Aujourd’hui, je jase avec Maxime Villemure, CEO & co-founder de Logentic, une app qui aident les compagnies eCommerce sur Shopify et les 3PLs à mieux gérer leurs opérations.
Logentic c’est 5 mois, dogfoodé, 3 employés, 17K de MRR et un objectif de 40K d’ici 2026.
On retrace le parcours de Maxime : grandir dans le lower middle-class, son chapitre de joueur de poker pro à 19 ans et la perte de sa fortune de 1.7M$
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Crédits musique
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je trouvais que je ne créais pas de valeur. Comme ça peut sonner un peu cucu, mais je sentais que je ne créais pas de valeur dans le monde. J'ai eu une phase dépressive. C'était comme, qu'est-ce que je fais ? What's up,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> folks ? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Maxime Villemur, co-founder et CEO de Logentic, une plateforme de warehouse management system pour des marques, des compagnies qui utilisent Shopify. On parle de son parcours professionnel de poker. De devenir millionnaire à 19 ans, tout perdre, de devenir père, de vendre de la viande, de fonder une startup, raiser du cash, pivoter deux fois, toucher le fond du baril, puis rebondir. Le premier tiers du pod, il est très personnel, donc on va parler de poker, relations à l'argent, de santé mentale. Si vous voulez rentrer dans la partie startup directe, vous pouvez regarder les timestamps sur votre app Spotify ou sur YouTube. En tout cas, gros gars, grosse conversation. Alright, on passe au show. Let's go ! Maxime Villemur, bienvenue sur SaaSpasse.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Merci pour l'invitation.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment ça va mon vieux ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ça va bien, ça va bien. Toi ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça va super bien. Je suis content de te voir. On a eu un genre de synchronicité dans le... Timing Québec. Fait que c'est le fun dans ce temps-là, j'en profite. Max, question piège, pour commencer. Meilleur album rap de tous les temps ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Illmatic, de Nas. Bien sûr, ouais, exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Vu qu'on était d'accord, on s'est dit que j'allais l'exceler.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Y'aurait pas de débat là-dessus.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> J'allais faire un lob. Max, pour le monde qui te connaisse peut-être pas au complet, fais-moi genre en mitraille ton nom, ton profil pis ton titre.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais. Maxime Villemur, j'ai 37 ans, je vais l'avoir 37 ans. Je suis CEO co-founder de Logentic, qui est une application pour les entrepôts qui aident les brands et les 3PL à mieux performer avec leurs opérations. Je m'occupe principalement du go-to-market et du produit.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour le monde qui connaisse moins le domaine du fulfillment, du e-commerce, je ne sais même pas comment le dire en français, 3PL, ça veut dire quoi ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Third-party logistics. Ça, c'est des compagnies, dans le fond, que les brands, des e-commerce brands qui vendent à travers Shopify, par exemple, vont sous-traiter toute leur logistique. Donc, la gestion d'inventaire, la gestion des commandes, la gestion de l'expédition. C'est vraiment, c'est comme un partenaire clé pour des brands.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dans le reste de la conversation, si on dit 3PL, c'est à ça qu'on va faire référence. Peux-tu me donner une couple de chiffres sur le GenTik pour positionner où vous en êtes dans votre croissance ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui. Le Genetix, ça fait environ 5 mois qu'on est live. Puis dans le fond, je pense qu'on va en parler un peu plus tard, mais le logiciel a été bâti à travers notre propre expérience à être un 3PL nous-mêmes. Puis là, on est trois. Il y a moi, mon co-founder qui est CTO, puis un senior engineer. Puis on est trois employés. Puis dans le fond, depuis qu'on a lancé en mars, on est maintenant à 17 000. 7000 de MR.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Christ,
<strong>Maxime Villemure:</strong> let's go. Puis, on devrait atteindre 40-50 à la fin de l'année. Fait qu'on est quand même des targets assez agressifs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est très cool, man. C'est, ça montre, je pense, c'est un testament à genre l'expert que vous avez, l'expérience que vous avez dans le domaine d'être capable de scaler un revenu aussi quick à aussi peu de ressources. Si c'était des noobs du Fulfillment, par exemple,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ça serait... Ouais, ça serait probablement plus difficile. Je te dirais que le... grande valeur, c'est qu'on souhaite nous-mêmes pendant 3-4 ans à rouler un third-party logistics, un 3PL. C'est vraiment difficile, ce job-là. C'est vraiment, vraiment, vraiment difficile. Ça permet d'avoir, non seulement, on avait une grosse vision différente de comment ça devrait rouler un 3PL, puis d'un autre côté aussi, on a beaucoup plus d'empathie. Notre software, c'est pas un no-taker, c'est vraiment un software qui Merci. power des physical operations. Donc, c'est critical, extrêmement critique, puis c'est utilisé par beaucoup de monde dans des entrepôts.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, t'as pas l'espèce de luxe de genre faire un B2B SaaS pour des prosumers pour de la productivité. Ils ont peut-être tous ces pixels puis ils sont genre les millisecondes, mais toi, c'est genre, ils sont full texte à la vie, ils ont du budget pour ça, whatever. Toi, c'est quand même genre, man, c'est du monde qui sont pas nécessairement texte à la vie. C'est du monde qui peut travailler en entrepôt. C'est aussi un software qui a des conséquences quand ça marche mal dans le monde des atomes.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement. C'est un très bon point. Puis aussi, même, je te dirais, puisque c'est un software qui est utilisé dans un environnement quand même assez dynamique puis énorme, des problèmes de Wi-Fi, des problèmes de device, on est là-dedans aussi. En mode tech support. Comment tu dis entrepôt ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est ça warehouse en français ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avant qu'on rentre bien deep dans l'entrepôt, dans les boîtes, dans les pixels, dans toute ton histoire avec le Genetic, j'ai le goût de faire une bonne parenthèse sur un de tes premiers chapitres. Tu l'as raconté déjà ailleurs, mais c'est tellement une histoire... coloré, disons. Je pense que ça vaut la peine qu'on partage ça avec l'audience de SaaSpasse aussi. Grosso modo, tu as été joueur de poker professionnel. Oui. Tu as fini 3e dans un gros, gros tournoi européen quand tu avais Drumroll 19 ans. Puis ça t'a banké, si je ne m'abuse, 1,7 million de Canadiens.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui. Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, le punchline, c'est que tu as tout perdu.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Which is moins cool que le début de l'histoire, mais... C'est une richesse d'expérience à plein de niveaux, donc on va creuser là-dedans. Ma première question, parce que moi, je l'ai vendue à ma compagnie et j'ai fait un peu d'argent et tout ça. Donc là, tu as comme des moyens que tu n'avais pas avant. Des fois, tu fais une ou deux dépenses folles ou plusieurs et il y en a une qui te reste en tête et qui te marque et qui fait une bonne histoire. Est-ce qu'il y a une dépense folle que tu as faite qui te fait sourire quand tu y repenses.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je te dirais que j'ai fait probablement, genre... plus que 1000 dépenses folles, sans exagérer. Je te dirais que j'ai failli acheter une maison, j'ai choqué parce que je n'étais pas assez responsable. Pour vrai, c'est probablement une bonne chose, c'est probablement passer au feu cette maison-là. Peut-être que tu as vécu ça aussi après ton exit. Tu rentres dans un magasin et pour moi, l'exemple que j'ai, c'est genre j'ai loué un condo euh... au centre-ville puis j'étais allé au Marais de Clermont.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quoi ça ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est genre un magasin de meubles upscale. Ok, ouais, ouais. Puis j'étais comme, bon, je vais prendre ce sofa-là, je l'essaie on the spot, genre comme un petit brat. Fait que je fais, ok, je vais prendre ça. Puis je ne checkais même pas le price tag. Fait que je me suis monté un bill de genre 150 000. J'ai pas fait ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais je m'en rappelle même, maintenant qu'on fait des petites confessions. Moi, je me rappelle être allé chez Rolex.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, je l'ai fait celle-là aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qui avait un flagship, une bannière Rolex. Puis tu sais, habillé un peu comme la chienne à jacques, comme je suis habillé à tous les jours, puis pas me faire prendre au sérieux, pas me faire écouter. Puis jusqu'à ce que mon égo d'adolescent raconte tout bonnement que j'ai vendu ma compagnie de tech récemment à des Américains israéliens, pour là me faire prendre au sérieux. Puis là, actually considérer les Rolex, puis parler avec l'autre client qui était là, pour ressortir ça et me dire un peu « C'est quoi que t'es en train de faire là-dedans ? » On dirait que c'est une partie de toi. Moi, j'avais 31 ans. Quand j'ai fait de l'argent, toi, quand t'as fait, t'étais magolote, t'avais 19. Fait que juste, littéralement, biologiquement, nos cerveaux étaient complètement différents. T'étais beaucoup plus jeune.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, jeune, immature, arrogant, genre tout. tous les qualificatifs.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis ça doit fucker un peu ton cerveau parce que je pense que tu vas en parler aussi, mais tu ne viens pas nécessairement de la richesse.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, non.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait qu'on va parler un peu de ça, je pense, parce que ça m'intéresse vraiment beaucoup. D'où tu viens ? Quand on dit que tu ne viens pas de la richesse, ça veut dire quoi ? Parce que moi non plus, je viens vraiment de la richesse et ça m'intéresse de rentrer un peu là-dedans.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben, tu sais, je ne viens pas... d'une famille extrêmement pauvre non plus. Je te dirais, si j'avais à le gauger, genre lower middle class, puis Montréal-Nord, un des boroughs, les plus pauvres de Montréal. Je suis allé à l'école probablement la plus défavorisée de Montréal, Jules Verne, au primaire. Mon enseignant là-bas, il a spoté que j'étais un peu plus allumé que les autres, puis grâce à ça, j'ai pu aller dans un programme d'éducation internationale au secondaire. Ça m'a permis d'aller dans un pat, probablement un peu moins gangster,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> si on veut. Ma mère m'a mis à l'école privée, justement. Oui. Moi, en tout cas.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Elle a fait des sacrifices.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour essayer de faire en sorte que ça vire moins mal que ça pourrait virer. Tes parents, dans le fond, eux autres, ils avaient quoi comme carrière ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ma mère était dans le marketing. Elle changeait assez souvent. Je te dirais comme au... 4-5 ans, elle a fait quand même des pivots là, elle est infirmière. Puis mon père était superveur d'entrepôt pour A.L. Vanhout, donc une compagnie de café. Superveur de production. Travaille la nuit, je le voyais pas vraiment.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis toi, à l'époque, mettons, t'avais-tu des... parce que les deux, on est des fans de rap, puis il y a beaucoup de positifs au rap, mais il y a quand même des négatifs aussi, c'est-à-dire, je pense que ça nous... Ça nous donne peut-être de l'ambition où ça nous fait vouloir sortir d'un endroit X pour aller dans un meilleur endroit, mettons. Puis clairement qu'on n'a pas été aussi défavorisés que la majorité des rappeurs qu'on écoute, mais genre, il y a aussi une grosse, grosse survalorisation de l'argent puis des possessions matérielles. Quand tu pensais au cash quand t'étais jeune, avant de faire le 1,7 million, mettons, Tu t'imaginais-tu en faire beaucoup ? Tu disais-tu que tu n'en ferais pas ? Tu avais-tu des décisions de carrière que tu étais comme, je vais m'arranger pour faire plein de cash ? Tu sais, c'était quoi ta relation au cash avant le poker ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Avant le poker. Je te dirais que depuis le jeune âge, j'ai des souvenirs où mes parents m'ont dit que... j'étais ambitieux. Mettons, 4-5 ans, je disais à mon père, puis ça, c'est un peu, on peut peut-être rentrer dans la mentalité née pour un petit pain québécoise. Genre, je pense à 5 ans, je disais à mon père, on passait sur la rue Gouin, qui est une rue où il y a quand même pas mal de grandes maisons à Montréal. Puis j'étais comme, ah, moi, je vais avoir une maison comme ça, je vais être avocat. Je disais ça quand j'étais assez jeune. Puis la réaction de mon père, c'était comme, la vie, c'est difficile, mon petit gars. C'est comme, Ce n'était pas comme essayer de me propulser vers cette direction-là ou de m'encadrer dans mon ambition. C'était comme un réflexe. Puis, tu sais, si je ne le faute pas, ce n'est pas sa faute. Ça fait que c'était un peu ça la réaction. Puis, j'ai un autre exemple au primaire de cette mentalité-là où je pense que c'était en cinquième ou en sixième année durant le craze de Pokémon. Ça, c'est ma première expérience entrepreneuriale, comme 11 ans, 12 ans. J'étais dans le milieu défavorisé, j'étais un des seuls à avoir un imprimant de couleur. Oh shit ! Fait que là, j'ai eu l'idée de prendre des commandes des Pokémon préférés de chacun des personnes à l'école. Puis je vendais ça 1 à 2$, dépendamment de la taille du Pokémon, de l'évolution.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oh my god !
<strong>Maxime Villemure:</strong> Fait que je mettais toutes ces coins-là dans un sac à crayons, un étui à crayons. Je me serais amassé avec plus que 1000$ en coins.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En change,
<strong>Maxime Villemure:</strong> le pantalon. Oui, en change, oui. Un, deux dollars, oui. Précisément un dollar, je pense, parce que les deux dollars, je ne me rappelle pas s'ils existaient dans ce temps-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tellement un exemple comme cute,
<strong>Maxime Villemure:</strong> coloré,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> no pun intended, d'arbitrage.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> oui. Dans un secteur...
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est vrai, oui. Dans un secteur donné. Un arbitrage environnemental. Dans un secteur donné,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> dans une niche, tu avais un petit edge que tu as pu comme matiser,
<strong>Maxime Villemure:</strong> which is kind of... Oui, je l'ai jamais vu de cette façon-là, oui. Puis là, ma mère, elle s'est rendue compte de ça. Puis, elle était comme, oh non, qu'est-ce que t'as fait ? Là, je suis comme, mais quoi ? J'ai offert un service. C'est tout légal. Puis, elle m'a fait redonner l'argent à tout le monde. C'était comme, bon. T'es-tu sérieux ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est quelque chose quand même.
