Aujourd'hui, on jase avec Jimmy Plante, CEO chez Folks, un logiciel RH complet pour PME.
Folks, c'est 5M$ d'ARR, +75% de MRR en 2024, 1500 clients actifs et 50 employés
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Crédits musique
<strong>Jimmy Plante</strong> Tu sais, des embauches, on a fait beaucoup de bonnes, mais on fait toutes des moins bonnes embauches aussi. Puis je pense qu'avoir du courage managerial de laisser aller du monde, parfois quand tu sens qu'il ne fit pas avec ta culture d'entreprise, c'est super important.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> What's up, folks? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Jimmy Plante, CEO chez Folks, un logiciel RH complet pour PME. Folks y ont connu une croissance impressionnante avec 75 % d'augmentation du MRR l'année dernière, une acquisition stratégique d'une autre compagnie, Glow Talents, puis une équipe qui dépasse maintenant 50 personnes. Donc avec Jim, on parle de l'intégration de la tech et du talent après l'acquisition, de sa stratégie de marketing plus pour l'Ontario, du nouveau branding, de leur ambition d'atteindre 1 million en MRR, puis de comment ils ont presque doublé le ARPU sur les nouvelles ventes. C'est l'enregistrement de notre show live qu'on a fait à Québec fin avril. Juste un gros merci à tous ceux qui se sont déplacés, c'était vraiment dope.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Alright, on passe au show, let's go!
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> All right, pour ceux qui ne savent pas encore, SaaSpasse, une des premières lignes d'affaires et de manière qui fait qu'on est capable d'être profitable et d'opérer, c'est nos partenaires annuels certifiés. On en a quatre, je pense qu'il y en a certains qui sont présents à soir. On a Unicorn Cloud, Eric et puis Ben sont là, si vous voulez aller leur poser n'importe quelle question sur le nouveau SaaS qu'ils sont en train de lancer, Stable, et puis sur gérer votre AWS sans trop de casse-tête. Allez voir les boys et l'équipe. On a le chiffre, qui est un bureau comptable avec des CFO fractional, un paquet d'offres malades à Montréal. Je ne pense pas qu'on leur demande du chiffre. Non. All right. Je ne savais pas quel son faire. Mais ils sont malades. Vous pouvez tout le voir, ce monde-là, sur SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. On a Léviat Légal, qui sont mes avocats, mes avocats préférés. On a tout le monde de Léviat. Je pense qu'il y a... Oh, ben oui, Guillaume Falardeau, avocat fondateur et programmeur en cravate, mesdames et messieurs. N'hésitez pas à aller lui parler de VC, de fonds, de tout ce que vous voulez, une machine. Puis last but not least, on a Baseline, des pros en intelligence artificielle qui accompagnent un paquet de SaaS et d'autres business. On a-t-il du monde à Baseline? Dave, t'es là? Malade, malade, malade. Très content de te voir. On a un pod qui sort ensemble avec Dave bientôt où est-ce qu'on a eu un moment de matrice incroyable. Je vous invite à « stay tuned » comme ils disent dans le milieu. On a des partenaires produits vraiment, vraiment sick. Vasco pour votre go-to-market. Missive pour gérer vos courriels en multiplayer. Puis on a Apollo 13, un studio de développement no-code, low-code, insane à Québec. Tout ce beau monde-là, SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. Puis là, j'ai une nouvelle nouvelle. Je ne sais pas si le monde, ça fait un an qu'ils nous suivent, vont le voir, mais à peu près au même temps, l'année passée, j'ai fait genre « Yo, je suis en train de péter en deux parce que je me sens comme Spider-Man qui tient la compagnie de même. Puis la compagnie, c'est le Subway. Avez-vous Spider-Man? » Avec Tobey Maguire. Tout le monde a la référence, c'est juste la joke Frank qui est de la mort. Fait que c'est ça, man. Puis là, j'étais trop stretched in. Fait que j'ai embauché un petit gremlin du nom de Joël Arsenault qui est là, dans l'ombre, directrice marketing, kill killer. Puis là, on est encore stretched trop thin parce qu'on a plein de beaux projets. Fait que lundi, on ouvre un poste pour une personne chargée de projet Codename Lapieuvre parce que ça va toucher à plein d'affaires. Puis... C'est filmé, Frank. No jokes, man. Les comms, les ups, la gestion de projet, ça débat. Puis moi, j'ai besoin de temps pour plus vendre des trucs puis créer du contenu killer pour SaaSpasse. On ouvre ça lundi. Si vous connaissez du monde, n'hésitez pas. Sinon, qu'est-ce que j'ai d'autre d'intéressant à dire? On fait la première SaaSpasse conf 2025, une journée complète en septembre. Il va y avoir roughly 250 personnes. Ça va être... Oli a commencé... Les billets vont être limités. Ça risque d'être... Je n'ai pas encore confirmé la place, je ne vais pas le dire tout de suite. Ça va être malade. On cherche des commanditaires pour ça. On a un estifi de deck de fou avec de la visibilité très cool. Si ça vous intéresse, pokez-moi. Ça va me faire plaisir de vous en parler. Finalement, ma dernière plug, c'est mon infolettre. Je suis vraiment tannant avec ça, mais chaque semaine, j'écris. Hier, j'ai écrit jusqu'à 15h30. Ça explique un petit peu comment je suis aujourd'hui. J'adore ça. C'est des gros éditeurs. On approche le 1000 abonnés, puis j'ai un avatar cloné par l'IA de moi que j'ai fait, pour ceux qui l'ont peut-être vu sur LinkedIn, que j'ai promis qu'ils revenaient sur la scène avec un nouveau background qui n'est pas la matrice si on atteignait 1000 abonnés. Ça serait probablement un des plus beaux moments de votre semaine si ça arrive. Fait que c'est ça. Allez checker l'infolette sur SaaSpasse.com. Puis last but not least, merci tellement à folks. C'est insane votre place. C'est cozy. Il y a une canette qui est tombée. Ça a tout fucké mon flow. Jim, t'es un bon vivant, t'es un bon parleur, man. On a eu un épisode insane sur le pod. T'es encore dans le top 5, by the way, des views ever. Pis là, on est plus d'un an plus tard. Fait qu'on peut faire l'update de tout ton nouveau parcours. La bouffe, les drinks, la place, c'est tout, folks. Fait que merci beaucoup, beaucoup, beaucoup à folks.
<strong>Jimmy Plante</strong> C'est ça qui build up le stress. C'est comme tu parles. Qu'est-ce que je dis?
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Là, c'est toi qui parles. Pour le monde qui ne connaisse pas Jim, mettons en TLDR, si on regardait ton profil LinkedIn, on comprendrait quoi?
<strong>Jimmy Plante</strong> Jimmy Plant, entrepreneur qui vient de la Beauj. J'aime souvent le dire. Je suis vraiment fier de ma région. J'étais entrepreneur tech, mais dernièrement, tu le sais, j'ai acheté une érablière. Je suis entrepreneur en général. Sinon, TLDR, j'ai étudié en informatique, j'ai uni le logiciel à l'Université de la Valle, j'ai fait mon MBA, j'ai commencé chez le groupe Canam. J'ai démarré BIM1 BIMTrack en 2013, exit en 2021, j'en parle pas mal sur le premier pod. Puis j'ai pris un petit moment off avec ma famille, puis par la suite, j'ai embarqué dans l'aventure Fox, j'ai acheté des participations, puis je suis le président de Fox aujourd'hui.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Insigne. Puis ça, c'était quand exactement que tu es rentré comme CEO?
<strong>Jimmy Plante</strong> Voilà un an et demi, septembre 2023. Fait qu'on a un beau 18 mois.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Ouais, 18 mois-ish, exact. Jamais faire de mathématiques. Ouais, non, c'est ça. Sweet, man. Pour les gens, mettons, qui connaissent ou qui connaissent déjà Fox, c'est cool, mais il y en a qui sont quand même genre, ils sont venus plus pour moi que pour toi, tu sais.
<strong>Participant 1</strong> Fait que...
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Pour ce monde-là, mettons. Comment tu décrirais, folks?
