Aujourd’hui sur le pod, je parle avec Benoit Archambault, fondateur chez Talksoon, une plateforme aidant les entreprises à convertir leurs appels manqués en opportunités d'affaires.
Talksoon, c’est un peu plus de 2 ans d’opération bootstrapped, 40K appels par mois, +75K MRR, et plus de 150 clients dont 70 concessionnaires automobiles.
On couvre son parcours : ses études au HEC, partir sa première business à 18 ans, son déménagement du QC au BC & son exit de Succès Scolaire, un marketplace de tutorat à succès.
On creuse ensuite sur plusieurs points, comme :
Ben c’est un gars no-BS qui get sh*t done — un archétype de founder que j’aime beaucoup!
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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Crédits musique
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Benoit Archambault:Moi j'ai tout le temps break down mon funnel de revenus en micro funnel puis je devenais obsédé pour les optimiser. Puis je le faisais moi-même. C'était pas une agence, c'était Benoît Archambault qui faisait. Puis comment tu optimises un funnel ? Ben faut que tu sois capable de le tracker. Fait que moi les appels j'ai tout le temps tracké ça. Combien d'appels on a reçu hier, combien d'appels on en a manqué. Puis je pensais que les gens faisaient ça mais la réalité ils le font pas. J'étais allé voir plein de business, plein de consommateurs mobiles qui dépensent des millions de dollars en publicité. Pour que le monde appelle, pour que le monde appelle. Puis combien d'appels t'as manqué ? Ils ne le savent pas. On a écrit l'au-décembre d'histoire, nos clients ne sont pas les souvenirs. J'ai pas reçu un coup de poing, mais je te parle avec le souvenir. Ils sont un coup, on les a fait, je repars avec mes souvenirs. Je vais continuer de vivre cette life jusqu'à mon dernier souvenir.
François Lanthier Nadeau: What's up folks, c'est Frank Lantier-Nadeau. Bienvenue sur SaaSpasse, où on jase de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. Si vous aimez le show, abonnez-vous et laissez-nous un review sur Spot ou Apple Podcasts pour ne pas manquer un épisode. On drop un show semaine minimum, juste des discussions sans filtre avec fondateurs ou joueurs clés en SaaS. Allez sur SaaSpasse.com pour ajouter votre SaaS à notre liste ou pour afficher sur le job board. Le prochain event de SaaSpasse sera lieu vendredi le 25 octobre à Sherbrooke avec Sean Young. ex-CEO de Classcraft qui a exit à HMH. On va jaser EdTech, M&A, Estri et plus. Les billets sont dispos via la bannière de notre site sur Evenbright ou en show notes. Très stoked de faire un premier event en Estri, donc j'ai hâte de rencontrer la communauté. À partir de maintenant, on investit plus sérieusement dans l'infolettre. Il y a une version gratuite et une payante avec beaucoup de perks. Il y a l'éditorial à Frank, le preview de la roadmap du pod. Q&A avec moi et aussi les invités du pod et puis des rabais sur les events. Si vous voulez supporter directement le projet, allez sur saspause.beehive.com donc saspause.beehive.com ou abonnez-vous via le form au bas de notre page d'accueil. Suivez-nous sinon sur LinkedIn pour toutes les news du podcast, partnerships, events et la plateforme. Ok, Spotlight partenaire et pour septembre, le service pour SaaS en Spotlight, c'est M. Chalet. une plateforme en ligne de location de chalets high-end. Monsieur Chalet offre des spots incroyables pour retraites stratégiques, offsites, hackathons, séjours d'équipe et plus. Il y a des douzaines, si ce n'est pas plus, de compagnies tech au Québec qui utilisent leur plateforme pour trouver la place pour leurs hangouts. Nous-mêmes, on a collaboré avec eux sur la première retraite de fondateur privé. SaaSpasse en avril passé. Ça a été top-notch. Le UX, le spot, le service, solide. On était au Miroir. des Georges si vous voulez. check out ce spot. Regardez l'entrevue avec Phil Samuel le fondateur, dispo dans les show notes sur SaaSpasse.com slash partenaire avec un S slash monsieur chalet avec un S ou sur notre channel YouTube. Vous pouvez aussi regarder la plateforme directement, donc check them out sur messieurschalet.com. Si vous vous bouquez, dites-leur que SaaSpasse vous envoie. Si vous voulez l'histoire et les anecdotes crunchies de Phil, il est venu sur le pod comme invité épisode 101. Écoutez ça. Aujourd'hui sur le pod. Je parle avec Benoît Archambault, fondateur chez Talksoon une plateforme aidant les entreprises à convertir leurs appels manqués en opportunités d'affaires. Talksoon c'est un peu plus de deux ans d'opération bootstrap, 40 000 appels par mois au-dessus de 75 000 MRR et plus de 150 clients, dont 70 concessionnaires d'automobiles. Donc, on couvre son parcours. On passe du HEC à partir sa première business à 18 ans. à son déménagement du Québec au BC, son exit de Success Scolaire qui était un marketplace de tutorat. On creuse ensuite sur plusieurs points, comme faire un exit quand tu perds la flamme pour ta business, le pain point et le coût des appels manqués, se convaincre soi-même que son produit fonctionne d'abord, aller chercher des co-founders qui comptent tes lacunes, expérimenter avec ton pricing, utiliser les intros, la preuve sociale pour bootstrapper ta croissance au début, l'importance de la connaissance de soi, introduire l'entrepreneuriat à ses enfants, comment trouver un wind mentor. Ben, c'est un gars no bullshit, get shit done, un archétype de founder que j'aime beaucoup. All right, on passe au show. Let's go ! Benoît Archambault, bienvenue sur SaaSpasse.
Benoit Archambault: Merci, merci. Content d'être ici.
François Lanthier Nadeau: Je suis content que tu sois là. Je commence tout le temps le pod en demandant aux guests s'ils se rappellent comment on s'est connus.
Benoit Archambault: Tu te rappelles-tu ?
François Lanthier Nadeau: Moi, tu veux que je l'essaie ? Ok. Je pense que la première fois qu'on s'est parlé, tu m'avais outreach sur LinkedIn parce que tu avais peut-être catché un des épisodes quand ça commençait, ça fait un bout.
Benoit Archambault: Oui, je pense que c'était dans les débuts.
François Lanthier Nadeau: C'est ça, parce que c'était un des premiers outreach vraiment. Je me suis dit, c'est qui ce dude-là ? Ok, on va faire un call. Il est proche de chez ma soeur dans l'Ouest. Tout est à Nelson, ma soeur est à Squamish. Puis là, on a fait un câble, je me suis dit C'est qui ce dude-là avec full d'énergie, qui parle en franglais ? Tu sais, t'étais crinqué. Puis après ça, j'ai l'impression que... Je sais pas, j'ai l'impression que t'es juste matérialisé dans mon réseau d'amis slash contacts de Québec. Puis on est allé manger à Montréal, j'ai eu vraiment du fun. Puis l'histoire de Success Scolaire, mais aussi de Talksoon en ce moment, c'est malade. Fait que je me suis dit Ok, viens sur le pod,
Benoit Archambault: dude.
François Lanthier Nadeau: C'est à peu près ça.
Benoit Archambault: Ben ouais, puis tu sais, moi dans le fond, SaaSpasse, ça a été un peu... Une belle découverte parce que depuis trois ans, j'ai déménagé de Montréal pour habiter à Nelson, dans une petite ville de moins de 10 000 habitants, au BC, qui est pour moi un paradis du outdoors, tout ça. Mais malheureusement, il n'y a pas nécessairement une communauté entrepreneuriale. Puis pour moi, je suis un entrepreneur, j'adore ça. Fait qu'à un moment donné, je pense que j'ai tombé sur une de tes entrevues. Je pense que c'est avec Sam Chénard. puis tu sais, j'étais un peu tout seul, moi je hike beaucoup, fait que quand je hike ou je fais du ski de fond, whatever, je me mets ton pod, puis là, je trouvais que plein de monde que je connaissais pas, Phil de Missive aussi, puis je pense que je t'avais outreaché, je disais, man, good job, puis je pense que c'est important aussi de le dire aux gens quand t'apprécies quelque chose, puis littéralement, t'avais un impact sur ma vie puis sur ma motivation, tu sais, des fois, quand t'es entrepreneur, tu start up, t'es isolé, t'es tout seul, puis... In a way, je sentais que j'étais comme... Ouais, t'sais... Il y a d'autres mondes qui buildent. Pis je fais partie d'une communauté, même si je suis pas quelqu'un de moins. Ben, je sais pas,
François Lanthier Nadeau: man, on se voit... Tu bouges quand même, là.
Benoit Archambault: Ouais, ben, je vais quand même souvent au Québec. Genre, comme ma famille, la majorité de mes clients sont ici. Pis c'est ça. Fait que je viens à chaque 3-4 mois encore.
François Lanthier Nadeau: Très cool. Man, ça me fait tellement plaisir d'entendre ça, parce que c'est le genre de fuel que j'ai... qui me motive à continuer, SaaSpasse d'avoir l'impact, somehow. Thanks, dude. Comment tu te décrirais, en recap, tes highlights de carrière pour qu'on catche qu'on est assis devant un qui ?
Benoit Archambault: Écoute, je pense que je suis un peu né dans le soup entreprenarial. J'ai tout le temps du primaire. Je suis sûr que tu parles du monde du primaire. Tout le temps, hustle, tout le temps, essayer de trouver une façon de faire de l'argent. Puis, Je pense que c'est vraiment quand j'ai terminé mes études au cégep. J'ai pris une année off. Je suis allé à Banff faire le snow bomb, comme plusieurs ont fait. Quand j'ai commencé l'université au HEC à Montréal, l'entrepreneur était le temps de moi, mais j'étais comme, OK, let's start a business. Je suis allé voir des amis et on s'est dit, on se porte-tu une business de lavage de vitres ? Comme plusieurs de tes invités. Oui, c'est le classique. C'est facile à starter. Tu t'achètes une échelle des squeegees, tu fais du porte-à-porte, puis tu as ton premier client. Moi, à 18 ans, j'ai parti de ce business-là ma première année au HEC, puis j'ai vraiment trippé. Ça a vraiment confirmé pour moi que c'est ça que je voulais faire quand j'étais plus vieux, partir des business. J'ai découvert du SEO dans ce temps-là, en 2004. Google Ads. Tu sais, c'était vraiment facile dans ce ratio. On pourrait s'en parler si ça te tente, mais tu achetais un domaine lavage-de-vite.com et tu avais segmenté tes rankings number one. Fait que j'ai trippé là-dessus, puis j'ai terminé mon bac au HSC. Puis à ce moment-là, je me suis dit, ah, tu sais, lavage-de-vite, c'est cool, mais je pense que je peux amener plus à la société. Fait que c'est là que j'ai... J'ai parti à Success Scolaire, puis on pourra s'en parler demain.
François Lanthier Nadeau: Oui, absolument. Puis Success Scolaire, c'était ton dernier gros chapitre avant Talksoul c'est ça ?
Benoit Archambault: Exactement. Faites ça pendant 14 ans.
François Lanthier Nadeau: Fait que le chapeau d'entrepreneur, c'est ça que tu as porté professionnellement depuis l'université. Oui,
Benoit Archambault: c'est ça.
François Lanthier Nadeau: Même avant.
Benoit Archambault: Ben, tu sais, j'ai eu quelques jobs. J'ai été à l'épicerie métro, le bagman, puis des petites affaires de main. J'ai eu une bonne job qui m'a vraiment appris beaucoup sur le sol, sur la clientèle. J'étais valet au Fairmont à Tremblant.
Participant 3: Ah ouais ?
Benoit Archambault: Puis je me rappelle de ce job-là parce que, tu sais, quand t'as fait tes commerces, whatever, je veux juste me faire du cash, mais tu sais, j'avais peut-être 17 ans, mais ils donnent une petite formation sur juste comment acquérir les gens, comment servir les gens, leur appeler par leur nom, puis tout ça. Puis je me rappelle cette formation-là que j'avais eue. J'ai stick avec ça dans tous mes autres business. Surtout, moi, c'est des business de service que j'ai parti beaucoup. Comment tu vas servir les gens, ça a tout le temps été une de mes priorités. Vraiment un service à clientèle excellent. Fait que, un petit job in de même, mais à part ça, non, j'ai tout le temps été à mon compte.
François Lanthier Nadeau: Puis, tu as fait beaucoup de services, comme tu dis, mais aujourd'hui, ton Endeavor, le chapitre courant, c'est Talk Soon, puis c'est ça du produit. Comment tu me le décrirais en deux, trois lignes ?
Benoit Archambault: Talk soon, dans le fond, on est des experts des appels manqués. Fait qu'on va voir des business, puis on leur demande, bien, première question. combien d'appels tu manques. La réalité, c'est que les gens ne track pas ça. Puis, dans le fond, on va venir remplacer. Souvent, quand tu manques un appel, tu appelles une business, ils ne répondent pas, ils envoient ça dans une boîte vocale. Moi, mon hypothèse de base, c'est qu'il doit y avoir quelque chose de mieux qu'une boîte vocale pour convertir un appel manqué. Je sais que toi, tu laisses encore des messages vocaux, Frank, mais je peux te dire qu'il y a moins de 20 des gens qui en laissent. Donc, c'est spécial.