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'était pas bien perçu.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je veux pas faire ta thérapie, mais c'est sûr que ça a dû faire de quoi dans ta tête. C'est si jeune que t'es comme « Christ, j'ai hustlé, j'ai fait de l'éco-bon, pis genre, on me fait redonner le cash, what the fuck ? »
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, c'était perçu comme mauvais. Genre, ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas intéressant. Pis ça, c'était genre, t'avais quel âge, mettons ? 11-12,
<strong>Maxime Villemure:</strong> genre. 11-12. Ouais, fin du primaire.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ah, yoyou. J'adore ça, je suis content que tu l'aies raconté. fait que là on a comme que j'ai mal fait ma jet de podcaster c'est à dire qu'on a on a fait briller une grosse grosse grosse carotte avec un punchline de genre ok tu m'as dit qu'il était devenu millionnaire à 19 ans mais qu'il a tout perdu what the fuck bro pis là tu me parles de rap pis de Pokémon fait qu'on va revenir comment en gros t'as tout perdu genre pis je pense que ta prochaine step après joueur de poker avec un certain succès ça a été vendeur de viande littéralement fait que fais moi le chemin jusqu'au vendeur de viande Oui.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Peut-être que je peux parler un peu de la progression du poker. Ok,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, j'ai commencé à jouer autour de 17 ans dans des clubs privés, genre sur Saint-Laurent. Ok,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> club privé,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ça veut dire gris, mettons. Ouais, mettons, dans des restaurants italiens, en haut des restaurants italiens. Puis, ouais, c'est gris.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On en parle dans les films de rap.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, exactement. J'ai été out parce que c'est un jeu stratégique, c'est un jeu de probabilité, il y a beaucoup de chance. Dans le fond, c'est que la majorité des gens sont mauvais. Mais quand ils gagnent, ils pensent qu'ils sont bons. Quand ils perdent, ils pensent qu'ils sont malchanceux. Il y a un thinking fallacieux ici. C'est comme ça que tu peux faire de l'argent. Ça a commencé comme ça. A soul, a soul, à chaque... nuit genre d'aller là bas je joue en ligne aussi puis de fil en aiguille j'ai monté un bankroll la pression avec un de mes mots coloc du temps qui était aussi un joueur de poker qu'est on a fait le tour de l'europe puis c'est là que j'ai tombé dans le tournoi le fameux tournoi qui m'a encore plus propulsé peut-être un peu trop rapidement parce que j'avais quand même l'argent j'avais fait du cash mais le stade notre game le sait mais là ça veut dire que
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu jouais de façon, disons, sérieuse. jeune, ça veut dire que t'as-tu skippé l'école, qu'est-ce que t'as fait ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> J'ai quitté le cégep pour me lancer là-dedans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour être all-in. C'est qui la première personne qui t'a dit, genre, yo Max, vienons jouer une game de poker ? T'as fait ce que tu fais, ta première game ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je pense que la première game, c'était dans un chalet que le père d'un de mes amis de secondaire avait loué. J'étais pas plus intéressé que ça, genre, à ce moment-là. J'étais assez saoul. J'avais aucun souvenir de ça. Mais je pense que c'est la première fois que j'ai joué.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, le tournoi...
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est drôle parce que quand j'ai commencé à être très sérieux et que j'ai eu du succès, mes amis me disaient en joke, genre, c'est grâce à nous. Parce que c'était en blague. C'est drôle.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ben oui, c'est drôle, man. Puis l'Europe, ça, tu m'avais parlé de... Tu sais, t'aurais pu ramener à la maison encore plus d'argent que ce qu'elle t'a dit là, mais... Tu pouvais vendre une partie de ta participation à d'autres gens. Je trouvais ça intéressant. C'est comme un proto-financement de capital de risque.
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est un crowdfunding. Dans le fond, quand tu joues un tournoi ou plusieurs tournois, tu peux mitiger ton risque en partageant le risque avec d'autres joueurs. Ou à vendre de ton action. Fait que mettons, quelqu'un qui prend un steak dans ton tournoi. Fait que mettons que le tournoi coûte 10 000. quelqu'un qui te finance qui met 1000 pour que tu payes ton entrée, tu peux mettre un mark-up si tu veux ou non, dépendamment de ton track record. OK. Puis dans le fond, tu vas lui donner en proportion de ce que tu gagnes à la fin.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis ça, il y a-tu un marché vraiment légitime ou c'est gris aussi,
<strong>Maxime Villemure:</strong> mettons ? Au début du poker, c'était gris. Mais là, je pense qu'il y a des plateformes où tu peux faire ça, genre comme ça a été structuré puis techified, genre si on veut.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, ouais, ouais. Wow, interesting. mais... Tout le monde était bien content. Il a fait un gros retour, j'imagine, sur ton win.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Tu es à la troisième place.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, un peu. Qu'est-ce que tu fais ? Tu restes-tu en Europe à Flaubert un peu ? Tu reviens-tu à Montréal ? Je suis à Amsterdam.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je suis allé direct à Amsterdam. J'ai rejoint certains de mes amis avec qui je faisais le tour de l'Europe. Ils ne m'avaient pas suivi dans le tournoi. Moi, j'étais comme, je veux y aller. Je veux aller dans le plus gros tournoi d'Europe. On s'est tous rejoints à Amsterdam. C'était la folie. Ouais, c'était la folie. Ouais, fait que je suis resté peut-être une semaine, une semaine et demie, puis après, je suis revenu à Montréal. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> fait que t'es pas parti sur une dérape européenne de vieux continents. T'es quand même revenu relativement tôt. Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ouais, ouais. Après une semaine ou deux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, t'as revient, t'as déjà annoncé ça un peu à ta famille, tes amis, what's up ? Genre, qu'est-ce qui se passe dans ta réalité immédiate de 19 ans à millionnaire ? Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ben c'était télévisé. Oh, OK. Je pense que c'était RDS en temps réel aussi, à ce moment-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le monde savait.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui. Le monde proche de moi le savait, oui. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, OK. Qu'est-ce que tu fais ? Mais à dépenser, amène-moi vers le downfall. Oui,
<strong>Maxime Villemure:</strong> oui. En fait, j'étais encore plus intéressé à poursuivre ma game, genre aller plus loin, genre vraiment à devenir un des meilleurs au monde. OK, intéressant. Mais je te dirais que j'ai perdu, en fait, à un certain moment, j'ai perdu... je trouvais que je ne créais pas de valeur. Comme ça peut sonner un peu cucu, mais je sentais que je ne créais pas de valeur dans le monde. J'ai eu une phase dépressive. C'était comme, qu'est-ce que je fais ? OK, je peux essayer d'optimiser ma game le plus possible puis aller le plus loin possible. Essayer de stacker du cash, genre, puis des wins. Mais j'ai comme perdu l'envie de faire ça, genre, overtime. Je sais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je sais.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais. 20-21 genre ça veut dire que t'as comme vécu une crise de sens ouais comme mettons 6 à 9 mois après mon win genre 6 à 1 an 6 mois à 1 an j'ai commencé à me dire c'est quoi la valeur que je crée je crée pas de valeur c'est un zero sum game one on one genre pis c'est de l'argent qui transitionne comme Dans la création d'un service, il y a de l'argent qui transitionne d'une main à une autre, mais il y a une création de valeur externe qui est faite. 1000%. Puis au poker, il n'y en a pas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On va faire un peu de thérapie de quartier ensemble.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Let's go.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que j'essaie, on fait tous ça, c'est-à-dire que quelqu'un dit quelque chose, on compare notre expérience pour faire du sens de leur expérience. Moi, quand j'étais à 19 ans, on dirait que je me dis, mon Dieu Seigneur, tu avais une certaine maturité, ambition ou vision. déjà pour ta vie, que genre, t'étais capable d'avoir la dissonance entre, je génère pas de la vraie valeur dans le fond, tu sais, je suis comme, je profite un peu d'un système où genre, j'entertaine un système qui est pas... qui est zero-sum, un peu comme tu disais. Fait que je me sens mal de ne pas accomplir plus ou quelque chose de plus vrai. Ça venait de où, ce bout-là, déjà, dans ta tête à 19 ans ? C'est-tu tes parents qui t'ont toujours dit qu'il fallait que tu ailles une carrière productive ? C'est-tu des figures que tu avais vues en grandissant ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Sincèrement, je ne le sais pas. C'était juste que tu le sentais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ça. C'est quasiment intéressant, d'autres. Parce qu'on s'entend, des flots, entre guillemets, de 19 ans qui deviennent millionnaires. il y en a une couple que ça va prendre pas mal plus que genre 6-7 mois avant qu'il y ait une crisis de conscience. Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> je sais pas. Je sais pas d'où c'est venu. Ouais, pour vrai. C'est correct même. C'est peut-être de la prétention aussi, je sais pas. Tu sais, genre... En même temps, je pense que ça prend un degré de prétention pour avoir un certain succès. Faut juste que ça soit bien placé, comme l'égo.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Dosé, genre. OK, fait que là, dans le fond, ça démotive de continuer à faire du poker, roughly. Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> fait que dans le fond, c'est un... Le début de mon downfall, je te dirais, c'est que j'avais un très haut burn rate personnel. Puis ma vie ressemblait un peu à l'émission Entourage. C'était sick. Ouais, c'était nice. J'avais plein de potes qui vivaient avec moi, qui pouvaient venir chez nous quand ils voulaient. Quand j'avais envie de chiller avec certains de mes amis, je leur disais, quand il est malade, je vais vous payer vos journées. Let's go, comment on chill. C'est un genre de... C'était un peu arrogant, mais c'était comme « let's go » . On peut le faire. Ça me fait plaisir qu'on chille ensemble. D'un côté, c'était un peu égoïste, mais de l'autre côté aussi, je me disais « c'est sick » . Si c'était à votre place, ça serait vraiment nice qu'on puisse vivre cette expérience-là. J'essayais de créer des expériences sick.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu n'as pas eu l'impression d'avoir des amis qui profitaient à cette époque-là ou des choses comme ça ? Pas mes amis proches,
<strong>Maxime Villemure:</strong> non. Non, pas mes amis proches. T'étais généreux. Je pense que oui. J'ai aidé ma mère, le plus de monde que je pouvais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Good job. C'est important ça. Burn rate trop élevé ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Personnel,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> oui.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Puis dans le fond, en même temps, c'était couplé avec une perte de motivation. Exact. Mais avec une pensée fallacieuse que je procrastinais vraiment beaucoup. Je me disais, c'est pas grave si je burn. je vais focus pendant 2-3 mois pis genre je vais me refaire, je vais refaire ça genre fait que là je pelletais par en avant genre du travail que finalement j'ai jamais réalisé fait que ça a juste dwindle genre pis j'ai des fois j'avais peur de regarder mon compte de banque pis voir genre combien j'avais dépassé genre le mois passé Ouais, c'était à ce point-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que t'as fait concrètement ? T'as juste vendu une couple d'affaires pis là, tu t'es trouvé une job. Fais-moi le pont jusqu'à là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, je dépensais beaucoup sans vraiment avoir de... Je dépensais trop. Pis de l'autre bord aussi, j'ai pris des shots à des games ultra élevés contre le top 10 au monde où la variance est hyper élevée. Pis j'avais clairement pas le bankroll pour ça, même si j'avais... beaucoup d'argent. Ça aussi, j'ai eu des sessions de plus 300 cas en quelques heures puis moins 200-300 cas aussi. C'est des swings, mais ça, c'est des swings intéressants parce que ça me complémente des incentivités sur l'argent. Gagner 300 000 en deux heures. J'ai une petite anecdote là-dessus, je me rappelle, je revenais, j'avais fait un autre trip en Europe autour de 20 ans, Londres précisément. Je reviens de Londres, j'ai pas de maison, genre j'ai vécu dans un hôtel pendant un mois et demi, deux mois genre. Puis j'avais pas vu ma mère depuis un an. Là je l'ai invitée à dîner, puis elle est venue à l'hôtel, puis... J'ai fait une session de poker le matin en ligne. J'avais fait 386 000, qui est ma session la plus grosse à vie. J'ai dit ça à ma mère. J'ai eu un bon matin, j'ai fait 386 000 $. Puis elle m'a dit, OK, c'est cool, mais toi, comment tu vas ? Là, c'est là que j'ai su que ma mère m'aimait vraiment. Petite parenthèse d'anecdote. C'est cool, mais tant mieux,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est une bonne relation. « Alright, man. » « Slowly but surely, ce bankroll-là descend. » « Puis, comment tu te ramasses à vendre la viande ? »
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais. Fait que, dans le fond, mon bankroll descend. Puis là, je commence à, basically, genre... En fait, je faisais... Je voulais pas faire face. Je continuais à pelleter par en avant, pelleter par en avant. Puis à un moment donné, j'ai juste hit a wall. J'ai frappé un mur. Puis là, j'étais comme, oh my God.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un mur financier factuel.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Un mur financier, oui. J'étais comme, oh my God, il me reste juste ça. The fuck ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Puis entre-temps, j'ai rencontré, je me suis fait une blonde. Puis c'est la mère de mes deux enfants. Actuelle, oui. Puis c'est ça, elle est tombée enceinte. Fait que je suis genre devenu papa. à 22 ans. Wow ! C'est la bête,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mon gars ! Il est devenu millionnaire et père, même, avant que ton cerveau finisse de se développer.
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est ça, exact ! C'est gros ! Fast lane !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est-tu là que tu te dis que tu es incapable de te faire arriver quand est-ce que tu as vendu de l'avion ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ça s'en vient, là ! C'est ça ! Là, dans le fond, évidemment, il faut que je fasse face à la réalité que je vais devenir. père, que je suis vraiment pas prêt à ça, je suis quand même assez idéaliste pis perfectionniste, fait que là je suis comme non, genre je suis pas prêt mais en même temps, jamais en 60 ans je pourrais me dire que je vais pas m'occuper de mon enfant fait que là c'est comme un combat interne pendant un bout, pis ça allait pas super bien avec ma blonde, fait que bref on vit ensemble, pis là je me rends compte là il faut que je me prenne une chum j'ai pas le choix, je suis rendu là pis Par hasard, on habitait à Rosemont dans un quartier quand même assez achalandé, une vie de quartier à Montréal. Puis, il y a un dude qui vient chez nous, puis il faisait sa compagnie, c'était le founder. Il faisait le porte-à-porte pour vendre ses produits. Ça fait que là, on est genre 2012.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Un vrai hustler. Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> il commençait, puis il hustlait, il faisait tout. La livraison, le porte-à-porte, gérer les fournisseurs, tout. Puis là... il m'a vendu genre 40 piastres de viande pis c'était un bon vendeur genre fait que là c'est drôle parce qu'il m'a dit genre hé fait que là je compte un peu mon histoire mais tu sais j'imagine pas que ça va pas bien pis il me dit genre hé si ta soeur ou tes soeurs sont intéressées à vendre pour nous laisse moi savoir on engage des internes ben guess what c'était pour moi que je pensais à ça j'étais comme ... Bon, OK, je vais attendre une semaine, puis je vais peut-être dire que j'étais intéressé à en apprendre plus sur sa business, puis je commençais à avoir de la viande. Fait que ça a commencé comme ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Est-ce que cette compagnie-là existe encore ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, elle a fait faillite en 2017, je pense, 2018.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Câles, rip. Puis, fait que là, en une matinée à Londres, tu pouvais faire plus 386K, which is nuts, tu sais. Puis là, fast forward à une couple de mois facile, t'es dad ou...
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, genre deux ans, je te dirais, ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, t'es en condo avec ta blonde, tu reçois ton premier chèque de paye,
<strong>Maxime Villemure:</strong> de vente de blonde,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mettons. Fait que t'es rendu à 23 à ce moment-là,
<strong>Maxime Villemure:</strong> 22 ? Ouais, 23,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais. Fait que là, ta relation avec l'argent, à ce moment-là, t'étais-tu devenu, mettons, genre ultra-séraphin projeté scène, que genre je vais tout... te perdre anytime ? T'étais-tu quand même encore risk taker ? Comment t'étais ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, je suis encore, même encore aujourd'hui, risk taker. OK. Je te dirais que...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ta foi en toi avait pas trop...