<strong>Jimmy Plante</strong> Je décrirais ça en 30 secondes. C'est la solution RH tout-en-un pour les PME au Canada. Une PME zéro à 500 employés. Nous autres, ça rentre encore dans le PME. Quand je dis tout-en-un, c'est qu'on a la gestion du recrutement, communément appelée l'ATS. On a tout ce qui est gestion RH, tout ce qui est plus opérationnel. fait que notre dossier, avis disciplinaire, etc. Après ça, on va avoir la gestion de la performance, fait qu'évaluation, auto-évaluation, puis toute la gestion de la performance pour les employés dans une PME. Puis récemment, bien en fait bientôt, fait que là, à coup de là, on n'enregistre pas dans avril, ça sort en juin, début juin. On va sortir ça le 27 mai avec notre nouvelle plateforme, mais la gestion de la paie. Fait qu'on sort un module de gestion de la paie intégré dans notre plateforme. Fait que ça, c'est quand même un gros morceau qu'on sort dans le prochain mois. C'est rough parce que je voulais ADP comme... Ah, tu vas te plaire avec Folkspay.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> C'est vraiment une scène. On va pouvoir voir comment tu renouvelles, comment vous renouvelez la plateforme. Mais j'ai le goût que tu me lances une couple de métriques pour qu'on puisse situer la compagnie et où dans sa taille, sa croissance ou whatever.
<strong>Jimmy Plante</strong> Aujourd'hui, on était à 5 millions d'AR. Quand on a fait le premier pas, on était à 3 millions. On voulait environ 18 mois peut-être. Une très belle croissance. 5 millions d'AR, on était à 1,400, 1,500 clients actifs. 100 000 dossiers d'employés qu'on gère dans notre plateforme RH. Fait qu'on a 100 000 NAS, 100 000 salaires. Tu sais, c'est quand même de la donnée. C'est un bon honeypot pour les hackers. Ouais, c'est ça. 100 000 NAS. C'est pour ça qu'on investit beaucoup dans la sécurité de l'information et qu'on est sec de type 2. Puis on a 8000 postes d'affichés présentement actifs avec notre ATS.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Ça couvre tout le genre de life cycle de l'expérience employée, presque.
<strong>Jimmy Plante</strong> Du recrutement jusqu'au off-boarding, passant par la paye, passant par onboarding, off-boarding. Effectivement. Ici, on a un RPU de 350 quand on regarde tous nos clients. 350 $ de MR. Dans la dernière année, on est à 550. Avec la stratégie de pricing et la diversification, on a commencé à grossir les...
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> ARPU, pour le monde qui sont moins SaaS, average revenue per user, c'est une base mensuelle. Tu m'as envoyé le même deck que tu enverrais à des investisseurs avec un paquet d'infos. Là-dedans, tu disais que le MRR avait augmenté de 75 % sur une période de 12 mois. Juste pour être clear, vous êtes bootstrap. Vous n'êtes pas en hyper-croissance extrêmement financée par policier.
<strong>Jimmy Plante</strong> Tu sais, moi, dans ma tête, il y a le bout du trap, que c'est les autres qui vont juste jamais lever de dette, rien, puis te lever ici. Puis moi, je suis comme dans... J'ai tout un promu un peu dans le centre entre les deux. Fait qu'on a leveragé de la dette avec la BDC puis Desjardins. Fait qu'on a une certaine dette, mais je prends ça pour investir dans la compagnie, faire croire de la compagnie. Fait que... Fait que je me considère bout du trap, mais avec de la dette.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Moi, tout, je suis en train de leverager de la dette avec la BDC, même pas les mêmes niveaux que toi. Je pense que c'est... Juste... All right. J'ai vu PO tantôt puis j'étais à l'autre étage. Passez-moi un peu l'argent. All right, man. Insane, qu'est-ce qui explique dans le fond la growth de 75? pour cent, grosso modo.
<strong>Jimmy Plante</strong> Oui, fait que 2024 a été une très grosse année pour Fox. Tu sais, le gros de la growth, c'est vraiment la croissance organique. Fait que, tu sais, on a rentré 300 nouveaux clients à un average de 500, 550 d'MR par mois. Tu sais, ça, c'est environ 150 000 de new MR qu'on a rentré juste par ça. Puis, il y a deux autres leviers qu'on a eus l'an passé. C'est, on a augmenté les prix de notre base historique de nos clients. Fait qu'il y en a qui payaient vraiment pas cher depuis très longtemps. Fait qu'eux autres, on les a augmentés.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> OK, nice.
<strong>Jimmy Plante</strong> Il y avait une certaine crainte à l'interne, mais ça s'est bien passé. Puis, ça a généré peut-être 25 000 DMR direct sur la top line. Nice. Puis, on a fait une acquisition de Glow Talent, une nouvelle ATS qui a généré un autre 25 000 DMR directement sur la top line. Fait que je dirais le 75% est composé, tu sais, un bon 50-60%, c'est vraiment la croissance organique. Le reste a été généré par augmentation des prix puis acquisition.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> OK. Puis Glow Talents, ça arrive comment sur la table, ça? Parce que si je comprends bien, il y avait des fonctionnalités d'Applican Tracking System d'ATS avant même cette acquisition-là, right?
<strong>Jimmy Plante</strong> Exact. Exact. Fait qu'on avait un ATS très, très de base, je dirais. Puis, tu sais, à un moment donné, il y a notre directrice de compte, elle savait qu'on était comme, on a le goût d'acquisition, si ça fit avec notre vision, en fait, là. Fait qu'elle a appelé notre directeur des finances, puis elle a dit « Hey, il y a un monsieur à Montréal qui a construit un ATS qui scale moyen, puis il serait prêt à « exit ».
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> C'est la personne qui travaillait chez Glotarence?
<strong>Jimmy Plante</strong> C'est une directrice de compte chez Desjardins. C'est ceux qui vous avaient donné de l'argent. Exact. Prêter de l'argent? Prêter. J'ai de la misère encore.
<strong>Participant 1</strong> Elle coûte cher.
<strong>Jimmy Plante</strong> Elle ne s'est pas donné. C'est le fun. Elle nous a fait une passe à la palette. On rentre en contact avec le propriétaire de Glow Talent. Sylvain le connaissait. Sylvain qui est le fondateur de Fox. Il m'a introduit. On a commencé à négocier. Le monsieur était rendu là dans son histoire. Il y avait 37 clients qui ont acheté 25 000 MR comme je disais tantôt. Aujourd'hui, en moins de six mois, on est rendu à 250 clients juste avec Glow Talent. On est vraiment en train de scaler cet ATS-là. Puis on avait un ATS, comme on disait. On est en train de transférer des clients de notre ATS Legacy vers cet ATS-là qui est vraiment plus puissant, mieux construit.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Tu upgrades la tech puis le price, mettons ?
<strong>Jimmy Plante</strong> Oui, exactement. Puis la team, on avait plus ou moins un dev qui s'occupait, un demi-dev qui s'occupait de l'ATS parfois d'un bord et de l'autre. C'était comme un peu l'enfant mal aimé peut-être? Genre. On mettait tous nos efforts dans le SIRH initialement. Mais là, avec ça, il est arrivé cinq personnes aussi. Cinq personnes dédiées à l'ATS avec déjà une base de clientèle, avec déjà du M.A.R. Nous autres, on est venu consolider ça et rentrer ça dans notre famille de produits, je pourrais dire.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> malade et je vais assumer que la tech était peut-être plus user friendly ou moderne que ce que tu avais parce que sinon tu aurais pu faire le play de refactor ton ATS existant.
<strong>Jimmy Plante</strong> Si j'aurais fait ça, aujourd'hui j'aurais une squad complète à refactor mon ATS. Et non à construire la nouvelle plateforme qu'on va lancer le 27 mai. Mais là, on a une team complète sur le nouvel ATS. Il avait déjà investi 3,5-4 millions dans cette technologie-là. Elle était bien bâtie, plein de fonctionnalités, mais à ce qu'elle n'est pas comme le monsieur voulait. Rentrer ça dans notre équipe de vente marketing, on est capable de se rédiger ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Puis, tu sais, c'est le premier pod qu'on a fait, tu m'as comme mentionné un de ton expérience comme vendeur, parce que tu as vendu BIMTrack, BIM1. Mais tu as aussi eu quand même de l'expérience d'acheteur, parce que tu es passé à travers certains deals de M&A avec New Format. Après, ça t'a-tu aidé, ça, dans ce deal-là, genre, d'avoir été comme des deux sièges d'un M&A, M&A Merger & Acquisition?