François Lanthier Nadeau: souvent je laisse des messages vocaux et je me dis quelqu'un va me rappeler au moins ou peut-être m'en laisser un,
Benoit Archambault: personne c'est ça la réalité c'est que même ceux qui convertissent souvent l'autre bord il l'écoute pas ou par le temps qu'il le rappelle it's too late la genèse de talk show on veut révolutionner la boîte vocale traditionnelle et on veut aussi la musique d'attente t'appelles une grosse compagnie de mettre en attente mais à un moment donné les chances c'est que tu raccroches comme customer en fait qu'est-ce qu'on peut faire dans cette musique d'attente-là pour optimiser que les gens raccrochent moins ou les garder engagés.
François Lanthier Nadeau: Fait que grosso modo, moi, j'appelle... Je sais que t'as des concessionnaires automobiles comme client, par exemple, pis je pense des restaurants dans le début aussi. Mettons que j'appelle un concessionnaire automobile, pis au lieu de tomber sur une boîte vocale générique, longue ou whatever, je vais avoir... Talksoon va m'envoyer une autre action à faire. Exact.
Benoit Archambault: Fait que dans le fond, nous, on va prendre l'appel. les gens peuvent encore laisser un message vocal s'ils veulent, mais par défaut, on va détecter. Est-ce que l'appelant vient d'un téléphone cellulaire ? Si oui, qu'est-ce que les gens aiment faire aujourd'hui ? Ils aiment ça texter. Fait que nous, on va pouvoir leur envoyer un texto. Puis, dépendamment du contexte de l'appel, c'est-tu un appel pour des ventes ou pour du service à la clientèle ? Dans le fond, on va envoyer des textos qui sont vraiment ciblés pour garder le client engagé. S'il y a des calls à... actions que le client peut faire en ligne, on va les rediriger vers ces contacts-là. Ce qui est pour nous important, c'est vraiment de tout tracker ces conversions-là, faire du A-B testing, tout le temps d'optimiser ces conversions-là pour ces appels manqués.
François Lanthier Nadeau: Donne-moi un sens de volume de genre, je ne sais pas si tu peux parler de ces chiffres-là, mais les compagnies, tu me dis, il y en a combien d'appels manqués ?
Benoit Archambault: C'est un questionnaire donné. On a commencé, c'est cool que tu demandes ça, parce qu'on a commencé à publier du contenu, puisqu'on est évidemment les experts des appels manqués. On a commencé à créer des études sur les appels manqués. Par exemple, en restauration, on a déterminé qu'un resto moyen va manquer autour de 450 appels par mois. Des concessionnaires, ça peut aller jusqu'à 1000, 1500 appels. Là, ce que j'ai réalisé, puis moi je n'ai pas de l'automobile, Je veux dire, il y a des gros concessionnaires et les plus petits concessionnaires. Ça dépend vraiment de ton volume, mais c'est ça. Je leur donne cette visibilité-là, puis ça fonctionne super bien.
François Lanthier Nadeau: C'est sûr que les managers réagissent à ça. Moi, tu fais juste dire, Il t'a manqué 1000 appels. C'est soit des nouveaux potentiels clients, des clients actuels qui veulent upsell somehow, ou des clients fruits qui veulent peut-être partir. Je suis comme, Il faut que je parle à ce monde-là. Ça adoucit ou ça optimise l'expérience client au lieu de l'acte. Coter avec une boîte vocale, basically, talk soon. Tout à fait.
Benoit Archambault: Puis je pense que c'est un bon point que tu amènes là parce que quand... Moi, j'ai tout le temps voulu optimiser mes affaires comme business owner. Puis je ferais peut-être un pas vers succès scolaire. Nous autres, de notre côté, on avait environ 1000 tuteurs qui travaillaient pour nous autres.
François Lanthier Nadeau: OK.
Benoit Archambault: Puis c'était géré dans un centre d'appel. interne où est-ce qu'on avait environ 30-35 agents qui répondaient au téléphone.
François Lanthier Nadeau: Ok. C'est quoi Success Scolaire ?? Juste vite.
Benoit Archambault: Success Scolaire business de tutora. La plus grosse business de tutora au Québec. La mission est d'aider les jeunes à aller mieux à l'école. Principalement des élèves du primaire, du secondaire. On avait 1000 tuteurs environ. Là, je pense qu'on est un peu plus gros. Des étudiants universitaires qui cherchent un petit job. Nous, on est un peu le middleman. On va aller recruter, sélectionner ces tuteurs-là. Puis là, après, on achète, on essaie de trouver des leads. SEO, Google Ads, les gens tombent sur notre site. Puis là, c'est là que vient un peu l'histoire de dire, moi, je veux, comme propriétaire d'entreprise, générer plus de revenus. Mais comment je fais ça ? Ah, si j'ai plus d'inscriptions de tuteurs, je te prends plus de revenus. Mais comment je fais pour avoir plus d'inscriptions ? Si j'ai plus de parents qui m'appellent pour inscrire leurs enfants, je vais avoir plus d'inscriptions. Mais comment je fais pour avoir plus d'appels ? Je vais avoir plus de gens qui me découvrent sur mon site web. Mais comment je fais pour avoir plus de gens sur mon site web ? Je dois être vraiment bon dans du SEO, Google Ads, etc. Moi, j'ai tout le temps un breakdown de mon fonds de revenu en micro-fonds. Puis je devenais obsédé pour les optimiser. Puis je le faisais moi-même. C'était pas une agence, c'était Benoît Archambault qui faisait. Puis comment t'optimise un funnel ? Bien, il faut que tu sois capable de le tracker. Fait que moi, les appels, j'ai tout le temps tracké ça. Combien d'appels on a reçus hier ? Combien d'appels on a manqué ? Puis je pensais que les gens faisaient ça, mais la réalité, ils le font pas. J'étais allé voir plein de business, plein de consommateurs mobiles qui dépensent des millions de dollars en publicité. J'ai demandé pour que le monde appelle. Combien d'appels t'as manqué ? Ils ne le savent pas. Tu parles de red flag, green flag. Pour moi, ça a tout été des ok, ils ne le savent pas En tant que manager, si je leur donne un dashboard, ils sont capables de traquer ça en real time. Qui a manqué l'appel ? Quel département ? Qu'est-ce qui est arrivé aussi une fois que t'as manqué l'appel ? Parce que je vais juste leur dire, tu l'as manqué dix hier. Granulairement, qu'est-ce qui s'est passé avec ces 10 ? C'est ça qu'on essaie de faire, qu'on fait, et qu'on essaie de s'améliorer évidemment tous les jours.
François Lanthier Nadeau: Insane. C'est hot parce que ça nous donne un gros preview sur d'où, mettons, la douleur ou le problème initial a été détecté dans le succès scolaire. Est-ce que tu dirais que c'est fair de catégoriser le succès scolaire comme un marketplace ? D'un côté, les tuteurs, de l'autre côté, les parents et leurs enfants ?
Benoit Archambault: Tout à fait. où c'était pas un marketplace, c'est que le prix était fixé par nous autres. Fait que, tu sais, c'était pas comme... C'est tout le temps X dollars, tu sais, dollars. Puis nous, notre cote était dépendamment de l'expérience du tuteur puis de son mandat, etc. Fait que le parent, tu sais, un marketplace, habituellement, on a essayé de le faire un spin-off de ça avec Acadam, qui est une autre startup. Ça a bien fonctionné, mais à un moment donné, je n'en avais deux en même temps. Puis là, j'ai réalisé, OK, je pense que je peux juste me concentrer sur un projet. Fait que... Je l'ai assez, le Marketplace. C'est intéressant. En tout cas, on peut s'en parler plus si ça t'intéresse, mais disons que ça n'a pas été le même succès que Success Connect.
François Lanthier Nadeau: Aujourd'hui, TalkSoon, tu as lancé ça en 2022,
Benoit Archambault: c'est ça ? Oui, en avril 2022, on s'est incorporé.
François Lanthier Nadeau: Color. Lance-moi une couple de métriques, genre la taille de l'entreprise, n'importe quel chiffre qui me donne un portrait un petit peu.
Benoit Archambault: On est quatre, principalement. On a deux co-founders techniques. OK. Shout out à Sam et Julien. Et on a ma conjointe qui s'est récemment jointe à nous pour m'aider avec les clients. Donc, shout out à Liz. C'est moi et Elisabeth qui s'occupent des clients. On a nos deux co-founders très seniors, très excellents, co-founders techniques. Color. Quatre personnes. De plusieurs clients. Oui, on a passé, je pense, on est rendu autour de 150 clients. On a, dans le fond... signé pour autour de 75 000 par mois de revenus récurrents. C'est à quoi ça sert ? Oui, en fait, je vais l'avoir d'ici à la fin de l'année. C'est plus une question de... Tu sais, un pipeline qui est très rempli en ce moment. Ça fait que c'est vraiment cool. C'est malin. Non, on va gérer plus que 40 000 appels par mois de nos clients. Moi, c'est mon metric qui m'excite le plus. Je veux gérer des millions d'appels par jour. Je suis à 40 000, donc j'ai encore du chemin à faire. Mais c'est ça, on a commencé à commercialiser en janvier 2023. Ça fait peut-être 16 mois, mais c'est moi perso qui fais ça. C'est sûr qu'à un moment donné, on pourrait aller plus vite. C'est pour ça qu'éventuellement, on va s'engager. Premier vendeur qui va venir m'aider, mais c'est ça.
François Lanthier Nadeau: T'es bootstrapped.
Benoit Archambault: Bootstrapped, oui.
François Lanthier Nadeau: T'as été financé avec ton propre...
Benoit Archambault: Oui, exact.
François Lanthier Nadeau: T'as un cash. OK, cool. Tu m'as dit que t'étais né un peu dans la soupe de l'entrepreneuriat. Fait que j'ai le goût de faire un petit flashback pis que tu me dises, genre, c'est quoi l'histoire la plus vieille, la plus old school que tu te rappelles de toi qui hustle ou entreprend ?
Benoit Archambault: Ben, écoute, la plus vieille histoire, parce que si on va par vieille, c'est vraiment primaire en quatrième année. Moi je viens d'un quartier assez bourgeois de Montréal Ville-Mont-Royal Pour ceux qui connaissent J'avais une petite école de quartier Il y avait le quartier Côte-des-Neiges à côté Les parents de Ville-Mont-Royal Ils n'aiment pas trop ça quand tu vas à Côte-des-Neiges Moi j'ai réalisé, je peux aller acheter des pétards À Plaza Côte-des-Neiges Vraiment pas cher Puis les revendre À Saint-Clément Dans la cour d'école, pas mal plus cher Puis Je l'arbitrage ouais fait que fait que tu sais juste c'est un concept là de te dire je suis en 4ème année t'achètes un pétard à 2$ tu le revends à 10$ comme moi c'est un concept que j'ai vraiment catché vite fait que ça a vraiment bien fonctionné pendant 2-3 jours pis un moment donné il y a quelqu'un un de mes clients il a pété j'avais des bombes puantes c'était un petit liquide genre qui sent mon gars mais incroyable il m'a dit Puis s'il y avait... pété ça dans l'école. Fait que là, il avait évacué l'école. Et là, évidemment, je me suis fait stouler. Puis ça l'a bien fait. Je me suis fait stouler. Ça a duré peut-être 2-3 jours, mais je suis passé en 2-3 jours, je m'étais fait genre 100 piastres. C'est malade. C'est que j'étais content.
François Lanthier Nadeau: C'est malade. Pour succès scolaire, j'ai le goût d'en apprendre plus, parce que les gens vont peut-être avoir deviné que c'est terminé. pour toi, cette aventure-là, mais tu as dit que ça continuait. Avant qu'on se rende à l'exit, mettons en mitraille, parle-moi de la jeunesse pour commencer. Pourquoi tu as décidé de launcher ça ? Avec qui ?
Benoit Archambault: Écoute, j'avais la baisse de lavage de vitre déjà. Là, on était à la fin de nos études. J'avais deux cofondateurs qui disaient qu'ils ne vont pas travailler dans le lavage de vitre. Moi personnellement, je trouvais que le lavage de vitres c'était cool, genre tu laves des vitres, mais il n'y a pas beaucoup de gens qui se lèvent le matin et qui disent ben moi je veux être un laveur de vitres plus tard. Fait que tu délais quand même des ressources humaines, qu'ils n'aiment pas tant que ça. Exact. Puis à un moment donné, le lavage de vitres c'est cool, les vitres ils s'allisent à chaque année, fait que tu as du repeat business, mais je ne sais pas, je trouvais que, je suppose que c'était un feeling, je pense que je peux avoir quelque chose de plus nice comme business. J'ai eu l'occasion de vendre mes shares à mon confondateur à ce moment-là, qui fait ça encore aujourd'hui. Je suis très fier que Service Améro est encore en affaires. Mon ami, qui est encore mon ami aujourd'hui, vit très bien de ça. Ça, c'est cool parce que pour moi, une business, ça dépasse les fondateurs. Ma copine, à ce moment-là, elle faisait beaucoup de tutora. Elle était à l'université, c'était une bolle. Elle se faisait tout le temps appeler. Hey, peux-tu aider mon fils, ma fille ? Puis, elle disait tout le temps non. Elle avait deux clients qu'elle aidait, mais elle était à l'étude à temps plein. Elle ne voulait pas avoir plein de clients. Ça fait des appels, quasiment un appel par semaine. À un moment donné, je suis comme, Coudonc, tu dis le temps, non ? Ça existe-tu une business qui va dire, Oui, car client, pêche. Je me dis pas ça, mais on réplique. C'est là que j'ai regardé. À un moment, je suis arrivé chez nous. J'ai fait deux petites recherches. J'ai réalisé qu'en France et aux États-Unis, c'était des méga-industries. le tutorat, le soutien scolaire, le after school, c'était huge. Au Canada anglais aussi. Puis au Québec, il y en avait, mais c'était des profs à retraite qui faisaient leur petite affaire. Moi, je me suis dit, you know what, pas fait de plan d'affaires ou rien. J'étais allé sur Internet, checké dans Google, j'ai vu le SEO, le Google Ads, il n'y avait rien. Je suis comme, check, je vais me faire un vraiment nice site, je vais me mettre le paquet sur un site, je vais me mettre des Google Ads que j'ai appris à faire. à travers Service Améro, la business de la vache de vitre. Puis, I'll try it. Ça fait que c'est ça. J'ai commencé, j'ai fait de mon site, puis la même journée, j'ai eu mon premier appel. Puis de fil en aiguille, ça a vraiment bien fonctionné comme ça. Puis moi, je suis un gars très vision, développement des affaires, moins... Je suis capable d'être opérationnel, mais c'est moins mon dada. Ça fait que c'est à ce moment-là que je suis allé chercher... Mon cofondateur Félix qui s'est joint à moi peut-être 6-7 mois après que j'aille fonder ça. Puis à partir de ce moment-là, c'est là qu'on était deux dans la vingtaine, je pense qu'on avait 21, puis on était juste primés, puis on travaillait en tabarouette. Puis tu sais, à un moment donné, si tu mets une bonne idée dans les mains des gens qui veulent, ça va fonctionner. Fait qu'on voulait vraiment, puis c'est comme ça qu'on l'a eu.