<strong>Maxime Villemure:</strong> J'ai eu une période assez down, là, genre où j'étais comme what the fuck, qu'est-ce que j'ai fait ? Genre, t'sais, certains de mes amis avaient encore énormément de succès dans ce monde-là pis là, j'étais comme... Ouais, c'est ça. J'ai essayé de reverse engineer toutes mes décisions jusqu'à l'enfance. L'environnement qui a pu m'influencer à avoir certains patterns de réflexion. Je suis rentré dans une introspection deep.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Trop deep ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, je pense pas. Je pense pas que tu peux aller trop deep. Je pense que c'est important de toucher le fond du baril mental. Puis dans le fond, it's on you, ou c'est peut-être un gamble, de ressortir du bon côté ou du mauvais côté. Mais je pense que c'est... C'est une tangente qu'on pourrait rentrer plus profond, mais je pense que c'est trop ouatté en ce moment. C'est trop... Je trouve que ce sujet-là est trop politique, politiquement correct encore. Quel sujet ? Juste atteindre le fond du baril, ce n'est pas une mauvaise chose, moi, je pense. Ah, ouais ? Ouais, parce que...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je ne sais pas.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Il faut que tu essaies de prendre un peu de distance, puis... C'est comme une espèce de gros problème qu'il y a à l'intérieur de toi. Il faut que tu le figure out. Il y a une raison pourquoi tu vis ça. Ça fait partie de ton parcours. Il faut que tu figure out comment tu te sors de ça. C'est un peu comme ça. Des fois, quand tu le sens, les émotions te prennent trop rapidement. Tu as tout le temps le point. Tu perds l'appétit. Tu dors mal. Tu ne dors plus. Tu as de l'insomnie. Ça fait partie de l'expérience, selon moi, du patte qu'il faut que tu passes à travers. Pour arriver à un point où tu te dis « Ok, je ne vais pas continuer à être un légume dans mon salon, garder le vide. Il faut que je fasse une action. Il faut que je fasse de quoi ? » Soit je mets fin à ça là. Ça voulait peut-être dire juste me tuer. Ou je prends la prochaine action pour aller dans l'autre direction. J'ai pris le choix pour aller dans l'autre direction. Puis ce baril-là, je l'ai déjà expérimenté une autre fois dans mon parcours entrepreneurial dix ans après. Mais, ouais. C'est peut-être un peu controversé comment je l'approche, mais...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est juste qu'il y a une... Il y a une assomption au cœur de ce que tu affines, qui est que c'est formateur... Ou même qu'on apprend puis on grandit seulement ou plus quand ça fait extrêmement mal. Puis c'est vraiment dur pour moi de répondre en ce moment parce que moi, dans ma vie, quand tu regardes mes chapitres, les moments où j'ai le plus grandi, changé, évolué, c'est quand je t'avais touché le fond. Personnellement, je suis comme d'accord, ou quand je regarde mon histoire. Je vais te donner ça, mettons. Mais d'un autre côté... C'était le moment-là où moi, en tout cas, j'ai touché le fond du baril. Je souhaiterais pas ça à mon pire ennemi. Genre, te demander si tu veux punch out de la vie, carrément, genre, là. Puis que tu sais pas quoi faire, puis c'est quoi ton prochain pas. Je souhaiterais pas ça à mon pire ennemi, là. C'est de la merde, là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je suis d'accord avec toi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mon psy m'a souvent dit que ça n'a pas besoin de faire mal pour que tu apprennes, que tu avances et que tu grandisses. Puis je struggle avec cette phrase-là. J'y pense souvent.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Tu me le dis et je suis comme « Ah, je suis pas d'accord. » C'est ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> j'ai de la misère avec ça. Je vais le réexplorer plus tard dans ma vie. Mais genre, moi, il a fallu que je touche au rond puis que je me brûle pour avancer, grandir, guérir. Mais c'est pas ça que je souhaite pour les gens. C'est pour ça que je suis mal à l'aise. Je veux pas full endosser ce que tu dis, mais je le feel ce que tu dis. Fait que je vais dire ça maintenant.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, mais je comprends ce que tu veux dire et je suis d'accord avec toi. je pense que ça dépend vraiment de la personnalité et des traits de caractère de la personne et puis tu sais comme on a peut-être tous les deux un passion entreprenarial, ouais c'est ça, excessif appétit pour le risque genre il faut que ça soit extrême je pense que ça vient probablement avec, mais oui effectivement, genre les moments bas je souhaiterais ça à personne non plus ça fait mal En fait,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> même... Puis là, en tout cas, on arrêtera notre parenthèse de thérapie après. Mais c'est juste que ça m'intéresse fonctionnement.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, moi aussi, je trouve ça intéressant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais mettons, là, t'es dad. T'as deux enfants.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Deux garçons, 14 ans, 8 ans.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais mettons que tu penses à tes flots. Tu crois-tu tellement fort au statement que t'as fait par rapport au fond du baril que tu dirais, attends, t'es kid, c'est normal, puis c'est bon de passer par là ? Tu y crois-tu assez fort pour ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, j'ai... Je sais pas comment, genre, pis t'sais, on peut en parler des autres passes, comme en 2020, en fait, j'ai eu deux autres passes assez intenses, fin 2019, pis 2022, mais j'ai comme come up avec une phrase dans ma tête qui est reliée avec mes enfants qui m'a fait complètement rebondir. C'est quoi ? Genre, dans le fond, c'est que si jamais, mettons, j'avais dépensé le suicidaire, pis que je passais à l'acte, ok ? le mal que je ressentais à ce moment-là n'allait pas disparaître. Il allait se transposer sur mes enfants. Puis ça, je n'étais pas capable de vivre avec ça, même mort.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est hâte que tu aies été capable de... En fait, je pense que ça illustre l'importance d'avoir des connexions fondamentales à d'autres humains.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À quel point... Puis moi, quand je me suis sorti de mes post-ops, il y a une grosse phrase qui m'a aidé, qui est... je veux pas guérir juste pour moi, je veux guérir pour être là pour le monde qui m'aime, qui compte sur moi, genre. Puis quand t'as un lien avec l'autre, puis que tu te sors de la tête de juste ton propre cul, ça amène perspective, man, c'est une vie tellement importante, puis c'est insane, je trouve ça, je suis vraiment, je suis content pour toi, je suis content pour tes clous,
<strong>Maxime Villemure:</strong> man. C'est peut-être de la chance, genre que mon cerveau, comme mon... C'est hot, man. Mes tokens dans le cerveau, ils ont tombé au bon endroit. Les probabilités que ça se pitte le bon token. Dans le fond, je me suis rendu compte, j'ai appliqué le saying de la voie asie. Rien ne se perd, rien ne se crée. Tout se transforme.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À propos de ta souffrance.
<strong>Maxime Villemure:</strong> À propos de ma souffrance.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tellement vrai. En plus, Max, mon père est parti à cause d'un suicide. Je te garantis que sa douleur, je l'ai carry. pis je l'ai évolué pis ça m'a pris 20 ans essayer de m'en sortir j'ai envie de te donner un fist bump un fist bump à toi surtout man je trouve ça tellement inutile d'avoir un beau témoignage dans un même doute Est-ce que tes flots, ils savent ça ou tu vas leur dire plus tard peut-être, Jean ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, ils ne savent pas. Oui, ils ne savent pas. Ils savent que j'ai eu des moments difficiles, mais ils ne savent pas ça. Mais je pense que mon gars de 14 ans qui va probablement regarder le podcast va l'apprendre en nous écoutant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais c'est beau parce que c'est une preuve que comme père, comme homme, tu as autant de vulnérabilité que de force.
<strong>Maxime Villemure:</strong> J'essaie, je pense.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est insane, c'est le plus beau mélange, je trouve. Tu peux le refaire. On a pris mes gros sangens, bro. J'ai des émotions dans la gorge. Ramenons ça, avant que je broie. Ramenons ça à la vente de viande.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Les filets mignons.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les filets mignons, c'est pas mal. C'est plus un safe space.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Excuse-moi. Non,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est correct. La vente de viande, de ma recherche et de nos discussions, J'ai découvert que t'étais bon quand même là-dedans. Fait que être un sales guy, t'as-tu appris ça à travers ça ou t'avais déjà une fibre rustler de vendeur ? T'sais, t'avais genre un closing rate de juste 5% de refus ou quelque chose.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, ben t'sais, je te dirais que j'ai... Je suis comme un mix de INTJ puis ENTJ. C'est pas que ça. C'est genre les personnalités. Genre, il y a comme 16 types de personnalités. Ah ouais, c'est ça. Fait que je suis comme intro et extroverti. OK. Ouais. Je suis en mix des deux, puis je te dirais qu'il faut quand même que je me mette dans une certaine position mentale pour devenir max de sales guy. OK, ouais, ouais. Genre, c'est pas nécessairement, genre, comme inné, là. Ouais. Ouais, OK. Mais je te dirais que je l'ai appris, genre, pour vrai. Puis je te dirais que je l'ai appris en regardant le owner de cette compagnie-là aussi, en le shadowant, puis en juste prenant le meilleur des techniques, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, bien d'abord, raconte-moi, genre... partage-moi un truc de vente camouflé à travers une anecdote ou une histoire de vente de viande.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Si c'est capable. Ouais, ben t'sais, dans le fond, genre un truc de vente dans ce temps-là, genre pour la... Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ou qui pourrait s'appliquer.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Vendre du SaaS, il y a certaines choses qui sont identiques, mais je te dirais que c'était un différentiel cycle, c'était genre 30 minutes, pis il fallait que tu closes. Ben,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est intéressant.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben t'sais, dans le fond, le processus, c'était vraiment comme... Il y avait une... vague de porte-à-porte. Il y a une équipe de porte-à-porte, cognée aux portes, vendait un rendez-vous avec un conseiller. Moi, j'avais commencé à faire un peu de porte-à-porte et après ça, je suis devenu conseiller assez rapidement. C'est du B2B,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> là ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, c'est du B2C. C'est du porte-à-porte B2C. C'était du gros volume. Il y avait comme 10-15 personnes qui faisaient du porte-à-porte partout dans les quartiers.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, c'est un baptême de feu de vente ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, ouais, ouais. Vraiment. Ouais, ouais, vraiment. Fait que là, t'sais... dans une journée, tu en faisais 10-15. J'étais en vélo. À chacun de mes rendez-vous avec mon laptop. Je vendais de la viande. C'était-tu un abonnement ? Oui, c'était un abonnement. Il y avait un abonnement et aussi, il y avait à la carte. Dans le fond, j'allais là. J'essayais de comprendre les besoins culinaires et le nutriment de chaque personne. Des fois, la personne de porte-à-porte... booké un rendez-vous, mais clairement, c'était pas ICP, c'était pas un client idéal. Non, pas du tout. Je te dirais que c'est un des trucs, c'est que je me disais la philosophie du owner, c'était de vendre à tout prix. Moi, je lui disais dans ce spot-là, non, cette personne-là, je vais pas lui vendre la viande.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il est végétarien.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, c'est ça, quasiment. Elle va dans une boucherie low-level. elle achète genre 150 saucisses pour 10$. Nous on vendait de la viande, c'était vraiment des fermes du Québec. C'est un modèle cool. Le modèle de la ferme m'a vraiment intéressé aussi. C'était des fermes du Québec. C'était vraiment de la viande qui était naturelle ou bio. Dans le fond, le principe c'était des portions individualisées, sous vide et surgelées. Maintenant c'est populaire, mais dans le fond ça c'était en 2012. Il était quand même assez avant-gardiste dans ce modèle-là. Oui. Puis ça, c'était livré à la maison, dans le fond, directement. Là, tu pouvais faire une commande en ligne, puis tu pouvais livrer. On sourçait ça des fermes du Québec. Oui, c'était des pitches de vente de 30 minutes. Puis l'objectif, c'était de faire une commande entre 150 et 300 $ en un spot. OK. Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est une bonne drill pour apprendre à vendre, apprendre à parler au monde, par contre. All right, folks. Un petit shout-out à Léviat Légal, partenaire certifié SaaSpasse. C'est le cabinet tech-enabled pour tous vos deals, transactions, du financement VC aux stock options. Basically, des programmeurs en cravate. Donc, check them out sur SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. Puis, manquez pas l'épisode 73 du pod avec Guillaume, le founder. Il y a des bonnes pépites. OK, de retour au pod. Puis là, c'est cool parce qu'on va pouvoir faire une coupure franche dans l'intro. Je vais pouvoir dire au monde, la partie poker et personnel où on manque de brailler, c'est celle-là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> après, à tel time stamp, on parle de tech.