<strong>Jimmy Plante</strong> Oui, oui, oui. Ben oui, je dirais que oui. En fait, je n'ai jamais fait une transaction complète une acquisition complète. J'ai été souvent, comme tu viens de le dire, dans le siège d'une vérification diligente. J'en ai peut-être fait 8 ou 9. Des grosses, quand même, dans le temps que j'étais chez Newforma, le 2 ans que j'étais chez Newforma. Ça, c'était l'acheteur de ta formation. L'acheteur de BIM1. On a peut-être 7 ou 8 explorés des acquisitions qui n'ont jamais abouti. Mais on fait le processus, on fait tout ce qu'il faut. Comme dans le siège de l'acheteur, il n'y a jamais rien qui aboutit. Dans le siège du vendeur, j'ai vendu BIM1 de MinTrack. On a vendu aussi Newforma 2 ans après. à un autre gros fonds d'investissement. Cette expérience-là, définitivement, m'a aidé dans l'acquisition de gros talents.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Moi, je me demande quasiment aussi si ça n'a pas teinté tes réflexes entrepreneurials de genre « Yo, il y a des plays que je peux faire que ça passe par de l'achat et de la vente de la compagnie. » Pas juste builder à l'interne ou avoir des partenaires. Tu es quand même imbibé peut-être de ça.
<strong>Jimmy Plante</strong> Définitivement. Je veux dire, je me rappelle encore que chez Bintrack, c'était comme on voulait tout builder, être clean. On va le faire par nous autres-mêmes. Là, on s'est fait acheter par uniforme. J'ai eu ce deux ans-là qui m'a éveillé sur le M&A. Tu peux construire aussi à l'interne, mais aussi, tu te vois-là de faire des acquisitions pour... faire croître ta business beaucoup plus rapidement.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> C'est des défis différents. C'est des défis différents, exact. T'as comme des raccourcis ou des accélérants quand tu fais un M&A, mais ça vient avec des frictions potentielles. Intégrer de la tech, de la culture d'une corp à l'autre, c'est pas tout le temps smooth. Complètement.
<strong>Jimmy Plante</strong> Je fais un backtrack avec le monde de BIMTRAC. Il y a eu de la friction quand même. Une compagnie américaine qui arrive, une culture qui est différente. Le monde de BIMTRAC, il rit. Ils sont tous plus là. Mais c'est ça. Il y a eu certaines frictions après certains moments. Je comprends que ça fait partie des défis du M&A. Dans le cas de Glow Talent, petite équipe, 5 personnes, une petite tech... Moi, jour 1, on a fait une full integration. Jour 1, les personnes étaient distribuées dans les différentes équipes qu'on a chez Fox. Je leur avais pitché trois semaines avant, avant le jour de la transaction. Vous allez rapporter à qui, puis ces gestionnaires-là, on leur a parlé. Puis jour 1, quand on l'annonçait, c'était déjà full intégré. Le monde était déjà dans les équipes, puis ça a bien été.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Proximité physique aussi, sont-ils tous à Montréal, ce staff-là? Tous à Montréal. Ils sont tous à Montréal, mais quand même, tu fais deux heures de chat, puis tu peux les voir.
<strong>Jimmy Plante</strong> Oui, oui, oui, puis ils viennent à nos events annuels, puis à tout ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Je me rappelle, nous autres, quand on a été achetés, le headquarter était à Tel Aviv, en Israël. Un peu plus tough, là. Le CEO et le CTO sont passés, ils allaient au bureau du Colorado, ils ont fait un crush par Montréal, on leur envoyait un taxi, puis une poutine, ils sont venus. À Québec? Ils sont venus à Québec. C'était insane. Mais genre, c'était huit heures de temps, quick and dirty. Puis après ça, t'as le time zone, t'as la culture, t'as la différence. Fait que toi, t'as cette proximité-là qui a sûrement dû intégrer, aider ton intégration day one que tu parles full.
<strong>Jimmy Plante</strong> Ouais, définitivement. Puis je pense que cette compagne-là était rendue là. T'sais, il était juste cinq puis il était prêt à un renouveau. OK. Une plus grosse... T'sais, on est une petite entreprise encore, mais t'sais, on est quand même bien structurés en fonction et tout. Fait que je pense qu'il était prêt à ça. Puis je pense... Je ne veux pas parler plus haut que mon chapeau, mais je pense qu'ils se plaisent aussi présentement dans l'organisation qu'on est et la culture qu'on dégage.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> C'est vraiment sick. Je suis quand même curieux. On n'en avait pas parlé en pré-entrevue parce qu'on a parlé d'autres affaires que ce qu'on avait parlé en pré-entrevue. Combien de temps ça a pris ce processus-là? Parce qu'il y a des MNX et ça ne finit plus. Toi, ça a été quand même quick?
<strong>Jimmy Plante</strong> Oui, mais assez rapide. Je dirais en première discussion téléphonique, genre avril 2024. Puis septembre, tout est fait, puis c'est intégré. C'est assez rapide, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> All right, folks, un petit shout-out à Unicorn, partenaire certifié, SaaSpasse. C'est une firme d'experts en infos nuagiques, AWS, Amazon Web Service, qui ont les talents et les processus pour migrer, scaler, optimiser les infrastructures cloud pour les startups et les SaaS. Il n'y a pas de jargon inutile dans leur affaire, pas de solution démesurée, juste une team de passionnés dev et cloud qui peuvent vraiment vous conseiller, vous sauver des bidous, puis même construire du produit avec vous. Check them out sur SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec le founder Éric Pinay. OK? De retour au pod. Puis, un affaire qui est intéressant avec tout, c'est que justement, tu sais, mettons, moi, je suis très émotif et sensible, fait que j'ai vécu toutes sortes d'émotions quand j'ai vendu ma compagnie, mettons. Puis, je me dis, si j'en achetais une aujourd'hui, je pense que j'aurais beaucoup plus d'empathie pour le ou la vendeuse, mettons, qui vend la compagnie. C'est-tu ton cas? Toi, t'as-tu plus d'empathie?
<strong>Jimmy Plante</strong> Ouais, c'est une bonne question, ça. À cause de... Je pense qu'en M&A, il faut... Tu sais, dans une entreprise, il faut tailler l'empathie, évidemment. Mais en M&A, il faut quand même tailler une froideur, là. Je veux dire... Tu peux comprendre ce que l'autre vit, mais en même temps, tu négocies des gros chiffres. Je dirais non. Je n'ai pas tant eu d'empathie. Je fais une réponse longue, mais pas vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> De la manière que je catche, la team qui est suivie de Glow Talents et qui a intégré la famille Folks, ça a bien été. La tech, c'est-tu un work in progress? On peut-tu en parler? C'est bien intégré.
<strong>Jimmy Plante</strong> Très bien intégré. En fait, l'ATS reste une plateforme qui est distincte. Plus stand-alone un peu. Oui, stand-alone, exact. C'est tellement complet, tellement de fonctionnalités qu'on a laissé stand-alone. Là, qu'est-ce qu'on sort le 27 mai avec notre nouvelle plateforme? Bien, toute l'expérience est unifiée quand même. Fait que tu sais, le front-end, là. Fait que tu vas dans Fox SIRH ou Fox ATS, qu'on va renommer, ça sera plus Glow Talent, Fox ATS. c'est l'expérience à être unifiée, c'est les mêmes boutons, c'est tout.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Mais tu sais, une des affaires qui, des fois, ne suit pas ou génère de la friction dans un M&A de même, c'est la client base de la compagnie qui se fait acheter. Fait que nous autres, je me rappelle, on a une couple de devs à Québec, rightfully so, qui étaient comme, qu'est-ce qui va se passer avec le Snipcard une fois que c'est acheté? Fait que vous autres, les clients de Glow Talent, à date, ça suit-tu bien?