François Lanthier Nadeau: Ciao ! t'as créé un site web de qualité, t'as affiché une couple de pubs sur Google Ads ou comment ça faisait ça, tu dis que t'as eu ton premier appel. T'avais-tu déjà banké ou réservé un peu des tuteurs de l'autre bord ? Ou t'étais YOLO, genre, si le monde m'appelle, alors je fucking fais gaffe.
Benoit Archambault: Bonne question. En fait, oui, j'avais déjà, je pense, un réseau de peut-être 10 ou 15 tuteurs. Fait qu'au début, c'était Ben qui faisait des entrevues de tuteurs. Mais tu sais, moi, je suis pas en enseignement. Moi, je me disais, je n'étais pas à l'école. J'étais tout le temps bien été, mais je n'aimais pas l'école. Moi, j'étais là pour les amis, le cercle social, tout ça. Je me disais, Ben, en son entourage, qui aurait aimé avoir du temps s'il avait besoin d'aide ? Bref, mon processus de sélection, c'est, serais-tu allé prendre une bière avec toi ? Ça, c'était mes premiers tuteurs qu'on a sélectionnés. Oui, quand j'ai eu mon premier appel, j'avais déjà un petit réseau. Je trouve que les premières histoires de premiers clients, c'est gravé en moi. C'est vraiment des cool stories. Parce que tu es comme, je vais partir ça. Là, ça marche. Il y a quelqu'un qui va donner de l'argent. Oui. Moi, ça apporte tout le temps une idée, une vision. Là, ça se matérialise. C'est pédicable.
François Lanthier Nadeau: Mais ce que je... Mettons, du peu de ton histoire que t'as contée à date, j'ai l'impression que t'as comme la flair d'entrepreneur parce que t'as fait genre, ben t'as peu. Là, je peux acheter des pétards là-bas, faire un petit arbitrage du prix sur un marché site. Ben t'as peu, lavage de vite. Tout le monde a besoin de laver ses vitres. Pis là, la même chose, genre, t'sais, quelqu'un... Je sais pas comment dire. Quelqu'un de standard qui a pas cet esprit entrepreneurial-là, les appels que sa blonde prend pis refuse, il aurait jamais allumé sur Chris. Pent-up, the man, je peux créer le gars pour ça. C'est cool de voir ça à travers le temps un peu. Puis, parlant à travers le temps, tu peux-tu me faire un genre de chronologie, des highlights de succès scolaire ? J'ai le goût d'en accélérer, comprendre comment la croissance s'est passée.
Benoit Archambault: Ben écoute, au départ, c'est quand même 14 ans, je vais essayer d'y aller. J'ai fait ça pendant 14 ans, de 2006 à 2020. Ça a commencé une business, on faisait juste du tutorat à domicile. À un moment donné, on a ouvert des centres d'apprentissage. Puis là, à un moment donné, la business a grossi de manière... C'était pas fou, mais... Là, à un moment donné, après 3-4 ans, on commence à se payer des salaires. Puis on commence à embaucher nos premières personnes, staff, en plein, et non-tuteurs exactement. Puis là, à un moment donné, après peut-être 7-8 ans, ça a commencé à débouler. Là, on allait voir les écoles, qu'on suivait leurs élèves, puis on leur disait, hey, savais-tu qu'on suivait, tu sais, Frank, Soon Ben, tu sais, ils ne le savaient pas. Fait que là, à un moment donné, j'ai eu la vision, on m'a dit, hey, si je leur build un tool, qu'ils sont capables de voir en temps réel tous les élèves que nous, on suit en tutorat, ben, quand ils vont voir une compagnie à référer pour des élèves en discuter, c'est nous qui vont voir, parce qu'ils vont le savoir, qu'est-ce qui se passe. Juste cette vision-là, un peu de se dire, on va innover dans notre tutora, on va créer des liens avec les écoles. Puis ça, à un moment donné, ça a vraiment déboulé. Même quand à un moment donné, on est devenu une école, on a acheté un permis pour devenir une école privée. Ça, ça nous a permis d'être la plus grosse école privée d'école d'été. Fait que tous les élèves au secondaire qui échouent leur cours, je sais pas... Non, non, non. Ah non, non, c'était pas ça. Bref, ton enfant coule son cours de maths, son art 3, il doit reprendre un cours d'été. Mais tu sais quoi, les écoles en été, qu'est-ce qu'ils veulent faire ? Ils veulent fermer et prendre des vacances. Réformes-nous-les, nous, on va pouvoir les sanctionner. Ça a été un gros milestone aussi de devenir une école. À un moment donné, un de nos clients nous a appelé et a dit Ma librairie vient de faire faillite. Est-ce que tu peux vendre nos manuels scolaires ?
Participant 4: OK.
Benoit Archambault: Moi, je suis comme, attends là, c'est quoi ça ? Puis ça, c'est juste des relations que tu développes avec des clients. Puis encore une fois, je t'ai dit, moi, le service à la clientèle, j'ai tout le temps backé ma vente. C'est pas, je suis un bon vendeur, mais à la base, t'es content de faire affaire avec moi. Fait que cette école-là nous a appelés, nous a dit, regarde, ma libérée vient de faire faillite, tu veux-tu vendre des livres ? Mais là, ce qui est cool avec ce business-là, c'est que tu pognes une école, ben, t'as tous les élèves d'une école. Fait que ce collège-là, dans le fond, il y avait 1300 élèves.
François Lanthier Nadeau: OK.
Benoit Archambault: Fait que quand je pogne ce contrat-là, je pogne le contrat pour les 1300 élèves.
François Lanthier Nadeau: Pour la vente de livres.
Benoit Archambault: Oui, la vente de livres. Fait que tu sais, quand ton enfant est en son R2, ben là, tu reçois une liste de l'école. Faut que t'achètes des duotang, faut que t'achètes des crayons bleu-rouge, faut que t'achètes tes livres de maths, tes romans, tout ça. Ben là, pour les parents, c'est un mess. Faut que t'ailles te déplacer en librairie, dans le rush, au bureau en gros. Là, il n'en reste plus... C'est de la bonne couleur, whatever. Nous, dans le fond, on a fait un petit site Internet, magasin scolaire. Tu choisis ton école, tu cliques ton niveau, puis là, tu mets dans ton cart, puis tu reçois ta boîte chez vous. Tu n'as pas besoin de faire des magasins, whatever.
François Lanthier Nadeau: C'était un modèle un peu income.
Benoit Archambault: Oui, ça, c'était vraiment cool. Pogner une école comme ça, puis ça a tellement bien fonctionné qu'à un moment donné, c'est devenu vraiment une division en soi.
François Lanthier Nadeau: C'est ça, parce que là, j'étais comme, ça ne fuck pas ton focus d'avoir... autant de possibilités et de services différents que tu offres au monde.
Benoit Archambault: Oui, c'est sûr que quand on a commencé à faire ça, là maintenant, ça fait 10 ans. Fait que tu sais, Sucre scolaire avait déjà 8 ans.
François Lanthier Nadeau: Ça roulait.
Benoit Archambault: Le Chutera, ça roulait. Puis moi, honnêtement... I get fed up. Si c'est repeat, je me tente. Félix me connaît bien. Je trippe un peu quand je bâti des affaires. Quand j'ai eu cette opportunité-là, ça n'a pas été compliqué. Moi, je vais m'en occuper. Toi, occupe-toi de l'école d'été parce que c'est une business d'été. Lui s'occupait de l'école d'été. Moi, je m'occupais de développer ce projet-là. Ça a vraiment bien été. On a payé plein d'écoles et des belles marges. C'était le fun.
François Lanthier Nadeau: C'était-tu des inks différents ?
Benoit Archambault: C'était pas des inks différents. Il y avait certains avantages à le garder dans un ink, mais moi, je vois ça comme des inks différents parce que, tu sais, c'est notre propre P&L, puis, tu sais...
François Lanthier Nadeau: Ouais, ouais.
Benoit Archambault: C'est juste qu'il y avait quand même certains avantages à le garder. Tu sais, nécessairement... Tu sais, tu sais, il faut que t'achètes beaucoup de manuels scolaires, fait que t'les achètes d'avance, mais tu sais que tu vas te faire payer par les parents, fait que les marges de crédit, tout ça...
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Benoit Archambault: Fait que... plus de l'os des fois dans les entités existantes exact exact exact fax est cool puis quand tu en fais ça puis tu étais montréal montréal ben tu te sens que l'on s'est poussé partout à travers le québec fait qu'on a plein d'écoles de québec aussi uniquement moi physiquement tout à montréal montréal de reste de ma vie puis
François Lanthier Nadeau: le camp est ce qu'on arrive voir la sortie de success scolaire pour toi comment ça se présente
Benoit Archambault: Ben, à un moment donné, je voyais que j'avais moins la flamme. Puis moi, j'ai tout le temps dit, à mon confondateur, mais aussi à tout le monde, à un moment donné, quand je vais sentir que je ne suis plus la bonne personne pour leader cette équipe-là, je vais être le premier à lever la main. Mais évidemment, ça faisait quand même 13-14 ans que j'étais dans le business. Puis c'est une belle business, ça génère de l'argent, puis tout. Tu ne veux pas juste quitter. À un moment donné, tu as bâti une équité, tu as bâti une valeur d'entreprise. Tu veux faire un exit. Un exit, ce n'est pas évident. Tu en as fait un, mais ce n'est vraiment pas facile. Moi, à ce moment-là, j'ai dit à mon partenaire, écoute, moi, j'avais 37 ans. Si moi, j'avais 40 ans, j'aimerais ça passer à autre chose. Toi, comment tu te vois ? C'est ça. Nous, on avait un meeting à chaque semaine. Se parler, se garder aligné. C'est ça. Lui a eu le temps de réfléchir. À un moment donné, il a dit, j'aimerais ça t'acheter. Je me vois là-dedans à long terme. La réalité, c'est que c'est vraiment une belle business. Super belle mission. C'est juste que moi, c'était un peu repeat business. Business service aussi. C'est tough à scaler. Tu veux doubler, mais réalistiquement, les opérations, doubler, ça a un... bien plus de monde. Puis, à la fin, je trouvais que je réglais plus des problèmes humains que des problèmes de business. T'étais moins motivé. J'étais moins motivé, moins de patience. Fait que j'ai levé... Tu sais, j'ai eu la discussion avec mon partner, puis ça a été super rapide. Tu sais, quand lui m'a dit ça, bien... Puis, comment le deal se close ensuite,
François Lanthier Nadeau: dans le fond ?
Benoit Archambault: Bien, fait que dans le fond, le deal, il a juste été retardé un petit peu. Fait que, en théorie, le deal aurait dû se closer le 30 mars. Finalement, il s'est closé le 30 avril. Ça a juste été un petit peu plus long parce que les banques, tout ça à ce moment-là, pour finaliser le deal, c'était complexe.
