Aujourd’hui sur le pod, je parle avec Daniel Valois, VP stratégie & finance chez Progression, un SaaS de gestion des tâches & répartition pour entreprises de services.
Progression, c’est 18 ans, >25K users & une quarantaine d’employés
On couvre son parcours : son début entrepreneurial à l’adolescence, ses études en finances et son expérience dans des compagnies comme Deloitte, Desjardins Capital & Innovation technologies
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
Ah, et Daniel me dévoile comment il a décroché sa job chez Progression grâce aux board games
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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Crédits musique
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Daniel Valois:Quand tu es entrepreneur, quand tu es exigeant envers toi-même, il ne faut pas que tu oublies qu'à un moment donné, c'était pas de coach, c'était pas d'externe pour t'aider. Il y a juste la personne dans ta tête qui te juge toi-même.
François Lanthier Nadeau: What's up folks, c'est Frank Lanthier Nadeau, bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui sur le pod, je parle avec Daniel Valois, VP stratégie et finances chez Progression, un SaaS de gestion des tâches et de répartition pour les entreprises de service. Dan, il a une expérience incroyable, autant en financement de grosses compagnies de tech qui étaient dans les gros cabinets. Puis on va parler un peu du futur, non seulement de son SaaS, mais de la possibilité qu'amène un SaaS extrêmement profitable avec une excellente croissance bootstrap depuis très, très longtemps. La progression, c'est au-dessus de 18 ans, 25 000 users, et puis une quarantaine d'employés. Ah, puis Dan nous explique aussi comment il a décroché sa job. grâce à les board games. All right, on part au show. Let's go ! Daniel Valois, bienvenue sur SaaSpasse.
Daniel Valois: Plaisir d'être là.
François Lanthier Nadeau: Je suis content qu'on ait du in real life temps pour échanger. On s'est parlé sur vidéo. On a été introduit... Comment ? Tu veux-tu raconter ?
Daniel Valois: Oui, c'est à vrai dire par Alexandre de Blouin-Couture, de Desjardins, de mon ancienne vie. Je pense que vous êtes allés luncher ensemble, tu as parlé de moi, puis de fil en aiguille, tu m'as contacté par LinkedIn.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Daniel Valois: Moi, je te connaissais par le pod.
François Lanthier Nadeau: Par ma célébrité. Oui,
Daniel Valois: exactement. Je n'osais pas le dire, mais c'est ça.
François Lanthier Nadeau: Ça va bien finir la semaine. Je suis vraiment content de le faire avec toi. Merci beaucoup. Dan, veux-tu nous faire une espèce de highlight, overview un peu sauvé pour qu'on catche ton profil ?
Daniel Valois: Là, je vais essayer d'en faire une histoire courte. Mais ça va dans toutes les directions. J'ai commencé, moi, dans l'entrepreneuriat avec la famille. Très loin de la tête. Des quincailleries. Quincaillerie Rona, Comme Hardware, boutique de chasse et pêche.
François Lanthier Nadeau: Moi, ça, c'est les places où je suis le moins à l'aise. Parce que je suis zéro manuel. Je suis comme... Je sais même pas.
Daniel Valois: Quand tu dis cordonnier mal chaussé, c'est ça. Non, je ne suis pas bien plus manuel, honnêtement.
François Lanthier Nadeau: Tu es dans quel bout du Québec à ce moment-là ?
Daniel Valois: Louisville. Louisville est connu actuellement pour toute la portion avec les pluies qu'il y a eu. Entre Masquinongé, Yamachiche, Trois-Rivières, Berthier. Au milieu de tout ça, il y a plus de...
François Lanthier Nadeau: L'épicentre, vraiment,
Daniel Valois: de l'innovation technologique. C'est là que ça a parti,
François Lanthier Nadeau: le Québec. La famille était dans le quinquairie. Après ça, ton parcours académique professionnel ?
Daniel Valois: C'est ça. Ce qui est un peu particulier, c'est qu'on est arrivé à un moment donné à croiser des chemins avec les commerces familiaux. Soit on vendait, ce qui était une option, mais j'étais comme trop jeune. Je ne me souviens plus de l'âge. J'avais 16-17 ans. Je me souviens du fameux lunch où mon père m'avait dit, si tu veux reprendre, je ne vendrai pas. Il faut que tu me le dises. C'est comme un mauvais timing à 16-17 ans. Tu ne sais pas ce que tu vas faire dans la vie. On a décidé de vendre. Je suis tombé orphelin de business à ce moment-là. Je suis juste sorti en disant que j'aimerais ça aider plus qu'une business. Il n'y avait pas de profil entrepreneur à ce temps-là. Comme ma barbe grise, je ne peux pas mal dire. Le principe, c'était de dire Va faire technique administrative. Puis au Cégep. C'est ça. Puis là, en fonction de comment ça va aller, ta première session, on va te guider. Oui. Encore aujourd'hui, j'ai de la misère à comprendre qu'est-ce qui est arrivé, mais ça a été le chemin de CPA, de comptable professionnel, qui était... Tout le monde me disait, va-t'en là-dedans, va-t'en.
François Lanthier Nadeau: À cinq fois, à l'Université Légal ??
Daniel Valois: À l'UQTRM.
François Lanthier Nadeau: OK, c'est bon.
Daniel Valois: Bien, commencer par le Cégep, puis après ça, à l'UQTRM.
François Lanthier Nadeau: OK.
Daniel Valois: Puis honnêtement, quand j'ai fini tout ça, moi, je pensais que je ferais deux ans de Cégep. Puis après ça, finalement, tu te ramasses avec le bac, avec le MBA, tu fais le titre de CPA. Oui,
François Lanthier Nadeau: c'est ça, tu as comme quasiment l'alphabet au complet. Oui, oui,
Daniel Valois: j'en ai une couple, tu sais, CPA, MBA, CF, toutes ces patentes-là. Mais ce qui était surtout spécial, c'est que je me souviendrai toujours quand j'ai fait mon stage. Tu sors et tu te fais dire que tu vas être auditeur d'état financier. J'ai dit que j'ai fait la pire erreur. Comment j'ai pu faire une erreur aussi grande dans ma vie ? Je ne conseille personne. Puis, ce qui est arrivé, c'est assez rapidement, Deloitte sont venus me rechercher parce qu'ils avaient une pratique de service conseil. Puis, moi, je leur avais dit, c'est pas compliqué, je vais trouver des solutions pour les business, mais pas dans les normes comptables ou dans la loi de l'impôt. Fait que financement, achat-vente, redressement, ça a tombé tout ça pour les PME.
François Lanthier Nadeau: Nice !
Daniel Valois: dans les fondateurs de l'équipe des services conseils à l'époque pour Deloitte. Fun fact,
François Lanthier Nadeau: Deloitte, ils ont fait une sacrée bonne job de fiscalité sur notre deal avec Snipcard.
Daniel Valois: Pour vrai, ils sont excellents.
François Lanthier Nadeau: Charlotte Ageni, ma fiscaliste préférée.
Daniel Valois: Bon, Charlotte Ageni, j'ai probablement travaillé avec elle.
François Lanthier Nadeau: Fait que là, tu fais un bout de chez Deloitte.
Daniel Valois: Oui.
François Lanthier Nadeau: Après ça, tu bouges à...
Daniel Valois: Desjardins Capital.
François Lanthier Nadeau: Desjardins Capital.
Daniel Valois: Exactement.
François Lanthier Nadeau: Puis là, tu étais dans la tech, on va y revenir. Puis, progression, ça arrive quand ? C'est-tu next ?
Daniel Valois: Non, bien, progression, c'est arrivé, à vrai dire, quand j'ai commencé à être en tech chez Deloitte puis Desjardins Capital, à vrai dire, dans ce moment-là, moi, j'avais connecté avec le président Louis-Philippe Poulin via notre passion commune des board games.
François Lanthier Nadeau: OK. Puis,
Daniel Valois: on s'est connus comme ça. Puis, bien, j'ai commencé comme consultant. Après ça, sur le board of advisor, j'ai fait un bon cinq ans sur le board of advisor.
François Lanthier Nadeau: T'étais-tu consultant, mettons, avec le chapeau Desjardins de Loire ? Non. Daniel Valois, oui,
Daniel Valois: exactement. Puis, je pense que c'est à la fin complètement de mon parcours chez Desjardins, où est-ce qu'à un moment donné, on l'a senti les deux, moi et Louis-Philippe, qu'on avait atteint la limite de dire, OK, là, comme consultant, c'est le max que je peux te donner en ayant une autre job à temps plein. Puis, c'est quand même une grosse job. Fait que, si on a à faire un move, c'est là qu'on le fait.
François Lanthier Nadeau: OK.
Daniel Valois: Puis là, c'est là que je suis tombé partner avec l'équipe.
François Lanthier Nadeau: Parfait. On va pouvoir creuser sur tout ça. Progression, elevator pitch, c'est quoi que ça mange en hiver ?
Daniel Valois: Progression existe depuis 18 ans. On va être majeur très bientôt, officiellement. Donc, fondé par Louis-Philippe Poulin, Pierre-David Bélanger, Nicolas Bourdeau, qui sont toujours là comme actionnaires dans l'entreprise depuis le début. Ça a commencé vraiment, c'est du field service management. On vient numériser tous les processus d'affaires pour les techniciens sur la route.
François Lanthier Nadeau: OK.
Daniel Valois: N'importe qui qui a un truck avec une échelle sur le toit, c'est un client potentiel. Plombier, électricien, Last Mile, AgeVac, tout ce monde-là. On part du début du processus. On est très opérationnel. Nous autres, ça part du dispatch de la tâche à l'équipe qui est sur le terrain. On fait le dispatch, on fait l'optimisation des routes, on peut faire la facturation, l'intégration au système comptable et tout ce qui tourne autour des opérations du Field Service Management. on continue à ajouter des modules au feu et à mesure en fonction des besoins des clients.
François Lanthier Nadeau: Puis c'est offert en mode SaaS ?
Daniel Valois: C'est offert en mode SaaS, oui.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que ça l'a été jour 1 ?
Daniel Valois: Non. Là,
François Lanthier Nadeau: ça fait 18 ans.
Daniel Valois: Oui, mais au début, il n'y avait pas d'iPhone non plus. C'est ça. Même on a eu un avant Blackberry. Quand on regarde dans nos... Il y avait un premier système de dispatch qu'on me dit que c'était... téléphone, que l'employé décrochait le téléphone, puis il se faisait dire, tu vas aller rencontrer tel, tel, tel client. Mais oui, ça n'a pas toujours été en mode SaaS. Même au début, je pense que n'importe quel business, c'était pas compliqué. C'était, qu'est-ce qu'il faut faire pour rentrer de l'argent dans les coffres pour payer le monde ? Ils ont fait des sites Internet, les gars, ils ont fait du custom au bout. Mais de fil en aiguille, ils ont commencé à se dire non. Puis ça, je le donne à Louis-Philippe. Cet gars-là, il a une vision, Louis-Philippe Poulin, le président, il a une vision incroyable, de très, très, très tôt, même bien avant que le terme SaaS existe, lui, il s'était dit, il faut qu'on fasse de, il appelait ça, de la personnalisation de masse. Je ne sais pas si c'est lui qui a coiné ça ou il a entendu ça en quelque part, mais c'est exactement ça qu'il a fait. C'est-à-dire, comment on peut répondre exactement aux besoins du client, mais le faire pour un paquet de monde.
François Lanthier Nadeau: Puis pas tous les mêmes types d'entreprises.
Daniel Valois: Pas tous les mêmes types d'entreprises. Il a réussi.
François Lanthier Nadeau: Dan, aujourd'hui, ton titre chez Progression ??
Daniel Valois: VP, stratégie et finance.
François Lanthier Nadeau: OK, cool. Tu es rentré quand ?
Daniel Valois: Ça fait deux ans, trois ans actuellement.
François Lanthier Nadeau: Donne-moi un portrait un peu numérique de chiffres par rapport à Progression. Ce que tu peux me dire.
Daniel Valois: Oui, 950 clients en date d'aujourd'hui. Ce qui se chiffre en user, tu ne peux pas compter de m'entrer au-delà de 25 000, je vais dire, user.
François Lanthier Nadeau: Un client peut avoir un paquet de users avec différents trucs, différents équipements.
Daniel Valois: Ça peut aller de deux users à plusieurs milliers de users. Nous autres, c'est très, très wide. Grosso modo, nos clients, c'est du 5 à 50 employés, notre entry point, admettons. On aime prendre les clients plus petits puis grandir avec eux autres. Sinon, le reste... L'équipe. L'équipe, 40 employés. 40. 40 et ça varie entre 40 et 50 là, mais on est pas mal...
François Lanthier Nadeau: Centralisé à une place en particulier ou ?
Daniel Valois: À l'époque, c'était Montréal et Granby quand ça a commencé. Aujourd'hui, tout est centralisé à Trois-Rivières. OK. Exact. Bien, puis centralisé. Avec le télétravail, aujourd'hui, honnêtement...
François Lanthier Nadeau: Tu as du monde qui peut trotter.
Daniel Valois: Il n'y a plus tant de monde au bureau. Honnêtement, le monde travaille de chez soi. On fait des town halls ou des activités ensemble au bureau, mais on n'oblige pas le monde à venir se tader au bureau tout le temps.
François Lanthier Nadeau: OK. Puis la flotte de clients, mettons, tu avais parlé de 900-ish clients. Ça, c'est-tu centralisé au Québec, au Canada ?
Daniel Valois: Québec essentiellement. Puis même, on s'est amusé à faire une map. On voit vraiment l'effet tâche d'encre. Où est-ce que ça part vraiment de Montréal. Puis là, après ça, quand on a déménagé à Trois-Rivières, on voit la tâche d'encre s'élargir. Aujourd'hui, on a des clients, au moins un client dans chaque province canadienne. On en a aux États-Unis. On en a aussi un peu à l'étranger. Mais l'essentiel est quand même au Québec.
François Lanthier Nadeau: OK, cool. Puis là, j'ai le goût qu'on fasse un petit rewind sur le début entrepreneurial. Parce que... Aujourd'hui, clairement, tu as des aspirations entrepreneuriales, tu es actionnaire en progression, tu veux nous parler d'autres projets aussi. Qu'est-ce qui a fait ? Pourquoi tu n'as pas dit oui, mettons, à ton père ? Pourquoi ce n'était pas un no-brainer de reprendre, mettons, les quincailleries ?