<strong>Jimmy Plante</strong> On n'avait pas beaucoup. On avait 37 qu'on l'a acheté, mais c'était quand même 25 000 MR. Fait qu'on voulait conserver ce MR-là. C'était une crainte qu'on avait, mais pour vrai, je pense que tous les clients ont bien perçu cette transaction-là, d'être acquéris par une plus grosse entreprise, même si on est une petite entreprise. Mais ils ont senti qu'elle commençait à bouger beaucoup plus. Les features sortent. On investit dans l'ATS qu'on achetait. On n'a pas eu de churn, on n'a pas eu rien de ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Ça, c'est une bonne nouvelle. Malade, man. Dans ton deck, justement, puis ta prep, tu me disais que ton ambition, ton genre de North Star, c'était d'amener Fox à 1 million en Monthly Recurring Revenue, en MRR. Moi, je n'ai pas gagné 1 million en ARR, en revenu annuel récurrent avec Snipcard, puis j'étais vraiment stock. Fait que, je vais être vraiment fier, pis c'est tout pour toi, mais que t'arrives à ça, c'est malade. Comment tu vas faire pour te rendre à ça?
<strong>Jimmy Plante</strong> C'est quand même ambitieux. Ouais, ouais, c'est ambitieux, mais en même temps, il faut une vision. Fait que, t'sais, moi, j'ai rencontré Sylvain, un an et demi, deux ans, ben, rencontré, je le connaissais depuis longtemps, je le vois là-bas, là, salut, Sylvain. Mais, t'sais, j'ai dit, pis je crois que je l'avais dit dans le premier pod, là, moi, le 0,1 million, il est le fun, il est vraiment trippant, mais je suis plus un gars du 1 à 10 millions. T'sais, c'est structurer les équipes, monter la direction, la vision et tout, fait que, J'ai pitché un million de M.A.R. à Sylvain en disant, on va y aller en trois phases. Puis là, on tombe dans la deuxième phase, je dirais. Plus d'innovation, d'expansion au Canada anglais et tout. Il y a plusieurs éléments pour se rendre là. Je pense que l'expansion au Canada anglais va… Ça, c'est en ce moment. En ce moment, on commence l'expansion au Canada anglais. On était très Québec. On a touché le 5 millions d'air juste au Québec ou à peu près, je dirais. Là, on commence à accélérer dans le Canada anglais. On pourra en parler, mais avec une stratégie qui est vraiment différente. Moins de bond, plus hard bond, etc. OK. Ça, c'est un élément. Deuxième élément, c'est qu'en 2026, avec nos quatre produits, recrutement, RH, paye et performance, gestion de la performance, on va être en mesure de faire... On a quatre produits, mais sept packages. On va être capable de faire du cross-sell, de l'up-sell, qui n'est pas... qui n'est pas en ce moment dans la culture, je dirais, de l'entreprise. On vend beaucoup tout le produit. Avec des packages, être capable de structurer ça, on va être capable de commencer à faire du cross-sell, d'up-sell. Je pense que ça, ça va nous gérer de la growth. Ça, c'est la troisième phase. Plus la troisième phase, exactement. Cette année, c'est vraiment de lancer la nouvelle plateforme, commencer l'expansion au Canada anglais, savoir où ça marche vraiment, dans quelle industrie, quelle région du Canada anglais. Puis à partir de l'année prochaine, milieu de l'année prochaine, cross-sell, up-sell, on va faire grossir les comptes avec le RPU qui grossit, en maintenant évidemment une croissance organique de nouveaux clients.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Je voulais juste être sûr que ton play, ce n'était pas « acheter des compagnies jusqu'à ce moment que je me rends la même minute. » Ah non. Sick. Une des affaires que tu m'as mentionnée avec toute cette espèce de renouveau-là de la deuxième phase et de la nouvelle plateforme qui s'en vient, comme tu mentionnes, le 27 mai. Le 27 mai. Allez, c'est une notice d'un 27 mai. On dirait que tu as quelqu'un de PR qui t'a dit « faut-tu dire que c'est le 27 mai ? » Mais tu m'as parlé d'un nouveau brand. Oui. La question qui tue, c'est « est-ce que tu étais tanné du tout pet de votre mascotte ou c'est… » Ça n'est effectivement parlé, hein ?
<strong>Jimmy Plante</strong> En tout cas, je mène effectivement par là. C'est pas que j'étais tanné de ça. Je pense que, tu sais, un nouveau brand... Moi, je me rappelle le jour 1, là, je suis arrivé, je disais à Catherine, la directrice marketing, qu'éventuellement, on va faire évoluer le brand. Tu sais, j'ai la vision puis l'ambition d'amener ça à un million d'aimer. Ça passe par l'expansion, de nouvelles plateformes, etc. Faut que, je pense, le brand suive tout ça. Faut que, actuellement, avec le petit toupette, ça fait que ça a l'affaire. Il y a beaucoup de monde qui l'aime. il y a du monde, je sais, il y a peut-être du monde qui le déteste aussi, mais ça l'a fait beaucoup parler dans les cinq dernières années. Fair enough. Puis ça a généré la croissance qu'on vit aujourd'hui. Mais on est juste rendu à un autre point, je pense, chez Fox. Le positionnement qu'on veut avoir dans le Canada anglais, comme All-in-One, HR All-in-One, avec la paye et tout, on va rester avec un brand qui est très... Tu sais, on ne change pas de brand, on rehausse le brand. Il y a quand même une nuance. On regarde Fox, là, tu sais. Oui, oui. Mais on met le Foxy un petit peu plus secondaire.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Foxy, c'est le nom du petit bonhomme.
<strong>Participant 1</strong> Oui, exact.
<strong>Jimmy Plante</strong> Ils vont être encore là, le Foxy. Il a changé de poupette et tout.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Je suis pas encore rendu assiette en podcast, mais j'aimerais ça pour dire « Hey, on va mettre ça à l'écran. » Joe Rogan, maintenant on va faire ça.
<strong>Jimmy Plante</strong> Le Foxy évolue aussi, mais le Fox va devenir… Ça mature. Il va devenir plus professionnel, plus mature, en restant funky un peu. Puis ça, tu le chiffres en même temps que la nouvelle personne. 27 000, c'est une grosse date. 27 000, c'est une grosse date.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> On va envoyer une invitation qu'André a en plus. On ne peut plus changer la date, c'est ça. Malade, man. J'ai hâte de voir ça. Là, tu n'arrêtes pas de dire qu'on est quand même une petite compagnie. Chris, vous êtes 70? Non, on est 50. 50. Vous allez être bientôt 70. Oui, exact. Il y a quand même là-dessus, si tu checkes, je pense les 12 derniers mois, 24 nouvelles recrues. Ça a brassé et ça a fait du nouveau monde, que ce soit les gens de Glow Talent ou juste des nouvelles personnes qui étaient embauchées. C'est tough quand t'as beaucoup de staffs nouveaux qui rentrent, qui suivent la culture, qui catchent la vision de ta compagnie, mettons. Comment tu t'assures que le monde catch c'est où que le bateau s'en va, puis c'est qui un peu le capitaine, puis les sous-capitaines, puis whatever?
<strong>Jimmy Plante</strong> C'est une bonne question à cause ce n'est pas évident à répondre. La culture, dans ma tête, ça ne se décrit pas sur trois phrases. Qu'est-ce que tu dégages, comment tu es avec ton monde. Relationnel. Relationnel. Je pense que la communication aussi est vraiment importante. Mon monde le sait, à chaque trois mois, mon all-in, où qu'on est rendu selon notre plan. Les trois phrases de la vision de 5 ans, je le partage à tout le monde. Tout le monde a accès à ça et j'en parle, je ne le pas. Je pense que c'est important de communiquer, de surcommuniquer un peu cette vision-là. Peut-être un aspect aussi qui est important là-dedans, tu sais, des embauches, on en a fait beaucoup de bonnes, mais on fait toutes des moins bonnes embauches aussi. Je pense qu'avoir du courage managerial de laisser aller du monde. Parfois, quand tu sens qu'il ne fit pas avec ta culture d'entreprise, c'est super important. Moi, dans la dernière année, j'ai vu quelques directeurs le faire à cause qu'ils ne fitaient pas avec la culture. Oui, il y a les compétences, mais il faut quand même du bon courage pour faire ça, mais on l'a fait. Je pense que ça fait en sorte qu'on maintient la culture qu'on a et qu'on veut avoir dans l'entreprise.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Je me suis genre imaginé un scénario dans ma tête où je te dis « Jim, donne-moi un exemple de courage managérial, tu te levais et tu renvoyais quelqu'un. » On est plus sûr que ça, là. Mais le courage managérial, laisse-moi amener mon tech dessus. Là, on parle de la mise à pied parce que c'est un des actes les plus difficiles, que tu vis le plus de frustration et de friction, excuse. Mais le courage managérial, c'est aussi être capable de s'asseoir, de regarder du monde le jeu et de dire « Ça, ça ne fonctionne pas. Quand tu communiques de même ou quand tu ne shippes pas de même, tu checkes le reste de la team. C'est des choses qu'on repousse, qu'on repousse, qu'on repousse. On s'en parlait en pré-pod, c'est genre short-term pain, long-term gain. Courage managériel, c'est vraiment une belle expression. Comment tu t'assures que ce n'est pas juste toi qui en a du courage managériel?