<strong>Maxime Villemure:</strong> On rentre dans notre tranche. La passion sasse.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On rentre dans la tranche tech. Je veux qu'on passe à travers l'évolution des trois compagnies qui ont fait partie de ton parcours entrepreneurial en tech. Il y a Sharebee. il y a Voyons, Spaceful et puis Logentic aujourd'hui. Est-ce que c'est fair de dire que c'est complètement des compagnies distinctes ? Est-ce que c'est une progression logique entre ces compagnies-là ? Parle-moi un petit peu de ce genre. Commencez par Sherby, si tu veux.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je te dirais que c'est des pivots qui ont été faits par la force des choses. OK, parfait. Ce sont des compagnies distinctes, mais en même temps, il y a un certain fil conducteur.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parfait, on va l'explorer, ce fil conducteur-là. L'idée de Sherby, la première, mettons. Bon, ça t'est venu en visitant une maison qui a un garage double. Rappele-moi un peu cette anecdote-là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Ma blonde, du temps, était enceinte de notre deuxième enfant, qui est à l'estio, qui a 8 ans maintenant. Puis, on cherchait à déménager dans le plus grand. Puis là, on est arrivé, on a visité cette place-là. Il y avait un garage double. Puis, on n'avait pas besoin d'autant d'espace. OK. Puis, à ce moment-là, je travaillais dans une autre compagnie. Puis, j'étais vraiment « bored » . J'étais vraiment comme… c'était plate. Oui. Puis… En sortant de là, après 20-30 minutes, j'ai eu une idée pour nous aider à payer le loyer Airbnb, mais pour l'entreposage.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je me suis dit, j'essayais de voir ce qu'on pouvait faire avec cet espace-là. Dans la ride de retour, j'étais comme, j'ai comme un peu avec ça dans ma tête. Puis là, j'ai commencé à explorer, à chercher. Mais là, j'étais hooked. Là, j'étais hooked. Je trouvais l'idée trop cool. Puis j'étais comme, je suis le prochain Brian Chesky. Fait que là, j'étais comme, OK. J'ai hâte.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que t'es tombé vite en amour, genre un peu coup de foudre avec l'idée et pas nécessairement le problème.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, exact. J'avais aucune expérience. OK. Genre, tu sais, mettons, dans mon parcours dans la compagnie de viande, j'ai eu un parcours au fait de vendeur au début, de salesperson, puis après ça, j'étais directeur des opérations. Fait que vraiment au niveau, genre, je supervisais tout le contact center, le call center, les livreurs. puis la coordination de tout ça. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> fait que t'as vu, ouais, t'as vu, c'était quoi, aller littéralement chercher ton kill, aller chasser pour refaire ton kill, mais aussi après ça,
<strong>Maxime Villemure:</strong> le générer l'animal. Bon exemple en plus dans le marché.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est mon planificateur financier qui m'a sorti cet exemple-là l'autre jour même, puis c'est pas vegan-friendly comme exemple, mais genre, t'as du monde en business qui vont faire, qui vont tuer, genre, vont chercher l'animal dans le bois, le chasser, puis après ça, t'en as qui le ramènent, qui l'arrangent, qui le package, qui le vendent. des fois, t'as vu comme, fait que toi t'as vu deux de ces côtés-là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, exact. Fait que c'est ça, fait que fast forward, j'avais aucune expérience entrepreneuriale, j'étais vraiment comme, ça commençait à être le peak du Zerp era, genre c'est
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Zerp, pour le monde qui ne savent pas, tu peux-tu l'expliquer vite ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Zero interest rate period, fait que c'est vraiment comme, l'argent ne coûtait rien, fait que là, il y avait beaucoup de venture capital financing, puis il y avait comme un gros craze de start-up. En quelle année ça ? 2016. Oui, oui, oui. Trump. Oui, c'est le début de Trump. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est le début de Trump, oui. Qu'est-ce que tu penses de Trump ? C'est pas vrai.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je vais pas faire pleurer encore.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas vrai. Bon, pour ce qui est de ShareBee, on n'aura pas le temps de faire toute l'histoire, mais je veux quand même que tu me dises, mettons, qu'est-ce qui a marché et qu'est-ce qui a moins marché au niveau product market fit. Oui.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Chez Airbnb, c'est l'Airbnb d'entreposage. On mettait en relation des gens qui avaient de l'espace en trop, comme moi, dans le fond, un garage, une pièce, un stationnement, avec des gens qui avaient besoin d'entreposer. On allait vraiment... Le David against Goliath, c'est vraiment les mini-entrepôts traditionnels.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les Kmart, pas Kmart.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Les Storage Mart, exactement, de ce monde. Les public storage de ce monde. C'était nos démons. Parfait. Oui, exact. Puis on a fait un beau vidéo là-dessus. On les comparait à une prison moderne. Puis là, on essayait d'amener une tangente un peu plus humaine à l'entreposage. Oui, on a commencé ça. Puis là, au début, j'avais une vision très, très naïve et magique de l'entreposage et de l'entrepreneuriat. On a grindé pendant un an, il n'y avait pas beaucoup de mouvement, j'étais le premier host dans le fond, j'ai rempli mon garage, puis je faisais quand même genre 600$ par mois, c'était quand même pas pire, puis c'était low management quand même, parce que dans le fond la thèse c'était que ça entrepose, les gens entreposent, ça... La durée moyenne d'entreposage était 18 mois. Puis les gens, souvent, ils déposent ça, puis ils ne reviennent jamais. Puis à 18 mois après, ils viennent chercher leur stock.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Y avait-tu des genres de politiques de
<strong>Maxime Villemure:</strong> « t'as pas le droit d'en regarder dans la boîte » . Ouais, ouais, ouais, y avait ça, ouais. Puis ça a pris du temps aussi avant d'avoir l'assurance. On a « brute force » , un partenariat avec Intact Assurance. Ouais. Puis on pitchait vraiment l'idée de l'économie du partage, qui était aussi genre un... wave assez populaire à ce moment-là. Genre Uber, ça scalait en fou. On a créé la première police au Canada d'entreposage en économie de partage. Ils ont créé une police. Ça a pris beaucoup d'assaut. C'était rough.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça a été un esti d'expérience à délègue du Enterprise ou des organisations extrêmement complexes et lourdes.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Des fois, à un moment donné, j'avais fait un release. J'avais nommé leur nom dans une entrevue que j'avais faite, je pense que c'était au journal Les Affaires. Puis, j'ai reçu un code direct. J'étais comme, non, tu ne pouvais pas faire ça. J'étais, oups.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, ça assurait les gens qui hostaient les énergies. Les deux.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Les hosts et les renters, oui. Mais là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'était bien dans la mode, l'économie de partage. Les ressources paires que tu as comme citoyen, tu peux probablement les monétiser somehow. Airbnb, c'était ça. Mais c'est un Austin Marketplace à la fin de la journée.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'est tough. Avoir deux côtés,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> faire la demande, être le middleman, gérer le problème des deux bords. En plus, c'est du B2C.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ça prend du scale.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 100%. Pour commencer en tech, tu n'as pas choisi la voie facile.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, c'était très opérationnel. On dirait que c'est peut-être une tangente que j'aime faire les deux, l'opérationnel et la tech. Mais oui, exactement, un marketplace, c'est quand même très difficile à bien balancer. on a commencé au début c'était moi qui faisais du porte-à-porte qui closait des hosts on the spot on a fait des hacks un peu à la Airbnb avec Kijiji genre dans le fond tu peux les qualifier excuse-moi tu peux les qualifier direct on the spot parce que chez eux tu vois l'espace qu'ils ont je leur montrais des photos de mon garage genre pis de
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mon Sherby account avec le cash qui rentrait honnêtement Max j'ai beaucoup beaucoup de respect pour les couilles que ça prend le porte-à-porte j'ai eu une job dessus j'ai fait une demi-journée, puis le monde se rassemblait dans un métro, genre, le midi, pour débriefer, puis repartir pour l'après-midi, je me sauvais.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, ah ouais, c'est... C'est tough, ouais, c'est vraiment...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je suis gêné de dire ça, mais... Il fallait que je vende des massages à du monde chez eux, il y en a qui m'envoyaient le chien, qui m'enverraient de bord, qui me disaient « t'es qui, toi ? »
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'était vraiment que c'était tough.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En tout cas, beaucoup de...
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben, tu sais, moi, j'en ai fait, mais il y en a qui en ont fait pendant longtemps, puis j'ai énormément de respect aussi pour ces gens-là. Ça prend beaucoup de guts pour en faire pendant longtemps. Puis,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> by the way, à ceux qui écoutent, ils sont là, pourquoi on parle de porte-à-porte ? No joke, dans la communauté privée de SaaS Pass, en ce moment, il y a des SaaS très successfulls qui, c'est un de leurs channels de vente, le porte-à-porte.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ça m'étonne pas. Tu pointes dans les business,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ils vendent leur logiciel.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je pense commencer à le faire, moi aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On n'est pas discartés.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans un monde où les séquences d'outreach sont automatisées à souhait, tu as des AISDRs, comment tu te démarques ? Il faut que tu sois créatif. Kicking the door. Oui, exact. Waving the floor. Oh my God.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est juste avec toi que je ferais ça. All right, man. Fait que là, il fallait que tu stimules un peu. Là, le côté offre, tu l'avais avec ton porte-à-porte un peu. Oui. Le côté de demande, c'était ça avec des ads ou c'était-tu social ? C'était quoi, Jean ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'était principalement du SEM. OK. Oui, c'était principalement du SEM. Puis on mettait des posts aussi sur Kijiji. Fait qu'on a fait un peu le hack de Airbnb. On prenait des hauts sur Kijiji, puis aussi on licitait des espaces sur Kijiji, puis on mettait les liens vers Sharebee où on leur disait d'appeler un numéro. Puis c'était un de mes anciens employés dans la compagnie de viande que j'avais engagé comme… employé je le payais au close genre qui était c'est lui qui répond au téléphone pis qui est closé qui matchait dans le fond pour Brutefort un marketplace t'as pas le choix de faire des trucs qui se calent pas pis là c'était on matchait genre mais à un moment donné faut que ça se calent pis on sait pas on a pas réussi à se rendre là ah c'est ça ma question vous vous êtes rendu où en chiffres ou histoires que tu peux partager avant de faire comme on l'a pas le problème on avait comme entre 500 pis 1000 hosts au Québec pis en Ontario pis Merci. On avait essayé un play aussi où il y avait des hausses professionnelles. Puis il y en a certains qui ont tourné certains espaces qui avaient surtout des real estate owners qui ont tourné des espaces qui avaient des sous-sols ou ce genre de trucs-là en mini-entrepôt. Je me rappelle d'un en particulier où on avait fait un petit budget, puis c'était comme 5 000 $ pour tourner le basement en 10 places d'entreposage. Genre séparé avec des deux par quatre, genre des planches de bois, ce genre de truc-là. C'était quand même clean. Puis on a affiché ces espaces, puis ça se louait quand même. Le problème, il y a plusieurs problèmes qu'on a rencontrés. Le premier, c'est quand même difficile de garder des hosts. Genre, il faut vraiment que tu matches la demande, dans le fond, le plus rapidement possible à l'offre. Fait que quand on closait des hosts, genre si à l'intérieur d'une semaine, genre deux semaines max, s'il n'y avait pas un booking request, Ils nous avaient oubliés. Ils recevaient un booking request un mois après. C'est comme, vous êtes qui, vous ? Pourquoi vous avez des photos de mon garage sur votre site ? C'était vraiment très, très time sensitive, le matching. On n'a jamais réussi à bien le balancer, ce qui a fait en sorte qu'on churnait des hosts. Puis les renters aussi, on s'est rendu compte que l'idée était beaucoup plus cool que la valeur réelle que le service amenait. Genre, c'est plus compliqué, genre, louer des espaces qui sont pas standardisés. Genre, les genres de problèmes que tu peux rencontrer, c'est que, hop, tu te ramasses au booking, ou mettons à la place que t'as booké, pis finalement, genre, la porte est pas accessible, genre. Ou le fridge rentre pas, genre. Fait que c'est, genre, dans ces détails-là où ça commençait à, oh, genre, on s'est rendu compte que ça va être tough à ce qu'elle est. Pis l'autre, un des... des autres soucis, c'est qu'Airbnb, il loue des espaces à la journée. Genre, le prix à la journée, mettons, tu peux faire 200-300 $ par jour, tu sais, en moyenne. Puis, si tu manèges un espace Airbnb, tu sais, tu peux faire quand même une couple de cas par mois, tu sais. Avec Sharebee, genre, mettons, t'avais un espace comme le studio ici, tu pouvais faire peut-être 200-300 $ gros max par mois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que la carotte, t'es pas grosse.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement, exactement. Fait que là, c'était tough de kick in la motivation pour les hosts de partager leur espace. Ou tu sais, genre, quand tu fais du Airbnb, tu peux faire 30-40 000 par année, tu sais, avec un espace. Fait que là, c'était comme si la carotte, tout simplement dit, la carotte n'était pas assez grosse. Puis c'était une des raisons pour lesquelles il y avait beaucoup de churn.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que vous étiez rendu combien d'employés ou aviez-vous levé du cash quand vous avez décidé de chuter ce down ? Comment ça a terminé, mettons, chez Airbnb ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> On avait beaucoup de churn. beaucoup d'interns. C'était vraiment une usine à intern. C'est subventionné au fond, en plus. Oui, oui. C'était quand même une belle période. J'ai appris beaucoup à travers ça. Énormément d'erreurs, évidemment. On a raisé auprès d'anges financiers. On a été à 500 startups. à San Francisco.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est un accélérateur qui était populaire à l'époque. Ça existe encore ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, ça existe encore. Mais je pense que ça a été fait par Y Combinator de Loin. Mais oui, c'était une belle expérience. On a passé trois mois à SF. Trois, quatre mois à SF.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est tout intéressant. Il faudrait quasiment que je double-clique là-dessus.
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est en 2019.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est le plus long podcast de toute notre vie.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Mais c'est en sortant de là qu'on a pivoté. Ok, raconte-moi ça. On passe à travers le programme. Puis là, on a quand même un burn élevé. Je close des convertibles notes chaque mois pour survivre.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Explique, c'est quoi une convertible note ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'est une note d'investissement. Dans le fond, c'est un investissement privé majoritairement qui est de la dette avec de l'intérêt. C'est une dette qui va convertir en équité après échéance ou après un certain trigger. Donc, de notre côté, dans le fond, c'est assez clair. la compagnie ne va pas rembourser cette note-là. Genre, c'est fait. Le design est pour que ça convertisse.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce qu'un safe, c'est une note convertible ou c'est plus pareil ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, un safe, exactement. Le safe, ce n'est pas une dette. Il n'y a pas d'intérêt. Donc, ça, c'est la grosse différence. Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais. Fait que là, t'sais, t'es YOLO là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avec des dettes converties. Oui,
<strong>Maxime Villemure:</strong> oui, exact. Ça stack quand même pas mal. Le cap table, c'est genre un Frankenstein. Mais bon, tout pour survivre. Puis c'est du figure it out le mois prochain. C'était pas mal ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis comment SaaSpasse, 500 startups, 500 startups, c'est eux qui vous approchent, c'est toi qui appliques, c'est quoi ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> J'ai appliqué à FounderFuel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, OK, à Montréal ? Oui.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Puis dans le fond, Isaac de FounderFuel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Isaac Sewin ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, exact. Qui est venu sur le pod ? Ah ouais ? J'ai pas vu. Nice. Ah ouais. Gros gars. Non, j'adore Isaac. Puis dans le fond, il m'a appelé, puis il m'a dit écoute, on a deux compagnies en logistique qui sont similaires un peu genre, puis là on va prendre l'autre, mais je vais être trop à 500, puis je suis pas sûr qu'ils vont me prendre. Fait que c'est ça qu'on a fait. OK. Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Et comment t'as trouvé ça, ton passage à SF, dans cet accélérateur-là ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben, tu sais, c'est vraiment l'accumulation, genre, de la vue magique de c'est quoi une startup, là. Genre, aller à SF, vivre, genre, à côté de plein de monde qui sont dans le même grind que toi, avoir du financement, tu sais, d'une institution quand même assez prestigieuse au niveau des startups. Fait que, tu sais, c'est une super belle expérience. puis en sortant... Écoute, on a essayé d'amener ça à un certain point de PMF. Puis en sortant, on n'avait quasiment plus de cash. Puis on connaissait un modèle d'affaires dans le même milieu de l'entreposage résidentiel qui fonctionnait. C'est de l'entreposage sur demande. Dans le fond, c'est au lieu d'aller dans un entrepôt traditionnel, en tant qu'opérateur, tu as un entrepôt. Puis tu envoies une équipe de déménageurs professionnels ramasser les choses chez le client. fait que la client Il y a une interface. Il te dit, dans le fond, qu'est-ce qu'il va entreposer. Le système calcule au pied cube qu'est-ce qu'il entrepose puis il fait un prix custom. Puis là, il book des déménageurs en même temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça fait que ça, c'est quoi ? C'est du monde qui s'en va en vacances longtemps ou leur maison ou son temps de deux déménagements. C'est des affaires de même.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, mais dans le fond, il y a les six, si je m'en rappelle bien, les six D's of self-storage. divorce, downsizing, death... disaster, genre toute la marde dans le fond. Ça, c'est ça qui drive le self-storage. Genre, moving, déménagement. Décès,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> si on veut.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Décès, ouais, exactement, ouais. Dans le fond, c'est ces gens-là. Dans le fond, c'était beaucoup plus simple. Dans le fond, t'enlèves le casse-tête, genre de louer un camion, de booker des déménageurs et ensuite de booker un self-storage.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est do it for me, storez mes affaires.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement. Puis là, le spin, on n'a rien inventé. On a vraiment copié un modèle qu'on savait qui fonctionnait. On les gardait comme indirect comparer dans nos analyses.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu disais genre, si c'est B2B, ça fait plus de 100.
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est B2C encore. Ah oui, tu as raison.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> B2C. C'est un marketplace, je pense, encore. Non,
<strong>Maxime Villemure:</strong> non. Là, dans le fond, on faisait du SEM, mais les gens, mettons, une personne résidentielle allait sur notre site, réservait un espace d'entreposage sur notre site. Puis là, on... c'était vraiment nos déménageurs. Puis notre entrepôt. J'ai essayé un modèle hybride pendant un mois puis là, j'ai vu que ça ne marchait pas. Un modèle hybride avec des espaces outsourced, comme un Managed Marketplace, un peu comme Thunder. Je ne sais pas si tu connais Thunder. Je me suis inspiré de Thunder pour essayer de faire une espèce de Managed Marketplace. Exactement, c'était pas mal ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est parce que tu as beau aimer ça, les apps et la logistique.
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'était encore un problématique. les bidoux qui nous restaient on a signé un bail de 5 ans sur un entrepôt on était en ligne pour faire une mauvaise blague on était en ligne make it or c'est pas drôle j'ai pensé au podcast avant au poker fait
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> que là mettons on est rendu qu'on tourne la page du livre le titre du chapitre c'est Spacefall fait que Spacefall c'était ce modèle là que tu me parles là Oui.