Daniel Valois: C'est bizarre parce que ça a fait une boucle. Je pense que j'ai fait un cycle moi-même personnel. Je me souviens très bien. Un, j'étais jeune. Je ne me souviens plus, mais comme je te disais, 16-17 ans. C'était jeune, mais je me souviens que dans ma tête, je m'étais dit, est-ce que j'ai vraiment le goût de juste faire une business toute ma vie ? C'était un des points qui disait, non, j'ai le goût d'aider plein d'entreprises. Ça, ça m'a vraiment allumé. Puis, c'est là que le côté consultant a débarqué. Mais quand je te dis que ça a fait une boucle, c'est que... triper à en finir à être consultant et à aider tout plein d'entreprises, mais à chaque client que j'aidais, il y avait toujours une petite affaire dans ma tête qui me disait Maudit que j'aurais aimé ça faire ça pour mes parents. Maudit que j'aurais aimé ça avoir ces compétences-là pour du monde que j'aime, pour ma famille, puis faire ça pour ma gang. Je ne suis pas content de l'avoir fait pour mes clients,
François Lanthier Nadeau: mais ce n'est pas peur.
Daniel Valois: Quand je te dis que ça a fait la boucle, c'est pourquoi je suis venu après ça chez Progression, je pense que c'est parce que là, j'étais rendu au point où est-ce que j'avais le goût de le faire. avec et pour du monde que j'aime.
François Lanthier Nadeau: J'adore.
Daniel Valois: C'était ça, la motivation numéro un, c'était vraiment ça.
François Lanthier Nadeau: Puis quand t'étais kid, est-ce que tes parents étaient actionnaires ou c'était ton père ?
Daniel Valois: Mes parents,
François Lanthier Nadeau: les deux.
Daniel Valois: Les deux, OK.
François Lanthier Nadeau: Le fait que t'avais des parents entrepreneurs, ça avait-tu une influence sur genre leur présence à la maison ? C'était-tu différent, mettons, ta relation avec tes parents versus tes amis du quartier, je sais pas, leurs parents étaient fonctionnaires ou whatever.
Daniel Valois: Ouais. Oui, ça change tout. Tu t'en rends compte après, par exemple. Parce que quand tu es né dedans, moi, littéralement, j'ai dit toujours, et c'est vrai, j'ai passé plus de temps dans les commerces familiaux que dans la maison familiale. C'est sûr, c'est sûr. Mais, tu sais, est-ce que mes parents étaient à la maison ? La réponse, je n'étais pas plus là. J'étais avec eux autres à la quincaillerie ou j'étais avec eux autres dans les autres... Oui, je suivais. Oui, c'est un autre. C'est un autre monde. Pour moi, je ne savais même pas que c'était travailler, honnêtement. Même le concept de job, je pense, d'être employé, ça a pris du temps avant que je le comprenne.
François Lanthier Nadeau: Puis, il y a-tu des trucs qui t'ont appris, que ce soit dans le positif ou le négatif, genre des erreurs à ne pas faire, ou des trucs que tu te rappelles ?
Daniel Valois: À vrai dire, j'en découvre encore aujourd'hui. Ah oui, toute ma vie, il arrive toujours un bout où est-ce que je me dis... C'était Pat qui m'a appris ça. Je pense que le premier choc a été quand j'ai commencé en technique administrative. Tu te dis, les gens apprennent pour la première fois actif, passif, puis des contentés. Je ne sais pas s'ils apprennent ça en contenté encore, la comptabilité, mais moi, mon père m'avait appris ça très, très jeune. Je me disais, comment ça se fait qu'eux autres, j'avais appris ça. Je pense encore chez Deloitte, je me souviens. La manière de... Souvent, les entrepreneurs... Tu comprends le côté émotif de l'entrepreneur. Cette connexion-là, parce qu'on ne se le cachera pas, c'est rough. Pour tout le monde, être entrepreneur, il y a des bons bouts. Tu connais le creux de la vague. Quand tu aides un entrepreneur qui est dans le creux de la vague, je pense que lui, il comprend. Tu le comprends. Pour vrai. Je pense que ça va me suivre toute ma vie.
François Lanthier Nadeau: C'est hot.
Daniel Valois: Non, j'y en dois beaucoup.
François Lanthier Nadeau: Si je peux me permettre, qu'est-ce qui s'est passé finalement avec l'entreprise ?
Daniel Valois: On a vendu, à vrai dire. C'était le point qui était difficile. C'est parce que nous autres, on était une quincaillerie. Mais dans le fond, il y avait plusieurs commerces. Quincaillerie, boutique chasse-pêche. Je pense que c'était en tout cas une boutique de sport. Je ne me souviens plus exactement ce que c'était. Puis un autre commerce qui vendait des équipements spécialisés, des rackings.
François Lanthier Nadeau: Toutes différentes corporations ou une seule qui opérait ?
Daniel Valois: Toutes différentes.
François Lanthier Nadeau: Ah oui.
Daniel Valois: Toutes différentes. Puis mon père a eu l'occasion, je pense qu'il avait 58 ans à l'époque, de dire, OK, on a un acheteur. Son comptable, il avait dit... Tu sais, lui, il disait tout le temps, Non, non, non, Daniel, tu sais, il va reprendre. Daniel va reprendre. Tu sais, c'était toujours ça, son réflexe. Puis à un moment donné, c'est son comptable qui a dit, Ouais, tu dis... Daniel, il t'a-tu dit qu'il allait reprendre ?
François Lanthier Nadeau: Ouais, ça l'a comme mis un peu face à la réalité. Est-ce que ça a été comme un petit peu un deuil pour lui de faire genre, Fuck, mon fils, il ne le reprendra pas finalement, genre ?
Daniel Valois: Écoute...
François Lanthier Nadeau: Appelons-le.
Daniel Valois: Je te dirais qu'au vrai, je vais me souvenir de cette discussion-là jusqu'à la fin de mes jours. Ça a été... Oui, un... Je suis sûr qu'il n'a pas été déçu. Aujourd'hui, il ne m'a jamais laissé voir qu'il était déçu de ça. Mais en même temps, pour lui, c'était très clair. Il n'y avait aucun doute dans son esprit. Non, Daniel va reprendre. Je fais ça pour... Puis lui, il faisait ça en partie. Je pense que sa motivation, à un moment donné, était de dire, je vais laisser. C'est ça,
François Lanthier Nadeau: mon héritage.
Daniel Valois: Ça a été un souper un petit peu spécial.
François Lanthier Nadeau: As-tu eu une bonne relation musclée avec lui ? Non.
Daniel Valois: Ta mère, tu ? Mon père a décidé il y a quelques années. Ma mère, on se parle encore. On est une petite famille. J'étais enfin unique. On parle encore régulièrement. Puis non, pour vrai, très, très proche de mon père.
François Lanthier Nadeau: C'est une très cool origin story, man.
Daniel Valois: Puis le pays, c'est du coup... Ça, il faut que je le dise, parce qu'on était tellement maniaques. Mon vrai ultime premier coach de tout, ça a été mon père. Malheureusement, tu t'en rends compte après. C'est ce qui est triste. Mais encore de temps en temps, il nous poignait des tripes de dire... Puis lui, sa retraite, en passant, ça a été de la scrap. Il a vendu à 58 ans. Trois semaines après, il arrêtait de travailler tout. Trois semaines après, il nous a fait un lunch en disant Écoutez, je ne recommence pas à travailler, mais j'aurai un petit contrat. Il a travaillé jusqu'à 73 ans. Il aimait ça. Puis il est allé encore faire des tournées de quincaillerie, moi et lui, pour voir si c'était une bonne idée. C'est ça.
François Lanthier Nadeau: C'est un élément commun qui vous rassemble aussi. Ça te permet de bonner. C'est malade, man. All right. Fait que là, t'as fait un bon bout. Si tu comptes Deloitte, plus Desjardins Capital, Innovation Technologies c'est une couple d'années faciles. J'ai pas envie qu'on creuse sur tout ça, parce qu'on finirait plus, mais j'ai le goût que tu m'extrais peut-être genre un 2-3 insights ou apprentissages que t'as eus pendant que t'étais dans ce gig-là de consultant, de compagnie en tech, pis que t'en as vu plein, mettons.
Daniel Valois: Ben, y'en aurait plein, que je pourrais te dire, mais je pense... En tech surtout, si on focus en tech, l'élément qui m'a vraiment frappé beaucoup, c'est à quel point le secteur des technologies est sujet à se faire attaquer par des trends et des hypes. Puis ça, je pense que c'est l'élément numéro un. Il ne faut pas que tu embarques dans le trend ou dans l'hype. Tu peux le faire si tu sais vraiment ce que tu fais. Mais moi, c'est ce qui m'avait frappé le plus, c'était dans l'époque du blockchain. 2017, je pense que c'était la folie. Tu pouvais faire n'importe quoi avec blockchain. Tu pouvais écrire blockchain sur un cochon, puis te présenter sur Bay Street, puis le monde disait qu'on te fait un chèque. Voici de l'argent. C'est brillant. Tu pouvais mettre blockchain sur n'importe quoi. Mais ça, c'est ces business-là qui se plantent. Moi, je pense que le gros, gros apprentissage, c'est d'apprendre à... Peu importe la tech. On s'en fout à vrai dire de la tech. est-ce que tu as vraiment le bon outil pour donner de la valeur à un client qui est prêt à l'apercevoir et payer pour ? Puis c'est facile pour un entrepreneur de dire, oh là, c'est l'AI. Ça prend de l'AI.
François Lanthier Nadeau: Non,
Daniel Valois: mais attends, ça n'en prend plus l'AI.
François Lanthier Nadeau: Oui, ça revient, je pense, à genre les first principles. Est-ce qu'on est en train d'être en amour avec une solution puis des outils ou on veut vraiment régler un vrai problème avec un modèle d'affaires soutenable ?
Daniel Valois: Oui.
François Lanthier Nadeau: OK, legit. Puis ? Combien de compagnies tu penses t'aider ?
Daniel Valois: Oh my God ! Je sais que j'ai arrêté de compter. Il fut un temps où je gardais un petit compte, mais après 500, j'ai arrêté de suivre. Si je prends Deloitte et Desjardins, tout ensemble. Je ne sais pas si je me suis rendu à 1000, honnêtement. Ben oui, pis c'est... Tu sais, quand t'es entrepreneur, pis que t'as la chance de travailler avec plein d'autres business après, t'es constamment dans une espèce d'euphorie.
François Lanthier Nadeau: Ça me fait un peu ça avec le pod, man.
Daniel Valois: Ben c'est... Ouais.
François Lanthier Nadeau: Pis y a-tu des... Quand on s'est parlé la première fois, t'as mentionné une phrase, un terme qui était les Québec One Hit Wonder. Par mon ordre, qu'est-ce que ça veut dire ?
Daniel Valois: Ça, c'est un terme qui me gosse, mais qui est vrai, par exemple. C'est quelque chose que j'ai entendu. Je dirais que c'est vraiment quand j'ai été chez Desjardins que j'ai entendu ça pour les premières fois. OK. Mais j'ai toujours été proche aussi de tout l'écosystème tech. Puis, il y avait beaucoup de gens qui... Ça commençait par des VCs, à vrai dire, plus américains. Puis là, je me disais, OK, c'est peut-être une espèce de chichi d'Américains contre Canadiens et tout ça. Mais en bout de ligne, il y a un fond. Puis là, même au Québec, à ce temps-là, on entend, Québec, one and wonder, dans le domaine de l'investissement en tech, c'est une business qui était bonne. au Québec, mais qui n'a pas été capable d'être bonne nulle part ailleurs qu'au Québec. Puis ça, c'est vrai en bout de ligne. Au début, ça peut peut-être donner une claque dans la face, quelqu'un qui se fait dire ça, mais la réalité, c'est qu'il faut avoir un mindset international le plus vite possible. Parce que sinon, à un moment donné, Québec n'est pas si grand que ça. Ils ont tout en tête. Ben oui, c'est ça. Ça existe, les Québec One-It Wonder. Je pense que même nous autres, on a... un gros footprint au Québec, mais au moins, on est capable de reconnaître qu'il faut qu'on fasse des efforts pour aller à l'extérieur du Québec.
François Lanthier Nadeau: Penses-tu que, parce que, écoute, ça fait écho à des points que j'ai déjà faits, où est-ce que c'est facile de commercialiser au Québec à cause que tu as l'avantage géographique, linguistique, culturel, si c'est culturel, puis on a comme une forme de nationalisme ou de fierté culturelle qui va faire qu'on va prioriser faire affaire à des business de tech qui sont de notre coin, je pense. On l'avait vécu un peu avec Snipcard puis avec Snipcard on avait... cassé ça directement, puis on avait dit nous, c'est vraiment fucked up à dire, mais nous, quand un client au Québec veut travailler avec Snipcard avec notre SaaS, il faut considérer ça comme un désavantage, c'est des points dans le négatif. Puis je me sens mal de dire ça quasiment sur un pod québécois, mais je vais m'expliquer un petit peu. Ce qui arrive, c'est qu'il y a un paquet de clients au Québec à l'époque, on parle de genre 2014 à 2017, que le fait qu'on soit francophone, le fait qu'on soit au Québec, on était à Québec, Il y avait des assumptions, il assumait qu'on était basically leur fournisseur de services. Puis que vu qu'on était de la même place, qu'on était proches, ils pouvaient peut-être venir chez nous, on pouvait faire des meetings pour parler des fonctionnalités et tout ça. Puis il y avait un concept de Man, on est en train de commencer à utiliser un SaaS, Software as a Service, c'est le logiciel qui t'amène de la valeur, tu l'utilises comme tu veux, c'est self-serve. Moi, je ne suis pas en train de travailler pour toi uniquement, je travaille sur un logiciel qui, lui, travaille pour des milliers de personnes. Fait qu'on s'en est vite rendu compte que genre, Hey, est-ce que tu dis ? On se tire dans le pied, puis ça, c'est sans compter les gens qui étaient beaucoup plus sensibles à des enjeux linguistiques, où est-ce qu'il y avait des parties de notre website ou de notre app qui n'était pas en français, puis qu'il y avait eu des plaintes, puis à un moment donné, ça a résulté dans des plaintes à l'OQLF. Tu comprends que nous autres, ça nous a coûté des milliers et des milliers de dollars pour localiser, traduire un paquet de cossons. On a eu un paquet de suivis avec eux autres. C'était vraiment rough. Pour nous, dès le départ, c'était quasiment un flag négatif. Ça me fait chier de dire ça, mais comme, it is what it is, man.