<strong>Jimmy Plante</strong> Comment je m'assure de ça? Je le vois avec ma direction. En fait, c'est les autres qui ont du courage, pas moi. Non, non. Mais dans le sens que c'est les autres qui vont, tu sais, je leur dis, il ne faut pas laisser aller des mauvaises embauches, puis ils vont le faire, là, tu sais. Fait que, comment je me suis dit, c'est une bonne question, là, tu sais, je veux dire, je le vois que SaaSpasse présentement, puis SaaSpasse plus que, mettons, ma première compagnie, BIMTRAC, BIMWAND, qu'on était plus, genre, on fait juste croire, puis on amène du monde, puis tout. Là, je sais que c'est important de le faire, tu sais, on
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Tu penses-tu que ne pas avoir été là du 0 à 1, comme tu parlais de Fox, puis d'arriver un petit peu plus tard, puis de continuer l'aventure, ça te donne une distance qui te permet plus d'avoir le courage?
<strong>Jimmy Plante</strong> C'est sûr qu'avec BIM Track, j'étais très émotivement attaché. C'était le bébé que j'avais créé, que j'avais monté, etc. On était en train de trouver des défaites quand ça allait moins bien, des choses comme ça. Mais il faut que j'arrive vraiment plus détaché, en fait. C'est pas mal. J'arrive et je suis plus rationnel dans mes décisions. Quand j'arrive avec certains concepts, je suis comme on fait ça, on fait ça. Je pense que la direction me suit là-dedans. C'est ça qui fait que ça va bien.
<strong>Participant 1</strong> Malade.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> en 2023 début 2024 notre dernier pod en tout cas tu me parlais de faire attention un petit peu avec le naming de suite C puis des C blablabla ça peut être à double tranchant ma question c'est juste être sûr que les bottines ont suivi les babines puis qu'aujourd'hui si je demande il n'y a pas genre 8 suite C qui lèvent qui lèvent chez Vox mettons on est rendu à 8 C là non pour vrai oui respecte pas pourquoi ben ouais c'est ça
<strong>Jimmy Plante</strong> Quand on était 24, c'est le premier pod. J'avais une équipe de direction. Je me suis équipé de deux autres directeurs qui manquaient. Aujourd'hui, à 50, c'est la même affaire. Je pense qu'à 80, ça va être encore la même affaire. Les six levels, la réalité, je l'ai vécu un peu avec New Format. Ce n'est pas vrai que tu es un C-Level qui a un budget d'un million avec deux ressources sous toi. Tu es peut-être un directeur ou peu importe, mais tu n'es pas un vrai C-Level. Oui, je pense à l'organisation. Plus que tu vas grandir, à un moment donné, tu vas vouloir des vrais C-Level. Il va falloir que tu rentres du vrai C-Level. Si tes directeurs ont la compétence, elle est là, tant mieux. Mais si tu dois te mettre un vrai C-Level, ça va être plus facile à faire. C'est plus que si tu... Tu sais, souvent, le monde va prendre des titres de C-Level pour attirer, tu sais, quand ils sont des jeunes startups, mais à la place, ils parlent des responsabilités, de la vision, de quoi ils vont s'occuper, puis fais-les croire en ta vision, puis ils vont venir avec toi quand même. Ça, c'est l'aspect plus business, puis il y a l'aspect… Moi, je pense vraiment à la personne. Quelqu'un qui a un C-Level, un titre de C-Level, puis il s'occupe de deux personnes, un million de budget, puis qu'il retourne sur le marché par après à cause qu'il démissionne ou qu'il s'en va… Tu sais, tu vas arriver pour appliquer à des jobs de 6-level, puis ils vont faire... Tu n'es pas vraiment un 6-level, puis il va se sentir downgradé. Il faut l'appliquer à un poste... Tu sais, fait que... Allez-y en étape, là. Tu sais, ça, c'est beaucoup la plus... La plus jeune génération aussi, là. Il va rapidement arriver à un type de 6-level, mais pour vrai, allez-y en étape, puis tu peux être un directeur qui sert 15 millions de budget, là, puis tu vas avoir plein de responsabilités, une grosse équipe, puis... Tu sais, fait que... C'est un peu ma philosophie au travers de ça, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Mais ce qui est beau dans cette philosophie, Puis là, c'est aussi de réfléchir à l'arbre de carrière de la personne. Pas juste à l'impact que ça a dans la compagnie, côté hiérarchique, mais c'est genre après. Après. Parce qu'une carrière, souvent, c'est multiples entreprises.
<strong>Jimmy Plante</strong> Puis là, t'arrives, puis là, t'es jeune, t'es 3 ans à 6-level, mais avec une petite affaire. Moi, j'étais CEO chez Snipkart.
<strong>Participant 1</strong> Ha! Ha!
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Mais on était 10. Moi, j'aime ça dire que j'étais CEO, mais en minuscule. Je pense qu'il pourrait y avoir deux tiers. En minuscule ou en majuscule. Sweet, man. Le ARPU a augmenté. Le average revenue per user a pas mal augmenté sur les nouvelles ventes. Je pense qu'il y a doublé, en fait, ces nouvelles ventes. — Presque, oui. — Presque? OK. On va dire qu'il est doublé pour le pod. Comment ça se fait? Puis est-ce que c'est juste lié au démarchage de l'Ontario, mettons?
<strong>Jimmy Plante</strong> — Non. Non, non. Je pense qu'avec la maturité de l'équipe et tout, puis le produit qu'on amène sur le marché, on a été capable d'aller chercher les plus gros comptes. Fait que tu sais, un 1 000 employés aujourd'hui, on en a des 1 000 employés de plus en plus. Donc, ça ne veut pas faire remonter l'RPU à cause qu'ils ne payent pas 500 $ par mois, les 1 000 employés. Fait que la grosseur des comptes a augmenté, fait que le RPU a augmenté aussi. On a aussi ajusté notre pricing. Je l'avais compté, je pense, dans le premier pod, mais initialement, on vendait quand j'étais arrivé à 3 pièces par employé par mois, puis il n'y avait pas de package, puis c'était juste ça pour toute la plateforme. On a commencé à mettre de la stratégie autour du pricing, puis des packages et tout. Ça, ça fait en sorte que oui, tu peux rentrer quelqu'un à 3 pièces ou à 4 pièces par employé par mois, mais tu peux l'augmenter à 7, puis à 10 par la suite. Fait que c'est comme ça que notre RPU grossit. Il y a l'acquisition de nouveaux clients qui est vraiment importante, mais il y a aussi de faire grossir nos comptes pour atteindre le fameux 1 million d'MR.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Oui, parce que le levier de pricing, c'est un levier puissant sur lequel tu devrais tirer plus que pas assez. Question par rapport à l'Ontario. Je ne connais pas le market en HR Tech en Ontario. T'as-tu remarqué que les prix des compétiteurs étaient plus élevés? T'as-tu ajusté ton prix spécifiquement pour ce market-là ou juste tes capes?
<strong>Jimmy Plante</strong> On est encore en itération, je dirais, mais en ce moment, on a le même pricing en Ontario. C'est juste qu'on remarque que l'Ontario est beaucoup plus transactionnel, moins relationnel. Ici, au Québec, si tu connais la personne, tu vas y vendre ton logiciel, puis tu sais, ils vont aimer quitter. Puis en Ontario, ils sont très transactionnels. C'est comme je regarde Fault, je regarde Bamboo, je regarde, tu sais, puis je m'en faut quitter, mais je regarde les logiciels. Ça fait que c'est bien correct, mais c'est juste qu'on adapte notre stratégie d'approche, puis la façon qu'on va vendre notre logiciel. Fait qu'il y a plus de discounts. Quand la compétition... J'ai l'impression qu'en ce moment, en Ontario, les compétiteurs vont être plus agressifs. Sur le prix. Sur le prix, exact. Fait que s'ils discountent, on va disconter et on va être agressifs aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> All right. Il y a quelqu'un, un des SaaSPals supporters. C'est le monde qui supporte l'Infolet, entre autres, puis qui a une couple de perks. Puis une couple de perks inclut une question sur le pod. J'ai Sébastien Bibeau de Ton équipier qui a une question pour toi. Votre stratégie de ciblage et d'impression est ultra efficace. Je vous vois partout dans mes feeds tout le temps, même quand je miaute vos pubs. C'est bon, ça. Est-ce que... Ouais ! Tu sais, il me paye à l'année. Il m'a posé sa question. Est-ce que vous gérez un peu le côté obscur de cette surperformance? C'est un peu comme les artistes qui ont peur d'être suraffichés. Genre, y a-t-il des risques là-dedans?