François Lanthier Nadeau: Là, pour Talk Soon, tu as déjà mentionné que c'est dans le succès scolaire que tu as vu le pain de shit comme business. Je paye pour avoir de la demande, entre autres des appels. J'en manque un paquet. Ça ne fait pas de sens. Avant Talk Soon, tu t'étais dit, avais-tu essayé de régler ce problème-là, mettons ? Une autre manière ou juste de montrer la métrique à ta team,
Benoit Archambault: faire que Hey, guys, il faut qu'on remonte ça. C'est ça. Nous autres, de notre côté, on suivait la métrique. On voyait le nombre d'appels qu'on manquait, puis on suivait ça de manière… À chaque semaine, on checkait ça. Puis on le comparait à la semaine de l'année passée. On était capable de prévoir, on voulait avoir plus d'inscriptions ou moins d'inscriptions de nos appels obtenus. Mais je voyais, je vais donner un exemple, Hey, la semaine passée, on a manqué 50 appels. OK, mais qu'est-ce qui s'est passé avec ces 50 appels-là ? J'avais la métrique, ça me faisait chier, mais je ne m'étais jamais questionné c'est quoi l'expérience qu'on offre à ces clients-là. Nous, notre système téléphonique venait avec une boîte vocale. Fait que, OK, quand on manque un appel, on l'envoie dans la boîte vocale. Après, nos messages vocaux qu'on recevait, on les mettait dans un Google Sheet, puis là, on exigeait à notre staff de faire trois relances. Fait que même ceux qui laissent un message, vont se faire rappeler jusqu'à trois fois avant d'être des lost leads Fait que, tu sais, on était très inondés dans… OK, là, il y a… Mais je ne m'étais jamais questionné, mais il y en a combien qui ne laissent pas de messages vocaux ? Ceux qui en laissent… On les rappelle, puis à cet effet, on pouvait perdre jusqu'à 40 de ces leads-là, juste parce qu'on n'est pas capable de les rejoindre. Mais je ne m'étais pas question. Mais comment il y en a qui n'en laissent pas de messages ? Fait que sur 100 appels, tu manques. Si tu as 20 messages vocaux, il y en a 80. Il y en a qui vont rappeler, on s'entend. Puis il y en a beaucoup qui vont peut-être appeler la compétition. Fait que c'est là que, non, je ne m'étais pas... Je savais le pain de manquer un appel, parce que comme tu dis... Moi, je mettais beaucoup d'argent en publicité et j'achetais du trafic. Pourquoi tu achètes du trafic ? Pour driver les conversions. Une de mes conversions majeures, j'ai su que ça se casse, c'est un call. Tu vendes, tu te retues par l'oparent, tu veux comprendre la situation. Ce n'est pas comme tu achètes un livre. Nous, les calls, c'était la conversion que nous voulions. C'est très cool.
François Lanthier Nadeau: J'aime ça parce que tu as expliqué que c'était un pain. Mais en même temps, quand tu es entrepreneur, tu as une montagne de pains. Puis là, toi, il fallait que tu crois. Trois business quasiment avec tout ce que tu as dit tantôt. Ce n'était pas dans ta hiérarchie top, top, top de problème. Ce que j'essaie de poser comme question,
Benoit Archambault: c'est comment tu as réussi à convaincre les clients actuels que c'était worth mettre de l'argent là-dedans ? Au début, je devais me convaincre moi-même. Parce que tu sais, c'est... Quand moi je suis convaincu, je pense que je suis un bon vendeur. Mais je ne suis pas un bullshitter. Ce que j'ai fait, essentiellement, quand j'ai vendu Success Scolaire je devais rester six semaines pour faire la transition. Puis après, I was free. J'avais fait un bon exit. Puis moi, je suis un snowboarder. J'ai tout le temps mis ça de côté dans ma vie. Je dis à ma femme et mes kids, on va prendre une année off. Moi, je ne veux plus travailler. C'est la pandémie. Je vais aller faire du snow au BC. ok fait que là finalement je t'épargne le temps on s'en va au BC pour 6 mois on loue une maison vraiment nice maison pis là un moment donné ça m'a popé là j'avais plus rien à penser pis là coudonc je savais qu'on manquait ces appels-là mais c'était quoi l'expérience qu'on offrait il doit y avoir quelque chose de mieux qu'une boîte vocale pour convertir un appel manqué fait que là j'ai eu une idée je me suis dit si on envoie un texto pis qu'on essaie de convertir ça à un rendez-vous téléphonique fait que tu manques un appel Je vais essayer de te le booker à un rendez-vous téléphonique. Moi, j'aurais aimé ça. J'ai le Success Color pour pouvoir faire ça. Bref, j'ai bâti un prototype en un mois. Puis là, je suis allé voir mon ex-partner à Success Color. Je lui ai dit, on essaie tout ça. Puis, il m'a ouvert un terrain de jeu. Mais à ce moment-là, j'étais au BC. Moi, la dernière chose que je voulais faire, c'était de partir dans un autre business. Je voulais juste m'amuser. J'ai testé ça. Je voyais que ça fonctionnait bien. Je voyais que ça marchait, mais réalistiquement, je ne voulais pas me partir d'un autre business.
François Lanthier Nadeau: Pourquoi ?
Benoit Archambault: Parce que, écoute, c'est tough, man, de partir d'un business. C'est tough. Puis à un moment donné aussi, j'ai tout le temps été CEO d'une business. J'avais comme un espoir de dire, peut-être que je pourrais joindre une business existante qui a déjà trouvé son product market fit puis que moi, je pourrais apprendre aussi d'un autre CEO. J'aime ça apprendre. plein de bons founders out there. Je suis comme, ah, tu sais, je vais peut-être skipper l'étape de dérisquer. Puis c'est ça. Fait que finalement, ben, à ce moment-là, quand j'étais au BC, dans ces six mois-là, j'ai juste testé, mais j'ai rien fait de ça. Puis c'est vraiment un an plus tard que quand là, j'étais comme, OK, là, ça fait un an et demi que tu travailles pas. Tu le sais, ton birthrate, tu sais. Puis en fait, moi, si t'avais pas mon birthrate, c'était plus, shit, est-ce que je vais devenir désuet, là, tu sais, quand même. OK, ouais. J'avais une certaine anxiété. J'étais comme un expert SEO, Google Ads. Mais ça bouge tellement vite. C'est là que j'ai essayé de joindre une business. Ça a duré un mois. Le fait n'était pas là. C'est là que ça m'a donné le coup de pied dans le cul. You know what ? Talk soon. Je vais le faire. C'est un peu comme ça que l'idée est arrivée. Mais là, je n'avais pas de client. Je n'avais pas rien.
François Lanthier Nadeau: Le prototype.
Benoit Archambault: tu l'avais fait ouais le prototype il était prêt t'avais payé un def pour ça ouais exact t'avais un prototype qui avait marché pis t'sais j'avais pas de site internet je faisais ça de mon gmail t'sais j'avais rien même pas talk soon c'était pas un nom c'était juste pis là ben je m'en rappelle j'avais sur facebook pis linkedin hey je connais-tu parce que là je suis comme ok qui manque des appels t'sais fait que ah Des restaurateurs, ça manque des appels, des courtiers immobiliers. J'ai juste posté un petit message sur Facebook. J'ai-tu des amis qui connaissent des restaurateurs, des courtiers immobiliers ? Puis là, il y a du monde, ils m'ont répondu. J'ai commencé à avoir ces discussions-là avec ces gens-là. Je me suis dit, OK, je vais les tester dans plein d'industries. Je suis allé me chercher restaurateurs, courtiers immobiliers, hôtels. Puis, un de mes amis connaissait un groupe de concessionnaires d'automobiles. Moi, je me suis dit, ah, les concessionnaires d'automobiles doivent manquer des appels. Je ne connaissais pas ça. C'est là que j'ai testé le prototype. Je leur ai tous dit, Regarde, essaie-le. Je ne sais même pas si ça marche. On va le tester. Mais ce qui était nice, c'est que je pouvais vraiment être dans le DB et checker tous mes comptes. Je pouvais vraiment tracker si ça allait marcher. Comme je te dis, moi, j'allais me convaincre moi-même que ça marchait.
François Lanthier Nadeau: Nice.
Benoit Archambault: Puis là, après, on peut rentrer dans TalkSoon, mais après, c'est là qu'après trois mois de tests comme ça, Je suis allé voir tous ces clients-là, des beta testers. Puis là, c'était le fameux... Je sais que ça marche, mais ils vont-tu être trampés ?
François Lanthier Nadeau: C'est comme ça que ça a commencé. OK. Puis, est-ce que c'est à l'époque, au moment justement de relancer ces beta testers-là que tu fais rentrer d'autres co-founders ? Quand est-ce que les co-founders arrivent dans le décor ?
Benoit Archambault: Oui. Fait que... Oui, c'était après que j'ai eu mes... En fait, c'était pendant la phase test. Je voulais tester pendant trois mois. Il y a un de mes co-founders qui arrive parce que là, j'avais déjà pris la décision que je me lançais là-dedans. Maintenant, c'était plus une question de vertical, de prix et de package. Mais j'étais déjà incorporé. J'étais comme, non, je ne vais pas en business. Il n'y a pas de retour. Je vais le faire fonctionner. Le prototype termine, je monte les styles. J'avais déjà mon premier co-founder qui est un great guy, senior developer, il fait un peu de tout. C'est avec lui que j'ai commencé, juste moi et lui.
François Lanthier Nadeau: Tu l'as trouvé comment lui ?
Benoit Archambault: Lui, dans le fond, c'était mon voisin à Montréal. C'est un des premiers développeurs de light speed. Il était chez Puis Great. C'est un gars qui est vraiment bon. On s'entendait super bien. C'était un passionné de ski aussi. Ça l'aide. On se disait toujours que ce serait le fun de travailler sur des projets ensemble, mais ça n'avait pas fonctionné. Quand j'ai eu le temps que ça, on me disait Regarde, j'ai un mandat pour toi, ça te tente-tu ? Mais il n'était pas cofondateur à ce moment-là. C'était un mandat. Moi, à ce moment-là, j'étais comme Check, moi, je vais te payer. Puis c'est là qu'après, on a vu que ça fonctionnait bien entre lui et moi. Puis c'est là que j'ai officialisé le titre de co-founder avec lui.
François Lanthier Nadeau: Fait que là, t'as... tu as un co-founder qui rentre là, plus technique, un espèce de, je guess, homme à tout faire ou du moins très polyvalent d'un gros technique.
Benoit Archambault: La troisième co-founder,
François Lanthier Nadeau: c'est qui ? Quand ?
Benoit Archambault: Julien, lui, est arrivé en octobre. Ça fait un peu moins qu'un an là, genre dix mois. Moi, à travers TalkSoon, l'important, c'est les conversions. Puis pour convertir, encore une fois, tu dois être vraiment bon dans le data, dans l'analytics puis le reporting. Julien m'a été introduit par un autre ami commun. Lui avait déjà une job à temps plein, mais j'ai montré ce que je faisais. Il était comme Man, c'est ton main simple, mais tellement efficace. C'est ça la beauté de Talksoon c'est freaking simple. Puis c'est ça. Puis lui, c'est vraiment ingénieur. Je pense qu'il a un bac en médecine. Il a quasiment fini un bac en médecine. Il a un MBA. Il était consultant chez Deloitte pendant cinq ans. Il amenait des projets de AI avant de chez GPT. Fait que vraiment, vraiment un smart guy. Puis pour moi, c'était comme, OK, j'ai le développeur qui va faire de la tech, puis j'ai besoin d'être le meilleur pour analyser le data pour qu'on ait les meilleurs flows possibles pour convertir nos appels manqués. Fait que pour moi, c'est comme, the data meets the developer meets the business guy. OK. Fait que je trouve que c'est un bon trio. Puis... C'est ça, j'étais fier qu'ils se joignent à nous. Puis très content d'être.
François Lanthier Nadeau: Considères-tu que tu as été chanceux sur le timing de la psychologie de ces gars-là ou ces gars-là étaient déjà prêts, ils étaient dans le mindset de se lancer en affaires, de prendre un peu de risques, d'essayer de quoi de nouveau, ou tu les convaincs,
Benoit Archambault: genre ? Je pense mon premier cofondateur, Samuel, c'est un gars qui a un petit... Il a mon âge, début de quarantaine. Il en a vu d'autres. Il a déjà travaillé dans des startups, Lightspeed. Lui, il adorait ça. Puis là, il avait une job de manager dans une grosse boîte de dev. Comme à un moment donné, il ne faisait plus de code, il faisait déjà des meetings. Je pense qu'il n'était plus super heureux dans sa job.
Participant 3: Color.
Benoit Archambault: Julien, je pense que ça va prendre un peu plus de temps de le convaincre, mais c'est un gars très analytique pis il avait jamais travaillé pour une startup, fait que ça, à un moment donné, ça peut faire peur aussi mais j'ose espérer que j'ai été assez persistant pis finalement il a décidé de se joindre à nous, mais je pense pas non plus qu'il était super épanoui dans son rôle actuel fait que je pense qu'il y a une question de timing, pis une question d'astre qui était alignée à ce moment-là.
François Lanthier Nadeau: Très cool. Fait que... Je pense que tu as bien expliqué quand même la complémentarité entre vous trois et la genoise un peu de cette relation-là. J'essaie de me demander, toi comme founder, tu considères-tu que tu as des unfair advantages ou des blind spots ? C'est quoi ton profil de founder là-dedans aujourd'hui ?
Benoit Archambault: C'est une bonne question. C'est sûr, unfair advantage, j'ai beaucoup d'expérience. C'est ma sixième entreprise. Je sais ce qui est important, à mon avis. C'est sûr que Ben, qui commence à 18 ans, aujourd'hui, je pense que mon temps est beaucoup mieux utilisé. Blind Spot, c'est sûr que moi, j'ai tout le temps été en B2C. J'étais super bon pour B2C. Il faut que tu attires bien des clients. Paid ads, SEO, tout ça. B2B, bien... Je n'ai jamais fait ça. Je me débrouille très bien produit parce que même en succès scolaire, j'ai tout le temps payé des devs avant même de me payer un salaire. J'ai tout le temps géré des développeurs. Ça, au niveau de technologie, comment prioriser un backlog, être capable de dire, telle feature, time versus value, qu'est-ce qui arrive en premier. J'ai tout le temps été très bon là-dedans, mais ce n'était pas des SaaSes que je vendais, c'était une business de service. On avait bâti quand même un gros, gros logiciel. Moi, je te dirais, c'est plus mon manque d'expérience en B2B sales qui...