Daniel Valois: Je te comprends. Puis je crois que maintenant, il y a moyen de trouver le meilleur de tous les mondes aujourd'hui. Il y a sûrement moyen de... Pas il y a sûrement, je suis convaincu qu'il y a moyen de trouver le juste milieu en bénéficiant à la fois du fait que tu as un avantage. Tu as vraiment un avantage à être une business québécoise en tech dans le marché québécois. Le monde, tu as comme...
François Lanthier Nadeau: Il y en a plusieurs.
Daniel Valois: Il y en a plein.
François Lanthier Nadeau: Il y a des désavantages aussi.
Daniel Valois: Bien, c'est ça. C'est de trouver une manière, par exemple, de bien doser. Puis je compare ça un petit peu à... C'est comme le dosage entre marketing puis dev, produit. Est-ce mieux de faire juste l'ino, puis pas de marketing, ou juste du marketing ? Non, tu sais, un moment donné, il faut que tu équilibres. C'est un petit peu le même principe, développement local, développement international. En tout cas, je le vois de même.
François Lanthier Nadeau: C'est si tu n'as pas la vision produit puis commercialisation plus grande que le Québec, tu vas designer puis shipper une plateforme puis une app. qui répond rien qu'au Québec. Quand tu vas avoir le cash et les moyens pour commencer à aller en dehors du Québec, tu vas des années en arrière. Parce que tu n'auras pas les muscles produits et les muscles marketing pour nailer... J'allais dire l'Angleterre.
Daniel Valois: Pourquoi pas ?
François Lanthier Nadeau: Je vais dire l'anglais.
Daniel Valois: C'est vrai. C'est exactement ça. C'est tout. Si... Le risque, surtout pour nous autres, admettons, ça fait quand même 18 ans. Ça fait 18 ans que tu fais quelque chose qui est juste pour le Québec, la journée que tu veux aller ailleurs. Tu peux te ramasser avec du monde qui regarde ça et qui dit qu'on n'est juste pas capable. Mais là, c'est là, par exemple, que je le donne à Louis-Philippe, le fondateur, puis les fondateurs. Même moi, aujourd'hui, j'en ai rencontré des entrepreneurs, mais c'est tous des gars, Louis-Philippe et Pierre-David, c'est deux gars de Saint-Alexis. On s'entend, c'est ça, c'est un village en haut de Louisville. Ces gars-là, d'avoir cette vision-là, il a 18 ans, de dire, nous autres, il faut qu'on soit multilingues. Nous autres, du moment, on dirait qu'ils voyaient toujours ça. Ça, pour vrai, c'est une vision qui est bien impressionnante.
François Lanthier Nadeau: Il y avait une de mes questions qui était comme, pourquoi tu as décidé de changer d'équipe et de passer de consultant qui aide plein de compagnies à une ? Je pense que tu as bien répondu. Tu veux ça ajouter de quoi ?
Daniel Valois: Non, mais c'est ça.
François Lanthier Nadeau: C'était le monde que tu aimais. C'était appliquer en profondeur toutes les skills que tu as développées partout. C'est quasiment un genre de... je veux pas dire hommage à la business familiale, genre ce que t'aurais pu leur offrir, tu l'as offert à du monde qui t'aimait.
Daniel Valois: Je vais te dire de quoi. T'as pas mal mis le doigt dessus, mais je vais te dire quelque chose qui était bien, bien, bien frappant. Moi, mon père a décidé, il y a 2-3 ans, juste avant que je fasse le switch chez Progression. Pendant le COVID ? Oui,
François Lanthier Nadeau: c'est ça.
Daniel Valois: C'est correct. Je me souviens quand j'avais dit à ma mère, je pense m'en retourner en business. Puis je me souviens qu'il était à la maison dans ce temps-là et ma mère, elle ne savait pas comment... On voulait y annoncer, mais on ne devrait pas. Parce que lui, il y avait longtemps, il ne voulait pas que je m'en retourne en business. Il disait, trouve-toi une bonne job. Pourquoi tu te casserais la tête à être entre... C'est vrai, c'est rough, le stress et tout ça. Puis j'avais été y annoncer. Puis j'avais dit, écoute... Je voulais te le dire, je me rends à la business. Il m'a dit, c'est correct. Même moi, j'étais surpris de sa réponse. J'ai dit, je suis sûr que tu me dirais que c'est une mauvaise idée. Il m'a dit non. Il dit, je le sais que tu les aimes pauvres à ce monde.
François Lanthier Nadeau: Ah, man. Oui.
Daniel Valois: Ça a été... Pour vrai, moi, je suis encore aujourd'hui.
François Lanthier Nadeau: C'est beau.
Daniel Valois: Je te l'achète bien.
François Lanthier Nadeau: Ah man, je suis choyé que tu me partages ça.
Daniel Valois: Ça me fait plaisir.
François Lanthier Nadeau: Moi, en tout cas, je l'ai perdu quand j'étais flot, mon père. De voir des belles histoires et des bons bundings, ça me touche toujours bien cru.
Daniel Valois: Pour vrai, je pense que c'est ma manière de dire endommage encore aujourd'hui, je pense. Je suis content de le faire avec toi, pour vrai. Merci.
François Lanthier Nadeau: C'est un privilège, man. Fait qu'avant qu'on aille de l'eau dans les yeux, on va vous faire une question plus business. Toi, t'étais pas là au début de progression, mais tu dois avoir quand même des cues sur la jeunesse. Tu sais, les boys, ils se disent, ils venaient de Saint-Alexis, ils avaient une belle vision. Leurs familles, leurs amis, eux-mêmes, travaillaient-tu justement dans le type d'entreprise que maintenant... progression serre ou ?
Daniel Valois: Zéro. Ok, mais parle-moi de la Genèse. La Genèse, ça a vraiment parti de... C'est Louis-Philippe Poulin qui est le président fondateur. C'est lui qui était à l'ETS à l'époque. Je ne sais pas c'était quoi. C'était pour être programmeur, admettons. C'était génie, whatever. Puis, il y avait un stage pendant ce temps-là. Puis, dans son stage, lui est comme arrivé face aux problèmes qu'il ne comprenait pas que le monde était dans le domaine des télécoms. Puis là, il voyait des papiers passer, des copies blanches, des copies jaunes, des copies roses, du monde qui dispatchait le matin, qui rentrait à des heures qui n'avaient pas de bon sens le matin pour dispatcher des tâches. Puis lui, il avait tout simplement été voir son patron à l'époque. Il a dit, écoute, je pense que je peux te trouver une solution qui va te sauver bien du temps. Il a appelé Pierre-David, son chum, qui était lui-ci codeur. Il a dit, une fin de semaine, on livre quelque chose. Je pense qu'ils ont pris une fin de semaine, une semaine, ils sont arrivés à quelque chose, il y a eu un premier client. Puis lui, ça a commencé avec un client. Puis là, je pense qu'encore aujourd'hui, il traîne ce point-là. Il n'a pas été capable de finir, à vrai dire, ses études à l'ETS parce qu'à un moment donné, c'était toujours au téléphone parce qu'il y a un nouveau client, puis là, tu ne veux pas lâcher le client. Il a drop out. Il a drop out. mais il a créé une business merveilleuse aujourd'hui.
François Lanthier Nadeau: Incroyablement.
Daniel Valois: Tous ces gars-là sont encore là.
François Lanthier Nadeau: C'est hot. OK. Puis toi, quand t'arrives... Parce que là, toi, t'avais une relation avec lui qui s'était développée comme consulteur. Tu l'as connu comment, toi ?
Daniel Valois: Nous autres, on s'est connus par les board games, à vrai dire. On est deux fans de jeux de société.
François Lanthier Nadeau: À quoi vous jouiez ?
Daniel Valois: À vrai dire, on avait en même temps... Ça, c'est vraiment weird. En même temps... Moi, je suis de Bécancour. Lui est à Trois-Rivières. En même temps, on a eu l'idée de faire des soirées de jeux de société dans un nouveau café. Mais on a parlé à la même personne, aux deux mêmes personnes, au café puis aux vendeurs de jeux de société en même temps.
François Lanthier Nadeau: Ah oui.
Daniel Valois: Puis la soirée même, que moi, je pensais que c'était moi qui avais organisé cette soirée-là, j'arrive puis je regarde sur l'affiche puis je vois animateur Louis-Philippe Poulin. Moi, j'étais comme, c'est qui ce doublat ? Puis on a vraiment pensé à la même chose en même temps. On s'est connus là. Puis là, de fil en aiguille, il a dit, Ah ben moi, j'ai une business tech. Ah ben moi, je travaille comme consultant. Ah ben s'il y a de quoi, viens donc nous aider. On va faire le bénéfice.
François Lanthier Nadeau: Comme quoi, le fucking destin, hasard, ça fait bonnes choses. C'était quoi, mettons, ton genre de jeu préféré ? C'était-tu genre Hardcore Geek, Donjons et Dragons édition 5, je ne sais plus quoi, ou c'était Monopoly ? Non,
Daniel Valois: non, non. Nous autres, honnêtement, on a le... Demain, je pars pour un 24 heures encore avec Louis-Philippe de board game à son chalet. C'est encore ça. Chez Progression, il faut comprendre que la plupart des gens qu'on a connus, à l'époque, quand on a fait cette petite soirée-là, je pense qu'il y avait 8 ou 12 employés dans le business. Il y en a plein qu'on a connus là qui aujourd'hui sont dans le business avec nous autres.
François Lanthier Nadeau: Pro-type de RH, startez-vous un board game salon.
Daniel Valois: On a encore une game de donjon et dragon avec tous les employés. Pas avec tous les employés, mais on a un DM dans nos employés. Ouais,
François Lanthier Nadeau: ouais. Dungeon Master.
Daniel Valois: Ouais, ouais. Il y a des games de donjons et dragons réguliers. C'est très serré.
François Lanthier Nadeau: Hostie que c'est fort.
Daniel Valois: Ouais.
François Lanthier Nadeau: Parce que ça crée comme la culture de l'entreprise. C'est une composante de la culture de l'entreprise qui est là depuis le début de la genèse. OK.
Daniel Valois: On n'a pas fait ça pour être cool. C'est pas comme ceux qui mettent une table de ping-pong en disant Non, nous autres, ça a grandi comme ça. Puis on est geek à côté.
François Lanthier Nadeau: C'est quoi ton personnage ?
Daniel Valois: Là, j'en ai pas actuellement parce que j'ai pas suivi les games. Tu sais, j'ai quand même... Oui, mais là, j'ai promis. My gosh,
François Lanthier Nadeau: Frame !
Daniel Valois: Je vais y retourner. Je vais y retourner, c'est sûr, c'est sûr.
François Lanthier Nadeau: Ah, dude, c'est drôle, man. Je sais que dans l'audience, en plus, je pense à Guillaume Snipcard aussi qui est un bon geek de D&D. Il y en a qui vont aimer ça. Alright, fait que là, ma question pour toi, c'est t'avais clairement une relation avec certains de ces personnes-là via, mettons, le board gaming pis le consulting que t'as fait. Mais quand tu rentres comme actionnaire, comment c'est reçu dans le business ? OK, Dan s'en vient, il va être VP stratégie, c'est bien ça ? Oui,
Daniel Valois: stratégie finance.
François Lanthier Nadeau: Il finance, il va s'occuper d'un paquet d'affaires, il devient actionnaire. Ça a-tu été bien reçu, genre ?
Daniel Valois: Oui, oui, oui. À vrai dire, on a travaillé en conséquence beaucoup.
François Lanthier Nadeau: OK.
Daniel Valois: C'est assez particulier parce qu'on était tellement proches d'un point de vue personnel. Puis, tu sais, j'avais toujours une crainte. Je pense que les deux, on avait une crainte de dire, tu sais, on est des chums d'abord et avant. OK, oui. On avait engagé une firme de RH à part pour nous faire un processus, les deux, pour voir si ça va se fiter entre nous autres. On a fait des tests avec les autres actionnaires pour voir si c'était complémentaire.
François Lanthier Nadeau: Il y a plus de monde qui devrait faire ça.
Daniel Valois: Moi, je pense que c'était... Pour vrai, je ne le regrette pas du tout. Ça nous a permis de dire que ce n'est pas nous deux qui allons juger si on est un bon fit. Je ne voulais pas qu'ils m'engagent parce qu'on était chum. Je voulais qu'ils m'engagent parce que j'étais la bonne personne. Ça va. Avec la firme de RH, ça a permis de régler ça. Ça a facilité le processus. Je les ai forcés à faire une VD de RH.
François Lanthier Nadeau: Vérification diligente.
Daniel Valois: Exactement. Vérification diligente avec moi. Ça a super bien été. Mais c'est sûr que, par exemple, je pense que les gens me connaissaient déjà. Ça allait aider beaucoup. Les actionnaires me connaissaient tous. Le point, par exemple, c'est qu'honnêtement, je pense qu'il n'y avait aucune idée de ce que je ferais pour faire.
François Lanthier Nadeau: C'était comme flou.
Daniel Valois: Tu sais, eux autres, ils se disent, OK, on est content que Dan arrive, ça, je pense. Mais puis même, honnêtement, moi, au début, je dis toujours, tu sais, il faut que tu t'adaptes à ce que c'est quoi qui est à faire. Il faut que tu trouves ce qui est le plus important de faire, je veux dire, au début.
François Lanthier Nadeau: All right, folks, petit shout-out à Léviat Légal, partenaire certifié SaaSPas. C'est le cabinet tech-enabled pour tous vos transactions, que ce soit du financement VC au stock option plan. C'est basically des programmeurs en cravate. Fait que check them out sur SaaSpas.com slash partenaire avec un S. Puis ne manquez pas l'épisode 73 avec le founder Guillaume. All right ? De retour au pod. Oui, puis ça highlight aussi un autre truc que je pense qu'il est important de mentionner, c'est que ta job, c'est pas juste de faire ta job, c'est aussi de vendre ta job à l'interne. Il faut que le monde catche la valeur que t'amènes. C'est pas à eux de decipher ou de découvrir c'est quoi. C'est quand même à toi de le communiquer comme du monde. Puis il y a des employés vraiment sharp ou actionnaires, execs qui rentrent. qui sont pas bons là-dedans. Ça fait qu'ils n'ont pas le buy-in et le support de l'ensemble des troupes. Ça, c'est important. Comment tu expliques ça ? Stratégie, finance, finance. I guess que le monde a des proxys. Pour comprendre, les stratégies, ça peut être n'importe quoi.