<strong>Maxime Villemure:</strong> on demande nous est store exact pis on a pu voir on a pris la décision de pivoter 24 heures avant le démodé de faire un de style up mon partner est en train de coder à montréal qui est à faire des déménagements ok genre mon cto le mont paris adeline charlotte adeline chamier avec lui depuis 25 ans secondaire était joueur de poker aussi je les ai achetés par mon partner aujourd'hui
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, fait que là, genre, in extremis, in extremis, ASF avant le démodé des 500 startups, pivot,
<strong>Maxime Villemure:</strong> Spacefall,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> on va faire ça à la place.
<strong>Maxime Villemure:</strong> J'aurais fait tout mon deck, genre la nuit même avant le démodé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parce que ce démodé-là, c'est pour lever du cash.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact, ouais, exact. La vidéo est sur YouTube, genre de mon patch.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> je ne l'ai pas trouvé je n'ai pas cherché assez dans la recherche mais Comment a été ce démodé-là à la fin de votre cohorte 500 Startups ? Est-ce que vous avez levé du cash avec Spaceful ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, pas à ce moment-là. Aucun intérêt. Je suis revenu de bredouille.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> As-tu trouvé ça tough, ce bout-là ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je n'avais pas le temps de se penser. C'est ça, on était genre vraiment course contre la montre. Je suis revenu, on était à l'entrepôt, puis là, c'était comme on book, on book des clients. puis on figure it out l'avantage avec ce modèle là c'est qu'on savait qu'il y avait un PMF les gens j'adorais l'idée de ce service-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> PMF, Product Market Fit.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, exact. Le service et le produit qu'on avait tapaient directement dans le marché qu'on visait.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est justement parce que ce n'était pas une innovation ou un nouveau modèle.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact, c'était dérisqué à ce niveau-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça te donne de la confiance, j'imagine, comme entrepreneur, ce sentiment de Product Market Fit. Où est-ce que les défis arrivent et émergent pour SpaceFold, tu dirais ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, fait qu'à ce moment-là, fait que là, on est en fin 2019. Ouais. Ouais. Puis là, c'est contre la montre, vraiment, à chaque semaine. En termes de cash flow, justement. Ouais, ouais, exact, en termes de cash flow. Puis là, c'est une autre game, genre, là, il y a beaucoup de labor à gérer, fait que là, des hourly employees, fait que là, c'est là qu'on commence à gérer. Des déménageurs. Ouais, des déménageurs, exactement, ouais. Il y a ça, des camions, genre, tu sais, là, on rentre... beaucoup dans des cogs, dans des Cost of Goods Sold physiques. Puis les bills viennent vite. C'est un autre game. Mais c'était cool parce qu'au moins on vendait. Genre, Sales Cures All, c'était ça qui nous motivait. C'est trop drôle que tu dis ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Seb, c'est à Saint-Charles ? Seb, je pense que c'est ça ton nom de famille, sinon je m'excuse. Agent Drix, il a écrit littéralement Sales Cures All dans la communauté, dans le Slack.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ah ouais, c'est vrai. Ah ouais Si Écoute, c'est... Quand les CELS vont bien, le reste, tu figure out. Ça peut être un couteau à double tranchant. Effectivement. Comme à SF, ce qui était vraiment poussé, ça nous a un peu... Ça nous a affecté notre mentalité durant Spacefall. C'était growth at all costs. Ça, c'est ça. Dans chaque saying comme ça, il y a une counterbalance qu'il faut que tu prennes en compte. Mais en règle générale, Si tu as un bon pipeline et que ça close, tu peux figure out. Il faut juste s'assurer que tu ne churnes pas. Que ton service répond vraiment bien aux besoins. Si tu as un leaky bucket, il faut que tu fixes les trous.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, 100%. Parce qu'on en a vu des histoires de sales, les ventes ne guérissent pas tout, mais détruisent tout aussi. Quand tu as une hypercroissance imprévue et que tu n'as pas les reins opérationnels pour...
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tanker ça, des fois tu peux mourir dans un petit resto qui devient trop populaire, puis que le monde se tanne, ça brûle les employés, les autres sont pas capables de scaler.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Il y a un sweet spot là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais dans votre cas, ce qui a été difficile, je pense, c'est je m'étais pris des notes par rapport à des objets brisés, des mises en demeure, des problèmes des fois avec le staff ou avec le matériel. C'est là que tu t'es rendu compte qu'il y avait comme une composante challengeante ou qui scalait pas dans ton modèle avec Spacefall, c'est-tu sûr genre ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, c'est une composante qui scalait pas au même titre que du software. Puis nous, on était back. Dans le fond, on a carry, on avait pas changé de... D'identité, ouais, exactement, légale. Donc, on carryait genre le même Frankenstein sur la cap table. Puis, t'sais, c'était encore en mode genre VC growth, là, t'sais. Fait que là, c'était comme, on est passé quand même, je te dirais, les trois premiers mois, on est passé de 0 à 40 000 de revenus par mois. OK. Puis l'année et demie après, à 450 000 par mois. OK. Ça vendait. J'avais un call center, j'ai appliqué un peu certains trucs que j'avais appris dans la compagnie de viande. On avait un call center qui...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Il était où le call center ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Il était à Montréal. Il était dans les bureaux de Fabric 8 à Montréal. Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que c'était du monde... Ben,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ils prenaient les inbound, puis ils les closaient. Genre, ouais. Ils faisaient la réservation avec la personne qui posait des questions.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Puis là, l'équipe était rendue où ? Ça a bougé comment, l'équipe, avec Spacefall ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, on avait un bureau à Montréal, puis on avait... Notre premier entrepôt était en Joux. C'était 10 000, 12 000 pieds carrés. Ça, c'est le lease où on a gammelé tout. Puis là, le growth était bon, puis on a réussi à lever du cash encore. Avec ce growth-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> T'es dans une série, toi, où t'es-tu constitué ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> T'es pas dans l'Alphabet. Genre, Converbal Note Z. Ouais, c'est ça. On a... Philippe a participé. On est rendu comme à... Parce que là, il y a eu la COVID aussi. Ah, pis j'ai une pas pire histoire avec la COVID. Attends,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> attends, attends. Parce que là, je veux pas qu'on ait un all over the place.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ton...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est quoi, c'est x10 de revenu que tu as fait en un an, un an et demi ? Est-ce que c'est attribuable à la pandémie ou ça n'a pas rapport ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je pense que ça n'a pas rapport. Je pense que ça n'a pas rapport.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Parle-moi de la COVID pour Spacefall.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, quand on a pivoté à Spacefall, on s'est rendu compte que le cashflow était vraiment important. Puis, on a eu des problèmes de cashflow. Puis là, à ce moment-là, on est rendu à janvier-février 2020. Un de nos plans, c'était potentiellement d'exit à une compagnie de Toronto qui faisait la même affaire. Dans le fond, on les a copiés, eux.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> OK. Puis le plan, c'était qu'ils nous achètent. Mais là, on avait des discussions avec eux puis ils allaient nous acheter pour des peanuts. Ouais, ouais, ouais. Fait que là, on était comme... Il y avait personne qui voulait nous financer. Fait que là...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu veux dire, il y avait personne qui voulait nous financer ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> À ce moment-là, genre février 2020, on était trop early, même si on avait eu beaucoup de growth. OK, OK, OK. Il y avait... Tous nos anciens investisseurs avaient write-off, genre à ce moment-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> quand tu dis write-off ça veut dire il il il assume que cet investissement-là dans Shareby to Space sera une perte.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ils ne sont pas dans le d'Orchpin. Ils ne veulent rien savoir. C'est trop Frankenstein. C'était un pivot assez rapide. Là, c'était urgent.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le pivot plus la table de capitalisation Frankenstein, ça devait driver votre valorisation auprès de l'acheteur à Toronto vers le bout.
<strong>Maxime Villemure:</strong> beau si ouais ça a été probablement j'en ai un à cette salle puis j'en ai évidemment voulait pas qu'il y ait tout seul donc ouais ouais effectivement de la marde ça c'est une autre passe du c'est le système à 2e je te dirais ma deuxième passe c'est l'ouja j'ai des jours je dormais pas du tout genre je mangeais pas genre c'était assez difficile puis je me demandais what's the writing to do genre j'ai mon partner qui est prêt à jump ship genre et à passer à autre chose j'ai Mes investisseurs m'ont dit « Pourquoi t'as pivoté ? » Je suis comme « Qu'est-ce que je fais ? » J'ai l'opportunité de sauver des jobs et les clients. Je pensais « Qu'est-ce qui va se passer avec les clients si on fait faillite ? » Le site bordel. Je spin dans l'entrepôt. Je marche et j'essaie de figure out ça. J'ai pris la décision de juste « On get over. » C'est fini. On vend à la compagnie de Toronto. Parce qu'il est expendant à Montréal en plus. Fait que là, je suis comme, OK, on s'est fini. C'est game over. Ça,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> t'as été capable de prendre cette décision-là ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais. Mais là, il y a un flip de coin. Ouais, il y a une grosse twist. Fait que là, on a un contrat de vente. Genre, ils ont mis comme 10 cas dans le contrat. Genre, on a fait des back and forth et tout. Tout est clair. J'ai un job offer pour gérer leur opération au Québec. OK. Avec ça. Même si, je te dirais, ça m'intéressait parce qu'il était en croissance et je l'ai trouvé cool. Mais c'est un rôle assez opérationnel. Il n'y avait plus la portion tech qui était cool. On bâtissait toute notre propre tech en même temps en faisant ça. À ce moment-là, on est genre début mars. Je les ai rencontrés, je suis allé les voir à leur nouvel entrepôt de Montréal qui était à cinq minutes d'une autre. À ce moment-là, on est, je pense... L'annonce de Legault qui a déclaré l'état d'urgence ou la pandémie, je pense que c'était le 16 mars ou quelque chose comme ça. Il fallait que je signe le contrat de vente. Il y a cet événement-là avec Legault qui arrive. Tout le monde est « locked in » . « Locked in » , pas dans le bon sens. C'est pas dans le sens Gen Z. Puis là, il y a... 24 heures après, il y a une aide qui est déclarée pour les entreprises. Un prêt sans intérêt.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là,
<strong>Maxime Villemure:</strong> je m'assois avec mon partner. Puis on se dit, est-ce qu'on y arrive avec ça ? On crunch des spreadsheets toute la nuit. Puis à la fin, on est comme « We're not fucking leaving » . C'est comme, on n'a pas vendu. On continue.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je passe. Tout ça, la quantité de... Le rôle que le timing a joué dans tout ça, c'est complètement...
<strong>Maxime Villemure:</strong> La pandémie, c'est comme ça qu'elle nous a sauvés, dans le fond.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Wow ! Fait que là, tu te revires vers l'acheteur que t'étais déjà... Aviez-vous fait déjà, mettons, déjà une vérification diligente ? Puis, est-ce que vous êtes déjà rendu dans... Oui,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ils sont venus, genre...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ils avaient checké vos books, votre... Votre stack aussi, votre technologie ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non. Oui, mais ils ont développé la même chose. Ils n'étaient pas intéressés. Eux, ils voulaient les clients. Ils voulaient toujours un compétiteur. Ils voulaient potentiellement m'avoir comme gestionnaire. Ah,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> gotcha. Merci pour le contexte. Ça m'aide. Fait que là, il devait être un peu en beau fusil, quand il se revire de bord,
<strong>Maxime Villemure:</strong> pis tu fais que,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> écoute, nous, on va continuer de cruncher.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben, tu sais, c'était un deal vraiment, genre, c'était comme, il se coupait, là. Tu sais, genre, il savait que c'était, genre, comme... J'ai pas un sourire dans la face, là, en signant ce contrat-là, tu sais. Toi, ça. Ouais, exact, ouais. Mais en même temps, fait que là, tu sais, dans le fond, je lui ai dit, comme... Finalement, non. C'était rien de personnel, mais finalement, non, Fait que là, il m'a demandé s'il voulait qu'on gère certaines de ses opérations à Montréal. Fait que bref, ça c'est une autre affaire, mais on a travaillé. Il nous a sous-traités pendant longtemps parce qu'il n'était pas prêt à bouger. Fait que moi, je fais « sure, je vais prendre des revenus » .
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, ce joueur-là qu'on parle, c'est-tu Bulletproof ? Non.
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est un autre joueur de Toronto. Oui, je les connais. À ce moment-là, je ne sais même pas c'est quoi un 3PL. Ok. Aucune espèce d'idée c'est quoi un 3PL.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, la pandémie arrive, t'as accès à un peu de liquidité grâce aux prêts.
<strong>Maxime Villemure:</strong> On a des services essentiels. Ça aide aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce qui se passe ensuite ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> À ce moment-là, on commence à avoir de l'intérêt de compagnies qui deviennent soudainement des compagnies de masques. Puis, on a pogné spécifiquement un contrat qui... On a livré plusieurs millions de masques durant la pandémie. Ça fait que c'était un contrat B2B. On livrait des masques dans des hôpitaux, puis dans la Banque nationale, des gros clients qui ont fait des grosses commandes de masques. Il y avait un dude qui a vu l'opportunité un mois avant. Il a set up une corp, puis il y avait des contacts chinois, puis il a tout brokéré ça. Le gouvernement, comme il y a du monde haut placé dans le gouvernement québécois, qui sont déjà venus à notre entrepôt à Anjou. pour essayer des hazmat suits. Je te niaise pas. Non, c'est vraiment...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le go en hazmat,
<strong>Maxime Villemure:</strong> on joue. C'était un des collègues à le go. Je ne vais pas le nommer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je ne sais pas comment je suis à propos de ça. Je comprends que c'est un libre marché et que si tu saisis une opportunité avec du timing, tu peux faire de l'argent et aider les gens. On parlait d'arbitrage.