<strong>Jimmy Plante</strong> Ben là, ma première question, c'est y a-t-il client de Fox? S'il y a pas, il va continuer à en avoir, là. Pour vrai, c'est un sujet qu'on discute. Je pense que dans le jargon, c'est la fatigue publicitaire qu'elle appelle. C'est un sujet qu'on discute. Je suis un peu loin de ça. Je vais avoir de misère à élaborer ça. Je ne sais pas s'il est ici à soir. C'est qui? C'est Sébastien Viveau.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Est-ce que tu es là ce soir?
<strong>Jimmy Plante</strong> Non, mais je pense que c'est son partner. En tout cas, c'est son partner. J'ai mon équipe de marketing qui va être capable d'élaborer ça. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on veut être sûr d'être à tous les touch points de Customer Journey. En ce moment, on n'a pas l'impression que ça nous fait mal. On continue sur ce trend-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> En plus, tu vas avoir une nouvelle brand, une nouvelle plateforme.
<strong>Jimmy Plante</strong> Tu vas avoir des ads créatifs.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Ça donne du jus. Ça donne du jus. T'as-tu l'impression, ok, dis-moi, la vision produit, tu vas chipper une nouvelle plateforme, cool, tu vas améliorer un paquet d'affaires, ça va être quoi le genre de haha moment des clients? Pas des nouveaux clients même, des clients existants qui sont comme, wow, c'est une nouvelle plateforme.
<strong>Jimmy Plante</strong> Pour vrai, c'est un peu, on dirait, atypique de dire ça, mais ça va être l'expérience. L'expérience quand ils vont se connecter. On part quand même d'un logiciel qui a certaines années en arrière de la cavate et qui a été construit avec des menus et des sous-menus. Là, on a tout reconstruit autour du profil de l'employé. L'expérience de la nouvelle plateforme va être vraiment insane. Ça, c'est vraiment la première affaire. Quand ils vont arriver, ils vont voir ça, ça va être vraiment malade. La deuxième affaire, je dirais, c'est vraiment notre nouveau module. La pièce manquante, le payroll, tu vas pouvoir te connecter à force et tout faire. Ton RH, ton recrutement, ta paye, ta performance… Fait que tout ça, un all-in-one canadien comme ça, il n'y en a pas bien bas.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Fait que les UX en termes d'architecture et de navigation vont être plus smooth, puis ce genre d'affaires-là.
<strong>Jimmy Plante</strong> Vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Parce que tu dis, il va peut-être avoir un haha juste pour gérer ta paye, mettons, dans Folks comme plateforme globale, mais... Mais pourquoi vous développez un modèle? On dirait que je me suis déjà fait dire une couple de fois par du monde, genre « Man, la gestion de la paie, c'est de la merde, je ne veux pas développer ça nécessairement. » Ou « Il y a des gros incumbents » ou « Whatever ». Ma question pour toi, c'est stratégiquement, pourquoi vous développez votre module de paie au lieu de vous intégrer avec peut-être plus ou d'autres?
<strong>Jimmy Plante</strong> On est intégré avec d'autres. En ce moment, c'est la première affaire, c'est qu'on est intégré avec des nettristes de jardin, payworks, ADP de ce monde. Mais tu viens de le dire, le monde, c'est de la merde, c'est vieux, c'est difficile de se retrouver, etc. On a saisi ça, on a entendu ça dans les dernières années. Hier, on va l'unifier, on va faire un module, le pay, qui est vraiment simple, qui est slick, qui est moderne. C'est vraiment un beau module. Le monde va arriver là-dedans, le monde la compta. Tu sais, ta timesheet va être loadée, puis tu vas être capable de faire next, next, next, fais tes payes, puis les employés vont recevoir leur slip de paye sur leur cellulaire. Tu sais, tout ça, ça va être vraiment seamless, puis je pense qu'on va vraiment créer un « aha moment » pour eux autres qui vont utiliser toute notre « full suite », dans le fond.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Sweet, man. J'ai hâte de voir ça. Oui, 27 000. On parle tout le temps des « high » partout, tout le temps sur ton site. Fait que ma question pour tous, c'est, y a-t-il un « play » ou est-ce que… l'AI va être exploité dans cette nouvelle plateforme-là, si oui, d'une manière ou d'une autre. Ou juste, parle-moi de l'AI, HR en général. Je suis curieux d'avoir ton tête.
<strong>Jimmy Plante</strong> Je sais qu'il y a des experts AI, dont Baseline, dans la salle présentement. Je ne veux pas être over my skill. C'est correct, je fais ça tout le temps. Mais nos cas d'utilisation, nos use cases les plus obvious présentement, c'est dans l'ATS. On a déjà un peu d'AI dans l'ATS, entre autres pour le matchmaking. Fait que les CV qui rentrent avec une offre d'emploi, on va être capable de dire lesquels qui fitent le plus avec l'offre d'emploi que tu avais. On commence déjà à utiliser du AI comme ça. Évidemment, les générations d'offres d'emploi. On a beaucoup de use cases obvious aujourd'hui qu'on va déployer dans la prochaine année, qu'on va mettre dans l'ATS. Au niveau de la plateforme, c'est sûr qu'on a une grosse initiative présentement. On a tous les documents corporatifs de l'entreprise, quand il déploie, puis les données de l'employé, ça va être facile de voir un agent AI éventuellement arriver dans Fox, puis « Hey, je veux-tu prendre telle vacance selon telle norme? » Puis parler avec un agent AI à la place de te déranger le monde au RH. Tout le contexte sémantique de ce qui se passe dans la compagnie. Ça va faire évoluer le rôle du RH en général. Il va être moins dans la répétition des tâches administratives. Le RH, j'ai l'impression qu'il va devenir plus conseiller, accompagnement, l'humain, la culture de l'entreprise que les tâches administratives, répétitives.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> J'aime ça, les trucs qui sonnent bien. Ça va être plus personne, moins processus, moins papier.
<strong>Jimmy Plante</strong> Exactement. Je pense que c'est ça qui va arriver avec le AI dans le monde des RH.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> OK. Nice, man. Puis, comment tu penses au churn ces temps-ci? Parce qu'on a une communauté privée de founders avec SaaSpasse dans laquelle tu fais partie. À un moment donné, j'avais posé une question là-dessus et ça m'avait fait un breakdown de fou dans la tête sur genre comment tu observais ton churn. Je me suis dit, OK, clairement que je ne le faisais pas assez avec Snip, mais... Dans ton deck, il y a deux trucs que tu m'as dit. Tu m'as dit genre, il y a des facteurs externes que tu ne peux pas contrôler. Puis j'aimerais ça que tu t'expliques au monde, c'est quoi ces facteurs externes-là dans le churn? Puis à quel point ils devraient mettre du poids ou se stresser avec ça, tu sais.