Daniel Valois: C'est ça. Je résume ça à... Puis, c'est, admettons, le pathway que je suggère au plus grand nombre de personnes qui s'en vont. Tu sais, CEO ou CFO, tu sais, moi, je réexplique toujours ça de la même manière, là, tu sais, puis tu peux le mettre à toutes les sauces. Peu importe le rôle que t'as comme exécutif dans une business, ou dans une business même comme consultant, moi, j'ai trois buckets, tu sais. J'ai ce que je sais que je sais, que je sais que je sais pas, puis il y a ce que je sais pas que je sais pas.
François Lanthier Nadeau: Oui, les Blackberry Swan, par exemple.
Daniel Valois: Puis là, le principe, c'est de dire... Moi, quand je suis arrivé dans le business, je savais ce que je savais, mais je voulais essayer d'enlever le plus d'affaires que je ne savais pas, que je ne savais pas, jusqu'au niveau que j'avais un certain confort. Moi, je disais au monde que je voulais enlever de la brume sur l'échec. Je le sais qu'il y a 40 millions de moves qu'on peut faire, mais voici pourquoi je pense que c'est ça qui devrait être notre target pour tout le monde, notre focus. C'est comme ça que ça a commencé. Pour vrai, le monde a bien embarqué.
François Lanthier Nadeau: Mince ! Toi, dans le fond, le switch au cloud puis le modèle SaaS avait déjà été fait quand tu es rentré. Mais quand tu étais consultant avant, c'est-tu pendant ce temps-là que ça a été fait ?
Daniel Valois: Au début, ça s'est fait à cette époque-là.
François Lanthier Nadeau: Ça a-tu été rock'n'roll la transition ? Ça a aussi bien été.
Daniel Valois: Ça a été rock'n'roll. Oui, il y a eu des bumps. Mais bizarrement, ça a surtout été à l'interne même. C'était bizarre au début, le cloud. C'était vraiment weird. Je me souviens que... Louis-Philippe et Pierre-David, eux autres, c'était comme, il faut qu'on s'en aille là. Mais on avait même du monde à l'interne qui n'était vraiment pas certain. C'était un hype, cette patente-là. Finalement, le mot aujourd'hui, c'est ce qui fait qu'on est capable de scaler et d'aller n'importe où.
François Lanthier Nadeau: Simplement qu'il y a 18 ans aussi, la connectivité du réseau Internet pour tout ce monde-là qui va faire des jobs dans plein de géographies, plein de localisations différentes, ça ne devait pas être la même game. De là, peut-être un certain doute de... Vont-ils vraiment que tout soit web-based avec des antennes et des ondes où on peut faire le code autre ?
Daniel Valois: Mais de ce... À vrai dire, encore là, tout est dans tout. Du fait que les gars sont de Saint-Alexis, qui est une région où il n'y avait pas tant de réseaux à l'époque, ça a toujours été structuré d'une manière où tu peux sortir complètement du réseau, faire tes jobs et revenir du moment que tu retenais ton réseau. Très cool,
François Lanthier Nadeau: man. Parlons-en de cette industrie-là. FSM, Field Service Management. Avant qu'une business comme Progression arrive dans le décor, comment est-ce que ça se gérait un peu ces tout doux-là, mettons un plombier, qui a plein de camions ?
Daniel Valois: Pour vrai, le pire, c'est qu'encore aujourd'hui, on est surpris que notre, on le dit souvent, notre principal, on a deux gros compétiteurs encore, admettons, dans le marché. C'est encore le pad que tu peux acheter au Dolorama. blanc, jaune et rose.
François Lanthier Nadeau: Le bon vieux statu quo.
Daniel Valois: Et le Excel. C'est comme nos deux gros compétiteurs actuellement.
François Lanthier Nadeau: C'est le fun comme compétiteur. Ils n'ont pas de budget marketing, ils n'ont pas de brand, ils ne parlent pas.
Daniel Valois: Mais ils ne sont pas toujours faciles à tasser. Dans le fond, notre compétiteur, c'est l'habitude qu'on crée et de dire que ça va bien, pourquoi on changerait. Mais comment ça se... Si le field service management, prenons un cas typique, un plombier, ça part de moi ou toi qui appelle un plombier pour dire j'ai un tuyau qui vient de péter. Il y a quelqu'un à quelque part qui pouvait avant mettre ça à mi-tenne sur une feuille de papier ou dans un Excel. OK, je dois aller voir Daniel parce que son entrée d'eau est pétée. Puis là, il se crée un backlog. À un moment donné, soit bien tôt le matin ou tard le soir, il se dit OK, comment je vais dispatcher ces jobs-là à mes employés qui sont sur la route ? Donc, c'est ce que j'ai. OK, lui, il reste à telle place, ça a l'air pas loin de ce job-là. Ça faisait littéralement…
François Lanthier Nadeau: À mi-temps.
Daniel Valois: À mi-temps. Nous autres, on prend chacune de ces étapes-là et on dit, une fois que le job est rentré, on sait où sont les employés, on optimise la route, on dispatche les tâches de manière automatique. Quand le job est fini, tu peux signer sur ton cellulaire directement, la facture se met dans le système comptable, tu reçois direct, on accélère l'encaissement et toutes ces affaires.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est ça. Il y a de la logique informatique qui peut gérer la majorité de ces trucs-là. Les gars et ou filles qui sont dans l'électro, puis tous ceux autres qui ont une app, mettons, qui roule progression.
Daniel Valois: Exactement. Sur leur cellulaire. Souvent, c'est cellulaire directement, puis ils ont un petit pop-up. Ah, ma prochaine job, c'est celle-là.
François Lanthier Nadeau: Tu as deux types de users, je pense. Tu as les field workers qui vont vraiment se déplacer, aller faire des jobs, puis tu as probablement des dispatchers, des gestionnaires, genre.
Daniel Valois: c'est comme tes power users ou c'est juste deux profils différents non c'est deux profils différents c'est vraiment deux profils différents c'est un dispatcher pour plusieurs users on s'entend pour plusieurs techniciens sur la route on s'entend c'est deux profils mais c'est juste pas la même job c'est le même outil mais pas la même job pis tu sais là on est loin de
François Lanthier Nadeau: Faire un SaaS pour des SaaS, vendre un produit numérique à des gens qui codent et designent des produits numériques. Ce ne sont pas nécessairement les users les plus techs à la vie, disons. Est-ce que l'intégration, l'adoption d'un système comme Progression c'est rough ? Y a-t-il beaucoup d'onboarding ?
Daniel Valois: Nous autres, on onboarde à l'intérieur d'une journée. Nice.
François Lanthier Nadeau: Ça dépend de la taille, je m'imagine, un peu ou même pas ?
Daniel Valois: Bien, encore... Car, tu sais, c'est sûr qu'on a toujours des comptes majeurs. On a une certaine catégorie de clients qui ont des comptes majeurs. Ça peut être un peu plus long. Puis, eux autres, ils ont des gens titrés. Mais 90 de nos clients, en une journée, ça se fait. Mais c'est là, je crois, que progression. Là, je ne veux pas prendre le crédit là-dessus. C'est vraiment, encore là, Louis-Philippe, David, Nicolas qui ont monté ça. C'est le point qui est très… On a toujours voulu être proche des clients d'abord et avant. À vrai dire, dans la philosophie, ça a toujours été, on ne veut pas être la business tech. qui arrive chez un plombier et qui dit Si tu veux être moderne, il faut que tu travailles à notre manière. On a toujours voulu être... Dis-nous comment tu... C'est toi qui es plombier. C'est toi qui sais tes opérations. Moi, je suis un gars de tech. Je ne sais pas comment tu fonctionnes. Dis-nous comment tu fonctionnes, puis nous autres, on va répliquer ton processus d'affaires dans la progression. C'est ça le principe de mass customization que Louis-Philippe appelle. C'est que nous autres, on peut splitter jusqu'à 999 tâches. dans le processus d'affaires du client pour que la journée qu'il l'adopte, il ne tombe pas dans un nouveau système. Il va reconnaître chacune des étapes. Si la première étape, c'était qu'il y avait quelqu'un qui recevait un call, on va faire réception du call. Il va avoir une tâche que c'est le call. Après ça, le dispatch et tout ça. C'est custom, mais ça s'implante rapidement.
François Lanthier Nadeau: C'est ça. Il y a un besoin d'avoir un accompagnement en implémentation parce que là, tu ne peux pas mettre 999 options dans l'user experience. Le gars ou la fille vont faire Hey, je vais te voir sur l'ordinateur Ça veut dire que c'est un genre d'account manager, salesperson, qui passe du temps avec la personne, soit au téléphone ou physique, puis après ça, il dit Check, moi, je vais te sauter de quoi dans la progression. Run with it, genre ?
Daniel Valois: Oui, c'est un intégrateur, nous autres, qu'on a. C'est vraiment ça. La personne, c'est ça, sa job. C'est ça qui est le fun. On a des intégrateurs qui sont proches de tous les secteurs. Tu arrives avec un électricien, il y en a eu plein d'autres électriciens. Tu arrives avec un plombier. Il est capable de dire... C'est un mix de deux choses. C'est le client qui dit, moi, je fonctionne de même. On est capable de se dire, on peut tout te set-upper comme tu es fait actuellement. Savais-tu que tu pourrais faire ça ? On a une portion conseil.
François Lanthier Nadeau: Comme d'éducation.
Daniel Valois: C'est-tu que ce qui est drôle, c'est que je t'avais parlé dans nos discussions avant le pod qu'on est... contre rien. Ça, c'est quelque chose. Combien de fois qu'on s'est fait dire de ne pas faire ça ? Non, ce n'est pas scalable. Est-ce qu'on est moins scalable ? Probablement. Mais par exemple,
François Lanthier Nadeau: c'est pas pour rien qu'on a... La rétention est malade dans ta tête.
Daniel Valois: Une fois qu'ils l'utilisent,
François Lanthier Nadeau: ils ne s'en vont pas. Ce n'est pas comme si c'était une clientèle méga expérimentale, toujours en train d'essayer c'est quoi le logiciel, le software le plus optimal pour leur productivité aussi. Mais c'est malade ce que tu dis. C'est vrai qu'on va le dire. Dis non à un paquet de fonctionnalités. Dis non à la personnalisation trop avancée. Tu veux que ça scale. Mais vous avez quand même prouvé qu'avec la personnalisation avancée, si elle est bien faite, et que la structure de coûts et d'énergie que ça vous prend n'est pas trop chargée, ça scale à 900 plus clients.
Daniel Valois: Oui, c'est ça. On vire à 120, à 170 nouveaux clients par année.
François Lanthier Nadeau: c'est quand même un bon nombre mais j'ai parlé de structure de coût avoir un intégrateur qui se pointe soit en présentiel ou même en call vidéo puis qui éduque, personnalise le UX pour ton nouveau client ça coûte de quoi ? ma question c'est le dessus genre amorti ou absorbé un peu dans ton pricing model ou est-ce que tu as un frais d'onboarding ou d'implémentation c'est quand même inclus honnêtement le pricing c'est quand même inclus
Daniel Valois: Si on remonte à loin dans le pricing model, on a toujours été price en fonction du marché. Qu'est-ce que ça veut dire ? On regardait la compétition, ça l'ignait comment. On veut être dans le game là-dessus. Mais je pense qu'initialement, ça a plus été un move de dire, même si ça nous coûte plus cher, on croit que c'est ce qu'il faut faire pour être une bonne business pour nos clients et être pérenne. Je pense qu'aujourd'hui, si on regarde tout ça au net, On ne changerait pas notre modèle. Mais même si on a peut-être une rentabilité un peu moindre parce qu'on donne plus de services, so be it.
François Lanthier Nadeau: Au début aussi.
Daniel Valois: C'est ça. Je pense qu'on va toujours rester comme ça.
François Lanthier Nadeau: OK. Il y en a-tu aujourd'hui, 2024 ? On n'est plus 18 ans. Il y en a-tu des compétiteurs directs un peu qui n'ont pas eu ?
Daniel Valois: Oui. Honnêtement, Il y en a plein de compétiteurs dans le marché. Au Québec, honnêtement, il y en a moins. Mais c'est sûr, si on regarde les Service Titan, les Get Jobber, Praxedo. Honnêtement, il n'y a personne de pas bon là-dedans. C'est ça la beauté. Je pense que c'est vrai pour plein de secteurs, mais chacun a sa propre saveur. Nous, le point qu'on a, c'est cette portion-là de personnalisation. Il y a des gens qui ne veulent rien savoir de ça. Il y a des gens qui veulent se faire dire Non, non, moi je commence, puis je veux qu'on va se set-up en fonction de votre manière. Nous autres, on a toujours un support, il y a toujours moyen de parler à quelqu'un. Pour vrai, on n'a jamais eu de compétition féroce en ce sens où est-ce qu'on est pris pour. On est différent. Quelqu'un qui s'en vient chez nous, probablement qu'il n'a pas trouvé les autres solutions sexy ou vice-versa.
François Lanthier Nadeau: Ton pricing model, c'est-tu... Par mois, par user, tu peux-tu en parler un peu ?
Daniel Valois: Oui, c'est par mois, par user, nous autres. Grosso modo, c'est 25 piastres par user, par mois. À vrai dire, on était à 25 pendant un bon bout de temps. Là, on switche pour les nouveaux users, on est à 30 par user, par mois actuellement. Mais ça a été longtemps. Il n'y a pas vraiment eu de réflexion en arrière du pricing pendant très, très, très longtemps. Puis je pense que c'est quelque chose qu'avec... Quand je suis arrivé, puis qu'on a... C'est la portion stratégie. On a redonné des lettres de noblesse au marketing un petit peu. Puis c'est là qu'on recommence. Là, on a des discussions régulières sur notre pricing. Ça fait partie du marketing au complet. Là, c'est quelque chose qu'on essaye d'adapter. Ça ne veut pas nécessairement dire qu'on va charger plus cher. Même au contraire, on essaye toujours de simplifier la solution pour le client. Qu'on n'ait pas plein de modules à rajouter. Un prix qui inclut toutes ces affaires-là.