<strong>Maxime Villemure:</strong> l'impression,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> la couleur et de fausses cartes Pokémon, on va dire que ça l'arbitrait pas mal plus que ça, que les hostilistes de COVID.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, vraiment, oui. Mais je te dirais que cette personne-là, qui avait la compagnie, la nouvelle compagnie, était quand même quelqu'un avec une forte éthique, puis il n'y a pas genre 20x, c'est ça, il était fair. Good,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tant mieux.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le pricing, bref, c'est comme ça qu'on a commencé à savoir c'était quoi Shopify. Je ne connaissais pas Shopify avant ça. 3 pl c'était quoi c'est comme les assets que tu avais ou les ressources comme l'entreposage et le déplacement la livraison qui ont été utilisés à d'autres récits exactement ouais tu as tout compris dans le fond quand tu es asset base comme ça genre tu dois avoir un ROI là on s'est rendu compte c'est là qu'on s'est rendu compte que ok ben c'est quoi le marché du 3 pl c'est quoi le marché du e-commerce j'avais déjà commandé des trucs en ligne mais j'avais jamais pensé au delà genre c'est quoi ce marché là À ce moment-là, on a commencé à double-cliquer là-dessus. Puis là, on s'est rendu compte, OK, on peut peut-être faire les deux. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> le e-commerce fourcel net.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Puis il y a peut-être des synergies d'entre-deux-lignes qu'on va figure out. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis c'est quand même un autre pivot potentiel qui se pointe le bout du nez, cette chose-là que tu dis.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Oui, exactement. Puis on a vu aussi justement la forte croissance du e-commerce avec le… Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> on avait des tech capabilities on avait des assets on a commencé tu dis le marché du e-commerce fulfillment tous ces gens-là qui achètent plein d'affaires en ligne il y a des compagnies qui payent d'autres compagnies pour store ces bidules-là puis les livrer au bon endroit au bon moment c'est un bien plus gros marché dans mes notes tu avais 50 fois plus gros marché Ouais. Comment tu sors avec les 50 fois plus gros que ton entreposage sur demande ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Beaucoup de recherches en ligne. C'est ça, avec des recherches sur la croissance prévue pour le e-commerce avec ce qui s'est passé avec la COVID. Déjà dans les premiers mois, il y a plein de rapports qui sont passés. Dans le fond, dans les médias, c'était comme il n'y a plus personne qui veut aller magasiner. C'était vraiment ça. Il y avait la recherche dans les marchés, puis il y avait aussi l'intuition et le feeling de ce qu'on lisait. C'était comme, OK, on va se positionner pour pogner cette wave-là. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, comment l'avez-vous fait, ça ? Comment ça s'est passé ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> On a commencé à développer des features de Warehouse Management System pour pouvoir gérer ça à l'interne. OK. Oui. Fait qu'on a fait de la recherche sur ça puis là, on était, encore une fois, peut-être un peu arrogant, ambitieux, genre, mais on s'est dit, on va avoir une approche différente, on a vu ce qui se fait sur le marché, on est capable de le faire à l'interne, on va le faire à l'interne. On va le développer avec nos propres réalisations, genre, de c'est quoi servir ce marché-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, fait que c'est genre, basically, là, dis-moi si je me trompe, on est rendu un 3PL, nous-mêmes. On a plein de besoins logistiques pour bien gérer le stock, les commandes,
<strong>Maxime Villemure:</strong> les clients.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais guess what ? On a un talent en technologie aussi, fait qu'on va développer le logiciel pour se servir nous-mêmes comme 3PL. Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> exact. Du dogfooding, là, peut-être. Dogfooding,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> pis cette catégorie de logiciel-là, on appelle ça warehouse. Management Systems ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement, oui. Un WMS,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> dans le jargon. WMS, dans le jargon. OK, super. Fait que là, développer un WMS, comme tu dis, c'était-tu simple ? Ça a-tu bien été ? C'était-tu tough ? Parce qu'en même temps, il faut que tu runnes tes opérations physiques.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'était très difficile. Oui, c'était très difficile. C'est assez complexe comme logiciel. Pour être feature complete, on est devenu feature complete il n'y a pas si longtemps, comme à la fin de l'année, 2024. Feature complete,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu l'expliquerais en disant, c'est quand... L'ensemble des fonctionnalités offertes par mon logiciel répond à la majorité des besoins du user.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement. Genre ? C'est super bien dit. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'est bon. Non, mais j'essaie de vulgariser le plus possible parce qu'on a quand même des curieux dans l'audience.
<strong>Maxime Villemure:</strong> 100%. Non, c'était bien dit. C'est exactement ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Puis là, quand est-ce que l'entrepôt de 50 000 pieds carrés arrive dans le décor ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, on est en août 2020. Oui. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Avec Spacefall.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, avec Spacefall. fait que là on a réussi avec la croissance fait qu'il y a eu le Le Elmery.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est énorme, honnêtement. Juste de te donner du crédit, genre le tenir bon tout ce temps-là, à travers tout ça, c'est nuts. On fait comme si on avait un autre pivot, mais c'est genre tabarnak.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Mais t'avais pas le choix. Ouais, c'est ça, exact. Ouais, j'avais pas le choix. Sinon, c'était faillite.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Genre de l'accompagner,
<strong>Maxime Villemure:</strong> je guess. Ouais. Faillite personnelle aussi. Ouais, parce que t'avais des cossines. Exact. Oui, il y a eu plein de choses. Je ne voulais pas laisser tomber les investisseurs, les clients, jusqu'à la fin.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les 70 investisseurs,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ça a capté. Oui, c'est ça, exact. Avec les pitchforks devant chez nous, au bûcher. Non, mais c'est ça. Il y avait tout ça ensemble. Puis, c'était comme, non, on va continuer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est insane. Puis, ta relation avec ton co-founder est restée saine à travers tout ça quand même ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, on a eu nos bas. Puis on est amis depuis longtemps aussi. Des fois, quand on a des débats, c'est rough. Quand tu es un très bon ami, tu t'insultes et ça va assez vite. Des fois, il fallait faire que « Ok, non, fais pas ça ici, on va la voler. »
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, vous êtes encore tchèque.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, bien sûr. C'est mon co-founder CTO pour le Gentic. Ok, ok. On est encore. Exact. Très cool.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'était quoi son nom, tu l'as dit tantôt ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Adeline. Adeline.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Très, très cool. Fait que là, Spacefall, comment que cette boucle-là se close et comment qu'on arrive à l'eugentique ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, donc on grouille 3PL. On décide en juillet 2021 d'arrêter les services de résidentiel. Fait qu'à ce moment-là, on était comme, OK, c'est trop. Il y a trop de problèmes. Puis ça se calme. pas bien, pis là on a vraiment genre pogné notre notre envol pour le 3PL fait que là on continue de rouler ça, on continue de rouler ça il y a eu des moments très difficiles aussi, c'est vraiment difficile les opérations pis on on avait encore cette espèce de boulot genre à notre jambe, le cap table les vieilles dead genre c'était fait que ça c'était difficile pendant cette période là c'était vraiment difficile. On s'est fait sauver par certains investisseurs genre de la faillite encore une autre fois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les mêmes qui ont rechippé ou des nouveaux qui ont dit on croit à la vie ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Du monde qui sont rentrés au moment 3PL. Oui, ok. Fin 2021. Puis après ça, qui croyaient vraiment au modèle puis en nous, je pense, pour réussir. Fait que là, ils ont repris ça en mi-2023. Puis là, on a continué à rouler ça puis là, on s'est rendu. Notre bail, notre fameux bail de Ville-Saint-Laurent venait à terme. OK. Puis les rates au niveau du real estate commercial, nous, on avait réussi à négocier un lease avec des très bons rates juste au début de la COVID. Mais là, notre loyer allait être doublé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Les taux d'intérêt sur l'immobilier, c'était rendu tellement élevé que ça coupait encore plus profond dans tes dépenses.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Le prix au pied carré, dans le fond. Le doublé. Oui, il y a plus que doublé.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tabarouette,
<strong>Maxime Villemure:</strong> OK. On passait de 12 $ le pied carré annuel à 26.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis, c'était-tu une grosse, parce que je ne connais rien aux atomes et aux physiques, c'était-tu une grosse partie de tes dépenses, le loyer, mettons ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'est genre la deuxième. Après les salaires. Les salaires, exact. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> c'était un gros coup de poing qui s'en vient.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Tu le vois venir, par exemple. Oui, je l'ai vu venir, mais en même temps, j'étais comme, on va le figure out. On va le figure out, mais... Le fameux figure it out.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je fais ça moi, tout le temps. On va faire une communauté, on va faire une conférence, on va faire deux fois plus d'affaires. Cette année, je vais le figure out.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Des fois, t'en as besoin. Ça fait passer un peu de la personnalité aussi, mais je pense qu'on apprend à gauger ça. À se tempérer. Exactement, c'est le bon terme.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, tu décides. J'imagine que c'est ça qui nous amène vers full software logentique.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ça a toujours été une vision long terme de même spin-off la tech et de la vente. En faisant ce travail-là, en faisant le brute work, vraiment pure dogfooding, props à tous les employés qui ont déjà travaillé chez Spacefall, c'était vraiment pas facile d'utiliser un alpha software, un beta software pendant longtemps. C'était pas facile. Puis, props.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ils vous envoyaient pas des supports d'étiquettes, des étiquettes de support, ils allaient juste vous créer après.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, c'est ça, sur Slack. Notre support, c'était sur Slack. OK. Dans le fond, fin 2024, on a pris la décision de partner. On a fait comme une vente qui est encore un partnership, si on veut. Une espèce de joint venture avec un gros 3PL qui s'appelle Bulletproof. Puis, ça nous a permis dans le fond de prendre notre tech, de la mettre dans une autre compagnie, puis de partir cette nouvelle compagnie-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Attends, parce que c'est pas rien ça. Tu as un autre joueur qu'on peut considérer un compétiteur. Oui. Qui lui dit...
<strong>Maxime Villemure:</strong> On avait perdu un deal contre eux comme six mois avant. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait qu'eux disent, écoute, nous, tout ce qui est physique dans ta compagnie, puis j'imagine peut-être ta marque aussi, ou du moins ton book de clients.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, exact. Les relations, genre le pipeline.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, est-ce que c'est eux qui disent, on s'en crisse de la partie logicielle dans Spacefall, pars avec, ou c'est toi qui dis, non, non, non, on va me carver. dans mon deal, garde-moi ma partie logicielle. C'est un mix des deux,
<strong>Maxime Villemure:</strong> mais c'est sûr que c'était vraiment dans notre intérêt de s'assurer de ça. Mais, nos clients, les brands, adoraient notre logiciel. Je savais que s'ils switchaient, ça pouvait « kill the deal » potentiellement. Comme les clients n'auraient pas une bonne expérience. Parce que, dans le fond, les clients, les brands... On a comme deux parties à notre software. On a le Warehouse Management System qui sert à opérer exactement. Puis on a ce qu'on appelle un Merchant Portal qui est basically le même logiciel, mais avec différentes fonctionnalités pour la visibilité au niveau des commandes, etc.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça, c'était apprécier des marchands. Oui,
<strong>Maxime Villemure:</strong> exact. Puis stratégiquement, on avait commencé à développer ça en premier parce que c'était un outil de vente pour moi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui. On leur mettait dans le... sales cure result.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Puis, au départ de mes emplois, il y a l'entrepôt. l'entrepôt. Ouais, ouais. Fait que tu sais, c'était le démo SE puis en arrière, c'était l'enfer. Ouais, ouais. J'avais pas le choix. Pas le choix.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, toi, ce que tu dis, c'est si je donne mon book et mes clients à ce joueur-là qui veut m'acheter ou acheter une partie de mes choses, ben là, eux, je veux qu'ils continuent d'utiliser le logiciel.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, exact. Ouais, c'était ça l'objectif de Kickstart, puis aussi de... de le développer en partenariat, de pouvoir avoir accès au dogfooding encore. Je vais là-bas une fois par semaine, deux semaines.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est une bonne relation avec ce joueur-là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Puis eux, ils voyaient aussi le potentiel long terme. Je pense qu'ils nous aimaient. Ils voyaient le potentiel de co-build avec nous.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est-à-dire qu'ils sont actionnaires ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Non, ils ne sont pas actionnaires. Il y a de l'intérêt, mais on n'est pas encore là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est fou, il y a tellement de parallèles avec comment Spectrum, une boîte de services en tech, a développé Snippet. card, puis pour un client au début, mais garder les droits de le commercialiser. Fait qu'il y a beaucoup d'insights, je trouve, à aller chercher de comment gérer tes affaires. Puis en ce moment, ça a été win-win, ce deal-là. C'était quand ? C'était fin...
<strong>Maxime Villemure:</strong> À la fin de l'année, ouais. C'est comme octobre. Puis c'est roulé un peu comme en joint venture. Je les aide beaucoup.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> À quel niveau ? Puis est-ce que ça te bouffe du temps de l'ogentique ? Quand même précieux ! Ben,
<strong>Maxime Villemure:</strong> je te dirais que... je m'assure que ce soit... Parce que chaque interaction, je la vois du point de vue de comment ça peut améliorer notre logiciel.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est comme du market research.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Genre, oui, si tu veux. Je te dirais que mon lens a toujours été ça, même depuis le début. C'est vraiment... Je mets toute la faute sur nous, même si c'est un user error. Pour moi, ça n'existe pas, un user error.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est parce que tu as comme un accès privilégié à un... power user de ton software, fait que tu l'entretiens comme il faut.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, mais pour moi, une fonctionnalité qui fonctionne as intended, si le user a de la misère avec, un UX problem, c'est un bug pour moi. Je comprends ce que tu veux dire. Ce que je veux dire, c'est que le user a toujours raison. Je pense que c'est important parce que c'est comme ça que tu t'assures de tout le temps te dépasser. Parce que c'est facile de s'asseoir sur ses oreillers et se dire comme, ah non, c'est la faute du user. Non, il y a toujours quelque chose que tu peux faire pour améliorer ce spot-là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tout ce que tu viens de dire est vrai juste si tu as bien identifié ton ICP et ton PMR. Oui,
<strong>Maxime Villemure:</strong> je suis d'accord. Oui, on est d'accord. On est d'accord.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, malade, man. Fait que, epic story. Puis là, tu as créé une nouvelle corp avec le Genetic, genre il n'y a pas longtemps.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Janvier, février, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Cette année.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, cette année, oui. Puis là,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tu avais déjà une partie du code de développer, right ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, une grosse partie. Une grosse partie. Ouais, tu vois, en novembre 2024, l'équipe que j'étais encore le gestionnaire de ce business-là, mais dans les entrepôts de Bulletproof, on a shippé plus de 100 000 commandes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Là, il y a du monde qui écoute et qui doit se dire, « Le Tapper Buddy, les investisseurs, sa table de capitalisation, Frankenstein, genre, what the fuck happened ? » Est-ce que, mettons, je vais essayer de faire une lecture rapide, puis tu me dis si j'ai raison ou pas. Est-ce que c'est comme un cas de genre, c'est du capital de risque, puis les startups, c'est risqué, puis call this, on a tout fait ce qu'on pouvait. Puis là, finalement, le best qu'on pouvait faire, c'était de sortir avec Blood Proof, puis continuer le genetic. Fait que genre, il y en a qui ont juste ride it off un peu, puis ça a été un...
<strong>Maxime Villemure:</strong> Cette situation-là s'est passée en mi-2023, quand il y a un groupe d'investisseurs spécifiques qui a sauvé la compagnie, dans le fond. Ah,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> il y en a qui sont sortis à ce moment-là ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben... Dans le fond, ça a changé de corp à ce moment-là, en mi-2023. Ouais. Ouais. Avec le syndic. Ah !
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ok, ok, ok. Ça, j'ai complètement skippé.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je pense que je ne suis pas rentré dans les détails, c'est pour ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça vaut-il la peine de rentrer là-dedans ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Sure, ouais. On peut en parler. Ben, tu sais, on était rendu à un point culminant où il y avait trop de dettes, il y avait trop de... Le boulet à achever était rendu trop énorme. encore avec Spacefall on a fait un petit pas dans le passé et à ce moment là on s'est protégé de nos créanciers puis là on a essayé de voir c'est qui voulait continuer l'aventure dans une nouvelle entité pour nettoyer puis là ceux qui ont voulu ils ont suivi puis malheureusement on n'a pas pu transposer tout le monde parce que là il y avait d'autres risques qui étaient pris par d'autres investisseurs fait que là c'est c'est On ne peut pas rendre tout le monde heureux. J'ai essayé, mais c'est... Ouais, c'était...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> On ne creusera pas plus là-dessus parce que je veux vraiment qu'on se concentre sur le Gentic. Le Gentic, tu avais une nouvelle corp, une nouvelle brand. Tu avais un niveau de connaissance de l'industrie, puis ton ICP, puis tout ça énorme. Tu l'as été, ton ICP. Toi-même, right ? Fait que là, tu as une confiance, tu as du code, tu as une nouvelle brand, une nouvelle corp. Tu ne réécris pas le code d'A à Z, right ? Non. Il était good enough pour être un solide starting point pour le Genentech. Oui.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Il y a certains core features qu'on a pris le temps de développer dans les deux premiers mois. Pour genre le Tenancy, entre autres, parce qu'on était notre seul propre tenant. Fait que toute la database, l'infrastructure n'était pas scalable. C'était le mono. Oui, exact. C'est ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que le Bulletproof, ça devient basically le premier client de Genentech.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, le premier tenant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu lances ça cette année. Oui. tu vises un marché spécifique. Dis-moi lequel et pourquoi.
