiquement, des fois même psychologiquement dans mon cas. Sans ces compagnies-là, la majorité du revenu de SaaSPass n'existerait pas et on ne pourrait pas faire ça. Je veux que vous preniez le temps d'aller les regarder. saspace.com slash partenaires avec un S. Ils sont tous listés là. Ils ont une belle fiche avec du contenu, avec des liens, des détails. Je vous les nomme rapidement. Léviat Legal, des avocats qui sont tech et founder friendly. Le Chiffre, des comptables et fiscalistes qui sont calés en tech aussi. Baseline, gros geeks pour innover avec l'AI. Unicorn, des experts cloud AWS pour optimiser et scaler votre infrastructure. On a aussi cette année des... partners produits. Donc Vasco, une plateforme RevOps pour votre go-to-market. Missive, un inbox collaboratif pour vos teams, pour vos communications de team, pardon. Puis Apollo 13, un studio no-code pour construire des MVPs et des side projects. Vous pouvez tout aller voir sur saspace.com slash partenaire avec un S. Puis moi, du fond du cœur, je vous dis juste merci de nous suivre et de nous supporter. C'est insane comme aventure ce qu'on a lancé là et je suis bien privilégié de pouvoir faire ça.
Updates sur le podcast, la cie, les events IRL. Contenu premium pour les abonnés SaaSpal — éditorial de Frank, Q&A, roadmap du pod.