François Lanthier Nadeau: C'est drôle que tu dises ça. C'est comme si vous, vous avez fait... Le call et l'acceptation que dans votre produit, il va y avoir plein d'options, plein de personnalisations, et un certain degré de complexité. Mais dans votre pricing, il n'y en aura pas.
Daniel Valois: Il n'y en aura pas, exactement.
François Lanthier Nadeau: Je ne sais jamais quoi penser de la simplicité du pricing. Il y a des écoles qui ont pensé que c'est correct que ce soit plus compliqué, même si ça peut sembler peut-être plus obscur, parce que tu vas aller micro-optimiser la valeur que tu extrais sur ton ARPU par type de client différent. Il y en a qui sont comme, ça fuck ta conversion, oublie ça, avance le plus simple possible, puis négocie rien. Nous, avec Snipcard c'était genre bien standard, 2%, 10$ minimum par mois, 2% de tes transactions, puis tu as du income. Puis c'était genre, si tu nous écris, on peut te faire un deal custom. La majorité des années, les premières années, c'était ça. Mais, bon.
Daniel Valois: Puis nous autres aussi, c'était ça. Au début, il y a du custom, on pouvait en faire sur mesure, chargé à l'heure. pour tous les clients, si on parle de la genèse. Oui, c'est ça. Mais aujourd'hui, je pense que notre manière, c'est que le onboarding est simple, c'est une tarification simple. Ce qui a fait encore une bonne différence, toujours dans cette vision-là de mass customization, c'est qu'on a une boutique de plugins.
François Lanthier Nadeau: C'est quasiment comme un app marketplace.
Daniel Valois: Oui, mais c'est vraiment pour les plugins. On rentre avec un gros setup de base et on va dire au client, comment ça te fait la main avec ça ? Mais au fur et à mesure, s'il veut envoyer des SMS automatiques pour dire le technicien arrive, ou s'il veut envoyer la facture automatique, il peut aller cocher ce qu'il veut comme plug-in de plus. Il y en a des premiums qu'il faut qu'il paye. Il y en a qui sont gratuits, qu'on peut faire de l'innovation au fur et à mesure en fonction des besoins du marché.
François Lanthier Nadeau: Pourquoi c'est vraiment intéressant ça d'autre ? C'est-tu accessible au public ou c'est une fois que tu as un account et que tu es un user payant, tu peux y avoir accès ?
Daniel Valois: Non. Nous autres, c'est juste des users payants. Tu rentres, tu as le bundle de base. Du moment que tu l'as, tu as accès à la boutique de plug-in.
François Lanthier Nadeau: OK. J'ai mal formulé ma question. Est-ce que je vais sur ton site marketing et je vois tous les plug-ins ?
Daniel Valois: Oui, pas mal, je te dirais.
François Lanthier Nadeau: C'est quoi la rationale derrière mettre de ces modules, plug-ins payants, d'autres gratuits ?
Daniel Valois: À vrai dire, je pense qu'il faudrait que j'y réponde en deux temps. La base du plug-in, à vrai dire, de la boutique de plug-in qu'on appelle, ça a surtout parti du fait qu'on se disait que ça n'a pas de bon sens qu'on ait plein de clients qui nous appellent. qu'on va charger du custom pour faire quelque chose, qu'en bout de ligne, on se rend compte que tous les plombiers en ont de bruit. Ouais, fait que l'article est... Là, un moment donné, on dit, ben, on va arrêter d'un côté de vous faire du custom, mais on va créer cette boutique-là, où est-ce qu'on va... Fait que ça nous permet de toujours pousser...
François Lanthier Nadeau: Nice, man....des updates. Diret en crisse.
Daniel Valois: Fait qu'au lieu de, tu sais, avoir une mise à jour, que tu sais, t'as un texte de long qui te dit... Je sais pas, dans le fond, il y a une mise à jour, là, tu sais, bravo. Nous autres, ils vont avoir un petit pop-up qui va dire Maintenant, tu peux faire une surcharge de carburant. Maintenant, si tu en as besoin, nice. Si tu n'en as pas besoin, tu n'en as pas besoin. La notion de premium, pas premium, c'est surtout à quel point ça crée de la valeur pour le client. C'est vraiment ça le point. Il y a une part qui est innovation normale du produit, parce qu'on t'en SaaSe. Comme tu dis, on veut toujours innover. Mais il y a une part où si on sait qu'on crée vraiment beaucoup de valeur là-dessus, on va avoir un pricing en conséquence.
François Lanthier Nadeau: C'est intéressant. J'aimerais ça le voir, ça, maintenant.
Daniel Valois: Oui.
François Lanthier Nadeau: Euh... Tout le monde, puis... T'as dit, plus tôt, on a redonné les lettres de noblesse au marketing, on est plus sérieux à propos de notre commercialisation. Fait que, fais-moi un snapshot de l'acquisition de clients, que ce soit vente, marketing, inbound, outbound, ça ressemble à quoi ?
Daniel Valois: Bien, on a l'avantage que, je n'ai pas le chiffre exact, mais sans mentir, je peux dire 80 de nos clients qui rankent, c'est peut-être une référence de nos clients.
François Lanthier Nadeau: C'est ça que Tommy m'avait dit.
Daniel Valois: Nous autres, notre vendeur, Pierre Thibodeau, on l'appelle notre... closer, parce que c'est vraiment ça le principe. Les gens l'appellent en disant Peux-tu me faire une soumission ? Puis ces temps-ci, c'est ça qui est drôle. De plus en plus, ils reçoivent des appels qui disent Peux-tu me faire une soumission ? C'est Envoie-moi une soumission. Je ne veux même pas de démo. Il y a quelqu'un qui me l'a montré, puis je veux ça. Ça finit là. Maintenant, par exemple, nous, on est à l'étape où est-ce qu'on sort du Québec. On est en Ontario, on se dirige vers les États-Unis. Là, il n'est pas dans les autres États. C'est pour ça que je dis redonner les lettres de noblesse au marketing. Ça, je pense qu'en tech, tu parlais des insights, admettons. Moi, ça, je pense que c'est un élément qui, je ne veux pas dire dramatisé, mais pour vrai, je trouve que le marketing a complètement perdu son sens en tech. Puis ce que je veux dire là-dessus, c'est que ce n'est plus du marketing qu'on a dans les business, c'est de la promotion. Puis ce n'est plus de la promotion qu'on a, c'est du marketing digital. Qu'est-ce que tu as dans le fond, ultimement, si tu parles à bien du monde dans des business techs, puis là, je remets mon chapeau, admettons, de consultant et d'investisseur. C'est quoi ton marketing ? Ils vont tous être capables de te parler de stratégie SEO, puis ils vont tous être capables de Facebook Ad, puis bon, tout ça. Ça, c'est une chose. Mais quand je dis qu'il faut donner ses lettres de noblesse au marketing, C'est que ça, un moment donné, ça a ses limites aussi. Tu sais, le marketing digital, ça a été en business depuis une couple d'années. Il fut un temps où c'était la merveille totale. Mais tu sais, je compare ça à la pêche. C'est mes racines de boutique de chèvre de pêche. Tu sais, c'était un lac caché qu'on était, moi et toi, on savait qu'il existait, ce lac-là. Puis on était deux à y aller deux fois par année. Fait que tu n'avais pas besoin d'être si bon pêcheur que ça pour sortir du gros poisson. Puis tu te disais, il y a eu hyper 4. On fait des meilleures pêches que tout le monde. Il fallait faire un petit portage. Il fallait que tu travailles. Aujourd'hui, ils ont asphalté et se rendent au lac. On est 176 chaloupes, toujours sur le même christi de lac.
François Lanthier Nadeau: Les cannes sont là. Dis-toi que tu as,
Daniel Valois: pour 175 pêcheurs, tu as environ 175 gardes de chasse et tu as 175 guides qui vont te dire où pêcher et comment sur ce lac-là. C'est le même lac. Il n'y a pas plus de poissons parce qu'il y a plus de pêcheurs dessus. Le marketing, nous autres, ce qui est important, c'est de dire, puis on a fait une présentation à tout le monde pour dire, si vous faites du marketing, ça inclut le produit.
François Lanthier Nadeau: Absolument.
Daniel Valois: Si vous faites du marketing, ça inclut, oui, la promotion est toujours là, mais ça inclut le customer success. Ça inclut le modèle de distribution. Ça inclut le pricing. Moi, quand j'entends une stratégie marketing, je ne veux pas juste entendre voici notre stratégie de marketing digital Je veux que tu prennes tout ce coffre à outils-là et que tu me dises ce qu'on fait.
François Lanthier Nadeau: All right, folks. Petit shout-out à Baseline, partenaire certifié SaaSPath. C'est mes geeks et doctorants en intelligence artificielle préférés. Ils ont accompagné un paquet de SaaS en AI pour collecter et valoriser de la donnée, mais aussi pour développer des fonctionnalités et des automations critiques. Check them out sur saspace.com slash partenaire avec un S. Puis l'épisode 41 avec David Beauchemin vaut vraiment la peine. OK, de retour au pod. Ouais, c'est que tu veux pas juste du monde qui sont genre bandés sur le top du funnel puis les tactiques pour faire des ads, des SEO, puis tout ça. Tu veux du monde qui catch l'ensemble du funnel de l'expérience client. Fait que que ce soit du marketing ou de la vente, au onboarding, aux arguments qu'il va y avoir par rapport au pricing. après ça, on upsell à la rétention. Tu veux du monde qui sont un peu full stack marketer, qui n'est pas juste top de la stack.
Daniel Valois: Je vais me souvenir de ce terme-là, full stack marketer. Mais nous autres, c'était pour son prix. Je suis d'accord avec toi,
François Lanthier Nadeau: Doud.
Daniel Valois: Le point qui était... Puis moi, ça me tue encore aujourd'hui. On est comme entrepreneur ou comme investisseur, ou peu importe, le fameux taux de conversion, le coût par taux de conversion. Moi, je revenais tout le temps à tout le monde en disant, il n'y en a rien qu'un, taux de conversion. Moi, ce que je veux savoir, c'est combien ça me coûte, pas de par clic ou pas de par... Non, combien ça me coûte d'un non-client à un client ? Tu as bien beau me dire que tu es bon dans cette étape-là, ultimement, c'est l'ensemble qui va compter.
François Lanthier Nadeau: 100 Mais c'est juste que c'est peut-être plus intimidant, un tantinet plus complexe de comprendre l'attribution à travers les différentes steps du funnel pour des jeunes marketeurs. C'est plus straightforward de dire, j'ai mis 1000 en Facebook Ads, voici le nombre de clics que tu as eu. Après ça, débrouille-toi avec ton taux de conversion en sign-up, ton taux de conversion en activation et ton taux de rétention. Il y a des choses que tu dis qui écoutent beaucoup au modèle de revenue architect, de rev-ups. Où est-ce que genre, on veut avoir une visibilité holistique sur quand le cash est dépensé, les clients rentrent ensuite. Ce cash-là, il joue comment ? Il part-tu au niveau de l'inscription ? Il part-tu quand tu es en onboarding ? Il part-tu après ? Puis les équipes qui ont un impact sur tout, c'est… ces étapes-là du phonon, est-ce qu'elles performent ? Les gars de Vasco, je pourrais te reparler de ce monde-là, mais ils ont fait un software littéralement pour ça, pour du go-to-market qui est mesuré, mesurable, puis je pense que c'est un des trucs qui nous manque au Québec, moi, en général, je pense.
Daniel Valois: Encore là, je pense qu'on revient au point où est-ce qu'il faut... Il y a eu l'air... Puis c'est vrai que ça a été bon, le marketing digital, puis c'est encore bon, je ne suis pas en train de dire qu'on n'en fait pas, mais... Il faut revenir à la base de dire, la réalité, il y en a juste... Tu as un nom client, tu veux qu'il devienne un client. Puis plus que ça, nous autres, l'équipe commerciale, on l'a défini comme ça. Tu pars d'un nom client à un client qui l'utilise avec satisfaction. Si tu t'interviens là-dedans, tu es dans l'équipe commerciale.
François Lanthier Nadeau: OK. C'est quoi les canaux, mettons ? dans le top du funnel qui amène le plus de monde ou sur lequel vous investissez le plus ?
Daniel Valois: Nous autres, il y a le bouche-à-oreille. Si on parle du bouche-à-oreille, ça veut dire qu'on fait une bonne job de produit. Il y a ça d'abord.
François Lanthier Nadeau: Parlons de bouche-à-oreille, je vais te poser une question explicite. Est-ce que vous avez designé, ingénieré une manière de phase referral puis de l'affiliation, ou c'est vraiment juste organique ?
Daniel Valois: C'est très organique, mais avec toujours une... philosophie de dire, nous autres, on veut convertir nos clients en vendeurs. Ça, par exemple, ça a toujours été un élément qui était important pour nous autres from the get-go.
François Lanthier Nadeau: De par une expérience de produit seulement et une expérience de support seulement, mais pas des incentives ou des programmes de refrains.
Daniel Valois: Exactement.
François Lanthier Nadeau: Pourquoi pas ?
Daniel Valois: On en a, mais la réalité, c'est que... Nos références qu'on a, ils ne viennent pas nécessairement à des gens qui disent Ah, j'ai vu que vous aviez un programme de référencement, je vous envoie. Non, c'est vraiment quelqu'un qui l'utilisait de manière satisfaisante. Nous autres, ça a vraiment été ça. Le reste, où va notre budget marketing, admettons ? On a toujours une portion de digital marketing. On a une portion qu'on travaille avec des gens externes pour aller chercher des études de marché ou tout ça, mais le reste, c'est beaucoup trade show. Nous autres, on veut de la intimité avec nos clients. Trade show, Les associations. Tout ce qui nous permet d'être proche du client. À vrai dire, on veut être proche du client et du non-client. On veut que ce soit eux autres qui nous disent ce qu'on a besoin.
François Lanthier Nadeau: La partie de digital marketing, vous faites des pubs, genre ?