François Lanthier Nadeau: Mais t'as pas de l'air, on a trop de misère, là. Ben,
Benoit Archambault: tu sais, oui, c'est sûr que je suis un bon vendeur, mais là, ça revient à comme, OK, là, c'est du founder sales. Là, comment ça va être quelqu'un d'autre qui va vendre ? Comment tu trouves un vendeur ? Comment tu sélectionnes un vendeur ? Comment tu... rémunère un vendeur.
François Lanthier Nadeau: Alexis Boucher de Vasco, il est venu sur le pod très récemment. Dépendamment de quand ça sort. Mais lui, justement, c'est un sujet, il en mange ce genre de sujet-là, de go-to-market, de comment tu passes de founder-led sales à juste team-led sales et avoir un système en place. Ça va être des beaux défis qui s'en viennent.
Benoit Archambault: C'est vraiment ce qui m'attend. C'est sûr que là, TalkSoon, ça marche partout. Mais là, on se demande beaucoup.
François Lanthier Nadeau: Qu'est-ce que ça veut dire,
Benoit Archambault: ça marche partout ?
François Lanthier Nadeau: Ça marche dans plein de verticales.
Benoit Archambault: En ce moment, on est très fort dans l'automobile. Restaurants, on a plein de types de business. Mais là, est-ce qu'on verticalise ? Est-ce qu'on focus 100% automobile ? J'ai encore des blind spots là-dessus. J'ai beaucoup aimé l'histoire de... de Ismail, de Kimobi, parce que j'ai beaucoup de respect pour ces gars-là. Eux autres, c'était un peu comme moi, je pense, au début. Il y avait plein de clients, puis à un moment donné, ils ont fait un Focus automobile. C'est sûr, j'essaie de m'inspirer de ça, mais en même temps, c'est tough. Ça fait juste un an et quelques que je commercialise, donc c'est tough de complètement être autant focus, on dirait. Peut-être trop early, mais je ne sais pas. C'est ça, mes blind spots.
François Lanthier Nadeau: Non, mais c'est legit, c'est honnête, puis ça fait partie du fun du début, de figure out ce genre de trucs-là. Y'a-tu des compétiteurs directs, mettons, à TalkSoon ? Ou indirects ?
Benoit Archambault: Ben, c'est sûr que moi, comment je vois ça en ce moment, mon principal compétiteur, c'est une boîte vocale.
François Lanthier Nadeau: OK.
Benoit Archambault: Fait que tu actives une ligne téléphonique, t'es un restaurateur, un concessionnaire automobile, ça va venir avec des boîtes vocales. Fait que moi, j'aime dire que... Mon compétiteur, c'est la boîte vocale. Ça fait que c'est très facile de gagner cette bataille-là. Évidemment, il y a des centres d'appels traditionnels. Ça fait que quand il manque des appels, tu peux le reforward à des centres d'appels qui sont souvent plus coûteux. Puis souvent, ça dépend. Il y a différents types de centres d'appels, mais souvent, ces centres d'appels-là, il va juste prendre les coordonnées des clients, des messages humainement, puis là, ils vont le retransmettre à la business. Puis sinon, c'est sûr qu'avec ChatGPT, il y a beaucoup de hype dans les genres de AI, Phone Assistance, que je suis un peu mitigé. Qu'est-ce qu'on va faire avec ça ? On teste des flots, mais nous autres, on est très axés vers les conversions. Je trouve qu'il y a beaucoup, beaucoup de hype. Reste à voir si ça marche vraiment.
François Lanthier Nadeau: Hey, AI, phone assistant, c'est-tu genre une personne synthétique qui me répond l'autre téléphone ? Exact.
Benoit Archambault: Qui essaie de comprendre ton intention et qui essaie de répondre à ta question ou de te convertir ou peu importe. Ça peut être super pertinent.
François Lanthier Nadeau: Ça peut dérailler aussi.
Benoit Archambault: Ça peut dérailler. Mon cofondateur, c'est quelqu'un qui a fait un énorme projet avec une grande banque de... conversation l'AI. La réalité, créer une démo que je vais te piquer comme assez hot, puis en production avec des milliers d'appels, que la réputation de tes clients, elle est en jeu, puis on l'a vu récemment, je pense que c'était avec Bonjour Québec, ou une autre affaire, ils ont mis un Airphone Assistant, puis le lendemain, tu le vois dans les journaux. Il y a quand même des risques réputationnels de dire que c'est du AI qui répond à ton appel, puis c'est pour ça que nous autres, on est très... prudent, puis on veut le faire, mais être, un, en premier lieu, nous-mêmes convaincus que ça va convertir mieux que les faux qu'on fait en ce moment. On va pas juste faire des iPhone Assistant pour suivre le hype de ça, tu comprends ? C'est pas fair.
François Lanthier Nadeau: Votre pricing, ça ressemble à quoi, Ben ?
Benoit Archambault: Ah !
François Lanthier Nadeau: Comment tu détermines le pricing d'une SaaS, Frank ? Ouais, j'ai une couple de heuristics pour ça. Le premier heuristic, c'est... c'est probablement plus cher que ce que tu penses. Tu peux probablement charger plus cher que ce que tu penses. Mais blague à part, souvent, ce que je vais essayer de faire, c'est à travers des Jobs to be done interviews, des customer interviews, je vais comprendre toutes, mettons, la linéarité d'une décision pour essayer de régler un problème. Puis là, je vais dire, OK, c'est qui les personnes qui sont impliquées à chaque étape différente ? OK, ce monde-là, ils ont quel genre de rôle dans une compagnie ? Ça coûte combien, mettons, de l'air à runner, ce monde-là ? Super. Est-ce qu'ils ont déjà essayé de régler ce problème-là d'une autre manière ? Oui. OK. Combien ça coûte, cette autre manière-là ? C'est-tu du temps homme ? C'est-tu un autre logiciel ? Peu importe, right ? Du papier, à la limite. Puis je vais essayer de me faire une map comme ça où est-ce que je peux tirer des hypothèses de en temps, mettons, gaspillé ou en dépenses logiciel X, ça coûte à peu près ça. Moi, je sais que je règle le problème, mettons, d'une meilleure façon. Fait que je devrais être capable de me situer autour de ces choses-là. Fait que... C'est des heuristics de base qui sont très hypothétiques, mettons. Je les sors un peu de mes fesses. J'étudie et tout ça, mais après ça, ce qui est cool avec le pricing de ça, c'est que c'est genre itératif. C'est-à-dire que Chris Miroir. c'est genre un chiffre dans un CMS, à la limite, puis dans Stripe après. Tu peux le switcher souvent. Jean-Gabriel du chiffre disait ça. Il disait que si tu gagnes plus que 80 de tes deals, ça veut dire que tu ne charges pas assez cher. Faut que t'ailles chercher le plafond, pis t'ailles... Fait que, tu sais, les petites terres, tu vends de plus en plus. C'est con, mec. Genre, avec sa sport, j'ai fait ça aussi, avec certains... Certains trucs que je vends. Un hostie de long winded réponse pour dire, genre, c'est... Y'a des barèmes que tu peux mettre pour avoir des premiers bets, mais ensuite, la clé, c'est tout le temps expérimenter, dans le fond. Vers le haut, je pense. Tu veux-tu que je te raconte comment moi, j'ai été terminé mon français ? C'est cool !
Benoit Archambault: Fait que... Je trouve que c'est une cool histoire parce que, tu sais, là, rewind, j'ai mon prototype. Là, ça fait trois mois que tous ces business-là le testent. Moi, je le vois le data. Je le vois que ça marche. Là, t'es convaincu, mettons. Là, moi, je suis convaincu. Mais là, c'est comme, sont-tu prêt à payer ? Fait que là, je te donne un exemple. Premier restaurateur, tu sais, j'avais un restaurateur. Puis là... Je le savais, moi, j'avais booké genre 100 quelques réservations avec ces appels manqués. Fait que la première erreur que j'ai faite, c'est Combien tu serais prêt à payer pour ça ?
François Lanthier Nadeau: Ouais.
Benoit Archambault: Tu sais, ne demande pas à quelqu'un combien il est prêt à payer, tu n'auras pas ta réponse. Fait que, premier call que je fais, puis là, je pense qu'il m'avait dit genre 100 piastres ou ça. Fait que là, j'étais comme 100 piastres par mois, là ? Fait que je suis comme Attends, genre, je t'ai booké comme 115 réservations. Je commence à faire les maths avec lui. C'est ça. Ta facture moyenne, c'est combien ? Il dit, entre 24 et 30 piastres. Je suis comme, non, non. Une facture moyenne, c'est un chiffre. Ce n'est pas entre 24 et 30, c'est 28 et 65. Moi, j'essaie de faire les maths derrière. Combien de revenus il y a généralement avec ces réservations-là ? En réalité, c'est quoi ta marge ? Je devrais être capable de faire un case que ça vaut au moins ça, right ? Mais bref, j'ai réalisé, je ne connais pas leurs chiffres. ben, il, je vais pas généraliser, mais tu sais, il connaissait pas ses chiffres. Fait que c'était tough de faire le business case. Puis moi, j'avais demandé combien t'es prêt à payer. Fait que là, le next call le lendemain, je me suis dit, non, non, j'ai pas demandé combien t'es prêt à payer. Je vais demander, je vais te dire, voici combien ça va coûter. Puis là, je pense que j'avais dit 200$ par mois, un autre business. Ah, mais non, c'est bien trop cher, 200$ par mois. Je suis comme, OK, bien, cool, je te remercie de m'avoir fait le test. On va l'enlever. Mais non, tu ne peux pas me l'enlever. Dans le fond...
François Lanthier Nadeau: Ok, parce que c'était ça qui roulait déjà en tête. C'est ça.
Benoit Archambault: J'étais déjà là, j'ai pas rien. Pis voyons là, les lits, tu rentres et tout. Fait que là, ce que j'ai compris, c'est que, un, faut que t'arrives avec un prix, pis tu le sauras pas combien il est vraiment prêt à payer tant que tu l'as pas menacé de l'enlever. Parce que sinon, si j'avais dit 200$, c'est pas trouble. Ben, comme t'as dit tout à l'heure, tu cherches peut-être pas assez fort, si j'avais dit 500$, c'est quand qu'il va l'enlever. Pis j'ai eu vraiment... Ça, c'était mon deuxième call. Mon troisième call, qui est le plus intéressant à mon avis, je m'en vais avec le concessionnaire automobile, Jimmy, qui a été pour moi vraiment, vraiment, vraiment, je vais me rappeler de ce gars-là toute ma vie. Je m'en vais à la lunch avec lui. Puis là, je suis comme, OK, business de lavage de vitres, 150 piastres, restaurant. Je suis comme, ça va être long, atteindre 100 000 de mort. Il va y avoir du bord. Puis là... Fait que moi, dans ma tête, je suis comme, ok, le concessionnaire, j'ai vu comment ça marchait. Fait que là, je m'en vais le lunch avec Jimmy. Puis là, je lui montre les stats. Il me dit, ben, combien ça va me coûter ? Puis honnêtement, genre, j'étais comme, Jimmy, honnêtement, j'ai aucune idée, man. Qu'est-ce que t'en penses ? Puis le gars, il était vraiment bleu. Il était vraiment drôle. Il m'a dit, hé, Ben. Regarde, je vais t'expliquer quelque chose avec les concessionnaires d'automobiles. On est tous des gros poissons, on achète tout, mais on a 1000$ par mois, on a bien de la misère. Par dealer, par concessionnaire. Puis moi, je l'avais 6 avec lui. Du moins, je n'ai aucun problème de payer 1000$ par mois pour mes 6 concessions. Fait que moi, je sors de ce lunch-là, puis là, je suis comme, OK, juste avec lui, je pars avec 6000$ de ma heure.
François Lanthier Nadeau: Je suis comme...
Benoit Archambault: Il y a 200, Chaud. Ben, fait que là, moi, déjà là, je suis comme, ah, je comprends. Lui, il met plein de cash en pub. Fait que c'est sûr que pour lui, un appel manqué, ça vaut plus cher qu'un autre, disons, restaurateur qui va se faire quelques piastres. Fait que c'est là que j'ai vraiment compris qu'il y a des verticales différentes. Pis, tu sais, Jimmy, c'est vraiment un... personnage, c'est vraiment un gars. À ce moment-là, il aurait pu me l'obaler. Il aurait pu dire, mais il a été vraiment cool. À partir de ce moment-là, je me suis dit, je me focus sur toi. Là, toi, tu me fais confiance. Là, je suis redevable. J'ai bâti Talksoon pour lui, évidemment, pour d'autres par la suite, mais j'ai fait les intégrations avec son CRM. J'ai fait plein d'affaires. À un moment donné, Non seulement il m'a été un de mes premiers clients comme ça, mais après, il m'a ouvert des portes avec d'autres clients. Fait que pricing, 1000$ par mois, c'est Jimmy qui l'a benchmarké, ce pricing-là. Là, je peux... C'est plus ça maintenant, ça a évolué.
François Lanthier Nadeau: OK. Mais... Ça a évolué comment ?
Benoit Archambault: Ben, c'est...
François Lanthier Nadeau: Fait que tu penses super vertical, tu...