<strong>Maxime Villemure:</strong> On vise spécifiquement les Shopify Brands. Pourquoi ? Parce que c'est l'intégration la plus... En moyenne, les Shopify Brands ont plus de succès que les autres brands, donc WooCommerce, etc. La tech est juste extrêmement supérieure. Notre intégration avec Shopify est vraiment mieux et c'est elle qu'on a le plus entretenue et c'est elle qu'on a le plus poussé la profondeur de l'intégration, si on veut. Un, deux, on focus sur les brands au début et non sur les 3PL. La raison, c'est que c'est moins compliqué. Un 3PL, dans la chaîne, dans la supply chain, dans la chaîne logistique. Si on part du shopper, le end customer, tu as le brand avant ça, la compagnie qui a fait le produit, qui l'a expédié. Puis là, tu as le 3PL. Le brand, c'est le client du 3PL. Puis il y a aussi le end customer. Après ça, il y a le genetic. Là, on rajoute un maillon à cette chaîne-là, mais là, on en rajoute 50. Si le 3PL, il y a 50 clients, La possibilité d'avoir des exceptions et des issues, elle se multiplie quand même assez rapidement. OK. Excuse-moi. Donc, à ce moment-là, on a pris la décision de service des plus petites compagnies qui sont les brands. Donc, les brands qui font eux-mêmes leur propre logistique.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais ce n'est pas contre-intuitif, ça, dans la mesure où, genre, je me dis, Chris, les douleurs que toi, tu as vécues avec ton warehouse, ton warehouse management system et ces choses-là. C'était pas genre là ton expertise plus core, pis ça aurait pas été ça ton réflexe de servir ces gens-là ? Ou comme 3PL, t'as aussi eu plein de clients qui étaient des brands, donc tu les connaissais assez bien pour pouvoir les servir direct.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement, c'est ça. Mais les brands, dans le fond, si un brand gère sa propre logistique, c'est comme s'ils sont un 3PL pour eux-mêmes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pis souvent, eux, ils aimeront pas ça, ou ça va mal aller, pis ils vont vouloir avoir...
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben, en fait, la raison pourquoi un brand veut... gérer sa propre logistique, c'est que souvent, ils ont peut-être leur production dans le même espace. Donc, la production, par exemple, ils font de la manutention, ils ont du real estate, puis dans le real estate, ils font leur propre production, leur assemblage. Donc, ils ont des employés. Tant qu'à ça, je vais monter mes commandes aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ils ont de l'espace.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement. Une autre raison, c'est qu'il y a beaucoup de customization dans leur processus d'expédition, puis souvent, ça ne fait pas bien avec un 3PL qui va être plus cookie cutter.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Genre, je store mes t-shirts chez vous. Ça, ça serait cookie cutter.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'est ça, exact. Puis j'ai genre 50 SKUs, mettons.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> 50 produits individuels différents.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement, oui. Tandis qu'un brand qui a 1500 produits individuels différents, qui produit lui-même des samples de ses produits, genre il y a plein de petites activités connexes, font énormément de marketing dans leur entrepôt aussi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, toi, tes clients en ce moment, ils font combien de commandes, roughly ? cash par mois ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, ça commence vraiment, le besoin d'avoir un WMS commence, un Warehouse Management System, c'est quand, je te dirais que tu fais entre 1500 et 2000 commandes par mois, c'est là que ça commence à être beaucoup de commandes, puis t'as besoin d'un logiciel qui te permette d'avoir une meilleure visibilité sur tes mouvements d'inventaire, d'avoir des méthodes, des méthodologies de picking, qu'on appelle, de ramassage de commandes, de processus de commandes qui sont plus évolués que Merci. le faire directement à partir de Shopify ou sur Excel ou avec des logiciels comme ShipStation. Donc, un exemple spécifique, c'est la majorité des brands à qui je parle qui sont dans le début du range. Notre range de commandes, c'est, mettons, 2000 à 25 000 en ce moment qu'on focus par mois. Le début du range de 2000, ils vont monter leurs commandes une à la fois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que dans le fond, tu es en train de m'expliquer les brands, leur grosseur, ceux qui utilisent le Genetic. ils ont 1500 à 2000 commandes par mois, je pense que tu en étape.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Jusqu'à 25 000, ouais. Jusqu'à 25 000. Ouais, exact, ouais. À ce moment-là, à 2000 commandes par mois, le besoin commence à se faire ressentir, puis les méthodologies de picking, t'as une commande à la fois, ce qui va se passer dans, mettons que t'as des rangées d'étagères, si tu ramasses une commande à la fois, tu te promènes partout, tout le temps.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, OK, quand même.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Tandis qu'un logiciel de warehouse, Ça va te permettre de faire, par exemple, une route optimisée où tu peux monter 50 commandes à la fois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que là, tes clients, juste pour être sûr que je comprends bien, Max, tes clients idéaux, ou en ce moment, du moins, avec le Genetic, sont comme des petits 3PL ou ils utilisent des 3PL ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ils sont comme des petits 3PL. En fait, c'est une compagnie de e-commerce qui fait eux-mêmes leur propre logistique.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est bon, c'est bon. J'ai un pote avec OG. original garage, moto, il y a un gros site Shipfire, ils ont leur propre entrepôt.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ils montent eux-mêmes leurs commandes. Même principe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça serait ce genre-là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Tu me feras un intro. Je vais check-in.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, c'est bon. Parfait. Là, je comprends mieux. C'est quoi ton modèle d'affaires avec ça ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> On rentre là, on remplace plusieurs logiciels. On va souvent remplacer comme Shipstation, qui est un logiciel spécifiquement de shipping. On va remplacer Excel, on va remplacer peut-être des solutions d'inventory management qu'ils peuvent utiliser comme des points solution, qui sont spécifiquement pour l'inventaire, mais qu'un brand qui ship 2-3 000 commandes par mois utilise 20% du software, même pas. Donc, c'est overkill, tu sais. Mais ils ont quand même besoin d'avoir ces fonctionnalités-là. Ouais,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> ouais, ouais, je te file.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Fait que là, on arrive là. Nous, on a déjà la majorité des features d'inventory management, de shipping, d'optimisation de montage de commandes. Ouais. Fait que de retour, même. Fait qu'on rentre là, puis on remplace le logiciel. Puis c'est un SaaS fee par mois, puis des contrats d'un an minimum. OK,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> fait que t'as un frais d'abonnement mensuel.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact, ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Peace Dans ton pitch, j'imagine qu'il y a ça un peu de « Hey, t'as bricolé trois logiciels ensemble pour tout gérer dans ta shop. » Moi, tu peux utiliser un logiciel au lieu de ces trois-là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça va réduire ta facture, mettons,
<strong>Maxime Villemure:</strong> logiciel. Oui, exactement, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Mais là, l'intrigue, pour moi, c'est genre comment tu as la confiance qu'il y a assez de clients dans ce sweet spot-là. Dans le fond, c'est des clients qui ne sont pas trop petits.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> qui vont tout faire chez eux ou pas trop gros pis qui vont tout faire dans des gros 3PL, right ? Fait que là, tu sais, t'as déjà mesuré un peu le TAM, Total Addressable Market de type, pis tu sais à peu près que tu vas pouvoir scaler pas mal avec ça.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, 100%, ouais, exact. Ouais, je suis allé tap-in dans des databases de e-commerce, j'ai même payé pour certaines listes, pour avoir, genre, du data vérifié, pis j'ai segmenté en premier au Québec, genre, on y va vraiment un peu, genre, une approche géographique, là. pour justement faire des trucs qui se calent pas au début. Nos 15 premiers clients, genre, c'est service gants blancs, je vais sur place, on fait l'onboarding, puis on s'assure que tout se passe bien. Fait qu'ils sont au Québec ? Au Québec. Les premiers clients qu'on a signés sont au Québec, oui.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, j'ai peut-être perdu le fil, mais genre, t'as-tu bootstrappé ça, le Genetic, à partir de cette coupure-là, après Bulletproof, dans le fond ? Le bootstrapé, t'as levé du cash ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, on a levé, dans le fond, les mêmes investisseurs de 2023. Ouais. Ils ont fait, on a fait un pre-seed avec eux. OK. Ouais. Cool.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Donc, ils autres, ils ont dit, on continue. Ouais. Mais eux autres aussi, la vision de le Genetic, puis ce pivot-là, était comme plus proche de la thèse dans laquelle ils sont embarqués au début.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, 100%.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Versus si t'en comptes à Sharebee, mettons. Ouais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> ouais, 100%, ouais. Ouais. De loin.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, intéressant. Je t'ai entendu dire, je ne sais pas si c'est sur le pod avec les gars de Poche et Fils ou ailleurs, mais que tu avais un billet pour le bootstrapping.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben, ouais, dans le fond...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu voulais dire par ça ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ben, si on regarde avant 2025, non, clairement. Je n'avais pas de billet pour le bootstrapping.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En tout cas, si tu en avais un,
<strong>Maxime Villemure:</strong> il était bien caché. Mais je te dirais que maintenant, j'ai plus une approche où on va se financer avec des vrais clients. le plus possible. Puis on a raisé un pre-seed parce qu'on est en trentaine avancée, j'ai des enfants. Si j'étais un dude tout seul, je dormirais n'importe où, je m'en fous. Mais là, j'ai des enfants. Je peux pas. C'est vraiment la raison pourquoi on a raisé. Mais quand même, on considère qu'on ne raisera pas avant d'être break-even. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour avoir du levier de négociation sur ta valo ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Pour s'assurer qu'on a, un, qu'on a quelque chose de scalable. qu'on est capable de faire nous-mêmes. Ensuite de ça vient le levier de négociation.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Sur ta valeur.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exactement. Si les termes ne nous conviennent pas, on fait juste continuer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Oui, exact. Tu as de l'optionalité avec ça.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ce que je n'ai jamais fait. C'est correct. On apprend. On essaye en tout cas.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis là, tu t'associes avec des partenaires de shipping aussi. local, si tu m'avais parlé de Obi-Bucks, de Canada Post, d'Intelcom, ça ressemble à quoi tes partnerships avec ce monde-là ? Est-ce que tu t'offres à négocier des deals avec eux ? Parle-moi un peu de ça.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, c'est ça, on offre des services à travers, fait que le modèle d'affaires, vraiment, tu peux voir un peu, puis là je vais aller plus higher level, Shopify, c'est comme le transactional layer du e-commerce.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est là que l'argent se passe et la transaction se fait.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Puis le Gentic, c'est le layer en dessous. qui est la gestion de la logistique, donc la gestion de l'inventaire, la gestion de la préparation de commandes et la gestion du shipping. À travers le service et le module de shipping, on vend, dans le fond, des services de shipping. On est comme une espèce de broker à travers la plateforme. On a les meilleures rates avec pas mal tous les carriers à cause de tout le volume qui transige à travers notre plateforme.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Moi, je comprends tout ce que tu veux dire parce que j'avais une startup des gamers avant. Mais mettons, là, ce que tu veux dire, c'est, je vais essayer de le reformuler en moldu. Vous avez les meilleurs taux d'expédition avec toutes les compagnies de livraison. Parce que quoi ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Parce qu'on a énormément de volume. Donc, on a été capable... Il y a beaucoup... Pour des compagnies opérationnelles comme la livraison dernier kilomètre, comme Canada Post, Hobbybox, les économies d'échelle sont extrêmement importantes. Donc, c'est-à-dire, plus que tu leur donnes du volume, mieux ils sont capables de te donner des meilleurs tarifs. Got it.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que toi, ça, c'est un autre de tes points de vente.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Parce que le coût par livraison est beaucoup plus bas s'ils sont capables d'avoir de la densité.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Fait que toi, avec tes clients... de Logentic, les Brands Shopify qui utilisent Logentic, c'est un argument de vente supplémentaire. C'est genre, hey, on est déjà bien intégré avec tout ça. Tu avais peut-être ça avec ShipStation, des taux préférentiels, mais tu vas encore l'avoir avec nous autres.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Même des meilleurs. Ou ils utilisaient leur propre compte de carrier, donc ils avaient une relation directe avec Canada Post, par exemple, mais leur volume, ils ne justifiaient pas les meilleurs taux. Donc, mettons, ils ont des bons taux, mais ils n'ont pas les meilleurs taux. Donc là, ce qui va se passer, ce qu'on remarque, c'est qu'on avait fait nos recherches, on le savait. Compagnie, mettons, dans le ICP, dans le Ideal Customer Profile qu'on a parlé, qui ship entre 2000 et 25 000 commandes par mois, plus entre 2000 et 10 000, mettons, on va être capable de leur faire sauver plusieurs dollars par colis expédiés juste sur le shipping.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ça paye pour le logiciel. le mois 1 Ils ont 1000$ d'économie, mettons.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça veut peut-être dire aussi que tu as de la place pour capturer plus de valeur dans le futur. À voir, dépendamment.