<strong>Jimmy Plante</strong> Les facteurs externes, on ne se stresse pas trop avec ça, dans le sens que c'est externe. Donne un exemple. Mottons du M&A ou une faillite d'entreprise, qu'est-ce qu'on fasse? Chez nos clients. Il va churner, c'est sûr, il est en train de faire faillite. Ça, ça arrive beaucoup. Je dirais même que c'est environ 40 et 50 % de notre churn actuellement. C'est des facteurs externes, des facteurs qu'on ne contrôle pas. Juste pour l'audience, si on a un churn d'environ 1 % par mois, annualisé, c'est environ 15 % annuel. On est dans le SMB. Plus qu'on grossit, nos gros clients churnent très peu, très pas. Mais on est environ 15 % annuel. Mais la moitié de ça, c'est sur des facteurs externes. Du M&A, des faillites, des choses comme ça. Je pense qu'on est quand même bons à ce niveau-là, mais on veut quand même l'optimiser, évidemment. On a des initiatives. On va focuser sur ce qu'on peut contrôler, Customer Success, Le onboarding, être sûr que la plateforme est bien déployée, est bien utilisée chez nos clients avec des touch points. Le customer success, ça en est un. Après ça, l'expérience. Qu'est-ce qu'on va sortir de la nouvelle plateforme? Je pense qu'elle va faire partie de faire diminuer notre churn. Il est quand même correct. J'aimerais ça l'emmener plus bas. Le churn, c'est comme un panier où il y a des trous. Je veux les colmater, ces trous-là. Ça, la pièce manquante, le payroll, ça va venir... Ça va venir, pour nous autres, augmenter le stickiness de beaucoup.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Oui. Puis, tu as parlé de Customer Success. C'est comment vous êtes organisé là-dessus, mettons, chez Fox? Est-ce que tu as aussi, mettons, craqué qu'une personne de Customer Success s'occupe de, genre, peu de comptes, mais tout le temps? Comment ils déploient leur temps pour s'assurer que le monde est de bonne humeur et content de suivre le produit?
<strong>Participant 1</strong> Oui.
<strong>Jimmy Plante</strong> Sous le chapeau au directeur de Customer Success et Support, il y a comme deux mini départements qui ont le support. Ça, c'est plus les tickets qui rentrent. On répond aux clients quand il y a des tickets qui rentrent. Puis le success, il y a peut-être un an et demi, on a segmenté nos clients, je dirais, en différents tiers. C'est sûr qu'un client de 200 employés plus ou 500 employés plus va avoir un Customer Success dédié à lui. Fait qu'avec des touch points plus réguliers, on va voir même le roadmap avec ces clients-là et tout. Des 25 qui est moins, ça va être plus du low touch. Puis c'est, tu sais, économiquement, il fallait faire ça. Tu peux pas dédier un directeur comme en success à un client qui te ramène 100$ par mois.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> C'est comme un peu avec les planifs financiers. Avant que je vende Snipcock, je leur parlais pas.
<strong>Participant 1</strong> À ce temps, je leur parle souvent. De moins en moins, par exemple.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> All right, Frank, les finances personnelles, passe le podcast. Sweet, man. On s'en va dans notre closing et on va pouvoir ouvrir pour des questions. Oui, oui, oui. Ton 20 finit.
<strong>Jimmy Plante</strong> Oui, c'est ça. Tu as fait signe à du monde et personne ne me rappelait.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Il me reste deux petites questions pour toi, mon Jim, puis après ça, on va pouvoir remplir ça. La première, c'est genre, quel sas ou outil vous utilisez à l'interne qui vend du bonheur chez Fox?
<strong>Jimmy Plante</strong> Ça, j'en parle tout le temps, puis je suis tellement... Tu sais, je le promouvois à cause de me vraiment... Je dirais alléger cette tâche-là, mais c'est VANTA. V-A-N-T-A. V-A-N-T-A. Fait que c'est pour de la conformité, SOC 2, type 2, on est SOC 2, type 2 et tout. Je sais que mon ancien directeur SCI est dans la salle présentement, Vincent. On avait fait ISO 27001 chez BEMOAN BEMBRAC, quand même en 12-18 mois. C'était long, c'était dur. C'était long. Suc2 automatise tellement notre conformité, puis rapidement, là, tu sais, tu plugues tout ta tech stack, puis tu vois, j'ai pas obligé de me plugger à chaque jour sur Venta, puis j'y vais à chaque jour juste à cause que les dashboards sont beaux, je vois qu'est-ce qui se passe.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Tu m'as montré, c'est aussi sur un sous-domaine, genre, Trust Center.
<strong>Jimmy Plante</strong> Ah, bien, il offre le Trust Center aussi, ça, c'est une partie de Venta, là. OK, excuse. Fait que, tu sais, nos clients qui veulent savoir, on est SOC 2, c'est quoi? Toutes les questions par rapport à la sécurité, nous autres, ils offrent un Trust Center, fait qu'on active le Trust Center puis ils peuvent aller télécharger tout ce qu'il faut.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> D'autres, on n'avait tellement jamais vendu genre mid, up market avec Snipcart. Je ne savais même pas que ça existait un Trust Center avant que tu ne le montres tantôt. C'était vraiment clean, même.
<strong>Jimmy Plante</strong> Oui, c'est super clean. Tout est automatisé. Je pense qu'on a comme 600 intégrations. Peu importe le tool que tu utilises, tu le connectes à Venta et il va être capable de commencer à... Surtout les AWS et Google à ce monde. Ça, c'est américain.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> On peut les doxer sur le prix. Ça coûte combien, mettons?
<strong>Participant 1</strong> Oui.
<strong>Jimmy Plante</strong> Nous autres, moi, mon vice-président aux finances, à chaque fois, on négocie, puis après ça, ça passe par lui, puis il renégocie. Quand même, ça nous a coûté, je pense que c'est 12 000 la licence. C'est annuel, ça. Annuel, oui, US. C'est bon, c'est bon. Mais pour vrai, puis après ça, les audits, à cause de là, après ça, les autres, ils disent « Regarde, on a des auditeurs qui peuvent venir faire ton Audi. » Puis l'Audi de Sock 2, de C2, dans ce cas-là, coûte comme 5 000 au lieu de 50 000.
<strong>Participant 1</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Mais SOC 2, éduque-moi vite fait. C'est-tu juste parce que c'est des RH et c'est justement de la donnée critique qu'il faut que tu sois SOC 2 ou c'est juste les gros clients qui veulent que tu sois SOC 2?
<strong>Jimmy Plante</strong> Comment ça marche? SOC 2, dans le fond, on a 110 contrôles qui sont déployés qui s'assurent qu'on a de la sécurité, dans le fond, que notre sécurité est conforme et tout. Ce n'est pas juste le RH, tout logiciel devrait avoir une certaine certification au niveau de la sécurité dans ma tête à moi. Non, non, c'est... On a 110 contrôles, puis en temps réel, on est capable de voir est-ce qu'on est conforme à nos 110 contrôles présentement.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> On avait définitivement ça, nous autres. Sweetman, t'as-tu, pour finir, mon vieux, avant qu'on prenne deux, trois questions, t'as-tu des shameless plugs? C'est n'importe quoi à promouvoir.
<strong>Jimmy Plante</strong> Ben, je l'ai fait tout le long. Le 27... 27 mai. Pour vrai, vous autres qui ont déjà vécu Fox avant, revenez 27 mai sur le site. Demandez une démo à nos vendeurs. Vous allez voir, c'est un autre univers. Sur la grosse coche, comme on dit. Sur la grosse coche. Exact. Super. Jim, merci. C'était une belle conversation. Merci, mon fring. Tout le temps le fun.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Vous pouvez soit applaudir, soit poser des questions. Ouais, c'est ça. On a une ligne audio qui est en train d'être connectée en temps réel. « We'll do it live ». Avez-vous déjà vu ce clip-là? Du gars, le news anchor, qui pète une note et qui dit « Fuck it, we'll do it live ». C'est incroyable. Vous allez voir ça sur YouTube. Connaissez-vous ça, YouTube? Mettre des vidéos là-dessus. Mais là, pendant qu'Oli déroule son fil, honnêtement, ne gênez-vous pas. Vous allez être... Je pense pas de micro, on est capable de vous entendre aussi. Moi, j'aimerais ça que ça soit capté dans mon contenu. Si vous avez des questions pour Jim, folks, Jim, il y a un érablière. SaaSpasse. Jim, il y a un érablière. Il nous a envoyé un tuyau de l'érablière qui avait pété et il disait que c'était un leaky bucket, de l'argent tombateur. Je me sentais mal pour lui. Je ne suis pas manuel, je ne pouvais rien faire pour l'aider. Là, dans le fond, moi, je parle, je connais que quelqu'un va poser une question. Juste pour être clear, c'est ça mon game. Juste dire ton nom, ta compagnie, ta question, pas besoin de l'enfance. En général, je dis tout le temps ça, c'est pas pour toi.