Benoit Archambault: Fait que, ben écoute, je vais y aller rapidement, parce que je pourrais t'en parler. Oh, rapide. Essentiellement, j'ai d'autres concessionnaires qui disent Ben, je le veux juste au service, je ne le veux pas aux ventes. Parce que les concessionnaires de ta mobile, tu as des départements, services, ventes, pièces. Un de mes concessionnaires dit Moi, je le veux juste au service, je ne le veux pas aux ventes. Je suis comme Ok, Jimmy, je l'ai au service et ventes. 500$ par mois. J'ai juste coupé l'emploi en deux. À un moment donné, j'ai réalisé qu'il y a des gros dealers et des petits dealers. Il y a des dealers qui vont manquer. 1000 appels par mois, puis il y en a d'autres qui vont manquer 200-300. C'est là qu'à un moment donné, j'ai évolué le pricing en fonction d'un volume d'appels manqués puis d'un département. Combien de départements on va l'implanter.
François Lanthier Nadeau: C'est bon ça. Alright folks, break de 30 secondes pour vous parler de notre partenaire certifié Baseline, une firme d'accompagnement en intelligence artificielle. C'est des geeks puis des doctorants, mais avec plus de street cred que ceux que vous allez trouver dans Big Bang Theory, mettons. Ils ont accompagné plusieurs SaaS pour comprendre, collecter, valoriser leurs données. C'est pas quelque chose qui est toujours simple, mais Baseline font de vrai de ça, pis c'est des pros là-dedans. Fait que leur input vous permet d'identifier pis développer des fonctionnalités critiques, souvent améliorées par l'IA, abstraire votre proposition de valeur dans une interface chat, automatiser des workflows pis de la personnalisation UX, et plus encore. Donc check out leur entrevue sur saspace.com slash partenaire avec un S slash Baseline ou sur notre YouTube. OK ? De retour au pod. C'est très bon parce que ce que je veux que le monde retienne de tout ce que tu viens de dire, c'est que ce que je trouve nice à propos de ce que tu as fait avec ton pricing, c'est que tu es allé sur le marché, tu es allé valider c'est quoi les nuances et les subtilités dans le processus décisionnel ou juste dans la perception de ton produit. Le marché va t'éduquer. C'est ça la leçon pour le monde qui écoute. Allez-y, testez, ayez des conversations, essayez de mieux comprendre ce que tu as fait. C'est parfait. La question, le point un peu plus spécifique à propos de ce que toi, tu as fait, c'est que pendant que tu expérimentais avec ton pricing, tu avais comme basically un freemium qui roulait, right ? Fait que les gens avaient déjà goûté à la valeur du produit. Penses-tu que ça… Est-ce qu'aujourd'hui, il y a encore un freemium ? Il y a-tu une période ?
Benoit Archambault: Non. En fait, c'est une bonne question parce que… Ce que j'ai réalisé avec notre produit, c'est quand tu l'essaies, c'est vraiment tough de l'enlever après. Fait qu'il y aurait peut-être un play intéressant à se dire, hey, t'sais, essaie-le. En ce moment, ce que je fais, moi, il y a une phrase que j'utilise pour désamorcer toutes mes sales calls.
François Lanthier Nadeau: OK.
Benoit Archambault: Moi, je veux générer de l'argent avec toi, mais je veux m'assurer que tu sois content de me le donner.
François Lanthier Nadeau: C'est bien, c'est bien.
Benoit Archambault: Ça, c'est Benoît Chaud. Dans toutes mes business, ça a tout le temps été ça. J'ai un désir de bâtir une relation avec mon client qui est content de me payer. Comment je traduis ça dans mon contrat ? Parce qu'au début, c'était des handshake agreements. Mes premiers clients, ben du monde, il faut que j'aille à mon site web, il faut que j'aille à mes terms and conditions. Dude man, j'avais pas de site, je faisais ça de mon Gmail là. J'avais pas de contrat. C'était tous des handshake agreements. Avec Jimmy, le 1000$ par mois, j'avais pas de contrat. À mon année, j'ai pas le choix. Fait que là, j'ai fait mon contrat. Dans le fond, dans mes terms en ce moment, ce que je dis c'est, t'as 30 jours, habituellement c'est des contrats de 12 mois, t'as 30 jours pour tester la plateforme. Si t'aimes pas ça, je vais te rembourser. Fait que je veux pas ton argent.
François Lanthier Nadeau: Ok.
Benoit Archambault: Right ? Mais si tu aimes ça, tu vas me payer. Dans les 30 premiers jours, c'est un peu comme…
François Lanthier Nadeau: Et les chefs font ça. Il y a plein de chefs qui font ça, en fait.
Benoit Archambault: Pour moi, c'est différent d'un free 30 days. Parce que ton free 30 days, pour moi, ça coûte… Je mets du temps pour, un, closer ce client-là, deux, l'onboarder. À un moment donné, si tu es content, paye. Absolument. Puis, fact. C'est comme ça que je le fais en ce moment, mais la réalité, à un moment donné, peut-être qu'on va être un peu plus self-serve. Peut-être qu'on aurait un genre de testé pendant 30 jours parce qu'à date, je pense que ça m'est arrivé une fois qu'il y a un client qui l'a testé et après les 30 jours, il l'a annulé.
François Lanthier Nadeau: Pour 100 plus clients.
Benoit Archambault: Oui. Une fois que tu l'as, c'est tough de sentir partir.
François Lanthier Nadeau: C'est très hot que ce soit un petit sticky comme ça. Est-ce que c'est long à implémenter ?
Benoit Archambault: C'est sûr qu'en ce moment, on n'a pas mis beaucoup d'accent dans le développement du côté admin de la chose. Par exemple, créer des users. Pour moi, ça, ça n'ajoute pas de la valeur au client. En ce moment, on a un développeur. On essaie de vraiment tout mettre son temps sur ce que ça va amener plus de valeur au client. Même si moi, ça me prend deux heures à... Tanté. Patenté. Ce n'est pas grave. C'est juste mon temps. À un moment donné, ça va devenir un problème quand on va onboarder des centaines de clients par semaine. Pour l'instant, ça ne peut pas être un problème. Ce n'est pas si pire. Peut-être deux heures de setup, gros max. Puis après, on doit onboarder le client. Donc, une petite formation. Au début, c'est moi qui faisais tout. Mais là, justement, ma conjointe s'est joint à moi. Puis elle m'aide vraiment. pour s'occuper des clients maintenant.
François Lanthier Nadeau: Combien de temps la formation ?
Benoit Archambault: Ah, je sais peut-être 15-20 minutes. Remote ? Oui, tout remote. On fait tout remote.
François Lanthier Nadeau: C'est pas si c'est pas grave. Non, non.
Benoit Archambault: Pour le price point qu'on est, c'est pas quelque chose à 100$ par mois. Puis, notre formation, encore une fois, c'est ma femme qui le fait en live, mais on pourrait très bien faire des vidéos, on pourrait très bien tonboarder par la plateforme. C'est juste que... C'est ça, on est dans une phase où est-ce qu'on a... On amène du gaz au moulin, qui pour moi, c'est les revenus. Puis on est dans une phase de comme, OK, maybe it's time to also, tu sais, prendre un step back, peut-être d'optimiser, trouver une... Qu'est-ce qu'on... Ouais. J'ai besoin d'aide. J'ai vraiment besoin d'aide parce que là, tu sais, je handle tout ce monde-là. Puis gros pipeline aussi. Fait que...
François Lanthier Nadeau: Mais c'est des beaux problèmes.
Benoit Archambault: C'est des beaux problèmes, exactement. Tu sais, pour moi...
François Lanthier Nadeau: Tu n'as pas fait l'erreur que plein font qui sont de over-planifier, over-engineer. que ce soit leur growth, leur canot d'acquisition, ou juste le produit, le pricing. Non, tu t'es focussé sur, Hey man, le pain que je règle, c'est que je convertis tes appels manqués. Puis ça, je vais m'assurer que tu sentes ce relief de douleur-là tellement que le reste, après ça, on va le figure out. Tu n'as pas besoin d'avoir un automatic onboarding flow avec un AI assistant qui te dit où cliquer et quoi faire. Au début, tu peux faire la formation de 20 minutes. Puis toi, tu peux te patenter dans ta débris pendant deux heures. Au début, tu peux faire ça, des affaires qui se calent pas. Puis tu te barres pas, tu t'empêtres pas les pieds dans le tapis. C'est quoi, là ? Tu t'enfarges pas dans le tapis. Dans les fleurs du tapis, tu peux barrer tout à l'heure. Je sais ce que tu veux dire. Puis c'est un réflexe puis une attitude que je veux que le monde qui se starte n'oublie pas. Puis souvent, des fois, quand t'as des engineers qui startent une startup, Man, dude, le produit, c'est genre world-class prod app. Puis t'es comme Dude, tu te demandes qui va l'utiliser ? Tu te demandes si on prend à payer pour vrai ? C'est ça, le premier truc. Ben, moi, je dis souvent,
Benoit Archambault: t'sais, There's no business without a sale. Fait que...
François Lanthier Nadeau: Ouais, j'avoue. Même si t'es une ink, c'est pas...
Benoit Archambault: Ben, écoute, c'est sûr que là, il y a beaucoup de monde qui vont raise de l'argent. Ils n'ont pas de vente, mais ils vont raise... T'sais, t'as besoin de cash, là. Je veux pas... Fait que pour moi, ça a tout le temps été... OK, là, mon focus numéro un, il faut générer des revenus. Parce que moi, mes cofondateurs, je les paye des bons salaires. Ça vient de mes poches. Premier milestone, c'est, ah, là, je génère assez de revenus pour ne pas perdre de l'argent à chaque jour de mon cash. Là, next step, oh, là, j'ai un deuxième cofondateur, bien, il faut que j'amène plus de revenus. Là, tu vois, je suis à l'étape que là, on génère plus de revenus que nos frais. OK, est-ce que Ben commence à se payer un salaire ? Mon réflexe, c'est plus... Pour l'instant, je n'ai pas nécessairement besoin de me payer un salaire. J'ai besoin d'aide. Je veux aller plus vite. Je veux engager un autre dev, une autre personne aux ventes aussi. En fait, une première personne aux ventes. C'est pas mal ça que je fais.
François Lanthier Nadeau: On est à des places similaires, man. À différentes échelles. C'est du software, ce que tu fais. Ça va scaler probablement beaucoup plus que ce que je fais. Mais en termes de genre... toutes mes dépenses sont couvertes il y a un excédent je suis comme en train de me dire ok je me paye cette année un peu ou plus l'année prochaine je veux-tu réinvestir c'est cool pour moi tout c'est mon cash perso que j'ai fait avec la vente de Snip qui a été déployé dans le début de SaaSpasse c'est vraiment vraiment intéressant le parallèle pour moi du moins fait que là l'acquisition il n'y a rien de méga sophistiqué encore c'est tu mostly Ben qui pick up the phone écrit des courriels show up en personne pis qui fait du bizdev pis qui close des ventes, genre.
Benoit Archambault: Ouais, fait que c'est Ben qui fait ça. OK, merci. En personne, j'ai fait un petit peu, tu sais, mais c'est sûr que je suis moins au Québec, fait que c'est plus tough. Mais ouais, fait que c'est moi, beaucoup passer par votre réseau, tu sais, à la base, des warm intros, c'est la meilleure chose. Pis moi, je me dis tout le temps, tu sais, j'ai bâti des bonnes relations avec tellement de monde dans ma vie. Les gens me connaissent aussi, je suis une personne de confiance. À un moment donné, si je t'appelle, je te dis que j'aimerais parler à telle personne, tu le connais, ben, tu penses que tu vas mettre une show à cette personne-là. Du moins, je le souhaite, j'espère. C'est comme ça que j'ai commencé. D'aller voir si je connais des business owners. Ok, je suis allé voir ces business owners-là. Là, connais-tu des amis qui connaissent des business owners ? Fait que là, t'es comme ça. Puis là, une fois que t'en as, Là, tu es content de me payer pour mes services, tu connais-tu d'autres clients, tu mets une show. La réalité, c'est qu'avec 5 clients ou 10 clients à la base, tu peux passer à 50, à 100. Ça va faire boule de neige. Évidemment, il faut que ton produit, il faut que les gens soient contents. Il faut que tu aies une bonne réputation. Moi, ça revient à dire, je pense que les gens que j'ai développés des bonnes relations, si je leur demande une intro, par personne, j'espère qu'ils vont le faire, comme si moi, quelqu'un m'apprête, t'as besoin de parler à quelqu'un que je connais, for sure que je vais être intro, à un moment donné, il faut s'entraider, c'est sûr qu'un intro versus cold, C'est le jour et la nuit.
François Lanthier Nadeau: Tu as fait du cold un peu ?
Benoit Archambault: J'en ai fait… J'ai 10 concessionnaires que j'ai fait cold.
François Lanthier Nadeau: Color. Email ?
Benoit Archambault: Email… Écoute, j'allais… Email, appel téléphonique. Évidemment, je tombe dans la boîte vocale. Là, je laisse un message vocal. Après, je fais un loom. Parce que je veux commencer à faire du cold outreach. À un moment donné, les warm intros, c'est cool. Mais il faut qu'on… Il faut qu'on devienne une machine à outbound. Fait que je me suis dit avant d'engager quelqu'un outbound, moi, je vais essayer de figure it out moi-même si ça marchait ou non. Puis sur ces 10-là, j'en ai deux qui ont closé, qui est vraiment excellent à mon avis, 2 sur 10. Oui, vraiment. Mais c'est cela en ce moment, c'est que je suis tellement poigné dans les ventes puis dans mon pipeline que je n'ai juste pas le temps. Puis c'est pour ça que j'ai besoin d'aide, j'ai besoin de passer à la prochaine étape.