Daniel Valois: Oui, Facebook Ads, Google Ads et compagnie, avec toute la job de SEO qui est faite en partie interne. Avant, on le faisait à l'interne. Nous, on travaillait avec des gens un petit peu externes. C'est Tommy Rodrigue, nous autres, au marketing, qui gère tout ça. Paul Doud,
François Lanthier Nadeau: j'ai déjà parlé une couple de fois. Cool, man. C'est vraiment intéressant. Je pourrais geek out longtemps là-dessus, mais je veux être sûr qu'on couvre tout. J'ai le goût qu'on parle de toi. Mettons, je pense que le monde qui a écouté ton titre, moi inclus, ont de la misère à voir, mettons, a day in the life, un jour, le quotidien de Dan, c'est quoi ? T'es-tu game d'essayer de me raconter ça un peu ?
Daniel Valois: Ben oui. C'est sûr qu'il y a la portion CFO, admettons VP Finance, je pense que tout le monde... Je le comprends dans la mesure où ça se fait dans le back office, puis une portion de gérer la performance financière. Mais quand je dis stratégie, moi, je dis toujours, si on compare un bateau, moi, je suis le gars dans la vigie. Je ne suis pas là pour être le capitaine ou le pilote du bateau. Moi, je suis là pour être le gars dans la vigie, par exemple, qui a assez de vision large du marché, de la tech, pour être capable de dire... On devrait se tirer dans ce sens-là. Voici c'est quoi les attentes du marché pour qu'on soit une business performance dans notre secteur. Puis à travers ça, comme je te dis, j'enlève le côté financier, mais je vais te donner, admettons, mon début. Tu as parlé de comment je suis agréé dans l'entreprise.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Daniel Valois: Moi, ça a vraiment été de dire, OK, je vais prendre un mois, deux mois, trois mois, le temps que ça prend pour être capable de bien comprendre la capacité de growth de l'entreprise.
François Lanthier Nadeau: OK.
Daniel Valois: De vraiment dire, jusqu'où je suis capable de tourner le cooker, peut-être que ça va me péter dans la face, sans le faire, mais juste à partir de métriques. Je suis quelqu'un de très objectif. Je déteste être subjectif. OK. Je suis un maniaque de Moneyball. Je ne sais pas si tu as vu le film ou lu le livre, mais si tu me dis que c'est un bon frappeur, il faut que j'aille à une stat sans quelque part qui me dit qu'il frappe vraiment sur la balle. Ce n'est pas juste parce qu'il a un beau swing. J'ai tout été chercher ça. À partir de là, mon but, c'est surtout d'être capable de dire... En tech, je pense que c'est là que la portion stratégie a fait une grosse différence. Tu le sais, on baigne dans un monde d'opportunités.
François Lanthier Nadeau: Un petit donné infini.
Daniel Valois: Un donné infini, backlog de devs. Si tu as un product follow-up et que tu mets toutes tes idées dedans, tu finis que tu en as. Ça a été beaucoup de faire du ménage ultimement là-dedans. Qu'est-ce qui est important de faire ? Qu'est-ce qui est moins important ? Pourquoi il faut le faire comme ça ? Je reste comme le coach à l'interne du... CEO, CEO, Dumlanville qui gère l'ensemble de la business, des opérations, puis du CTO, ou est-ce que moi, je m'assure juste de dire du haut de ma vigie, vous le voyez peut-être pas vous autres, mais là, il y a un iceberg par là, puis il fait beau par là, puis ça va de la peine d'y aller.
François Lanthier Nadeau: Ça, ça se fait probablement autant avec de l'information interne qu'externe pour toi, right ? Ouais, ça prend les deux. Ton data au niveau, probablement, je ne sais pas, les classiques, genre des conversions, activations, rétentions, ces choses-là, tu vas checker probablement ta masse salariale, le cash flow. Puis en fonction de ça, tu vas checker à l'externe, genre un peu le market, la compétition, des industries similaires.
Daniel Valois: Un mix de tout ça, à vrai dire. Moi, ce que je veux m'assurer, c'est de constamment être sexy pour le marché. Quand je regarde l'externe, c'est vraiment ça. heureusement, je viens du milieu. J'ai encore assez de contacts pour être capable de dire actuellement, c'est quoi le growth rate ? C'est quoi la croissance annuelle que les gens cherchent ? C'est quoi le churn rate qui est important dans notre secteur ? Je vais chercher vraiment toujours le pouls du marché. Après ça, la manière que je gère, parce que c'est juste une portion de la business, puis on va parler un petit peu plus tard des autres projets qu'on a, mais moi, ma job, c'est de finir avec un plan où est-ce que j'ai des gardes fous. que j'appelle d'indicateur de KPI, de dire, voici combien ça nous prend de clients à la fin de 2027, combien ça nous prend de growth, de churn, c'est quoi, tous ces éléments-là, de le donner à l'équipe de direction, de progression, puis de dire, rendez-vous là comme vous voulez, mais ça, c'est quand même le minimum, la performance minimum acceptable par le marché, puis là, on lui donne la liberté de le faire comme qu'il veut. Puis moi, je suis ça au fur et à mesure, puis je m'assure pour les actionnaires aussi, que la business continue.
François Lanthier Nadeau: C'est intéressant ce qui était mentionné, que... Premièrement, avoir un gars ou une fille au top de la vigie qui voit venir à long terme et qui donne les directions sur la navigation, quoi faire, quoi ne pas faire, c'est un luxe. La majorité des compagnies qui commencent l'ont pas, où ils n'ont pas encore ces compétences-là. Toi, ton passé de consultant qui a vu plein de compagnies taillent là-dedans. Un truc clé que tu viens de dire que je pense que le monde devrait se rappeler, c'est que tu ne fais pas juste ça tout seul au top de ta vigie. Tu utilises ton réseau pour catcher, mettons, sont où les icebergs, sont où les bons courants, mettons. J'aime ça, c'est un petit takeaway pour moi.
Daniel Valois: Pour vrai, tu as raison. C'est un bout qui est rough un peu parce qu'il y a bien du monde qui m'a dit que tu peux prendre un fractional CFO, admettons, un VP finance sur demande, pour le faire, mais honnêtement, pour être impliqué 100 dans une business, puis pour l'avoir fait, admettons, à temps partiel, ce n'est pas la même chose.
François Lanthier Nadeau: Juste la connaissance de l'industrie, du domaine et du produit, le niveau de profondeur que tu as quand tu es in it. chaque jour depuis des années, c'est complètement différent.
Daniel Valois: Ça te permet de voir aussi la différence entre qu'est-ce qui est du hype et du trend, comme je te dis. C'est comme ça qu'on crée une business pérenne. C'est très cool,
François Lanthier Nadeau: man. As-tu des blind spots au top de ta vigie ? Dans quoi tu es genre moins sharp et que tu lean on ou tu te poses vraiment sur peut-être d'autres ressources à l'intérieur ?
Daniel Valois: Honnêtement, moi, j'aime dire qu'il faut que je t'entoure de monde. Très brillant. C'est en grande partie ça, ma job. Je suis très, très bien dans tout. Je suis à la hauteur du monde qui m'entoure. Je suis chanceux. J'ai vraiment du monde exceptionnel. Direction générale Dumlanville c'est un gars qui peut te « steer real ship » d'une manière incroyable et qui a une bonne connexion. Tu lui donnes des objectifs et ce gars-là, il est vraiment « on spot » . C'est vraiment un bon capitaine, pilote de bateau. CTO qui est excellent. À vrai dire, J'en ai plein de blind spots, mais si j'en ai, mon but, c'est d'essayer de trouver quelqu'un le plus rapidement qui va venir le couvrir. Il y a ce que je ne sais pas, que je ne sais pas. Comme je te dis ça, ça va arriver. Peut-être, par exemple, ce que j'ai de mon côté, si je parle de ma vigie, ce qui est plus difficile, mais ça, c'est vrai pour tout le monde en tech. On dit souvent, comme dans tous les business, que tu n'as pas le choix de grandir et d'avancer, tu n'as pas le choix d'innover, mais c'est vrai que ça vient. L'innovation et le nouvel techno arrivent tellement vite. Comment tu t'organises pour rester une bonne business pérenne à travers ça ? C'est sûr que tu n'es jamais à l'abri qu'il y ait quelque chose qui te lève un matin et qu'il y ait quelque chose qui te surprenne.
François Lanthier Nadeau: Ça fait partie du fun.
Daniel Valois: Ça fait partie du fun,
François Lanthier Nadeau: exactement. Tu m'as parlé un peu de ton entourage au niveau de la compagnie à l'interne, mais je serais curieux de savoir, tu tiens-tu une espèce de relation avec des mentors, des coachs, juste des pairs ? Comment est-ce que le monde joue un rôle ?
Daniel Valois: Ça, je pense... Je pourrais faire une longue histoire parce que tout le monde que j'ai rencontré dans mon parcours, j'ai des modèles que je suis un peu partout, mais moi, j'appelle ça le cercle de confiance, admettons, de l'entrepreneur. Il faut que tu ailles quelqu'un d'externe, peu importe où tu es, avec qui tu vas développer une relation de confiance. Puis quelqu'un qui est... Tellement de... À vrai dire, je suis un fan du livre The Seven Habits of Highly Effective People Tu sais, la fameuse relation qui est parfaite où est-ce que tu dis, il faut que tu aies le courage dans le tapis puis le respect dans le tapis. Si tu as juste du respect, pas de courage, ce n'est pas ça une bonne relation avec un externe. Si tu as juste du courage, pas de respect, ce n'est pas ça pantoute non plus. Puis, pour moi, ça a toujours été important d'avoir quelqu'un dans mon entourage d'externe avec qui je peux travailler, qui va être cette personne-là. Actuellement, honnêtement, une des personnes... qui répond le mieux à ce rôle-là, c'est Alexandre Hébert qui est notre avocat. Alexandre Hébert qui est chez Mile Thompson. Ça fait 10 ans que je travaille avec ce gars-là. J'ai commencé à travailler avec lui chez Deloitte. On a toujours été externes. Moi, c'est ce que j'aime de la relation avec Alexandre. Il est compétent en tech. C'est un avocat qui est très,
François Lanthier Nadeau: très bon en tech.
Daniel Valois: Lui, tout roule à ce niveau-là, mais en même temps, c'est un gars que je sais que si je fais quoi qu'il ne fasse pas de sens, il ne mettra pas des pinces. Il va m'appeler, il va me dire, Dan, what the fuck ?
François Lanthier Nadeau: Le courage,
Daniel Valois: c'est ça. C'est ça, le courage. Puis on est rendu à un point où est-ce que mutuellement, on est capable d'avoir cette relation-là.
François Lanthier Nadeau: C'est ça.
Daniel Valois: Puis pour moi, c'est ça. La définition du respect puis du courage, puis rajoute là-dedans les compétences dans le tapis, c'est niaiseux, mais pourquoi je te dis que ce n'est plus mon avocat dans les faits ? Il est toujours avocat, puis c'est notre avocat pour tout, mais je ne le vois plus pantoute. Comme notre avocat. Quand ça va bien, je suis content de l'appeler pour lui dire qu'on vient de faire un Christy de bon coup. Quand ça ne va pas bien, c'est lui que je vais aller lui dire que j'ai besoin de mon psy corporatif.
François Lanthier Nadeau: De quoi de similaire, honnêtement, avec les gars de Léviat, Guillaume Valardeau de Léviat et Jean-Gabriel Crevier de Shift. Je suis client. C'est mon comptable, entre guillemets, et mon avocat, entre guillemets. Chaque fois que je suis dans un crunch ou que je ne sais pas trop où je m'en vais ou que j'ai besoin de me faire rassurer ou de me faire botter le cul. C'est le genre de monde avec qui je vais aller me vibe check. Ça aide vraiment. Nice, man. Qu'est-ce que tu dirais qui est le plus tough à propos de travailler avec toi ?
Daniel Valois: Ça, il y en a probablement plein d'affaires, à vrai dire, qui est tough. Mais je crois que le premier élément, puis je le fais, par exemple, avec une bonne intention, mais c'est la transparence. Puis je vais te revenir avec l'exemple d'avec... Alexandre Hébert ou avec Mehdi Bakti, je t'ai parlé de mon ancien collègue qui est chez Desjardins. Probablement qu'il y a du monde de l'externe qui arriverait au milieu d'une discussion entre moi, Alexandre Hébert et moi et Mehdi Bakti. Je pense qu'ils s'haïssent sérieusement, ces gars-là, parce qu'on se challenge vraiment. Mais dans les faits, on se respecte et on s'aime en en prenant. Moi, le point que je déteste, c'est d'avoir l'impression de parler à quelqu'un et de toujours me dire… Y'a-tu caché quelque chose ? Y'a-tu joué une game politique ? Y'a-tu flatté dans le bon sens du poids ? Moi, je veux, j'exige des autres, s'il y a de quoi qu'il fait pas, dis-moi. Si ça va bien, tu me le dis. Si ça va mal, tu me le dis. Puis c'est comme ça que je développe une belle relation. Fait que moi, j'ai ce côté-là de transparence tout le temps. Ce qui fait en sorte que quand ça va bien, ça va bien. Quand ça va mal, ça va mal. Y'a pas de mauvaise intention, mais ça peut être tough pour du monde.
François Lanthier Nadeau: Ils sont pas habitués d'opérer comme ça.
Daniel Valois: Exactement. Puis l'autre, ben c'est juste... Après des années de psy, probablement que je suis moins pris, mais je suis excessivement exigeant envers moi-même. Je ne veux pas, je suis exigeant envers les autres aussi, mais je travaille là-dessus.
François Lanthier Nadeau: En même temps, je pense que si on veut réaliser notre potentiel, accomplir des trucs qu'on est fiers, c'est correct d'être exigeant envers soi-même. Il ne faut pas être juste intolérant envers soi-même ou trop critique envers soi-même. Il y a comme une balance à striker.
Daniel Valois: Oui, mais c'est tough. Je pense que c'est encore plus tough comme entrepreneur. Ce n'est pas juste le fait d'être entrepreneur, mais il faut être exigeant. Je suis d'accord avec toi. Je pense que tu n'as pas de succès. Il faut rester, avoir un désir d'être performant. Mais quand tu es entrepreneur, quand tu es exigeant envers toi-même, il ne faut pas que tu oublies qu'à un moment donné, ce n'était pas de coach, ce n'était pas d'externe pour t'aider. Il y a juste la personne dans ta tête qui te juge toi-même.
François Lanthier Nadeau: Souvent, cette personne-là, elle ne voit pas la réalité. Elle se compte des histoires, elle fabule.