<strong>Participant 2</strong> J'ai des carons, compagnie, disons alias.js.com. All right. Jim, bien en fond, je vais clarifier quelque chose. Moi, j'ai déjà travaillé avec Jim, consultant sur BEMTRAC. C'était visionnaire. Puis justement, je vais faire une petite joke. Tu sais, j'ai travaillé avec Carl Veillette, un visionnaire de produits. Énormément d'énergie. Ça existe-tu, ça? Avec des léchiers à la RH, quelqu'un d'aussi excitant que Carl, là, maintenant ?
<strong>Jimmy Plante</strong> Je dirais oui. Ça ne repose pas sur une personne, ça repose sur une équipe entière. Qu'est-ce qu'on est en train de livrer, ce n'est pas une personne, c'est toute l'équipe. Quel bon CEO. Non, mais pour vrai, c'est vrai. On la sent, ce vibe-là, ce culture-là. Il y a des anciennes BIMTrack qui sont chez nous aujourd'hui et qui diraient la même affaire. Qu'est-ce qu'on vit présentement, c'est qu'est-ce qu'on vivait chez BIMTrack. La réponse à ça, c'est oui. Aujourd'hui, je m'occupe un petit peu plus du produit quand même qu'à l'époque de BIM1, BIMTrack. Carl, c'est co-founder? C'était le co-founder. C'est lui qui avait toute l'architecture. Il avait le background d'architecture. Il connaissait vraiment le marché. Il était high energy, lui? Vraiment high energy.
<strong>Participant 2</strong> Tu rentrais dans un mi-temps et un quart. Tu ressortais de là avec... Une vision du futur. Demain, ça va être mieux. En tout cas, un gros merci. C'est inspirant justement et toi et Frank de vous suivre. Merci à Gilles.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Merci mon vieux. Il reste du temps en masse pour 2-3 autres questions. Après ça, il va y avoir de la bière, des drinks, de la bouffe.
<strong>Participant 1</strong> Bonjour! Bonsoir! J'avais une petite question pour toi, Jimmy, concernant ton... Tu as dit tantôt qu'il allait y avoir une stratégie outbound pour tout le Canada anglo. Et là, je suis heureuse de savoir pourquoi tu as une stratégie outbound anglo versus inbound plus Québec. C'est quoi la différence et ce serait quoi ta stratégie outbound?
<strong>Jimmy Plante</strong> C'est une bonne question. Notre stratégie inbound, présentement, au Québec, elle marche vraiment bien. Notre CAQ est quand même relativement bas. Je ne dis pas qu'on ne va pas commencer à avoir du outbound éventuellement au Québec. Mais là, présentement, on est dans le inbound et ça va vraiment bien. En Ontario, ce qu'on a remarqué, c'est que notre brand n'est pas connu. On doit faire du cold call. On a engagé deux BDR, un AI. Ils font du cold call, 400 calls par semaine. Puis ça marche. Puis on combine ça quand même avec le inbound. Ce n'est pas complètement outbound, dans le sens qu'on va réchauffer une partie de l'Ontario avec une industrie avec du inbound. On va faire aller notre logo un peu partout. Puis là, quand il s'ouvre la pelle, « Ah oui, j'ai vu ça. » Fait que tu sais, on combine outbound et inbound, mais c'est vraiment l'outbound en Ontario qui fonctionne. Tu sais, juste à comparatif, l'an passé, on n'avait aucune stratégie « outbound » au Canada anglais, puis on a eu peut-être 7 à 10 clients dans l'extérieur du Québec. Là, aujourd'hui, après 6 mois de cette stratégie-là, on est à 7 à 10 par mois de clients anglo qui rentrent sur la plateforme. Fait qu'on sent que ça marche, puis on va continuer à accélérer cette partie-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Est-ce qu'on a une autre question? Allons-y, allons-y. Non, compagnie, question. Je respecte ça, ça m'arrive tout le temps en plus.
<strong>Participant 7</strong> Je m'essaye. Samrou, Canex Technologies. J'aimerais ça que tu nous expliques un peu ton parcours qui vous a amené à choisir la solution All-in-One. Parce que beaucoup, beaucoup de compagnies passent par là. De dire, OK, je commence quelque chose. Là, finalement, les clients demandent de dire, ah, ce serait le fun, les boys, si vous faisiez ça. Ça a été quoi, vous, votre cheminot, à cet effet-là?
<strong>Jimmy Plante</strong> C'est une très bonne question. On a tout le temps été perçus comme un généraliste quand même, folks. On fait un peu de tout dans le RH. Mais là, on se positionne vraiment comme or les noix à cause qu'on sent que le marché se consolide. Puis avoir huit logiciels pour gérer tes RH, ça fait la job. Mais j'ai l'impression, on a l'impression que le marché se consolide puis cherche l'outil qui va être capable de... un login, un password, tu rentres tout ça, tu es capable de faire la plupart de tes opérations RH. Puis une des pièces manquantes qu'on voyait là-dedans, c'est la paie. C'est pour ça qu'on a investi là-dedans et qu'on déploie ça. C'est vraiment là que ça nous a amené. Puis des all-in-one RH canadiens, vous allez les il n'a pas bien bas. C'est une position qu'on va prendre aussi dans le Canada anglais. C'est stratégique pour l'entreprise. On va voir où ça nous mène, mais j'ai confiance.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Sick Q. Reste-tu une question ou on passe aux socialisations? Alex, as-tu une question? Non? Je ne suis pas supposé de faire ça en plus avec mon siège. Mon vidéaste nous a briefer de genre ça va fucker le flou de la caméra. Comment tu fais de ne pas le faire? C'est smooth. Hey, man, si je suis rendu à chanter sur ma chaise, je pense qu'on est done. Merci, mesdames et messieurs.
<strong>Participant 1</strong> Merci.
<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> All right, folks. Avec SaaSpasse, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS, vraiment pour t'aider à prendre les meilleures décisions que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien. J'adore ça écrire. D'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus qu'il y a 850 SaaS folks et curieux qui nous suivent. Ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie et qu'on se rende à 1000 et qu'on se rende à encore plus que ça. Franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint qu'à continuer d'écrire, à continuer... de faire de la recherche, de me poser des questions, d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right? Pense à des updates extra que je fais avec personne d'autre qu'avec eux, des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements et d'autres trucs. Vous pouvez aller sur SaaSpasse.com. Il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez SaaSpasse et beehive. C'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir. Ça me tient à cœur. Check it out. Si vous avez du feedback constructif aussi, vous pouvez me le shooter. All right, folks. Un petit shout-out à Vasco, partenaire produit SaaSpasse. Vasco, c'est la plateforme RevOps pour optimiser votre commercialisation de SaaS. Ça aligne les ventes, le marketing et le customer success pour que tout le monde avance dans la même direction, mais surtout que les revenus suivent. Check them out sur SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec leur architecte de revenus, Alexis Boucher. OK? De retour au pod. SaaSpasse, c'est une business d'amour, une business indépendante. Il y a un paquet de choses que vous pouvez faire pour nous supporter dans notre croissance, pour qu'on puisse continuer de créer du contenu de feu, d'organiser des beaux events, puis de mousser, puis de tirer par le haut cette communauté tech qu'on a au Québec. First, si vous n'avez pas ajouté votre SaaS sur notre plateforme, allez sur SaaSpasse.com, il y a un gros bouton mauve pour faire juste ça. 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Je veux finir cette outro custom-là un petit peu en remerciant les partners certifiés de SaaSpasse. On a des compagnies de fous qui nous supportent financièrement, stratégiquement, des fois même psychologiquement dans mon cas. Sans ces compagnies-là, la majorité du revenu de SaaSpasse n'existerait pas et on ne pourrait pas faire ça. Je veux que vous preniez le temps d'aller les regarder, SaaSpasse.com, slash partenaire avec un S. Ils sont tous listés là, ils ont une belle fiche avec du contenu, avec des liens, des détails. Je vous les nomme rapidement. Léviat légal, des avocats qui sont tech et founder friendly. Le chiffre, des comptables et fiscalistes qui sont calés en tech aussi. Baseline, des gros geeks pour innover avec l'AI. Unicorn, des experts cloud AWS pour optimiser et scaler votre infrastructure. On a aussi cette année des partners produits. Vasco, une plateforme RevOps pour votre go-to-market. Missive, un inbox collaboratif pour vos communications de Teams. 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<strong>François Lanthier-Nadeau</strong> Cheers!
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