<strong>Maxime Villemure:</strong> On a une vision d'aller aussi même dans l'inventory financing. Parce que la source de vérité des mouvements d'inventaire, la précision de l'inventaire, réside dans le logentique.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu pourrais,
<strong>Maxime Villemure:</strong> oui. Ce qu'on peut faire sur Shopify et Shopify Capital, qui financent le revenu pour les brands. Ils se font du revenue financing. Ils se prennent un pourcentage, puis ils se repèrent avec un pourcentage. C'est assez agressif. Mettons, je les appelais les digital Shylock. Un Shylock, c'est genre un prêteur usurier.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ceux qui étaient peut-être dans les pièces grises où tu faisais du poker.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'est ça, exact. À Montréal, non. C'est ça. Dans le fond, puisqu'on... Le inventory financing, c'est assez commun dans l'e-commerce. Mais là, on pourrait donner plus d'assurance aux prêteurs. Donc là, on ferait une espèce de, je pense, app marketplace-ish où on met en relation certains preferred lenders avec des brands. Puis nous, on se prend un pourcentage de ça. Donc ça, c'est probablement un gros produit qu'on va sortir l'année prochaine. OK.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Intéressant même. Oui. Puis là, dans notre pré-call, tu me disais être un peu entre deux phases de product-market-fit. Fait que t'as comme un bout de conviction de validation de fait, puis tes installations, ton onboarding va beaucoup mieux puis plus smooth qu'au départ de ton aventure. Peux-tu m'expliquer un peu c'est quoi qui a changé, qui t'amène dans cette nouvelle phase-là ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je pense que c'est vraiment comme l'approche qu'on a eue de s'assurer de, tu sais, quand on a commencé, c'était un bébé qu'on avait, notre application. qui a tout le temps été dans nos bras. Il a tout le temps été juste dans nos bras. Là, c'est la première fois qu'on le montrait dans le monde. Puis là, c'est ça, il y avait certains, mettons, les mains étaient belles, mais les pieds, c'était pas beau. Fait que là, il y a eu tous les paper cuts, genre certaines parties de l'application qu'on n'a pas donné d'amour, ça fait surface. Fait que là, on y tend rapidement. On est en mode, ce qu'on appelle à l'interne, hyper care. Durant l'onboarding, pour le premier mois, toutes les tickets, c'est urgent. Même si c'est esthétique. Toutes les tickets sont urgents. En étant sur place, ça me permet aussi de voir des choses. Vraiment de voir le bébé dans les mains de quelqu'un d'autre. Comment il joue avec. Ce que ça permet de faire, c'est une itération beaucoup plus rapide. Parce que je vois tous les problèmes. Ça valide. ce que je pensais dans certains spots, puis j'en découvre plein d'autres aussi. OK. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> mais je pense que cette boucle de rétroaction-là, cette proximité que tu as dans cette phase early avec tes clients, c'est un avantage concurrentiel de startup.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu fais bien de l'exploiter à ce moment-là. Oui,
<strong>Maxime Villemure:</strong> tu n'as pas vraiment le choix. C'est comme si tu fais une startup, tu n'as pas le choix de faire ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK, man. Puis, comment tu penses que l'intelligence artificielle va influencer votre domaine ? de la logistique du fulfillment, ou même, j'imagine, I guess, dans ton cas... Tu as du hardware, de la robotisation, des caméras qui peuvent jouer avec tout ce qui est warehouse, TPL, whatever. T'as-tu un petit take là-dessus ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, quand même, oui. Dans notre roadmap, on voit un développement d'une espèce de copilote qui peut aider les gestionnaires d'entrepôt, genre à planifier leur journée, planifier le staffing, avoir accès aux datas de ta database, dans le fond, puis vraiment de t'aider à prendre les meilleures décisions. Ça, c'en est un. Ensuite de ça, il y a plein de... tâches répétitives en logistique ou de coordination de communication qui peuvent être automatisées avec un agent. Puis le nom Logentic vient de notre vision d'aller vers là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Le agentic.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Logistics puis Agentic AI, dans le fond. Ouais.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Nice. Makes sense. OK,
<strong>Maxime Villemure:</strong> cool. Puis la robotisation, dans le fond, il y a quand même beaucoup beaucoup de gros 3PL qui ont commencé à robotiser. Le plus connu, c'est Amazon. Je te dirais que c'est probablement mieux d'avoir une harmonisation humain-robot dans les entrepôts. Il y a énormément d'exceptions, de tâches qui sont vraiment très précises qu'un robot, peut-être dans 15 ans, il va être capable de le faire. Mais en ce moment, ce n'est toujours pas le cas. Notre approche de développer du logiciel... empathique vient de notre expérience, d'avoir vécu nous-mêmes les problématiques, puis aussi de voir que... Essayer de voir comment on peut développer un logiciel qui va supporter justement cette relation robot-humain.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Mais on est plus dans quelques années à ce moment-là. On va être break-even avant.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis en ce moment, ton go-to-market, ça ressemble à quoi ? Comment tu vas chercher tes clients avec le Gen-T ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Dans le fond, dans le réseau, d'investisseurs dans le réseau qu'on s'est fait avec les années. On a réussi à avoir des intros. Outreach, donc cold call, cold email, cold LinkedIn. Portant pas. Je vais l'essayer, c'est sûr que je vais l'essayer. Pendant que je suis à Québec, je vais aller cogner à une couple de brands. Où j'ai ton ami. Ouais, Frank m'a dit que t'étais intéressé. Je t'admets.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est pas en dessous du R. ok man make sense parce que c'est comme tu sais c'est pas le rip rip and replace donc arracher puis remplacer c'est pas super facile dans le cas des clients genre en voulant dire c'est pas quelque chose que tu fais juste écrire un email ou voir une ad puis tu changes exact non c'est ça il y a un change management qui vient avec c'est ça ça justifie je pense un processus de vente peut-être plus proche
<strong>Maxime Villemure:</strong> ou hands-on humain et tout ça ouais puis notre average Merci. contract value pour le lower range de notre ICP, mettons 2000 commandes par mois, c'est quand même un LT genre 25-30 000 par année. Et voilà. Ça fait encore mathématiquement du sens.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ton CAC peut monter avant que tu sois...
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, c'est ça. Puis comme tu disais, la barrier to exit, une fois qu'on est là, est quand même tough. Puis l'avantage, c'est qu'on est près de nos clients puis on développe.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> genre on chip à chaque semaine fait que ton défi va être ton break even tu vas le payer probablement au Québec ton défi va être quand tu vas vouloir aller en dehors du Québec pour opérationnaliser des sales team puis tout ça ouais exact c'est hot man très hot puis là en ce moment en termes de team ça ressemble à quoi c'est genre vous êtes trois je pense ouais on est trois moi,
<strong>Maxime Villemure:</strong> mon partner qui est CTO puis un senior engineer puis si je demandais à
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> au CTO, senior engineer, c'est quoi la chose la plus dure à propos de travailler avec toi ? Il répondrait quoi, tu penses ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> C'est probablement que je suis all over the place assez souvent. Ah ouais ? J'ai comme... J'ai deux personnalités à ce niveau-là. Je suis capable d'être hyper-focused, mais en même temps, c'est important pour moi de laisser mon esprit aller où il veut aller. Fait que je sais entre les deux assez souvent. Puis des fois, je suis pas sûr qu'il... Ben, il me le dit, là. C'est la suive, là. Genre, d'où le focus, là.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Comment, toi, tu utilises l'AI au quotidien chez Logentic ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je l'utilise... J'ai, genre, un écran dédié, genre, mettons, à ChatGPT. J'utilise principalement ChatGPT. Je vais l'utiliser pour chaque partie où je suis responsable dans la compagnie. Fait que, mettons, marketing, sales, onboarding. produits. J'ai un projet dans ChatGPT. Cool. Puis, à ce moment-là, ce que je fais, c'est, mettons, je vais avoir un chat qui va être spécifiquement, genre, pour les cold emails, les cold outreach. Fait que là, j'ai entraîné ce chat-là. à me sortir des cold emails vraiment targetés et recherchés.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Personnalisés.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, personnalisés. Ça fait que ça, c'est un exemple de comment je l'utilise. Ça fait que j'essaie de le faire avec pas mal tous les endroits où je suis responsable dans la compagnie.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Qu'est-ce que tu fais comme... Tu mets des documents qui sont des exemples des cold emails qui ont bien fonctionné ou de cold emails que t'aimes ailleurs,
<strong>Maxime Villemure:</strong> genre ? Oui, un mix de ça où il y a un gars que je suis qui est quand même un ancien Chief Revenue Officer. Elle s'appelle Chris Orlob. J'ai regardé pas mal toutes ses vidéos. Son contenu est vraiment, vraiment bon. C'est un excellent vendeur. OK, cool. J'ai feedé, genre, tous ses frameworks. Fait que ce genre de trucs-là. Fait que je feed les frameworks que je trouve bons.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je pense que le takeaway, c'est de se dire, genre, yo, tu peux te créer un petit peu comme des employés virtuels.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Eux, tu peux les... les raguer, les contextualiser ou les structurer avec des bonnes pratiques.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Raguer,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> j'aime ça. Les paramétrer avec des bonnes pratiques, mettons, d'industrie, comme, mettons, d'un influenceur ou d'un thought leader, comme tu parles. C'est vraiment cool, man. Puis j'aime ça de séparer les fonctionnalités core, les fonctions core de ta compagnie par projet pour dire, OK, là, je suis en train de faire du marketing, j'ai besoin de produire des artefacts de marketing. mon chatbot en ce moment, il sait ce contexte-là.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Je fais ça, mais à une moins grosse échelle parce qu'on est une toute petite compagnie. OK, intéressant, man. Vraiment.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Puis, mettons un autre exemple, c'est au niveau du produit. Fait que d'arriver avec les problématiques du client à un prototype que j'ai en tête, beaucoup plus rapide maintenant, avec VZero. J'utilise principalement VZero pour ça. Oui,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> OK. Fait que ça, pour le monde qui sont moins familiers un peu avec les tools de l'AIS, c'est... V-Zero, on pourrait juste... C'est comme du logiciel jetable, du prototypage. À la limite, tu peux le pousser plus loin que ça, mais avec du langage naturel, tu peux vraiment facilement dire « Hey, moi, j'ai parlé avec un client. » Ses problèmes, c'est ça. En ce moment, la delta entre ce qu'on a dans notre application et ce qu'on n'a pas ressemble à ça. Aide-moi d'abord à le décrire, tout ça. OK, fais-moi un screen, un UI qui réglerait ce problème-là pour que je puisse y montrer et ensuite itérer là-dessus avec lui. C'est un peu ça que tu fais.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Puis je l'ai entraîné sur notre design system. J'ai feedé le design système. J'ai feedé la typographie, genre, tout ça.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça fait que tu peux...
<strong>Maxime Villemure:</strong> Pour vrai, ils missent souvent le design système parce que je pense qu'ils ont comme un biais à certains stacks.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ouais, genre Shad,
<strong>Maxime Villemure:</strong> Shad, Xen, exactement. Toutes les sites se ressemblent, mais au moins, les core functionalities et le feel, il est là. Je peux montrer à... soit un prospect, principalement un client existant, qu'est-ce que tu penses de ça ?
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Puis tu peux jouer dedans, c'est interactif.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Puis ça, ça a pris 15-20 minutes. C'est ça qui est fou.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> En fait, c'est ça aussi qui explique. L'AI est une des explications derrière le fait que t'es déjà à 17K après une couple de mois de MIR, puis vous êtes juste 3.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, ça aide.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> C'est insane, man. Ah, je suis content. J'aimerais ça faire ça plus souvent, entrer plus creux dans comment tu utilises l'AI pour vrai, au lieu qu'ils révisent mes courriels.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Ouais, puis il y a des M-Dash partout.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> La grande tragédie des M-Dash, c'est que moi, j'ai juste utilisé.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Moi aussi, ouais. Fait que là, il faut que tu fasses une variante. Il y a le Dash qui M-Dash pas, t'en mets deux. Genre, tu sais que t'es un humain. C'est comme un hot. Un hot tech.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu vois le Gen-Tec où dans cinq ans ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Je veux aller le plus loin possible. je veux vraiment aller le plus loin possible donc sur Mars un entrepôt sur Mars le gestionnaire c'est Elon Musk par user je sais pas si tu le veux sur X this is shit vraiment le plus loin possible j'ai pas de target spécifique mais
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> juste aller le plus loin possible je pense que t'as déjà outliné dans la conversation d'autres
<strong>Maxime Villemure:</strong> marché potentiel d'autres itérations du produit pas tant fait un beau bel horizon mais attend on a un toit le e-commerce est encore en croix en pleine croissance donc c'est vraiment des cd market genre
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> tangents qui vont dans la bonne direction on a parlé de chad jp tipi v0 mais juste en finissant y'a-tu un ou deux autres SaaS que tu suis ce que tu aimes bien qui t'amène du grand-mère à l'énoté coeur
<strong>Maxime Villemure:</strong> Notion aussi j'utilise Notion je pense que toi aussi gros fan de Notion Linear je suis un gros fan de Linear pour le product management je trouve comme la finition de leurs produits est inspirante j'aime utiliser des SaaS là où j'aimerais amener mon propre produit. Ça m'inspire, puis ça m'excite. Je trouve que ça me fait plaisir.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Ça te fait intégrer des réflexes de UI, UX, de monde professionnel vraiment sharp qui ont buildé des crises.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Exact. Tu peux feeder une compagnie qui a raisé 100 millions et qui a des bons principes de UI, UX. Le look and feel d'un software, c'est vraiment important selon moi.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Pour finir, si je te demandais de te décrire comme personne sans pouvoir parler de toi, de ta carrière, comment tu me dirais ça ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Papa. Ça serait définitivement mon premier et mon deuxième rôle en même temps. Définitivement papa. J'adore être père. Voir mes enfants grandir, persévérer à travers des problèmes, c'est une beauté.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> As-tu déjà joué au poker avec tes enfants ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Avec mon plus vieux, oui, il voulait jouer avec moi. On a déjà joué à la maison. Je lui ai appris comment jouer.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Tu joues-tu encore pour le fun des fois ?
<strong>Maxime Villemure:</strong> Pas régulièrement, mais je vais... Je ne sais pas si tu as vu l'événement d'Isaac Swin. Il y a un monthly poker game dans une firme de VC. Je suis allé comme quatre fois.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Texas Hold'em en Patagonie.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Oui, c'est...
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> exactement ça c'est exactement ça c'est très cool écoute Max ça a été une long-ranging conversation super intéressant puis genre félicitations pour le parcours c'est honnêtement bien impressionnant il y a encore beaucoup à faire mais tant que ça je vais le prendre je suis votre cheerleader pour le GenTik puis pour finir as-tu des shameless plugs soit du monde que tu veux rencontrer n'importe quoi que tu veux plugger ben
<strong>Maxime Villemure:</strong> merci à tous les investisseurs qui ont pu croire en moi en nous à nos clients existants à nos partners surtout aussi si vous êtes un brand si c'est un brand qui a un besoin évidemment on est là donc ouais c'est quoi le site web ? c'est getlogentic.com ouais pis toi t'es Maxime
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> Villemur V-I-L-L-E V-I-L-L-E il y a deux L non non je suis correct non Villemur Villemur sur LinkedIn si le monde a des questions ouais ça va ça ouais écoute Max honnêtement merci d'autres c'était une très Merci. très riche et colorée conversation.
<strong>Maxime Villemure:</strong> Merci. Merci encore pour l'invitation. Yes. Oh,
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> nice catch.
<strong>Maxime Villemure:</strong> It's a wrap. Yes.
<strong>François Lanthier-Nadeau:</strong> All right, folks. Avec SassPost, on a une infolette de feu hebdomadaire qui est très moitié fun, moitié fond à notre sauce. Il y a des hot takes, des expérimentations que je fais, des histoires vraies de SaaS, vraiment pour t'aider à prendre des meilleures décisions que ce soit par rapport à ta compagnie ou ta carrière. C'est une place où je peux être 100% moi-même. Ça fait du bien, j'adore ça écrire, d'avoir ce outlet-là, c'est complètement motivant pour moi. Il y a plus que 850 sasfolks et curieux qui nous suivent, ça augmente chaque semaine. J'aimerais ça que vous en fassiez partie, qu'on se rende à 1000 et qu'on se rende à encore plus que ça. Franchement, ça me craint au bout d'avoir des nouveaux abonnés qui se joignent sur l'infolette. Ça me craint à continuer d'écrire, à continuer de faire de la recherche, de me poser des questions. d'analyser ma conversation avec cette fondatrice-là ou ce fondateur-là. Ça pourrait être transformé en un éditorial que moi, j'amène dans l'infolette. Fait que si vous voulez aussi, vous pouvez joindre les SaaS Pals. On a un petit forfait payant qui permet de nous supporter directement comme individu ou comme compagnie. On a déjà plus que 22 personnes qui nous supportent comme ça. C'est insane. Je n'en reviens pas. Puis eux, ils font ça en échange contre des extra goodies, right ? Fait que pense à, mettons, des updates extras que je fais avec personne d'autre qu'avec eux. des previews de la roadmap du podcast, des rabais sur les événements, puis d'autres trucs. Fait que vous pouvez aller sur SaaSpasse.com. Il y a un pop-up qui va vous apparaître d'en face, en théorie. Sinon, dans le footer, vous pouvez vous inscrire. Sinon, vous googlez SaaSpasse puis Beehive. C'est l'outil qu'on utilise pour l'infolettre. Ça me craint vraiment de voir ça grandir. Puis ça me tient à cœur. Fait que check it out. 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