Daniel Valois: Non. Mais elle ne m'en saisit. ma psy, pour le dire ouvertement, m'avait dit, tu sais, imagine que tu rencontres quelqu'un que c'est cette personne-là qui te parle comme que toi, tu te parles à toi-même dans ta tête.
François Lanthier Nadeau: Tu te dirais,
Daniel Valois: quelle vidange ! Je veux jamais ! Je ne veux pas de cette personne-là dans ma vie. Pourquoi tu te tolères ça envers toi-même ? Je pense que c'est là, comme entrepreneur, ou quand tu arrives à un point où c'est toi qu'il n'y a pas personne en haut pour te dire quoi faire.
François Lanthier Nadeau: il faut que tu fasses attention à ça écoute man j'avais eu une psy justement qui m'avait dit t'as le droit de te traiter comme si t'étais ton meilleur ami ou t'as le droit de te parler pis de t'aider comme si t'avais genre 5-6 ans, tu peux être doux et empathique envers toi-même t'es pas obligé de te flageller tout le temps ça l'aide dans une question que j'avais y'a-tu des erreurs que t'as faites dans ton parcours professionnel pis entrepreneurial que t'as le goût de partager ben ça je...
Daniel Valois: Je crois que c'est important de profiter de la tribune que tu m'offres pour le dire. Tu n'es pas obligé d'attendre qu'il y ait quelque chose qui débarque pour avoir un psy. Moi, je pense honnêtement, quand tu es en business, je vais aller plus loin que ça, je pense que même si tu n'es pas entrepreneur, si tu as un certain haut niveau, ça peut être dans une grande entreprise aussi.
François Lanthier Nadeau: Carriériste.
Daniel Valois: C'est ça. Moi, je pense que tu dois avoir quelqu'un d'indépendant. impartial, à qui tu peux aller parler. Puis tu n'as pas besoin de dire, oh, là, je pense que j'étais dehache ou j'ai de l'anxiété. Non, tu peux, c'est important d'avoir cette personne-là à qui tu peux parler. Puis, il y a plein d'avantages. Il y a un, ça te permet de confronter cette personne-là qui est dans ta tête, qui te nuit, qui est toi-même. Puis, aussi, ça te permet de ne pas ramener à la maison. tes problèmes. Parce que souvent, c'est ce qui va arriver. Combien d'entrepreneurs gaffés vont retourner à la maison et ils ont juste leur conjoint-conjointe à qui parler. Mais un, cette personne-là est probablement pas la meilleure personne pour avoir la vision de la business. Deux, c'est un autre sphère de ta vie.
François Lanthier Nadeau: Il y a un héritage, un bagage émotionnel de tout ce que vous, vous avez vécu ensemble, ce que vous allez vivre ensemble qui biaise les réponses de cette personne-là. Ça veut pas dire qu'ils vont être mauvaise ou quoi que ce soit. elle n'a pas nécessairement aussi les compétences thérapeutiques ou même intellectuelles pour te dire, voici ce qui est en train de se passer dans ta tête, voici ce que je te suggère. Puis toi, tes billets envers ta conjointe conjointe vont teinter comment tu reçois ces conseils aussi. Ça fait que c'est juste pas smart pour personne d'utiliser ton conjoint conjointe comme ton genre de mentor ou thérapeute. C'est bon de séparer certaines sphères, comme tu dis. J'en déduis un peu entre les lignes qu'il y a une erreur que tu considères avoir faite.
Daniel Valois: C'est de ne pas l'avoir fait.
François Lanthier Nadeau: Je ne vais pas consulter et avoir cette personne-là dans mon corner avant.
Daniel Valois: C'est parce qu'il y a littéralement deux Daniel Valois. Il y a un Daniel Valois qui serre les dents et qui se dit je vais passer au travail. Il y a le bout où est-ce que tu dis... Je me souviens, c'est un associé de Deloitte qui m'avait dit moi, un psy, c'est comme un changement d'huile sur mon char. Je n'attends pas que tu te pètes. pour aller le faire faire. J'avais gardé ça. Ça a commencé de même. Ça fait un monde de différence.
François Lanthier Nadeau: Ce que j'explique au monde souvent, je vais profiter de la tribune moi aussi pour parler un peu de santé mentale. Avec mon psy, je le vois régulièrement. Ma vie, c'est comme un fleuve ou un lac. Quand le lac est calme, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de conflit, il n'y a pas de pression forte sur moi, c'est une occasion pour aller... profond, parce que l'eau est claire, l'eau est pas trouble. Puis tu peux aller jouer sur des enjeux que tu traînes, man, tes traumas qu'on a tous depuis l'enfance, l'adolescence, whatever. Quand... ma vie, le lac de ma vie est trouble, puis qu'il y a du courant, puis de la vague, c'est parfait parce que les rencontres récurrentes avec le psy, là, tu vas régler le top. Puis souvent, ce top-là, en business, c'est la business. Mon psy, des fois, il a joué le rôle de consultant d'affaires, puis de dédramatiser. Moi, j'ai tendance à trop dramatiser, à m'imaginer des affaires, puis de juste t'orienter sur des décisions parce que ton asset numéro un comme entrepreneur, c'est ton cerveau. L'impact que tu as le plus dans la business, c'est les décisions que tu prends. Si ton cerveau n'est pas dans un bon état et que tu prends des décisions de merde, c'est méga dangereux sur la business, sur le staff, sur les clients. C'est un avantage compétitif aussi de consulter avec des bons psys. Parce que, comme dans tout, il y en a qui sont des piments. Moi, ce que je dis tout le temps au monde, c'est, Man, t'es pas sûr si tu veux consulter ? Sure, fais trois par trois. Essaye un psy ou une psy, trois fois minimum. T'as pas de fit, t'as pas d'alliance thérapeutique. Essaye-en un autre. trois fois au moins. SaaSpas un autre trois fois au moins, puis je vais te le payer même si tu veux. Mais genre, si tu n'as pas fait ça, dis-moi pas que ça ne sert à rien de consulter. Parce que quand tu le pognes, cette espèce de sweet spot-là de confiance puis de confrontation avec une autre personne, c'est malade.
Daniel Valois: Oui, puis on commence à en parler de la santé psychologique des entrepreneurs, mais encore là, on en parle. Mais moi, je trouve... Puis je ne sais pas, il y a eu l'associé que je te disais. Des fois, je me dis, la série Les Sopranos, qui ont aidé un moment donné le monde à dire, OK, c'est quelqu'un qui a une psy qui suit régulièrement, qui est en business, je ne sais pas. Mais moi, je trouve que peu importe d'où ça vient, il faut faire ça. Il y a un intérêt. On a toute la bonne volonté du monde quand on veut être en business. On aime nos employés comme nos enfants. On aime la business. Il y a bien de l'amour dans l'entrepreneur. mais c'est très émotif le job d'entrepreneur et ton psy c'est ton expert à un moment donné qui va être capable d'aider pour tes émotions mais surtout pour des loups qui peuvent virer dans ta tête 100%
François Lanthier Nadeau: 100% je pense que moi je vais me faire un deal avec tous les cabinets psychologues et je vais me faire une affiliation je vais renvoyer tous les entrepreneurs je vais faire la pause après off the mic on se parle sweet man Avant qu'on vienne sur le pod et dans le studio, tu m'as comme fait un preview d'une annonce, d'un nouveau projet que toi et ta gang vous avez. Là, j'ai le goût qu'on prenne, on s'en va vers notre closing, j'ai le goût qu'on prenne ce dernier chapitre-là de notre moment ensemble pour que tu me parles de ça. Oui,
Daniel Valois: progression
François Lanthier Nadeau: Armada. Progression Armada.
Daniel Valois: Exactement.
François Lanthier Nadeau: What the fuck is that ?
Daniel Valois: Oui, ça c'est, écoute, je vais te parler de la genèse du projet, puis après ça, le nom. et tu vas voir que tout est en tout encore une fois. Progression Armada, c'est venu du fait que je viens du domaine de l'investissement. J'ai été de tous les côtés. J'ai été du côté chercher du capital, investir du capital. J'ai fait vraiment tout le tour de ça. Puis, on a vu... Puis, avec la COVID, les taux d'intérêt qui ont monté, on voyait les business qui struggle actuellement à gauche et à droite, des mauvaises structures financières. Puis, de plus en plus... Tu sais combien de fois on voyait des belles business, mais avec une mauvaise structure financière. Ça, c'est un drame incroyable parce que tu te dis, Bon, ce business-là est juste mal guéri financièrement. Il n'y a pas vraiment d'investissement. C'est dur de trouver des investisseurs qui veulent être lead investors au Québec. Souvent, ils vont dire, Trouve un lead investor, puis moi, je vais te suivre en arrière. Bref, on regardait l'ensemble du topo, puis on s'est dit, Nous autres, on a la chance d'être dans la situation où est-ce qu'on n'est pas une startup. On est une scale-up, ça fait 18 ans qu'on fait ça. Ça fait 18 ans qu'on a une équipe de management, bien avant que je sois là, qui accorde beaucoup d'importance à la pérennité. Nous autres, on veut une business qui va être pérenne dans le temps, puis pour ça, il ne faut pas qu'on veille juste sur de la dette à côté. Aujourd'hui, on est dans une position où est-ce qu'on peut se permettre de dire pourquoi nous autres, on ne va pas aller chercher ces business-là qui pourraient fêter d'une certaine manière dans l'écosystème de progression. On va pouvoir faire du buy-out complet. Progression Armada, c'est quoi ? C'est notre division où est-ce que maintenant, on va pouvoir faire de l'acquisition d'entreprise. On va pouvoir prendre des parts majoritaires, mais pas juste pour du très, très gros ticket. Des petites entreprises. On a trois types d'investissement qu'on veut faire nous autres.
François Lanthier Nadeau: OK.
Daniel Valois: Growth investment. Ça, c'est une entreprise qui a un product-to-market fit et puis qui a un chiffre d'ARR toujours à déterminer minimum. Mais ça va être une ligne dans le sable. On sent... probablement que ça va être très, très beau. Un 100 000 de RR à 150 000 de RR, on peut le faire un deal là-dessus.
François Lanthier Nadeau: OK.
Daniel Valois: Ce qui est très... Il n'y en a pas d'autres, à vrai dire, au Québec qui peuvent faire de l'investissement équité comme ça.
François Lanthier Nadeau: Fait que là, tu vas leur donner du cash contre de l'équité.
Daniel Valois: Exactement. On peut même les acheter au complet. Si eux autres, ils sont à bout de souffle, ça nous tente d'embarquer dans... Tu sais, nous autres, on paye notre monde 5 jours, on travaille 4 jours, on a notre culture geek, puis on a du fun à travailler. Le fun est très fondamental. Il y en a qui ont eu une bonne idée, qui étaient plus des engineers de développer une tech, mais ils se rendent compte que finalement, la portion de développer une business, ça ne me tente pas tant. Join the club et on va trouver une manière de faire un win-win. On ne va pas juste te donner un salaire en échange. On fait du growth investment. L'autre portion qui est ultra excitante, c'est ce qu'on appelle le tech investment. Là, c'est Louis-Philippe Poulin qui revient un petit peu. Ça, je tiens à le dire, je pense que toutes les fois qu'il écoutait le pod, il a rallumé une excitation d'entrepreneur. Il voit plein d'autres business. le feu que tu as sacré dans l'entrepreneur qui trippe encore sur sa business et il voit tout ça. Lui, c'est un gars de tech. Ce qu'on s'est dit, c'est que tu n'as même pas à la limite besoin d'avoir un product to market fit encore. Si tu as une tech qui est intéressante pour nous autres, on va pouvoir faire de l'acquisition et de l'investissement aussi là-dedans, mais on vise à faire de l'acquisition. Si tu as une tech qui peut fitter avec progression, qui peut devenir un module, ou qui peut aider n'importe quel client dans le domaine du Field Service Management. Ça peut être de... Appelez-nous, progressionarmada.com. On va faire ça pour des business existants. Puis là, ce qui va être vraiment intéressant, c'est qu'on va partir en tournée où est-ce qu'on va faire l'équivalent, tu sais, comme les Y Accelerator, des démodés.
François Lanthier Nadeau: Y Accelerator, oui.
Daniel Valois: Oui, c'est ça. Où est-ce que là, Louis-Philippe lui-même va aller dans des cégeps, dans des universités. On va donner des licences ouvertes. à des gens où est-ce qu'on va dire, regardez, voici c'est quoi le field service management. Si vous avez une idée, pensez-y pendant un mois, deux mois. Faites-en un projet, puis on va faire une journée de pitch à ce monde-là. Est-ce qu'on va dire, peut-être que ça va être un stage, mais peut-être que ça va être bien plus qu'un stage que vous allez venir chercher chez nous, parce que ton idée, on va l'emmener chez nous. Puis c'est vraiment ça qu'on va faire. Puis le troisième type d'investissement, c'est ce qu'on appelle special situation. qui est pour dire whatever we want to do C'est la beauté de la chose. On fait les deals avec nos fonds propres. Le comité d'investissement, je suis là en avant de toi pas mal. On n'aura pas nos délais de vérification. On fait notre propre vérification diligente. On fait nos propres évaluations. On fait nos propres thèses d'investissement. Ça va être très rapide. Puis pour les small cap c'est vraiment, on vise du très, très, très early stage. ou des entreprises qui arrivent au bout où est-ce que le product market fit, on est passé d'un produit à une business et ce switch-là, il est rough. On veut les aider. Ou même des business qui sont bonnes mais qui ont une mauvaise structure de financement, on va faire l'inverse. Nous autres, on n'ira pas leverager des business dans notre achat. On va les déleverager. On va s'assurer qu'on mette l'impact sur le produit.
François Lanthier Nadeau: Fait que Progression Armada peut investir ou acquérir au complet. Des compagnies qui vont bénéficier au niveau financier via leurs revenus et peut-être un exit plus tard, ou via leur technologie. Ils vont bénéficier à la progression.
Daniel Valois: Exact.
François Lanthier Nadeau: OK. Puis là, tu n'as pas nécessairement, je ne veux pas mettre des mots dans ta bouche, mais tu n'as pas nécessairement un play qui va 100% intégrer la tech de toutes ces choses-là ou toutes ces compagnies-là dans une même plateforme énorme. Il y a des compagnies qui vont peut-être pouvoir runner par eux-mêmes. Toi, tu es un investisseur.