François Lanthier Nadeau: Mais c'est malade, man. Encore une fois, j'ai l'impression que... Un des thèmes avec toi comme founder 0 à 1, c'est que tu t'en fâches pas d'un fleur du tapis. Ça n'a pas besoin d'être compliqué au début. Qui que tu connais qui pourrait peut-être vouloir payer pour ça ou qui connaît quelqu'un qui voudrait peut-être vouloir payer pour ça, tu réussis à appuyer une couple de clients, parfait. Tu fais des case studies comme tu as fait des case studies, genre une couple.
Benoit Archambault: J'essaie d'en faire un par semaine.
François Lanthier Nadeau: C'est ça. Tu utilises ça comme preuve sociale pour avoir du monde similaire à eux autres. Tu demandes à eux si ils sont satisfaits de tes transactions. L'espèce de boucle de croissance organique et de referral du début, genre C'est le temps de mettre juste du jus de coude de courriel de preuve sociale, d'intro. C'est le temps de l'offre, puis tu le fais crissement bien, je trouve. Puis ça va être excitant de voir comment tu systématises la suite. Tu sais, genre, là, tu fais une embauche, mettons, une personne en vente. OK, je me fais-tu un genre de pipeline de même ? C'est quoi un marketing qualified lead pour moi versus un sales qualified lead ? Je ne sais pas trop, là. Fait que c'est une de tes prochaines embauches, c'est bien, sûrement ?
Benoit Archambault: C'est ça. Fait que dans le fond, là, je suis rendu à cette étape-là de dire, Ben, il y a besoin de se concentrer sur the bigger picture, optimiser des processus. Tu sais, notre marketing, on fait zéro marketing. On fait quelques posts sur LinkedIn, tout ça, mais tu sais, c'est pas systématique. Fait que c'est pas... Là, il faut qu'on trouve la recette. Puis je suis quand même bon là-dedans. Fait qu'il faut juste que je me départisse des ventes ou du moins d'une partie des ventes, parce que j'aime ça. Pour moi, être en contact client, j'adore ça. pour pas complètement me retirer de ça. Mais j'ai besoin d'aide parce que là, je fais pas les relances. Dans mon HubSpot, j'en ai bien des relances à faire puis des tasks à faire.
François Lanthier Nadeau: C'est dans HubSpot que tu...
Benoit Archambault: Je suis pas un gars de CRM. C'est mon premier CRM que j'ai. Je fais ça dans HubSpot. C'est-tu le meilleur ? I don't know. La réalité, c'est que that's the next step. C'est de trouver quelqu'un qui va venir m'aider pour vraiment croître les ventes. et que je suis capable de me dégager de ça sans que la business se fasse de même. Parce que là, ça fait de même. Mais moi, on a besoin de plus de gaz. Si on veut engager un autre dev, on a besoin de plus de revenus. Fait que si moi, je ne fais pas ça, ça va faire ça.
François Lanthier Nadeau: C'est excitant, man.
Benoit Archambault: Oui, man. C'est pour ça que ce que j'ai réalisé avec l'expérience, c'est que moi, je suis vraiment un gars zero to one. C'est là que je trippe. Je pense que je suis vraiment bon là-dedans. À un moment donné, cette business-là, peut-être qu'elle va me dépasser aussi moi. En fait, c'est peut-être ça que je souhaite aussi. À un moment donné, TalkSoon, ce que j'aime par rapport à Success Scolaire, c'est qu'on a vraiment un potentiel mondial. C'est incroyable, le potentiel. Je veux dire, moi, j'ai appelé des business partout dans le monde et c'est répandu le voicemail ou des musiques d'attente. Il y a quelque chose à faire. partout, pis j'ai beaucoup d'ambition, mais je pense qu'à un moment donné, ça va être de gérer une grosse équipe, pis c'est là que peut-être mon...
François Lanthier Nadeau: Ton journey va peut-être...
Benoit Archambault: Ben, mon play, je pense que ça, à un moment donné, c'est peut-être trouver un CEO, là, que...
François Lanthier Nadeau: T'sais,
Benoit Archambault: been there, done that, pis t'sais, un home run hitter, là, t'sais. Je pense que c'est vers ça que je m'en ligne.
François Lanthier Nadeau: Si, euh... Si il y a un potentiel mondial, comme tu dis, à... ton offre versus dans le marché. Pourquoi est-ce que tu lèverais pas du capital pour aller, genre, saisir le market plus vite ? C'est-tu ton genre de pensée que t'as ?
Benoit Archambault: C'est une bonne question. Écoute, t'sais, en fait, je serais vraiment curieux de savoir ce que toi t'en penses. Moi, ben, premièrement, j'ai pas besoin d'argent. Fait que, t'sais, de dire... Là, la business, elle génère du revenu. Fait que moi, je me dis, ben, pourquoi on se diluerait ? On va juste aller chercher plus de revenus. Fait que là, oui, tu pourrais lever du capital, mais là, les investisseurs... ils vont better sur qui ? Ils vont better sur moi. Puis moi, Benoît Archambault aujourd'hui, moi, j'aime ça être accountable à mon équipe, à mes clients, mais pas sûr que je serais la meilleure personne dans un boardroom. Mais je ne le sais pas, Frank. Je ne l'ai jamais fait.
François Lanthier Nadeau: Mon opinion, c'est de la merde. Miroir. Je pense pareil comme toi. Une des clés... De tous les founders que je rencontre, que je répète tout le temps, c'est connaissance de soi, man. Tu sais-tu t'es qui pis comment que t'opères dans le monde pis c'est quoi les dynamiques qui te gossent ou qui te gossent pas. Une fois que tu sais ça, man, tu peux livrer tellement plus de valeur dans un mode d'opération qui fit tellement avec ta psychologie et ta personnalité. Fait que là, après ça, si ta psychologie pis ta personnalité, c'est plus genre, j'aime bien ça pas avoir de compte à rendre à personne d'autre que mes employés, mes co-founders pis mes clients. En plus, je n'ai pas une pression financière en arrière de moi qui me forcerait à me diluer. J'essaie de jouer l'avocat du diable sur pourquoi tu devrais raiser. Peut-être que tu as tellement à cœur la mission des appels manqués et de la musique d'attente que tu te dis Je veux changer le monde au complet là-dessus. Pour changer le monde au complet, je ne peux pas le faire avec juste mon capital à mon rythme de croissance, donc je vais en prendre d'autres.
Benoit Archambault: J'ai réfléchi. J'envisagerais une dilution avec des partenaires stratégiques qui peuvent accélérer la croissance. Parce que du cash pour du cash, ça ne m'intéresse pas. Par contre, tu me dis, j'ai un réseau de X, puis laisse-moi... Là, ça va juste accélérer la croissance. Let's talk. À the end of the day, je pense que des investisseurs vont better aussi sur... C'est qui le cheval ? le cheval. Moi aussi, où est-ce que je me vois éventuellement, c'est si on voit que c'est une business, c'est un unicorn potential, je sais que moi, je ne suis pas la meilleure personne pour ça. Dans le fond, peut-être qu'à un moment donné, on va lever une ronde, mais on va avoir trouvé un CEO avant, ou on va avoir des investisseurs qui vont m'aider à trouver un CEO, qui vont dire, regarde, c'est telle personne qui va... Parce que les investisseurs, ils veulent des multiples qui sont... vraiment élevés. Moi, aujourd'hui, j'adore ce que je fais, mais ma vie, elle est très importante. J'ai trois enfants, j'ai fait du snowboard 52 fois cette année. Je ne vais pas me sentir mal d'aller en snow. Je pense qu'à un moment donné, quand tu commences à prendre l'argent de quelqu'un d'autre, tu es redevable. Moi, je ne prends pas ça à la légère. Là, en ce moment, je n'en ai pas besoin. Je ne mets pas une croix là-dessus. Mais il faudrait vraiment que ça soit plus stratégique. Puis il faudrait que je sois transparent, de dire, check, moi, je suis la meilleure personne en ce moment pour une équipe, tu sais, de 0 à 10. Donc, on sent très bon. Mais à un moment donné, quand ça fait un plus, tu sais, un rôle de manager, là, je pense que je suis peut-être moins la meilleure personne. Puis il faut que tu sois transparent, il faut que tu te connaisses. Puis c'est ça.
François Lanthier Nadeau: Non, mais je pense que t'as une lecture lucide de la situation pis de ta propre personne. Ce que j'aime, c'est aussi que t'as l'ouverture de dire Check, laisse-moi, I'll figure it out. Il y a des chemins, mais là, je suis pas rendu à prendre une décision comme ça. On s'en va sur notre closing, man. T'as-tu... On a eu différentes discussions, toi et moi. Dans une de ces discussions-là, tu m'avais dit que t'essayes d'inculquer l'entrepreneuriat à tes gars. Comment tu fais ça ?
Benoit Archambault: Ben... Nous, on parle ouvertement d'argent, de business. Tous les soupers, on soupe ensemble. Puis, je pense que mes gars sont intéressés aussi, à la base. S'ils n'étaient pas intéressés, moi, je ne veux pas les pousser, mais c'est sûr que je veux les encourager. Écoute, je veux leur donner des expériences entrepreneuriales qui sont simples. Je te donne un exemple. L'année passée, nous, à Nelson, au BC, il fait super chaud l'été, il y a une belle plage, la plage est bourrée de monde. OK, les gars, ça vous tente-tu de faire un fruit stand ou whatever ? Puis là, finalement, c'est des Mr. Freeze. Fait que là, les gars vont acheter des Mr. Freeze, achètent une boîte de 80, là, on la voit au Walmart en spécial à 9,99. OK, combien ça te revient, le Mr. Freeze ? Tu sais, juste des petites questions comme ça, de genre, ton coup, pan, OK ? Maintenant, comment tu vas le vendre ? Puis là, au début, bien, là, il s'assoyait. Puis là, il attendait que le monde vienne. Puis là, à un moment donné, mon fils, c'est comme, ils sont là, on va aller voir. Puis là, il fait le tour avec son grand frère qui tient la glacière, puis l'autre qui hustle, tu sais, puis Hey, voulez-vous un Mr. Food ? Puis là, il vendait ça 1,25$, tu sais, puis là, ah le monde, il donne 2$ parce que tu sais, il veut les encourager. Des petites affaires de même, il y a deux ans aussi, tu sais, on a une terre à Georges dans les Laurentides. On disait Ah, on va vendre un peu de bois de chauffage.
François Lanthier Nadeau: Oh nice.
Benoit Archambault: Fait que, mais c'était le fun parce que... Mon fils a appelé un compétiteur. C'est juste pour un gars de 11 ans. Il m'a demandé, Le bois que tu vends, c'est quel type de bois ? C'est du sapin ? Comment ça marche ? Il a été transparent. Il m'a dit, Moi, j'aimerais ça partir. J'étais très fier de lui.
François Lanthier Nadeau: Il doit être en arrière.
Benoit Archambault: Non, mais... C'était juste comme...
François Lanthier Nadeau: C'est pas vrai.
Benoit Archambault: Non, mais j'étais juste... Ça prend des gars, de prendre le téléphone. Oui, vraiment. Pour un enfant, puis d'appeler. Ils ont trippé. Ils ont fait 200 piastres et c'est une activité que j'ai faite avec eux autres. J'essaie de les introduire. L'entrepreneuriat, ça peut être aussi niaiseux que juste organiser une game de soccer avec tes amis. Moi, c'était souvent ça. Beaucoup de monde parle, on devrait faire ça, on devrait faire ça. Du tout, on va le faire. C'est de prendre le lead dans l'organisation de choses et d'essayer de leur faire goûter. On habite quand même dans une... dans une société capitaliste, pour le pour et le contre, faire de l'argent, c'est quand même important. Nous, on en parle ouvertement. J'essaie de les encourager à dire, Regarde, essaye. Je sais que mon fils, en tout cas, lui, gros dépensier, je dis, Faut que t'en fasses de l'argent. Parler d'argent, je trouve qu'il y a trop de tabous sur l'argent. Moi, je me rappelle quand je faisais des dictées, ma mère m'enlevait 10 cents quand j'avais des fautes. J'étais un peu élevé de même. Puis ça m'a forgé aussi, je crois. C'est ça que j'essaie de faire avec les kids, sans leur mettre nécessairement, je ne vais pas leur mettre de la pression.
François Lanthier Nadeau: C'est très cool, je pense que ça déstigmatise aussi les discussions autour de l'argent, puis la compréhension. Qu'est-ce que l'argent, comment on l'acquiert, comment on la dépense, ça vaut quoi. Puis aussi, juste un skill set d'être capable de parler à du monde, organiser des trucs, vendre de quoi. C'est un skill set qu'ils vont avoir dans leur vie en général. Fait que c'est vraiment nice que tu fasses ça. Fin de la parenthèse, famille, ta blonde, t'as mentionné qu'elle travaille avec Talksoon maintenant. C'est-tu tough pour un couple, disons, que la blonde travaille dans la business où le chum, il bosse ?