Daniel Valois: Nous autres, la beauté de la chose, c'est qu'on a vraiment une page blanche. Dans le fond, le but, c'est de trouver le bon win-win. Il y a des cas très particuliers. On a quand même quatre acquisitions qu'on a faites historiquement depuis le début de l'entreprise. On sait que des fois, il faut que tu achètes une tech et que tu appliques dans l'écosystème progression. C'est une possibilité. Au même titre que des fois, Tu peux dire, non, non, vous autres, vous allez rester une business dans l'organigramme corporatif, mais vous allez garder votre... On ne vous affiliera pas directement à nous autres.
François Lanthier Nadeau: Mais pour ne pas avoir une page blanche et une offre trop large et vaseuse, tu as quand même un scope qui est au field service management idéalement. Mais vu que tu es un tripeur, puis vous êtes des tripeurs et des geeks, tu te dis, ah, bien, j'ai aussi mon... Mes investissements spéciaux, si il y a un deal, mettons, tech, vraiment intéressant, ça, je peux, je check.
Daniel Valois: Là, c'est là qu'on a l'avantage de... Louis-Philippe, c'est ça qui trippe. Lui, c'est un... Encore là, j'en ai vu du monde, tout du monde brillant, mais j'ai rarement vu des gars qui ont une capacité de vision comme lui. Lui, c'est ça qui le fait vraiment tripper. C'est sûr que c'est un moment donné... C'est lui le président. On va se le dire, c'est lui le président, c'est lui l'actionnaire majoritaire. Je dis le comité d'investissement, tu l'as en avant de toi, mais s'il arrive et il dit, Dan, je l'aime, ce business-là puis qu'il dit, Oui, mais ça ne fait pas progression puis qu'il me redit, Oui, mais Dan, je l'aime, ce business-là d'après moi, il n'y aura pas d'autre discussion. Ça va dire, OK, c'est bon, j'ai compris, on va voir ce qu'on peut faire Il est ouvert, il est vraiment ouvert. Lui, il veut... aider des business de même.
François Lanthier Nadeau: Comment tu décrirais Progression Armada ? Est-ce qu'on dit que c'est un private equity ? Est-ce qu'on dit que c'est une convaincance de portfolio ? C'est définitivement pas un VC.
Daniel Valois: Non.
François Lanthier Nadeau: C'est pas ça du tout.
Daniel Valois: C'est notre division de M&A. Admettons, si on met ça au plus simple, c'est notre division de M&A, mais qu'étant donné le background que j'ai, que j'ai fait de l'investissement, ben tu sais... Les fois où est-ce qu'il y a quelqu'un qui dit, Moi, je n'ai pas de lead investor peut-être qu'on va être la personne qui va pouvoir arriver et dire qu'on va l'être le majoritaire, nous autres, qui va embarquer dans le deal.
François Lanthier Nadeau: Ça va être curieux. Ça va être intéressant de voir comment vous commercialisez et publicisez cette division-là. Probablement qu'avec votre réseau, votre expérience, votre nombre de clients, les acquisitions passées que vous avez faites, le mot va se passer et vous allez avoir un certain deal flow. Ça t'inquiète-tu, le deal flow là-dedans ?
Daniel Valois: Non, parce qu'en même temps, on n'a pas... de pression. On a zéro pression.
François Lanthier Nadeau: Il ne faut pas que tu closes ton fonds et que tu fasses les retours.
Daniel Valois: Je n'ai pas la pression que mon salaire va dépendre de si j'ai fait 3 deals cette année ou si je ne l'ai pas fait. La question, ça va toujours être, est-ce qu'il y a un fit ? Est-ce qu'on va chercher des compétences ? Est-ce qu'on va chercher un module de plus ? Est-ce que ça fit dans notre fameux écosystème progression ? C'est là qu'est venu le principe Armada. La genèse du mois Armada, en passant, quand je dis tout est dans tout, il y a un board game. qui s'appelle Star Wars Armada. On a toutes les triples de Star Wars. Puis Louis-Philippe, un moment donné, en même temps qu'on parlait de ça, il m'a dit, il y a eu un super deal. Je viens d'acheter 40 boîtes de petits vaisseaux Armada. Tu viendras voir ça. Puis là, on parlait du projet et on a dit, pourquoi qu'on ne montre pas notre Armada ? Le terme Armada, il vient officiellement, on regardait les boîtes de Star Wars Armada et on s'est dit, puis là, on a geeked out. On a dit, je te dis. Puis là, lui, il était comme, ouais, nous autres, ce qu'on veut, c'est pas les gros, on veut les petits X-Wing qui sont encore agiles.
François Lanthier Nadeau: C'est très hot.
Daniel Valois: C'est d'où la progression Armada.
François Lanthier Nadeau: C'est un beau luxe, mais une belle initiative que vous avez d'être rendu à cette position-là. Mais c'est parce que vous avez construit une compagnie pérenne, comme tu dis. Vous avez ça.
Daniel Valois: Oui, puis je pense qu'on est rendu là aussi, honnêtement.
François Lanthier Nadeau: C'est que vos défis intellectuels et professionnels vont passer par des mouvements même. Genre, pour les founders, puis tout ça.
Daniel Valois: Mais je pense que la réalité, quand tu es une business qu'on est rendu à notre taille, je ne veux pas dire qu'on est une multinationale, mais n'empêche que tu es toujours à croiser des chemins d'une certaine manière, peu importe où, dans ton histoire d'entrepreneur. Mais nous autres, on est au point où est-ce qu'on sait que c'est où on devient quelqu'un qui va être une grosse business qui va consolider d'autres business. Ou un moment donné, il y a quelqu'un qui va faire ça, qui va être une grosse business, qui va vouloir nous consolider, nous autres, là-dedans. Puis, tu parlais, c'est quoi le rôle d'un VP CFO et stratégie ? Bien, c'est de s'assurer que nous autres, moi, ma job, c'est de s'assurer qu'on ait toujours le choix. Qu'on ne soit pas obligé, à un moment donné, de dire oui à quelqu'un ou qu'on soit mal pris. Fait qu'on se guére en conséquence. Mais là, tu comprendras qu'avec Armada, on est sur la traque de dire, on veut devenir un gros consolidateur de marché. Puis, on veut mettre nos ressources puis nos compétences. Notre Dumlanville, qui est bon aux opérations dans notre business, il va être bon pour d'autres. nos développeurs sont bons pour d'autres.
François Lanthier Nadeau: Après ça, tu vas faire un pack d'affaires. Mettons que tu achètes une Christy Tool SaaS en FSM en Ontario. Après ça, tu peux distribuer les progressions. Pour la pénétration de marché avec ton produit initial, il y a plein d'affaires que tu vas pouvoir faire.
Daniel Valois: Oui.
François Lanthier Nadeau: Encore plus important d'avoir le capitaine, c'est à lui pour débrouiller et faire plein d'affaires. Mais c'est ça qu'on fait.
Daniel Valois: Le setup est vraiment le même. C'est ça qui est le fun à ce moment-ci. C'est parce que... Encore là, notre Dolorama c'est le capitaine de bateau. C'est un gars exceptionnel. Il est vraiment bon pour faire ça. À Technologies on est vraiment super bien guiré avec tout ça. Rendu là, on est rendu au next step. C'est pour ça que je fais ma job de VJ. Je dis qu'on est capable de se diriger vers ça.
François Lanthier Nadeau: En tout cas, tes partners, tes actionnaires, pourront pas dire que tu leur as envoyé de fleurs pendant ce podcast-là.
Daniel Valois: Non, mais je te l'ai dit, c'est de l'amour qui a mené à ça. C'est vrai. C'est vraiment ça. C'est du monde que j'aime et c'est du monde que je respecte. J'aime m'être entouré de… Ça fait très cliché de ne pas être la personne la plus intelligente dans un groupe.
François Lanthier Nadeau: Je le pense.
Daniel Valois: Maudit que c'est le fun d'avoir du monde à lui-même autour.
François Lanthier Nadeau: C'est pour ça. Dans cinq ans, la compagnie, ça va être influencé par Armada beaucoup, j'imagine.
Daniel Valois: Effectivement. Armada, c'est sûr que… Je pense qu'il va se passer… plusieurs choses.
François Lanthier Nadeau: Il y a deux entités,
Daniel Valois: by the way ? Une à déterminer. À déterminer, on n'a pas encore regardé là-dessus. Mais il y a probablement Alexandre Hébert qui va écouter le podcast et qui va m'appeler et me dire Oui, j'ai déjà pensé à quelque chose pour la structure. Il va se passer deux choses. Nous autres, c'est la grande sortie du Québec. Dans cinq ans, le fait qu'on est très au Québec, on va être ailleurs de plus en plus. Puis Armada, c'est sûr qu'honnêtement, il y a un trip profond. On est très orienté. Le fun dicte beaucoup ce qu'on fait dans la business. Puis Armada, on a comme... C'est sûr qu'on se couche tous le soir en ayant cette vision-là de dire... d'avoir cette batterie de business québécoise qui s'unit ensemble avec un but commun. Puis il y en a gros, du field service management, d'aider les opérations de ce secteur-là. Tu peux l'aider de toutes les manières possibles et imaginables. Fait que de dire, on se ramasse à être toute une gang ensemble, puis on continue d'évoluer, puis pas dans une optique de dire, le but, c'est de vendre le plus vite possible à whoever. Non, c'est de dire... On va le créer. Field Baseline de Amiral, m'avait dit viser d'être le prochain couche-tard, le prochain Kruger, nous autres qu'on a trois. La prochaine grosse business qui va marquer un peu l'histoire. Ça, c'est ce qui nous anime.
François Lanthier Nadeau: En plus,
Daniel Valois: on a un autre Star Wars dedans. Ça va être de la fun.
François Lanthier Nadeau: C'est un nice to have. Dan, as-tu des shameless plugs, des jobs d'ouvert du monde sur rencontrer des compagnies, du feedback ? Tu cherches pas un pas.
Daniel Valois: shamelessplug dev on est toujours à la recherche de dev il y a un site carrière j'imagine oui effectivement puis tu sais que les gens aillent sur le site de progression ils vont voir les postes qu'on a d'affichés dev senior actuellement c'est quelque chose qu'on cherche même petit senior mais en général c'est ça t'es progressionlive.com exactement fait que dev définitivement et puis moi je lance ouvertement je vais parler pour Tom Rodrigue que tu connais Tommy Rodrigue Tommy, qui est notre head of growth, ce gars-là veut apprendre et a le couteau entre les dents. Il a une drive incroyable. Lui, il ne demande que d'avoir un coach externe qui aurait de l'intérêt à apprendre. Quelqu'un qui a bien de la drive. Si jamais il y a quelqu'un qui veut coacher, un très bon gars dans head of growth,
François Lanthier Nadeau: on est ouvert. C'est pas bon comme chainless plug comme ça. Sinon, si le monde a des idées par rapport aux financing deals, tech deals ou special deals pour
Daniel Valois: Progression Armada Progression Armada LinkedIn aussi, ça reste souvent un bon mot.
François Lanthier Nadeau: Daniel Valois sur LinkedIn. Vous allez voir plein de lettres après ça.
Daniel Valois: Daniel Valois, c'est celui qui a plein de lettres au bout. C'est moi.
François Lanthier Nadeau: Merci tellement d'être venu. C'était un plaisir.
Daniel Valois: C'est un plaisir partagé.
François Lanthier Nadeau: Cheers. Alright folks, gros shoutout à SaaS.Group, notre spotlight partenaire d'octobre. SaaS.Group, c'est une compagnie de portfolio qui achète des SaaS pour les faire grandir, pas pour les flipper ASAP. Ils visent des B2B SaaS qui sont bootstrapped, horizontaux, entre 2 à 10 millions de ARR. Super founder friendly, tu peux dérisquer et continuer d'opérer la business ou faire une sortie plus rapide. Il y a des deals qui se closent en deux mois et ils fournissent la valeur tôt dans le processus. Check out mon entrevue avec Anna Nadeina sur sasbass.com slash partenaire avec un S slash SaaS-group. Félicitations, vous vous êtes rendus jusqu'à la fin de l'épisode et vous méritez maintenant l'outro custom de Frank. J'ai une couple de call to action. SaaSpas c'est une business d'amour. On met de l'effort, de l'énergie, de l'argent aussi. Si vous voulez nous aider, il y a un paquet de trucs que vous pouvez faire. First, on investit beaucoup dans l'infolettre. Donc, chaque semaine, je fais des éditoriales où je creuse dans un sujet et je ne me gêne pas de dire les choses comme elles sont. Vous pouvez vous abonner sur le site web, sasface.com. Il y a l'onglet infolettre et il y a aussi la call to action box à la fin de la page d'accueil. Donc, checkez ça. Sinon, si vous avez un SaaS au Québec, vous pouvez l'inscrire à notre index. Sasface.com, il y a un gros bouton en mauve pour ajouter votre SaaS. Il y en a plus de 300. Si vous ne suivez pas déjà le... Pod, allez le faire sur Spotify, Apple Podcasts, sur YouTube. Si vous pouvez nous laisser un review, ce serait vraiment smart, ça nous aide à être plus découverts. On a un job board aussi, si vous voulez poster une job ou trouver une job en SaaS au Québec, SaaSpasse.com emploi avec un S. Un gros, gros, gros merci à tous nos partenaires certifiés qui financent et supportent beaucoup SaaS SaaSpas. Vous avez Léviat Légal pour tout ce qui est avocats, droits, besoins dans ce genre-là. Le Chiffre pour finances, fiscalité, comptabilité. Faculté, Baseline pour tout ce qui est accompagnement en AI. Vous avez Coveo, un employeur certifié qui offre des carrières de feu dans un scale-up. Fait que merci à ce monde-là, encore une fois. On fait aussi des événements en présentiel très cool, souvent, presque tout le temps sold out. Vous pouvez nous suivre sur Evenbright pour être au courant de ça, ou on en parle sur le pod aussi. Et puis finalement, last but not least, suivez-nous sur les socials, donc LinkedIn, Instagram. C'est là qu'on poste toutes les nouvelles sur la compagnie, mais le nouveau content qu'on fait aussi au niveau du pod, des events, etc. Fait que c'est ça. Merci d'avoir écouté jusqu'à là. Cheers ! Oh, c'est tout,
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