Benoit Archambault: Ben... Écoute, je l'avais déjà faite chez Success. C'est elle qui s'occupait de notre division des manuels scolaires. J'avais déjà fait le test. Puis, où est-ce que j'étais rendu dans Talksoon ?? C'est que là, je faisais la vente, mais je m'occupais aussi de tous les clients. À un moment donné, pour moi, ce que j'ai tout le temps dit à l'équipe, il n'y a rien qui est plus important en ce moment pour nous autres que nos clients. Je savais que ma conjointe, Il n'y a pas une personne que je peux faire plus confiance pour s'occuper de nos clients qui nous font vivre, qui fait en sorte que TalkSoon existe aujourd'hui que ma conjointe. Donc, c'est tout de même. Ça vient avec des pots et certains comptes, mais je pense qu'on a assez d'expérience à travailler ensemble, qu'on est capable de minimiser les comptes. Puis tes autres invités l'ont déjà dit, mais c'est juste de snap out.
François Lanthier Nadeau: Oui. Pas amener tout le temps ça.
Benoit Archambault: Ben, tu sais, à un moment donné, c'est comme quand la journée est finie, ben, OK, là, faut plus que t'en parles, là, tu sais.
François Lanthier Nadeau: En mitraille, les dernières questions.
Benoit Archambault: On s'en va sur notre closing, comme je te disais. Ton entourage, côté entrepreneur, mentor, ami, ça ressemble à quoi ? Ben, écoute, c'est sûr que, tu sais, j'ai, ben, mon frère, son entrepreneur, mes parents, ils ont été comme plus entrepreneurs. Ils n'ont pas eu l'occasion de se passer leur propre business, mais, tu sais, ils ont tout le temps été comme... bien placé. Puis c'est sûr, j'ai plein d'amis. J'ai rencontré Sam, c'est rendu un chum aussi. Fait que j'ai tout le temps été quelqu'un entouré de gens qui ont soit eu du succès ou qui sont en entrepreneuriat. Mais c'est une des choses que j'adore beaucoup, SaaSpasse honnêtement. Tu me fais découvrir aussi des visages et des gens que je ne connaissais pas. Vraiment des parcours super intéressants. Puis je pense que c'est ça qui vient vraiment. me chercher et m'aider dans mon parcours entrepreneurial parce que malgré que oui, j'ai de l'expérience, oui, j'ai du succès, mais on repart à zéro. C'est important de bien s'entourer. C'est sûr que j'aimerais ça, éventuellement, avoir plus de mentors.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est ça que j'allais te demander.
Benoit Archambault: Comment tu fais ça ? C'est comme, salut Frank, veux-tu être mon mentor ? C'est comme...
François Lanthier Nadeau: Moi, je vais te dire... Je serais curieux. Je vais te dire pour moi, comment je le fais. Pour moi, un ou une mentor, c'est vraiment important qu'il y ait un gros degré de séparation avec toi et ta business versus eux autres. Ce degré de séparation-là peut se construire de par une différence d'industrie radicale. Fait que, mettons, moi, je fais du software. Ce mentor-là a juste fait du brick and mortar des produits et vendre. Moi, je fais du B2B, les autres ont fait du B2C. J'aime ça qu'il y ait une grosse différence. Souvent, cette distance-là peut aussi s'exprimer en âge. Ils ont juste plus d'expérience et ils ont vu des décennies du monde et de la société du capitalisme que moi, je n'ai pas vu. Pour moi, c'est con, mais c'est plus facile de me vider le cœur. d'avoir des conseils intéressants quand le monde sont loin de moi d'une manière ou d'une autre. Je ne sais pas si c'est clair ce que je dis. Je spot le monde qui sont loin de moi, mais qu'on a des intérêts communs ou que notre personnalité agive vraiment. Puis après, c'est juste une question de respect. C'est du monde que je respecte énormément et que j'espère qu'il me respecte. Je ne sais pas. Souvent, il y a une mini-vérification diligente aussi. Déjà, tu connais telle personne, ils sont-tu nice, ils sont-tu cool, puis tout. Puis c'est ça.
Benoit Archambault: Ça se traduit comment, dans le sens,
François Lanthier Nadeau: il y a-tu une formule que tu as ou c'est... Dans le fond, moi, j'ai Georges Saas qui était mon partenaire dans Snip qui est de 10 ans mon aîné, qui est entrepreneur en série, puis tout ça. Cet gars-là, mettons, il est rendu avec une grosse distance avec moi parce qu'on n'est plus partners. Il habite en Suisse. il est marié, il a une famille. Puis les business qu'il fait, ça n'a pas rapport à ce que moi je fais. On est rendu avec tellement de bonne distance que c'est comme mon, je dirais, mon emergency mentor. Quand je suis comme vraiment genre, fuck, je ne sais pas quoi faire, puis à qui demander, ou genre, lui, il est capable de me connaître, puis de m'enligner dans des bonnes idées. Georges, c'est comme ponctuel. C'est vraiment au besoin, mettons. Puis si je suis comme, hey d'autres, il faut vraiment que je te parle, il va prendre le temps. Même s'il est fucking busy. Sinon, j'ai Mickaël Carpentier qui est venu sur le podcast. qui est plus vieux, qui a été dans l'e-commerce aussi, mais qui a été beaucoup dans le web. Puis là, il recommence dans le SaaS, un peu comme toi. Son nouveau venture, c'est dans le SaaS. Puis lui, on est juste allé manger. Il m'avait retouché comme toi. On est allé manger, puis j'ai vraiment eu une bonne vibe. Puis dans des discussions informelles, il m'a donné des conseils qui m'ont vraiment fait Hosti, oui, j'avoue que je pourrais faire ça de même. Oui, oui, je devrais relaxer là-dessus. Ça a comme buildé le respect. Puis nous, on essaie de se voir genre... je sais pas, une fois au 2-3 mois, c'est très organique. Lui, il descend ici souvent. Fait que, tu sais, formule comme ça. Pis sinon, ben, l'autre personne à qui je pense beaucoup, ben ça, c'est des gars qui sont plus proches, entre guillemets, de moi. Mais Sam Chénard pis Marc-André Campagne, mettons, de Gaia pis de Palisade, respectivement. Eux autres, tu sais, c'est juste plus des trucs opérationnels, plus qu'au moyen terme. Je connais les boys, je sais pas quoi faire là-dessus. Vous feriez quoi à ma place ? Pis ils sont vraiment available pis ils m'aident. La ligne 1, c'est amis-mentors, mais pour les autres, c'est la notion de distance. Color.
Benoit Archambault: C'est ça. Je pensais peut-être quelque chose sur quoi je devrais tabler un peu plus parce qu'honnêtement, j'aimerais vraiment ça. On dirait que je n'ai jamais trouvé le profil ou je n'ai peut-être juste jamais essayé. Ça te tente-tu ? Parce que c'est ça, tu arrives, veux-tu être mon mentor ? C'est ok. C'est-tu juste organique, genre on s'entend bien comme toi et moi, puis on s'appelle une fois, deux, trois mois, puis on se challenge, parce qu'il y a-tu... C'est vraiment...
François Lanthier Nadeau: C'est vraiment awkward, genre d'un homme à un autre, Je veux être mon mentor. C'est comme fucker un peu, mais moi, j'aime ça quand même mettre les mots sur les choses, parce que moi, si je te dis, Je te considère comme un mentor. C'est genre un signe de respect, puis je pense que ça... contextualise le genre de relation que je veux avoir avec toi et le genre de conseil et d'input que je veux avoir avec toi. Je les estime les choses que tu vas me dire. Mets du love et du thinking dans les choses que tu vas me dire, s'il te plaît. Parce que mon temps est limité et je ne peux pas faire ça avec n'importe qui. Si je te fais cette confiance-là, s'il te plaît, repaie-moi avec un degré quand même d'attention, d'intention dans comment tu me conseilles. Comme ça. Sinon, avec les autres boys plus proches, on va dire... Pas ça, là. Ouais. Sinon, t'as des réseaux, vraiment. Moi, je connais pas ça. Moi, ça a tout le temps été assez organique comme ça, puis on the fly, mais je te l'avais dit quand t'as mangé, moi, j'ai grandi pas de peur. J'ai toujours eu besoin d'avoir des espèces de figures masculines qui m'aidaient un peu puis qui m'enlignaient. Sinon, je me sens vite perdu. Fait que j'ai comme ce radar-là à, ça, c'est une genre de figure, mettons, masculine que je respecte, que j'aimerais ça émuler dans certaines parties de ma vie. Je vais... gravité vers ces personnes-là pour avoir ce côté-là. J'ai peut-être les radars à mentor un petit peu.
Benoit Archambault: À la base, personnellement, moi, j'adore ça aider aussi. Je pense que les gens, de manière naturelle, aiment ça aider. Peut-être, shameless plug, je serais à la recherche d'un mentor. Parce que la réalité, c'est que j'adore ça apprendre. Je pense qu'il y a des gens vraiment qui sont venus sur ton pod ou ailleurs.
François Lanthier Nadeau: Oui. Et hop, il y a du monde qui va écouter ça et qui va me pigner.
Benoit Archambault: Oui, ça serait cool.
François Lanthier Nadeau: C'est un des buts de SaaSpasse aussi. All right, man. Ma dernière question, c'était ça. Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour rendre SaaSpasse plus style ? Et les shameless plugs.
Benoit Archambault: Pour moi, c'est sûr que maintenant que j'habite au BC, c'est top. Moi, ce que je trouve... intéressant, c'est le networking. Faciliter les échanges off podcast.
François Lanthier Nadeau: Il n'y a pas trois caméras.
Benoit Archambault: Oui, c'est ça. Je pense que de le faire en personne comme tu le fais dans tes événements, ça doit être vraiment cool. Honnêtement, je n'ai pas eu l'occasion d'être au Québec pendant que tu en as eu un. J'ai un peu de faux mots là-dessus. Je suis comme, j'aimerais ça être là. Est-ce qu'il y a quelque chose qui peut se faire online pour faciliter ces échanges-là ? Tu sais, sur un Slack community ou whatever. C'est dur. Je ne sais pas. C'est peut-être ça parce que tu sais ce que je disais tout à l'heure, c'est warm intros ou juste s'entraider. Comme moi, je suis disponible. S'il y a du monde qui a besoin d'aide, reach out. Mais je pense que c'est aussi ton vibe que t'amènes, Frank, qui est vraiment distinctif. Tu es quelqu'un de facile d'approche, simple, puis je pense que ta communauté va pouvoir s'inspirer aussi de toi là-dessus. Fait que ouais, j'essaie même d'être... Je serais comme... Tu sais, c'est peut-être comme ça que moi, disons que je suis dans l'Ouest, au BC, là. Puis, tu sais, moi, ça me fait un ordre. Je les cours d'outreach à suite à l'affaire de SaaSpasse. Tu sais, buddy, man, je trouve qu'on a des parcours quand même similaires.
François Lanthier Nadeau: Le PX-8 Story, ça ressemble.
Benoit Archambault: Ouais, puis tu sais, on a commencé à juste se jaser. Puis maintenant, on est rendu chiant. Puis c'est malin, tu sais. Il est venu me voir au BC. Il a passé du temps chez nous. Puis tu sais, c'est un bon ami maintenant. Puis on va pouvoir s'entraider dans le parcours. C'est franc. C'est toi là. C'est malade. Si t'es capable, je suis persuadé que tu le fais de manière, que ça se fait sans que tu le saches. Moi, je t'ai reach out pour te le dire que ça s'est fait parce que pour moi, c'est important que toi, en tant qu'entrepreneur, tu sois capable de goûter le fruit de ton retour. C'est pas juste tes sponsors ou whatever. C'est ce que tu amènes à la communauté. Très cool. Je sais pas.
François Lanthier Nadeau: La communauté en ligne, man, c'est on a fait un gros sondage, on est en train d'analyser les résultats. C'est pas mal sûr qu'on va le faire. Puis même si t'es pas à Nelson, BC, puis que t'es à Magog, le dude ou la dudette founder qui est à Sainte-Foy, Québec, t'y verras pas souvent. Fait que d'avoir le pont en ligne, il fait juste du sens. Fait que c'est bon, je le prends. T'as-tu des shameless plugs ? On a parlé peut-être... Là, on sait pas quand ça va sortir exactement. Fait que si t'as comblé, tant mieux. C'est pas ça. Mais vendeur, vendeuse maintenant ? Ouais,
Benoit Archambault: vendeur, vendeuse. J'ai besoin de quelqu'un qui va venir m'aider à prendre le... le cycle de vente avec les clients. Donc, clairement, ça, c'est mon prochain step. Et un autre full stack dev.
François Lanthier Nadeau: Full stack de vente.
Benoit Archambault: Exact.
François Lanthier Nadeau: Si les gens veulent l'appliquer, ils te pôquent sur LinkedIn. Pour l'instant,
Benoit Archambault: je ne sais pas si notre nouveau site va être online, mais LinkedIn, je pense que c'est la meilleure façon. Benoît Archambault. Benoît Archambault, exactement. The missed call expert. C'est bon, Brad. The missed call expert. Puis, si t'en veux, shameless plug, c'est... Oui, un mentor. Honnêtement, s'il y a du monde qui veut juste jaser ou du monde qui a besoin d'aide, moi, je vais être super transparent. Si je peux t'aider, je vais t'aider. Si je ne peux pas t'aider, je ne vais pas t'aider.
François Lanthier Nadeau: Il y a des SaaS builders ou des founders qui sont dans l'Ouest et qui voulaient faire du snow, j'imagine.
Benoit Archambault: Définitivement. On a des belles chambres d'invités chez nous. On est bien set up. C'est cool même. Dude,
François Lanthier Nadeau: c'est toujours un plaisir de te chater avec toi, merci d'être venu sur le texte buddy !
Updates sur le podcast, la cie, les events IRL. Contenu premium pour les abonnés SaaSpal — éditorial de Frank, Q&A, roadmap du pod.